Speed, beer and seduction [Elise]

Alors que les deux jeunes gens sortaient de la petite maisonnette, Elise semblait contrarié. Valentin ne pouvait pas se douter que le fait qu'il ait dit plutôt si elle avait envie de le revoir au lieu de dire que ce serait lui qui en ait envie, allait la déstabiliser. Lui aussi avait envie de la revoir, mais il laissait toujours le choix aux femmes, c'était son respect à lui, sa façon à lui de faire, et il ne comprenait pas vraiment qu'on puisse penser différemment.

Cependant, il fut assez surpris par ce qu'elle lui dit par la suite. Si elle avait assuré ? Et elle était vierge juste avant ? Il aurait pu s'en doutait pour divers facteur, mais il ne put s'empêcher d'être surpris. Il resta à peine une ou deux secondes sans rien dire, surpris. Puis il lui répondit, en arborant un tendre sourire :

- Tu as été parfaite ne t'inquiète pas ! Et jamais je n'oserais te juger ...

Il lui avait murmuré cette dernière petite phrase avant de lui déposer un doux baiser sur les lèvres. Il remontèrent donc ensuite sur la bécane et Valentin les ramena jusqu'au lycée.
Une fois fait, il descendit, et attendit que ce soit le cas d'Elise pour récupérer le casque et la raccompagner jusqu'à sa chambre.

Je ne pensais pas que Valentin serait aussi enthousiaste à l’idée de le refaire avec moi. Sa deuxième phrase, par contre, sema le doute en moi. Si j’avais envie de le revoir… Et lui, il est impossible qu’il ai envie de me revoir ? Je baissais les yeux, honteuse. Pourquoi pouvais-je penser des choses pareilles ? Il fallait que je me calme, j’étais presque jalouse et pourtant, notre aventure n’était qu’une aventure d’un soir, peut-être y en aurait-il d’autre mais je ne serais jamais en couple avec le bel italien. Sans hésiter, je pris son numéro. Bien sûr, une chose me trottait dans la tête : ma performance. C’était la première fois et j’étais persuadée d’avoir été d’une nullité incroyable. Après qu’il m’a remercié et demandé si on pouvait y aller, je lui demandais :

-Euh… Je veux… Je veux savoir… J’ai pas été trop nulle ? Je dois t’avouer une chose, c’était ma première fois… S’il-te-plaît, ne me prends pas pour une salope d’avoir accepté de coucher avec toi alors que je te connais à peine et que j’étais vierge…, lui avouais-je.

Voilà, j’avais lâché la bombe. Je savais que je n’aurais pas dû mais ça me brûlais les lèvres et je n’en pouvais plus, je voulais qu’il sache la vérité. Il valait mieux que je me taise. Quand je parlais, je ne disais que des conneries. J’emboîtais le pas à Valentin et nous sortîmes de la maison où nous avions consommé notre passion d’un soir. Peut-être n’était-il pas plus mal que ce ne soit qu’un soir ? Peut-être que si ça durait tout serait moins beau et nous ne pourrions pas nous supporter ? Nous remontâmes sur la moto du sportif et repartîmes vers Wynwood.

Ce fut Elise qui entreprit de se lever et de se rhabiller. Il fallait bien le faire un jour, même si l'acte en lui-même donnait à Valentin l'irrésistible envie de dormir. C'était comme ça chez certains mecs. Cela projetait encore plus les phéromones dans le cerveau qui donnait envie de dormir. Le jeune italien eut donc un coup de barre, mais il devait s'habiller et ramener la jeune femme, et lui-même aussi, au lycée.
Pendant qu'ils se rhabillaient donc,, elle lui demanda s'ils pourraient le refaire un de ces quatre :

- Quand tu veux ! Je te passe mon num, et dès que t'as envie qu'on se voit, tu m'appelle !

Il lui donna donc son numéro et finit de s'habiller. Puis elle lui fit de très beau compliments. Il ne put s'empêcher de sourire face à ses si gentilles choses. Cela faisait tellement ... jamais qu'il en avait reçu. Enfin, vite fait de ses conquêtes déjà passé, mais Elise avait été une des premières, alors il a toujours assez de mal à s'y faire. Mais d'un côté, c'était pas plus mal, au moins il ne prendrait pas la grosses tête. C'était sûrement ce qu'il faisait son charme.

- Merci ! lui répondit-il en souriant. On y va ?

Lui demanda-t-il quand elle eut fini de se rhabiller. Ils sortirent donc de la petite maison et remontèrent sur la bécane du brun.

J’étais peut-être inexpérimentée mais je sentais bien que cela se terminait et que Valentin n’en pouvait plus. Je savais que l’acte était fini même s’il restait en moi. Je me blottissais encore contre lui. Petit à petit, j’aimais de plus en plus me serrer contre lui. J’approchais ma main de son visage et laissais glisser mes doigts sur sa joue. Je restais comme ça pendant quelques minutes puis j’obligeais le bel italien à se lever. Je récupérais nos affaires et donna ses vêtements au jeune homme. J’enfilais mes sous-vêtements puis je me tournais vers lui et lui demanda :

-Tu penses que c’est possible qu’on le refasse un jour ?

J’achevais de m’habiller avant de me rapprocher de Valentin et de l’embrasser une nouvelle fois tendrement et délicatement.

-Tu sais… Tu as été parfait, très doux, très tendre… Je pense que la fille que tu aimeras aura beaucoup de chance…, lui dis-je en souriant.

Mon sourire était un vrai sourire, pas ces sourires factices que je faisais à chaque fois depuis plusieurs années. C’était incroyable qu’il soit la première personne depuis si longtemps à me faire vraiment sourire. Je ne cessais d’observer le jeune sportif et je me dis que si je me retrouvais un copain j’aimerais qu’il soit aussi doux et adorable que lui… D’accord Valentin me plaisait un peu trop à mes yeux… Peut-être était-ce parce qu’il ressemblait à mon ex ? Je secouais imperceptiblement la tête comme pour chasser ces pensées de ma tête.

A présent Elise semblait moins nerveuse et avoir moins froid. Il se laissa donc à leur plaisir, essayant d'être le plus doux et tendre possible, et tout en lui faisant plaisir. Il avait déjà plus ou moins acquis cet art, mais Elise était tout de même plus étroite que les autres, et il n'allait pas tarder à exploser. C'est pourquoi, il s'arrêtait à peine une ou deux secondes de temps en temps, histoire de faire durer un peu le moment.

Mais le moment fatidique devrait bientôt arrivé, et il ne saurait se retenir indéfiniment. Il accéléra légèrement quand il comprit qu'il ne pourrait plus se contenir, et força légèrement. Mais cela ne dura que quelques petites secondes, et un soulagement et un plaisir mélangé apparu. Il avait fini, mais il restait encore un peu en Elise, pour laisser le reste faire. Et puis il était bien, calé en elle. Ça le réchauffait aussi. Et puis les câlins après l'acte était toujours de rigueur chez lui. Il resta donc sur la jeune femme, à la garder contre lui, pour qu'aussi il ne crève pas de froid.

Mais bientôt, il faudrait qu'ils se rhabille, et qu'il rentre réellement se réchauffer dans un endroit moins humide. Mais autant profiter jusqu'à ce que la demoiselle ait vraiment trop froid.

Je souriais lorsqu’il me dit de me serrer contre lui. Que croyait-il que je faisais ? En plus je n’avais pas besoin qu’il me le dise que je le fasse. Il reprit ses va-et-vient peu après m’avoir dit de me presser contre son corps si chaud. En fait à nous deux, nos corps avaient une température normale. Peu à peu, je me sentais de mieux en mieux. Je me sentais sereine et à la fois complètement excitée. J’avais presque l’impression d’être shootée… Mon cœur battait de plus en plus vite, j’avais l’impression qu’il allait exploser. Je ne savais pas trop ce qu’il se passait, je ne savais pas si c’était normal de se sentir comme ça… Je lui aurais bien demandé mais je ne voulais pas lui avouer que c’était ma première fois et en plus je gémissais à mesure qu’il allait et venait en moi.

L’air de rien je cogitais pendant que nous faisions l’amour et e me rendais compte uniquement maintenant que ma nudité face à Valentin ne me déranger plus du tout. Comme toute bonne chose, je savais que notre partie de jambes en l’air finirait à un moment ou à un autre et malheureusement chaque secondes qui passaient nous rapprochait de la fin. Le tout dans notre relation était de ne pas tomber amoureuse du bel italien uniquement parce qu’on avait fait l’amour ensemble et si possible ne pas tomber amoureuse du tout.

Bonne nouvelle ! Elle n'avait pas assez froid pour arrêter tout de suite. Il n'allait tout de même pas être très long, vu qu'il ne voulait pas lui faire avoir un rhume non plus. Entre le lac et la fraîcheur, c'était bon pour choper mal. Mais Valentin avait toujours chaud, et apparemment Elise avait trouvé la solution miracle : se coller contre lui pour lui prendre sa chaleur :

- Alors serres-toi contre moi ...

Lui murmura-t-il avant de reprendre ses ébats. C'était bon, il ne sentait toujours pas un certain fermement auprès de la demoiselle, il pouvait donc bien continuer. Et le fait qu'il ne voulait pas non plus que cela dure des heures, il allait un peu plus vite, pour faire monter un peu plus vite l'orgasme. Et ça le réchauffait davantage le fait de faire encore plus de mouvements. Au moins avec le corps un peu froid de la belle, cela l'empêchait de transpirer et il pouvait d'autant plus profiter de ce moment.
Qui ne pouvait pas durer des heures malheureusement. Mais le fait est qu'on peut toujours recommencer, ce qui fait un bon point.

Valentin était vraiment adorable avec moi : il faisait attention à moi, il m’écoutait et surtout, et c’était le plus important, il était doux et ne me faisait pas mal. Après ma réflexion concernant la température, il s’arrêta. Je me collais toujours à sa peau si chaude alors qu’il me demandait si je voulais qu’on arrête. Bien sûr je n’en avais aucune envie, je voulais continuer car même si ma position n’était pas la plus confortable je me sentais bien dans ses bras. Je plongeais alors mon regard dans le sien.

-On continue… Je ne veux pas arrêter, je suis bien avec toi… comme ça… En plus tu es chaud donc ça va, je n’ai pas trop froid…, lui dis-je avant de déposer un bref baiser sur ses lèvres.

Je ne savais pas que ça pouvait être grave si je continuais à faire l’amour avec lui en ayant froid. Toute fois cela ne pouvait pas arriver pour le moment puisque, pour le moment, je me réchauffais grâce à la chaleur du bel Italien. Plus je le regardais, plus je me demandais comment j’en étais arrivée à faire l’amour avec lui et ici… Qui aurait dit que ma première fois se passerais avec quelqu’un d’autre que mon premier amour ? Je crois que personne n’aurait pu penser que je ferais ça… D’ailleurs je suis certainement la plus étonnée par cette première fois… Dire que je couchais avec un garçon que je venais à peine de rencontrer… C’était incroyable et pourtant c’était réel ! Je l’embrassais une nouvelle fois avec passion comme pour me dire que je ne rêvais pas, qu’il était bien là avec moi avant qu’il ne recommence à faire des va-et-vients.

Valentin était tellement parti qu'il ne songeait pas à parler. Avec tout le souffle que cela demandait, impossible d'ouvrir la bouche à part pour respirer. Mais il lâcha sa jambe quand elle lui avoua qu'elle avait mal ainsi et se repositionna normalement et continua à faire des va-et-vient. Mais elle semblait avoir quelque chose d'autre à dire. Cette fois-ci elle avait froid et se serra davantage contre l'italien. Qui lui, s'arrêta. Il était perplexe. Il lui répondit donc :

- Si tu veux qu'on arrête dis-le moi ... Si t'as trop froid ...

Lui répondit-il en chuchotant. Il était à ses petits soins, et ne voulait en aucun cas que ce soit un moment de merde, mais plus un moment de plaisir intense. En tout cas, cela l'était pour lui, et ne voulait pas arrêter. En fait même rester en elle était déjà satisfaisant et faire une petite pause n'était pas si mal que cela.
Cependant si Elise avait trop froid, elle se bloquerait, et ils auraient autant mal l'un et l'autre s'il essayait de se retirer. Autant qu'elle lui dise tout de suite. Mais peut-être ne le savait-elle pas ?! En tout cas, lui le savait plus que bien, puisque cette expérience, il l'avait vécu malheureusement, et il ne souhaitait en aucun cas que cela se reproduise.

J’étais persuadée que Valentin attendrai un peu avant d’entrer en moins mais non. Il devait être vraiment à bout pour ne plus pouvoir attendre. A ce qu’il paraissait, la première pénétration était douloureuse pourtant je ne sentis rien de particulièrement insoutenable… Peut-être était-ce grâce à nos baisers passionnés ? Toujours est-il que la chose partait plutôt bien. Je le laissais faire, je ne savais même pas ce que je devais faire alors il faisait tout ! Peu à peu, le bel italien me faisait faire le grand-écart… Ca par contre c’était douloureux ! Mais j’aimais tellement sentir sa peau contre la mienne que je me tus pendant quelques temps. Entre deux gémissements de plaisir de ma part alors que le jeune homme embrassait ma poitrine, je lui avouais :

-Tu sais… Tu es vraiment extra mais la position dans laquelle je suis est assez douloureuse…

Je faisais glisser mes mains jusque dans le bas du dos de Valentin. Je m’imprégnais de chaque sensation : des mouvements des muscles du sportif sous mes doigts, à ses lèvres sur ma peau en passant par toutes les choses éprouvées pendant que nous faisions l’amour. L’italien m’éveillait à une sensualité nouvelle. Tout ce que je ressentais en ce moment était pour une première fois. En fait même mes baisers avec Valentin me semblaient être une première fois. Au fur et à mesure de notre rapport une nouvelle impression arriva : le froid. La nuit devait commencer à tomber et avec elle arrivait aussi la fraîcheur. Je frissonnais légèrement et instinctivement je vins me blottir contre Valentin. Je brisais une nouvelle fois le silence :

-Tu… Tu ne trouve pas qu’il commence à faire un peu froid ?

Pourquoi est-ce que je prenais la parole comme ça? Pourtant ce n'était pas du tout préconisé de parler pendant l'acte et je le savais, on me l'avait quelques temps avant l'aggression de mon ex.

A peine la jeune femme eut-elle donner son accord, qu'il n'hésita plus une seule seconde et rentra en elle direct, tout en continuant lui aussi de lui rendre ses baisers langoureux et passionnés. Il avait déjà couché avec une ou deux filles avant Elise, depuis qu'il avait rompu avec Rosalia. Mais c'était différent, il avait tellement fait monter la tension, qu'il prenait déjà du plaisir, et ne lui tardait pas que cela finisse, enfin, qu'il finisse. Elle semblait pas très expérimenté, donc il resta sur elle, tout en faisant des va-et-vient, se calmant de temps en temps, en fonction de comment elle réagissait. Il la serrait de temps à autre quand il prenait trop de plaisir, et il lui faisait faire presque le grand écart à force. Jusqu'à ce qu'elle ne puisse aller plus haut, mais une fille était connue pour être beaucoup plus souple qu'un mec. Cette position était donc parfaite pour elle. Pour lui aussi, même si ce n'était pas celle qui préférait. Ce n'était en aucun cas un problème pour lui, tant qu'il prenait du plaisir et en procurait en retour. Même s'il imaginait bien que le sol ne devait pas être très confortable. Il espérait donc qu'elle prenne assez de plaisir pour ne pas faire attention à ce détail.
Il aimait le contact avec sa peau si douce et sucrée qu'il embrassait parfois au niveau du coup et de la poitrine.

J’aurais bien souris à son « Je vois ça » s’il ne m’avait pas embrassé au même moment. Ses lèvres étaient si délicieuses que j’oubliais toutes mes craintes. Ses mains se baladèrent sur ma peau. Je l’obligeais à se coller contre moi. Je décollais mes lèvres des siennes pour lui demander de m’aider à retirer mon dernier sous-vêtement que je ne parvenais pas retirer moi-même étant donné que j’étais sous Valentin. Puis je me remis à l’embrasser alors que l’une de mes mains se perdait dans ses cheveux pendant que la seconde restait au milieu de son dos. Peu à peu, je ressentais bientôt quelque chose d’étrange, j’avais l’impression de brûler de l’intérieur mais uniquement au niveau de mon bas-ventre. C’était la première fois que j’éprouvais une chose pareille, mon cœur avait déjà battu la chamade mais le bas-ventre en feu c’était vraiment quelque chose qui m’était inconnu. C’était peut-être l’un des aléas de la petite panique avant la première fois. Je n’en savais rien mais j’avais hâte qu’on commence enfin l’acte. En attendant, je caressais doucement le dos de Valentin. Si on m’avait dit qu’un jour j’adorerais caresser un homme, je ne l’aurais certainement pas cru… Et pourtant, c’était le cas mais je préférais quand même me faire caresser par l’adorable Rho Kappa. Je n’en pouvais plus, j’avais trop envie de lui.

-S’il-te-plaît, dépêches-toi de commencer, je n’en peux plus…, lui murmurais-je avant de l’embrasser une nouvelle fois avec encore plus de passion.

Il semblait que les paroles de l'italien aient fait changer d'avis la jolie demoiselle. Ce n'était en aucun cas de la but de Valentin. D'ailleurs il fut surpris quand elle ôta d'abord son soutient-gorge puis son caleçon. Il se laissa faire bien sûr, vu que d'abord il était à l'aise avec son corps, et qu'aussi il était un peu pris sur le fait. Il se demanda alors si elle voulait vraiment le faire, si elle se sentait prête. Il était un peu perdu par tous ces changements d'avis. Elle était facilement influençable. Elle avait de la chance, avec Valentin, car il ne profitait jamais de quelqu'un, mais il préféra profiter de l'occasion qu'elle lui offrait. Et puis si elle changeait de nouveau d'avis, ce serait vraiment fini :

- Je vois ça ... !

Il se rendit compte alors que la capote était toujours sur lui. Si elle voulait changer d'avis c'était le moment où jamais, car il n'attendit pas plus longtemps pour l'allonger à terre et à se mettre sur elle, pour de nouveau l'embrasser, la caresser, se serrer contre elle, pour plus de chaleur et de passion. Les caresses et les baisers étaient en général un bon moyen de détendre les jeunes femmes, mais il ne se pressa pas, comme beaucoup d'autres mecs, et préféra prendre son temps, de peur aussi qu'elle ne change d'avis. Ou même de peur de lui faire mal, en allant trop vite.

Plus je passais de temps avec Valentin plus j’étais étonnée par ce qu’il me faisait connaître sur le plan des sentiments. Peu à peu je me disais que peut-être, il fallait que je passe à l’acte avec lui. En plus il était tellement gentil, tellement compréhensif que j’avais envie de passer au-dessus de mes craintes. Nous nous échangeâmes quelques baisers passionnés puis il me fit une déclaration des plus… Etranges. Il me murmura que j’avais une belle poitrine et que je ne devais pas en avoir honte. Puis il m’embrassa dans mon décolleté… D’accord… Finalement, il avait peut-être un problème mental… Ce qu’il fit ensuite me gêna au plus point… Enfin… Au début car au final j’avais presque envie qu’il ne décolle plus sa tête de mon décolleté. S’il avait fait cette manœuvre pour me faire enlever une nouvelle fois mon soutien-gorge, c’était réussi ! Je laissais le bout de tissu tomber alors qu’il avait encore la tête entre mes seins. Puis au bout d’un moment je le fis relever les yeux vers moi avant de déposer un baiser sur ses lèvres tout en intervertisant nos places.

-Finalement t’arrive facilement à tes fins, tu as des arguments très convaincants, tu sais ?, lui déclarais-je en lui faisant un sourire malicieux.

Je caressais son dos puis ma main glissa jusqu’à ses fesses et je commençais à faire glisser son caleçon. Etrangement, je chauffais le bel italien mais je continuais à rougir comme jamais. A présent, j’étais écarlate. Il faut dire que ça serais la première fois que je verrais un homme nu. Mieux valait qu’il ne le sache pas sinon j’aurais soit une réputation de salope soit « interdiction » de coucher avec lui maintenant.

Bizarrement Valentin s'en était douté. Comme elle avait eu cette petite peur de tout à l'heure dans l'eau, cela voulait presque tout dire. Le fait qu'elle ait un peu peur, signifié bien qu'elle n'avait pas l'habitude de ce genre de chose, et même si c'était elle qui l'avait chauffé, il n'était tout de même pas un connard pour autant et ne voulait pas profiter d'elle.

- Y'a aucun souci ma belle !

Ce fut lui qui l'embrassa de nouveau avec passion. C'était sûr que le fait qu'elle soit à califourchon sur lui et qu'ils s'embrassent, n'arrangeait pas les choses, mais il pouvait tenir encore un peu. Il n'osait du coup plus trop la toucher, de peur de trop avoir envie d'elle à nouveau et de trop se laisser aller. Mais cela n'arriverait pas tant qu'elle ne serait pas totalement à l'aise. Ce qui risquait de prendre du temps, vu qu'elle n'arrivait même pas à laisser sa poitrine en vue. Il se sentit obligé de lui dire, pour lui montrer qu'elle avait tord, ce qu'il pensait :

- Tu as une très belle poitrine tu sais, tu n'as pas à en avoir honte ...

Lui dit-il dans un chuchotement, comme si c'était une confession. Il déposa ensuite un léger baiser dans son décolleté pour ensuite y nicher sa tête et y rester quelques instants. Il aimait rester dans cet endroit qui était si doux et si chaud.

Valentin était vraiment très intriguant. Qu’avait-il bien pu faire dans cette maison pour ramener une couverture ? Je trouvais vraiment ça adorable de faire attention à moi. Après être sorti de l’eau, il m’aida à en faire de même. Le bel italien récupéra nos affaires avant de prendre ma main pour me tirer dans la maison. A peine entrée dans la maison abandonnée, je croisais mes bras sur ma poitrine. Je regardais Valentin installer la couverture par terre avant de m’inviter à venir prendre place à côté de lui. Je m’asseyais donc à côté de lui. Mon regard trahissait nettement ce que je ressentais en ce moment. Je posais l’une de mes mains sur son torse et laissais glisser mes doigts le long de ses abdos jusqu’à l’élastique de son caleçon. Je me mordais la lèvre inférieure puis, finalement, ouvris la bouche.

-Tu… Tu vois… J’ai vraiment de toi mais je suis… Terrifiée par ce que j’ai envie de faire avec toi…

Je ramassais mon soutien-gorge puis le renfilais. Je savais que c’était cuit pour ce soir alors… J’avais de plus en plus peur qu’il ne le prenne mal et ne perde son sourire. Comme pour me faire pardonner d’annuler notre « plan », je m’asseyais à califourchon sur lui avant de me remettre à l’embrasser avec passion. Lorsque le baiser fut brisé, je ne pu m’empêcher de lui murmurer quelques mots :

-Je suis désolée… Mais on peut rester ici même si on ne fait pas l’amour ensemble, non ?

En réalité c’était parce que j’étais complètement crevée et que j’avais peur de m’endormir sur sa moto et de tomber… Tout ce qui venait de se passer avec Valentin (même s’il ne s’était pas passé grand-chose) m’avait épuisé !

Le jeune italien était bien trop parti, excité pour vraiment faire gaffe aux gênes de la demoiselle. Alors, quand elle lui demanda si ils allaient le faire dans l'eau, il reprit ses esprits. Sûrement n'était-elle pas à l'aise encore avec tout cela, peut-être était-elle novice dans ce domaine ?! Il ne s'imaginait tout de même pas qu'elle soit vierge, car pour lui, elle n'aurait jamais succombé de cette façon, dès la première rencontre.
Il lui répondit tout de même, en se redressant :

- Oops, désolé, je me suis laissé emporter ... Si tu veux, j'ai une couverture à l'intérieur de la maison si tu veux ! ... Aucun commentaire !

Il se mit à rire. Oui il avait fait le fou et passé quelques soirées et nuits, ici, dans cette maison, alors il avait entreprit de laisser une couverture si jamais il venait à l'improviste. Et il semblait qu'il avait bien fait. Il prit alors les affaires, prit la main de la belle après l'avoir aidé à se relever et se dirigèrent à l'intérieur. L'intérieur n'était pas aussi glauque que l'extérieur, sûrement parce qu'il faisait un peu noir et qu'il n'yy avait aucun meuble, et que mine de rien, cette maison n'était pas si vielle que cela.
Il installa donc la couverture par terre, s'y installa et invita Elise à en faire autant.

- Si ça ne convient vraiment pas, on peut faire ça une autre fois si tu veux. Je ne t'oblige à rien hein ?!

Il préférait tout de même être vraiment sûr qu'elle veuille vraiment le faire avec lui, qu'elle ne connaissait qu'à peine, et ici, qui n'était pas l'endroit le plus hygiénique du monde. Mais il avait pris le soin d'apporter une des bougies avec la couverture. Il l'alluma et sourit à Elise, attendant sa décision finale.

Je ne pensais pas que je pourrais oublier aussi vite mon ex mais Valentin y était parvenu. Il était si doux et si sensuels que j’étais presque pressée qu’il continue et me fasse l’amour. Puis je sentis ses mains dans mon dos, juste au niveau de l’attache de mon soutien-gorge qu’il désagrafa. Je me blotti contre Valentin qui se rapprochait de la berge. J’avais honte de ma poitrine nue… J’avais honte de mon corps à demi-nu… En fait j’avais honte de mon corps. Même si le bel italien contre lequel j’étais blottie semblait me trouver séduisante mais, moi, je me trouvais toujours laide. Mais ce n’était pas ma pensée première à ce moment-là : j’avais peur d’être vue dans cette situation, cette tenue… Bref je ne désirais pas être vue comme ça. J’avais aussi une autre peur : c’était ma première fois et j’étais terrorisée à l’idée d’avoir mal ou de m’y prendre mal. D’ailleurs je laissais mon partenaire me guider (et tout faire à vrai dire).

Bien que je fus terrifiée par ce qui allait ce passer, j’adorais sentir ses mains se perdre sur mon corps et tout ce que j’attendais c’était qu’il entre en moi. Alors que mon dos était contre la berge, il me sembla que Valentin cherchait quelque chose dans son jeans. Et bien sûr il fallut que je lâche :

-On… On va le faire dans l’eau ?

Qu’est-ce que j’avais dit ? J’étais vraiment pas douée pour la séduction et pour ne pas faire fuir les gens en sortant une phrase complètement débile.

Valentin entendit ce dont il avait besoin pour continuer. Et il en était bien heureux que la réponse fut positive. Sinon il aurait bien eu du mal à se retenir. Mais en bon gentleman, il se serait bien sûr contrôler, car il respectait trop les femmes pour leur faire quelconque mal, même quand elles le méritent vraiment. C'est une conception qu'il n'imaginait pas le moins du monde.

Il resta tout de même des plus doux et des plus sensuels. Il continuait à l'embrasser, à la caresser, pour paraître l'enlèvement des sous-vêtements plus facile et plus subtile. Il avait l'art de faire comme cela, et c'est ce qu'il aimait. Il n'aimait pas quand l'acte de sexuel était violent ou pervers. D'ailleurs Elise l'avait très bien dit, il préférait largement faire l'amour aux femmes et non autre chose, même si ces derniers temps, il y avait beaucoup de femmes à qui il faisait l'amour. Mais cela ne comptait pas vraiment.

Pour l'instant il voulait se focaliser sur la belle Elise et en un instant, elle se retrouva sans son soutient-gorge. Heureusement ils n'étaient pas bien loin du bord et entraîna donc sa partenaire plus vers le bord pour plus de pratique. Il entreprit ensuite d'enlever le reste des sous-vêtements. Parfait, il pourrait ainsi aussi prendre un préservatif du coup. Et oui, il fait toujours sortir couvert !

Pour le plus grand bonheur du sportif, Elise ne tarda pas à le rejoindre.Elle ne tarda d'ailleurs pas non plus à se coller à lui. Il l'accueillit avec plaisir en l'enlaçant au niveau de taille. C'est à ce moment-là qu'il remarqua les joues rosées de la demoiselle. Non pas comme pour tout à l'heure, non, il reconnaissait ce genre de rougeur. Il semblerait que l'alcool est fait son effet. Il s'était pas imaginé qu'avec deux petites bières on puisse être joyeux. Oh remarque, si c'était bien la première fois qu'elle buvait de l'alcool. Il y avait beaucoup de facteurs qui pouvaient faire que l'alcool monte plus vite chez elle, et ce soir-là.

En attendant, elle ria de son caleçon si coloré, ce qui fit bien sourire Valentin aussi. Il n'eut pas le temps d'en placer une, car elle l'embrasser de plus belle. Heureusement qu'il avait pied, sinon ils auraient fini au fond de l'eau à se coller l'un l'autre comme cela. Ce n'était en aucun cas pour lui déplaire, car c'était bien ce qu'il voulait quand il était allé la voir tout à l'heure dans le foyer. Mais il ne s'était pas attendu à aller si vite avec elle, elle qui semblait si timide et si peu entreprenante. En fin de compte, les apparences sont vraiment trompeuses.

Cela ne pouvait donc que satisfaire l'italien. Il ne se gêna pas lui non plus de descendre plus bas ses mains, l'attrapant fermement au niveau des fessiers pour la faire venir s'asseoir autour de sa taille. Le fait de se retrouver tout seul, dans l'eau, avec une belle fille et en sous-vêtements, lui donner de trop grandes pulsions. A savoir s'il résisterait bien longtemps ...

Visiblement Valentin avait les mêmes envies que moi en plus intense puisqu’il se déshabilla (ne gardant que son caleçon qui était sensé être assez neutre mais qui ce se révélait ne pas être neutre pour deux sous !). En fait je n’y avais pas trop fait attention puisque mes yeux étaient rivés à son torse parfait. J’étais totalement subjuguée par sa plastique de rêve jusqu’à ce qu’il plonge. Je me décidais ensuite à me déshabiller. Je ne conservais que mes sous-vêtements noirs avec de la dentelle… Pourquoi j’avais mis ces sous-vêtements ? En fait on s’en fout royalement ! Si ça plaisait au bel Italien tant mieux, sinon tant pis ! Quelques secondes plus tard, je sautais dans le lac. Je sortis la tête de l’eau non loin de Valentin. Je me rapprochais de lui, passais mes bras autour de son coup avant de poser mes lèvres sur les siennes quelques instants.

-Tu sais que tu es vraiment sexy ? Surtout avec ton caleçon flashy !, déclarais-je en riant.

L’air de rien, tout ce que je faisais était fait sous l’emprise de l’alcool. Pendant que je buvais mes deux bières, j’avais cru que ça ne me ferait pas d’effet mais c’était faux : je ne tenais toujours pas l’alcool, ça avait juste pris plus de temps à faire effet ! D’ailleurs, je me remis à embrasser Valentin avec plus de fougue alors que l’une de mes mains descendait dans son dos de plus en plus bas jusqu’à toucher ses fesses à travers son caleçon. Quant à mon autre main, elle se perdait dans les cheveux du beau brun. Quoiqu’il fasse, il m’excitait tant que ça devrait être puni par la loi.

Valentin fut bien ravi de voir que Elise semblait bien ravie de se trouver dans et devant un tel endroit. C'était bien vrai que c'était splendide et que depuis qu'il l'avait découvert, il était devenu fan. Il déposa les casques sur la moto, puis alla rejoindre la jeune femme auprès du lac. D'ailleurs, elle ne tarda pas à lui faire une proposition, à laquelle il régit assez vite. A croire qu'il avait eu la même idée ...

- Heureusement que j'ai mis un caleçon assez neutre ...

Se mit-il à dire en souriant et en enlevant son t-shirt, suivit de son pentalon. Vu à la vitesse où il allait, il était plutôt pressé. Et puis, c'était aussi pour éviter de changer d'avis. Il avait déjà nagé plusieurs fois dans ce lac, il savait donc qu'il n'y avait aucun danger. Après, il n'était pas sûr qu'ils en avaient le droit.
Mais quand il enleva son pantalon, il remarqua un petit truc :

- Ah ben, je me suis trompé il semblerait !

Et oui, Valentin avait mis celui qui pétait le feu. Il avait complètement zappé. C'était sûrement parce que ce matin-là, il avait hésité entre celui-ci et un noir. Mais vu qu'il préfère les choses plus originales ...
Il ne tarda donc pas à plonger dans l'eau, à ressortir simplement sa tête, impatient que la jeune fille qui se trouvait avec lui, se déshabille et le rejoigne.

Valentin semblait vraiment être modeste. Encore un point pour lui ! J’avais peut-être trouvé le garçon parfait ! En réalité il était impossible qu’il purement et simplement parfait puisqu’il était impossible d’être parfait mais Valentin s’en approchait ! Peu après lui avoir demandé si on y allait, on était parti. Je m’accrochais fermement à sa taille. Il me semblait qu’il allait plus vite que pendant notre premier trajet. Durant la vingtaine de minutes qui s’écoula avant que l’on ne s’arrête, je ne cessais de me demander où il m’emmenait. Lorsque l’italien coupa le moteur, j’eu le souffle coupé : je ne pensais pas qu’un tel endroit pouvais exister à côté d’une ville telle que Miami ! C’était magnifique même si la maison abandonnée faisait un peu glauque…

J’étais pressée de descendre de moto. J’enlevais mon casque alors que lentement je m’approchais du lac… J’étais subjuguée par l’atmosphère du lieu… J’étais si subjuguée que j’avais à peine entendu la question de Valentin. Je me tournais vers lui pour lui répondre :

-J’adore cet endroit ! Je pensais pas qu’un endroit pareil puisse exister à Miami !

Je me remis à marcher vers le lac et plus j’avançais de l’étendue d’eau plus une idée (des plus saugrenue) faisait son chemin dans ma tête. J’avais vraiment envie d’aller me baigner dans ce lac. Par contre j’avais un peu peur qu’il y ait des créatures pas vraiment sympathiques dans les eaux de ce lac.

-Val… Tu pense qu’on peut se baigner dans le lac ? J’ai bien envie de piquer une tête, pas toi ?, lui demandais-je avec ce grand sourire que j’avais en présence du bel italien.

Je n’osais même pas imaginer le jeune homme torse nu… En fait si, je ne faisais que ça ! Et ça me faisais rougir, tellement rougir que j’avais la couleur d’une écrevisse !

Un vrai dragon ... Moui c'est à peu près ça. Il pouvait le penser et le dire. Il avait vraiment été un triple idiot de ne pas l'avoir remarqué quand ils étaient encore ensemble. Il avait fallu qu'il s'éloigne d'elle et qu'elle le trompe pour qu'il s'en rende compte ... Pitoyable ! Mais c'était fini et jamais plus il ne se refera avoir, du moins, il l'espérait.
Puis Elise lui fit une autre remarque qui était toujours dans la catégorie des compliments. Valentin ne savait pas trop quoi répondre. Il n'aimait pas se vanter ou autre dans le genre, pas comme son pote Alecto ! Il répondit donc simplement :

- Avec les filles, oui je dirais que ça va ...

Il ne pouvait pas non plus dire le contraire, ce serait se mentir. C'était bien vrai qu'il avait rencontré beaucoup de filles ces derniers temps et depuis qu'il n'était plus avec l'autre, il les avait presque enchaîné.
Valentin a par la suite tendu le casque à la belle, qui le prit sans hésiter. Il mit le sien et ce fut au tour d'Elise de lui demander s'ils y allaient :

- C'est parti !

Dit-il en montant sur sa moto et en mettant le contact. Il attendit qu'elle soit bien assise derrière lui pour partir. Il se rappela qu'il pouvait aller un temps soit peu un peu plus vite cette fois-ci. Et elle voulait aussi faire une virée un peu plus longue. C'était parti, il conduisit pendant plusieurs minutes, certainement pendant plus longtemps qu'à l'aller. Et puis il y aurait toujours le retour pour en profiter encore un peu plus.

Donc au bout de ses vingtaines de minutes environ, il conduisit jusqu'à un coin isolé, qu'il fallait connaître pour y aller. Il l'avait découvert par hasard, lors d'une de ses virées en moto. C'était un coin un peu reculé de Miami. Un paysage totalement différent, qui offrait un merveilleux couché de soleil. C'était une petite maison devant un grand lac, une maison à l'abandon. Au moins il serait tranquille, surtout qu'il n'y avait pas âme qui vive dans le coin. Un peu film d'horreur, mais il ne resterait pas bien longtemps, juste le temps du couché de soleil et peut-être un peu plus.

Il se gara donc juste à côté de la maison, descendit de sa moto, enleva son casque et tendit la main à Elise pour qu'elle puisse descendre à son tour.

- Alors t'en penses quoi ? En plus, on pourra voir un superbe couché de soleil !