| | | Et si on s'amusait? (Bluberry) |  |
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| | Sujet: Re: Et si on s'amusait? (Bluberry) Sam 21 Sep 2013 - 17:15 | |
| C’est marrant, c’était la première fois que j’avais peur. Oui, peur qu’elle m’humilie publiquement pour une simple histoire de Fast-Food. C’est sur que pour toute personne normale, demander cela à une parfaite inconnue pourrait paraître étrange. Mais quand il s’agissait de se soutenir lors de ce genre de contretemps, cela passait mieux. Finalement, alors qu’elle partait et je pensais qu’elle m’avait totalement ignoré, elle se retourna et me donna une réponse positive. Positive, quoique prononcé avec beaucoup de mal. De l’indifférence totale. Comme si cela lui importait peu d’être accompagnée ou non. Ce qui au final m’arrangeait. Je n’osais répondre, de peur de passer pour un pot de colle alors que j’avais horreur de courir derrière une fille, puisque c’était toujours le contraire.
Le mécontentement des serveuses de la cafétéria se voyait sur leur visage. Ils avaient l’air outrés et comme attaqués personnellement en ce qui concernait le refus de manger leur repas. Etre concurrent du MacDo était une tâche bien rude. Soudain, alors que je la suivais sagement, elle s’arrêta et sortis ses clés de voiture, me faisant signe que c’était elle qui conduisait et personne d’autre. Peut-être avait-elle peur de quelque chose ? Peut-être pensait-elle des choses douteuses sur ma personne ? « - Pas de problème, répondis-je. De toute façon, je n’ai pas encore de voiture, ni le permis. » N’empêche il serait bien temps que je m’y mette si je veux atteindre le summum en question de liberté. Il ne me manquait plus qu’une caisse pour atteindre l’indépendance complète. Sa voiture semblait un peu vieille, mais était plutôt sympathique. Après tout, une fois qu’on a le permis, avoir une voiture est tout ce qui compte quelque soit son modèle, son état et son prix. Ce qui comptait, même au volant d’une citrouille, était de pouvoir s’évader sans dépendre de quiconque. Le rêve.
Alors que je m’en doutais depuis le départ, elle mit la musique à fond, et il était impossible d’engager n’importe quelle conversation avec quelqu’un qui vous faisait clairement comprendre qu’elle ne voulait entendre le son de votre voix. C’était embarrassant, voire gênant, je me sentais comme de trop. J’étais un peu perçu comme un parasite, enfin du moins c’est ainsi que je le ressentais.
Le trajet ne prit que quelques courtes minutes, et nous étions vite arrivés devant ce bâtiment à l’effigie de Ronald McDonald, ce grand M jaune inévitable, même à des kilomètres du Fast-Food. Gardant la bouche bien fermée, pour me faire le plus petit possible, je ne faisais que la suivre, en prenant de soin de rester derrière elle.
A la caisse, elle passa commande, récupéra son plateau. Lors de mon tour, je me penchais sur le comptoir afin de bien me faire entendre par la caissière. Souvent, au MacDo ils comprennent tout de travers et confondent le mots et offrent la mauvaise commande. « - Un BigMac, et un Coca, s’il vous plait, dis-je distinctement. » Il ne fallut que quelques minutes pour exécuter ma commande, et une fois mon plateau en main, nous allions nous asseoir. Je n’avais pas cru un seul instant pouvoir manger avec, j’aurais pensé qu’une fois ici c’était fini, je me débrouillais, mais non. "Je parie ce que tu veux que tu es un Pi Sigma."
« - Exact, je suis bien un Pi Sigma. C’est marrant, j’ai l’impression que c’est écrit sur mon front, tout le monde peut le deviner du premier coup d’œil. » C’était vrai, on me démasquait bien trop vite, et on m’attribuait trop souvent au premier coup d’œil cette étiquette de Pi Sigma. Le montrais-je trop, où avais-je un élément sur moi qui me trahissait ? « - Et toi ? Quelle confrérie ? J’hésite entre Lambda et Sigma Mu. En tout cas, tu ne peux vraiment pas être une Eta Iota. » En effet, à son attitude, et à son manque d’intérêt vis-à-vis d’un gars, elle ne pouvait pas être une de ces Eta Iota qui aimait bien se jouer d’un mec.
Je commençais seulement après cela à mordre dans mon hamburger. Mon ventre se calmait déjà, cela faisait du bien de manger. |
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| | Sujet: Re: Et si on s'amusait? (Bluberry) Ven 20 Sep 2013 - 3:12 | |
|  Je sentais mes entrailles me manger de l'intérieur. J'avais tellement faim! Je ne pouvais penser qu'à la merveilleuse nourriture descendre le long de mon tuyau et rassasiant le besoin de le plus naturel que l'homme a. Cependant, cette fameuse assiette ne semblait pas venir et chaque minute me paraissait plus longue que la précédente. C'est pourquoi je lâcha mon plateau, rageuse en envoyant presque chier les dames de la cantine. J'en avais plus qu'assez. Les mots qui franchirent mes lèvres n'étaient pas à l'intention de quelqu'un. Je n'étais pas le genre de fille à toujours penser à haute voix, à être sociable au point d'inviter des inconnus à manger avec elle, à vouloir draguer le mec plutôt mignon à côté de moi ou encore à vouloir commencer un mouvement contre la cafétéria. C'était comme s'il n'y avait pas eu de filtre entre mon idée et mes paroles. En fait, je n'étais toujours pas sûr si je l'avais simplement pensé ou si je l'avais réellement dit à voix haute, mais la réponse du garçon avec qui je venais d'échanger quelques mots me confirma que je l'avais dit assez fort pour qu'on m'entende. Moi, j'avais déjà tourné les talons sauf que je me retourna vers lui par politesse. Comme il était toujours un pur inconnu à mes yeux, j'arqua un sourcil et le regarda étrangement. Fallait se le dire, c'était quand même un peu spécial comme situation en sachant que tout se que je savais sur lui était qu'il était impatient de manger. Déjà, nous avions ça en commun. Il rajouta un si cela ne te dérange pas. Je haussa les épaules. " Ouais, si tu veux." Non, j'étais loin d'être une fille super enjoué et très sociable surtout depuis mon retour de cure. J'essayais de me tenir loin des garçons et plutôt de rester dans ma bulle, ne pas attirer les regards. Ça n'allait pas comme je voulais, mais ça ne me dérangeait pas non plus. Peut-être fallait-il que j'essaie de ne plus penser au passé pour continuer d'avancer? " Et moi Bluberry." Je sortis mes clés de mon petit sac de cuir. " On prend ma voiture." Je n'allais quand même pas embarquer dans la bagnole d'un mec que je connais à peine. Des plans pour me faire violer ou me retrouver dans un réseau de trafic humain. Après deux minutes de marche, on se retrouva tous les deux dans ma vieille auto noir qui grinçait d'un peu partout. Je démara le moteur et mit la radio. Je n'avais pas envie de parler et je crois que la musique assez forte lui ferait bien comprendre. C'est seulement 3 minutes plus tard que nous arrivèrent dans le fameux fast food. Je m'avança vers la caisse. " Je vais prendre un mcpoulet et un chausson aux pommes s'il vous plait." Je paya et laissa commander mon compagnon après quoi nous allèrent nous asseoirent à la même table. Je l'observa longuement. Il n'avait pas la tête d'un lamba da et encore moins d'un khi. Pas trop le look d'un alpha psi non plus. Rho Kappa? Toujours une possibilité. J'aurais même pu dire Sigma Mu si je ne connaissais pas tous les résidents de cette confrérie. "J e parie se que tu veux que tu es un Pi Sigma." dis-je en prenant une grosse bouchée de mon burger et faisant un clin d'oeil étrangement amical. |
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| | Sujet: Re: Et si on s'amusait? (Bluberry) Mer 18 Sep 2013 - 13:31 | |
| Au final, râler et jurer ne me servirait à rien et n’aiderait certainement pas à avancer. Contre toute attente, la fille à qui je m’étais adressée me répondit. Il fallait dire qu’on ne se connaissait pas et je ne m’attendais pas à ce qu’elle réponde à un parfait inconnu en train de geindre mais soit. M’habituer ? Je ne sais pas si un impatient de nature comme moi en serait capable. Attendre était la pire chose qui pouvait être. Je détestais ça par dessus tout. C’est pour ça qu’il était très dur de m’attirer dans un parc d’attraction ou à la Poste : premiers endroits où la queue est la plus insupportable. Je ne tenais plus en place, je voulais me défouler et rester debout comme ça m’insupportait. Je ne savais quelle position adopter pour attendre, je gesticulais dans tous les sens. Cela se voyait que j’étais profondément agacé et que remuer ne m’aidait certainement pas à me calmer. Pourtant, c’était plus fort que moi. Je n’aimais vraiment pas être coincé dans un tel endroit. " Bon, j'en ai assez, je vais me prendre un burger au McDo." C’est dans un grand fracas après avoir lâché son plateau, que la jeune fille avec qui j’avais « parlé » prononça ces quelques mots qui me fit réfléchir. Après tout, ce n’était pas une mauvaise idée qu’elle venait d’avoir et je me maudissais de ne pas y avoir pensé plus tôt. J’hésitais cependant à la suivre. Je regardais successivement les personnes devant moi et les gamelles toujours vides, et la jeune fille sur le point d’y aller. Le choix n’était cependant pas le plus dur à prendre. Je me demandais encore comment je faisais pour hésiter à prendre la perche qui m’était si bien tendue. De plus je me fichais parfaitement de passer pour le mec lourd qui copie les idées des gens et suis tel un mouton. Mon cerveau ne répondait plus, mon estomac se tordait dans tous les sens, j’avais faim. Voire même très faim. J’avais du mal à tenir, et à choisir entre faire une hypo sur place où aller me ravitailler ailleurs, je choisis de suivre la lycéenne. « - On ne se connaît pas je sais, fis-je, mais je crois que je vais te suivre. » Qu’elle me remballe, qu’elle me dise non, je m’en foutais, j’irais au MacDo tout comme elle, mais disons que comme je ne connaissais pas encore super bien le coin après mon récent emménagement à l’école, l’avoir à mes côtés m’aiderait aussi à savoir où aller et éviter de me perdre. « - Si cela ne te dérange pas, bien sur… » Phrase obligatoire à rajouter pour ne pas passer pour la brute de base. Je ne voulais pas passer pour je ne sais trop quoi, alors que grâce à elle j’allais me remplir la panse. « - Au fait, moi c’est Sasha. » Rajoutais-je tout de même au cas où, pour paraître le plus poli possible. Tout comme moi elle semblait avoir un sacré caractère, je savais donc comment m’y prendre pour ne pas me manger une baffe en plein milieu de la joue. Je n’aimais pas me faire accoster n’importe comment, alors j’allais éviter de le faire pour déclencher une dispute ou autre altercation. |
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| | Sujet: Re: Et si on s'amusait? (Bluberry) Dim 15 Sep 2013 - 18:40 | |
| Je traversa la maison à pas de velours. Je faisais attention pour ne faire aucun bruit. J'avais beau toujours en vouloir à Nathan, il m'hébergeait et m'aidait à sortir du tas de merdier dans lequel j'avais une nouvelle fois réussit à me fourrer. Au fond de moi, je le remerciais. Il avait été le seul à avoir entendu ce cri de détresse malgré l'absence physique de son corps près du mien. Bien sûr, il ne saurait jamais se que je viens de penser. Il m'avait fait du mal, trop de mal. Aussi, je n'étais pas impolie au point de déranger ses parents qui avaient acceptés de me prendre chez eux. Chaque matin, je me levais tôt, prenais mon sac avec mes trucs et me dirigeaient vers WHS. Je passais le moins de temps possible à flâner dans la maison. Toujours en sweatpants et en chandail de rock, j'embarqua dans ma voiture et roula quelques minutes avant de me stationner dans le parking de l'énorme établissement. Me dirigeant directement dans le vestiaire des filles, je pris une longue douche avant d'enfiler un simple short délavé et une camisole grise foncée avec des faux vans noir et mes lunettes solaires sans oublier mon sac en jean brun ( Clik ici!) Je laissa mes cheveux en cascade dans mon dos. Les cours commençaient bientôt. Je n'avais pas tellement envie d'y aller, mais j'avais promit à Nathan. Je me dirigea vers ma case, pris mes livre et mon cellulaire, déposa mon sac et me partis directement en classe pour être sûr de ne pas croiser les regards pleins de jugements des gens qui connaissaient mon histoire. J'avais beau faire comme si j'étais supérieure à tout ça, les mots et les regards me blessaient presque plus qu'auparavant. Mes deux premiers cours passèrent très lentement. À quoi ça me servirait plus tard tout ça? Avec tout se que j'avais vu et étudié dans ma vie, j'avais quand même réussi à tomber amoureuse d'un salaud, de me faire tromper, de devenir alcoolique, devenir toxico, devenir une salope, être deux fois dans un centre de cure et double ma Senior Year. Super, non? Étrangement, je ne sentais pas que recommencer cet apprentissage allait m'aider à passer à travers la vie solitaire d'adulte qui venait après le lycée. Je me dirigea donc directement vers la cafétéria, mais j'arrivais trop tard, la file était a père de vue. Je devais vraiment penser à apporter mon propre lunch le midi. Je ne remarqua pas le mec devant moi avant qu'un juron sorte de sa bouche lorsqu'on nous dit qu'il nous faudrait attendre encore puisque les cuisinier n'en avaient pas assez fait. Je ne lui apporta pas grand attention appart peut-être un regard. C'est quelques secondes plus tard qu'il s'excusa, mais qu'il en avait marre de ça chaque midi. Je n'avais pas vraiment envie de sourire, mais cette remarque réussit tout de même à en glisser un subtil au coin de mes lèvres légèrement rosés. " T'inquiète, tu vas t'y habituer." Je regarda l'heure sur mon portable et soupira. Il avait un peu raison. L'attente nous faisait perdre beaucoup de temps en plus qu'on recommençait bientôt. J'aurais pu essayer de lui demander s'il était nouveau, il venait d'où ou autre sujet de conversation, mais je n'en avais pas trop envie. J'aimais être dans ma bulle. Et au moins, si je ressentais le besoin d'engager la conversation, j'essaierais de trouver des sujets moins ennuyant. Je me retourna vers la cafétéria et observa la scène. Il y avait la table des beaux gosses et des Êta, celle des sportifs, celle des rejetés de la sociétés, ceux qui mangeait seuls, ceux qui se pensent rebelles, les vrais rebelles, ceux qui mangent seul par choix et quelques bandes de personnes normaux. Je salua Lila de loin. Elle était la chef des Sigma Mu et j'étais la co, nous entretenions donc une assez bonne relation. Je ne trouva pas Calli du regard. Je lâcha mon plateau. " Bon, j'en ai assez, je vais me prendre un burger au McDo." J'étais loin d'être la fille qui se souciait de sa ligne et qui avait peur de dire qu'elle mange de la nourriture frite. |
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| | Sujet: Et si on s'amusait? (Bluberry) Dim 15 Sep 2013 - 10:11 | |
| Ah les cours… Même s’ils avaient beau être plus intéressants que ceux que je suivais à Oxford, y aller me mettait toujours dans un état semblable à une loque. Il fallait me tirer. Oui, mon état était comparable à celui d’un légume.
En même temps c’était toujours la même histoire, écouter, écrire, répondre aux questions, et par-dessus tout s’endormir. L’effet soporifique du cours d’histoire était affreusement efficace. Qu’est-ce qu’on pouvait bien en faire de ce qu’il s’était passé avant ? Cela ne changera absolument rien à notre avenir parce qu’ils sont morts… Autant s’attarder sur le présent et apprendre à se méfier et à se préparer du futur non ? Plutôt que de parler de macchabées… Enfin, toujours est-il, après ce cours des plus barbants, j’allais déposer le contenu de mon sac dans mon casier pour le remplir pour les cours de l’après-midi. Mais avant de subir la terreur des maths, c’était l’heure pour mon ventre de manger un bout. Récupérant par la même occasion la carte de la cafète, je pouvais enfin aller manger. Les couloirs, longs et semblables à un labyrinthe infini, me perdaient encore dans ce lycée. Je ne m’y étais pas encore habitué, et j’avais du mal à m’y retrouver malgré les indications. C’est ainsi que je me retrouvais à me servir de mon sens le plus précieux : l’odorat. Flairant une odeur de nourriture, j’essayais de la suivre et de ne pas la lâcher, c’était mon seul guide sur ce long chemin tortueux. Puis au final, l’attroupement d’élève et la précipitation d’autres, me confirmaient l’emplacement du lieu que je cherchais. Nous étions tous, à midi, affamés et en manque de ressources nous permettant de tenir éveillés. Alors que je tournais à ma gauche pour entrer dans le réfectoire, je fus stoppé net par une file d’attente qui me paraissait à première vue, interminable. Misère de misère. J’ignorais combien de temps j’allais devoir attendre, ni de combien de temps je serais en retard à mon premier cours de l’après-midi, mais je le sentais particulièrement mal. Néanmoins, quoiqu’il arrive, je ne sortirais pas sans avoir mangé ne serait-ce qu’une seule bouchée de leur menu. La faim me tiraillait l’estomac et je ne pourrais tenir davantage sans m’alimenter. Plus les minutes défilaient, moins cela avançait. Entre problèmes en cuisine, réclamations et caprices d’élèves un peu trop insatisfaits par la qualité du repas, cela n’aidait en rien. En même temps, qui pouvait s’attendre à une qualité restaurant dans une cantine scolaire ? C’était déjà perdu d’avance.
En attendant, je regardais tout autour de moi et enviais les élèves déjà assis en train de dévorer sous mon nez le contenu de leur assiette, malgré son aspect quelque peu répugnant. Il me fallut une demi-heure pour atteindre la pile des plateaux et pouvoir m’en procurer un. Le miracle. Et là alors que je commençais à le poser sur les barres en fer, rupture de stock, il fallait encore attendre avant qu’on nous en apporte une nouvelle fournée. Mais quelle organisation foireuse ! J’avais cours dans moins d’un quart d’heure, et j’étais là, plus qu’énervé, désirant m’asseoir et grailler un truc, mais non rien, il fallait attendre que ces incapables puissent nous nourrir. Le pire, c’est que c’était leur lot quotidien, et qu’à force ils devaient savoir qu’on était trop par rapport aux quantités qu’ils commandaient. M’enfin que pouvons-nous y faire ? Exaspéré, je me mis face à la vitrine vide devant moi, alors qu’elle était censée contenir des entrées et je soupirais. « - Mais quel service de merde, marmonnais-je entre mes dents. » Il y avait une jeune fille à mes côtés, dont j’essayais de sonder la pensée, mais je n’y arrivais pas. Certainement, pensait-elle pareil, ou me trouvait-elle bizarre de parler seul. « - Désolé, fis-je à son attention, mais y en a marre de vivre cet enfer tous les midis. » En espérant ne pas passer pour le rabat-joie, ou le petit capricieux qui a toujours tout ce qu’il veut, m’enfin dans une situation pareille, qui ne penserait pas pareil. |
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