Wynwood University
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

 

 Noble war begins- Non inscrits

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Noble war begins- Non inscrits    Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 EmptyDim 3 Nov 2013 - 17:09

Intéractions : Anna, Gautier et n'importe quel élève aura voulu être bousculé par Gustaf dans le rp.

Le suédois était en train de faire son jogging sur la plage, accompagné de River, trottinant les pattes dans l’eau, la langue pendante. Le baladeur attacher à son brassard, l’homme s’arrête pour souffler un peu, ne stoppant pas totalement ses mouvements, mais préférant marcher à faible allure. Le soleil inondait l’horizon et il était bien plus tard qu’il ne le soupçonnait. « Je suppose que t’a faim ? » Dit-il en regardant l’animal. Celle-ci aboie comme si elle comprenait le moindre mot de son maître. Il libéra la chienne de sa laisse, qui se mit à piquer un sprint jusqu’à sa maison. Il lui suivit d’une allure tranquille et lui ouvrit la porte en rigolant. Au loin, des enfants s’apprêtaient déjà à venir le voir pour réclamer des bonbons. Il aimait les gosses, mais préférait la tranquillité. Il sortit un bocal de friandise à l’extérieur, de sorte à ne pas être sans cesse déranger par les passages incessant des enfants. Quand il jeta ses affaires dans le salon et se laissa lourdement tomber dans le canapé, son œil fut attiré par le rouge clignotant de son téléphone, lui indiquant qu’il avait des messages. Tout comme son portable, dont un petit voyant vert clignotait également. Visiblement on avait cherché à le joindre. Il regarda l’heure, il était à peine 18h00… « River apporte moi le téléphone » Dit-il sans réel espoir qu’elle comprenne cette fois. Il se releva en trainant les talons et appuya sur play. Comment par le dernier message, c’est la voix angoissé d’Anna qui le surprend, presque pleurante, parlant de Nina, d’arme et de prise d’otage. Son cœur s’affola et il passa directement au premier message.

« Mr Swensson, ici la direction de Wynwood High School. Un élève vient de prendre en otage les élèves qui se rendaient au bal d’Halloween… » Il ne prit pas la peine d’écouter le reste du message, qu’il se jeta sur sa veste en cuir et les clés de sa Harley. Oubliant carrément de nourrir sa chienne, qui semblait si impatiente.

Le reste, fut son imagination débordante qui le tortura, écoutant les messages de son répondeur sur son téléphone portable, Anna lui avait laissé déjà trois messages. Il rangea son cellulaire dans sa poche arrière de son… il était encore en short et n’avait même pas pris soin d’arranger son look, il n’en avait rien à faire, tout ce qu’il voulait c’est se rendre à l’école et s’assurer que ni Anna, ni Nina n’y soit. Il planta sa moto sur le bas-côté, un monde incroyable s’était amasser devant les barrières de fortunes, hissé par les policiers, tentant vainement de calmer tout le monde. Gustaf s’approcha de la barrière, près à la passer, quand une main se posa sur son torse pour le stopper, une voix autoritaire s’adressa à lui « Vous ne pouvez pas entrer monsieur ! Les autorités sont en train de s’en occuper » Les yeux du suédois s’écarquillèrent en une pulsion meurtrière. « Ma fille est là-dedans ! Laissez-moi aller la chercher ! » « Désolé monsieur, ce sont les ordres » Il s’en sous le coup de la colère, bousculant un élève derrière lui, qu’il fusilla du regard pour ensuite regarder le reste des gens. Certains pleuré, d’autre étaient au téléphone. Son téléphone, mais oui ! Il envoya un texto à Nina, lui demandant si elle allait bien et où elle était. Celle-ci répondit dans la seconde et son cœur u un instant se détendre, remerciant les dieux d’avoir pris soin d’elle. Il lui conseilla rapidement de se cacher et de faire attention à elle, se sentant le plus inutile du monde.

Anna le trouve parmi les autres et le géant ne peut s’empécher de la prendre dans ses bras, soulagé de la voir dehors plutôt que dedans. Elle était paniqué et il pouvait le lire dans ses yeux, après un bref moment il s’écarte pour le lui parler.

« Nina m’a dit qu’elle alla bien, elle répond aux sms, si tu veux le lui en envoyer. » Ce qu’elle s’empresse de faire, et il n’allait certainement pas le lui reprocher. Devant l’une des barrières, se trouvait une journaliste, micro en mousse, sponsorisé par la chaine en question, à la main et caméra pointé sur elle. Donnant les détails que le Suédois n’avait eu le temps d’avoir, un coup de feu retentit, et son cœur s’arrêta alors que les cris et la surprise de tout le monde fit échos à ses oreilles. Je sens Anna qui panique et j’attrape ses épaules. « Hey, hey, regarde moi.» Je la force à me regarder dans les yeux et qu’elle s’en remette totalement à moi, alors que la même peur me rongeait. « Tout va bien se passer, Nina va bien aller, je te promets » L’envie de décocher mon téléphone pour m’assurer qu’elle allait bien revenait, mais les policiers lancèrent un communiquer de presse, se servant de la petite journaliste comme messagère. D’ailleurs c’était clair, il ne voulait pas qu’on communique avec le reste des élèves dans l’école, de peur d’énerver ce fameux Trent. Je ne le connaissais que de vu, je ne m’étais jamais intéressé à lui, vu qu’il n’était ni turbulent, ni brillant, juste dans son coin et silencieux. Il repéra Gautier vers les barrières, et laissant un instant Anna, il se sentit obligé de préciser qu’il revenait, avant qu’elle ne s’inquiète encore trop.

-Gautier, héla-t-il d’un air inquiet. Tu as plus d’information que moi ? Nathan est enfermé aussi, tu sais si il va bien ?

Anna nous rejoins, incapable d’apaiser sa frayeur, et surement tout autant curieuse que le suédois au sujet de cette prise d’otage.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Noble war begins- Non inscrits    Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 EmptyDim 3 Nov 2013 - 21:54




Prise d’otage


Wynwood


- Si vous avez le moindre problème, n’hésitez pas à nous contacter. Vous voulez qu’une ambulance vous ramène ?
- Pas la peine.

Le miroir me renvoie mon image ainsi que celle de mon médecin. Je viens de passer une bonne partie de ma journée dans cet hôpital, et il daigne venir me voir à la fin de mon interminable ennui. D’une geste un peu tremblant, je remets en place la perruque que je porte depuis quelques semaines déjà. Je n’ai pas perdu tous mes cheveux, mais je ne peux pas sortir sans rien sur la tête. Alors je porte une perruque. Avec ça, mes cheveux sont plus courts, lisses. Je ne me permets plus de changements de coiffures comme je le faisais avant. Mais ça va bientôt se terminer, pas vrai ? Ce nouveau cauchemar va prendre fin, pour mieux revenir une fois encore. Nous sommes fin octobre. Quatre semaines que je sais, et que je me rends régulièrement ici. Si je ne veux pas prendre l’ambulance pour rentrer à la confrérie ? Personne ne le sait. En fait, seul mon père le sait, c’est lui qui paye les frais de traitement. Ce connard fait tout pour se racheter pour ses mensonges.
Lentement, je me lève, décidant que je suis assez prête comme ça. Je suis pâle, très peu maquillée, cernée. Mais ça, je l’étais déjà avant. Qui remarquera la différence ? Je suis tellement fatiguée … Ce soir pourtant, il y a un bal ou je sais pas quoi d’organisé pour Halloween. Je sais qu’il y a une chasse à je sais pas quoi non plus. Je n’ai pas voulu y participer. Je crois que je vais me contenter de rentrer au bâtiment et de m’occuper un peu avant d’aller dormir. De toute façon, qu’est-ce que je peux faire d’autre ?

Moana est partie. Elle avait l’air d’aller bien, pourtant. Elle prenait ses médicaments, était calme. Je crois que je suis vraiment tombée amoureuse d’elle. A croire que c’était possible. Mais elle a refait une crise. Celle de trop. Et on l’a renvoyée dans un de ces hôpitaux pour les fous. Pour le moment, je n’ai pas le droit d’aller la voir, on me dit de prendre mon mal en patience. Elle n’est pas prête pour ça. Mais elle me manque. Et dire que tout a commencé à cause de moi. J’aurais voulu pouvoir la sauver, mais je n’ai pas pu.

Je monte dans le taxi qui vient de s’arrêter devant moi. Je lui donne l’adresse de Wynwood et il part immédiatement après. Je cale correctement mon sac à dos sur le siège à côté de moi au moment où il démarre. Puis je pose ma tête contre la vitre. Il ne fait pas froid, mais il ne fait pas super chaud non plus. Ou alors, c’est moi qui n’arrive pas à me réchauffer. Ce qui est plutôt normal vu l’état dans lequel je suis. Je ferme les yeux le temps du trajet. Et si je ne guérissais pas, cette fois ? Si jamais je venais à … mourir ? Non, impossible. Je suis plus solide que ça. J’avais douze ans la première fois. Et quoi ? J’ai vaincu. Et quand je me suis fait renverser ? J’ai vaincu. Alors maintenant, je vais vaincre.
La voiture s’arrête brusquement, me faisant sursauter et ouvrir les yeux au passage. Devant le véhicule s’étale la foule. Autant de monde devant l’école ? Comment c’est possible ? Une ombre s’avance vers la fenêtre du conducteur. Un policier.

- Excusez-moi, mais vous ne pouvez pas aller plus loin, le périmètre est bouclé pour une raison de sécurité.
- Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Vous êtes scolarisées ici ?
- Oui, et j’habite dans un des bâtiments des confréries.
- Un élève a semble-t-il pris vos camardes en otages.

Mon sang ne fait qu’un tour dans mes veines. Je ne me sens pas bien. Pas bien du tout. Un élève a … pris les autres en otage ?! Les autres ! Putain. C’est pas vrai. C’est pas vrai ! Merde ! Nina devait participer, Maddox aussi. Les autres, je sais pas, mais eux si. Maddox m’a même demandé si j’y allais et j’ai décliné. Nina a essayé de me faire venir, et j’ai refusé. C’est pas possible. Mais qui a bien pu faire ça ? D’un bon, je saisis mon sac et ouvre la portière de la voiture pour sortir de là. Ma tête me tourne et il me faut quelques secondes pour reprendre mes esprits. Et je m’élance vers la foule sans que le policier ne puisse me retenir. De toute façon, je ne peux pas aller bien loin, d’autres flics empêchent les gens de rentrer dans l’établissement. Je sors déjà mon portable de ma poche quand un coup de feu se fait entendre, surprenant tout le monde. Je me tétanise sur place, au beau milieu de toutes ces personnes elles aussi affolées. Alors c’est vrai, quelqu’un est vraiment dans ce lycée en train de menacer les autres.
Un flash info nous annonce qu’il y a bien eu un coup de feu à l’intérieur. Mais qu’attendent les flics pour agir ? Qu’il tue quelqu’un d’autre, c’est ça ?! Et là, on nous balance le nom de celui qui terrorise tout le monde. Trent Walker. Je ne sais pas qui il est, mais j’espère sincèrement qu’il va se faire descendre comme un chien. J’espère que des gamins viendront profaner sa tombe. Ce mec, c’est une honte nationale. Les choses comme lui, ça ne devrait pas exister.

Ma vue se brouille. Je ne sais pas si je connais quelqu’un sur ce parking. Je me retrouve toute seule, au beau milieu de la panique, et moi je n’arrive pas à me calmer. J’ai envie de pleurer, je ne sais pas pourquoi. Pas juste pour Mad et Nina, mais pour tous ces gens coincés. Pour ces familles qui vivent dans la crainte depuis le moment où ils ont appris qu’ils avaient un proche à l’intérieur. Je ne sais combien de temps je reste là, sans bouger, à lutter contre ma propre faiblesse, mais un deuxième flash me sort de ma torpeur. Ils donnent une liste de nom. J’en connais.
Lila March. Nina Palmer. Nathan McCoy.
Et Maddox ? J’ai envie de l’appeler pour vérifier, mais je suis arrêtée dans mon élan par la suite de leur message. On ne doit pas les contacter pour mettre leur sécurité en danger. Et s’il était à l’intérieur ? Pas question que je le mette en danger. Et Nina qui est à l’intérieur. Mon cœur va exploser, je me sens mal. Il faut que je m’assois, mais je n’ai nulle part où me poser, les gens m’oppressent. Je commence à m’avancer dans la foule, bousculant une, deux, trois personnes au passage. Pourvu qu’il ne leur arrive rien.
fiche par century sex.



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Noble war begins- Non inscrits    Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 EmptyLun 4 Nov 2013 - 0:05


Noble War Begins

V
raiment, qu’ils étaient cons. Ils servaient à quoi si ce n’est rester poster comme des glands devant le lycée sans agir ? Même nous, nous étions tous assez motivés, prêts à se battre, pourquoi ils ne nous laissaient pas agir comme bon nous semblait ? C’était à nos risques et périls, après tout. Et puis ce n’était pas avec leur motivation légendaire que ça allait s’arranger. C’est vrai quoi, ils étaient là, à parler tout bas entre eux, mais pas un seul ne se disait : Tiens si on tentait une approche, faudrait pas qu’on lui laisse le temps de tirer une autre balle. Non, aucun n’était fichu de penser raisonnablement. C’est quand même incroyable. Ils se disent policiers, agents de sécurité. Mais elle est où la sécurité, si ils n’agissent pas. A part un ruban jaune qui entoure le lycée, et une dizaine d’entre eux postés à intervalles réguliers pour ne laisser personne, il n’y avait aucune sécurité. Qu’ils soient là ou pas, ça ne changeait pas la donne pour les otages à l’intérieur. Mais quelle honte. Je n’en revenais pas.
Le pire c’est que j’en voyais qui comme moi, tentaient une percée et se faisaient rembarrer. Je ne voyais pas ce qu’il y avait de si difficile à comprendre dans nos faits et gestes. La plupart d’entre nous avaient des proches, de la famille, leurs enfants, leurs amis, bref des gens qui comptent pour nous, normal qu’on ne tienne pas en place. Dîtes-moi, y a-t-il quoique ce soit que vous ne feriez pas pour votre famille ?
C’est tout pour nous, et même si Nathan n’en fait pas vraiment parti, c’est tout comme. Alors évidemment, cela m’était impossible de les imaginer m’empêcher de lui venir en secours. Je n’avais qu’une envie monter un plan foireux avec mes élèves pour passer par derrière, péter une vitre. Je ne sais, mais faire quelque chose, je ne tenais plus.

« - Sasha est à l’intérieur, il a vu ce type tirer… »

Chloé était désemparée, et en entendant ça, j’avais bien du mal à me mettre à la place des élèves. Surtout Sasha, qui d’habitude jouait aux gros durs, devenait certainement ne pas être tout sourire face à une telle scène. L’angoisse devait être au plus haut dans l’école.

« - J’imagine que tu as eu des nouvelles de la part de tes camarades, ils vont bien ? Enfin bien, je veux dire, ils tiennent le coup ? Si seulement on pouvait faire quelque chose… » A présent, c’était le tout pour le tout.

Et oui, moi même j’ignorais tout, et quémander des informations aux autres était mon principal objectif pour éclairer les zones obscures. En effet, j’ignorais totalement dans quel état était Nathan, tout ce qu’il m’avait répondu était « Trop tard. » En vue de mon inquiétude face à Sasha et Jewel. Je m’inquiétais vraiment beaucoup. Et sa réponse, aussi courte soit-elle, me rassurait au fond. Notre relation n’était pas au beau fixe et j’avais l’habitude d’un tel manque de considération et d’appréciation venant de lui. Mais je faisais avec.
Le Flash Info précisa de ne plus envoyer de messages aux victimes, mais je n’en avais que faire de leurs instructions débiles sans intérêt. Comme si c’était une mauvaise idée de nous tenir au courant, alors qu’ils n’étaient pas foutus de mettre un pied là-dedans pour sauver ces jeunes. C’est vrai quoi, cet incident les marquera à vie, et ils ont tous besoin d’aide, tous autant qu’ils sont. Comme si c’était la meilleure solution de les laisser se faire descendre… Je continuais alors mon échange avec Nathan.
En retrait, je vis un autre professeur, Gustaf qui se dirigeait vers moi, lui aussi inquiet. Je savais que sa fille, Nina était à l’intérieur, je n’imaginais même pas comment il devait se sentir au fond de lui.

« -Gautier. Tu as plus d’information que moi ? Nathan est enfermé aussi, tu sais si il va bien ? »
« - Apparemment oui, il va bien, enfin dans le sens où il n’a rien. Mais d’après une élève, Sasha, qui est en présence de Nathan, aurait vu Trent armé, tirer sur une du groupe. Ce n’est vraiment pas rassurant, du coup je continue à maintenir une discussion par SMS pour ne pas être laissé sans nouvelles… »

Le texto était tout ce qui nous restait après tout, comme si on allait abandonner cette perspective à cause de ces incapables.

« - Et Nina ? Elle va bien ? »
Non-inscrits.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Noble war begins- Non inscrits    Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 EmptyLun 4 Nov 2013 - 18:13

NOBLE WAR
STUDENTS


Interactions : Arwen, Inaya, Chloé, Joyce, Gustaf (à peine) ; indirectement Nobu ; mentions d'Aiden, Sienna (pour changer), Arizona, Matthew Gage (et ce connard de Trent)

Dies Irae by Mozart on Grooveshark

Dies irae, dies illa Solvet saeclum in favilla: Teste David cum Sibylla...*
Les paroles du Dies Irae résonnaient étrangement dans l'esprit d'Aaron, comme un oiseau de mauvais augure sommé par les cieux d'annoncer une tragédie. Il était difficile de ne pas lâcher prise pour garder la face, alors même que la peur lui broyait l'estomac. Jamais il ne serait cru si faible ; ses défenses étaient en train de tomber, les unes après les autres, comme un château de cartes, et il assistait impuissant à sa propre déliquescence. Alors peut-être que celui qui avait le plus bénéficié du contact avec l'inconnue était Aaron, qui pouvait ainsi donner l'air de rassurer quelqu'un, quand c'était lui qui avait besoin d'être rassuré. Mais lorsqu'il parla de « chance, » la jeune fille qui s'était réfugiée dans les bras du Sigma Mu s'en dégagea, et répliqua :


- T’as quelqu’un à l’intérieur ? Parce que si t’as quelqu’un, tu sais que c’est pas une chance. Si jamais t’as une copine et qu’elle meurt là-dedans, comme tu dis, tu penseras être chanceux de pas avoir été avec elle, de pas avoir pu lui dire au revoir, de pas avoir su la protéger ? D’accord, on est pas enfermés avec ce type. Mais tant que mon fiancé y est, moi, je m’estime pas chanceuse.


Les traits du jeune homme se durcirent. Cette fille semblait avoir été envoyée pour lui rappeler combien imminent était le danger qui menaçait Sienna à l'intérieur. Sauf que Sienna n'était pas sa copine, et encore moins sa fiancée. Ce n'était certainement pas une amie, mais elle ne pouvait être réduite au statut de simple « connaissance » ou d' « ex ». Que représentait donc Sienna pour lui ? Les textos qu'ils avaient échangés étaient tout sauf anodins. Il existait bien quelque chose entre eux, quelque chose d'ineffable, dont eux-mêmes n'avaient pas toujours conscience. Alors il comprenait ce que l'inconnue lui disait, il ressentait la même chose ; mais il avait vécu si longtemps seul, sans attaches, apatride, il avait donné tant de prix à la vie qu'il ne pouvait accepter le fait de s'inquiéter pour la vie de quelqu'un d'autre au détriment de son propre bonheur. En un mot, il ne pouvait tolérer de faire passer consciemment la vie de Sienna avant la sienne. Et pourtant, en cet instant précis, c'était bien ce qui se passait en lui ; son esprit était bien obnubilé par la peur de perdre Sienna, son âme était remplie de son image. Mais à l'extérieur, sur la façade, son discours ne pouvait changer si aisément. Aaron rétorqua donc d'un ton placide, le visage inexpressif :


- Non, je n'ai personne. J'imagine que je ne peux pas comprendre.


Il détourna le regard, profitant de l'arrivée en fanfare d'une Sigma Mu, Inaya, tandis que l'inconnue s'éloignait pour écouter sa messagerie.


- Aaron! La nouvelle! Ca va vous? Vous avez entendu ce qu'ils ont dit? Y'a eu un coup de feu, mais c'est qui ce malade?! Un psychopathe comme ça, on passe pas à côté, comment ils ont pu l'accepter ici? On accepte vraiment n'importe qui.... Pardon j'arrête de causer, je crois que je stresse là....Y'a beaucoup de monde à l'intérieur?


Aaron repensa au message que lui avait envoyé Matt : il devait aider les membres de sa confrérie. Matt était piégé à l'intérieur, il risquait sa vie, et il comptait sur Aaron : il ne s'agissait pas de le décevoir. Etrange idée, compte tenu du dédain que le jeune homme portait d'ordinaire à sa confrérie. ; mais qui réagissait comme d'habitude dans ce genre de situation ? Tout était chamboulé, inversé, même ; Aaron agissait exactement comme les pantins qu'il pointait du doigt en ricanant, il était à la merci de sa propre humanité. Il posa donc une main sur l'épaule de la nouvelle venue, comme canaliser son énergie étouffante, et répondit calmement :


- Calme-toi, Inaya. Respire profondément. Ca va ? Après s'être assuré qu'Inaya ne le couperait pas, il répondit à sa question : Ils sont une cinquantaine à l'intérieur ; je sais que parmi les Sigma, il y a au moins Aiden, Matt et Arizona. Et peu importe comment ce type est arrivé là, il en sortira pas indemne. S'adressant à Inaya et à Chloé, qui s'était éloignée pour parler à leur professeur, il ajouta d'une voix qu'il voulait assurée, prenant peu à peu confiance en ce qu'il disait : Maintenant je compte sur vous pour ne pas flancher et soutenir les membres de la confrérie : c'est eux qui ont besoin d'être rassurés, pas nous. Il faut les renseigner sur la situation par texto, et les empêcher de faire des conneries, ok ?


Qui eut cru qu'Aaron Gray chercherait un jour à assumer sa place de quasi-doyen des Sigma Mu, et de jouer au grand frère ? Qui aurait cru qu'il y prendrait plaisir ? Son ton restait assez autoritaire, froid, même, par moments ; mais quiconque le connaissait savait qu'en la situation, c'était déjà beaucoup pour lui.

Aaron jeta un œil en direction de l'inconnue qui s'était éloignée, et vit avec stupeur qu'elle s'était assise par terre, anéantie. Le jeune homme hésita un instant à intervenir ; après tout, il semblait être parfaitement incapable de rassurer qui que ce soit. Il avait fait fuir Chloé, puis la jeune fille en question... Mais pouvait-il ne rien faire ? Il avait besoin, encore une fois, de faire quelque chose pour les autres afin de ne pas penser à lui. Ironique, quand on prenait en compte le fait qu'il n'avait pensé qu'à lui tout sa vie.
Soupirant silencieusement, Aaron s'approcha donc d'un pompier volontaire visiblement inexpérimenté, au vu de ses allées et venues désordonnées, et lui arracha des mains la couverture de survie qu'il tenait. Il se dirigea ensuite vers la jeune fille, qui était toujours prostrée par terre, et dont l'expression évoquait inévitablement la détresse, et la recouvrit du film métallisé, prenant bien soin de mettre la surface dorée vers l'extérieur – vague souvenir de ce qu'un pompier lui avait expliqué lors d'un de ses voyages à travers le pays. Il s'accroupit devant l'inconnue et lui dit calmement :


- Faut pas rester là, tu vas te faire piétiner.


Il tendit une main vers elle, paume vers le ciel, comme une invitation pour l'aider à se relever. Ses mots étaient maladroits, sans doute. Il n'avait pas l'habitude d'aider les autres, personne ne l'avait fait pour lui, alors comment pouvait-il deviner comment il fallait faire ? Lui qui se targuait d'être un maître de l'éloquence et de la manipulation verbale se voyait impuissant lorsqu'il s'agissait d’œuvrer dans l'intérêt de quelqu'un d'autre que lui-même. Il s'améliorait, pourtant ; son séjour prolongé à Miami l'avait forcé à s'ouvrir à son entourage, dans cette ville si grande qu'il était impossible d'ignorer la misère et le deuil des autres.

[Là Arwy fait ce qu'elle veut, elle se relève, elle l'envoie chier, en tout cas ensuite (après avoir répondu à ce qu'elle dirait, éventuellement), Aaron se barre o/]

Les sms qu'Aaron avait reçus l'avaient plus ou moins rassuré ; il s'était aperçu qu'Arizona et Matthew gardaient la tête froide, et que Sienna était plutôt réceptive à ses conseils. Ce qui l'inquiétait davantage, c'était Aiden ; il lui avait dit qu'il était armé, et même si cette idée était plutôt rassurante dans la situation actuelle, Aaron ne pouvait s'empêcher de craindre un débordement d'Aiden. Il ne savait même pas qu'il possédait une arme à feu ; savait-il au moins s'en servir ? Dans la mêlée, ne blesserait-il pas quelqu'un d'autre ? Penserait-il à faire attention au recul de l'arme, pour ne pas se blesser lui-même ? Autant de questions qui ridaient le front d'Aaron alors qu'il fronçait les sourcils.

Son téléphone vibra dans sa poche, et il vit que Sienna lui avait envoyé un message. Un vague sourire éclaira son visage lorsqu'il lut Si Gulfport nous semblait si idyllique, c'est peut-être parce qu'on était ensemble. Quand je sortirai, j'irais bien vérifier, libre à toi de m'accompagner ou pas. Les choses ne pouvaient être plus claires : lorsqu'elle sortirait de cet enfer halloweenesque, ils se donneraient une chance. Du moins, c'était ce qu'elle proposait. Et pour la première fois, Aaron l'envisageait aussi. Il aurait dû freiner, prendre en compte le fait que ses sentiments étaient exacerbés par la situation si particulière à laquelle ils étaient confrontés, voir à quel point son attitude était irrationnelle. Pourtant, il s'en foutait éperdument. En cet instant précis, il aurait donné n'importe quoi pour que Sienna vienne le rejoindre. Il allait taper sa réponse lorsque son attention fut attirée par les cris de protestation d'un étudiant qui avait franchi la barrière de sécurité [Nobu] ; il prétendait connaître Trent, et pourtant, personne ne l'écoutait. Tout renseignement sur le tireur était essentiel à ses yeux, comment se faisait-il que personne ne prête attention à ce qu'il avait à dire ? Aaron allait lui demander plus d'informations lorsque le jeune homme appela quelqu'un sur son téléphone – une certaine Maeko, apparemment. Le Sigma Mu recula donc et se re-pencha sur son téléphone : c'était décidé, il allait faire confiance à son instinct, et tenter de retrouver une histoire avec Sienna. Alors que son doigt effleurait la touche « envoyer », Aaron fut distrait par la voix stéréotypée d'un journaliste, diffusée à plein volume pour que tout le monde l'entende ; une phrase occulta toutes les autres dans son esprit : « Nous vous demandons de ne plus prendre de contact avec vos proches se trouvant dans le lycée, afin d'assurer leur sécurité. » Mais... comment étaient-ils censés assurer leur sécurité, s'ils ne pouvaient les informer de l'évolution de la situation ? S'ils ne pouvaient les rassurer, afin d'éviter qu'ils agissent sous le coup de la panique ? Aaron allait ignorer l'avertissement lorsqu'il fut bousculé par un adulte – qui lui envoya de surcroît un regard noir. Son portable lui échappa des mains et se fracassa par terre.


- Merde, putain ! jura Aaron sous le coup de la colère.


Il était surtout tétanisé : comment pouvait-il aider Sienna maintenant ? Il se sentait coupable de l'abandonner ainsi. Il avait beau essayer de réassembler son téléphone, celui-ci n'avait pas l'air de fonctionner. Furieux, Aaron leva les yeux et aperçut Joyce, figée comme une statue au milieu du parking, l'air hébété. Joyce était l'une des rares Eta Iota qu'Aaron appréciait, et le fait de voir un visage familier était un soulagement, aussi se dirigea-t-il vers elle. A mesure qu'il s'approchait, il lui découvrit un visage fatigué, bien différent de celui qu'il lui connaissait ; elle avait sans doute à l'intérieur des gens qui comptaient pour elle. Le Sigma Mu posa un bref instant une main sur son bras, comme pour signaler sa présence, et lui dit :


- Joyce, t'es livide, tu ne devrais peut-être pas rester là.


Il allait lui proposer d'aller s'asseoir un peu plus loin, inquiet de l'état dans laquelle il la trouvait, lorsqu'un deuxième coup de feu se fit entendre. Le cœur d'Aaron manqua un battement et le Sigma Mu se figea, pétrifié, le souffle coupé. Au bout de quelques secondes, la seule chose qu'il parvint à dire, dans un mélange de fureur et d'angoisse, fut :


- Merde, merde, merde...


Les policiers se mirent à parler dans leurs talkies-walkies, à crier d'un bout à l'autre du parking, comme si cela allait changer quoi que ce soit. Qu'attendaient-ils, au juste, pour intervenir ?! Que ce fou furieux ait descendu tout le monde ? Ne voyaient-ils pas qu'on ne pouvait plus attendre ?

*"Jour de colère que ce jour-là, où le monde sera réduit en cendres, selon les oracles de David et de la Sibylle."
Code by AMIANTE



Dernière édition par Aaron Gray le Mar 5 Nov 2013 - 23:09, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Noble war begins- Non inscrits    Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 EmptyLun 4 Nov 2013 - 22:00

Halloween « La peur est la soeur de l'imagination »

« A... Allô, Nobu ? » fit la voix de Maeko au bout du fil, après un instant qui me sembla durer l’éternité.

Le soulagement que je ressentis fut de très courte durée, parce que sa voix était paniquée. Tout comme la mienne, lorsque je lui répondis avec empressement.

« Maeko, Dieu merci ! Est-ce que ça va, où es-tu ?! »

J’avais encore un peu d’espoir : peut-être n’était-elle pas allée à cette fête ? Peut-être m’avait-elle attendu, en rageant et se demandant si j’allais finalement me pointer – bien que nos lieux de rendez-vous ne soient pas au même endroit, mais l’espoir fait vivre –.

« Je... Je... On est dans le foyer et je crois qu... la porte est bloquée. Ya eu une annonce, Nobu... Et... Et j'ai peur... Je crois que ça recommence comme à Erève et... Tu es où, toi ? » me répondit-elle, tandis que mon sang se glaçait.

« Ne t'inquiètes pas pour moi, je suis sur le parking, je vais bien tant que tu vas bien. Ce n'est pas comme à Erève, soit extrêmement prudente Mae'... Trent, il a pété un plomb, on a entendu un coup de feu. S'il débarque... si... »

Ma voix mourut sur mes lèvres, je n’arrivais pas à ne serait-ce qu’envisager qu’il pourrait lui arriver quoi que ce soit. Parce que sans elle, ma vie n’avait aucun sens. C’est peut-être idiot de dire ça, mais c’était pourtant tellement vrai. J’étais revenu à la vie lorsque Gin’ m’avait ramenée la femme que j’aimais.

« Non, non, non, ne dis pas ça... ça va aller... On a déjà vécu pire tous les deux, alors ça ne peut qu'aller bien... Il faut que ça aille... Et il faut que tu y crois, sinon je vais pas y arriver non plus... »

Ma gorge était nouée, les larmes que je retenais depuis plusieurs minutes roulaient à présent sur mes joues à l’idée de la perdre. J’aurais préféré qu’elle me quitte 100 fois que de la savoir morte, et Akiko orphelin.

« Bien sûr que tu vas y arriver, ça va aller... Tu vas sortir de là, Maeko. Tu vas sortir de là parce que je t'aime, Akiko t'aime, et Shika... alors sois forte, je ne veux plus te perdre tu m'entends ? » lui dis-je d’une voix tremblante.

Le silence me répondit… suivit de plusieurs sonneries de tonalité.

« Maeko ? »

* Biiip… biiip… biiip *

Nous avions été coupés.

« MAEKO » ne pus-je m’empêcher de hurler en secouant mon portable, comme si cela allait changer quoi que ce soit.

Pas de réponse, en revanche un nouveau flash spécial nous annonça les noms de quelques personnes présentes dans l’école – dont la Nu Zeta – et nous apprîmes qu’une jeune femme avait apparemment été touchée.

« Nobu ?! » fit alors une voix dans mon dos. « Tu as des nouvelles de ce qu'il se passe à l'intérieur ? »

Je me retournai pour croiser le regard de Li, dont les joues étaient humides de larmes. Je frottai mes yeux et secouai la tête négativement, incapable de répondre quoi que ce soit de plus. J’étais en panique, anéanti… je crevais de peur pour la femme que j’aimais.

« Et ce Trent, tu sais qui c'est ? » me demanda à nouveau la chinoise.

« Oui, je… Trent, c’est… » balbutiai-je, sans trouver mes mots.

J’étais en état de choc, et mon cerveau formulait une phrase qui me mettait en rage autant qu’elle me faisait mal. C’est celui qui va tuer la femme que j’aime. Je sentis ma respiration s’accélérer, j’essayai de reprendre mon souffle… mais rien à faire, la crise d’angoisse me guettait.

« Trent… hhhh, il faut… il faut… hhhh… » essayai-je de dire, il faut qu’on l’arrête.

« Nobu-kun ! »

Je me tournai vers la voix d’Aya-chan, que je n’avais pu que reconnaître malgré le bruit environnant. Elle salua poliment Li, puis me prit dans ses bras. C’était tellement étonnant de sa part… mais je ne la remercierais sans doute jamais assez de ce geste, parce que j’en avais besoin. Totalement à l’encontre de tout ce que nous avions appris au Japon, tant pis. Je répondis à son étreinte en la gardant contre moi de longues secondes.

« Aya-chan, Dieu merci tu es là » murmurai-je à son oreille d’une voix tremblante, un peu calmé par rapport à avant qu’elle n’arrive.

« Je suis contente que tu n'aies rien Nobu-kun... J'ai envoyé des sms à Ki et Shin... mais ils n'ont pas encore répondu... » me dit-elle en souriant de son sourire rassurant.

Je hochai la tête silencieusement, puis me tournai vers Li.

« Trent… c’était mon ami » soufflai-je, profitant d’être un peu calmé pour répondre à sa question.

C’était… parce que s’il faisait quoi que ce soit à Maeko, je ne le pardonnerais jamais. Jamais. Je me tournai vers l’école… et un deuxième coup de feu retentit. J’attrapai la main de Li dans la mienne, elle était juste à côté de moi.

« Maeko, elle est là-dedans ! » m’angoissai-je.

Je lâchai la main de la chinoise et retournai près des policiers. Ils parlaient dans leurs talkie-walkies, remuaient dans tous les sens… mais n’agissaient pas plus pour la cause. J’avais envie d’aller chercher Maeko moi-même, de confronter Trent… mais je savais qu’ils ne me laisseraient pas faire. Je revins près de mes amies, livide.

« Toujours pas de nouvelles de Ki ? » demandai-je à Aya, pour essayer de penser à autre chose qu’à Maeko en train de se vider de son sang.
©flawless
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Noble war begins- Non inscrits    Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 EmptyMar 5 Nov 2013 - 16:54

Interactions : Nobu et Li

La jeune nippone s'était mise à marcher dans la foule à la recherche de personnes qu'elle connaissait. Elle ne tarda pas trouver une personne qu'elle connaissait : Nobu. Un de ses amis les plus précieux. En le voyant, elle était tellement soulagée qu'elle le prit dans ses bras, oubliant complètement tout ce qu'on lui avait appris. Nobu semblait heureux de la voir et lui dit qu'il était soulagé qu'elle soit là. Elle était aussi soulagée, le jeune homme était en sécurité ici et non à l'intérieur de l'établissement. Elle sourit légèrement en restant contre lui avant de lui annoncer qu'elle avait envoyé des messages à Ki et Shin, mais qu'elle n'avait pas eu de réponse. Il hocha légèrement la tête avant de la lâcher et de se tourner vers la seconde asiatique qu'il y avait sur les lieux.

À ce moment, Aya apprit que Trent était un ami de Nobu. Elle ne put cacher sa surprise en apprenant ceci. Nobu avait des amis bizarres. Il employa le passé pour parler de son amitié avec Trent, elle apprit ensuite pourquoi, Maeko était à l'intérieur, elle comprenait mieux ce qui inquiétait tant Nobu. Elle sourit légèrement et posa une main sur l'épaule du jeune homme.

« Ne t'en fais pas, c'est une Chinoise, elle doit être résistante »

Oui, elle n'aimait pas les Chinois, mais elle cherchait à rassurer Nobu en détendant un peu l'atmosphère. Elle n'aimait pas voir Nobu aussi inquiet. Nobu s'éloigna quelques instants après, allant voir les policiers. C'est à ce moment que son portable vibra, elle le regarda et un soupir de soulagement franchit ses lèvres. Ki était loin de Miami, il ne risquait rien, elle était tellement soulagée de l'apprendre. Elle répondit au jeune homme avant se tourner vers la jeune femme qui était avec Nobu au moment de son arrivée.

« Tu as aussi des proches l'intérieur je présume... Je suis sûre qu'ils vont bien. Il faut faire confiance à ceux qui sont à l'intérieur... Ils ne feront pas de choses insensées, j'en suis persuadée. »

Elle sourit légèrement à la jeune femme puis tourna son regard en entendant que Nobu revenait et lui demandait si elle avait des nouvelles de Ki. L'Alpha Psi hocha la tête en souriant un peu, Nobu aurait le droit d'avoir au moins une bonne nouvelle ce soir. Elle reprit alors son portable à ce moment et regarda, mais Ki n'avait pas encore répondu au second sms qu'elle lui avait envoyé.

« Oui, il n'est pas ici, il est à New-York. Il ne risque rien » Dit-elle en souriant.

Elle sourit doucement à se doutant qu'il allait être heureux d'apprendre ceci. À ce moment un second coup de feu se fit entendre. La jeune femme tourna son regard vers le bâtiment, inquiète. Quelqu'un d'autre s'était fait tirer dessus ? Elle espérait qu'il n'y avait pas de mort... Elle attrapa instinctivement le bras de Nobu pour se rassurer et pour le rassurer également. Elle commençait vraiment à avoir peur, surtout depuis qu'elle savait qu'il y avait bien quelqu'un qu'elle connaissait à l'intérieur... Elle espérait que Soma allait bien et que toutes les personnes à l'intérieur étaient en vie, même la Chinoise qu'elle ne supportait pas.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Noble war begins- Non inscrits    Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 EmptyMar 5 Nov 2013 - 18:03

Interactions : Nobu, Ayase.

C’en était vraiment trop pour la chinoise, et pourtant en voyant Nobu, elle comprit qu’elle n’était pas la seule à être complètement effondrée par cette terrible nouvelle.
Si bien qu’elle vit une facette de Nobu qu’elle n’aurait jamais pensé voir. On voyait de la peur, vraiment, et une profonde tristesse dans son regard. Tout comme Li et les autres, la panique était le seul climat qui régnait sur le parking. Impossible d’apaiser les cœurs, c’était les pleurs à chaudes larmes, et les questionnements ininterrompus des proches des victimes.
La police ne daignait bouger le petit doigt, ce qui révolta davantage la chinoise, qui aimerait courir et se précipiter à l’intérieur de Wynwood pour aller secourir tous ses proches.

Les questions que Li avaient posés à Nobu furent en premier temps sans réponses, ou du moins sans réponses compréhensibles. L’angoisse avait tellement gagné le japonais, que celui-ci était incapable de s’exprimer. Et Li se sentait encore plus mal en voyant son ami dans un si mauvais état. Mais elle était trop peu douée pour réconforter, malgré toute la conviction qu’elle voulait bien y mettre.
Soudain, une jeune asiatique arriva à son tour aux côtés de Nobu et salua Li, en se baissant simplement. Cela fit sourire Li intérieurement, cela faisait bien longtemps qu’on ne l’avait pas salué ainsi. N’ayant pas de mots à dire, elle la salua de la même façon. S’amuser à faire connaissance en des heures si sombre serait vraiment déplacé, et Li n’avait vraiment pas la tête à ça.

« - Trent… C’était mon ami. »

C’eut l’effet d’une bombe pour la petite chinoise, qui n’en revenait pas. En plus d’avoir une proche à l’intérieur, l’auteur de ces actes sanglants n’était autre qu’un ami de Nobu. Li était sous le choc, incapable de dire un seul mot. La surprise était grande, et commençait à sérieusement se poser des questions sur ce fameux Trent. S’il était l’ami de Nobu, il ne devait pas être si terrible, ce devait être un agréable garçon. Pourquoi et comment avait-il pu tourner aussi mal ? La chinoise se retint de dire quoique ce soit, de peur d’en rajouter une couche.
Soudain, le japonais attrapa la main de Li, qui surprise s’apprêtait à d’abord l’enlever, n’ayant pas l’habitude d’un tel geste, mais par soutien pour son ami, elle ne fit rien et tenta de le consoler en serrant davantage la main de Nobu, afin de lui faire comprendre, d’une façon ou d’une autre, qu’elle était là et qu’il pouvait compter sur elle quoiqu’il arrive.
Avant de relâcher sa main, Nobu évoqua une personne, Maeko, qui se trouvait être sa petite amie, du moins ce qu’en déduisait Li, vu dans quel état ce dernier se mettait en y pensant et en parlant. Ce sentiment, elle le comprenait tout à fait, sa crainte était d’égal pour Evan, que Nobu pour Maeko.

« Tu as aussi des proches l'intérieur je présume... Je suis sûre qu'ils vont bien. Il faut faire confiance à ceux qui sont à l'intérieur... Ils ne feront pas de choses insensées, j'en suis persuadée. »
« - J’espère de tout cœur que ce que tu dis et vrai. Je prie vraiment très fort pour que rien ne leur arrive… Je n’ose même pas imaginer la peur qu’ils doivent ressentir en ce moment même. » Répondit Li, avec un faible sourire.

C’est vrai, cela avait eu pour effet de la rassurer un peu, mais ce n’était vraiment que pour éviter les mouvements de panique trop importants. Mais Li remerciait au fond d’elle la japonaise pour ces quelques mots qui eurent pour effet de l’apaiser un minimum. Du moins, jusqu’à ce qu’un second coup de feu se fasse entendre, et qu’elle sursauta et poussa même un cri. Mon dieu.
Une hécatombe, c’était l’hécatombe. Entre deux coups de feu, aucune nouvelle des victimes, si elles étaient en vie ou non. C’était bien plus horrible que tout ce qu’elle avait pu imaginer.
Et tout ce que la japonaise avait pu lui dire, lui sortit complètement de la tête, et des larmes continuaient à couler sur ses joues. C’en était vraiment trop. La peur la gagnait et la consumait à petit feu. Elle voulait entrer là-dedans, à n’importe quel prix.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Noble war begins- Non inscrits    Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 EmptyMar 5 Nov 2013 - 22:18




Prise d’otage


Wynwood


J’ai peur. Dieu que j’ai peur ! Ce n’est pas réel, pas vrai ? Je vais me réveiller, je vais ouvrir les yeux et me rendre compte que j’ai tout imaginé. Parce que ça, ça peut pas vraiment se passer sous mes yeux. Ça n’arrive que dans les livres, dans les films, dans les séries, dans l’imagination des gens. Pas dans la vraie vie. Ou alors, c’est une mauvaise blague. Une mise en scène pour Halloween. Mais qui paierait autant d’acteurs pour effrayer les élèves d’un lycée ? Même ceux d’entre nous qui ont les moyens n’ont pas l’esprit assez tordu pour ça. Il faut bien que je me rendre à l’évidence. La situation est réelle. Et elle est grave.
Alors que je suis sur le point de sortir mon portable pour envoyer des messages et vérifier que c‘est vrai, j’entends un coup de feu. Puis une voix nous informe de ce qu’il se passe. Je n’ose plus bouger, voire même respirer. C’est un vrai dingue. Alors oui, j’ai peur. De toute façon, j’ai toujours vécu avec cette peur, même si je l’ai toujours refoulée. C’est normal d’avoir peur, non ? Qui, ici, n’a pas peur ? Que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur. Je ne suis pas la seule. Pourtant, je me sens si perdue, si déboussolée et si seule. Que fait la police ? Comment ont-ils pu le laisser tirer un premier coup de feu ? Ils attendent le bon moment pour l’arrêter dans sa folie sans qu’il ne tue personne, sans doute. Sauf que c’est trop tard. Peut-être qu’il a déjà tué. Je sais bien que je suis plutôt du genre solitaire à ne pas me lier avec les autres, mais ça ne m’empêche pas de me sentir mal pour eux. Et de m’inquiéter. La mort est déjà une chienne, alors la provoquer est la pire des choses que l’on puisse faire.

Je commence à paniquer, je ne sais pas trop pourquoi. Je ne suis pas dedans. Je n’ai ni frère, ni sœur, ni enfant à l’intérieur. Pas même la personne que j’aime. Alors pourquoi est-ce que ça me fait ça ? Je crois surtout que j’ai peur parce que j’aurais pu être à leur place, si j’avais accepté la proposition de Nina. J’essaie de me déplacer dans la foule sans bien savoir où je veux aller. Plus loin peut-être ? Respirer un peu. C’est ça, j’ai grandement besoin de prendre l’air. Sauf que je suis déjà à l’extérieur, et qu’on ne peut pas faire plus que ça. Impossible pour moi de m’éloigner de là, j’ai besoin de savoir que ceux que j’apprécie –et ça me fait quand même mal de l’avouer- se portent bien. Dans la précipitation, je n’ai pensé qu’à certaines personnes, mais j’en connais certainement d’autres. Et si ce n’est de nom, c’est de visage. Je presse le pas dans la foule, à la recherche d’un visage connu, ne me préoccupant absolument pas des gens que je bouscule. Et d’un coup, je m’arrête en plein milieu, tétanisée. Sans raison. Il ne faut pas longtemps pour que je sente des doigts se poser sur mon bras. Je tourne vivement la tête vers celui qui me touche pour reconnaître Aaron. Je suis tellement soulagée de le voir ici ! Enfin quelqu’un que je connais et que je sais sain et sauf.

- Joyce, t'es livide, tu ne devrais peut-être pas rester là.

Je ne devrais peut-être pas rester là ? Il rigole ou quoi ? Et si je suis livide comme il dit, c’est parce que je ne vais pas bien, mais là tout de suite maintenant, je n’y pense même plus. Tout ce qui compte, ce sont eux, coincés en enfer. Et je ne peux rien faire de ma petite place, comme tous ceux, impuissants, qui se bousculent sur le parking. Je suis sur le point de protester quand on entend un deuxième coup de feu. Cette fois-ci, je n’ai même pas la force de sursauter. Je dois me rendre à l’évidence. Ils vont laisser cette enflure les descendre un par un. Et après, ils vont dire que c’est une regrettable tragédie, mais qu’ils ne pouvaient rien faire sans mettre la sécurité des gens en péril. C’est ça, les forces de l’ordre. C’est eux qui représentent la sécurité, normalement, mais je m’aperçois que c’est le contraire. Ils n’agissent pas. Ils ne font rien alors que je suis sûre que certains ici seraient prêts à risquer leur vie pour aller protéger les autres. Foutus flics !

- Merde, merde, merde ...

Tout de suite, de l’agitation autour de nous. Dans un élan de protestation, la foule s’amasse encore plus sur les barrières de sécurité. Les policiers, les pompiers s’affairent à remettre les choses en ordre. Ça va durer encore combien de temps ? Toute la soirée. Toute la nuit peut-être ! Jusqu’à ce qu’il n’ait plus assez de sang frais là-bas et qu’il vienne en chercher ici. Aaron n’a pas l’air bien lui non plus. Peut-être qu’il a quelqu’un qui compte vraiment pour lui à l’intérieur ? Je m’approche de lui puisque nous avons légèrement été éloignés par la foule.

- Ca va aller …

J’aimerais bien pouvoir le rassurer, mais en fait, je n’y crois pas tellement. Il a déjà tiré deux fois. Et certainement pas dans le vide les deux fois. Ils nous ont dit qu’il avait blessé quelqu’un. Et si c’était Nina ? Ça pouvait être n’importe qui. De qui allait-il briser le destin ? Quelle famille aurait à pleurer un enfant ?

- Aaron, ils ont cités tous ceux qui étaient à l’intérieur ?

Ce n’est pas le moment de penser à ça, je devrais essayer de lui remonter le moral. Sauf que j’en suis incapable, je ne suis pas douée pour ça. Et puis, je n’ai pas une relation qui me permet ça avec lui. Je me sens un peu stupide. J’ouvre la bouche pour parler et ajouter quelque chose, mais je ne sais pas quoi dire. Les gens autour ne semblent pas vraiment vouloir se calmer. C’est la panique générale. Je sens mon portable dans ma poche, j’ai tellement envie d’envoyer des messages pour prendre des nouvelles, mais j’ai peur des conséquences que ça pourrait avoir. Je ne sais plus quoi faire. Une personne sur ma droite me bouscule violemment et manque de me faire tomber. C’est en grognant et en l’insultant presque que je le regarde s’éloignant. Lui aussi, il est inquiet. Comme nous tous.

- Tu veux qu’on s’éloigne un peu ? Juste pour être … un peu plus au calme ?

Même si c’est pas tellement possible. Je dois avouer que c’est surtout parce que je sens que j’ai besoin de m’asseoir juste une minute. Je me sens fatiguée, lourde, comme si vingt ans venaient de me tomber sur les épaules. Et l’inquiétude ronge le visage d’Aaron. Nous sommes condamnés à vivre dans l’attente d’un nouveau coup de feu. D’une nouvelle vie de perdue, peut-être.
fiche par century sex.




HRP : Ahah, désolée d’avoir « retourné » la situation, j’ai pas pu résister ._. Et sinon, désolée d’avance pour les fautes et tout le reste :roll:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Noble war begins- Non inscrits    Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 EmptyDim 10 Nov 2013 - 18:46

Halloween « La peur est la soeur de l'imagination »

Aya-chan me dit, en posant une main sur mon épaule, que je ne devais pas m’en faire : Maeko était chinoise, et donc résistante. J’aurais aimé ébaucher un sourire, malheureusement elle ne me rassurait pas du tout en disant ça… puisque la femme que j’aimais n’était pas vraiment chinoise, mais bien japonaise. Je hochai doucement la tête et préférai m’éloigner un peu des demoiselles. Je revins quelques instants plus tard en demandant des nouvelles de Ki, qui était notre ami commun à Ayase et moi. Celle-ci hocha la tête et me sourit, apaisante. En la regardant, l’image d’une mère rassurante et aimante me sauta aux yeux, et je ne pus m’empêcher de penser qu’elle ferait une maman exemplaire… à l’inverse de ma propre mère. Cette constatation  me donnait envie de me blottir dans ses bras comme un gosse et d’attendre que le danger soit écarté, bien à l’abri. C’était idiot, mais au point où j’en étais, je cherchais n’importe quoi qui pourrait me rassurer. J’avais vraiment peur qu’il arrive quelque chose à Maeko, le fait de la savoir dans l’école et sans doute traumatisée et morte de peur me mettait déjà hors de moi. J’aurais aimé lui éviter cette épreuve. Encore une. Je me sentais nul, incapable de la protéger alors qu’elle souffrait loin de moi. Il n’y avait pas pire sentiment que celui-là : l’inutilité.

« Oui, il n'est pas ici, il est à New-York. Il ne risque rien » me répondit la nippone, à propos de Ki.

Je n’eus pas le temps de m’étonner de la présence du coréen dans la grosse pomme qu’un second coup de feu retentit, ce qui eut pour effet de faire s’accrocher Aya à mon bras. La panique s’empara à nouveau de moi, et je me tournai d’instinct vers l’école. On avait annoncé, en flash spécial, la présence de Maeko dans l’école. Une jeune femme était blessée, mais on ne nous disait pas qui. C’était atrocement stressant. Li, en entendant le second coup de feu, avait poussé un petit cri apeuré. J’en aurais bien fait de même, je dois l’avouer. Elle pleurait, sans doute avait-elle elle aussi des proches à l’intérieur… je ne savais pas quoi dire pour rassurer les asiatiques qui étaient près de moi, étant donné que j’étais moi-même sur le point de m’écrouler. C’est alors que j’entendis une voix qui m’était familière.

« Nobu ! »

Je me retournai, et constatai que Junzo fonçait vers moi, visiblement soulagé. Je lâchai Aya et Li et lui sautai à moitié dessus. L’Alpha Psi était en sécurité, tout comme moi.

« J’ai cru que tu étais là-dedans » me dit-il d’une voix blanche, en japonais, tout en me serrant contre lui.

« Maeko, elle… elle est dans le foyer » l’informai-je en répondant à son étreinte. « Je suis content que tu n’aies rien ».

Nous nous lâchâmes ensuite et je l’entrainai près d’Aya’ et Li, pour le présenter aux jeunes femmes. C’était la moindre des politesses, même si Ayase le connaissait peut-être déjà.

« Aya, Li, voici Junzo, mon meilleur ami * » leur dis-je en essayant de sourire - peine perdue.

Même dans des circonstances pareilles, Jun leur décocha un beau sourire en guise de salut. Il ne perdait jamais le nord, c'était à la fois rassurant et énervant. Je passai une main dans mes cheveux et soupirai discrètement, en jetant de temps en temps des coups d'oeil aux policiers, aux gens autour de moi.

« Est-ce que quelqu’un a vu Rose ? Rose Bennett ? » nous demanda alors Junzo, un poil stressé lui aussi.

Je fronçai un sourcil, m’apprêtant à lui demander de qui il s’agissait… quand un troisième coup de feu éclata (ndlr : celui de la cafet), ce qui me fit sursauter. Cela jeta une fois de plus l’émoi dans la foule qui attendait, compressée sur le parking, que les policiers annoncent enfin une bonne nouvelle.

« Aya ! Aya, mon Dieu, tu es là » fit alors une nouvelle voix à ma droite, soulagée elle aussi.

Je me tournai pour voir une petite – très, très petite – métisse courir vers nous, le visage paniqué. (ndlr : Rubi **) Elle s’approcha de mon amie et lui attrapa la main, les yeux embués.

« Je… je viens d’entendre ce qu’il se passait à la radio, je suis venue aussi vite que j’ai pu. Est-ce que tu vas bien ? Et les autres, tu... tu as des nouvelles ? Je suis tellement inquiète ! » demanda-t-elle à mon amie, mais je ne faisais déjà plus attention à elle.

« Li, tout va bien ? » demandai-je à la chinoise d’une voix blanche. « Tu connais quelqu’un à l’intérieur ? »

Jun, de son côté, était en train de pianoter sur son clavier de téléphone. Sans doute essayait-il de joindre cette fameuse Rose, dont je ne soupçonnais pas l’existence.



* Vous étonnez pas, Nini m’a laissé Junzo en PNJ, alors je l’utilise un peu pour donner un peu de piquant à la vie de Nobu /pan

** Je vais jouer les deux personnages dans mes prochains posts, donc. Rubi sera en PNJ également.   

©flawless
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Noble war begins- Non inscrits    Noble war begins- Non inscrits  - Page 2 EmptyLun 11 Nov 2013 - 14:34


Noble war begins