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 Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]

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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptySam 14 Mai 2011 - 23:50

    Tout se passa très vite... Lena eut à peine le temps de me dire qu'elle savait qu'Eris était là qu'une voix d'apparence amicale me salua.

    - Tässäon, mon ami !

    Je levai rapidement les yeux sur son propriétaire et aperçus Lancelot. Mon Maître Chanteur personnel... Quelle chance j'avais ! Quand il me demanda s'il pouvait m'emprunter ma copine, je ne tiquai même pas. Il prit ses mains et la tira à lui, tandis que je me redressais, poings et mâchoire serrés à en avoir mal. Elsa criait, à côté de moi. Un bourdonnement sourd résonnait à mes oreilles, m'empêchant de comprendre ce qu'elle disait. Lancelot bascula Lena avant de lui faire boire de l'alcool sous mes yeux horrifiés. Je fis un pas en avant, décidé à lui casser la figure, mais quelque chose me stoppa. " Il sait ton secret, Pollo... C'est trop risqué. " Quand il plaqua ses lèvres sur celles de ma fiancée, je vis rouge. J'avais envie de l'écraser, de le tuer. " C'est bien fait pour toi, Pollo. Juste retour des choses. " Stupide, stupide conscience ! Pour couronner le tout, il la fit virevolter dans tous les sens et courut ensuite vers Elsa avant de l'embrasser elle aussi. Merde. Tu ne perds rien pour attendre ! Je le regardai partir vers un groupe près du bar. Apparemment, il y avait de la baston. Je concentrai mon attention sur Lena et Elsa. Mais constatai qu'elles n'étaient plus là. Bordel. Je parcourus rapidement la salle des yeux et les aperçus qui couraient vers je ne sais trop quoi.

    Instinctivement, je les suivis. Elles s'engouffrèrent toutes les deux dans les toilettes... des femmes. Bon. Je poussai à mon tour la porte, m'attendant à atterrir dans l'antre du démon. Mais non. Exactement la même chose que chez les hommes. Soit, je m'émerveillerais plus tard. J'entendis des bruits de gerbe venant d'une des cabines, et j'en ouvris la porte. Lena était à genoux, tandis qu'Elsa lui tenait les cheveux.

    - Et merde. Lena, ma puce...

    Je restai un instant un peu con, sans trop savoir quoi faire.

    - Elsa, je peux faire quelque chose ? Si vous n'avez pas besoin de moi ici, j'aimerais aller dire deux mots à ce connard de Lancelot. Putain, fait chier.

    Les deux jeunes filles ne savaient pas qu'il me faisait chanter, et que par conséquent j'étais totalement à sa merci. Mais rien ne m'empêchait d'aller le... sermonner ? Surtout qu'il devait savoir que ma copine était enceinte, puisque la Voix l'avait annoncé à la cantonade ! Toute l'école devait le savoir, à bien y réfléchir ! Putain de MERDE. Dans la salle, la musique venait de se couper.
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptySam 14 Mai 2011 - 23:48

    Quelques secondes et tout s'écroule, casse brisé, tout ce que j'ai cru construire qui s'envole, je ne comprend plus rien. Un petit crescendo dans les battements de mon cœur. Tout s'arrête, rien n'existe. Suspendu dans le temps, irradier d'irréalité. Croire que tout était fini n'était qu'un douce illusion. Une odeur, temps rêvé, découvert et humé, un grain de peau, caressé du bout des doigts, adulé, au reflets de soleil, beauté mate, évaporée, une voix, un grain doux, une timbre qu'on aime, rassurant. Des yeux, surtout ses yeux, un bleue de zéphyr, une promesse de paie, clarté sublime, la couleur d'un rêve. Des souvenirs qui m'étrangle, le souvenir d'une chanson, celui plus doux d'un baiser, puis de l'érotisme d'une étreinte cachée derrière un chêne, le souvenir d'une nuit. Une seule nuit. Puis le souvenir d'une découverte, la douleur, le souvenir d'un saut. Puis des mots, des mots qui brisent, des mots qui cassent. «Il faut que... je... Sacha, je... je t'aime aussi. Oublie-moi. » Il n'a pas eu besoin d'un grand chose, juste de quelque mots. Puis dans mon manque d'amour, je me sis jeté dans les bras de celui que je voulais oublié, j'ai cru que j'aimais Chase à travers lui, mais peut être est-ce que je l'aime à travers Chase? Je ne sais plus rien. Tout c'est écroulé en un regard, un regard qui as tout mélanger, l'amour, la peine, le désir, la mélancolie, la joie et la haine, ce regard qu'il m'a donné et qui m'a tué. Je ne sais pas qui j'aime, j'ai cru avoir choisis, mais te voir chamboule tout. James n'est pas là mais toi si, je suis perdu.

    I'm an angel lost in hell.

    Chase est là, comme par magie, a-t-il entendu l'échange entre moi et Andrew? Je ne l'espère pas pour ce dernier. Ah ben à l'évidence si. Andrew se voit assommé sous les coups d'un Chase en furie, et je n'ai même pas le courage de l'arrêter, foudroyé par sa seule présence. Chase lève le poing une énième foi, je me sens poussé, Eris déboule comme un folle, saisis le poing de chase et lui balance un droite, pour s'écrier:

    _ Toi, là, que ton frère t'ait violé, foutu un bouchon annal dans le derche ou tabassé en te laissant méconnaissable, je m'en fous complètement, parce que premièrement c'est ton prof, deuxièmement ici on est en soirée, alors si t'as des comptes à régler, tu les règle après la fête, ou dans un coin. L'humiliation publique c'est pour les lâches, t'as compris ?

    Non je n'ai pas compris, je n'ai pas compris que tu défende ce chien, et ce que tu dis, je m'en fou, tout ce que je retiens ces que tu a frappé Chase, tu à frappé MON chase. Tu es aussi conne et méprisable que tu en à l'air et tu va le payer petite conne. Ma main se lève, attrape ton bras, t'immobilise en une clé, l'autre saisis ton poignard bien caché son ta robe, encore maculé du sang de Kate. Je te lâche mais avant que tu tombe, je te saisis une grande touffe de cheveux et la tranche, puis du plat de la lame je te gifle, pour finir par te saisir et te jeter contre la bagnole, tu retombe, du sang sur le crane , à demi assommée, en tout cas bien. Le poignard en main, je recule et te dis:

    _ Tu ferme ta gueule et tu ne le touche plus jamais pauvre garce. va trainer sa chatte autre part qu'ici. Y a un punk ridicule qui l'attend à coté de Lena, et moi je garde ça.

    Tu es bien assommé et a du mal à te relever. Prenant Chase par la main, je le relève, file un coup de tiag a mon frère encore a terre, et m'en fuit à toute vitesse, loin, très loin, bien caché. Dehors, la ou personne ne nous verra, dans la forêt du parc, dans le noir.
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptySam 14 Mai 2011 - 23:17

    Farmer.

    Il venait d'entrer dans la salle, et tout s'était bousculé en un éclair. J'avais coupé la musique. J'avais coupé la musique, parce que je sentais qu'elle ne servait plus à rien dans l'instant. Lorsque je vis le gay s'avancer vers le prof, je compris que ces deux là avaient le lien de parenté que j'avais deviné. Mais j'ignorais totalement que ça finirait comme ça entre eux deux. Au lieu de voir des retrouvailles chuintantes de belles pensées et de douceur, je vis Sacha s'avancer en hurlant comme un forcené vers un Andrew qui n'avait rien demandé à personne et qui se contentait de tenir langoureusement la main à sa chère et tendre, chère et tendre qui venait à nouveau de se réfugier dans son coin. Lorsque Sacha dévoila la vérité, je voulut bien le croire sur parole. Il l'avait violé, okay. Et donc ? Je compris mieux pourquoi ce type était un faiblard obligé de se cacher derrière les jupes de ses petits copains pour se protéger. Il poussa le prof dehors et lui cracha en plein visage. Ah non, là ça allait pas le faire. Je voulais bien croire que ce type était un connard, d'ailleurs à cause de lui j'avais dû payer une fortune les réparations de toutes les salles que j'avais détruites, mais la raison n'était pas suffisante pour manquer ainsi de respect à quelqu'un hiérarchiquement supérieur à nous. J'en avais assez de ce cliché "les profs sont des cons", aussi je m'avançais, prête à parler au prof...

    Mais je fus devancée.

    Lorsque Chase entra, je ne compris rien. En un éclair, je vis une main sur une épaule, un regard de glace, un autre surpris, et un pain en pleine gueule. Suivi d'une chute, et d'une autre droite. Non, alors là... je me mis à courir en direction des deux crétins, poussais la petite foule qui venait de se presser devant Andrew et Chase, ainsi que Sacha et Dream, et arrêtait de ma paume le poing de Chase qui allait s'abaisser sur le visage d'Andrew, qui n'essaya même pas de se défendre. Ce type avait réellement quelque chose à se reprocher, et il se laissait tabasser comme ça. Quel sombre abruti.

    Tout se passa très vite. J'abattis mon propre poing gauche à la figure de Chase, menaçais Sacha du regard et fit signe à la pauvre Dream de s'écarter. J'irais la voir ensuite. J'étais certes une cinglée, mais cette violence gratuite, je ne pouvais pas. J'essuyais d'un revers d'un mouchoir sorti de mon sac le crachat immonde de Sacha, et aidais le professeur à se relever. Celui ci me jeta un regard à la fois surpris et plein de gratitude, avant d'observer Dream, couvert de honte. Fusillant la salle du regard, je m'adressais alors à Sacha, et Chase.

    "Toi, là, que ton frère t'ait violé, foutu un bouchon annal dans le derche ou tabassé en te laissant méconnaissable, je m'en fous complètement, parce que premièrement c'est ton prof, deuxièmement ici on est en soirée, alors si t'as des comptes à régler, tu les règle après la fête, ou dans un coin. L'humiliation publique c'est pour les lâches, t'as compris ?"


    Je me tournais ensuite vers Chase.

    "Quant à toi, encore un geste et je te jure de m'occuper de ton cas après la fête."


    Il était peut-être un des rares dans cette salle à ignorer l'existence de mon poignard. Tant mieux.
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptySam 14 Mai 2011 - 22:45

    Cela fait plus de deux mois que c'est fini. Je pensais aller bien. Bien sûr, je me leurrais moi-même. Comment aurais-je pu aller bien alors que je l'avais perdu ? Le comble ? La trahison de James, que je pensais être mon ami. Le photographe savait les sentiments que j'avais pour Sacha. Après notre rupture, James a continué à me fréquenter, nous avons même fait une séance photo tous les deux. Il ne m'a rien dit. Il a fait comme si tout était normal, me regardant reprendre peu à peu du poil de la bête. Qu'attendait-il pour me le dire ? J'ai été à son exposition, voir les photos qu'il avait prises de moi. Il y en avait également de Sacha. J'aurais dû deviner, quand je les ai vues. Mais non, naïf que je suis, je n'ai rien vu venir. Il a fallut que j'entende les ragots de cette Voix stupide. Note pour l'avenir, James : Quelque soit le secret qu'on essaye de cacher, il y aura toujours quelqu'un pour le cracher à la face du monde à notre place. Elle m'en a déjà tellement fait voir, cette salope de Voix... L'annonce de la "romance" de James et Sacha a été comme l'étincelle qui a tout fait exploser. Mon sang n'a fait qu'un tour dans mes veines. Je suis quelqu'un de pacifique, habituellement. J'ai rarement ressentie aussi forte l'envie de me venger. De blesser. De faire souffrir comme je souffrais. Je m'en étais rendu compte grâce à - ou à cause d' - Elsa. En me trainant dans cette stupide salle de musique, elle avait tout remué. Et j'avais compris à quel point j'étais mal. Aliénore... me permettait de penser à autre chose. L'aimais-je ? La ridicule vérité s'offrait à moi, et j'étais encore assez stupide pour fermer les yeux.

    *** Il est 22:34. Cela fait quelques jours à peine que j'ai entendu l'annonce de la Voix. ***

    Dans un couloir, alors que je me baladais au hasard, en me faisant royalement chier, je croisai un panneau d'affichage. Sur celui-ci, l'annonce d'un grand bal organisé par les Sigma Mu. La confrérie de Sacha. Je ne fis pas vraiment attention, au début. Mais quand, dans le couloir suivant, mon œil averti capta une seconde info, mes poings se serrèrent. Ce soir. Il se déroulait en ce moment-même. Je m'approchai de l'affiche et l'arrachai, avant de reprendre ma route et de la parcourir rapidement. En bas, écrit en plus petite police, je lu le nom de Sacha en organisateur, à côté de celui de la fiancée d'Apollo. Mon sang ne fit qu'un tour, à nouveau. La soif de vengeance s'insinua en moi, plus forte que jamais. James y serait. Je lui en voulais. A mort. En trois minutes, je fus devant le bâtiment. J'avais pas d'invit'. Tant pis. Je m'avançai, pas du tout habillé de façon rebelle ou anarchiste. Osef. Des éclats de voix retentirent et un gars se fit expulser de la salle juste sous mon nez.

    - Dites au revoir à Monsieur Farmer, professeur d'histoire et violeur à son temps perdu. Dites au revoir à celui qui a violé son frère. Applaudissez donc un être si virtuose.

    La voix de Sacha... Monsieur Farmer. Quand je vis Sacha, mon cœur fit un bond dans ma poitrine. J'étais venu pourquoi, déjà ? Je ne sais plus, mais j'ai déjà une nouvelle idée en tête. Je pose ma main sur l'épaule du Monsieur Farmer en question. La rage est toujours bien présente, mais plus vraiment pour la même raison. Je l'oblige à me faire face, tandis que Sacha lui souffle de s'en aller. Mon poing serré s'écrase alors avec une force de titan en rage sur sa face de crétin, le faisant voler au sol. Il s'y écrase comme la merde qu'il est, et je le regarde avec haine. J'avais promis de venger Sacha, je vais donc m'atteler à la tâche tout de suite. Je m'avance vers le gars à terre et m'assied sur lui, avant de lui asséner une droite qu'il n'est pas prêt d'oublier de si tôt. Mon poing gauche se lève, prêt à prendre la relève.
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptySam 14 Mai 2011 - 20:32

    La blonde partit, sans dire un mot de plus. Je sentis les bras musclés & tatoués de Pollo m'entourer les épaules. Il commença à me bisouter la tempes, le cou, la joue, et regarda Elsa par la suite, laissant ses bras couler le long de mon corps et sa main rejoignit celle qui était posée sur mon ventre. Il murmura à l'oreille, puis parla à Elsa.

    Je t'aime, Lena... ♥ ... Alors, Elsa, qu'est-ce que tu viens faire là ? Tu me surveilles ?

    Je souris au trois premiers mots de Pollo. C'est plus moi qu'elle était venue surveiller, oui. Je ne devais ingérer aucun alcool. Sans exception. Je sentis Pollo se raidir d'un coup, légèrement, son menton posé sur ma tête se décolla. Je sentis son coeur s'accélérer aussi. Il faut dire que nous étions complètement collé l'un à l'autre et lui était torse nu. Il battait tellement fort que j'aurais presque pu croire qu'on me donnait des petits coups dans le dos. Soit, il avait vu quelqu'un dont moi aussi je "redoutais" la présence, soit quelque chose s'était passé dont je n'avais pas connaissance. Redouter n'est pas exactement le verbe juste. Je ne redoutais pas sa présence, je ne voulais pas la voir, simplement. Surtout que je savais très bien qu'elle ferait tout pour se démarquer. Pour qu'on la voit. Qu'on l'admire. Une des main de Pollo descendit vers ma main gauche, là où il avait enfilé la bague qui "scellait notre amour" selon les mots de mon père. Il joua avec, la faisant rouler autour de mon doigt. Je savais exactement qu'il avait vu Eris à ce moment-là. Mon regard balaya la salle décoré par mes soins, foule monstre -principalement agglutinée autour de la table remplie d'alcool-, voiture en plein milieu de la salle, -qui était le/la bouffon/ne qui l'avait amenée ici ?- et une tâche rouge. Oui, une tâche. Une longue traînée rouge. Eris. Bien sûr. Elle arborait une robe de coktail rouge fendue sur le côté de sa jambe. Tenue de slut, pour une slut. Mais pas dans le thème, chérie. Vraiment tout pour se faire remarquer. Soit. Elle fait ce qu'elle veut la petite. Elsa soupira, certainement pour la question de Pollo passant une main dans ses cheveux.

    La fille qui te sert, à toi de future femme, et à moi de meilleure amie, m'a traînée ici. Et très franchement, sans son regard de femme enceinte, je serais pas venue. Et, tu imagines très bien que j'ai autre chose à faire que de te surveiller, Apollo.

    Je souris. Même sans mon regard de femme enceinte, j'aurais très bien pu l'emmener ici. Le regard d'Elsa se promenait un peu partout dans la salle. Pollo reposa son menton sur ma tête et fit quelques pas sur le côté m'entraînant avec lui. Il se posa contre le mur, ses mains n'ayant pas bougé de place. Je me sentais étrangement en sécurité dans ses bras. Enfin, avec lui. Il me murmura quelques mots. Ces mots, je savais qu'il m'en ferait part. Il avait tout de même l'air... Angoissé ? L'envie d'aller la voir s'entendait dans sa voix. L'envie d'aller lui parler, d'être avec elle, rien de plus. Eris était un gros problème pour nous. Et c'était loin d'en être fini. Nous ferions avec. Il aurait sûrement voulu que je n'entende pas la détresse de trois petits mots de merde.

    Lena... Eris est là.

    Je soupirai. Je pouvais dire quoi ? Je devenais vachement émotive, trop même. La grossesse m'amenait à avoir des émotions plus vite que la normale. Une petite colère s'emparait de moi. Minuscule. Digne de l'ordre de grandeur du nano. Je détestais être en colère. Ce qu'elle m'avait amenée à faire me rongeait. Chaque seconde je revoyais son visage tomber, son visage s'éteindre. On a tous nos faiblesse. Mais j'aurais préféré que celle de Pollo ne soit pas Eris. Je regardai Elsa, qui devait avoir tout compris rien qu'en me regardant. C'est fou comme elle réussissait à "lire" en moi. Elle pouvait savoir ce que je pensais rien qu'en me regardant. Mais l'inverse était nettement plus compliqué. Oh, ça oui ! Je me contentais de répondre trois petits mots aussi, ton neutre. Un poil trop glacial. Merde. Lui allait aussi tout comprendre...

    Oui, j'ai vu.

    Je re soupirai. Me mordant la lèvre. Je m'en voulais d'avoir lancé ces trois mots sur ce ton là. Je regardais autour de moi, on oublie. Je passai ma main libre sur mon visage, dans mes cheveux, et la laissai tomber le long de mon corps. Un gars était entré dans la salle, et commençai déjà à foutre la merde en allant voir les filles et les embrassant. Loin de me douter qu'il s'approcherait de nous. Il vient en trottinant à la manière de la petite fille dans la prairie, je rêvais qu'il se casse la gueule de la même manière qu'elle d'ailleurs. Il arriva à notre hauteur, et s'exclama appelant Pollo par son nom de famille et le qualifiant "d'ami". Il jeta un coup d'oeil sur moi.

    Hey mec, ça te dérange pas si je t'emprunte ta copine un instant, n'est-ce pas ?

    Euh... Pardon ? Sans attendre nulle réponse de la part de Pollo, il m'empoigna et me tira vers lui. Je reculais mon bras d'un coup, fronçant les sourcils. Il osa dire que j'aurais plus de classe à côté de lui. Mais oui, mon gars t'as tout compris. T'es sappé comme un gars du dix-huitième siècle, perruque blanche et toute cette merde et tu dis que j'aurais une bien meilleure classe à côté de toi. Bien sûr, quel con. J'entendis Elsa gueuler de me laisser tranquille. Ce qu'il ne ferait certainement pas. C'est alors qu'il me porta son verre d'alcool aux lèvres, me criant "Cul sec !". Nan mais il était pas bien lui !? Je recrachais le tout, aucun alcool. Aucun alcool. Il jeta le verre par dessus ses épaules et me prit dans ses bras me faisant virevolter de partout. Une douleur au ventre s'empara de moi, une nausée. Merde. Il me reposa à terre, m'embrassant au passage, j'allai limite tomber. Une grimace apparu sur mon visage et essuya mes lèvres -autant pour le goût d'alcool que pour le contact de ses lèvres- d'un revers de main. Il s'approcha d'Elsa. Putain, pas elle.

    God, t'es trop canon !

    Il plaça ses mains sur ses hanches, je m'approchai du gars, prête à taper s'il le fallait. Non. Lena arrête. Pas de violence. Pas de violence. La nausée était encore là. Prête à surgir n'importe quand. Il embrassa Elsa. Je m'approchait d'elle vivement. Ce qu'elle fit elle aussi. Je pris ses mains sans les miennes, glacées à souhait. On pourrait refroidir un verre avec elles. Je me sentis pâlir. Je lançai un vif regard à Pollo. Ma mâchoire se serra, tant par colère que pour la nausée qui me prenait le ventre. Colère. Une émotion qui devenait un peu trop présente dans ma vie en ce moment. Putain, j'aimais pas. Je voulais pas. J'aurais pu, j'aurais couru après ce connard et lui aurais foutu mon poing dans la gueule, j'lui aurais fait bouffer ses dents, une par une. Personne n'aurait pu reconnaître sa sale gueule. Et putain, c'que j'aurais été fière de moi ! Rien que d'avoir touché Elsa me remontait. La colère, quand elle venait, s'incrustait en moi, au plus profond de mes veines, et comme la drogue, devait mettre plusieurs heures avant de s'estomper. Mais je pouvais pas rester avec cette putain d'émotion toute la soirée ! Je devais être aussi pâle qu'un cachet d'aspirines à ce moment-là. Ma grossesse m'avait déjà fait avoir quelques petites nausées, mais jamais elles ne m'avaient fait pâlir à ce point-là.

    Elena, ça va ? T'es un peu pâle, tu veux te reposer ? Prendre un peu l'air ? Ce gars est vraiment un connard.

    Me reposer, non. Dégueuler, oui. Je portais une main à ma bouche, elle comprendrait que je devais courir au plus vite au chiottes. Je saisis la main d'Elsa fortement, et me mis à courir vers l'endroit qui me permettrait de gerber sans avoir besoin de nettoyer après. J'entraînais donc ma meilleure amie avec moi, mais... Pollo ? Nous suivrait-il ? J'espérais...
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptySam 14 Mai 2011 - 19:50

    Noir, l'ombre, les ténèbres, noire d'encre, noir d'orage, noir de rage. Une haine indicible, ravageuse, une haine éreintante. Une haine qui s'enroule autour de moi, pénètre chaque pores de ma peau, coule dans mon sang, une haine explosive. Un rythme mortelle bat dans mes tempes. Mon cœur explose, ma vision se brouille, un seul regard une seule couleur, un seul iris et tout deviens noir, un teinte grise qui assassine deux ans de fuite. Le temps suspendus à ma rage, irradiante et radiale, un aura de terreur, le passé qui me gifle. Un désir qui monte, un désir de sang, un désir de souffrance. La volonté impétueuse de la voir gésir, l'envie de le voir me supplier comme je le suppliais. J'aimerais découper sa peau. J'aimerais que mon nom sonne pour lui comme un cauchemar, que chaque seconde, il ne pense qu'à ce que je lui aurais fait, comme lui même a si souvent hanter ma vie, un fantôme, un démon. Ce n'est pas un homme. J'aimerais voir dans ses yeux la peur et la douleur, que sa gorge chante l'hymne noir à en cracher du sang, j'aimerais l'exciser à tout bonheur, lui voler chacun de ses sourires, j'aimerais arracher son cœur et le jeter à terre, j'aimerais rouler son corps sur un route de vers pilé. J'aimerais hurler à ces tempes, à quels point ce n'est qu'un chien, à quel point je le hais, mais je n'en ai pas la force, je ne ai pas le courage. La peur, la peur me tétanise, mon souffle à nouveau heurter par mes fantômes. Ma vie défile dans tête, des souvenirs affreux. Je me rappel chaque nuit où j'étais empalé à son corps, déshumanisé, un machine, je n'étais plus un être humain à ces yeux. Je me rappelle chaque secondes et leurs vagues de douleur, je me rappelle chaque bleu, chaque plaies. Je ma rappelle chaque supplique, chaque larmes. Je ma rappelle chacun de ses rires de bourreau. Chacun de ses brimades. Je me rappelle ces nuits entières passées à pleurer. Je me rappelle la tétanie quand la porte s'ouvrait. Machine anorganique, déchets sexuel, je ne suis plus qu'un usine à peur. Je n'étais qu'un fruit, son fruit et j'implorais, j'implorais dans l'effort de ma terreur, de ma douleur. Son corps remonte et descend à l'intérieur du mien, je n'ai d'autre choix que de me soumettre à lui. Je rêve de m'enfuir. Il se glisse en moi, me salis à l'intérieur. Il coule dans ma gorge comme un poison. Il aimait que je bois son génie lubrique, démon phallique, satanique. Verse le sirop de mes ages et coule moi dans ton ombre. Et si ces souvenirs que j'écorche n'étais qu'un cauchemar? La folie ne serait-elle pas coupable de mes phobies? Mange ma peau et noie mes nuits sous ton corps pervers. Ton sexe fut l'arcane de chacune de mes terreurs, la bases de chacune de mes larmes. Tes mains sale pétrissent ma peau au allure angéliques. Une bête de luxure, c'est tout ce que tu es. Ébat volé, Ébat forcé, tu m'a violé.

    _Alors, euh... ça fait longtemps que tu sors avec James ?

    Le slow continu, je danse sans m'en rendre compte, assommé par les yeux gris de ma peur, secoué par mes frayeurs, mangé par mes souvenirs, une boule dans le ventre, j'ai envie de vomir. J'ai perdu la maitrise de mon corps, une machine qui bouge toute seule. J'ai peur, l'âme secouée. Le monde entier c'est écroulé en quelques secondes, j'ai peur.

    Il court, la respiration saccadée, une rivière de sueur dégoulinant sur son corps. La peur. elle l'étreint. Comme une maitresse fiévreuse, s'enroulant à lui, le faisant trembler, le faisant gémir. La lune s'élève, sanglotant sa lumière pâle, inondant nôtre coureur apeuré, ses larmes rendant le monde à des formes plus étranges par les clair obscures profonds. Le monstres existent, il le sait maintenant, mais il n'ont pas le dehors fardés comme les contes enfantins le laisse à penser. Ils se fondent dans la masse, portant un masque d'humanité qui voile le face glaireuse. Ils peuvent même par foi, être votre propre frères. Chacun de leurs mots sont des traitrise, chacun de leurs gestes un blasphèmes, chacune de leurs larmes un mensonge. 'pantin, pantin, tu n'es qu'un pantin". Il ne lui échapperas pas, il le sait. Pourtant, il court dans son espoir insensé, il court encore et toujours. La danse macabre continue. Le prédateur joue avec sa proie. Il est son chien, il n'est rien d'autre qu'un objet. Il a envie de crier, il veut hurler, mais les mots se bloc dans sa gorge, il s'étouffe dans une lente agonie de tortures immondes. Désabusé, tout ses rêves se sont envolés, noyer dans la peur. Il n'existe plus, il n'est qu'un corps écorché qui se traîne. La peur, la peur à fait de lui un prisonnier. Il n'a plus la force de haïr, plus le force de lutter. Tout ce qu'il veut c'est fuir, tout ce qu'il veut faire c'est mourir. Il cris quand le corps entre en lui, il cris quand il se sens salis, il cris à chaque seconde de cette étreinte qui le déchire.

    _ Sacha, tu vas bien ? ... Qui est-ce ?


    Je ne sais rien, je ne sais plus, je ne veux pas savoir, je veux juste qu'il disparaisse. Une larme docile, lame de peur de peine et de rage coule le long de mes joue blême, s'abandonner à la peur est un geste lâche. Mes je ne peux m'empêcher de sangloter dans les bras de Kity.

    _ Mes peurs, mes cauchemars, un salaud, mon frère.

    La rage prend le dessus, tu ne gagneras pas cette fois-ci. Un cris gravis ma poitrine viens racler ma gorge, un cris qui recouvre toute la sale, un cris les fait tous taire, la rage pur à travers un nom. Tremble chien car je vais te détruire, je vais mettre fin à mon cauchemar. Je vais exciser tes mensonges, révéler tes horreurs. Je vais te tuer

    _ ANDREW!!!

    Je m'approche de toi, Kity à mes côtés, plonge mes iris d'orage dans la nacre sale de tes yeux, une menace, une seule.

    _ Tires toi sale fils de pute. Tires toi où je te tue.

    Enlise tes souvenir, enterre le passé, range le dans la boite marbré de la mort et jette le. Envole toi et oublie le vertige.

    Mais tu n'es pas seule, une pauvre créature est attachée à ton bras. Sans violence mais avec force, je la décroche et me tourne vers le fille:

    _ Ne touche pas ce chien tu ne sais pas ce qu'il est.

    Il est temps que ta monstruosité soit révélé.

    _ Tu veux que je dise petite, tu couche avec un homme qui à violer son frère.


    Retour à Andrew:

    _ Maintenant tires-toi. Prend cette pauvre chose et tires toi. Tu la brisera et tu le sais, tu es incapable d'aimer. Alors écoute moi et VAS T'EN. Vis ta saloperie de vie mais ne m'impose pas ta vision.

    Je te pousse violement vers la sortie, vers la porte.

    Je n'ai pas la force de l'affronter seul. Un de mes secret sera révèlé.

    _ Dites Au revoire à Monsieur Farmer, professeur d'histoire et violeur à son temps perdus. Dites au revoire à celui qui à violer son frère. Applaudissez donc un être si virtuose.

    Raclant un glaire dans ma gorge, je le lui envois au visage et chuchote assez fort pour qu'il m'entende:

    _ Vas t'en. Et vite.

    Quelqu'un a éteint la musique.
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptySam 14 Mai 2011 - 19:08

    La petite blonde voyait du sang couler du nez de Lancelot et elle en mourait d'inquiétude. Jamais elle n'oserait l'avouer, même si c'était clair comme de l'eau de roche, mais elle avait un sérieux faible pour le compositeur. Déjà, avant de le connaître, quand elle l'avait vu à la télévision et surtout qu'elle l'avait entendu jouer, son cœur avait loupé un battement. Voire deux ou trois. Mais de le rencontrer en vrai, de pouvoir apprécier pleinement son charisme et son côté séducteur... La jeune fille n'en revenait toujours pas de sa chance. Le jeune homme se releva et elle l'accompagna jusqu'à un fauteuil où ils s'assirent. Elle lui tendit son mouchoir brodé à ses initiales, cadeau de sa mère adoptive, pour qu'il s'essuie le nez. C'est alors qu'un main tendue apparut devant elle. Étonnée, la jeune fille releva les yeux vers le visage de celui qui l'invitait à danser. Elle n'avait pas comprit ce qu'il avait dit après, par contre. " Jolyflor ? " C'est pas un Pokémon, ça...?

    Kity lança un regard inquiet à Lancelot. Elle n'avait aucune envie de l'abandonner, même si la proposition était sympathique de la part de Sacha, qu'elle venait à peine de rencontrer. Elle nota qu'il s'était changé... Habillé de la sorte, il était beaucoup plus présentable. Leur tee-shirt était presque semblable, leur dénudant à tous deux une épaule. Comme Lancelot n'avait pas l'air contre l'idée qu'elle aille danser, Kity posa sa main fine dans celle du jeune homme brun et lui sourit, avant de se lever. Un slow de Scorpions, groupe qu'elle affectionnait, même si c'était loin d'égaler la musique classique de Lancelot, avait lancé ses quelques premières notes.


    " Avec plaisir, Sacha... Merci beaucoup. "

    Il l'entraina sur la piste et posa une main sur sa hanche. L'autre tenait toujours celle de Kity. La petite blonde enroula son bras autour des épaules du jeune homme et lui adressa un gentil sourire, avant de le suivre dans la danse qu'il entamait. Curieusement, il ne dansait pas "comme un gay". La jeune fille ne s'attendait pas à ce qu'il aille l'air... viril ? en dansant. Et pourtant, c'était le cas. Sacha savait guider un slow, à n'en point douter. Pour combler le silence, elle décida d'entamer une conversation. Oui... Mais sur quoi ? Elle se mordit la lèvre et se lança dans la première idée lumineuse qui lui vint.

    " Alors, euh... ça fait longtemps que tu sors avec James ? "

    Poser ce genre de question ne se faisait sans doute pas, alors qu'elle ne le connaissait que depuis peu, mais rien d'autre ne lui était venu. Et elle se voyait vraiment mal poser sa tête sur son épaule et fermer les yeux. Non... ça, c'était le genre d'attitude que la jeune fille aurait pu réserver pour un homme plein de charisme et de prestance tel que Lancelot Perez. De loin, elle lui lança un coup d’œil, comme pour s'assurer qu'il allait bien. Par hasard, elle croisa son regard et lui sourit, rougissant légèrement. Heureusement pour elle, la luminosité de la salle ne permettrait à personne de le remarquer... Comme Sacha ne répondait pas, Kity lâcha le regard de Lancelot et posa ses yeux noisettes sur lui. Il regardait quelqu'un, au loin. Elle se tourna dans la même direction que lui et aperçut un prof, les yeux braqués sur eux. La jolie blonde haussa un sourcil, avant de demander à Sacha si tout allait bien pour lui.

    " Sacha, tu vas bien ? ... Qui est-ce ? "
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptySam 14 Mai 2011 - 18:59


    Epuisé, j'étais épuisé. J'avais passé une journée éreintante, à préparer mes cours de la semaine suivante. J'avais dû remplir un nombre incalculable de papier attestant que oui, c'était moi qui avait surpris la jeune Melody en train de dévaster les salles de classe pour je ne sais quel motif. J'étais totalement éreinté, mais j'avais trouvé le moyen d'inviter Dream à la soirée qui aurait lieu chez les Sigma mu. Je n'avais encore vu personne de la confrérie, mais faire connaissance avec mes prochains élèves était pour moi ce que je songeais être une bonne idée. Si j'avais su... Si j'avais su comment j'allais être accueilli... mais pour l'heure je ne savais rien. Je m'apprêtais à aller chercher Dream, quand je me rendis compte que j'étais encore vêtu comme un clochard en train de corriger mes copies... alors que l'heure était dépassée depuis un moment! Il fallait que je sois à l'heure pour l'accueillir... ben c'était râpé, pour ainsi dire. Je me devais de lui faire plaisir, pourtant, cette fille était plus importante que tout à mes yeux, et c'était presque compulsif pour moi de me faire apprécier d'elle. Je savais qu'elle n'aimait pas les fêtes, mais je voulais lui apprendre à aimer. Je voulais qu'elle se libère de sa timidité. J'espérais de toutes mes forces ne pas avoir à croiser Sacha ou cette dingue d'Eris... eh ben on était pas dans la...

    Bref, j'attrapais un costume fraîchement acheté, une veste de smoking de tout ce qu'il y avait de plus classique, avec Jean et baskets noires. Je me sentais un peu idiot, mais je m'aperçus que j'étais plutôt séduisant dans cette tenue. Sans doute mes yeux gris jouaient-ils beaucoup là dessus. Une cravate noire, un peu de gel pour aplatir les épis de mes cheveux, rasé de près et le tour était joué, je ne pouvais pas faire mieux. Je n'avais pas mis de parfum, j'avais horreur de cela, je réservais cette pratique aux filles. Alors je descendis calmement les escaliers, me jurant d'être le plus clean possible, ce soir. Il fallait d'ailleurs que je surveille un peu, ce que l'administration m'avait demandé ; il vallait mieux éviter que leur petite fête dégénère. J'étais autorisée à distribuer les retenues à tour de bras. J'allais cependant taire la drogue et l'alcool... après tout pourquoi pas s'amuser un peu ? Machinalement, je m'allumais une cigarette. Une bouffée me fit un bien fou. Je fumais comme un pompier, et il allait falloir que Dream l'accepte, si elle voulait bien de moi. J'étais prêt à faire des sacrifices, sauf celui de la cigarette. Non négociable. Je ne pouvais tout simplement pas m'arrêter fumer. J'avais essayé une fois, et le manque me donnait envie de mettre des gifles partout où j'allais, et frapper dans tout mur/personne que je croiserais. Il vallait mieux que je fume.

    Lorsque j'entrais dans la salle, je cherchais Dream des yeux. Evidemment, elle était là où il n'y avait personne. Lorsque je m'approchais d'elle, je remarquais qu'elle était absolument sublime. Je lui adressais un sourire tendre, sans pour autant m'afficher. Même si la Voix avait parlé, qui pouvait soupçonner que cette petite enfant sans défense était Dream ? Personne ne la connaissait. Il faudrait la jouer discrète. J'attrapais doucement sa main et la saluai.

    "Salut... désolée pour le..."

    Mais je me figeais aussitôt.

    Sans la salle, il y avait une personne que je ne voulais pas voir, et qui ne voulait pas me voir non plus. Mais nos regards venaient de se croiser.
    Sacha n'avait pas changé. Moi non plus, sans doute. Nous nous observâmes. Mais je ne craignais qu'une chose, c'était qu'il s'avance vers moi. Il pouvait faire du mal à Dream pour se venger de moi... qui sait ? Je le détaillais, les yeux écarquillés. Pourquoi étais-je venu... je voulais retrouver mon frère, mais à présent que je le voyais je sentais que rien ne serait facile. Il n'avait rien oublié, et moi non plus. Je devais faire bonne figure. S'il me touchait, je ne répondrais pas. Il était en droit. Mais il ne faudrait rien exagérer, n'est-ce pas ? Après tout... je connaissais sans doute une partie de ses secrets cachés...

    "Et merde."

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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptySam 14 Mai 2011 - 17:54


    Je ne vis pas le coup venir. En l'espace de quelques minutes seulement je me retrouvais avecune main sur la gorge, la main impie de cette espèce de petite crétine brune qui croyait que faire du mal impunément était un moyen de se faire respecter.

    Okay, tu l'aura voulu.

    On aurait dit que la petite blonde n'avait pas vraiment peur de cette fille. Je m'apprêtais à dégainer mon propre poignard quand Lancelot vola à ma rescousse. Il fut cependant vite jeté à bas. Blanc comme un cachet d'aspirine, la fille lui avait agrippé l'entrejambe. Désolée pour toi mon chou. Mais au lieu de voler à son secours j'éclatais d'un grand rire. Ah putain, il est génial ce mec, toujours en train de se foutre dans la merde. En un instant la dénommée Kate fut la coqueluche de la soirée. Je la soupçonnais déjà défoncée avant même d'être entrée dans la salle. Mais elle m'avait menacé, et cela je ne pourrais pas l'accepter. Elle m'avait menacé de me tuer, et cela me donnait une envie de rire défiant toute raison. Lorsqu'elle s'enfuit dans les couloirs, un jeune homme la suivit. Il ne vit pas que je me jetais sur sa piste, cherchant à savoir où ils allaient, tous les deux.. Je savais qu'il cherchait à la calmer, mais moi en revanche, je n'étais pas calme du tout. Et j'allais le lui montrer. Je les rejoignit dans le parc, dans un silence presque draconien. Je ne voulais pas me faire remarquer. Et lorsqu'ils se mirent à danser, je choisit ce moment pour réagir. M'avançant vers la piste de danse improvisée, J'attrapais l'enfant provocatrice par les cheveux. Je me tournais vers le gay de service et lui jetais un regard noir.

    "J'te l'emprunte deux minutes. Et si tu bouges, ton mec reconnaitra plus ta tronche, c'est clair ?"


    Lorsque Kate chercha à se dégager de mon étreinte, une clé de bras l'empêcha de me toucher. Elle était complètement immobilisée. L'entraînant vers le chêne je lui vidais une bouteille de vodka sur la tête (apportée au préalable), puis la jetais par terre. Elle se débattait bien, la garce. Tant pis pour elle, elle allait au moins comprendre que la Voix ne m'avait pas donné le titre de "Folle furieuse de Wynwood" pour rien. Je la jetais à terre, et relevais ma robe pour sortir mon poignard, mélange subtil d'ébène et d'obsidienne. Je le pointais sur son sein et y dessinais un coeur. Un coeur sanguinolent, mais pas assez profond pour que ça s'infecte. Deux trois coups de poings en pleine tête. On aurait dit qu'elle se laissait faire, tant mieux. Cela m'aiderait.

    "Touche moi encore une fois espèce de petite garce, encore une fois, et je peux te jurer que même la CIA retrouvera pas ton cadavre."


    Je la relevais avec violence, l'attrapant encore une fois par les cheveux. Je la lançais en direction du gay, sans aucun ménagement.

    "Tiens, reprends la, j'en ai plus besoin."


    Je fis aussitôt demi-tour, mon poignard éclatant d'une lueur rouge du peu de sang s'étant écoulé dessus. Une goutte tomba sur le carrelage, plip ! Je me fichais de ce que ce gay avait pu penser de moi, mais au moins j'avais montré à cette garce de quoi j'étais capable. Aussi, lorsque j'entrai à nouveau dans la salle de la confrérie, je me dirigeais vers le bar de nouveau, j'attrapais une bouteille au hasard, et m'envoyais quelques rasades cul-sec. J'observais Apollo, mon poignard toujours dans la main. Le peu de sang sur la lame brillait à la lueur des nombreuses lampes, et cela ne passa pas inaperçu. On entendit plus que la musique qui hurlait dans les hauts parleurs. Mais je décidais de reprendre ma conversation avec la blonde comme si de rien n'était. J'avais réglé mes comptes, et il m'avait suffi de rien. Je voyais que cette fille était de ma tempe. Avec des pulsions suicidaires en plus. Sans mot dire je reposais mon poignard dans son fourreau de cuir. Attrapais un verre. Bon, allez, on parle d'autre chose ?

    "Pauvre Lancelot... c'est un mec bien, fais moi penser à le remercier de m'avoir aidée... même si comme t'as pu le voir, j'ai pas besoin d'aide."

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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptySam 14 Mai 2011 - 17:37

Comme je l’avais prévu la jeune fille prit la parole pour boire un coup dans la bouteille. On ne passe jamais à côté d’une bouteille ou d’un joint. Je souris à cette jeune demoiselle. Malgré le fait qu’elle soit devenue une folle furieuse au bal elle me paraissait calme ici là maintenant. Je n’avais pas l’impression qu’elle était la même mais plutôt une jeune fille ayant grandit beaucoup trop vite et qui restait quand même une enfant. Bon elle n’était pas beaucoup plus jeune que moi. Mais cela n’en restait pas moins une jeune fille qui n’avait pas encore atteint l’âge de la maturité. Je pense que pour avoir deux personnalité aussi différente, sa vie n’a pas dû être toute rose. Elle me donna son prénom Kate j’aimais bien ce prénom.

- Je suis enchanté jeune demoiselle dis-je concluant ma phrase d’un baise main.

Je tirais toujours sur mon joint et le lui tendit, elle le prit entre ses doigts. Elle était visiblement aspiré dans ses pensées. Je lui pris la bouteille des mains. Pas aussi froidement que l’autre fille en rouge lui avait pris. Après tout quand on restait polie avec une personne ou quand on parlait doucement sans être agressif. Les choses se passaient naturellement. Elle m’interrompit bien vite dans mes pensées.

- T'es qui toi à part le copain du type en lapin sado-maso. Jolie paire de fesse soit dit en passant.

Suis-je bête, j’étais peut être enchanté d’avoir connus son prénom mais je ne lui avait pas dit le mien. Je me lève du banc lui proposant de danser.

- Je m’appelle James Stanford, accepterais-tu de danser avec moi?

J’attendais ma réponse. Je ne savais pas pourquoi mais j’avais un certaine impression face à cette jeune fille. Comme si elle avait souffert auparavant dans sa vie cherchant quelque chose qui arrêterais ses pensées morbides. Peut être l’amour, ou au moins l’amitié d’une personne et si il le fallait je lui offrirais la mienne. M’étant enfermé pendant plusieurs années dans mes pensées sombres, sans jamais parler de mon passé ou de mon présent des gens qui m’entoure cela m’a fait comprendre que j’étais passé à côté de quelque chose de magnifique. Aujourd’hui j’avais Sacha, et parmi mes amis les plus proches j’avais Chase. Mais ce qui me faisais le plus mal à l’heure qu’il est c’était le fait est que je n’avais toujours rien dit à Chase. Enfin ne pas pensée à ce genre de chose du moins pas ce soir. Kate un peut contrainte accepta ma main. Et se leva, je pose ma main gauche sur sa hanche droite et prend sa main gauche dans ma main droite. Mon pied droit en arrière Kate me suit avec son pied gauche en avant. Nous tournons sur nous même alors qu’aucune musique n’est là pour accompagnée nos pas. Je lui souris.

- Dis moi tout Kate quel âge as-tu et pourquoi es-tu a Wynwood. Dis-je à son oreille

Ça n’avait rien de provocateur, mais je sentais que dans mes paroles et dans mes gestes elle ne me rejetterais pas. Nous continuons à tourner en rond, un pas en avant en arrière, sur le côté.
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptySam 14 Mai 2011 - 16:47

    C'était aujourd'hui. Oui, c'était ce soir que la fête dans le bâtiment des Sigma Mu avait lieu. La confrérie de son petit ami organisait un bal. Quelle blague ! Au départ elle avait cru que s'en était justement une. Mais voilà, cette soirée avait été autorisée, elle avait été organisée comme si ça ne choquait personne. Laisser la confrérie des rebelles se réunir semblait n'embêter personne. Pas même l'équipe de direction de l'école. Paige aurait encore trouvé ça logique qu'elle soit interdite et que finalement elle se passe dans des sous-sols, bravant ainsi les règles. Etre dans l'illegalité, risquer d'être exclu, tenir tête aux dirigeants. Ce n'était donc pas ça un rebelle ?
    Paige avait été stupide de raisonner ainsi. Car après tout Alfred faisait parti de cette confrérie et il ne ressemblait en rien à cette définition. Bon il s'était déjà battu, avait sûrement fait des choses défendues... Mais il l'avait aussi protégée d'un groupe de gars dangereux, il l'avait fait rêver avec une après-midi mémorable sur un bateau et tellement d'autres attentions qu'elle ne saurait toutes les énumérer.

    Il lui avait vaguement parlé de cette soirée mais elle ne s'était pas sentie le coeur à la fête. Paige avait bien trop de cours à rattraper, à retravailler... Elle ne voulait pas mal finir cette année. Se consacrer entièrement aux études. Et puis peut-être se consacrer également un peu à son coeur, puis à la danse, une part pour la musique et finalement aussi un peu à la photographie... Ce qui faisait énormement de choses à faire et pas assez de temps. Si seulement on pouvait rallonger les journée ou bien pouvoir mettre le temps sur pause. Oui cette solution serait parfaite ! Seulement... Ce genre de voeux ne se réalise jamais.

    C'est avec un petit peu de desception qu'elle lui avait dit qu'elle ne viendrait pas mais qu'il pouvait aller s'amuser sans elle. Après tout ils n'avaient pas besoin d'être sans cesse collés l'un à l'autre ! Même si Paige rendait les soirées beaucoup plus agréables ! D'abord parce que sous ses airs de petite sage elle avait la facheuse tendance à prendre quelques verres de trop et à devenir un mettre de cérémonie hos normes. Mais cependant ça n'altérait en rien à sa façon de bouger. Car il ne fallait pas oublier que Paige était une danseuse. Et même si on ne passe pas souvent de classique dans une fête, la jeune fille possédait un déhancher qui faisait rêver plus d'une personne !

    L'anglaise commençait à voir les heures défiler. Elle était toujours devant sa copie puis en décespoir de cause passait sur son ordinateur portable pour voir si des personnes étaient en ligne. Elle tournait en rond. Elle regrettait de ne pas être allée à cette soirée. Pourquoi pas après tout ? Non c'était impossible elle ne s'y était pas inscrite... Elle n'avait pas demandé l'autorisation d'entrer dans le bâtiment des Sigma Mu... C'était désormais impossible. Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même. Mais... Et si elle appelait Alfred pour lui dire qu'elle avait changé d'avis ? Qu'il n'avait qu'à l'attendre sur le péron et lui ouvrir la porte en disant clairement qu'elle était sa petite copine et qu'il ne fallait pas les déranger...
    Si elle faisait ça, elle passerait pour une lunatique incappable de prendre les bonnes décisions le moment venu... Non, elle allait lui faire la surprise ! Elle ne savait pas encore comment elle allait si prendre mais elle avait eu cette idée dans un éclair de géni. Ou peut-être un élan de stupidité. Mais ça, elle ne le savait pas encore.

    Paige voulait que quand Alfred l'aperçoive, il en soit tellement chamboulé qu'il en perderait ces mots. Pendant un instant, en imaginant la scène, la jeune étudiante se demanda si c'était réellement possible. Elle respira un grand coup avant d'essayer de trouver la tenue parfaite.

    Créer la surprise pour attirer les convoitises... Devenir brune le temps d'une nuit ! Elle jeta un coup d'oeil à l'heure indiquée sur son portable. Ça avait sans doute déjà commencé depuis peu. Etre en retard ou bien l'être encore plus mais en soignant son entrée ? Que choisir ? Elle porta sa décision sur la deuxième solution. Ce soir elle ferait rêver Alfred, en changeant de personnalité, enfin en changeant de couleur de cheveux... Mais c'est déjà un grand pas !

    Elle partit en quatrième vitesse au supermarché le plus proche. Ce qui en réalité lui prit tout de même un peu de son précieux temps. Elle acheta une coloration dite "express" qui était censée tenir quelques lavages. De quoi tenir une semaine pas plus. Le temps de se faire remarquer et d'enfin retrouver ses petits cheveux dorés.
    Elle rentra finalement dans sa chambre. Fit la couleur, attendit et profita de ce temps pour trouver sa merveilleuse tenue. Des robes, elle en avait des tas. Et celle-ci elle ne l'avait pas mise depuis qu'elle était arrivée à Miami. C'était une bonne occasion de l'enfiler !

    Ni une ni deux, elle était enfin prête. Rincer les cheveux, fermer la fermeture de la robe, entourer ses yeux de noir, mettre des talons d'une dixaine de centimètres, sécher ses cheveux... Parfait !
    La soirée était vraiment entamée... Mais Paige doutait qu'elle soit finie. Non, elle était certaine que dans les petites heures du matin, alors que le soleil ferait denouveau son apparition, certains des invités seraient encore une bouteille à la main en train de danser. Evidemment d'autres auraient quittés la fête prématurement, d'autres seraient en train de vomir dans les toilettes et d'autres se reveilleraient dans le lit dans inconnu... Les joies d'une fête réussit !

    Elle alla dans le hall d'entrée pour regarder le plan du campus. Où se trouvait donc ce bâtiment... Elle fit glisser son index sur le chemin qu'elle allait devoir empreinter... Elle essayer de photographier mentalement ce plan puis eu l'idée de le prendre en photo avec son portable. Beaucoup moins risquait que de faire appel à sa mémoire !

    Elle se mit en route. Chaque pas qu'elle faisait lui donnaient de plus en plus de doutes... La musique se faisait de plus en plus forte... Les bruits, les cris, les paroles,... Ils sont tous sourds ou quoi ? Une fois devant le bâtiment elle se demanda comment elle allait faire pour entrer. Jusque là elle ne s'était pas vraiment posée la question. La porte ? C'était un peu trop risqué, on lui demanderait sûrement son nom et on verrait qu'elle n'était pas sur la liste. A moins que bien sûr il n'y ai personne qui fasse la garde...
    Cependant Paige voulait rester prudente. Alors elle contourna le bâtiment pour aller vers l'arrière. Il y aurait avec un peu de chance une porte... Ou quelque chose d'autre... Un je ne sais quoi qui lui permette d'entrer...

    Rien. A part deux fenêtres... L'étudiante tenta de soulever, de tirer, de pousser la première mais rien. Alors elle s'avança vers la deuxième en lançant une petite prière vers n'importe quel dieu qui prendrait la peine de l'écouter. Miracle ! Elle s'ouvrit. Maintenant, il ne restait plus qu'à glisser à l'intérieur... Ce fut bien plus difficile qu'elle ne le pensait là aussi ! Sa robe la serrait beaucoup trop, si bien qu'elle ne pouvait pas écarter les jambes et grimper correctement. C'était pourtant l'unique solution...
    Elle fit un rapide tour sur elle-même pour s'assurer que personne ne regardait, remonta sa robe dévoilant ainsi l'intégralité de ses jambes et finit par rentrer chez les Sigma Mu. Elle roula au sol et se releva rapidement en abaissant d'un geste le tissu noir. Pourvu que personne n'est rien vu !

    Elle n'était pas dans la salle. Mais le son de la musique était tellement fort qu'elle ne s'entendait plus pensée. Elle envoya un sms à Alfred. Lui disant qu'elle lui offrait la surprise du siècle. Pas de réponse. Il n'avait sans doute pas entendu son portable ou bien ne l'avait pas sentit vibrer. Tant pis, il fallait qu'elle parte à sa recherche. Elle ouvrit une porte et tomba sur la salle où se déroulait principalement la fête. Des murs noirs, des posters... Et de nombreuses personnes. Trop nombreuses pour qu'elle reconnaisse du premier coup son petit-ami, même perchée à cette hauteur. Elle grimpa sur un fauteuil. Là elle ne le vit pas. Cauchemar... Paige avait fait tout ça pour qu'en réalité elle ne trouve personne ! Elle n'y croyait pas. Elle était dégoutée et se sentait terriblement stupide.

    Elle allait redescendre quand enfin elle regarda réellement ce qui se passait autour d'elle. Un véritable enfer. Etait-il en train de se battre ? Pourquoi était-elle venue ? Elle faisait tâche parmi tout ces rebelles et autre près à se jeter dessus pour se battre. De plus elle était en hauteur et finirait par attirer l'attention. Elle descendit. Que devait-elle faire ? Participer à cette fête ou bien appeler la police ? Il semblerait qu'il y avait besoin de mettre un peu d'ordre à cette soirée et un petit raide fait par les agents de police ne serait pas inutile. Drogue, alcool et toute ces illégalités seraient stoppée... Le vagarne ne gênerait plus personne.

    Oui, mais en faisant ça, Paige allait s'attirer la rancoeur de toute une confrérie. Non le mieux pour elle s'était de partir, l'air de rien. De rentrer dans sa chambre et de déprimer en se disant qu'elle venait de louper une folle nuit avec son petit copain... A moins bien sûr qu'elle n'aille toquer à sa porte... Enfin elle verrait bien...

    Le plus important maintenant c'était de partir avant de s'attirer des ennuis. Elle se retourna et tenta de chercher la porte qu'elle venait de franchir et finalement la miraculeuse fenêtre. Seulement voilà, alors qu'elle gardait son téléphone à la main dans l'attente d'une réponse d'Alfred, quelqu'un la bouscula. Elle perdit le contrôle et surtout écarta les doigts et fit tomber son précieux portable.
    Un réflexe idiot vint à la jeune anglaise. Elle se baissa et partit à quatres pattes à sa recherche.

    Après avoir été trop haute et avoir risqué qu'on la voit de trop, s'en était devenu l'exact opposé. Pourvu que personne ne lui marche dessus !

    Malheureusement pour Paige, elle était vraiment chanceuse. Il suffit qu'elle ait cette pensée pour que quelqu'un lui écrase lourdement les doigts. Une insultes sortit instatanément de sa bouche. Son portable n'était alors qu'à quelques centimètres. Elle l'attrapa malgré la douleur qui affluait dans ses doigts et se releva en pestant...
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptySam 14 Mai 2011 - 15:46

[OMG vous allez trop vite et il se passe trop de choses x).]

Quand je voyais ce genre de spectacle, tout se faisait tellement clair... Nous n'étions que des animaux, nous ne valions pas mieux, au milieu de notre petite communauté, à lorgner sur la bouffe, l'alcool ou la nana ou le mec des autres, à parader, à tenter de s'amuser, à se déhancher sur des musiques, à passer des soirées dénuées de sens en croyant que la vie, c'était ça. Boire, fumer, l'esprit s'élevait, on était bien, on se croyait les rois du monde, monde que l'on refaisait en se sentant tellement génial, tellement génial, tellement lucide... Mais bordel tout ça c'était de la connerie, toi, toi, et toi aussi, tu te soules pour oublier tes petits problèmes de merde, ça n'arrange rien, tu crois être différent, mais vous êtes tous les mêmes, on est tous les mêmes, et on crèvera seul, il n'y a pas d'alternatives à cela, les gars. J'avais envie de vomir.

Les sommets sont trop hauts et le vertige frappe les oiseaux...

Un instant tout se brouilla autour de moi. Je tirai plusieurs fois, comme une toxico, sur ma clope, aspirant encore et encore cette fumée qui à la fin me tuerait. Je ne voulais plus rien savoir, plus rien voir, je voulais tout oublier... Cela n'y manqua pas j'eus un peu le tournis mais restait là, le regard perdu, tout d'un coup étrangère à ce bal de merde. Auquel je n'aurais jamais, jamais dû venir. Ces figures me paraissaient des monstres déguisés, je n'avais qu'une envie : leur cracher à la gueule, leur crever le coeur et me barrer en courant, loin, loin... Mais j'avais déjà fuit, pourtant, et rien de neuf s'était offert à moi. Où était donc la solution?

"Merci. Viens, on bouge, j'ai couché avec ce type, sa nana et moi on fait pas très bon ménage."


Je fus tentée de la rembarrer. Mais le désespoir soudain qui avait pris le pas sur ma haine me tenta et, abandonnant à leur triste sort le dédale sinueux de mes pensées, j'obtempérai, me disant qu'après tout elle allait peut-être se montrer plus intéressante que tous ces imbéciles.

- Comment t'as pu accepter de te taper ce pauvre type? la raillai-je alors, tout en jetant un dernier regard méprisant à Dracula qui tripotait sa meuf. Gerbant.

Au bar il y avait la tarée en robe de mariée. Je m'adossai nonchalament. Tout m'était égal. Je me sentais plus vide que jamais - j'avais envie de m'arracher l'esprit et qu'il s'envole loin là-haut, laissant mon pauvre corps, mon corps stupide, corps que je ne supportai plus car il était la cause de tous mes tracas - après tout, c'était lui qui avait agi. C'était peut-être pour ça que je ne le nourrissais plus. Il mourrait, je mourrais. Pratique.

"Oh, t'es priée d'en laisser un peu à ceux qui ont soif. Et va te changer, t'es ridicule."

- On l'est tous, ricanai-je, répondant du bout des lèvres, la tête ailleurs. Je me foutais de tout. De tous ces imbéciles, de cette nana habillée en mariée, de cette bouteille à laquelle je ne pouvais pas toucher, de tout. C'est alors que je me sentis violentée - la tarée m'avait attrapé, et sous ma gorge, je sentais quelque chose de froid, comme une lame...

_Un geste je vous tue toute les deux, maintenant toi, petite pute rouge, tu pose la bouteille à se place et tu te tire avec ton caniche. Et toi la blondasse, tu ferme ta gueule. Cherchez pas les Princesses vous m'arrivez pas à la cheville...

Si je n'avais pas eu la tête tirée en arrière, j'aurais explosé de rire. On atteignait des sommets... C'était l'apothéose... Cette dingue avait explosé tous azimuts et moi je me retrouvais victime, otage, prisonnière dans son étau. Si seulement elle avait su... c'était risible - tout cela pour une bouteille. L'Homme était fou. L'Humanité était folle et je lui gerbai dessus.

- Vas-y, fais-le, pauvre tarée, la priai-je alors avec un petit sourire aux lèvres. Entre ses bras de possédée je ne bougeai pas, attendant tranquillement qu'elle me tranche la gorge. Après tout, elle était peut-être là la solution. Mourir me semblait si doux, parfois.

Je jubilai. Cette situation était délicieusement orgasmique. J'avais la vision de mon corps baignant dans une marre de sang, que j'étais égorgée, et tout cela était tellement, tellement, tellement ironique, tout prenait tellement son sens! Secouée de convulsions, je ne pus retenir mon fou rire plus longtemps et j'explosai d'un rire claire et cristallin.

Mais apparemment - je ne le distinguai pas bien - un mec s'interposa - sombre crétin. Et puis je sentis l'étreinte se desserrer, je fus libérée, et comme je ne m'y attendais pas je chancelai et me rattrapai au bar, tandis que j'entendais comme dans un brouillard dense le reste des opérations. Et quand je me retournai, la folle, cette folle qui aurait pu me libérer, était partie et le mec était à terre.

- Tu n'aurais pas dû intervenir, dis-je en lui crachant mon rire moqueur à la tête. Oui, je riais encore, mais amèrement. Mon bel espoir s'était envolé.

J'attrapai une bouteille sur le comptoir et la tendis à la meuf à la robe de cocktail, comme si rien ne s'était passé. Pourtant je sentais encore la froideur de la lame tout près de ma gorge.

- Tiens, c'était ça que tu voulais, non?

Après tout, mon idée première était de me poser dans un coin, de faire ma langue de pute en critiquant tout le monde, peut-être qu'elle allait être pour cela de bonne compagnie.
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptySam 14 Mai 2011 - 15:07

    Bal des sigmas nus. Dream avait accepté pour faire plaisir à Andrew. Mais quand elle avait vu le thème de la soirée, cela l’avait encore plus refroidi. Bal des anarchistes, tenu décalé exigé. Pauvre Dream… Elle, qui était si calme, si timide et si sage, ce bal allait la traumatiser. Mais qu’est-ce qu’on ne ferait pas par amour. La jeune femme avait stressé pratiquement toute la journée pour chercher une idée pour sa tenue. Elle s’était même résignée à aller faire les boutiques alors qu’elle déteste cela. Elle n’avait aucune tenue convenant au thème du bal. Et d’ailleurs elle avait fini par trouver quelque chose de basique. Ce n’était pas vraiment « décalé » mais elle se dit que cela ferait l’affaire. C’était la première fois, qu’elle allait portée de genre de chose, et en plus ce serait la première fois, qu’elle se rendrait à un bal en plus organisé par des gens complètement fou pour la jeune femme. Cela allait la choquer mais bon, elle s’était engagée, elle ne pouvait pas reculer. Elle avait donc acheté sa tenue et était retournée dans sa chambre. Elle s’allongea sur son lit dépité de la soirée qui allait s’annoncer. Elle avait peur carrément. C’était la première fois, qu’elle allait être avec Andrew en public. Mais maintenant tout le monde était au courant depuis que la voix avait balancé les secrets du lycée. Dream avait vu rouge ce jour-là. Elle ne savait pas comment les secrets pouvaient aller aussi vite. Mais tant pis. Maintenant que c’était dit, elle ne pouvait pas revenir en arrière. Elle se releva et alla prendre une douche avant de s’habiller.

    Après s’être lavé, elle enfila un short en jean assez court dévoilant ses longues jambes élancées. Le jean en question était abîmé et de couleur bleu délavé. En haut, elle mit un t-shirt blanc large et d’un côté tombant laissant ainsi son épaule droite totalement dénudé. Ensuite elle se maquilla. Elle prit un crayon noir et souligna ses yeux. Elle se fit un dégradé de noir avec du phare à paupière tout en restant discret et elle finit avec un coup de mascara. Elle décida de laisser ses cheveux détachés et légèrement en bataille. En guise de chaussure, elle prit des escarpins avec un petit talon. La jeune femme se regarda une dernière fois dans la classe et soupira. Plus jamais, elle ne s’habillerait comme cela et plus jamais elle irait à un bal comme celui-là. Elle n’était pas encore sortie de sa chambre qu’elle voulait déjà disparaître dans un trou de souris.
    Dream n’était pas timide, mais assez réservé, pudique et discrète. Elle n’aimait pas se mettre en avant. Elle ne recherchait pas à être vu. Après chacun son caractère. Certaines personnes aimaient se mettre en avant, être le centre de l’attention. Et bien tant mieux pour eux, Dream ne voulait pas de ça. Moins les gens s’intéressait à elle, mieux elle se sentait.

    Après avoir ruminé, elle s’aperçut de l’heure. Elle était en retard. Cela ne devrait pas gêné, vu que c’était un bal d’anarchiste. Elle se décida enfin, à sortir de son antre, et se rendit au dans le bâtiment des sigmas nus. Quand elle entra, elle entendit tout de suite la musique. Elle grimaça. Visiblement, le son était fort et Dream n’aimait pas la musique forte ou plutôt tout ce qui est trop sonore et cela depuis de son plus jeune âge. Elle se dirigea vers la salle. Quand elle entra, elle s’arrêta sur le pas de la porte. La déco…Comment dire…Elle l’a trouvé de très mauvais gout. Ce n’est pas parce que c’est un bal d’anarchiste qu’on ne peut pas faire un effort sur la déco. Elle reprit ses esprits. Visiblement, tout avait déjà commençait. Certain était déjà en train se disputer. Dream chercha vainement des yeux Andrew mais sans succès. Il n’était pas encore arrivé. La jeune femme ne connaissait strictement personne. Et en plus avec son caractère, elle n’allait pas aller vers les autres aisément. Elle entra dans la salle et se glissa à un endroit où il n’y avait pas trop de monde et attendit que son bien aimé se consente à pointer le bout de son nez.

[HRP: On a même pas le temps de faire un post correct, qu'il y a déjà deux pages >.< Bande de geek]
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptySam 14 Mai 2011 - 13:56

ATTENTION POST MERDIQUE MES PLUS SINCÈRES EXCUSES:

    Petite fleur. Pure et belle, magique. Petite fleure qui danse sous la rosée, doux mystère qui se cache, magnificence à la blancheur immaculée. Petite fleure. Kity. Une petite poupée blonde, un peu perdue dans un monde qu'elle ne connaissait pas. Tout de suite, je l'appréciais bien, j'allais l'invité à danser quand tout d'un coup, la mariée pète un câble, mais alors un gros câble. Éris lui ayant pris sa bouteille, Kate s'énerve et la saisis par la gorge en menaçant mis Cherry Coco avec un poignard, Tout le monde dans la salle se tû, moi je blêmis et m'apprêtais à intervenir quand un jeune homme au allure de dandy romantique, volant de lèvres en lèvres s'interpose, je n'entends pas ce qu'il dis mais Kate n'apprécie pas du tout, le pauvre homme finis le nez éclater et les parties massacrée. Notre amie la folle à demi nue se rue vers moi, m'arrache mon joint des mains et s'en fuit dehors. J'ai mis du temps à comprendre ce qu'il venait de se passé, toujours est-il que Kity est déjà sur Le Dandy, qui au cris de cette dernière, s'appellerait Lancelot. Un nom qui lui va à merveille. Ce dernier fini par se relever, l'hémorragie terminée, un morceau de la robe de son agresseur(e) sous le nez Il boitille jusqu'à un canapé. James arrive, l'air un chouilla énervé mais apeuré aussi, un regard à faire fondre la glace sur pluton. Ce dernier me pose un question que je ne comprend pas avant de me prendre les feuille, mon bout de résine, pour s'enfuir à la suite de la folle.

    M'avançant vers ma voiture, je fini par me changer et reviens habillé un peu moins bizarrement, parce que j'avais franchement l'air ridicule. Je me retrouvais vite fait habillé de façon plus classique, un T-shirt bien trop grand, un jean bien trop troué, le tout passé sur mes tiags. Heureusement que les vitre son cachés par des draps. Draps qui tombaient lorsque je sortis. Je redécouvris Kity en compagnie du Dandy qui en avait pour son égo et sa virilité, se faire ma massacrer par un mariée... Haha! Arrivant vers la petite rose blonde, je lui saisis la main droite, un slow passait, avec langueur, je lui demandais:

    _ M'accorde-tu cette danse « belle fleure »  ( ceci dit en français)

    Le rytme commence à se faire entétant, les guitare larmoyante et le chant magnifique, en étouffant ma voix, je repris le refrain... Stiiiiil loviiiing you.
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptySam 14 Mai 2011 - 13:01

    La brume de ma colère s'estompe, me laissant juste une envie amère de finir ce que j'ai commencer, à savoir défoncer un pauvre type, je ne sais pas pourquoi j'ai été si violente, tout c'est passé si vite, et Éris, la pauvre, n'a même pas eu le temps de réagir. Me dirigeant à grande foulée mi danser mi sauter vers le parc, je m'enfonçais dans ses profondeurs pour me poser devant un grand chêne. Là, je me mis à tournoyer avec le joint presque fini dans la bouche, comme une enfant, mon esprit plein de souvenirs. Qu'ils me laissent, par pitié qu'ils me laissent. Leur odeur maladive et leur regard pervers, les lèvres immondes et leur doigts décharnée, leur corps qui transperce le mien, je me vois manger comme de la nourriture divine et dans ma tête je danse, je danse en fredonnant une berceuse sainte, cette berceuse que ma mère me chantait quand elle était sobre, ce genre de chansons qui restent gravée dans votre âme. « Touche moi, dévore moi, déforme moi, je sais ce que tu aimerais faire de moi. Déchire moi, fait de moi ton pantin, fait de moi ta chose. Saigne moi, fait moi gémir, je suis une salope, fait moi donc jouir, je veux souffrir. Fait moi implorer. Je veux être dévorée. Je ne suis qu'une morceau de chair. Je veux ressentir la douleur dans chaque parcelle de ma peau, fais gerber mes tuyaux graisseux. Enfonce tes ongles dans mon vagin et excise moi avec tes dents. Écrase moi comme un furoncle. Fait couler mon sang, mêle le à ta sueur et à ma cyprine. Écartèle moi et arrache mon sein. Je ne suis qu'un tas de chair suintant la merde par mes tuyaux poisseux qui toussent, écrase moi comme un insecte. Fait moi gueule comme un suppliée, viole moi. Tu ne me fais même pas mal » O ces mots, je les avais dis, et je les avais regretter. Je ne suis plus la même depuis ces trois jours, je me rappelle ce que j'étais, une petite artiste tristounette en manque d'amour. Enfouis dans un monde, un monde...N'entends-tu pas les cris des suppliciés? Les hurlements de ces âmes écorchées, qui grouillent et rampent, se trainant comme des larves. Ces horreurs sacro-saintes nées d'un monde à l'agonie, crachées des cuisses damnées de leurs mères déchirées. Ces petits êtres qui pourrissent, exhalant la déchéance d'un monde de mort. Petits crachats immondes, vomissures véreuses. Enfants de l'Enfer, poupées de son, poupées vaudou. Crachats immondes d'une société lépreuse. Votre âme pourrie par la gangrène. Serpents vicieux, poupées pédophiles. Elles grouillent, ces petites choses. Un mer d'horreurs, de larves. Car c'est ce qu'ils sont, ni plus ni moins que des larves immondes. Enfants de terreurs. Ces petite choses, brisées et déshumanisée, ces petites choses dont je fait partit.

    Un jeune homme s'approche, il n'a l'air ni con ni méchant, tout d'abord, je l'ignore en continuant à danser, puis je le vois se faire un petit cul-sec, je souris dans ma danse léthargique. Mon joint est terminée, je le lâche, et voilà que mon cher amis s'en roule un. Délectable amis. Ayant terminé de danser, je me pose en face de lui, n'ayant aucune pudeur, je ne m'inquiète pas de ma semi nudité, d'ailleurs, je remarqué que vis-à-vis était gay, c'est le copain du gigolos. Souriant de toute mes dents au jeune homme qui avait décidément l'air sympa, le rare genre de type que je hais pas au premier regard, je dis:

    _ Salut, moi c'est Kate, tu me file la bouteille s'il te plait?

    Ce dernier étant en train de rouler son joint n'est pas très disponible, alors, je prend la bouteille et l'interroge du regard, aucune réaction négative, je peux donc me servir. Infiltrant le goulot dans ma gorge, je me descend un certain nombre de gorgées puis repose la bouteille. Mon vis-à-vis allume son joint et commence à tirer, toujours en souriant je lui demande

    _ T'es qui toi à part le copain du type en lapin sado-maso. Jolie paire de fesse soit dit en passant
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptySam 14 Mai 2011 - 10:11

Je pus avoir le prénom de la petite blonde et avant d’aller chercher à boire je lui pris la main et la lui baisa.

- Enchanté belle demoiselle…

Une fois auprès d’Aliènore, mon amie sans avoir eu de réponse de sa part se faisait embarquer pour danser avec un mec qui s’était cru au dix-huitième siècle. Bon ok cherchait-t-il peut être à se démarquer des autres comme cette fille habillé en rouge qui je ne savais pas vraiment pourquoi mais que je n’aimerais certainement pas. Je la vis prendre une bouteille dans la main d’une personne sans plus de cérémonie. Non mais pour qui elle se prenait cette greluche? Je sais ça ne se faisais pas de juger des gens sans les connaître mais bon se permettre d’arracher des mains une bouteille d’alcool alors qu’il y en a partout. Enfin ce que j’en dis. Aussi surpris que je pouvais l’être la jeune femme en robe de marié à qui la greluche rouge avait prit la bouteille s’énerva, déchira sa Jupe pour n’être qu’avec des froufrous en guise de jupe, un corset et un… un poignard dans la main et la fille en rouge dans l’autre. Non mais c’est qui ce délire, je veux bien qu’on soit dans une fête d’anarchiste mais quand même. Ce n’est pas une raison pour apporter un poignard et menacé quelqu’un. J’étais sur le point de me lever quand le gars datant de 300 ans s’interposa pour son plus grand malheurs. Oh mon dieu j’aimerais vraiment mais alors vraiment pas être à sa place. La jeune fille passa devant mon amant récupéra ce qu’il tenait dans la main. Ma nouvelle connaissance était partie voir ce gars qui au final s’appelait Lancelot, non mais c’est quoi ce prénom Lancelot de la table ronde les vieux contes avec le roi Arthur et Merlin l’enchanteur. La bonne blague. Pourquoi je me moquais il était littéralement par terre en train de souffrir le martyr. Mais bon se qui m’inquiétait le plus ce n’était pas lui mais plutôt la jeune fille qui venait de se précipiter dehors. Je me lève de mon siège.

- Excuse moi Alie mais je dois aller voir cette fille qui me semble complètement folle. Se battre, avoir un poignard sur soi et partir aussi rapidement… enfin je reviens dans pas longtemps miss à moins que je me fasse tuer entre temps.

Je vais voir mon amant dépose mes lèvres sur les siennes. Et lui dit que je vais voir cette fille et que si il savait son prénom ça m’arrangerait. Peut être que ce soir ce serait la fin de ma vie. Je respire un grand coup. Attendant que mon amant me réponde. Lui prenant au passage des feuilles et ce qui va avec. Cela me serait certainement utile si je venais à croisé la jeune fille brune. Je pris aussi une bouteille d’alcool Vodka. J’aime ça. Je serais peut être plus vite défoncé si je fumais et buvais à la fois. Bon ok Sacha ne me répondait pas me regardant droit dans les yeux essayant de me dire quelque chose que je ne comprenais pas. Soit, si il ne voulait pas me dire son nom qu’il se taise à jamais je le serais par moi-même. Je sors du Bâtiment cherchant des yeux la furie brune. Je me dirigeais vers le parc, c’était l’endroit ou j’irais si la fête ne me plaît pas. Je vois au loin de la fumée. Et je la vois danser, tournoyer sur elle-même. Ok je l’ai trouvé mais maintenant qu’est-ce que je pouvais bien faire? Prend ton courage à demain et va voir cette charmante demoiselle qui venait de se laisser tomber sur un banc. Je m’installe donc à côté d’elle. Je ne parle pas, j’ouvre simplement la bouteille de Vodka et bois une gorgée puis deux puis trois. Je souris, elle va finalement réagir pour que je lui file la bouteille. Je la pose à mes pieds. Et sort mon paquet de cigarette et avec une feuille slim. Je prend une cigarette en coupe le bout le cale au bout de la feuille slim. Lèche une partie de ma blonde et laisse le tout tomber dans la feuille, puis je prend dans ma main gauche le bout de shit et mon briquet dans la main droite. J’effrite une bonne partie de ma boulette et l’éparpille le long de la feuille slim préalablement remplit de tabac. Merci beau brun d’avoir prit des feuille à rouler longue parce que je me voyais mal faire des collages toute la nuit. De mes pouces et mes index j’apporte la feuille à mes lèvres et lèche la partie supérieure tout le long et finis par la refermé. Fier de mon cône je reprend la bouteille à mes pieds reprend une gorgée et allume mon pétard. Soupirant d’aise. La jeune femme allait forcément réagir à un moment ou à un autre même si elle réagit de façon violent en me menaçant de son poignard.
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptySam 14 Mai 2011 - 1:58

Les gens arrivaient les uns après les autres. Dont, Sacha, le type du toit. Habillé en... tout, sauf anarchiste. Comment pouvait-on comparer un pauvre type habillé en noir avec un ponpon sur le cul et une paire d'oreille à la con à un type comme Sid Vicious, bordel ? Y'a des baffes qui se perdent. Surtout qu'il est arrivé en voiture, le bougre. Bref, ce gars est toujours défoncé, j'ai l'impression. Visiblement, son copain la rejoint, l'embrassant allègrement. God. Mais qu'est ce que je fous là, bordel ? Je suis pas homophobe mais bon... Il y a des limites quand même. Pas obligé d'en faire des tonnes non plus. Puis est venue celle qui s'appelait Eris. La reine de la discorde. Sublime dans sa longue robe rouge. Elle voulait certainement se démarquer de nous tous. Et pour ça, elle a réussi. Eris qui a couché avec Apollo. Eris que Elena déteste plus que tout. Eris que je ne connais même pas au final. Enfin, j'ai pas tellement envie de la connaître au fond. Après, ça Apollo revint vers Elena, s'étant foutu de la gueule de Sacha et de sa tenue pire que grotesque, et enroula ses bras autour de ses épaules. Il sourit à la blonde et moi, nous disant d'arrêter de baver. Je ne relevai pas, me contentant de soupirer. Je regardai le triste spectacle qui s'offrait à mes yeux. Cette soirée allait être un pur bordel. Et ça me réjouissait pas vraiment. Je maudissais intérieurement Elena de m'avoir traînée ici. Plus jamais. Je regardai les divers protagonistes se lancer des piques ou autres phrases déplacées. Moi, je regardai simplement. J'étais pas à l'aise du tout, au milieu de tout ce monde. Puis, j'entendis Pollo me demander qu'est ce que je foutais ici et si je le surveillais. Je soupirai, passant une main dans mes cheveux :

« La fille qui te sert, à toi de future femme, et à moi de meilleure amie, m'a traînée ici. Et très franchement, sans son regard de femme enceinte, je serais pas venue. Et, tu imagines très bien que j'ai autre chose à faire que de te surveiller, Apollo. »

J'observe Elena et Apollo du coin de l'oeil, alors qu'ils sont enlacés. Et reporte immédiatement mon regard autre part. Je promène mon regard sur salle et sur les invités tous plus ravagés les uns que les autres. Je soupire et passe une main dans mes cheveux à nouveau, blasée. Qu'est ce que que je fous ici, bordel ? Puis, je repose mon regard sur Eris. Avec sa robe rouge. Elle m'a l'air d'être tout à fait le genre de fille qui n'a pas froid aux yeux, et qui fait tout pour avoir ce qu'elle veut. Une fille rongée par la haine jusqu'à la moelle. Je me retourne légèrement pour croiser le regard d'Apollo. Il était légèrement tendu et regarder en direction, d'Eris, justement. Je soupirai, une nouvelle fois. Cette histoire était vraiment loin, très loin d'être terminée. Puis, lorsque Apollo reposa son regard vers moi, il entraîne Elena un peu à l'écart. L'étreignant un peu plus. Je détournai mes yeux vers autre chose. Comme le mec qui venait d'entrer qui foutait un bordel monstre, embrassant toute les filles qu'il croisait. God. Mes mains se refroidissent. Et bien sûr, il s'approcha de nous. Ou d'Elena et d'Apollo plutôt. Il entraîna Elena avec lui sans même lui demander son avis. Je ne pus m'empêcher de gueuler :

« Hé, laisse Elena tranquille. »

Je commençai à m'avancer alors qu'il la forçait à boire, et qu'il la faisait tournoyer, tout en la portant sur son épaule. Putain, rien de mieux pour lui donner envie de dégueuler. Mais lorsqu'il la reposa après un baiser volé et qu'il s'approcha de moi, je me figeai presque. Merde. C'était mon tour. Il plaque ses mains sur mes hanches, en me lançant un truc comme quoi j'étais canon et s'empara de mes lèvres brièvement. Je m'arrêtai de respirer. Putain. Putain. Putain. Putain. Putain. Putain. Putain. Putain. Putain. Putain. Putain. Putain. Putain. Putain. Putain. Putain. Mais quel connard. J'étais morte de trouille et j'avais seulement murmuré un "connard." Je tentai de me reprendre au plus vite et d'avancer vers Elena.

« Elena, ça va ? T'es un peu pâle, tu veux te reposer ? Prendre un peu l'air ? Ce gars est vraiment un connard. »
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptyVen 13 Mai 2011 - 23:40

    Le jeune homme aux cheveux courts, dont Kity ne connaissait pas encore le nom, entreprit de lui répondre. La jeune fille se fit la réflexion qu'elle ne savait même pas son prénom, mais qu'elle avait déjà vu ses fesses. A cette pensée, elle rougit. Prude ? Kity ? Rien qu'un peu. Il lui dit qu'il était l'un des organisateurs et qu'il se prénommait Sacha. Quant à son séduisant ami, il le présenta comme étant James. Kity leur adressa un charmant sourire à tous les deux.

    " Enchantée de vous connaître. "

    La main de Sacha se posa ensuite amicalement sur l'épaule de Kity, qui se sentit rassurée d'entrer en contact si facilement avec les gens. Le jeune homme lui tendit un verre, qu'elle saisit par réflexe. Oh, elle ne le boirait certainement pas, mais bon... Il entraina ensuite la jeune fille et son ami James avec lui dans un coin, là où se trouvaient quelques fauteuils défoncés. Il les fit asseoir avant de s'installer, puis commença à rouler une cigarette. Du moins, c'est ce que la jeune Kity supposa. Mais bien vite, elle comprit qu'il s'agissait d'une substance toute autre. Quand le brun lui tendit son joint, Kity le regarda d'un air paniqué, ne sachant que faire. Il était hors de question pour elle ne serait-ce que de tirer une bouffée dessus. Heureusement, James vint à sa rescousse en prenant l'objet illicite et en signalant à Sacha que ce n'était probablement pas son trip. Ensuite, il lui demanda comment elle se prénommait.

    " Merci, James... En effet, je ne fume pas. Je m'appelle Kity. Kity Wilson. "

    Elle lui sourit, et il lui répondit à son sourire avant de les abandonner tous les deux. Kity regarda Sacha d'un air paniqué. Allait-il la forcer à fumer ? Elle en doutait, mais sait-on jamais. Tout à coup, une main s'empara de son petit rouleau et la fille à moitié nue qui avait volé le joint de Sacha partit en courant vers l'extérieur.

    " Oh, mais..., se surprit à dire Kity. "

    Elle était choquée qu'une personne puisse faire ça. Des éclats de voix retentirent non loin d'eux et Kity leva les yeux. Soudain, entre quelques paires de jambes, elle aperçut un visage qui se tordait apparemment de douleur. Des cheveux blancs ornaient celui-ci, mais même avec cet artifice, elle n'eut aucun mal à reconnaître le compositeur qu'elle admirait tant. Sans s'en rendre compte, elle se leva comme un diable hors de sa boîte, et courut vers lui, abandonnant momentanément sa nouvelle connaissance.

    " Oh, mon Dieu ! Lancelot !, s'exclama-t-elle en se jetant à genoux à côté du jeune homme. Mon Dieu, tu as mal ? Qu'est-ce que je peux faire pour t'aider ? "

    Sa question était certes stupide, vu le visage qu'il affichait. Mais elle ne voyait pas vraiment quoi dire d'autre. L'inquiétude se peignait sur ses traits fins et délicats, aujourd'hui maquillés pour la circonstance. Sa main se posa sur le visage du jeune homme, protectrice. Qui avait osé lui faire pareille chose ? Elle leva les yeux et observa les gens autour. Mais... Qui ?
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptyVen 13 Mai 2011 - 22:52

    Une danse macabre, juste une petite danse, quelque petite pas, quelques petits accords, quelques petite pirouette et tu retombe, entendre et sentir ton souffle. L'odeur de ta peau n'est qu'à mensonge, ta vie un danse, une affreuse danse qui pue la parodie. Tu te pavane, volant dans une fausse harmonie alors que tu agonise dans le rôle que tu joue, puant la prétention à plein, tu ose commettre ce que tu ne devrais pas faire, à savoir, interrompre deux femme qui se battent. Ou plutôt, m'interrompre. Ta danse va rater quelques pas petits. Le combat de mon regard avec Eris Melody rompu par un p'tit con d'escargot prétentieux qui se pavane comme un paon de lèvres en lèvres. Peut-être est-il suicidaire qui sait? Son visage me rappelle quelqu'un d'autre, cette même dégaine précieuse, un visage que je hais, un visage que je crache, l'un des visages que j'ai hais toute ma vie. Deux personnes se superposent dans ma tête sur celle de cet allumé, toute en restant consciente que ce n'est pas lui, je ne peux m'empêcher de le comparer tandis qu'un nom viens trotter dans ma tête, un nom, un petit nom, un baptême fait au vide, au présent de la géhenne. Un nom gravé dans ma peau et dans mon cœur, ce nom que j'ai hais et que je regrette à présent, regretter au point de le désirer. Tu ne sais vraiment ou tu t'es fourré. Lentement, très lentement, je me tourne vers toi, mon regard transperce tes yeux, te traverse, inexistant, sans substance, déshumanisée, tu n'existes pas, tu n'est qu'un ombre, une illusion d'optique que je ne vais pas tarder à éradiquer. Crois-tu que ton sourire va te sauver? J'ai jeter toute peur, toute humanité au plus profond de mon âme, je ne les ressortirais pas avant la fin de la soirée.

    _Dis-moi, ça te dérange si j'reprends la Mistinguett en rouge avec moi ? J'te l'échange avec une bouteille de champagne. Et j'te laisse même la blondinette pour faire joujou si ça te chantes !

    Il se moque de moi... Le pauvre.

    - Non, j'ai un meilleur marché ! Je garde ces deux-là... Et je t'offre la bouteille de champagne et ces deux jeunes tourtereaux pour assouvir tes pulsions d'adolescente pré-pubère ! Qu'en penses-tu ? C'est plutôt en ton avantage, non ? Il parait que les aliénées dans ton type haïssent l'amour. Alors vas-y, accepte et défoule-toi ! Oh... ! C'est veuve noire ta vocation ? J'ai toujours rêvé de savoir quelle était l'anomalie du cerveau de ces timbrées ! Quand tu crèveras, tu donneras ton corps à la science évidemment, hein ? Que je puisse l'étudier, tout ça, tout ça.

    La rage monte. Si ce n'était que pour une bouteille... Je me sens emplir, je me sens remplir, au point d'en débordé, emplir par la colère et l'agacement profond. Veuve noire... Haha. Qui es tu? Qu'as tu vécu? Qu'as tu vu? Que sais tu, pour me juger de tarer? Juge moi sur le présent si ça te chante, je vais t'ôter ce dont tu as l'air si fier, ta virilité, ta masculinité, ta beauté, ta frimousse. J'aimerais t'arracher cette horrible accent français qui est juste à gerber. La france, pays de l'amour... L'amour, vous y croyez tous. Tu y crois toi aussi... vous êtes si humains pour croire en l'amour mes pourceaux, trop surement, naïfs enfants. Rêvez toujours mes petits, il n'existe pas. C'est un petit conte pour fille sensible. Un conte pour ceux qui on besoins d'autre chose que la vie pour vivre. Mensonge! Notre putain de vie n'est qu'un foutue mensonge. Vous comprenez ça? En faite vous avez pas besoin de comprendre. Vous êtes mes proies. Je vous ferais payer votre naissance, je vous ferais payer chacun de vos sourire. Vous existence m'es insupportable, un blasphème à la mienne. Ce que je fais est mal? Haha! La vie est une ombre, elle ombre la vie avec la mort, chaque seconde de lumière que la vie donne, elle l'efface en nous emmenant vers la mort. j'ajoute à cette ombre funeste qui brille comme la lame d'une guillotine au dessus d'une nuque meurtrière l'ombre plus pâle des interdits, ces petites notions qui retiennent nos mains, qui mettent une bride à notre libertés, cette petite voix qui nous dis que c'est pas bien, que ça ne ce fait pas, qu'il ne faut pas... Ta gueule!!! Quand on sait que le vrai but de notre vie est de crever, pourquoi mettre une bride à la lumière si éphémère, pourquoi lui rajouter plus d'ombre que celles qui planent déjà? C'est ce bercé d'illusion que de penser qu'il y a des gens "bons" et des gens "mauvais", nous sommes seuls juges de nos actes, et nous sommes tous pécheurs, la pureté n'existe pas, l'impureté non plus, nous avons tous notre propre façon de vivre, elle sont toutes aussi critiquables les unes que les autre. De toute façon pourquoi attenter à son plaisir pour être bon? Quelle satisfaction peut on en retiré? c'est se tuer avant de mourir. Tu veux haïr? hais! Tu veux souffrir? souffre! Tu veux tuer? tue! Tu veux mourir? meurt! Je ne m'arrêterais pas à des considérations sur la nature du "bien" et du "mal". Je me nourrirais de ce que je veux, je me saoulerais jusqu'à plus soif de vos peines. Parce que je veux vivre comme ça, parce que j'ai vécus comme ça et que je mourrais comme ça. Alors souffre, gémis pour moi. Hurle ta douleur, j'en jouirais...

    Un sourire se dessine sur mes lèvres, un seul, accentuer d'un « mais bien sur » dis dans un français parfait et sans accent. A une vitesse hallucinante, ma main le gifle puis attrape ses testicules et une partie de son pénis pour le tordre comme un enfant s'amuse à tordre la queue d'un pomme. Mes ongles mordent la chairs, il se plie en deux en étouffant un cris; enfin, mon genoux viens violemment percuter son nez et mon chez amis français de retrouvé quasiment émasculé et le nez bien arrangé allonger par terre à balbutier des sornettes avant de vider un bouteille sur sa tronche et de m'enfuir en courant en laissant mon voile tomber, en passant je vole le joint à peine amocher de mon gigolos préféré pour partir me cacher dans le parc. Je reviendrais ireconnaissable, ou je ne reviendrais pas. Au choix.

    Une danse, je ne marche pas je danse, une danse: la vie
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptyVen 13 Mai 2011 - 21:59

    Ouvrez un dictionnaire français. Plus précisément, un Larousse de Poche datant de 1988, édition Le livre de Poche. Cherchez ensuite la lettre B, puis le mot bal. Vous devriez trouver votre bonheur à la trente-sixième page de cet ancêtre où sont sans conteste absents les nouveaux termes argotiques comme kiffer. Lisez la définition que l'on peut y trouver : réunion, local où l'on danse. Certes, en considérant cela uniquement, on ne pouvait d'aucune manière blâmer le nom de la présente soirée organisée par les Sigma Mu. Pourtant... Pourtant les premières images qui venaient à l'esprit de la population quand on faisait allusion à un bal, c'étaient les majestueuses robes des siècles passés, la beauté des femme fraichement coiffées et maquillées, la prestance des hommes correctement vêtus, la fausse courtoisie, la musique de qualité, la danse véritable, la noblesse et même le pouvoir. Beaucoup d'images, en somme, mais certainement pas de synonymes de punks, métal ou rock. Dans un sens... qui disait anarchie et chansons hargneuses disait décadence, et qui disait décadence disait Lancelot Perez. C'est donc sans réelle hésitation que le Français avait inscrit son nom sur le bulletin d'inscription de la beuverie (puisqu'il était certain que ça ressemblerait davantage à une beuverie qu'à une soirée dansante). Un peu de véritables libres pensées pour allumer la salle qui serait très certainement peuplée de gens conformisés à un anticonformistes qui les rendaient plus banals que la majorité de la population mondiale.

    Il était 21h17. Comme toujours à cette période de l'année, le soleil s'était couché depuis quelques heures déjà. C'était donc dans des bâtiments assombris que sillonnait tranquillement la silhouette d'un homme étrangement vêtu. Ses cheveux étaient entièrement recouverts par une perruque blanche. Cette tignasse artificielle mais d'apparence réelle était nouée à l'arrière en catogan à l'aide d'un ruban noir. En guise de chemise, il en avait enfilé une blanche, bouffante à la manière des vêtements du dix-huitième. Celle-ci était surplombée par un justaucorps ocre, doré et légèrement rougeoyant. Quant à ses chaussures noires, elles étaient totalement assorties à son pantalon d'époque. C'est par conséquent totalement relooké que le pianiste franchit les portes qui le menaient directement au sein de la pièce. La tête haute, il s'avança de quelques pas avant de s'arrêter pour lancer aux alentours un regard panoramique. La musique n'était absolument pas à son goût, trop brute, trop bestiale, mais à vrai dire, le contraire l'aurait étonné. Les décorations ne lui plaisaient pas davantage. Il les jugeait peu harmonieuse. Trop foncièrement anticonformistes. Trop... punks. Soit, il ferait avec. Ce n'est pas comme si c'était le genre de chose qui lui tenait vraiment à cœur et qui pouvait gâcher sa soirée. A vrai dire, il s'en moquait complètement.

    Son premier repérage achevé, il laissa un large sourire se dessiner sur ses lèvres. Il y avait pas mal de monde, point très favorable. Après tout, pas de vraie soirée sans monde. Et pas de début de soirée sans éclat. Discrètement, le jeune homme jaugea une demoiselle qui demeurait proche du buffet, un verre entre les mains. Elle portait une mignonne petite tunique rouge et un slim foncé. Rien de très recherché mais par moment, la simplicité suffisait à exercer sa magie. Brusquement, il se mit à courir en sa direction et bondit, atterrissant juste devant elle. Aussitôt, il lui emprunta son verre, le vida en quelques grandes gorgées, l'embrassa sans gêne aucune et lui restitua son bien. Puis, tout comme il était apparu, il s'éclipsa sans lui laisser l'occasion de réfléchir à ses fins dernières. Déjà, il filait en direction d'une seconde Mistinguett tranquillement installée dans un coin reculé de la pièce. Faut dire qu'avec un pantalon aussi fluorescent, elle était facilement repérable.

    - Tu sais, ce n'est pas très sociable de s'asseoir quand une soirée vient à peine de commencer.

    Pas besoin d'approbation : il l'attrapa par les mains, la contraignant à se redresser. Il fit avec elle quelques pas de danse, l'embrassa également pour ne pas changer la finalité et s'éloigna derechef d'un pas tout aussi sautillant. Le petit couple qu'il venait de repérer à l'autre bout s'annonçait plus intéressant encore. Il s'en approchant, saisissant un peu de pecket au passage.

    - Tässäon, mon ami !

    Tässäon habillé comme un clown d'ailleurs. Heureusement pour lui que le ridicule ne tuait pas. Il lui adressa un sourire qui en disait long sur son humeur tandis que ses yeux vermeils glissaient sur la douce créature qu'il tenait entre ses bras. Merde, parce qu'un mec comme lui pouvait vraiment plaire aux femmes ?!

    - Hey mec, ça te dérange pas si je t'emprunte ta copine un instant, n'est-ce pas ?

    Non, bien sûr que non. Pour quelle raison étrange est-ce qu'un si bon et si loyal serviteur hésiterait à obéir à l'un des désirs de son maître bien-aimé ? Maître qui n'avait posé cette question que par politesse, parce qu'il avait déjà saisi les mains de la petite brune pour l'attirer jusqu'à lui, qu'elle soit ou non consentante.

    - T'en fais pas, elle aura plus de classe à mes côtés.

    Il amena son verre vers ses lèvres féminines légèrement maquillées.

    - Cul sec !

    Encore une fois, il ne lui laissa pas le choix et l'y renversa simplement avant de le balancer nonchalamment au-dessus de ses épaules. Les mains libres, il put la faire vivement virevolter sur la piste. Un baiser volé, il l'abandonna et se tourna vers une troisième fille à côté du Finois.

    - God*, t'es trop canon ! fit-il en plaquant ses mains sur ses hanches.

    *en français.
    Automatiquement, il happa ses lèvres sur les siennes avant de filer dans une autre direction. Et de quatre ! Il choppa un nouveau verre de liquide salvateur, en avalant quelques gorgées. A sa droite, deux homosexuels. Il haussa un sourcils réprobateur et visiblement dégoutés. Comment est-ce que la société d'aujourd'hui pouvait accepter de telles aberrations de la nature ? Comment pouvait-on dire qu'il s'agissait aujourd'hui de politiquement correct ? Merde, c'était pas naturel d'aimer quelqu'un du sexe opposé ! C'était une pathologie. Alors qu'ils se soignent, qu'ils se retiennent ou qu'ils se cachent, pour le respect des bons concitoyens. mais surtout qu'ils ne s'exposent pas d'une manière aussi... indécente. Soupir. Le brun devenu blanc leva les yeux au ciel et balança ni vu ni connu, en rythme avec sa démarche elle-même accordée à la musique, sa boisson sur les deux tourtereaux. Six ! Derechef, son regard se riva sur le bar où... oh miracle !

    Le sourire du compositeur s'élargit davantage. A quelques pas de lui, une chevelure flamboyante s'avançait également dans cette même direction. Elle discutait avec une autre demoiselle puis choppa une bouteille qu'une inconnue comptait de toute évidence vider à elle seule. Eris Melody, le dernier ingrédient pour une fête tout en folie, n'avait de toute évidence pas changé. Tant pieux : son caractère avait plus de charme que sa voix. Enfin... presque. D'un pas rapide, il la rattrapa, jaugeant d'un rapide coup d'œil la magnifique robe qu'elle arborait. De toute évidence, elle ne faisait pas non plus dans le thème. Encore une fois, il haussa les sourcils.

    - Comme qui dirait que les grands esprits se...

    Silence.
    Il écarquilla les yeux, soudainement figé. La brune à qui elle avait piqué la bouteille venait de refermer ses doigts autour de sa gorge et de placer un poignard sous celle de la blonde inconnue. Euh... bug. Il entrouvrit la bouche, sourcils froncés, mais aucun son n'en sortit. Lentement, il se repassa intérieurement la scène. Puis une pensée vint hanter son esprit. Une seule et unique question : qu'est-ce qu'une aliénée comme cette débile faisait en liberté ?! Depuis quand on menaçait quelqu'un pour une putain de bouteille qu'elle n'avait même pas payée ? Et depuis quand on se baladait avec une arme blanche dans une école ? Non mais ce type de personne étaient à interner, et violente comme elle était elle avait de toute évidence déjà causé des dégâts. Alors quoi ? Les Américains n'avaient plus de place dans leurs hôpitaux psychiatriques ? Ou même dans leurs prisons ? Qu'ils la placent dans un centre de redressement dans ce cas. Mais c'était inadmissible de laisser trainer librement ce type de sociopathes, merde !

    Les jeunes aujourd'hui étaient vraiment prêts à faire n'importe quoi pour se faire remarquer. Soit, elle n'oserait jamais tuer quelqu'un en public. C'était évident. Elle ne devait pas être conne à ce point, sinon il était certain qu'elle serait actuellement entre trois murs et des barreaux. D'un geste furtif, Lancelot tira sur la bouteille que tenait toujours la chanteuse, la porta à sa bouche et vida d'une traite le peu qui restait de tequilla. Alors seulement, il la posa sur la table.

    - Dis-moi, ça te dérange si j'reprends la Mistinguett en rouge avec moi ? J'te l'échange avec une bouteille de champagne. Et j'te laisse même la blondinette pour faire joujou si ça te chantes !

    Le regard du pianiste se planta dans celui de la débile.

    - Non, j'ai un meilleur marché ! Je garde ces deux-là...

    Il désigna Apollo et Lena d'un signe nonchalant de la tête.

    - Et je t'offre la bouteille de champagne et ces deux jeunes tourtereaux pour assouvir tes pulsions d'adolescente pré-pubère ! Qu'en penses-tu ? C'est plutôt en ton avantage, non ? Il parait que les aliénées dans ton type haïssent l'amour. Alors vas-y, accepte et défoule-toi ! Oh... ! C'est veuve noire ta vocation ? J'ai toujours rêvé de savoir quelle était l'anomalie du cerveau de ces timbrées ! Quand tu crèveras, tu donneras ton corps à la science évidemment, hein ? Que je puisse l'étudier, tout ça, tout ça.
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptyVen 13 Mai 2011 - 19:24

    Coléreuse? Irascible? Antipathique? Ouais, bingo t'a trouvé!

    Princesse tu m'arrives pas à la cheville...


    Une femme, belle à n'en point douter, belle à me donner des envie de défiguration se tiens devant moi, supérieure et impérieuse. Me jaugeant d'un regard que je ne supporte pas, un regard qui me donne envie de rougir de mes ongles son tient d'olive malade. Une dégaine tout à fait folklorique, et je sais qui c'est, Éris. Elle se prend pour une folle mais n'est qu'une paire de cuisse écartée en ébullition, une catin de bas de gamme. Ce genre de fille que j'ai envie de mordre. Elle se crois impressionnante haut de ces talons rouges. Je la jauge comme on materais un chienne en train de crevé. Ma haine s'invente un nouveau nom le temps d'un instant... Qui crois-tu être petite chose? Que crois-tu savoir? Que crois-tu connaître? Salope: un mot, cinq lettre, trois consonnes, trois voyelles, trois syllabes, une femme. Une pauvre femme. Une faible femme. Détruite j'ai trop longtemps pleuré. Détruite, je suis morte plusieurs fois. Sonne et assomme encore fois. je n'y crois plus. Écoute mon cœoeur s'encrasser . Mon corps ne servira plus qu'a faire souffrir. Je te ferais souffrir car je te hais déjà, je te hais d'exister. Tu ne vaux et rien et tu n'es rien, petite fleure pleine de vide qui espère éclore, faible chose, comme un nourrisson tremblotant, tu ne sais rien et ne connais rien. Je digère encore leur semence qui a ensemencer ma haine, je hais tout ce qui vis, tout ce qui marche, je te hais pour ce que tu es, un femme juste une femme. J'ai rêver cent fois de crever leurs yeux et manger leur chairs j'aurais eu tellement faim que je me serais nourris de leurs queue, comme une vengeance éternelle j'aurais hanter leur cauchemars, maitresse de leur peur, reine de leur phobie, j'aurais venger ma déchéance. Je voulais le tuer, les éventrer et les jeter aux insecte, je voulais boucher leur gueule en vidant la mienne, je voulais leur recracher tout ce qu'il m'ont fait, j'ai rêver cents foi de leurs cris, j'ai rêver cents fois de leur regard, et je n'ai jamais assouvis ce rêve, depuis, ma rage est à fleur de peau, tu m'a fait chié, je vais te faire mal comme tu n'as jamais eu mal, pauvre folle, tu va souffrir, Ou pas. Je serais gentille ce soir, tu auras le choix entre dégager ou crever. Ce choix est pour toi. Capiche? Tu m'a énervée en un regard, et ta chienne blonde aussi. ça se déplace en meute maintenant. Tu n'est rien, elle n'est rien, rien qu'un grosse bouse de rien au milieu de rien.

    _ Oh, t'es priée d'en laisser un peu à ceux qui ont soif. Et va te changer, t'es ridicule.

    Ri-di-cule? T'es conne à plein temps ou c'est juste une passion? C'est volontaire ma puce, autant que le gigolos bizarre est volontairement ridicule. Alors que toi, tu pue la distinction à plein nez, dénote, différente et ainsi normale, trop normale. Je comprend que ton gothique ridicule d'ex-amant t'es largué pour la petite gamines qu'il strangule entre ses bras de nounours pseudo-anarchiste qui ressemble plus à un coq qu'autre chose avec sa crête bleue et son corps prétentieux. Vous avez vraiment une chatte à la place des yeux! En tout cas, tu m'a pris MA bouteille. Alors tu veux que je me désape, ma main attrape ma robe et l'arrache violemment puis mes barrette et compagnie. Me laissant décoiffée en jupe courte blanche a froufrou assez longue pour cache mon poignard coincé dans ma jarretelle, un corset à moitié défait. Mes yeux se font rage, me yeux se font orage, mes yeux se font encre, me yeux noirs auréolé de nacre. Regardes ses yeux et tremble petite, parce que t'es pas dans la merde. Ma main vole attraper ta gorge pour la serrer, mes ongles s'enfoncent et de font saigné, d'un mouvement du poignet je te tue. Ensuite, mon autre main par à la quête de ma lame pour l'amener jusqu'à la gorge de miss blondinette, caniche de la duchesse de sang, d'un ton neutre et froid je dis:

    _Un geste je vous tue toute les deux, maintenant toi, petite pute rouge, tu pose la bouteille à se place et tu te tire avec ton caniche. Et toi la blondasse, tu ferme ta gueule. Cherchez pas les Princesses vous m'arrivez pas à la cheville...

    Plante ton sourire dans mes yeux d'encre et nargue moi petite, que j'ai un raison de te tuer. Même pendant une menace des plus violente, je reconnais l'odeur du cannabis, le gigolos à rouler un joint, attends moi j'arrive.
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptyVen 13 Mai 2011 - 18:39

De plus en plus de monde arrivait à ce bal. C’était pas plus mal. Je voulais m’afficher ce soir auprès de Sacha. Je ne pensais pas que Chase allait montrer le bout de son nez à cette soirée. Et si il le faisait ma vie allait s’effondrer. Je respire un grand coup déposant mes lèvres dans le cou de mon amant. Une fille nous dit d’aller nous tripoter ailleurs. Je souris à celle-ci.

- Si cela ne te plaît pas-tu peux toujours partir.

Cette fille ne m’inspirait pas confiance. Mon amant par contre lui avait une certaine attirance pour celle-ci. Je le voyais dans ses yeux. Bon ok en matière de fille nous n’avions mais alors pas du tout la même définition de beauté. Dans tout les cas plus gay que Sacha je ne connais pas et apparemment mon apparence ne le laissait pas indifférent tant mieux. La soirée en serait plus exquise. Une jeune fille mignonne nous percute, s’excusant de sa maladresse. Elle me regarda et rougit, je lui souri d’un sourire charmeur qui faisait toujours quelque chose aux gens. Sacha nous prit tout les deux par le bras et il nous installa presque automatiquement sur les fauteuils. Il sortit une chose très intéressante.

- Dis donc beau brun tu as pensée à tout. Dis-je dans un sourire intéressé.

Une fois son joint de roulé il le passe à la jeune demoiselle. À mon humble avis la jeune fille ne buvait pas et ne fumait encore moins.

- Je pense pas que cette jeune demoiselle fume mon amour, ça m’étonnerait grandement. Sacha m’a présenté mais dis moi comment t’appelles tu?

Je pris le joint dans les mains de mon amant. Si personne ne le prenait je n’allais pas m’en priver. Sortant mon briquet j’allume le truc qui me ferait planer. Je prend le bras de Sacha et le cale contre moi. Ce soir il n’irait pas voir ailleurs je peux le promettre.

- Mon amour, j’espère que tu es prêt pour une soirée que tu n’oubliera pas de sitôt et encore moins ton corps.

J’avais une folle envie de le faire pendant le bal. Aller savoir pourquoi. Mais avant tout ça il fallait que je sois dans un état second parce que pour le moment ce n’était pas la cas. Je tend la merveille à Sacha et me lève leur demandant si il voulait que je leur apporte quelque chose à boire. Une fois lever je remarque au loin Aliènore assise dans un coin de la salle. Je me dirige vers elle oubliant complètement ma tâche d’aller chercher quelque chose à boire à la petite blonde qui je ne pouvais pas le nier était vraiment ravissante. Je souri à la brune et m’installe près d’elle allumant une cigarette.

- Alors ma petite Ali qu’est-ce que tu viens faire au bal des anarchistes? Ça fait bien longtemps que je ne t’ai pas vu. Qu’est-ce que tu racontes de beau?
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptyVen 13 Mai 2011 - 18:03

Musique du moment: ici

    Boum. Le rythme entêtant, lyrisme affolant, comme le clic d'un horloge géante, fort à faire trembler la terre. Un rythme envoutant, juste un battement, sans mélodie, sans air. Rapide et entêter, restant indécis. Un rythme indomptable. Le rythme d'un déhanché impitoyable, le claquement des peaux qui se batte dans la lubricité d'un moment de plaisir volé. Le rythme jouissif d'un mélodie orgasmique, ou chaque son est un râle de plaisir, le son à l'odorat mêlé. L'exotique odeur d'une musique qui se profile, fragrance sulfureuse d'une peau que l'on aime. Ces sons et ses odeurs étranges qui occultent toute autre sensation, une cécité mystérieuse qui ne permet que d'entendre et sentir, voir à travers les parfums, toucher à travers les sons. Les yeux fermer, s'abandonner à l'extase. Entendre et frémir, son souffle brisé, courir jusqu'au zéphyr, ne jamais s'arrêter. Courir pour volé le présent et fuir le passé. Cristalliser dans un son ce que l'on veut occulter, un cris unique, un son, un battement, onirique et planant, soufflé un bon coup toute colère et s'abandonner à ses sens, voler l'Essence du bonheur. Frémir jusqu'à en gémir. Souffrir de plaisir. Soulever la poitrine et soupirer, exciser aux mots leur signification. Un pincée de rouge et un peu de noir, c'est le remède de l'antibrouillard [...]

    Sur mes fesses nues se baladent inquisitrices les mains de mon amants qui me parle, la musique étouffe sa voix, je fais comme s'il n'avais rien dis. Ce dernier se rue sur mes lèvres et ce en publique s'il vous plait! Chase est bien loin de nos têtes et de nos cœur, nous sommes libres, libres de consommer notre amour comme les dieux consomment l'ambroisie sacrée. Au fond, ne somme nous pas tous des dieux? La luxure, l'amour, la peine, la haine , la faite, la discorde, oh oui la discorde... Éris, un nom qu'elle porte si bien. Elle vient heurter ma personne encore enlacer à celle de James et pour toute excuse nous demande de nous tripoter ailleurs, je ne répond pas, pourquoi? Parce que tout gay que je suis, je reste sensible à la beauté, et la sienne est époustouflante. Je n'aurais pas pu l'imaginer ainsi, et je ne suis pas déçu du voyage. Cette fille est d'une de ces beauté qu'on ne peut décrire, une de ces beauté qui ne se lis pas tant par le corps, mais par l'allure et la dégaine. Une magnifique robe fourreau rouge, fendu sur le côté, épousant ses formes à la perfection, des cheveux lâchés et tirés sur un visage finement ciselés, le tout sur un poupée vaudou d'un incroyable perfection. Sa peau de porcelaine rendu inhumainement magnifique par la teinte rougeâtre de sa crinière. Une déesse de sang. Éris la discorde dans toute sa splendeur. Je suis tiré de ma rêverie par la sensation désagréable d'une cigarette qui vous brule. Clairement désagréable, Éris nous jauge d'un regard supérieur, ce regard qu'un bourgeoise suffisante donne à des gens qu'elle juge inférieur à elle, ce regard qu'on donne au chien bâtard et galeux qui hantent les rues, ce n'est pas un regard méchant, c'est juste un regard dédaigneux. Je lui souris de toute mes dents et m'excusai, je ne fut pas attendu car la divine apparition fut volé par une rivière blonde et désagréable, clairement antipathique. Toutes deux se ruèrent vers le champignon-barre ou un tarée en robe de mariée s'attaquait à la téquila en gueulant: vive les mariés! Pour ce voir arracher sa bouteille des mains par Discorde et son petit chien blond. Connaissant quelques peu Kate, je pris pour qu'il n'y ai pas de meurtre ce soir, ou du moins pas en début de soirée. Je fut détourné de la contemplation de la rixe qui s'annoncais par un charmante jeune fille pas du tout à sa place dans ce genre de soirée, elle me heurta de plein fouet et s'excusa platement en rougissant sous le regard de mon cher et tendre James, je souris intérieurement, même quand je m'habille en gigolos fétichiste, c'est lui qui fait rougir les gens. D'ailleurs, il m'avais fait plus que rougir quand il est arrivé, habillé de cette façon, avec ce pull moulant que je voulais juste arracher, il me faisais frissonné et rougir comme une collégienne en chaleur, Magnifique (euphémisme) divin? Indicible? Boarf je m'en fou. Politesse oblige, je me décidai à répondre à Kity:

    _ T'inquiète, tu m'a pas tué! Dis donc on se connait pas? Moi c'est Sacha (attrapant James par l'épaule je continuais) et lui c'est James. Bienvenu ici! Si t'a besoin de quoi que ce soit... Je suis l'un des organisateur. Je sais, ça fait pas très « anarchiste » comme discours!

    Posant amicalement ma main sur son épaule, je lui tendis un verre que quelqu'un avait laissé sur un espèce de table en peu beaucoup détruite.

    Me tournant à nouveau vers James, je sortis d'une de mes poches un petit morceau de quelques choses et quelques feuilles. Entrainant mes deux comparses avec moi, je nous installais sur le fauteuil le plus proche, effritais et roulais la chose pour finir par l'allumé et m'en tirer trois bonne taffes avant de le tendre à Kity en lui assurant que c'était juste du joint, rien de dur, et qu'elle ne se prive pas. En effet, j'avais décelé chez elle un tel potentiel d'abstention que je doutait qu'elle soit à la bonne soirée, néanmoins, je me chargerais de la décoincer. La salle commençais à ce remplir et le chanson changeais, je savais qu'on arrivais bientôt au slow et cette foi, je donnerais a James ce qu'il avait voulu me prendre lors du bal de écolos. En attendant, détendons nous un peu, et surtout mangeons le spectacle de la rixe qui se profilait.
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptyVen 13 Mai 2011 - 16:31

    A Wynwood, les murs ont des oreilles ! Et Kity également... Elle avait entendu deux filles de sa classe parler d'un bal que la confrérie d'une des deux - Elena - organisait. Un bal des Anarchistes. Organisé par la confrérie des Sigma Mu, réputée pour le nombre élevé d'élèves "douteux" qu'elle recelait. La petite blonde se sentait cruellement seule, ce soir-là. L'idée de ce bal lui trottait dans la tête depuis une bonne demi-heure. Pourquoi ne pourrait-elle pas y aller, elle aussi ? D'accord, elle ne buvait pas. D'accord, elle n'avait rien d'une anarchiste, d'une rebelle. Mais la blondinette en avait plus qu'assez de tous ces préjugés. Elle irait à ce bal. Déterminée, elle se redressa sur son lit et réfléchit un instant. Comment allait-elle s'habiller ? Quel était le symbole même de l'anarchie ? La dadaïsme ! Hm. Non, là on parlait de courant artistique. La jeune fille se rabroua intérieurement : " Réfléchis Kity, personne ici ne doit connaître dada... Réfléchis, réfléchis ! " Et, comme une illumination, l'étincelle se fit. Le mouvement punk. La révolte anti-gouvernement, le militantisme ! Voilà qui lui parlait. Le problème ? Elle n'avait absolument rien qui pourrait coller avec le thème de la soirée dans sa penderie.

    Ses yeux tombèrent sur celle de son colocataire. Le jeune homme était parti au Japon, emportant avec lui pas mal de ses affaires. Mais... Et s'il avait laissé quelque chose ? Elle s'approcha doucement et ouvrit la porte du placard. Bingo. Il restait des vêtements. Elle fouilla rapidement parmi les tee-shirt et en dénicha un parfait pour la soirée. Elle remercia mentalement le jeune homme et se promis de le lui rendre en parfait état, en informant son propriétaire de la folle nuit que son vêtement avait passée. Du moins, la jeune femme l'espérait. Elle se déshabilla et l'enfila. Il était trop grand pour elle, blanc. Le col large dénudait son épaule de façon provocante, et Kity se dit que c'était pour la bonne cause. En son centre, le symbole de l'Anarchie était tracé de telle sorte qu'on avait l'impression qu'il s'agissait de sang séché. Elle enfila par dessous un leggins noir qui lui arrivait mi-mollet et passa une paire de Converses rouges. La blondinette s'observa un instant dans le miroir, avant de se décoiffer copieusement et de faire tenir le tout par un soupçon de laque. Pour la touche finale, elle couvrit ses lèvres pulpeuses d'un rouge à lèvres rouge flash', très "Marilyne", et souligna ses yeux d'un épais trait noir. Elle était fin prête.

    La salle était tout simplement époustouflante, décorée avec goût. Tout y était noir, si ce n'est les touches de couleur fluorescentes, comme des tâches de peinture, sur les murs. Les hauts parleurs hurlaient une musique qui ne plaisait absolument pas à Kity, mais elle s'en accommoda... comme le reste. Elle n'avait jamais été difficile à satisfaire. Rapidement, son regard parcourut la salle. Il y avait de tout, en matière de population locale. Elle commença à avancer parmi la foule, à la recherche des filles de sa classe, quand elle heurta sans le faire exprès un couple de gays. Du moins, c'est ce que la blondinette supposa, vu comme le premier tripotait les fesses - à l'air - du second. Pour celui-ci, pas grand chose à dire... Un look vraiment... Non, elle n'oserait même pas le penser. Par contre, son accompagnateur était un beau garçon, le genre de ceux qui plaisent à la petite blonde. De beaux cheveux bruns tirés en arrière, des yeux expressifs soulignés de noir, ce qui donnait de la profondeur à son regard, et une tenue toute noire. Ses joues se colorèrent d'une jolie couleur rosée et elle entreprit de s'excuser auprès des deux jeunes gens.


    " Oh, mon Dieu, je suis désolée ! Je n'ai pas fait attention où je posais les pieds... Veuillez m'excuser, je ne vais pas vous déranger plus longtemps ! Pardon... "

    Elle était déjà prête à prendre la poudre d'escampette. Le jeune fille essaya de se secouer un peu : " L'Anarchie, Kity ! L'Anarchie... " mais rien n'y fit. Elle était atrocement gênée d'avoir percuté ces deux jeunes gens en plein... tripotage ?
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MessageSujet: Re: Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA]   Bal des Anarchistes. [LIBRE POUR LES SIGMA] - Page 5 EmptyVen 13 Mai 2011 - 3:49

    Alors que j'attendais tranquillement la réponse d'Elsa, mes bras entourant Lena, mon menton posé sur le haut de sa tête, mes yeux balayèrent la salle du regard. Vision d'ensemble. Entrée. Foule. Champignon bar. Trainée rougeâtre. Voiture garée en plein milieu de nulle part. Scène. Le sourire qui flottait sur mes lèvres s'évanouit d'un coup. Une trainée rougeâtre, dans ce rapide coup d’œil circulaire jeté à la foule ? Mes yeux revinrent en arrière, pressés. Ils s'affairèrent à retrouver cette tâche rouge que j'avais entraperçue. Et quand ils se posèrent sur elle, ma mâchoire se crispa. Je me redressai aussi droit que possible, sans toutefois rompre le contact avec Lena, son ventre. J'avais besoin de la sentir contre moi, son dos tout contre mon torse nu. Eris. Eris Melody, plus éblouissante que jamais dans une robe fourreau rouge, fendue tout le long de ses longues jambes ciselées. Ses cheveux reposaient lâchement sur ses épaules, tandis qu'elle discutait avec Barbie. La voir là, si tôt... A l'heure à cette fête où, en temps normal, elle n'aurait probablement pas daigné aller. Tout dans son attitude transpirait son énervement, l'agacement qu'elle pouvait ressentir pour la foule d'abrutis, moi y compris, rassemblés dans cette salle.

    Quand je me rendis compte que j'avais cessé de respirer, je soufflai discrètement et tentai de me reprendre. Instinctivement, une de mes mains se décolla du ventre de Lena pour chercher sa main gauche, que je pris dans la mienne, sans quitter Eris des yeux. Mes doigts jouèrent avec l'anneau orné d'un superbe diamant qui brillait à la main gauche de ma fiancée. Je vis Eris pousser sans ménagement une fille apparemment pas très juste dans sa tête. Elle portait un voile, cette fille. Un voile de mariée. Malgré mon cœur qui tambourinait tellement fort dans ma poitrine qu'il menaçait de s'en échapper, malgré la robe d'Eris, son aura resplendissante et oh combien attirante, malgré mon envie dévorante d'aller lui parler, les yeux dans les yeux... Malgré tout cela, je fermai doucement les yeux et reposai mon menton sur la tête de Lena, là où il était posé quand "tout allait bien". Prenant bien garde à les rouvrir sur quelque chose de sécurisant, à savoir Elsa qui devait se demander ce qu'il me prenait - et encore... - !. Je fis quelques pas de côté, entrainant Lena avec moi, et appuyai mon dos brûlant contre le mur noir, fraichement agréable. Je n'avais pas lâché sa main gauche portant la bague de fiançailles, et ma main droite n'avait pas quitté une seule seconde la sienne, posée sur son ventre presque plat. Ainsi enlacés, je ne risquais plus de voir Eris, à moins qu'elle ne se déplace pour se remettre dans mon champ de vision. Bon, certes, il en était de même pour Elsa, mais elle ne me dérangeait certainement pas. Je me penchai à l'oreille de Lena, avant de murmurer quelques mots, sans trop savoir pourquoi. Un besoin impératif, sans doute ?

    - Lena... Eris est là.

    J'aurais aimé que mon ton soit neutre. Pour Elsa, qui ne me connaissait pas, il devait l'être, d'ailleurs. Mais les oreilles attentives et averties de Lena ne manqueraient pas d'y déceler la peine que sa présence flamboyante me procurait. J'aurais aimé qu'elle ne vienne pas, qu'elle ne gâche pas cette soirée à Lena. Dans mon cas, l'avis était partagé. Soirée gâchée ; Je vais sans arrêt me torturer l'esprit. Soirée gagnée ; J'ai revu, l'espace d'un instant, son visage. Elle. Mais lequel l'emporterait dans la balance ? L'avenir nous le dirait, cette soirée promettait d'être riche en rebondissements.
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