Kaylee's Birthday Beach Party!

Valentin avait sourit à la suite de mes paroles comme pour me signifier qu’il acquiesçait, je lui rendis alors son sourire tandis qu’il me serrait agréablement dans ses bras. J’inspirais alors délicatement son parfum que j’appréciais tellement avant de lui poser des questions, il fallait que je sache pour éviter le pire, je n’avais pas peur de lui, mais peur de ce qui pourrait ressortir de moi.
Et là ce n’était à ne plus rien y comprendre, oui j’étais complètement perdu, je ne comprenais pas pourquoi Valentin se mettait à rire, je ne voyais rien de bien drôle dans mes paroles, j’étais très sérieuse, sur le moment j’étais vraiment surprise, interrogative et même peux être un peu vexé, mais ses paroles me rassurèrent immédiatement et j’en déduis que son rire venait de la dramatisation de mes paroles.
Mais j’avais tellement entendu parler de violence durant mon enfance, j’avais toujours été là pour Scott et le suis d’ailleurs toujours, nombreuses sont les horreurs que j’ai pu entendre qu’en a ce qu’infligeait le père de Scott à son enfant. Je savais tout de Scott et je savais à quel point la violence pouvait mener à mal. Je me serrais un peu plus contre lui en l’écoutant, rassuré à chacune de ses paroles :

- Non non ce n'est pas maladif, la preuve je me suis calmé et je me gère tout seul. Faut juste pas me chercher ou trop me provoquer. Je suis à la fois un agneau et une bête.

Après cela je tenais absolument à changer de sujet, je tenais à savoir ce qu’il en était de nous… Après tout ce que nous avions vécu tous les deux, les évènements soient ils aussi étranges les uns que les autres nous étions inévitablement attirés, comme relié. Valentin et moi étions attachés comme deux aimants revenants l’un vers l’autre même si on voulait les en empêcher. Ceci prouvait bien que nos corps n’étaient pas les seuls maîtres de cette histoire, nos sentiments en étaient la cause de cet amour auquel je me surprenais à rêver, à penser à ses côtés. Oui c’était peut-être…
Ma pensée fut interrompue lorsque Valentin prononça ses quelques mots :

- Tu ne crois pas qu'il reste qu'une seule solution ? Ayant déjà connu l'amour, je peux te confirmer que je tombe bien amoureux de toi.

Un sourire se mit à se tracer sur mes lèvres, mes yeux devaient scintiller de joie en plus des reflets qu’offraient le coucher de soleil sur les flots. C’est alors que les derniers mots de mes pensées sortir inévitablement de ma bouche :

-De l’amour, c’est justement ce que je pensais.

J’approchais délicatement mes lèvres des siennes et les embrassai avec amour… oui c’était le mot. Une toute nouvelle sensation s’emparait de moi, c’était clair entre nous et ce baiser n’avait de ce fait plus du tout le même gout, comme si nos sentiments passaient enfin dans ce baiser, bien plus concrètement qu’auparavant. Mon cœur était soulagé et il aurait s’apaiser, mais la joie s’emparait de moi et mon cœur ne cessait pas de s’emballer, encore et encore filant dans un rythme infernal, je m’étais alors assise sur les genoux de valentin et collai mon corps au sien l’embrassant encore et encore jusqu'à manquer de souffle, je me contentai alors de jouer avec ses cheveux. Oh combien j’adorais glisser ma main dans ses cheveux, mais cette fois si le mouvement se faisait encore plus tendre, et la sensation en restait toujours différente.
Aujourd’hui j’étais officiellement sienne, je lui avais offert mon cœur et à partir de cet instant je n’étais plus qu’une petite plume fragile entre ses mains, ce sentiment amoureux me rendait à la fois forte et si vulnérable, aujourd’hui valentin satisfaisait mon côté fleur bleue et calme que je cachais à tous il risquait d’en être peut-être surpris, ou alors il s’attendait à cette partie de moi, vu la confiance que je lui accordais il avait certainement déjà cerné une infime partie de moi.

-Je crois que tu n’as jamais aussi bien porté ton deuxième prénom. Je vous aime monsieur spinelli !

Je déposai un nouveau baiser sur ses lèvres sans arrêter de glisser mes doigts dans ses cheveux. Je lui fis alors ensuite un petit sourire en lui disant :

-Je suis si heureuse que ce soit clair désormais entre nous, on a enfin un nous qui se respect, avec une vrais signification.

Qu'arrivait-il au jeune italien ?! Il n'allait pas la faire fuir en si bon chemin. Il devait absolument tenir sa langue, et puis après tout, c'était bel et bien du passé et il avait changé, même si ses côtés négatifs ressortaient de temps en temps. Il était à présent bien différent de sa vie en Italie. Elle était loin derrière lui et ne voulait plus en entendre parler. A part de sa petite sœur, sa seule exception. C'était presque lui qui l'avait éduqué et quand elle s'était retournée contre lui, cela lui avait fait mal. Heureusement qu'il avait pu arranger cette malheureuse décision de sa part.
Il était à présent face à Sateen et il savait qu'il ne voulait pas la perdre, pas tout de suite. Alors s'il se rendait compte que c'était la femme de sa vie, alors oui, il lui avouerait tout. Mais au moins elle était au courant qu'il n'était pas un gentil petit garçon dans le passé. Même s'il ressortait quand on voulait s'en prendre à ses proches ou à lui.
La belle blonde lui répondit alors :

-Valentin personne n’a un passé tout rose, ce n’est pas parce que je souris très souvent que ma vie est rose, mais c’est de passer du temps avec des personnes que j’aime, comme toi valentin que ma vie est belle, je rêve de chaque moment a tes côtés et les savoures pleinement. Te faire confiance m’est extrêmement facile et je ne serais pas t’expliquer pourquoi. J’ai une certitude en moi, je suis sûre que tu ne me feras pas de mal, dans tes bras je me sens protégé…

Après ces paroles, Valentin fut rassuré. Elle n'attachait pas d'importance au passé et voulait tout autant que lui avancer, ce qui était une bonne nouvelle. Ce n'était pas la première qui se sentait en sécurité dans ses bras, sûrement parce qu'il respirait à la fois cette violence qui permettait de faire comprendre qu'on pouvait être en sécurité avec lui et dans ses bras. Un peu tordu comme théorie, mais tout à fait plausible.
Il se mit donc à sourire, comme pour confirmer ce qu'elle disait, tout en la prenant davantage dans ses bras. Non il serait incapable de lui faire du mal c'était certain. Même si elle préférait un jour un autre, même si elle partait, et même si elle le trahissait. Non, il ne pourrait pas. Il la respectait trop pour ça. C'était peut-être parce qu'il l'aimait surtout. Il ne voulait pas se laisser dire ça dans ce cas-là, parce que l'amour risquait de lui faire faire des conneries. Heureusement qu'il était loin de Rosalia quand elle lui a fait cocue, parce qu'il ne sait vraiment pas ce qu'il aurait pu lui faire.

- Valentin je n’ai pas peur de toi, mais quand tu parles d’être violent, c’est indépendant de ta volonté comme une maladie, ça peut être grave ? Plutôt moral ou physique. Je ferais n’importe quoi pour être avec toi, mais j’ai besoin savoir pour des raisons que je t’expliquerais peut-être plus tard.

A cette petite inquiétude de la part de la blonde, à son extrapolation, mais tout à fait nécessaire, il se mit à rire, plus parce qu'il était heureux qu'il allait pouvoir la réconforter, et que finalement ce n'était pas si grave que ça. Un rire de soulagement, oui c'était ça :

- Non non ce n'est pas maladif, la preuve je me suis calmé et je me gère tout seul. Faut juste pas me chercher ou trop me provoquer. Je suis à la fois un agneau et une bête. Lui répondit-il avant qu'elle enchaîne. Elle voulait changer de sujet, ce qui était normal, lui aussi le voulait à présent.

- Une chose est sur je n’ai pas peur de toi, et j’ai une confiance aveugle mais j’aimerais qu’on parle de chose plus joyeuse, là je me fais attaquer par des pensées bien trop sombres… Qu’en est-il réellement de nous ? L’amitié est d'ores et déjà bannie, tu es bien plus important qu’un ami pour moi et j’adore quand tu m’embrasses.

- Tu ne crois pas qu'il reste qu'une seule solution ? Ayant déjà connu l'amour, je peux te confirmer que je tombe bien amoureux de toi. Il n'avait jamais fait une telle déclaration, même à son ex, il lui avait simplement dit qu'il l'aimait, ce n'était pas pareil. Il ne savait pas comment elle pourrait réagir, donc il ne bougea pas, hésitant à rajouter quelque chose, pour faire passer la pilule.

J’avais dit ce mot, celui qui entait mes esprits, celui qui me provoquait un petit quelque chose au cœur rien que d’y pense, ce mot qui était sortie de ma bouche, mais surtout du fond de mon cœur. Plus j’y pensais et plus je rêvais à y croire, étais-ce de l’amour entre lui et moi ? Ou une simple attirance violente, à tel point que nous ne pouvions y résister et que nous ne pouvions nous défaire de l’autre !
Ce mot avait chamboulé une fois de plus mon esprit, et avait arrêté une fraction de seconde le battement de mon cœur pour qu’il reprenne un rythme bien plus important seulement quelques secondes après, je lui avais demandé ce qu’il avait ressenti a la prononciation de ce mot et à cet instant mes joues s'étaient empourprées tandis qu’un délicat sourire se dessinait sur le visage du beau sportif. Il me répondit alors quelques mots qui me rassuraient :

- Ce n'est pas ridicule Sateen ... Ce que j'ai ressenti ... Ce n'est pas vraiment définissable, mais disons que je me suis senti rassuré, heureux et à la fois excité. Tout un mélange je suppose ...

Il prit alors ma main et l’embrassa, toutes ses petites gestes, ses petites attentions me donnaient encore plus confiance en lui, il ne pensait pas qu’a mon corps et même ses paroles accompagnaient ses gestes, c’était mon petit rêve à moi.
Les paroles qui suivirent se voulaient plus inquiétante :

- Mais avant qu'on aille plus loin, il faut vraiment que je t'avoue quelque chose ... Je ne veux pas que tu aies peur de moi, même si je peux paraître violent parfois ... Je n'ai pas un passé tout rose !

Personne dans ce lycée n’avait un passé rose, j’étais certaine que tout le monde avait un petit secret d’une ampleur plus ou moins importante en commençant par moi, mon passé était loin d’être rose, j’étais bien loin d’être une personne angélique même si cela ne dépendais pas totalement de moi…mais bon ce n’était pas le moment de penser à ça. Je lui répondis alors :

-Valentin personne n’a un passé tout rose, ce n’est pas parce que je souris très souvent que ma vie est rose, mais c’est de passer du temps avec des personnes que j’aime, comme toi valentin que ma vie est belle, je rêve de chaque moment a tes côtés et les savoures pleinement. Te faire confiance m’est extrêmement facile et je ne serais pas t’expliquer pourquoi. J’ai une certitude en moi, je suis sûre que tu ne me feras pas de mal, dans tes bras je me sens protégé…

Je lui avais ouvert Mon Cœur, simplement sans réellement y réfléchir mais j’avais confiance en lui et il me semblait tout pouvoir le dire, même s'il y a certaines choses que je ne suis pas prêt de révéler. Je pensais alors à une chose qui pourrait avoir des impacts conséquents, à quel point peut-il être violent ? Comment ce fait-il qu’il me dise ça comme ça ? Est-ce vraiment une violence soudaine et seulement morale ou physique aussi ? Et si cela venait à réveiller… non ce n’était pas possible, mais…
Je me rapprochai de lui pour lui montrer que je n’avais pas peur de lui, sachant pertinemment que mes paroles pourraient faire penser le contraire, je lui demandai alors :

-Valentin je n’ai pas peur de toi, mais quand tu parles d’être violent, c’est indépendant de ta volonté comme une maladie, ça peut être grave ? Plutôt moral ou physique. Je ferais n’importe quoi pour être avec toi, mais j’ai besoin savoir pour des raisons que je t’expliquerais peut-être plus tard.

Je ne voulais vraiment pas qu’il croie que j’ai peur de lui, je voulais juste nous protéger tous les deux. De toute façon au fond de moi je sens qu’il serait incapable de me faire du mal, et si cela venait à arriver malgré le font de ma pensée qui est des plus confiantes, Scott ne le supporterait pas au vu de ce qu’il a vécu et je craindrais que Scott fasse du mal a Valentin… je n’aimais pas partir dans le mélodramatique comme ça, je fis alors un sourire a Valentin avant de poser ma main dans son cou et mes lèvres sur les siennes. Trop de sentiment d’inquiétude m’envahissait, j’avais besoin qu’il me réconforte comme il m’avait si bien fait le jour où nous avions gardé les enfants… Après qu’il m’eut répondu j’avais rajouté :

-Une chose est sur je n’ai pas peur de toi, et j’ai une confiance aveugle mais j’aimerais qu’on parle de chose plus joyeuse, là je me fais attaquer par des pensées bien trop sombres… Qu’en est-il réellement de nous ? L’amitié est d'ores et déjà bannie, tu es bien plus important qu’un ami pour moi et j’adore quand tu m’embrasses.

Avais-je ajouté tout en me mordant la lèvre inférieure.

Le jeune sportif se sentait un peu idiot de lui avoir dévoilé ses craintes. Il se sentait s'enfoncer de plus en plus, et en avait peur, tellement qu'il commençait à dire de la merde. Oui il pensait tout cela, mais pourquoi resortait-il ça alors qu'elle était là près de lui, à vouloir parler d'eux deux ?! Il ne devait plus avoir l'impression que c'était un rêve, elle s'intéressait vraiment à lui et il devait vraiment s'en rendre compte. Mais rien de mieux que ce qu'elle lui a répondit pour le faire définitivement.

- Valentin ne dit pas ça, je suis sûre que tu ne pourras pas me décevoir, et je ne pense pas que l’on puisse parler de mérite lorsqu’il s’agit d’amour…

Amour ... Elle avait bien dit ça ou il rêvait ? Encore ? Non, elle était bien là, sur cette plage, à côté de lui, alors qu'il y avait l'anniversaire d'une de ses amies. Et elle préférait d'abord régler cette confusion avec lui plutôt que d'aller faire la fête. Et elle lui avait parlé d'amour. Il en était surpris, oui, mais ses lèvres s'étendirent pour laisser place à un sourire. La surprise mêlée à la joie donnait ce petit sourire qu'il lui offrait. Mais elle semblait gênée d'avoir lâché ce mot, ce mot qui voulait bien dire qu'elle avait parlé avec son cœur, sans vraiment réfléchir à ce qu'elle disait. Et cela prouvait davantage à Valentin qu'elle ressentait des sentiments forts à son égard.

- Euh valentin, ce n’est encore qu’un mot mais, c’est tellement confus a tu ressentis quelque lorsque j’ai dis amour ? Ma question me semble ridicule !
- Ce n'est pas ridicule Sateen ... Ce que j'ai ressenti ... Ce n'est pas vraiment définissable, mais disons que je me suis senti rassuré, heureux et à la fois excité. Tout un mélange je suppose ...

Il saisit alors la main qu'elle avait déposé sur sa joue et lui embrassa son dessus de main.

- Mais avant qu'on aille plus loin, il faut vraiment que je t'avoue quelque chose ... Je ne veux pas que tu aies peur de moi, même si je peux paraître violent parfois ... Je n'ai pas un passé tout rose !

Comme beaucoup d'élève dans ce lycée, mais il voulait absolument qu'elle sache qu'une bête violente se trouvait endormie en lui, mais qu'il en fallait beaucoup pour la réveiller. Lui qui avait mis tant de mois à l'endormir. Il ne voulait pour l'instant rien lui dire davantage, de peur déjà qu'elle ne prenne pas bien la nouvelle. Et puis c'était déjà pas mal comme info à digérer. Cependant, il espérait qu'elle comprenne qu'il était doux comme un agneau avec les personnes qu'il aimait.

Valentin avait accepté de me serrer plus fort contre lui et cette étreinte m’avais permis de me rassurer. Je ne m’étais pas fait prier pour l’embrasser à mon tour avant de quitter cette foule, nous avions besoin de parler tout les deux, rien que tout les deux, loin de toutes les oreilles indiscrètes.

Valentin n’avais pas contesté, il m’avait suivit, en même temps je ne lui avais pas vraiment laissé le choix, mais j’avais tout fait avec délicatesse et il est plutôt musclé, si il n’avait pas voulu me suivre il s’en serait très bien sortie.
Valentin me troublais, ses attentions me faisait fonde, son être était pour moi un objet de désir constant, il berçait mes pensée nuit et jour, mais mes sentiments était flou… j’avais besoin de lui c’était un fait, je ne pouvais pas m’imaginer ne plus passer de temps avec lui et d’un autre côté je savais pertinemment que ce n’était pas qu’un ami.
Je lui avais dit que je ne voulais pas le perde et ce dernier m’avais répondu :

- Moi non plus. J'ai seulement peur de te décevoir et de ne pas te mériter. On se connaît tellement peu ... J'ai peur qu'au final tu ne veuilles plus de moi ... J'ai déjà assez de mal à ne pas penser à toi H24, alors si en plus tu en venais à ne plus vouloir me voir ...

Il ne voulait pas me perdre lui non plus, c’était déjà la base on voulait autant l’un que l’autre rester ensemble… il ne nous manquait plus qu’a savoir la nature du ensemble. La suite de ses paroles me surpris, j’étais loin de m’attendre a ça, comment pouvait-il avoir peur de me décevoir, peur de ne pas me mériter, ces choses là sont-elle possible ? Est-ce le mérite a réellement sa place lorsqu’il s’agit des sentiments, je suis comme lui, une personne doté de raison et de sentiment, de désir avec des pensée qui lui était réservé. Je le trouvais complètement a la hauteur, enfin je le désirais tellement que je ne voyais vraiment pas comment il pouvait penser cela. Il est vrais qu’on ne se connaissait pas beaucoup, mais cela ne m’empêchais pas de l’apprécier, c’était notre part de mystère qui nous poussait chaque jours à nous revoir et a en apprendre un peu plus sur l’autre.
J’avais posé ma main su sa joue et avais plongé mes yeux dans les sien, contestant ses paroles peut de temps après les sienne

-Valentin ne dit pas ça, je suis sûre que tu ne pourras pas me décevoir, et je ne pense pas que l’on puisse parler de mérite lorsqu’il s’agit d’amour…

J’avais stoppé net mes paroles a ce mot, j’avais parlé avec mon cœur et ce mot en étais sortie naturellement, mais pouvions nous réellement parler d’amour, c’était tellement confus…cependant plus j’y pensais et plus ce mot me revenait a l’esprit. J’avais peut être peur, peur de quoi je n’en savais rien car il m’inspirait une confiance sans borne. Je caressai légèrement sa joue avec l’envie de l’embrasser mais après ce mot…c’était étrange :

-Euh valentin, ce n’est encore qu’un mot mais, c’est tellement confus a tu ressentis quelque lorsque j’ai dis amour ? Ma question me semble ridicule !

Avais-je ajouté tout en rougissant légèrement. J’avais encore plein de choses a lui dire mais je voulais attendre sa réponse.

D'un côté j'préférais qu'il change du bon côté plutôt qu'il ne change du mauvais côté. Rien n'est assez parfait pour qui que ce soit. Jude était un méchant au grand coeur, mes pensées étaient très paradoxales en effet une parfaite antiphrase. Mais nous n'étions pas dans un cours de littérature ou d'anglais. Peu importait les métaphores oxymoriques filées ou les leitmotiv. La vie n'était pas une figure de style. Un roman sans doute mais en aucun cas une particularité de la langue. Je m'égarais complètement. Tout partait d'une photographie alors et pourtant je l'avais prit en photos à plusieurs reprises, mais jamais il n'avait été comment dirais-je aussi attentionné enfin du moins pas au début, pas au tout début de notre relation. Il n'aimait pas vraiment les filles avant que je ne vienne dans l'groupe. Si il les aimait mais il les aimait plutôt d'une manière charnelle. On ne refais pas les mecs. J'dis ça mais je n'ai pas une très haute estime des mecs non plus, à part à ceux que je tiens. Je regardais au loin pour voir si je ne voyais pas Jasper et malheureusement pour moi ou heureusement je n'sais même plus je ne le voyais pas. Je secouais la tête de gauche à droite avant de ne monter ma bière jusqu'à mes lèvres mécaniquement. On ne perd pas les vieilles habitudes. J'écoutais ce que Jude avait à me dire sans l'interrompre. Il ne pensait pas être l'homme parfait pour les filles et pourtant dieu seul sait à quel point il serait génial en couple suffit juste qu'il trouve une fille qui l'accepte comme il est. Qu'il l'aime comme il le faut pour que Jude devienne une crème. Mais il fallait le brosser dans l'sens du poil. Il me laissa dans un suspens invivable. Avait-t-il réussit à m'oublier comme ça? N'étais-je qu'une personne de plus sur son chemin? Arrêtant de me faire douter il me dit que j'étais la meilleure de toute. Je ressentis comme un certain soulagement quand à sa petite déclaration. Je lui tapais pas trop fort sur l'épaule et pris la parole.

- Tu m'as fait peur idiot! J'croyais que quelqu'un d'autre comptais plus que moi. J'étais sur le point d'aller faire vivre un enfer à la personne qui me surpassait pour tes yeux. Non sinon soyons un peu plus sérieux. Tu ne dois pas dire que tu n'peux pas te caser avec une fille parce que c'est faux! Tu es l'homme idéal. Même si parfois tu en fais un peu trop et que ton putain de caractère est pénible mais personne n'est parfait. Une chose est sûr moi j't'aime comme t'es même si ton humour laisse à désirer.

Concluais-je en riant. Je m'approchais du brun et posais mes deux mains sur ses joues. Je le regardais droit dans les yeux et finie par reprendre encore la parole.

- Pour ton père tu vas voir tout va s'arranger, encore plus si j'm'en mêle. Tu n'as rien à craindre tu n'iras pas en prison et ça j't'en fais la promesse. Sinon il serait préférable que nous retournions vers la foule, ils vont finir par croire qu'on fait des trucs louches.

Lui dis-je en passant mon bras derrière sa nuque et l'emportant avec moi. Nous avançons jusqu'à la musique et une fois arrivée je souris à mon meilleure amie avant de ne lui chuchoter un "je t'aime" à l'oreille. Bon alors maintenant qu'est ce que j'faisais? Mon petit ami était loin, il avait même disparut de la circulation. Sateen était avec son petit copain et sinon bah j'connaissais presque personne à part Maximilien. J'sais pas vraiment si me pointer directement vers lui était la meilleurs des choses à faire. Je l'avais planté à deux reprises, il fallait que j'aille m'excuser auprès de lui. Je bu ma bière d'une traite et sortis une cigarette de mon paquet. Avant toute chose il fallait que j'prenne ma dose de Nicotine. C'était une vraie drogue cette merde.

Pourquoi Scott ne lui avait-il pas fait une crise de jalousie ? Pourquoi Jude ne lui en avait pas fait une ? Les réactions similaires des deux jeunes hommes n’aidaient pas Isabelle à choisir l’un des deux plutôt que l’autre. Isabelle avait aimé sentir la main de Scott dans ses cheveux mais elle savait qu’elle aurait aussi apprécié si ça avait été la main de Jude. En fait ce qui était fou c’était que Scott avait presque dit la même chose que Jude : il la comparait à une Princesse et selon eux, elle devait avoir une vie de rêve. Le choix serait difficile, incroyablement difficile et Isy venait juste de s’en rendre compte. Elle était bel et bien perdue, perdue entre deux garçons, perdue dans ses sentiments. Que devait-elle faire ? Comme l’avait dit Scott, seul son cœur pourrait lui donner la réponse.

Au moins les paroles du Rho Kappa avaient eu le mérite de la calmer : elle ne pleurait plus et était un peu rassurée. Cependant, Isabelle ne souriait toujours pas, son esprit n’était pas en paix. Heureusement pour elle, désormais, elle savait qu’elle ne perdrait ni Jude ni Scott quelque soit son choix. Elle caressa la joue de Scott, le regardait dans les yeux. Elle se perdait de plus en plus en le regardant de cette façon. Faire un choix était si compliqué !

-Tu ne m’aides vraiment pas à faire un choix : tu es tellement gentil, tellement compréhensif… Jude m’a dit presque la même chose mais il n’a pas eu le temps de finir ce qu’il voulait me dire…, murmura-t-elle.

Elle ne savait pas qui choisir mais elle avait encore envie de goûter à la proximité avec le corps du beau brun. Elle approcha son visage de celui du jeune homme, elle pouvait sentir son souffle sur son visage mais elle ne devait l’embrasser, elle ne devait pas le « privilégier », elle devait lui donner de faux espoir et surtout elle n’avait pas envie que Jude la voit embrasser un autre mec… Quoique ce dernier « argument » n’était pas vraiment valable puisque Jude était certainement loin et devait être occupé par une autre fille (La brune qui les avaient séparés).

- S’il te plait ! Sert moi plus fort.

C'est ce qu'il fit sans hésiter. Elle ne semblait plus lui en vouloir. Il savait qu'il en fallait plus à Sateen. Enfin pas tellement, puisqu'il semblait la découvrir chaque jour un peu plus, et sentait bien que si on avait le malheur de trop la blesser, on pouvait vraiment la perdre pour de bon. Voilà pourquoi il avait eu un peu peur qu'elle le rejette. Ce n'était vraiment pas ce dont il avait envie. Il le méritait peut-être. Il ne la méritait pas. Il sentait nul et faible. Cela le déstabilisait encore plus de se sentir aussi faible en sa présence. Mais peut-être arrivait-elle à lui ôter ce doute et cette peur qu'il avait. Cependant il arrivait tout de même à se battre pour elle.

Ces caresses et ces baisers qu'elle lui offrait le réconfortait de plus en plus, se disant qu'elle avait autant envie de lui plus que charnellement. Il avait osé l'embrasser devant tout le monde, mais elle ne lui avait rien dit, elle ne l'avait pas rejeté ni engueulé, au contraire. Elle l'avait embrassé de nouveau.
Elle l'attira ensuite un peu en retrait des autres, pour qu'ils aillent s'asseoir sur le bord de la plage. Il était sûr qu'elle voulait en parler. C'était normal. Ils étaient dans une phase un peu confuse, et il voyait bien que cela perturbait la belle blonde. Vu que pour lui aussi c'était la même chose, il n'allait pas rechigner. Une fois assis près d'elle, elle lui confia :

- Valentin, je ne veux pas te perdre !
- Moi non plus. J'ai seulement peur de te décevoir et de ne pas te mériter. On se connaît tellement peu ... J'ai peur qu'au final tu ne veuilles plus de moi ... J'ai déjà assez de mal à ne pas penser à toi H24, alors si en plus tu en venais à ne plus vouloir me voir ...

Il allait bien trop loin, mais c'était ça d'avoir vécu une histoire d'amour dure qui avait mal fini. On pense toujours au pire. Et c'était bien à ça que pensait Valentin. Mais quelque part, il avouait qu'il la voulait. Vraiment.

Cassie m’entraîne à l’écart. J’en ai gros sur le cœur. C’est plus qu’étouffant ce genre de situation. J’ai explosé. J’ai fait tomber le masque. De toute façon, je ne peux pas le porter devant ma meilleure amie. C’est terrible à dire mais c’est vrai. Je suis un être vulnérable. Je suis un humain. Mais ce soir, j’ai offert un spectacle à certains inconnus. Ça ne me ressemble pas. Heureusement que Cassie est là, pour nous séparer du groupe de jeunes.
A chaque pas, la musique devient un peu moins forte. C’est bien les fêtes. On ne peut juste jamais prévoir comment cela va tourner. Et le début était catastrophique pour ma part. J’ai fait craquer Isabelle, elle est toujours effondrée en passant. Je ne l’ai pas oublié. Mais j’ai simplement quitté sa silhouette un instant. Ça me fait étrangement mal dans la poitrine. Mais j’essaye d’oublier cette sensation.
Quand Cassie me prend dans ses bras, j’ai l’impression que tout s’arrange. Parce qu’il ne faut pas oublier que j’ai failli la perdre ce soir. L’effondrement de notre bande. Voilà ce à quoi je venais d’échapper. Enfin, j’espère… Pourvu que ma brunette ne m’incendie pas une nouvelle fois et que tout ce cirque recommence ! J’en doute. Cassie me souffle à l’oreille qu’elle est désolée. J’ai envie de rester ainsi pendant des heures. Elle m’a manqué. C’est affreux à dire. Mais je déteste être longtemps sans ma clique. A croire que ça me rend fou. Oui, c’est ça ! Je suis devenu gentil avec les inconnus, j’ai parlé à des tas d’autres personnes sans réel intérêt, j’ai commencé à fouiner dans des dossiers comme s’il n’y avait que ça qui comptait. J’ai même passé une journée entière à faire des recherches. Je n’ai pas quitté le lieu, ni pour manger, ni pour dormir. Un lieu bien spécial. Je raconterai ça à Cassie. Elle comprendra. De toute façon, personne d’autre sur cette plage ne peut comprendre.
Je sais que ma meilleure amie ne va pas partir de si tôt. Elle va s’acharner sur moi, jusqu’à ce que tout soit clair. Mon envie d’être seul avec un pack de bière pouvait être rayée. De toute façon, je ne sais même pas comment j’ai pu l’espérée. La brunette est plus têtue que moi. Elle a une force de caractère sans doute supérieure à la mienne. Je ne peux pas louper. Même quand elle me dit de danser. Je me vois obligé d’accepter.
On est là, l’un contre l’autre. Nos regards s’accrochent. Je connais par cœur ces deux iris. Un vert, comme un lac du nord, borde l’extrémité. Il laisse place à un vert plus clair, un peu comme le feuillage d’une forêt, vu du dessus. Et puis il y a ces petites percées de marron. Comme du bois, tentant de se faire une place. Là, ses pupilles sont dilatées. Enfin, c’est ce que je suppose. Il n’y a pas extrêmement de luminosité. On est toujours là. Ensemble. Réunis. Je sens ses mains autour de ma nuque. Ces longs doigts fins et cette peau douce et fraiche. Ses mains glissent alors sur mes joues. Je ne peux plus bouger. Je suis pris dans ses filets. Dans son regard. Elle me noie. Et j’aime ça.
Elle me dit qu’elle n’a pas reçu mes appels. Pas de réseaux. C’est ce que j’avais également conclu à force de tomber directement sur la messagerie. Elle enchaîne en me racontant qu’elle y était allée en tant qu’amie. Je la reconnais bien dans ce geste, ma Cassie ! Toujours prête pour ce qui compte. Pour ceux qui ont besoin. Elle serait venue m’aider. De toute façon, si j’aurais su, je lui aurais certainement dit de ne pas venir. J’aurais même osé prétendre que tout allait bien. Je me connais. Sa vie avant la même. Les autres avant mes problèmes. Surtout ce genre de problème.
J’ai l’impression que mon amie doute de sa relation avec Monsieur Jasper. Elle ne l’avait pas prévu. On ne prévoit jamais l’amour, le sexe et tout ça… Sinon ça peut rapidement devenir catastrophique. Trop de responsabilités, trop d’attentes, trop de rêves qui finissent par être inassouvis.
Cassie va ouvrir une bière. Oh dieu soit loué ! J’avale une longue gorgée. Et continue de boire tout en l’écoutant parler.
Je savais ce qu’elle me dirait. Je savais aussi que je n’aurais pas dû l’ignorer. J’acquiesce ses dires.
« Dis-moi Jude depuis quand tu ouvres ton cœur à de parfaite inconnues ? » Ahah. Cette question je me l’a suis déjà posée. Je rigole presque. Mais silencieusement. Je secoue la tête et regarde mes pieds un instant. Comme s’ils pouvaient me donner une réponse. Je bois une gorgée. J’avale le liquide qui corps le long de mon gosier. Le ciel s’obscurcit. Le soleil se cache derrière la ville, bien loin de l’océan.
«Je sais pas. C’est pas vraiment prévu. Et… Je sais pas, Isy m’a pris en photo. Tout a commencé. On a passé du temps ensemble. Elle me dit qu’elle veut m’embrasser. Et… On m’avait jamais fait ce genre de déclaration. Mais je suis pas un mec à fille. Je suis loin d’être un type bien pour être assez correct en couple. C’est comme Kaylee. Je lui ai en une journée accordé ma confiance. Et je le regrette pas. Je sais pas vraiment ce qui m’arrive. J’deviens trop gentil ? Ne plus t’avoir à mes côtés tout le temps m’a permis de me faire des nouvelles amies filles ? Enfin amies… Je t’avais pas dit, mais je pense que tu es cassée. Tu n'fais plus d'effet sur moi, je suis un agneaux.. Du coup je veux te remplacer. Et je sais qui est la candidate parfaite ! Tu vas me dire si tu apprécies ce choix. » Bon, l’humour c’est pas mon point le plus fort. Mais quand même ! J’essaye d’alléger la situation. Y a des moments pour tout. Mais je pense qu’on avait dit le principal. Pas avec des mots. Enfin, si mais pas seulement. C’est notre rapprochement qui a tout libéré. Nos regards ont su avoir une longue conversation silencieuse.
Je reprends une gorgée de bière. Histoire de laisser un faux suspens puis je la pointe du doigt. Je pose mon index entre les deux yeux de Cassie.
«C’est toi la meilleure de toutes.»

Et voilà quand on lance un boomerang il revient toujours vers nous et ce dans un temps record. Bien sûr que je savais qu'il me suivrait, bien sûr je savais que j'étais bien trop importante pour lui pour qu'il me fasse filer. Jude Chamberlain était mon ami, le meilleur ami que je n'ai jamais eu si je mettais Sateen à part. Un confident? Oui il l'était et c'était plus que réciproque. Un amant? Notre relation pouvait presque s'apparenter à ça. Bien plus qu'une simple relation amicale. Une relation fusionnelle ou la plupart des mots n'existaient plus, où tout se faisait en un simple regard. Un long discours qu'il me sert, des excuses à sa manière. Un brin de tristesse passe dans mes yeux quand il me dit que je mérites d'être heureuse. Avais-je seulement la prétention de dire que j'étais heureuse? Non je n'étais pas heureuse, je m'accommodais juste, m'étais-je mise avec Jasper par dépit? Non je l'aimais quelque part mais il était juste celui qui comblait un trou béant au milieu de ma poitrine. Le dormeur du val aussi avait un trou au milieu de son corps, un soldat qui reposait en paix dans un lieu idyllique mais qui ne se relèverait jamais. J'avais la chance de pouvoir vivre, alors je devais en profiter un maximum et pourtant, pourtant la vie me paraissait terne et sans réelle but. Pendant plusieurs années j'apprends à tisser un lien tellement unique et fort avec des personnes que ce lien était devenu de l'or. Un métal précieux, comme ma relation avec Jude et Duncan. Mais ce lien aussi fort et ambiguë soit-il n'arrivait pas à combler le manque qui devenait presque une obsession. Le manque d'être aimer à un tel point que la passion nous caresse et fait de nos corps un océan de désir et de plaisir. Oui nous avons vécu beaucoup de choses ensemble c'est certain! Nous avons traversé beaucoup d'épreuves, nous sommes toujours sortis indemne de chaque obstacle plus ou moins dangereux qui s'évertuait à nous tenir éveillé et fort. Je n'étais même pas heureuse au fond de moi d'où la lueur de tristesse qui s'emparait de mes pupilles. Jude le verrais sans doute, il me connaissait trop bien pour ça. Alors que je pensais qu'il en avait terminé, non il venait tout juste de commencer. Qu'il m'aurait enfoncé un couteau dans l'coeur que ça aurait été moins pire que de me dire qu'il s'était inquiété pour moi. Je n'avais réellement pas reçut ses appels ni hier, ni avant-hier sinon dieu seul sait à quel point je me serais inquiété pour lui. Et vlan dans ma gueule! Encore pire qu'un poignard que l'on t'enfonce dans le coeur, des tortures aussi monstrueuses soient-t-elle me tuaient à petit feu. Des milliers de lames que ses mots me lançaient. Non Jasper ne comptais pas plus que lui. Certes notre rencontre c'était plutôt mal passé mais au fil des jours et des rencontres les sentiments changent positivement ou encore plus négativement. Avant même que toute cette histoire arrive avec "mon petit ami" je savais que je le considérerais comme un ami au bout d'un temps. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Quand il m'a appelé à l'aide j'ai accouru comme je l'aurais avec n'importe qui enfin avec toute personne qui avait la prétention de me compter comme une amie. Si j'avais reçut et j'dis bien si les appels de mon meilleur ami bien sûr que j'aurais répondu et encore mieux j'aurais rappliquer encore plus rapidement que j'avais pu le faire avec le sigma mu. Réfléchissant encore à la manière dont je pourrais être utile face à son père il me demanda où était partie sa confidente et m'accusait d'être dans les bras d'un homme. Était-ce un crime que de profiter d'une personne que l'on apprécie. Il me reprochait beaucoup de choses en si peu de mot. Mais toute cette histoire n'était pas non plus quelque chose que l'on déballait à une soirée devant des personnes totalement inconnus. Je me penchais sur le bar et prit six bières. Si j'voulais parler à mon meilleur ami il fallait que je le face ailleurs et certainement pas au milieu de personne qui n'avait rien à faire au milieu de cette histoire. Je plaignais Maximilien d'avoir été témoin de ça. Je fis un clin d'oeil au jeune homme que j'avais déjà "quitté" essayant e lui faire part de mes plus plates excuses. Ne n'esquissais pas le moindre geste à l'égard de Jude, je murmurais simplement un "viens" à peine audible. Il fallait que l'on s’éloigne à tout prix des personnes présente à cette fête, pour pouvoir discuter plus calmement. Nous marchons un petit moment afin de s'écarter du bruit que la musique faisait. Une fois loin, je m'avançais vers le brun et le pris dans mes bras et je m’excusais au creux de son oreille avant de prendre la parole. J'sais très bien que monsieur aurait voulu rester seul quelques instants mais pour le moment nous étions à la discussion et pas non plus à l’isolation sociale.

- Dansons au rythme des vagues...

Des petits pas de danse qui ferait se calmer notre jeune homme le temps au moins de quelques minutes. De se détendre grâce au son des vagues. Je fermais mes yeux et vint poser ma tête sur l'épaule de mon ami. Inhalant son parfum. Pensant que les pas de danses si j'pouvais les appeler ainsi c'était plutôt une sorte de berceuse. Je remontais mes mains jusqu'à sa nuque, je collais mon front contre le sien et j'ancrais mes yeux dans les siens. Le soleil se couchait et il devenait difficile de cerner quelque chose. Mes mains se posèrent sur ses joues et je pris la parole.

- Je n'ai jamais reçut tes coups de fils, mais si je les avais reçut ça se serait passé autrement. J'suis partie en coup de vent la dernière fois et désolée si je t'ai inquiété et si tu t'es fait du souci. Je n'étais pas réellement dans ses bras. J'ai juste été le ramassé alors qu'il était sur le point de passer la barrière des vivants. J'ai répondu présente en tant qu'amie auprès de lui et non pas en tant que petite amie. C'est là bas que notre relation à changé. Et je n'avais pas prévu ça.

Je fis une pause pour reprendre mon souffle, j'ouvris une bière à l'aide de mon briquet et la tendit à Jude. Je m'en ouvris une et bu un gorgée avant de reprendre la parole.

- Pour ce qui est de mon absence soudaine et de ton père je suis désolée mais maintenant j'suis là. Je t'écoute. Peut être que ton père est friqué mais cela ne peut pas non plus qu'il est le seul. Tu as l'droit à ta liberté et ta soeur également. Tu sais que ma porte est toujours ouverte Jude et ce qu'importe la situation. Si ton père prend des avocats je te prêterais les miens. S'il le faut je fais également ouvrir une enquête sur ton père afin d'avoir des preuves suffisante quand à sa négligence envers ses enfants mais également face aux violences qu'il entretient vis à vis de ta soeur et toi. Je suppose que ce n'est pas facile et je n'sais pas non plus me comporter face à ça. Mais s'il utilise la justice pour parvenir à ses fins, ne t'inquiète pas qu'il risque d'être servit.

Si je m'attendais à ça j'étais bien loin de me douté qu'il se passerait autant de chose en si peu de temps. Mais je l'avais blessé et je le regrettais vraiment. Mais encore plus je lui en voulait quelque part de me dire que tout allait bien par sms. Et pourtant je savais au fond de moi comme un mauvais pressentiment qu'il n'allait pas bien. L'instinct féminin sans doute. J'aurais mieux fait d'écouter cet instinct et j'aurais dû aller voir Jude. Je n'étais pas douée pour remonter le moral des troupe mais au moins j'étais présente.

- Jamais je te blesserais intentionnellement Jude et tu le sais très bien. Même si tu te sens blessé, ce n'est pas non plus une raison pour m'ignorer. Tu sais très bien en plus que je n'aime pas ça. Dis moi Jude depuis quand tu ouvres ton coeur à de parfaite inconnue?

Je le savais. J’étais persuadé que Cassie serait dans son pire état à la fin de ma phrase. Comment passer à côté de ça ? Je suis dans la merde. Et pourtant. Pourtant elle m’a déçue. Je ne suis pas contre le fait qu’un membre de la clique soit en couple. Mais ça ne doit pas nous changer. Ça doit ne doit pas jouer sur notre unité. Et que se passait-il ? Exactement ce que j’ai toujours voulu éviter. On s’engueule. Tout ça à cause d’un putain de mec. Jasper. Je me souviens de ses poings sur mon corps et des miens sur le sien. Très mauvais moyen d’entrer en matière. Elle me parle des coups de fil ! Quelle blague ! J’ai envie d’exploser. Je ne tiens plus sur place. Je finis ma bière d’une traite et la lâche. Elle s’enfonce comme ça dans le sable. Je m’en fous royalement. Le monde n’existe plus. Il n’y a que Cassie et mes mots qui se bousculent dans ma tête. J’ai envie de la prendre et de la secouer. J’ai envie d’exploser, de gueuler. Ce n’est pas sympa pour Kaylee. J’aime Kaylee et je ne veux pas gâcher sa fête. A aucun moment ceci n’était voulu. Mais là, tout de suite, je ne sais même plus où on est, pour quelle raison et l’heure qu’il est. Il n’y a que ces mots. Ce venin qui s’abat sur moi. Me paralyser ? Pour une très courte durée. Juste le temps d’assimiler le poison et en faire une force. J’ai déjà vu pire. Oui. Mais c’est de Cassie qu’on parle. Je lui ai confié ma vie, elle m’a confié la sienne. On aurait presque pu se voir nus sans réel problème. On s’est déjà embrassé. On a passé les trois quarts de notre temps ensemble. Je la connais sur le bout des ongles. La forme que prend sa bouche quand elle se regarde dans un miroir. Son regard pétillant quand elle est heureuse. Sa façon de bouger ses cheveux quand il y a un peu de vent ou une mèche rebelle. La façon dont ses doigts tapent doucement son portable quand elle envoie un sms. Son écriture. Son rire. Ses sourires. Sa couleur préféré. Le tee-shirt qu’elle adore le plus dans son armoire. Je la connais. Réellement. Mais celle que j’ai en face de moi serait prête à laisser tomber le groupe. Parce que j’ai osé lui dire que j’étais en colère. Elle ne comprend pas. Je me suis mal expliqué. J’en sais rien. Elle dit que je suis sentimental. Oui je suis humain. Désolé d’avoir perdu mon côté monstre de glace, certains évènements vous modifie légèrement. Si elle avait été là… Si elle avait pu répondre à mes appels quand j’étais en plein doute… Merde. Elle part. Mon regard fait le tour de la plage avant de la suivre. J’ai remarqué que Isabelle s’était effondrée au sol, dans les bras d’un mec. Scott. Je m’apprête à tout foirer en quelques minutes. Moins d’une heure plus exactement. Je fais de cet anniversaire un cauchemar. Je n’irais sans doute pas offrir mon cadeau à Kaylee. Ma main passe le long de la poche de mon jean. Je le sens. Il est juste là. Petit et ridicule cadeau. Tout ça ne sert plus à rien si je perds un des piliers de ma vie.
Je pars à la suite de Cassie et ne tarde pas à la fixer droit dans les yeux. Y a Maximilien à côté d’elle. Si j’ai retenu une leçon depuis tout à l’heure, c’est qu’il ne faut pas ignorer le mâle juste à côté de la demoiselle. Il pourrait être vexé. Ça ne risque pas d’être pire. Avec l’état d’esprit dans lequel Cassie et moi sommes, nous pouvons faire baisser la température à -40°

«Maximilien, désolé. C’est important… Cassie. Tu ne comprends pas. Je n’ai jamais voulu que tu ne sois pas en couple. Tu mérites d’être heureuse. Même si ce n’est pas avec nous. Ouais, je suis jaloux et protecteur. C’est dans ma nature. Je connais pas ce type. Et je ne veux aucunement qu’il se dresse entre nous. Je ne veux pas que quelqu’un puisse changer nos priorités. La clique, à la vie à la mort. On est soudés. C’est nous. On est indestructibles. Nous ne sommes qu'un. C’est pas un gars ou une fille qui vient s’introduire dans une de nos vies qui doit nous changer et nous séparer, merde ! On a trop vécu de choses pour passer à côté de ça.»
Je fais une légère pause. Je respire. J’essaye de calmer le gens. Je suis diplomatique, ce n’est pas pour rien que j’ai un grand père ancien sénateur de Floride. Il faut que je rajoute quelque chose. Un truc qui me pèse.

«Tu te plains de mes appels. Putain, si tu savais Cassie. Je t’ai appelé je ne sais combien de fois pendant deux jours. Je me suis grave inquiété, je suis aller chez toi, partout où tu peux aller habituellement. Personne ne t’avait vu. Personne ne savait où tu pouvais être. Alors quoi ? Tu me dis que je ne pense qu’à ma vie… Mais si tu savais ! Je me suis fait un putain de film ! J’ai eu peur. Puis je me suis dit que je pouvais avoir confiance en toi. Que tu saurais me joindre, qu’à n’importe quel endroit de cette planète où tu pouvais être, tu trouverais un geste à nous faire. Et qu’est ce que j’apprends ? En fait t’étais occupée avec un garçon. Il passe donc avant nous. Ok. Pas de soucis. Tu sais que pendant cette période j’ai eu besoin d’aide ? T’étais occupée. Merci. Je me suis battu avec mon père. Voilement. Vraiment. J’ai plus un rond. J’ai Marissa à ma charge et peut-être un procès sur les bras. Je vais donc sans doute aller en prison vu mon père et ses bons avocats. Il va dire que j’ai kidnappé ma propre sœur alors qu'il veut la retenir en otage à la maison. Elle a peur et je ne peux pas lui montrer que moi aussi. Où était la personne à qui je passe des heures à me confier ? Hein ? Dans les bras de Charmant Jasper que tu ne prends pas la peine de nous présenter. Je pense que je me suis expliqué. Tu peux m’en vouloir autant que tu veux pour mon comportement. Oui, je t’ai complètement snobée tout à l'heure et la semaine d'avant. Mais j'attendais de tes nouvelles, j'étais plus que préoccupé, plus qu'une bulle ! Mais c’était plus fort que moi. Y a un truc qui clochait. Fallait qu’on parle. Je pouvais pas te sauter dans les bras. Je me sens trop blessé pour ça. »

Je me tais. J’ai parlé un peu fort au milieu de tout ces gens que je connais à peine. Je jette un coup d’œil à Maximilien à côté. Je suis désolé qu’il doive endurer ça. Lui et tout ceux qui avait entendu. Je ne vais pas pleurer. Mais bon. On peut dire que j’ai la gorge bien nouée.
De toute façon, il ne me reste plus qu’à prendre un pack de bière et d’aller m’asseoir seul devant l’océan. Ouais, c’est ce que je vais faire. Je regarde un dernier instant Cassie. Elle doit connaître ce regard, c’est celui qui dit que l’on a rien à ajouter. Qu’on en reparlera plus tard. Je n’en peux plus. Si ça continue je vais éclater.

Non mais il se foutait de ma gueule. J'hallucinais carrément. Moi qui pensait pouvoir donner ma vie pour lui et Duncan. J'aurais jamais cru que cela allait m'arriver un jour de regretter d'avoir suivit les garçons à Wynwood mais aujourd'hui. J'avalais ma salive et laissais parler le brun. Vas-y jeune homme lance moi ton venin au visage je ne te dirais rien! Enfin que tu crois, que tu crois! Monsieur Chamberlain se ramollissait. Regrettais-je la belle époque? Sans doute oui. Jamais j'aurais pu penser un seul instant que Wynwood nous séparerais autant. Je l'aimais oui, je l'aimais comme une folle. J'aimais Jude et Duncan. Peut être même plus que ma propre famille et il remettait en cause tout ça. Il remettait en cause les mois voire les années de dévotion envers lui. Il me rendait dingue. Il était fidèle à lui même et dieu seul sait à quel point cela me rendait plus qu'énervée. J'avais donné pas mal de temps à ces deux mecs. J'avais fait je n'sais combien d'chose pour lui. Et il me fuyait, il me fuyait parce que je n'avais pas prit la peine de lui dire que j'étais partie. Mais pourquoi étais-je venue à Wynwood, pourquoi avais-je fais cette connerie aussi stupide. Jude avait changer en un rien de temps, à moins que ce fut moi qui ai changé. Sans doute! Mais qu'importe. Je demandais des explications et non, il ne me donnait aucune explication. Non il se contentait juste de me dire qu'il était blasé et en colère. Alors que j'étais dans ses bras je me défis de lui me reculant. J'ancrais mes yeux dans les siens et je pris la parole.

- Jude, je ne sais même pas quoi te dire. Je t'énerve et tu es blasée par mon attitude. Tu t'fous d'ma gueule j'espère? J'croyais que mon petit côté peste t'avait séduit chez moi. Ce n'est plus le cas? Mais qu'importe. J'vois ça que tu as ta propre vie. Mais dans ta putain de vie tu n'prendrais même pas la peine de me passer un coup de fil. De savoir comment je vais. Et j'te signalerais que je n'suis jamais partie avec Jasper, j'suis partie seule, je n'ai juste pas eu le temps de te prévenir. De plus il me semble que je ne t'aimais pas au début non plus. J'suis une imbécile j'aurais peut être dû. Mais ne t'inquiète pas Jude si j'te fais autant chier tu ne me verras plus, ni aujourd'hui, ni demain, ni après-demain. Contente? Tu crois vraiment que j'ai l'air contente là? Non mais j'y crois pas je t'ai connu moins sentimental Jude. Mais vas, vas rejoindre cette fille fragile. Cette fille que tu apprécie tellement! Je ne t'en tiendrais pas rigueur et au moins je ne te ferais plus chier. Mais putain quoi!

Je ne pris même pas la peine de lui adresser un sourire, il m'énervait plus qu'autre chose. Je regardais alentour et vis Maximilien toujours près du bar sans doute à m'attendre. J'avais besoin d'être seule un instant mais je ne pouvais pas m’éclipser comme ça. J'avais besoin d'un autre verre, d'une cigarette. Mais non je devais rester neutre, impassible comme Jude me l'avait si bien appris. Je ne devais pas partir et m'éloigner, nous étions là pour la fiesta, pour l'anniversaire d'une inconnue encore à ce jour. J'avalais ma salive, inspirais profondément avant de n'expirer bruyamment. Je me dirigeais vers le brun que j'avais quitté quelques minutes auparavant. À quoi bon aimer démesurément si rien n'était réciproque sincèrement? Parce que oui en ce moment même je doutais de la relation que j'entretenais avec mon "meilleur ami" si je pouvais le nommer encore ainsi. Il ne me faisais pas confiance et je détestais ça plus que tout. N'avais-je pas prouvé ma détermination et ma foie envers le groupe à plusieurs reprises? Apparemment non pas assez. Arrivé au bar je pris un nouveau verre que je finis d'une traite, je sortis une cigarette de mon paquet et glissais le bâton de nicotine entre mes lèvres et je tirais une grande bouffée que je recrachais. Je souris au brun qui n'était autre que Maximilien et prit alors la parole.

- J't'avais dit pas plus de deux minutes. Bon alors et toi quoi de beau depuis la dernière fois?

Ouais pas terrible comme conversation mais peu importe. Je me surpris à me demander pourquoi je n'avais pas prit la peine de rester en bons termes avec lui. Sans doute parce qu'il faisait partie de mes conquêtes d'un soir comme je faisais partie de son tableau de chasse.

Ce que lui disais Jude ne rassurait aucunement Isabelle. Elle l’avait déçu. Elle n’avait pas voulu le décevoir et pourtant, elle l’avait fait. Jude avait raison, elle ne lui avait pas fait confiance sur le coup, elle n’aurait pas dû reculer. Elle se serait bien mise à pleurer mais elle devait être fière et ne pas verser de larmes. Ce qu’il lui dit ensuite ne l’aida pas du tout. Il voulait la persuader de ne pas le choisir mais au contraire, il la poussait à faire le contraire. Isy était sûre que Jude n’était pas aussi mauvais que ce qu’il disait. Ce que Jude ignorait totalement c’était qu’Isabelle ne méritait pas d’avoir une vie de rêve. Elle n’eut pas la suite de la phrase de Jude puisqu’il fut coupé par une brune qui détacha Isy de Jude. Elle était dépitée. La brune s’appropriait Jude. La blonde ne comprenait pas grand-chose à ce qu’il se passait. La brune la prit en photo. La brune emmena Jude vers la foule pour danser. Isy ne trouva rien de mieux à faire que de rester là, pétrifiée. Elle sentait le regard de Jude peser sur elle. Puis arriva Scott. Depuis qu’il était arrivé, elle avait dû passer… Quoi ? 5 minutes avec lui ? Non, elle avait passé moins de 5 minutes avec lui. Il lui demanda si tout allait bien et ce qu’elle faisait ici, seule. La blonde était incapable de regarder Scott et elle avait peur de dire quelque chose de blessant à son ami. Elle s’asseya dans le sable. Elle jeta un bref regard vers Jude.

-Je ne sais pas… Je ne sais plus… Ca… Ca ne va pas fort. Et, il y a quelques minutes, je n’étais pas seule. Je parlais avec Jude, je voulais m’excuser d’avoir fait quelque chose qui l’avait blessé… Mais il y a eu une fille qui est arrivée et qui nous a interrompu… Je ne sais plus quoi penser…, murmura-t-elle alors que les sanglots montaient dans sa voix.

Bientôt elle se mit à pleurer. Elle ne savait plus quoi faire, elle ne savait pas comment gérer la situation et ça la faisait souffrir. Elle n’avait pas parlé de son doute concernant ses sentiments pour Jude à Scott. Elle avait eu peur de la réaction de Jude, certes. Cependant, elle avait encore plus peur de la réaction de Scott. D’une main tremblante, elle attrapa celle de Scott et l’obligea à s’asseoir à côté d’elle. Lorsqu’il fut assis à côté d’elle, la jeune femme se jeta dans ses bras. Drôle de fête d’anniversaire pour Kaylee. Isabelle était en larme et une étrange histoire naissait entre Isabelle, Jude et Scott. Lorsque ses larmes se calmèrent, Isy articula difficilement :

-Je ne sais pas comment te parler de ça. Tu m’attires mais Jude aussi m’attire. Je… Je ne veux pas me retrouver dans un triangle amoureux mais je n’arrive pas à savoir, à distinguer ce que je ressens pour vous deux mais ce qui me fais le plus peur c’est de te perdre si je me rapprochais de Jude. Je ne sais plus quoi faire…

Isabelle enfouissait ensuite sa tête contre le torse de Scott en espérant qu’il ne la rejette pas.

Ah. Je n’ai pas mentionné le fait que Molly me vouvoie. En fait, je n’y prête pas trop attente, au contraire, ça m’amuse légèrement. Elle joue le jeu. Un jeu. Notre jeu ? Elle sourit presque. Elle est mignonne cette brunette ! A ma dernière réplique, Mademoiselle se mordille la lèvre. C’est craquant. Un petit geste tout simple mais si… Wow. J’adore. C’est un peu magique. Ça a son petit effet indescriptible sur ma personne. Le meilleur ami prend le temps de placer une réplique. Quoi ? Non, je ne l’ai pas ignoré. Je ne l’ai pas non plus oublié. Comme louper la présence d’un mec complètement différent de moi ? Il a l’air trop gentil avec ses petites mèches blondes. Je ne suis pas fan des blondes. Encore moins des blonds. Ahah. Ceci est une blague. Ou presque. Non mais franchement ! Il a l’air trop parfait, un peu trop propre sur lui, trop musclé. Des yeux trop bleus. Bref. Il n’a pas cette petite étincelle qui peut m’intriguer. Peut-être qu’en le connaissant un peu plus, je le verrais faire un geste qui sort du commun. Qui le sort du lot, de l’ordinaire. Et là, seulement là, je pourrais m’intéresser un peu plus à son cas. Je suis un petit con. Je le sais parfaitement. Mais j’assume, je ne pose pas mon attention trop rapidement sur les autres. Je me méfie. Je vis dans ma bulle. Il faut me piquer. Piquer ma curiosité et même me titiller. Molly avec ses regards curieux. Kaylee et sa folie à creuse. Isy et sa force sous une apparente douceur. Grace et son invulnérabilité. April est sa coquille. Et pleins d’autre. Je vous rassure, je ne fréquente pas que des filles ! Bref. Tout ça n’est pas important.
Les deux amis se sont faits un léger bisou. Lou, il faut que je retienne ce prénom, est rapide de me rencontrer. Hypocrisie, notre fidèle amie ! Je le sens qu’il m’en veut un minimum d’être débarqué comme ça. J’aurais été plutôt comme lui. Je lui fais un signe positif avec la tête et monte ma main. Comme si mon petit geste allait être visible. J’en profite pour prendre une longue gorgée de bière tout en le regardant partir.
Molly. Me voilà enfin seul avec Molly. Cette demoiselle avait une envahi mon esprit depuis la fête chez les Eta. J’avais longuement réfléchis à la façon dont je pourrais l’aborder si je la revoyais. Et c’est fait. Bon. Je vais enchaîner. Quoi que… La demoiselle a ouvert la bouche. Elle répond d’une voix douce à ma première question. J’adore. Un sourire envahit mon visage. J’aime les secrets. Et son clin d’œil aussi. Tout ça me semble parfait pour un début de conversation.
Non. Je retire tout ça. Je n’ai pas le temps de répondre. J’ai pourtant un enchaînement parfait. Mais il faut croire que tout serait plus compliqué pour non.

Mes yeux se posent immédiatement sur la personne qui a posé sa main sur mon bras. Isabelle. Ma jolie nageuse. Que ? Elle veut me parler. Elle demande l’autorisation à Molly. Je n’ai pas mon mot à dire dans cette histoire. Pas le droit de révolte. Je ne refuse pas pour autant.
Isy m’emmène à l’écart de la foule. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Mes pensées essayent de suivre aussi vite que mes pas. Je suis docile. Un peu trop peut-être. Ça ne me ressemble pas de faire le petit chien. Mais là, ça semble assez sérieux. Trop important pour s’enfuir. Je suis curieux. Je veux savoir.
La blondinette regarde les personnes présentes. Elle semble satisfaite de l’endroit où nous sommes positionnés. Et là… Elle me prend la main et commence à chuchoter. Je ne lâche pas son regard. Si je m’attendais à ça ! C’est… Plus qu’inattendu ! Isy s’excuse pour son geste de tout à l’heure. Je ne peux pas lui dire que ce n’est pas si grave. Elle continue. Ses mots s’enchaînent et me surprennent de plus en plus. De la peur. De l’amour. Des baisers.
J’en reste bouche bée quand elle vient m’embrasser sur la joue. Là. Il faut que je parle. Je la garde contre moi. Je n’ai pas trop envie de la fixer dans les yeux pour lui annoncer ce que je m’apprête à lui dire.
« Tu sais, Isy, tu n’as pas à être désolée. C’est normal. J’ai juste été déçu que tu ne me fasses pas confiance. J’avais basé mon apprentissage sur ça. Tu sais, si tu veux combattre les choses, il faut savoir partager avec les autres. Leur donner un peu de ta confiance. C’est sans doute ce qui a blessé mon égo. Tu vois… J’ai eu l’impression que tu n’as pas retenu tout ce que tu as fait dans ton combat avec l’eau. Et…»
Moi, parler d’attribuer sa confiance... Je ne sais pas le faire. Je n’ai jamais su donner un grain de cela à qui que ce soit. Je suis un peu pitoyable sur ce coup là ! Monsieur le donneur de leçon !
« Et… Pour tes sentiments. Tu sais, je ne suis pas le genre de gars qui te convient. Je ne conviens à personne. Je suis pas un mec bien. Tu… Tu ne me perdras pas en choisissant Scott, ok ? Compte sur moi. Je… Je ne veux pas que tu sois partagée entre nous et que tu choisisses le mauvais. Moi. Tu mérites le meilleur... Dans n'importe quel domaine, tu dois avoir celui qui est capable de t'offrir une vie de rêve, celle qu'y te vaut...»

Et merde quoi ! Qu’est-ce qui se passe encore ? On m’interrompe. Je peux la reconnaître entre des milliers. Sans la voir, je sais que Cassie est derrière moi. Son parfum, sa main sur mon épaule. Et évidemment sa façon si particulière de m’approcher. Elle me mordille le lobe de l’oreille en me susurrant qu’il faut qu’on parle. Sans blague ! Mais pas maintenant ! Je retiens. C’est la deuxième fois qu’elle me coupe ainsi quand je suis seul avec une fille. La première fois c’était avec moi. Et aujourd’hui pour Isy. Je me sentais mal envers la blondinette. Je savais qu’elle ne comprenait plus ce qu’il se passait. J’ai réellement envie de lui expliquer. Mais je n’ai pas les mots. Je me contente d’un regard profondément désolé. Je suis sincère. Ma réponse a dû la blesser. Et maintenant que Cassie me prend à part.

« Cassie, merde. J’étais en pleine conversation ! Tu peux pas venir comme ça pour tout foutre en l’air ! Il se passe des choses dans ma vie. Et dans la tienne aussi à parement. Mais bizarrement tu n’en fais plus part au groupe. Voilà. Tu sais tout. Contente ? Je t’aime Cassie. Vraiment. Mais tu ne peux pas me dire un jour que ce mec est un type à mettre sur ma liste rouge. Et le lendemain m’apprendre que vous partez à des kilomètres tous les deux pour vous promener main dans la main et faire je ne sais pas trop quoi d’autre. Enfin "m'apprendre"... Tu vois, Isabelle vient de m’avouer des sentiments à mon égard. C’est une fille que j’apprécie. Tellement… Elle est fragile. Et toi tu t’es comportée comme une peste avec elle. Et avec moi en même temps. Je ne suis pas en colère. Tu me connais. Je suis juste totalement blasé. Et peut-être un peu énervé aussi... J’aurais pas autant débité. Bref. Contente ?»
J’ai commencé mon discours très rapidement. Mes mots se sont enchaînés, mes bras ont fait des gestes et je n’ai que très peu dansé. Disons que mes pieds se contentaient de se décoller du sol une fois par phrase. Je regarde Isy. Je veux la rejoindre. Mais je sais très bien que Cassie va me répondre. Elle va être aussi franche que moi. Tout sera mieux à la fin de cette conversation ? Peut-être pas. On a eu l’habitude de tout se dire, tout le temps. Et là, elle m’a simplement déçue. Elle a ignoré notre lien pour se concentrer sur un autre mec. La clique avant tout, non ? Sinon je n’ai aucune raison de laisser partir Isabelle avec ce Stuart. Seth. Shawn. Sam. Scott bidule. Je n’ai pas vraiment retenu son nom. Et ça m’énerve.

Alors que la jeune fille qui m'était totalement inconnu jusqu'à présent ouvrait son cadeau je vis ses yeux changer en intensité. Mon cadeau lui plaisait, c'était une bonne chose. Sans que je ne comprenne le pourquoi du comment elle se retrouva en train de m'enlacer. Wahou ça fait un drôle d'effet de se faire enlacer quand on s'y attend le moins. Par cette petite étreinte amicale je comprenais qu'elle me remerciait. Elle était presque émue du cadeau que je lui offrais. Finalement je n'étais pas si nulle que ça pour trouver un cadeau qui pouvait plaire à une jeune fille de dix huit ans. C'était un bon point pour moi comme pour elle puisqu'elle n'était pas déçue. Je n'eu pas le temps de faire ou dire quoique ce soit que son intention fut très vite attirée par d'autre personne également invitée. Elle se désintéressa légèrement de Jasp' et moi ce qui était tout à fait compréhensible, j'en aurais fait de même. Il fallait recevoir ses invités correctement. Je m'écartais donc un peu du bain de foule qui envahissait l'espace vitale de la jeune fille et me dirigea vers le bar. Je pris un cocktail, à quoi j'en savais strictement rien mais nous étions là pour faire la fiesta. Ma main dans celle de Jasper je ne faisais pas vraiment attention aux gens qui nous entouraient. Mon regard était rivé sur une seule personne et cette personne se trouvait être Jude. Il me faisait la tête et pour quelle raison? Je n'avais rien fait qui pouvait justifier sa distance soudaine. Me fuyait-t-il? Si c'était l'cas il fallait que je lui dise le fond de ma pensée. Légèrement perdu dans les méandre de mon esprit, mais également sur le corps de mon ami je fis à peine attention au brun qui venait nous accoster Jasper et moi même. Je connaissais ce jeune homme charmant et pour cause c'était une nuit ou nous étions tous les deux dans un état second. J'avais prit mon pied avec ce jeune homme, mais bizarrement nous n'avions jamais retenté l'expérience. L'occasion n'avait jamais dû se représenter. Il me salua et j'en fils de même.

- Bonsoir Maximilien! Moi ça va plutôt bien sinon je ne serais sans doute pas là si ça n'allait pas et toi alors depuis la dernière fois?

Je n'avais strictement rien suivie de ce qui m'entourait, je n'savais même pas qui était qui, mis à part les gens que je connaissais et cela se réduisait rapidement à Sateen, Jude et Jasper. Enfin sinon il y avait quelques connaissances comme Maximilien, Lou et Molly mais alors pour le reste. On pourrait me demander les prénoms des personnes présentes à la soirée je ne serais même pas si j'pourrais les ressortir sans fautes. Enfin de toute manière j'étais là pour m'amuser mais également faire des "rencontre", mais j'avais une mission top secrète à faire pendant que j'étais encore en état de le faire. Enfin ce n'était pas réellement une mission top secrète mais ça restait de l'ordre de la mission. Le téléphone de mon "petit ami" ouais il était bel et bien mon petit ami. Cela me faisait drôle de lui donner une appellation telle que celle ci. Il s'excusa auprès du jeune homme qui nous avait rejoint et partie un peu plus loin, à l'abri des regards. Je sortis mon polaroid de mon sac et flashais Maximilien qui me tenait compagnie.

- C'est un autre cadeau que je réserve à Kaylee. Et il faut que je prenne toutes les personnes personnes présente en photos. Cela permettra à la jeune adulte de se souvenir de ses dix huit ans. Elle pourra retracer sa soirée avec ces photos souvenirs.

Mes yeux n'avaient pas quitté du regard mon meilleur ami. Je n'aimais pas bien que la blonde lui tourne autour et encore moins qu'elle se colle à lui comme une moule à son rocher. Non mais ho c'était pas un rocher mon Jude. Mon regard devait sans doute brûler le corps de mon meilleur ami. Je souris à Maximilien et pris une bière sur le bar que je lui tendis. Je pris un nouveau verre que je vidais d'une traite et m'excusais auprès de Max.

- Tu m'excuses deux secondes faut que j'aille à la pêche au moule.

Elle se prenait pour qui c'te blondasse! Elle s’accaparait mon Jude sans aucune retenue. Je n'allais pas monter sur mes grands chevaux même si j'dois bien avouer que cela me mettait hors de moi. Mais c'était l'anniversaire d'une jeune fille que je ne connaissais pas et je devais rester calme et sereine et ce même si mon meilleur ami se faisait peloter par une blondasse. Regardant autour de moi je fis rapidement le tour de la plage observant si Jasp' pouvait me voir ou non et heureusement pour moi il était bien loin. On n'arrête pas les bonnes vieilles habitudes. Je posais ma main sur l'épaule de mon meilleur ami le faisant se détacher de cette sangsue. Je me retins d'embrasser Jude pour éviter de lui foiré un plan, mais je vins poser mes lèvres sur son oreille. À l'abri des regards indiscrets je lui en mordillais le lobe avant de ne lui chuchoter au creux de celle-ci:

- Il faut qu'on parle! Il faut que l'on clarifie de trois petites choses.

Non mais c'est vrai après tout il n'avait pas l'droit de me fuir comme si j'avais la peste. Il m'en voulait sans doute parce que je ne l'avais pas prévenu de mon escapade à Los Angeles et encore moins de ma "relation" avec Jasper Black. Surtout que quelques semaines auparavant j'avais implicitement dit à Jude que Monsieur Black avait été virulent dans ses propos à mon égard. Et chevaleresque comme mon ami est il n'a pas pu se retenir. Je n'avais pas été présente le jour de cette bagarre, j'aurais peut être dû. Je pris en photographie la jeune fille blonde plutôt surprise et sans doute outrée de mon culot à la séparer de Jude. Magnifique, cette photo était géniale. Moi méchante? Non jamais! Je n'oserais pas! Finalement je l'étais sans doute parce que j'avais un certain plaisir à voir la jeune fille dans cet état.

- Viens on va danser Jude.

J’étais plongé dans mes pensées, ces pensées qui ne cessaient pas de tourner autour de lui, mon esprit était obnubilé par son visage, par ce petit mot qui m’avait tant fait douté. Mon petit cœur s’accélérait à chaque fois que je l’imaginais me serre dans ses bras, à chaque fois que j’imaginais ses lèvres se poser sur les miennes. Mais ça ce n’était pas nouveau, j’avais eu envie de lui depuis bien longtemps ! Seulement ce petit mot qu’il avait prononcé et qui inconsciemment, sans que ni lui ni moi nous y attendons ce mot m’avaient blessé… Je voulais plus de valentin, je voulais cette place dans son cœur, cette place qui semblait avoir pris dans le mien. Serait-ce cela ! Je l’aime . Ce sentiment me semble bien réel ! Mais voilà qu’il ne me voyait pas comme tel, je m’étais accroché à lui, à ses caresses, a ses paroles car au fond de moi je le désirais d’une autre façon que charnellement. Je le désirais du plus profond de mon cœur. Je bois mon cocktail d’un cou pour m’auto réconfortée et lorsque je posai ce dernier sur le comptoir, je sentis cette main se glisser dans ma chevelure, jusqu'à effleurer la peau de ma nuque. Cette caresse était tendre, je fermai les yeux un instant et inspirai la délicieuse odeur de son parfum, confortant alors le toucher de ses doigts sur ma nuque… c’était Valentin il n’y avait aucun doute là-dessus.
Il m’avait attiré à lui d’une légère impulsion, collant ainsi son corps contre le mien, j’étais si heureuse d’être à nouveau dans ses bras que je en lui en voulais déjà plus, j’étais juste inquiète, de ce qu’il allait faire ou dire ! Il avait plongé ses yeux dans les miens et je m’y perdais inlassablement. Il prononça alors :

- Ce n'est pas ce que je pense ...

Juste ces quelques mots me rassuraient, il ne pensait ses paroles, il ne pensait pas simplement que nous étions amis. Mon cœur s’emballait alors un peu plus que lorsque je pensais à lui. J’étais juste heureuse de ses paroles, oui elle ne me disait pas ce qu’il ressentait réellement, mais elle m’indiquait ce qu’il ne ressentait pas ! Je sentais son souffle s’approcher de mon visage, avant de sentir ses lèvres posées sur les miennes. Je fermai instinctivement les yeux pour profiter de ce doux contact. Il venait de m’embrasser devant tout le monde ! Ce monde qui semblait d’ailleurs avoir disparu à l'instant même où il avait délicatement posé sa main sur moi, je ne voyais plus que lui, ne voulais plus que lui ! Je voulais lui dire tant de chose, mais n’y arrivais pas, j’avais les yeux rivés sur son visage, j’avais besoin qu’il me réconforte encore, je voulais sentir que je n’étais pas qu’une simple amie. Je posai ma main sur son bras gauche, la fit délicatement glissée le long de son bras jusqu'à atteindre son avant l’avant-bras et de le glisser dans le creux de mon dos. Je lui demandai alors :

-S’il te plait ! Sert moi plus fort.

Je fis alors glisser ma main sur sa nuque, et déposèrent de nouveau mes lèvres sur les siennes, y déposant alors un délicat et long baiser. Je posai alors ma main gauche sur celle de valentin qui se tenait dans mon cou tout en prolongeant notre baiser. Je finis alors par enlever sa main de sur ma nuque sans la lâcher, j’interrompis notre baiser réouvrit les yeux tout en enlaçant me doigt au sien. Je commençai alors à marcher doucement en direction du bord de place, histoire de s’éloigner un peu de la foule. Arrivant alors là-bas j’avais de nouveau déposé un baiser sur ses lèvres me hissant sur la pointe des pieds, puis j’avais lâché sa main et m’étais assise sur le sable, l’incitant à s’assoir à mes côtés. Je voulais lui parler, de nous, lui expliquer, mais je ne savais pas si ce que je ressentais réellement était de l’amour, je lui dis alors une chose dont j’étais sûre :

-Valentin, je ne veux pas te perdre !

C'était une bonne soirée qui s'annonçait. Des amis, une plage, de la musique, de l'alcool, quoi de mieux pour s'amuser ? Dire que Jeff avait oublié cette fête. Heureusement que Kaylee le connaissait bien et qu'elle lui avait envoyé un message lui rappelant l'évènement. Car sinon, Jeff ne serait probablement pas venu. Et il n'aurait pas pu rater ça. Jeff venait d'arriver sur cette jolie plage privée. Il y avait encore peu de personnes présentes, les invités n'étaient visiblement pas tous arrivés. À peine était-il arrivé sur les lieux que Jeff avait aperçu sa meilleure amie en train de discuter avec un gars qu'il ne connaissait pas. C'est pas qu'il voulait interrompre leurs discussions, mais il devait - et voulait - quand même aller voir sa meilleure amie et hôte de la soirée. C'est ainsi qu'il s'approcha d'elle, d'un pas nonchalant, comme à son habitude, sa guitare sur le dos et les mains dans les poches. Il espérait que ses cadeaux plairaient à Kaylee, malgré qu'il s'y soit prit à la dernière minute. Bon, il devait avouer qu'il était assez fier du cahier pour écrire qu'il lui offrait : il avait eu peu de temps pour le customiser et aimait le résultat. Sur la première page, en dessous d'une photo des deux meilleurs amis, Jeff avait écrit un petit mot : "Hola, amiga ! Je sais que tu aimes écrire, donc je t'offre ce cahier. Je l'ai customisé à ma façon, j'espère qu'il te plaira. J'ai aussi - modestement bien sur - ajouté une bonne dizaine de photos de moi. Mais aussi des photos de toi, de nous, de tous les super moments que l'on a pu passer ensemble. Donc voilà, tout ça pour te dire que tu ROCKS et que je te souhaite un sublimissime anniversaire. Trinquons à l'amitié. Ton fidèle - et Ô combien génialissime - poto, Jeff. " Haha, ce petit mot lui ressemblait bien. Cet humour, lui ressemblait bien.

Lorsqu'il lui donna son cahier, Kaylee en feuilleta quelques instants les pages, riant devant certaines photos d'eux qui faisaient des tronches bizarres. Puis, elle lui adressa un grand sourire et le prit dans ses bras, en guise de remerciements. Ouf, son cadeau lui plaisait. Tant mieux, Jeff se faisait souvent trop de soucis à ce niveau-là. C'est vrai qu'il était sympa son cadeau. Et ce n'était pas le seul, mais ça, c'était pour plus tard. Après l'avoir remercié, Kaylee lui présenta les deux inconnues :

« Vous n'avez pas l'air de vous connaitre.. Voici Jeff, c'est mon meilleur ami ! Jeff , je te présente Isabelle , ma petite protégée , et Jude mon... adorable chevalier kidnappeur !

- Salut Jeff, dit le prénommé Jude en serrant la main de l'alpha psi.

- Mmmh... Enchanté, répondit enfin Jeff.

C'était étrange qu'il ne connaisse pas ces deux personnes. Bon, après tout, il ne connaissait pas tous les élèves du lycée, loin de là. Et il n'était pas non plus obligé de connaitre tout les amis de Kaylee. Mais Jeff était légèrement intrigué par Jude, et par comment Kaylee l'avait appelé "mon adorable chevalier kidnappeur". Mouais, Jeff ne comprit pas la vanne. Il se contenta de faire un timide sourire et le temps de quelques secondes, son regard intrigué fixa le jeune homme face à lui. Ce dernier dit quelque chose à Kaylee, mais à cause de la musique et de l'euphorie ambiante qui commençait à naître, Jeff ne saisit pas ce qu'il dit. D'un air distrait, il inspecta les lieux du regard. La décoration était splendide, pensa le blond. Du monde commençait à arriver. Cool, la fête allait "enfin" commencé.

« En tout cas, le décor est magnifique ! Il ne nous manque plus qu’un verre à la main ! Et que le soleil se couche un peu plus ! dit Jude.

- C'est vrai que le décor est splendide, bien joué ! »

Soudain, Jeff eut la conviction qu'il dérangeait. Il ne savait pas trop pourquoi. Sûrement parce qu'il venait de s'incruster dans une conversation et qu'une fois de plus, il avait interrompu le dialogue entre Kaylee et ses deux autres invités déjà présents. Il fit un sourire gêné et s'adressa à sa meilleure amie :

« Je vais me servir un verre. On se retrouve tout à l'heure. »

Williams adressa un dernier sourire resplendissant à son amie, puis un léger clin d’œil et commença à s'éloigner. Il se dirigea vers le bar. Il ne savait pas si c'était une bonne idée de boire ce soir, étant donné la cuite qu'il s'était prit la veille. Mais au pire, tant pis. C'était l'anniversaire de Kaylee, il n'avait pas le droit de ne pas s'amuser. Quitte à finir la soirée en vomissant ou en faisant un coma éthylique. Une fois arrivé au bar, Jeff s'installa juste à coté et commanda une bière, pour commencer. Dire de débuter en douceur. Il valait mieux pour lui. Parce que si il commençait déjà avec les alcools forts, il était bon à aller se coucher à 10 heures ! Une fois sa bière en main, Jeffrey se retourna pour inspecter les lieux. La plage commençait à se remplir, petit à petit, et la musique tournait toujours, se mélangeant au brouhaha naissant des invités. Non loin d'ici, il aperçut Kaylee qui remercia tout le monde d'être venu et qui annonça officiellement le début de la fête. Jeff eut un léger sourire en voyant la joie sur le visage de sa meilleure amie. C'était cool de la voir épanouie, comme ça. C'est toujours cool de voir heureux les gens qu'on aime. Des cris et des applaudissements suivirent l'annonce de l'hôte de la soirée, et joyeusement, Jeff finit son verre cul sec. Presque automatiquement, il commanda une nouvelle bière.

Bon, ça faisait déjà de nombreuses minutes que Jeff étai seul, devant le bar, à siroter des bières. Il n'était pas encore bourrer. Des bières, c'est pas ça qui le mettrait ivre. Mais il avait déjà envi de pisser. Merde, c'était bien un inconvénient lors de soirées trop arrosées, on pissait tout le temps. Jeff sortit son paquet de clopes de sa poche et, après avoir emprunté un briquet à un autre mec qu'il ne connaissait pas, il alluma sa cigarette. Il commençait vraiment à se sentir seul, là. Inutile. Insignifiant. Comme si il était le dindon de la farce, ou plutôt la personne en trop. Tsss... Il serait bien allé vers Kaylee, mais il ne voulait pas la déranger, elle était déjà assez occupée. Et il ne voulait pas la faire chier non plus, après tout, c'était sa fête d'anniversaire. Puis, Jeff sentit une main sur son épaule.

« Tu m'en paies une ? »

Jeff se retourna. Il connaissait cette voix. Oui, il la connaissait bien. Enfin, il reconnut Lou, son meilleur ami. Yes ! Enfin de la compagnie, et pas n'importe laquelle, puisqu'il s'agissait de son meilleur pote. Jeff lui adressa un sourire des plus resplendissants, tandis qu'il le regarda installer sa caméra. Décidément, il ne la quittait jamais ! Mais cela plaisait à Jeff, lui-même adorait le cinéma et faire des films amateurs avec son ami. Ce dernier lui avait parlé en montrant du doigt la bière que tenait Jeffrey dans sa main.

« Haha, pas de problèmes l'ami. Deux bières s'il vous plait, dit-il au serveur, alors qu'il venait de finir une nouvelle bière et qu'il écrasait sa clope dans le cendrier qui se trouvait sur le bar, juste à coté de lui.
Qu'est-ce que tu fais ici ? J'ignorais que tu connaissais Kaylee. »

Jeff n'eut pas le temps d'ajouter quelque chose que Molly les avait rejoint. Jeff lui adressa un sourire, ils se firent la bise et la jeune femme s'installa à leurs cotés. La jeune femme parla du mystérieux Jude à Lou, et Jeff comprit qu'il ne s'était pas trompé à son sujet. Enfin, il n'avait émit aucun jugements. C'était seulement qu'il le trouvait étrange, pas tout à fait honnête. Jeff n'aurait su l'expliquer, mais dans l'aura du jeune homme, il avait ressentit qu'il n'était pas net. Soit, il ne le connaissait pas. Il se faisait sûrement des films.

« Au fait vous avez vu Jasper, parce que depuis tout à l'heure je en l'ai pas croisé, c'est bizarre... »

Jeff fit une légère grimace en entendant le nom de Jasper. Il n'avait plus revu le jeune homme depuis qu'ils s'étaient vu à l'hôpital. Argh, apparemment, Jas' était invité. Comment allait-il se comporter vis-à-vis de Jeff ? La tout récemment apprise grossesse de Leelah avait un peu refroidit les liens qui unissait les deux frères de cœur. Non, enfaite, c'était toute l'histoire avec Leelah qui les avait un peu séparé ... Jeff ne savait quoi penser à propos de lui, ni quoi ressentir. De la haine ? De l'amertume ? Il en voulait à son meilleur ami d'enfance, c'était certain. Il lui en voulait d'avoir rencontré Leelah, d'être sortit avec elle, et de l'avoir potentiellement mis enceinte. Mais on n'efface pas des années d'amitié fusionnelles comme ça ... Se voulant le plus normal possible - et échouant lamentablement - Jeff répondit :

« Hmm... Non... Pas vu. »

Jeff détourna son regard, faisant mine de s'intéresser à la foule trépidante qui les entourait. Le volume de la musique augmenta soudainement, et Jeff commença à faire quelques pas de danses. Bon, il n'était pas danseur. Il ne savait même pas vraiment danser. Mais il n'en avait rien à faire. Il était là pour s'amuser.

J'avais présenter (de loin) quelques personnes à Lou, et il ne semblais pas connaître grand monde, mais il ne s'ennuyait pas, c'était déjà ça. Puis, tout d'un coup, c'est Jude qui s'initia entre nous deux, en ne faisant même pas attention à mon cher et tendre Loupiot ! Mais je dois avouer que c'était flatteur pour moi... Je vis du coin de l'oeil que Lou avait fait un signe de tête pour lui dire bonsoir. Il était toujours très poli, c'était plaisant. Puis Jude me regarda en souriant en coin, comme à la fête des Eta, où nous nous sommes rencontrés. Il me dit:

«Mademoiselle Molly… On peut constater que ce soir je ne ramasse pas de bikinis ! Par contre mes tatouages sont toujours là, désolé.»

Il avait levé les mains d'un air coupable en finissant sa phrase, et je lui souri timidement. Il était drôle, et j'aimais ça, oui c'était certain ! Je joua le jeu, et lui répondis:

-Les bikinis ne sont pas encore sortis ce soir, voilà pourquoi vos bras sont vides chers amis ! Quant à vos tatouages, ils ne me déplaisent, pas... Ils m'intriguent voilà tout.

J'avait utilisé le vouvoiement, encore, pour le faire râler évidemment. Chez les Eta cela l'avait perturbé que je le vouvoie, et j'aimais l'idée de reprendre cela. Mais j'ajouta vite:

-En fait, ces tatouages te vont plutôt très bien.

C'était vrai, j'ai toujours trouvé que les tatouages devait être un reflet de la personnalité du porteur, et bien que je ne connaisse pas vraiment celle de Jude, ils lui créaient une véritable ambiance. Et puis en réalité, même si certaines personnes font parler d'elles, jamais je n'avait entendu parler de Jude... Je ne sais pas si c'est un compliment ou pas pour lui, toujours est-il que le fait est là.

Puis pour continuer, Jude ajouta:

«On se reverra à toutes les soirées ou tu es en train d’essayer de me suivre ?»

Je me mordit la lèvre, j'hésitais à rentrer un peu plus dans le jeu... Je ne savais pas comment ça allait finir après tout. Avec Jasper on fait souvent ce genre de chose, mais je le connais par coeur, alors ce n'est pas pareil, je sais la fin avant que ça n'ait commencé, c'est rassurant. Avec Jude, je ne sais pas comment il va réagir, ce qu'il va dire... Je ne peux pas anticiper les choses, c'est frustrant, et en même temps ça à quelque chose d'excitant....

Lou en profita pour dire quelque chose:

- Je vais faire un tour Molly. A toute à l'heure!

Je me retourna vers lui, en lui faisant de grands yeux surpris. Je ne m'attendais pas à le voir partir de suite, mais à son sourire j'ai vu qu'il voulait me laisser avec Jude... Je le comprend plutôt bien lui aussi après tout, je lui rendit son sourire et lui dis:

-Je reviendrais te voir, amuse toi bien en attendant !

Je déposa un baiser sur sa joue, et souriant, il enchaina à l'intention de Jude:

- Ravi de te rencontrer... Toi.

C'est vrai qu'il ne s'était même pas présenté ! Je rigola un instant et décida de ne pas laisser à Jude le temps de répondre, et puis Lou était déjà parti de toute manière. Je répondis à sa question:

-Pour ta question, oui en fait voilà je te suis beau brun, mais chut, c'est un secret !

Je lui fis un clin d'oeil à mon tour, rentrant complètement dans son jeu. Après tout, une fête c'était fait pour s'amuser non ?!

Malheureusement, le beau brun n'eût pas le temps de me répondre qu'il fut capturé par une jeune blondinette. Elle me fit un grand sourire, attrapa Jude par le bras et dis:

-Tu permets que je t’emprunte Jude ?

Bah en fait... Je n'avais pas le choix... Me voilà toute seule, en plein milieu de la plage ! Bon et bah j'avais bien l'air ridicule moi... Je chercha Lou du regard pour voir s'il n'étais pas trop occupé, et je le vis avec Jeff, du coup je n'hésita pas une seconde à aller les retrouver. On se retrouvait souvent tout les quatres: Jeff, Lou, Jasper et moi. C'était vraiment sympa. Mais quand j'étais seule avec Jeff, on avait une toute autre attitude, c'était agréable de pouvoir être deux personnes à la fois en fait...

J'étais à coté des garçons maintenant, et fit la bise à Jeff en lui disant bonjour. Puis je me tourna vers Lou et m'excuse pour Jude:

-Désolé pour Jude Lou, je ne le connais pas depuis longtemps, mais ça à l'air d'être dans ses habitudes de faire attention à une personne à la fois.

Je rigola, je ne le connaissait pas, et Jude avait l'air d'être quelqu'un de très charmant, et très charmeur aussi ! Je commençais à énormément l'apprécier, mais je devais m'excuser auprès de Lou.
Puis je commanda une Téquila Sunrise, ma préféré, et ne fut pas étonné que Jeff et Lou ait une bière d'ailleurs ! Enfin, je les regarda en souriant et leur dit:

-Au fait vous avez vu Jasper, parce que depuis tout à l'heure je en l'ai pas croisé, c'est bizarre...

C'était vraiment bizarre d'ailleurs. Je ne savais pas où il étais, et cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu ! Alors je comptais beaucoup sur cette fête pour le retrouver... J'espère que je l'apercevrai au moins ! Il me manque quand même...

Isabelle avait senti trop tard qu’elle avait blessé Jude en ayant ce mouvement de recul lorsque leurs mains s’étaient touchées. Il semblait que le jeune homme n’avait pas compris le pourquoi du comment de ce geste et Isy ne s’en aperçut que plus tard. Elle était beaucoup plus douée pour reconnaître quand deux personnes extérieures à elles avaient « un froid » comme Valentin et Sateen à cause d’une pauvre parole de Valentin. Sateen était apparemment jalouse et possessive. Si elle savait que son italien était un séducteur, elle ne l’aurait certainement pas choisi… En tout cas, Isabelle ne savait pas ce qu’il y avait entre eux ni qui était Valentin. Valentin laissa Isy pour aller réparer sa « faute ». Isabelle devrait en faire autant avec Jude, non ? Oui, il le fallait. Elle regarda d’abord sa grande sœur se faire embrasser par l’italien puis se dirigea vers Jude qui discutait avec une fille à la longue chevelure noire. La blondinette attrapa le bras de Jude, fit un grand sourire à la fille avec qui il discutait et lui dit :

-Tu permets que je t’emprunte Jude ?

Sans attendre de réponse, Isy entraîna Jude un peu plus loin afin que Scott ne puisse pas trop les voir. Lorsqu’ils furent à une distance qu’Isy considéra comme suffisante, elle le regarda dans les yeux, le prit par la main et murmura :

-Je suis désolée si je t’ai blessé en reculant comme ça. Je… Je ne sais pas ce qui m’a pris… Je crois que j’avais peur que tu me rejettes même si je sais que tu ne le ferais pas. Et j’ai peur tout simplement. J’ai peur de mes sentiments à ton égard et ceux à l’égard de Scott, le gars qui m’accompagne. Je l’aime et je t’aime, je l’ai embrassé et je meurs d’envie de t’embrasser… Je ne sais pas ce que je ressens pour vous deux et surtout, j’ai peur qu’en me rapprochant de toi, je perde Scott ou qu’en me rapprochant de Scott, je te perde… Tu es trop précieux pour moi, je ne veux surtout pas te perdre !

Elle l’embrassa sur la joue et passa ses bras autour de son cou avant de se coller à lui. Elle aimait la sensation de son corps chaud contre le sien. Elle aimait la facilité qu’elle avait de lui parler précisément de ses émotions. Avec lui, elle arrivait vraiment bien à mettre des mots sur ce qu’elle ressentait. La blondinette ne savait vraiment pas si Jude allait lui pardonner. Elle avait fait une erreur et elle s’en voulait amèrement. Elle espérait que Scott soit en pleine discussion avec Max ou avec quelqu’un d’autre et qu’il ne remarque pas son absence ni celle de Jude. Elle ne voulait pas que Jude ou que Scott soit jaloux. En fait, après l’eau, la jalousie était la chose qui la terrifiait le plus… Et malheureusement, pour la peur de la jalousie, il n’y avait pas de remède.

Quand Molly arriva finalement, ils se dirigèrent vers la reine de la soirée. Molly le présenta comme son meilleur ami, et Lou sourit. Ca lui faisait toujours plaisir. Il fit la bise à Kaylee, qui en profita pour le remiercier pour le cadeau. Il allait lui dire qu'il n'y était pas pour grand chose en réalité, mais Molly reprit la parole. Finalement, Kaylee dût retourner près de ses invités, qui arrivaient, de plus en plus nombreux.

Lou et Molly s'éloignèrent, se rapprochant du bar. Ils discutaient de tout et de rien, Molly lui indiquant les noms des gens qui passaient devant eux. Lou essayait de repérer des gens qu'il connaissait, mais ce n'était pas évident. Il vit Cassie, la fille de la cafet', au bras d'un mec. Il les trouva mignons, tous les deux. Ils en étaient là de leur "rien-foutage" quand ils furent interrompu par un brun que Lou n'avait jamais vu. Celui-ci le regarda rapidement, et Lou lui fit un signe de tête. Ce mec n'en avait tellement rien à foutre de lui, que Lou fut persuadé qu'il n'avait pas vu son signe. Il n'avait d'yeux que pour Molly. Il engagea la conversation, et son amie lui sourit. Bon, au moins, ce n'était pas un gros con qu'elle n'avait pas envie de voir.

Alors qu'ils discutaient, Lou restait planté là, son verre à la main. Il essayait toujours de repérer des connaissances. Il savait qu'Harley devait venir, et il était impatient de la revoir. Il aimait beaucoup la jeune fille. Au bout d'un certain temps, il se rendit compte qu'il devait avoir l'air con. Il décida d'aller installer sa caméra près du bar, et de filmer le début de la soirée avec celle qu'il avait au poing. Il profita d'un instant de silence de la part du brun malpoli pour prendre la parole.

- Je vais faire un tour Molly. A toute à l'heure!

Il allait partir, puis se tourna vers le brun.

- Ravi de te rencontrer... Toi.

Après tout, il n'était pas impoli, lui. Il partit donc au milieu de la foule, filmant les gens donnant les cadeaux, ceux qui discutaient dans leur coin, ceux qui venaient d'arriver... Il allait vers le bar, il avait bien besoin d'une bière, quand il reconnut Jeff, son meilleur ami. Il se souvint que Kaylee était la meilleure amie de Jeff. Il lui en avait déjà parlé, mais ils ne s'étaient jamais rencontrés. Il s'approcha doucement de Jeff, qui était accoudé au bar, une bière entre les mains. Il installa rapidement sa caméra.

Il se mit à droite de Jeff et posa une main sur son épaule.

- Tu m'en paies une? dit-il en souriant devant l'air surpris de son ami.