• RK Summer Event - Rubicon 2014.

ROUGE - ROME

Interactions: L'équipe.

A mon arrivée, je sentais que nous allions avoir à faire à des épreuves particulièrement complexes, et pour le moment je n'étais absolument pas déçu. Le coup de la corde à couper m'avait littéralement posé problème, et heureusement que Nina, une fois détachée était venue à mon secours à une vitesse incroyable, me permettant ainsi de me défaire de ma corde et partir en toute hâte vers la prochaine étape.

En tout cas la première épreuve s'était déroulée comme prévu, sans encombres, et nous étions en tête ce qui me réjouissait grandement. J'avais horreur de perdre, et d'être humilié, or là nous étions bien en avance, et nous étions tous suffisamment motivés pour venir à bout des équipes adverses. Si j'avais su plus tôt que nous aurions l'équipe romaine, je serais venu en Jules César, mais le manque d'informations m'avait valu de m'habiller tel un Dieu grec. Et ce costume de Cupidon avait amusé pas mal de mes connaissances, dont Nathan qui a mon arrivée n'a pas manqué de me faire remarquer l'aspect un peu ridicule du costume. Fichtre les remarques, je les savais tout à fait inoffensives, et puis le simple fait d'être en robe suffisait à me rendre ridicule quoiqu'il arrive, alors avec ou sans ailes, j'aurais quand même eu le droit à quelques critiques et moqueries en tout genre.

Alors arrivés à la deuxième étape, nos guides, dont Trey nous expliquèrent le déroulement de l'épreuve, qui à première vue semblait simple. Une poutre, il suffisait de tenir l'équilibre, mais quand ils évoquèrent les geysers et la possibilité de finir dans l'eau, ça ne m'enchantait guère. A tour de rôle, je vis mes coéquipiers passer la poutre, dont Maira qui finit à l'eau, mais avait réussi à trouver l'énigme dans les jarres qui avaient l'air de contenir des choses répugnantes. Devant moi, Paytah se lança également, et finit par tomber à son tour. Je comptais sur mes deux compagnons restants qui arrivèrent tous deux à récupérer une couronne de laurier. Il ne restait à nouveau plus que moi. Je soufflais un bon coup, pris mon élan, et attrapa la couronne de laurier, arrivant également à bon port. Ca nous en faisait trois sur cinq, et j'espérais que ça soit suffisant pour rivaliser avec les autres équipes. Tout ce qu'il restait à faire, c'était patienter pour connaitre les coordonnées de notre future destination, afin de nous y rendre.

Fais voir l'indice, demandais-je à Maira, qui recouverte de je ne sais quoi, avait en sa possession la petite boule avec dessus l'indice récolté. En tout cas, félicitations à vous, je pense que les autres peuvent avoir peur de nous, dis-je fier.

Résumé:

BLEU - SPARTE

Interaction: Maira, Eric, les bleus.

Oui ça me saoule aussi, je vais vraiment finir par croire qu'on veut nous séparer.
J'y crois déjà...
Et oui on se retrouve ce soir, bon courage à toi.
Que le meilleur gagne! Lançais-je avant de définitivement partir auprès de mon drapeau d'une belle couleur bleue, apercevant Eric, le seul que je ne connaissais dans cette équipe d'ailleurs. Il fallait dire que je ne connaissais pas grand monde non plus.
Ça va bien et toi ? Ouaip on va tous les mettre KO des la première équipe.
Je suis au taquet, si tu veux savoir, dis-je fort enthousiaste.
T'aurai pas voulu être dans l'équipe de ta copine au fait ?
Quelle copine? Demandais-je le plus innocemment du monde, bien que je sache que ça ne passe pas vraiment inaperçu. Souvent j'avais eu le droit à ce genre de remarque, et j'étais loin d'être dupe, ça visait Maira. Beaucoup nous voyait en couple, ce qui n'était pas le cas.

La première épreuve se passa sans encombres, mais nous étions bons derniers ce qui me plaisait guère. Enfin, j'étais quand même heureux pour ma colocataire qui avait l'air de s'en sortir à merveille puisque le grand gourou de l'évènement du jour, j'ai nommé Emeric, annonça leur avance. Mais pas défaitiste pour un sou, j'étais prêt à faire n'importe quoi pour que ce considérable écart soit diminué au maximum.

Alors que nous courions, ou plutôt gambadons dans ce merveilleux endroit, au paysage royal, nous arrivions à la deuxième étape, et nos deux guides nous firent le topo sur le déroulement de cette dernière. Une poutre, des geysers. Une épreuve d'équilibre. Tant mieux, je gère, vu les sports que je pratique, ils nécessitent plus ou moins cette capacité pour éviter la chute. J'attendis que la jeune demoiselle avant moi s'élance et réussisse à attraper sa couronne sans problème. Je pris mon courage à deux mains, et à force d'agilité et de concentration je réussissais à éviter les geysers qui auraient pu me faire valser en deux secondes chrono, et attrapa mon bien. Je descendis de la poutre légèrement mouillé et me plaça aux côtés de l'Eta Iota (Kaira) pour encourager mes coéquipiers.

HRP : ceci est un mini-rp /pan

Résumé:

RK Summer Event - Rubicon 2014.



Tout le monde & Harmony

ATHÈNES

Je sais même pas pourquoi je suis là, pourquoi je me suis inscrite. C'est vrai, j'avais trouvé le contenu des épreuves proposées par les RK amusantes mais maintenant que je suis dans la foule à écouter Emeric faire son prêchi-prêcha, j'avais plus l'impression de faire partie du peloton d’excursion que des invités.
-En découvrant le thème de nos festivités estivales, certains d’entre vous, ceux qui ont l’honneur de nous connaître le mieux, se sont sans doute posé la question : pourquoi ce thème ? C’est vrai, hm, pourquoi ? Pourquoi le monde gréco-romain ?... dit-il toujours avec sa façon si singulière de tout surjouer. Je commençai à malheureusement bien le connaître.

Oui pourquoi ce thème? Je n'avais presque pas de robe alors une robe de style gréco-romaine pas la peine d'y penser. Kevin avait gentiment accepté de m'en prêté une appartenant à son oncle styliste. Le sujet avait été abordé alors qu'on discutait après l'examen final d'histoire et il m'avait promis de fouiller dans les armoires poussiéreuses de son oncle. Promesse qu'il a tenu. J'avais l'impression d'avoir foiré toutes les épreuves et en discutant avec lui mon pressentiment ne s'était pas calmé. Finalement, j'avais eu ma senior year à ras les pâquerettes et avec un 11 en histoire. Lorsque j'avais vu la dite robe, j'avais immédiatement refusé, il y avait même les bracelet en or et le collier livrés avec. C'était trop, beaucoup trop même si c'était un simple emprunt, si j’abîmai la robe, j'aurais une dette à vie aussi cher que si j'avais fait un prêt sur une baraque. J'avais finalement cédé, il était bien plus sûr de lui que moi et refusa de reprendre la robe, c'était donc couru d'avance. En l'essayant, j'avais été un peu dérangé par la longueur du tissu mais d'un autre côté, je serais plus libre de mes mouvements. J'enfilai néanmoins un pantacourt moulant noir pour les épreuves par-dessus mon maillot de bain afin qu'on ne voit pas ma "culotte", si je venais à tomber. J'avais opté pour des baskets emportant les chaussures à talon prêtées par l'oncle de Kevin ou emprunter secrètement par Kevin? dans un sac de sport avec une serviette.


- Avant que ne s’ouvre, aux alentours de 19h30, notre bal de débauche à l’antique – et croyez-moi, au XXIème siècle, on a encore de quoi jalouser les anciens et leurs jupettes en la matière –, les plus courageux de nos invités, vous, vont d’abord s’échauffer un peu. C’est que l’alcool monte plus vite après l’effort.

Voilà pourquoi, j'étais là à écouter Emeric faire le grand messie venu réveiller et éclairer la foule niaise que nous étions par son immense connaissance. Une tête à claque ce mec. Il présenta les autres RK et je reconnus Trey l'armoire à glace mais surtout Jack et Kevin, 2 fleurs au milieu de ce ramassis de détritus puants. Il présenta les équipes et je ne tombai ni avec Kevin, ni avec Jack mais au moins pas avec Trey. J'étais dans l'équipe d'un brun aux yeux bleus presque opaques probablement tout autant que son cerveau -le même qui s'était fait remarqué au parking- et d'une brunette. La seule personne que je connaissais dans mon équipe était Maeko une NZ, la copine de Nobu.

Emeric continua son speech en nous annonçant la première épreuve, c'est à ce moment qu'une femme poilue s'avança dans ma direction. Je finis par reconnaître Kevin et laissai échapper un éclat de rire cristallin.
-Tu aurais pu faire l'effort de t'épiler! Plaisantai-je.
Il ria en me dardant de ses yeux ténèbres et pour diminuer mon anxiété j'ajoutai: - tu seras la plus belle ce soir.

Je voulais lui demander pourquoi Karen n'était pas avec lui mais ma conscience me criait que c'était une question à éviter. Il répliqua en palpant sa fausse poitrine: - J'ai des atouts de taille aussi!

Je fis une légère grimace: - peut-être un peu trop d'atouts à certains endroits...

Il éclata de rire en tirant sur le tissu de sa robe puis il se mit à râler à propos de l'inconfort de sa robe et de l'illogique des femmes à s'acharner à porter ce genre de tenue. Malgré le coup d'état d'Emeric au parking, Kevin n'a jamais changé son comportement avec moi, ni demandé les tenants et aboutissants lorsque je l'avais questionnée pourquoi il me détestait pas comme beaucoup des autres rk, il avait simplement répondu: “-C'est une histoire entre toi et Emeric, ça ne me concerne pas.” ça m'avait fait vraiment plaisir.

Emeric avait lancé le début des hostilités et Kevin s'en était retourné avec son équipe. Je me dirigeai vers les Athéniens et saluai Maeko d'un signe de la main timide. Le RK mâle en charge de mon groupe m'enfonça ma capuche sur la tête et il me fallut attendre quelques minutes avant de me faire sauvagement ligoter contre le poteau. Visiblement, il avait l'air d'ignorer ce qu'était la douceur ou alors il ne me portait pas dans son cœur à cause de ce qui s'est passé avec son ex-chef. Emeric et sa copine nous annoncèrent en coeur que l'épreuve avait débuté. D'ailleurs en parlant d'elle, j'ai été surprise en la découvrant pas qu'elle soit moche bien au contraire mais elle est tout à fait quelconque en tout cas si on la compare à lui. Je tentai de me libérer mais mes liens étaient si serrés que j'avais l'impression de juste les resserrer autour de la peau tendre de mon poignet. Le premier membre de mon équipe à se détacher Maeko coupa mes liens et je fus la troisième libérée de mon groupe. Une fois tous détachés, nous quittâmes le premier lieu en troisième position.

La prochaine étape était une épreuve d’équilibriste sur une poutre instable parsemée de geysers. Je quittai ma robe et la posai au sec tout en réajustant mon maillot de bain. Je ne voulais surtout pas abîmer la robe de soirée. Je montai sur la poutre et avec agilité fis une belle avancée pourtant à mis-parcours un jet d'eau me frappa la cuisse et me déséquilibra me faisant tomber à l'eau. Je nageai jusqu'à atteindre la rive déçue et me hissai dessus en m'excusant auprès des Athéniens. J'essorai mes longs cheveux et me dirigeai vers les fameuses jarres. La seule transparente contenait des souris, un immense sourire se dessina sur mes lèvres. Je déposai ma serviette sur mes épaules et délicatement mis ma main au fond de la jarre en caressant le dos des petits bêtes qui cherchaient à sortir. Pas de clé, j'espérai qu'au moins ils les relâcheraient après l'event. Les autres jarres étaient opaques et elles ne me disaient rien qui vaillent. Je détestai mettre ma main sans voir et savoir dans quoi. En soupirant et prudemment, j'enfonçai ma main dans la deuxième jarre j'effleurai du bout des doigts un truc visqueux, j'enfonçai très lentement mes doigts dedans. C'était répugnant comme sensation, c'est alors que mes doigts touchèrent un objet dur, je l'agrippai et sortis une petite boule en plastique. J'allais m'éloigner mais le mec aux yeux bleus me rappela à l'ordre en m'ordonnant de mettre la main dans toutes les jarres. J'arquai un sourcil en le fixant:- pourquoi faire j'ai trouvé la balle?!

Visiblement j'avais juste à fermer ma gueule et obéir, je m'imaginais enfonçant sa tête de fion dans la prochaine jarre. Jarre qui contenait des insectes, je m'y attardais pas, j'enchaînai ainsi les jarres touchant toutes sortes de choses toutes plus répugnantes les unes que les autres. Ayant une petite main, je dois avouer n'avoir jamais trop enfoncée ma main dans les jarres que je trouvais un peu trop suspectes. Je reconnus simplement l'odeur de dentifrice de la dernière jarre. Une fois le sale boulot fait, je m'accroupis près du point d'eau dans l'attente du passage de mes compagnons de groupe. J'essuyai ma main souillée dans l'eau et en voyant mon reflet, je remarquai un bleu naissant sur ma cuisse. C'était l'endroit où le jet d'eau m'avait frappé un peu plus tôt et ma peau marquait très facilement.

CRÉDIT - CSS

résumé:

Une fois que notre équipe eut rejoint la deuxième épreuve, Matt et l’autre demoiselle nous expliquaient ce qu’on devait faire, à première vue, ça n’avait pas l’air trop compliqué, s’il n’y avait pas ces histoires de jeyser, cependant, en cas d’échec c’était déjà moins encourageant. Je regardais les jarres sans laisser paraître d’émotion, puis continuais d’écouter les explications des Roh Kappa. Une fille que je ne connaissais pas se lança sur la poutre. Les bras croisés, je ne la quittais pas du regard, lorsqu’un jet d’eau vient lui frapper la cuisse et lui faire perdre l’équilibre. Je grimaçais légèrement quant à la douleur que ça pouvait lui infliger, puis voyant que personne d’autres ne se lançait, j’en pris à mon tour l’initiative. Contrairement à l’autre jeune fille, je ne pris pas le temps d’enlever ma robe étant donné que nous manquions déjà de temps par rapport aux autres et grimpais sur la poutre. Tout se passait bien sur les ¾ de l’épreuve au point que j’en oubliais les jeyser quand finalement, un jet d’eau un peu plus impressionnant s’actionna, et me frappa le bras. En moins de deux, j’en perdis l’équilibre et me retrouvais, comme l’autre fille de mon équipe, dans la flotte. Je nageais jusqu’au bord et sortais de l’eau puis me dépêchais à plonger ma main dans les jarres, à contre cœur. Tantôt c’était des bêtes, j’imaginais des souris ou encore des rats et rien que d’y penser, une grimace s’affichait sur mon visage. J’hésitais à plonger la main dans la suivante et lorsque je sentais des bêtes aussi petites que des insectes, je ressortais la main aussi tôt pour la plonger dans les autres qui contenaient des substances dégoutantes et visqueuses dont je ne voulais pas savoir le nom. Je ne réfléchissais même pas, je voulais finir ce truc au plus vite et finalement, je m’empressais de nettoyer mes mains avant de rejoindre les autres en trottinant puis d’enlever ma robe et de m’enrouler dans une serviette en attendant que les autres se plient eux aussi à l’activité. Ne préférant faire aucun commentaire quant à l’attitude des RK, je demandais quand même par curiosité à Matt, peut-être aussi par prétexte pour ne pas passer la journée sans lui adresser la parole :

« C’est quoi le truc dégueu et visqueux qui se trouve dans la 4e jarre ? »

J’avais un peu peur de la réponse. En fait, je regrettais déjà de lui avoir poser la question

« Non, finalement j’ai pas envie de savoir »

Résumé:

RK Summer Event - Rubicon 2014.



Tout le monde & Harmony

ATHÈNES

Notre équipe était très mal partie, aucun membre n'avait réussit la première épreuve et nous avions eu à peine le temps de nous reposer que déjà nous devions entamer la deuxième épreuve. Le mec aux yeux bleus qui visiblement s'appeler Matt nous expliqua le principe de l'épreuve, ça avait l'air vraiment amusant. J'étais toujours en maillot de bain, j'avais juste enfilé mon pantacourt noir par-dessus, j'étais plus libre de mes mouvements ainsi qu'avec la robe. On me tendit une ventouse et je fus la première à descendre par l'échelle. Je déboulai dans une pièce avec du mobilier, un hamac et la clé au bout. On ne devait pas toucher le sol, ni faire tomber des objets.

Sans perdre de temps, je descendis l'échelle, la ventouse me gênait dans ma progression mais je n'avais pas de temps à perdre. Je montai sur un mobilier, j'étais plutôt bien partie mais le passage de balancier avec le lustre fût fatal pour moi qui n'ai pas la moindre force dans les bras. Gênée par la ventouse, incapable de donner la bonne impulsion pour atteindre l'autre bord et ne voulant pas faire n'importe quoi et me blesser, je finis par rester suspendue en l'air immobile et donc je dus lâcher prise à bout de force et tomber au sol.

Je devais donc subir l'épreuve de pénitence expliquée plus tôt par Matt, la salle se trouvait non loin dans ce qui ressemblait à une cave. Je pris le bâton et me plaçai sous la première caisse me félicitant d'avoir retiré ma robe sinon elle aurait été dans un sale état car ici pas d'autres choix que de se prendre toute sorte de chose dégueulasses sortis de l'esprit tordu d'Emeric sur la tronche. J'enfonçai le bâton dans le premier trou et me reçut un liquide en pleine face. Je reconnus ce que c'était à son odeur: de la bière. Je fis de même avec les copeaux de bois de la deuxième caisse et avec le schnaps sans voir l'ombre d'une clé. Pour la quatrième caisse, je me pris de la farine en pleine tronche en plus d'une boule en plastique ce qui me fit éclater de rire. Heureusement que je ne suis pas une chochotte cette épreuve aurait pu être un véritable défis. En réalité, je m'amusai comme une petite folle.

Je sortis de la salle le visage à moitié blanc et m'excusai auprès de mon équipe en encourageant ceux qui ne sont pas passés.

CRÉDIT - CSS

résumé:

ROME - ROUGE

Interaction: Celui qui passe après Sasha xD

S'il y avait bien quelque chose dont j'avais vraiment horreur, c'était perdre, et devoir avouer ma défaite. Mauvais joueur, mauvais perdant, tout ce que vous voulez, je sais que je suis de très mauvaise foi, mais que voulez-vous, je suis quelqu'un de têtu et borné qui aime un peu trop prouver que je suis le meilleur. Et pour le moment, nous sommes les meilleurs, les romains. Avec un taux de réussite élevé par rapport aux autres équipes, nous sommes au top du classement, et dans ma lancée j'étais pas prêt de m'arrêter là, quitte à booster mes coéquipiers jusqu'au bout, bien que je savais que tout comme moi ils avaient un assez fort caractère pour en vouloir suffisamment pour remporter la victoire. Rome, l'empire de Rome restera à jamais le plus puissant, qu'on se le dise, surtout avec notre belle brochette de Dieux.

Après une première étape réussie avec brio, où nous étions en tête, et une deuxième où nous avons amassés le plus de lauriers, ce qui nous permettait de conserver notre première place, ce qu'avait confirmé nos guides, qui continuaient à nous emmener de ci et là, passant d'étapes en étapes. La troisième était cette fois-ci à l'intérieur du château, et dans une espèce de cave glauque aménagé. Les guides nous expliquèrent le principe, et tout ce que j'en retenu : ne pas tomber, sinon pénitence. Et très sincèrement vu les trucs dégueu dans lesquels Maira a du plonger les bras toute à l'heure, j'espérais sincèrement ne pas échouer, trop soigneux pour espérer devoir faire la même chose. Pire qu'une fille direz-vous, mais j'ai horreur de ce qui est répugnant, je préfère quand ça arrive aux autres, plutôt qu'à moi.

Décidant de me lancer dans l'aventure, Trey me tendit une ventouse, qui me servirait à récupérer ma couronne. Je passais mon fin poignet dedans, et m'aventurait dans la dite pièce où j'y débarquais donc en hauteur, par une porte quelque peu étroite, dont je me mangeais le haut. J'étouffais un petit cri de douleur, puis lorsque le chrono fut mis en marche, je commençais à me mettre dans l'ambiance. Concentré, et minutieux, j'essayais d'avancer dans la cellule rapidement, mais pas trop brusquement.

Alors que j'étais debout sur une sorte de meuble, je cherchais un moyen de me jeter sur le hamac sans me ramasser la gueule par terre. Dure épreuve, le hamac est instable au possible, et j'avais peur du résultat. Finalement, je pris mon courage à deux mains, et finis plaqué sur ce dernier, les mains entourant le plus fort possible la partie haute, les jambes crispées. J'avais pas l'air con dans cette position, mais que diable, j'y étais parvenu. D'un geste précis et lent, je posais la ventouse sur le réceptacle prévu à cet effet, et ôta la vitre, avant d'attraper ma couronne que j'enfilais jusqu'à l'épaule pour faire le chemin inverse, tout en manquant à plusieurs reprises de toucher le sol. Finalement, je regagnais la sortie, dans le temps imparti, muni de ma couronne, fier du résultat.

Putain, c'était pas évident... Dis-je essoufflé, m'appuyant dos au mur, laissant le suivant prendre place dans la cave. Bonne chance, lançais-je.

Résumé: