Wynwood University
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 Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]

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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyVen 8 Mar 2013 - 16:55

Alona me répondit qu'elle avait besoin de se changer les idées, et aussi qu'elle ne trouvait que difficilement le sommeil, avec des cauchemars. Tout comme moi, elle ne ressentait pas non plus le besoin de beaucoup dormir.

« Ca nous fait encore un point en commun dans ce cas... »

Constatai-je. C'était fou ca tout de même, cette multitude de similitudes entre nous. Moi qui ne comprenais d'habitude pas les femmes, j'avais le sentiment d'être sur la même longueur d'ondes qu'elle.

Elle me demanda à mon tour ce que je faisais ici, question à laquelle je répondis:


« J'aime bien me retrouver ici pour réfléchir un peu, respirer au calme en admirant la vue... Je n'aime pas la foule, et passer mes journées enfermé dans une salle de cours avec tous ces élèves autour de moi ca me rend dingue... »

En cours, j'étais comme un loup en cage, j'avais toujours eu du mal de tenir en place. Je n'étais pas dans mon élément à l'école, mais je savais que si je voulais prétendre à un avenir, il le fallait. J'avais déjà pris une année 'sabbatique' lorsque je vivais à la rue, même si je n'en avais pas eu vraiment le choix, et j'avais redoublé l'année dernière, par manque de travail et d'assiduité aux cours. Ryan, mon meilleur pote d'enfance avait réussi à me pistonner pour que j'intègre cette école, il ne fallait pas que je gâche tout.

« Je suis venu sur ce toit particulièrement parce que c'est ici que j'y ai rencontré Marissa. »

Je jugeai bon de rajouter:

« ...Ma copine. »

Autant qu'elle soit au courant pour ca aussi, je ne tenais pas à lui cacher quoi que ce soit.

«  Nous avions dormis ici. Notre première nuit ensemble... Même si nous ne l'étions pas encore à l'époque. Tout cela me paraît si loin, et à la fois si proche... »

Je me levai, et m'étirai, puis me tournai vers Alona:

« Je crois qu'il est temps que je rentre. On est de la même confrérie, on a qu'à faire la route ensemble. »

Lui proposai-je. Je ne tenais pas à dormir sur ce toit avec elle. On ne sait jamais, les rumeurs allaient vite, et je ne voulais pas trahir Marissa. Cette nuit sur ce toit n'appartenait qu'à nous. Je raccompagnai donc Alona, ravis d'avoir fait sa rencontre, puis nous rentrâmes dans nos chambres respectives sans faire de manières.

[A CLOTURER]
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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyMer 6 Mar 2013 - 13:05

Aiden & Alona

Il faut ce méfié de l'eau qui dort. J'ai un caractère bien trempé, malgré mon apparence fragile, douce voir calme. Je suis un peu impulsif sur les bords, mais j'essaye de me contrôler. Même de me soigner. La vie peut-être un précurseur très poignant quand il s'agit d'apprendre. Oui ma vie est le meilleur professeur que l'on puisse avoir ! J'assume qui je suis devenue. La vie m'a forgé. Mais j'aime passer pour une personne différente que celle que je suis devenue. J'ai gardé l'apparence douce et angélique de la jeune fille frêle que j'étais avant. Un rappelle qui me tient à coeur.

Je souris en écoutant ce qu'Aiden me dit. Je crois qu'il ne sait pas à quels points sa façon de voir les choses m'a aidé. Notre rencontre est celle qui m'a fait le plus grandir depuis mon arriver. De plus je crois avec raison que je suis arrivé à un tournant important de ma vie. À moi de faire les bons choix. De voir les choses comme elles sont et non comme je voudrais quel soit. Il est temps pour moi d'avancer avec mes démons. Non en ennemi, mais en ami.

Une rencontre propice avec une personne hors du commun. Ce qui me dit me touche. Étant donné qu'il ne doit pas le dire à beaucoup de monde. Nous nous sommes dévoilé ce soir. Des aveux qui nous ont liés. Désormais il est la personne qui me connaît mieux que les autres. Des révélations, des confessions. La nuit est révélatrice. Je ne sais comment, ni même pourquoi, mais je sais que j'y arriverais. Je ne saurais comment le remercier.

Nous restons un instant à contempler l'horizon. Une belle nuit pleine d'étoiles. Une douce nuit qui a des airs d'intimité. Ces étonnant comme une première rencontre peut sembler anodine et être si importante. Je ne crois pas au destin, mais notre rencontre était écrite. C'est fou comme on peut vite lies des liens, comme deux personnes inconnues peuvent apprendre à ce connaitre rapidement en disent peu de choses. Uniquement en révélant les bons événements, en disant les bons mots.

« J'avais besoin d'air. Besoin d'oublier. De plus je trouve difficilement le sommeil. J'avais besoin d'une vue d'ensemble. Et te voilà ! Je ne sais pas si je comptais passer la nuit ici ou non. Le sommeil n'est plus mon allié. Quand enfin je le trouve mes cauchemars me réveillent. Heureusement pour moi je n'ai pas besoin de beaucoup d'heure de sommeil pour être en pleine forme. Je crois que j'avais un réel besoin de me retrouver. »

Je ne suis guère fatigué, mais demain il y a cours. Peut-être que cette bouffée d'oxygène m'aidera à dormir. Ou alors, tout ce que j'ai remué ce soir m'en empêchera. Il serait bon que je rentre. Mais je n'ai guère envie d'être seule. Je crois avec raison que ce ne sera pas la première et dernière fois que je le verrais. Bien au contraire. J'en suis même sûr.

« Et toi qu'est-ce qui t'a mené sur ce toit ? Je sais question idiote réponse idiote, mais bon. Tu as déjà passé la nuit ici ? »

Je crois que voilà la fin de notre belle et intéressante conversation. Mais je suis certaine qu'il y en aura d'autre !


Hp: Non je n'ai plus rien a ajouter. Tu peux donc le clôturé. Et oui on en refera une autre. Quand tu veux je suis partante ! =-)
© HOPY

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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyMar 5 Mar 2013 - 22:56

Comme je m'en étais douté, Alona me comprenait sur le fait que je passe inaperçu. C'était également son cas, même si comme moi, ca ne signifiait pas qu'elle manquait de caractère, loin de là. Nous étions de faux calmes. C'est peut-être cette similitude entre nous qui m'avait mis en confiance. J'avais l'impression de me retrouver un peu en elle, ce qui était très rare concernant une femme, car j'avais beaucoup de difficultés à les comprendre, elles étaient si compliquées...
Alona me sourit alors, je préférais la voir ainsi. Comme je la trouvai ravissante, je détournai la tête pour regarder l'horizon, c'était plus simple. Et j'avoue qu'elle m'intimidait un peu, surtout après tout ce qu'on s'était dit. Nous n'étions plus vraiment des étrangers, et pourtant, avant ce soir, je ne savais même pas qu'elle existait. Comme quoi certaines relations évoluent beaucoup plus rapidement que d'autres, selon les personnes et les circonstances.

Elle me dit ensuite qu'elle était heureuse de m'avoir rencontré. Elle disait ce qu'elle pensait, comme moi, et je pouvais sentir sa sincérité, ce qui me toucha droit au coeur.


« C'est réciproque. J'espère que ca ira mieux pour toi et que ma façon de voir les choses t'aidera... »

Lui répondis-je pour le lui faire savoir. Je n'étais pas habitué à dire ce genre de choses et faire de grandes phrases. Je les pensaient, mais je ne savais souvent pas comment les exprimer. Alona avait pris les devants, il était donc plus facile pour moi de dire à sa suite que je partageais son ressentis.

Nous restâmes quelques instants ainsi, sans en dire plus, savourant le calme de la nuit. Je n'étais pas un grand bavard, et j'avais l'impression d'en avoir beaucoup dit d'un coup, surtout pour une première rencontre.


« Au fait, qu'est-ce qui t'a amené sur ces toits? Les autres élèves sont partis se coucher depuis longtemps maintenant... Tu comptais passer la nuit ici? »

Pour ma part, je n'avais pas sommeil plus que ca. Mais il se faisait tard et nous avions cours le lendemain. Je ne voulais pas que par ma faute elle soit fatigué. Je serais ainsi fixé sur la suite de la soirée, je ne l'incitais en rien, moi ca m'était égal... Et puis, comme c'était partis entre nous, je pense sincérement que je serais amené à la revoir bientot, nous nous ressemblions bien trop pour cela et tout ce que nous nous étions dit ne resterait pas sans suite...

[hj: on pourrait peut-être cloturer là et par la suite s'en refaire un autre plus tard? A moins que tu ais des choses à rajouter, c'est toi qui vois :-) ]
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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyLun 4 Mar 2013 - 14:10

Aiden & Alona

Je sais sans aucun doute que la vie peut-être cruelle. Je sais aussi que la vie nous donne des défis que l'on peut relever. Et je sais pertinemment que d'autre ont vécu pire que moi. Il y a toujours pire ! Je ne vois pas ma vie comme parfaite, mais rien n'est parfait. Dans le fond je ne regrette rien. Étant donné que j'ai eu la plus grande chance de connaître Harry. Malgré qu'il n'est plus aujourd'hui. Je peux le dire, le crier j'ai eu la chance de le connaître, par coeur. Et en toute intimité. Dans le fond ma vie me ressemble.

Je crois avec raison que la vie peut-être belle. Si l'on s'en donne les moyens. À moi de faire de ma vie ce à quoi je veux qu'elle ressemble ! Aiden est sans doute la rencontre la plus importante que j'ai fait ici. Je prends conscience de beaucoup de choses, qu'il m'aurait fallu longtemps à comprendre sans lui. En y regardant bien je ne suis pas si seule que ce que je le pensais. Et de plus le monde est gorgé de personnes qui n'attendent qu'à être connu. Aiden et moi, nous nous ressemblons beaucoup. Du moins il y a des similitudes. Et pas mal de choses qu'il peut comprendre mieux que quiconque.

Des hauts et des bas. C'est drôle. Je crois que j'ai connus autant de haut que j'ai connus de bas. De vraies montagnes rusent. Mais ce qui est de bien avec les montagnes ruse c'est que malgré tous les bas, on aime y retourner. La vie c'est des montagnes ruse à échelle mondiale. Des fois on voudrait descendre, mais on sait qu'il y aura d'autres haut qui nous feront garder espoir.

Je souris en regardant l'horizon.

« Oui c'est vrai ! »

Il rajoute qu'il n'est pas comme ça d'habitude. Qu'il y a certains élèves qui ne connaissent même pas son nom. Je comprends vraiment bien ce qu'il veut dire. Moi c'est pareil.

« Je te comprends. Moi c'est pareil. Je ne suis pas comme cela en temps normal. En général je suis invisible ! Ou presque. » Dis-je en lui adressant un sourire.

Je ne suis pas introvertie, ni même timide. Je dis ce que je pense. J'aime m'amuser, mais je reste toujours sur mes réserves. Je me méfie de tout le monde. Et je ne donne que très rarement ma confiance. Mais je crois que le ou les mots qui me définissent bien son autodestructrice ! Je ne donne désormais plus le plaisir aux autres de pouvoir me détruire. Je le fais seule. De plus je ne laisse pas mes peurs guidées ma vie. C'est pour cela que ça passe ou ça casse.

« Oui. Comme maintenant. Je suis heureuse de t'avoir rencontré. » Dis-je en attendent rien de ça par. Je souris. Je ne dis guère cela pour recevoir quelque chose en échange. Je dis simplement ce que je pense.

Le regard des autres ne me touche plus. Désormais je vis comme je l'entends. Sans me soucier de ce que les autres pensent. Je ne supporte simplement pas le jugement. Moi je ne juge guère les autres. Ni sur leurs apparences, ni même sur leurs actes. Alors, je n'accepte pas ou du moins mal les jugements que l'on peut faire sur moi. En partie si on ne me connaît pas ! Mes proches sont ce qui compte le plus, c'est eux qui peuvent me faire le pus de mal. Puisse que c'est à eux que je donne tout. Ils sont toutes les cartes en mains pour me faire souffrir. Mais cela n'est rien comparé à la souffrance de perte ceux que j'aime. Un sentiment que je connais que trop bien !

Hp: Non vu la tournure de notre rp cela est logique. Confident. Je vais aller changer sur ma fiche de lien !
© HOPY

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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyDim 3 Mar 2013 - 23:02

[hj: à la vue des circonstances, j'ai fais évoluer notre lien à celui de confident, je pense que tu seras d'accord ;-) ]

Je ne m'y attendais pas, mais Alona répondit à ma question de savoir qui de nous avait la vie la plus pourrie. Je regrettai donc aussitôt de l'avoir posé. C'était une question stupide. Je ne voulais aucune médaille, je n'avais aucun mérite, et je ne voulais pas être plaint non plus sur ma pauvre vie, mes malheurs. Je vivais avec, ils faisaient partie de moi, et je n'ai jamais imaginé les choses différemment. Bien sur, comme tout le monde, j'aurais voulu une vie normale et heureuse. Mais je ne sais pas... J'ai l'impression de ne pas le mériter. Comme si ce n'était pas pour moi tout ca, que c'était pour les personnes biens, ou dans les films... Une petite vie bien rangée, avec sa routine et son ennui. Je ne crois pas pouvoir le supporter. J'ai du mal à être stable, heureux, il faut toujours que je foire tout et m'attire des ennuis... C'est en moi.
Enfin, je pense qu'Alona voyait où je voulais en venir en disant cela, simplement qu'il y avait pire qu'elle, même si elle avait deja eu sa dose.

Alona avait l'air d'avoir compris pas mal de chose avec ce que nous venions de nous échanger. Je ne m'explique toujours pas comment j'ai pu lui raconter certaines choses sur ma vie. Mais maintenant, c'est dit. En fait, je ne regrette pas, j'ai étrangement confiance en elle. Et c'est cette confiance que je ne m'explique pas, alors que l'on vient tout juste de se rencontrer. J'ai l'impression de la connaître, je ne sais pas... Comme si nous étions fait pour nous rencontrer et avoir ce genre de discussion. Je ne crois pourtant pas au destin, mais quand même, il y a des choses qui nous dépassent.


« Tu seras plus forte, tu verras. C'est en prenant des coups qu'on apprend... et qu'on comprend. C'est facile pour personne, mais dans la vie, y a toujours des hauts et des bas... Faut attendre que la roue tourne, tu reconnaitras des jours heureux, tu as tout le temps qu'il te reste devant toi pour ca... »

Pour ce qui était des hauts et des bas, me concernant, il y avait eu plus de bas. Mais depuis que j'étais arrivé à Wynwood, tout était différent. J'espérais que ce serait le cas aussi pour le jeune femme. J'avais pour ma part l'impression d'avoir trouvé ma place, enfin, d'être plus épanouis, presque quelqu'un de normal. Tant que mes problèmes ne me rattrapaient pas...

Je me tournai vers Alona et lui jetai un regard affectueux et compatissant.


« C'est fou ce que la nuit nous fait parler, pas vrai? »

Je fis un petit sourire, et rajoutai:

« Je ne suis pas comme ca normalement. Je ne parle jamais de moi. Y a des élèves ici qui ne savent même pas comment je m'appelle... »

J'étais assez discret, mystérieux, je ne cherchais pas à me faire connaître, j'étais toujours sur ma réserve, introvertis, en retrait dans mon coin. Je me fondais dans la masse. Je n'aimais d'ailleurs pas la masse, je la fuyait dès que possible.
Alona m'avait l'air d'être assez méfiante elle aussi. Je respectais ce qu'elle m'avait confié, et jamais je ne l'aurais répéter. Je pense qu'il en était pareil de son côté, aussi je ne lui précisai rien à ce sujet.


« C'est des fois plus facile de parler avec quelqu'un qu'on ne connait pas. »

Je me fichais du regard des autres, mais pas de celui de mes proches. Voila pourquoi j'étais fidèle et loyal envers mes amis, qu'ils pouvaient toujours compter sur moi et me faire confiance. J'aurais voulu qu'il en soit différemment... Car c'était la raison pour laquelle je ne pouvais pas leur dévoiler mon passé, la raison pour laquelle je n'avais jamais dis tout cela à Marissa... ou à d'autres... J'avais peur de voir leur regard sur moi changer. J'étais pourtant de nature solitaire, je n'avais pas véritablement besoin de qui que ce soit -du moins jusqu'à Marissa- mais je ne voulais pas tout gâcher.
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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyVen 1 Mar 2013 - 13:57

Aiden & Alona

La jeune fille que j'étais au par avant n'avais jamais besoin de remonter le moral de ces troupes. Sa joie de vivre, sa gaité et son amour des choses simples le fessaient pour elle. Je n'avais jamais besoin de parler pour redonner le sourire, mais ça c'était avant. Maintenant le moral dans les baskets je suis la première à connaître. Et je suis incapable de dire quoi que ce soit quand il s'agit de redonner le sourire. Je ne vois plus que le coter négatif des choses et ne trouve plus tous les coter positif comme avant. Je favorise le silence aux paroles inutiles. Un simple regard aux gestes de réconfort. Ma vie désormais n'est plus aussi pleine de couleur qu'avant, une couleur ressort et ce n'est guère la plus belle, mais au moins elle va avec tout !

Nous fessons vraiment la paire. Je ne pensais guère qu'une personne pourrait avoir autant de similitude que moi dans deux vies différentes. C'est peut-être ces similitudes qui me donnent tant confiance en lui. Qui me donne tant de facilité à lui parler de choses que je n'ai jamais dite à personnes. Il connaît surement mieux que moi l'absence, les silences et le vide intérieur. Il a certes mieux appris à vivre avec que moi. Étant donné les circonstances je crois que c'est la meilleure personne à qui parler, mais surtout peut-être que c'est la seule personne qui me comprendra sans me juger.

Notre passé fait de nous ce que nous sommes. Il nous forge, nous aide, nous évite les mêmes erreurs. Il nous marque et cela toute notre vie. Il faut donc apprendre à vivre avec, à lui faire une place dans notre vie aussi difficile que soit. J'ouvre grand les bras, mais n'arrive pas à vivre avec les sentiments qui vont avec les démons qui m'assaillent. Les souvenirs sont censée être un ami et non un ennemi. Et pourtant je vois certains souvenir comme mon pire ennemie, j'ai des fois la sensation qu'ils veulent ma fin.

Nous sommes tous pareils au bout du compte. C'est vrai, il a raison. Nous finirons tous au même endroit. Nous vivons tous pour mourir un jour. Les défis que la vie te confies son fait pour être surmonté, malgré la douleur, les pleures et les coups portés. Tous peut-être surmonté. La vie mérite que tu te battes pour elle, parce que rien n'est plus beau que la vie. Rien n'est plus beau que la vie, mais rien n'est plus doux que la mort. J'ai de ces pensées moi des fois. C'est glauque !

Il a toujours raison. S'il y a bien une chose que l'on ne peut contrôler c'est les personnes qui nous entourent. On ne peut qu'influencer leurs vies, leurs actes. Mais jamais être sûr de ce qu'ils feront avec les cartes que l'on leurs tends. Je ne pouvais pas savoir que Harry aurais choisi la mort à la vie. Ce que j'aurais dû savoir c'est qu'il aurait privilégié l'amour toujours à sa propre vie. Mais ce qui est fait ne peut-être défait. C'est comme cela.

« Oui ce qui est fait ne peut-être défait. C'est la vie et ces défis. C'est comme ça. » Dis-je regardent l'horizon.

Je crois que cette conversation me fait avancer. Me désillusionne de mes opinions saccadées. De mes soit disant révélation. J'ouvre petit à petit les yeux et retire mes oeillères. Dans la vie rien n'est parfait et la vie fait souvent des coups bas. Mais il y a toujours quelque part dans le monde une personne qui a vécu pire que toi. C'est un fait prouvé.

« À toi sans aucun doute ! Je crois que j'ai compris. Je ne redeviendrais jamais celle que j'étais, mais je peux mit rapprocher. Ressortir plus forte de cette histoire. Devenir encore meilleur que celle que j'étais ou du moins essayer de vivre et ne plus survivre. »

Je ne saurais changer le passé, mais je peux toujours décider de mon avenir ! Certes rien n'est parfait, mais je peux toujours éviter les décisions trop hâtives. Bien entendu il y a des choses qui ne changeront plus, mais je peux toujours améliorer ce que je peux. Il y a toujours pire que ce que tu vis même si sur le coup tu ne comprends pas cela.


© HOPY

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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyJeu 28 Fév 2013 - 18:29

J'acquiesçai face aux paroles d'Alona. Effectivement, à nous deux, nous faisions la paire. Quelqu'un s'était sacrifié pour nous. Et nous n'étions pas doués, ni l'un ni l'autre, pour ce qui était de réconforter les autres. L'impression que j'avais eu de la jeune femme en pensant qu'elle était comme moi, qu'elle me ressemblait, était donc la bonne.
Alona me dit que le temps n'effaçait pas, j'étais également d'accord avec ca. On n'oublie jamais rien, on vie avec... ou sans. Elle me parla ensuite de sa mère, qui était également morte pour elle, lorsqu'elle avait 3 ans. Je marquai un mouvement de recul, stupéfait, alors qu'elle me disait que je devais la prendre pour une folle, ce qui n'était pas du tout le cas. Surpris par cette nouvelle similitude, je l'en informai:


« Ma mère est morte en me mettant au monde... Et mon père ne l'a pas supporté... Il est partis la rejoindre. Enfin, c'était un accident de voiture, il avait trop bu, mais je crois que c'est ce qu'il voulait... »

Encore une chose que peu de gens savaient. Décidément, Alona était douée pour me faire parler sans me demander quoi que ce soit. Ca venait de moi même. Je lui annonçais des choses sur ma vie que je n'étais pas capable de dire à ceux que je connaissais bien, même pas Marissa. Car je ne voulais pas de leur pitié. Je voulais que Marissa me regarde toujours avec ses mêmes yeux admiratifs, non compatissant. Et comme ma vie était mouvementée, je ne voulais pas non plus les agacer, leur partager mes soucis, mes craintes, mes erreurs, les mêler à toutes mes affaires... Je crois que je préférais cacher mon passé pour mieux l'oublier, et aussi protéger les miens. Avec Alona que je ne connaissais à peine, mais avec qui une relation de confiance s'était déjà instaurée, c'était différent.

Alona avait deviné que ma vie n'était pas facile. Je crois que beaucoup de gens l'avaient deviné, mais préféraient ne pas m'en parler. De toute façon, je me braquais. Mon passé faisait partie de moi, il m'avait particulièrement marqué, autant physiquement avec mes cicatrices et mes muscles, qu'intérieurement avec mon tempérament introvertis et impulsif.
Alona ne semblait pas accepter l'idée que deux vies aient couté la sienne. Mais il y en aurait peut-être d'autres... qui sait? C'était mon cas aussi, et je ne l'acceptais pas non plus, mais c'était comme ca, que pouvions nous y faire? Elle disait que sa vie n'était pas si importante, ce que je ne compris pas vraiment.


« Parce que tu crois que la mienne l'est? »

Je rajoutai, pour m'expliquer davantage:

«  Aucune vie n'est plus importante qu'une autre... Celle d'un ministre, ou celle d'un clochard... Qu'est-ce que ca change? On est tous pareil au bout du compte... »

Je regardai au loin, puis poursuivis:

« Des gens auxquels nous tenions sont morts pour nous... Mais c'est parce qu'ils tenaient à nous eux aussi. On ne leur a rien demandé, ils ont agit comme ils le voulaient... On ne peut pas les contrôler... juste les influencer, et encore... C'est comme ca. »

Me concernant, je parlais surtout de Jack, car je ne pense pas que ma mère, en accouchant, ait choisi de mourir pour me sauver. C'est arrivé... Et voilà tout. Je l'ai tué en naissant. Je ne connaissais pas les détails de l'accouchement, on ne m'avait pas dit grand chose sur ce qui s'était passé quand j'étais tout petit. Mais je savais que j'étais coupable de tout. La mort de ma mère.. et celle de mon père qui avait suivis... sans parler des autres. Je soupirai en repensant à tout cela. J'avais vraiment eu une vie de merde du début à la fin. Enfin, presque fin... car en arrivant à Wynwood, les choses avaient changé. Je me tournai de nouveau vers Alona, et voulus détendre un peu l'atmosphère.

« Alors, à qui reviens la médaille du passé le plus tragique? »

C'était de l'humour noir, je l'admets. Mais au point où nous en étions, mieux valait prendre tout cela avec un peu de recul, plutôt que d'en crever. Je crois que cette médaille me revenait en fin de compte, mais je n'attendais pas vraiment la réponse d'Alona, car ce n'était pas vraiment une question. C'était juste pour qu'elle prenne conscience qu'elle n'était pas la seule a avoir subis des épreuves, et qu'il y avait toujours pire qu'elle. En tout cas, comme elle l'avait fait remarquer, nous faisions bien la paire. J'avais l'impression qu'une certaine complicité nous rapprochait par rapport à ces choses communes que nous avions vécu. C'était comme si nous pouvions nous comprendre.
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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyJeu 28 Fév 2013 - 12:13

Aiden & Alona

Je ne me sens pas redevable, je trouve uniquement cela logique. Aiden m'écoute lui raconter ma vie. Qui je dois le dire n'est pas des plus rose et agréable à entendre. Beaucoup m'aurais remballé ou juger. Lui non. Il m'écoute et me réconforte maladroitement. Ce qui me fait sourire. Je ne peux que le remercier d'être ce qu'il est. Cela fait du bien d'en parler, même si très peu de personnes peuvent comprendre. Cela enlève un peu de poids de mes si petites épaules. Je partage se fardeaux que je traine avec moi où que j'aille. Je le remercie avant tout pour sa présence qui me réconforte sans aucun mot.

Le combat va être long et rude, mais je m'en sortirais. Pour lui et pour tous ceux qu'on et croient encore en moi. Nous avons tous un passer, qu'il soit beau ou pas cela ne change pas la personne qui nous a aidé à devenir. Je m'en fiche de ce qu'Aiden a fait dans sa vie. Je le remercie pour ce qu'il fait maintenant, sur ce toit avec moi. Étant donné que ce qui m'importe ce n'est guère la personne qu'il était avant, mais belle et bien celle qu'il est aujourd'hui. C'est toujours dur d'ouvrir les yeux. D'accepter ton passé. D'accueillir tes démons les bras ouverts pour mieux les faire disparaitre. J'ai encore un long chemin à faire, mais j'ai ouvert les yeux. Je ne veux pas que Harry et sacrifié sa vie pour une vie que moi-même je ne vivrais jamais. La culpabilité me colle à la peau, mais je vivrais une vie remplie de belles choses pour qu'Harry ne soit pas mort en vain.

Je regarde alors le jeune homme et lui souris à l'entende de ses mots. L'on peut croire ce que l'on veut, mais Aiden m'a aidé et peut-être même sauver.

Il me dit alors, que lui aussi a vécu une épreuve similaire à la mienne. Une vie pour une vie cela fait toujours mal. Je ne sais trop quoi répondre à cet aveu qui me touche. Je ne suis guère doué pour trouver les bons mots. Je me lance alors, essayant de formuler une phrase qui voudrait plus ou moins dire quelque chose.

« Je ne sais pas quoi dire. Je ne suis pas doué pour trouver les bons mots. De plus je ne peux de te dire que ce que je ne sais moi-même pas mettre en pratique. Ce qui sonnerait quelque peu faux. À Nous deux on fait la paire. »

Je ne pensais pas jusqu'à présent que l'on ce ressemblait autant. Même si nos passés son différent, nous avons des similitudes. Son histoire date certes de plus longtemps que moi, mais il a vécu la même chose dans le fond. Sa confiance me touche. Nous sommes différents et en même temps assez semblable. C'est peut-être la plus belle rencontre que j'ai faite jusqu'à présent. La plus vrai.

« Le temps n'efface pas. Il cache certain passage de notre vie pour atténuer la douleur. J'avais trois ans quand ma mère est morte sous mes yeux. Cela fait 12ans et quand j'y pense, j'ai toujours ce même pincement au coeur. Dans mon cas, je crois avec raison que je vis particulièrement mal l'acte et la décision d'Harry parce que c'est la seconde fois que cela m'arrive. Ma mère à donner sa vie pour la mienne et avec le temps je l'ai accepté, mais Harry savait pertinemment que je vivrais d'autant plus mal sa décision. C'est la seconde fois, je devrais y arriver. Et pourtant ce n'est guère le cas. Tu dois me prendre pour une folle ! »

Je ne sais trop pourquoi ma mère est revenue sur le tapis. Peut-être parce que cela explique mon comportement Enver l'acte d'Harry. Mon refus de l'accepter. Une fois c'est dur, mais avec le temps on accepte et vit avec. Mais deux fois ce n'est pas logique. Harry le savait et il a quand même donner sa vie. J'avais déjà eu ma chance, je n'en avais guère besoin d'une seconde. Je voulais qu'Aiden comprennent que je savais ce que ça fessait. Que je l'avais déjà vécu, mais que deux fois ce n'est pas logique.

« Tu n'as pas eu une vie facile ? Enfin je présume. Moi j'ai eu une vie relativement simple et facile. J'ai déjà eu ma chance. Je n'avais guère besoin de seconde. Deux vies on étsé perdue pour une seule. C'est injuste, je ne mérite guère autant de sacrifice. Deux vies ! Ma vie n'est pas si importante que cela. »

Je ne suis pas une victime. C'est moi la seule fautive. Et ça serait égoïste de ma par de laisser Aiden croire l'inverse. Je suis guère parfaite, mais j'assume qui je suis, bien plus que mes actes.


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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyMer 27 Fév 2013 - 23:35

« C'est vrai, tu as raison. »

Dis-je en la soutenant lorsqu'elle fit remarquer qu'Harry avait le bon rôle, que c'était plus facile pour celui qui se sacrifie que pour celui qui reste.

« Sauver la vie de quelqu'un en sacrifiant la sienne... C'est un des plus beau cadeau qu'on puisse donner. Mais ce n'est pas le meilleur pour celui qui le reçoit... C'est un cadeau empoisonné. »

Alona fit alors une chose à laquelle je ne m'attendais absolument pas: elle me remercia. Je fus aussitôt mal à l'aise. Pour trouver une contenance, je me passai la main derrière la nuque, afin de la masser nerveusement. Je n'avais pas l'habitude qu'on me remercie. Et là, je ne m'y attendais pas, car je n'avais pas agis dans le but qu'Alona me soit redevable de quoi que ce soit. Oui, je l'avais aidé en la réconfortant, mais inutile d'en faire une montagne, ce n'était vraiment rien. Pour moi qui avait vécu dans les rues, chaque merci, chaque pardon, chaque demande avait la plus grande importance. Et puis, j'étais tellement introvertis que bien souvent, je pensais les choses, mais je ne les disais pas directement, à haute voix, pensant que mon interlocuteur les comprendrait bien.

« Tu n'as pas à me remercier pour si peu... »

J'avais du mal de l'accepter. C'était comme si en faisant cela, elle faisait ressortir le meilleur d moi-même, me jugeant bon et gentil... Alors que ce n'était pas comme ca que je me voyais. Si elle savait ce que j'avais fait durant ma vie... Je ne voulais pas être un imposteur, pas après tout ce qu'elle m'avait confié sur elle en m'accordant sa confiance.
La jeune femme me regarda, l'air déterminée. Elle voulait se battre. Je préférais la voir ainsi, que pleurer, c'était plus simple à gérer pour moi, et j'appréciais les personnes ayant un certain caractère, car moi-même je n'en manquais pas.


« C'est exactement ce que je voulais t'entendre dire ! »

Fis-je remarquer pour détendre un peu l'atmosphère. Je ne sais pas si j'y étais réellement pour quelque chose ou non, mais j'étais profondément satisfait qu'elle puisse relever la tête malgré les difficultés. Comme elle m'avait mis en confiance, je décidai de lui confier moi aussi une chose que personne ne savait ici, excepté Jaden qui m'avait connu à l'époque où je vivais à la rue.

« Tu sais, je ne te dis pas tout ca comme ca, sans savoir ce que c'est... J'ai... J'ai moi aussi perdu un ami auquel je tenais particulièrement. Il est mort en me sauvant la vie... »

J'attendis un instant. Cela faisait quelques temps déjà, j'avais beau avoir du recul, il m'était toujours difficile de repenser à cette scène horrible où mon amis Jack était partis. Il ne se passait évidemment pas une seule journée où je ne pensais pas à lui. Mais j'y pensais moins qu'au début, forcément. Avec le temps, on finis par accepter les choses, surtout lorsqu'on ne peut pas les changer.

« Ma vie a pris un tournant ce jour là... C'est grâce à lui que je suis ici aujourd'hui, je lui avais promis... Je ne sais pas ce que je serais devenu si...»

Je laissai ma phrase en suspense. Je ne voulais pas reparler de sa mort. Je ne voulais pas non plus dire que c'était grace à sa mort. J'aurais tellement voulu que les choses se passent différemment. Mais il m'avait fallut ce choc pour que je réagisse enfin. C'était un mal pour un bien. Alona n'était pas vraiment dans ma situation... Pour elle, c'était juste un mal. Moi, je ne voulais pas parler non plus de qui j'étais et ce que je serais si Jack n'était pas mort. Car que lui aurais-je dis? Que j'étais un voleur, dealer, alcoolique, braqueur, arnaqueur, imposteur, bagarreur, menteur, voyou, briguant, escroc, trafiquant en tout genre, … tueur ...
Non, vraiment, je ne voulais pas m'aventurer sur ce terrain glissant.
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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyLun 25 Fév 2013 - 15:42

Aiden & Alona

Pourquoi je n'ai donc pas réagi plus vite. Ces si facile pour ceux qui partent. Ils ne doivent pas accepter l'absence, l'abandon ou encore la peine. Et dans mon cas vivre avec la culpabilité. Il m'a laissé, il est parti et moi je dois vivre pour lui. Je ne suis guère suicidaire, j'ai simplement du mal à vivre. Je vois le monde différemment désormais, je vois la vie comme un vieux film. Je suis plus spectatrice de ma vie, que l'auteur, l'actrice ou encore le producteur. Je sais qu'il voudrait que je vive, que je reprenne goût à la vie, mais lui il a la belle place. Je me demande sincèrement comment lui il aurait surmonté mon départ, comment il aurait vécu après ma mort.

C'est un geste égoïste de préférer mourir à la place de l'être aimer. L'on sait que ce départ sera dur, fera mal et que l'on ne pourra rien n'y changer. C'est purement égoïste ce qu'il a fait ! Etant donné qu'il savait qu'il aurait le beau rôle. Qu'il ne devrait pas survivre dans un monde sans aucun goût. Il savait que son départ allait me briser. La vie à moins de sens sans lui. Je n'ai plus le même goût, plus-les mêmes plaisirs.

« C'est égoïste ! Il a le beau rôle lui. C'est tellement plus simple et moins douloureux d'être celui qui part ! »

Je n'arrive même pas à lui en vouloir. Parce que je sais que ses intentions était bonne et surtout pure. Il l'a fait par amour et c'est la plus belle preuve d'amour que l'on peut faire. Je trouve. Mais la vie sans lui est tellement différente, tellement plus compliqué et surtout plus douloureuse. Il me faudra du temps avant de recommencer à vivre et ne plus survivre.

Je ne crois pas au destin, mais c'est vrai qu'il y a des moments, des instants près défini. Aussi dure qu'ils puisse être, ils sont la pour te guider dans la bonne direction. Sauf que pour le coup, je ne vois pas la bonne direction, ni même le sens positif de cet événement. Je suis détruite à l'intérieur et il faudra du temps pour me reconstruire. Pour que la culpabilité s'estompe. Pour que son amour me porte plus loin et plus haut que je n'ai jamais étés. Car pour l'instant je ne vois que le coter négatif et dévastateur.

Je lui dois beaucoup de choses. Les plus belles années de ma courte vie. Tous les instants précieux que j'ai passés. Je lui dois tous mes éclats de rire, tous mes sourires. Je lui dois tout mon bonheur et la vie désormais. Oui la vie que je me sens obliger de vivre. Il est plus là désormais et je dois vivre pour lui. Je dois vivre une vie que je ne crois pas mérité.

« S'il n'aurait pas étés aussi idiot de se mettre devant moi, je ne lui devrais rien. C'est lui qui seraient à ma place ! C'est trop facile. Je n'arrive même pas à lui en vouloir. C'est à moi que j'en veus. C'est con ! »

Je me reconstruis pour lui. Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Je ne crois pas au destin, mais je crois en Harry. Et s'il a jugé bon de me sauver la vie en dépit de la sienne. Il mérite que je me batte, que j'avance. Que je vive malgré la douleur. Parce que lui l'aurais fait ! Je lui dois bien plus que la vie. Mais désormais j'ai peur d'aimer, la culpabilité est lourde à porter. Mais j'y arriverais pour lui.

« Merci. Tu n'avais rien demandé et tu es là en train de me réconforter. » J'essuie mes larmes et le regarde « Oui j'y arriverais ! J'en ressortirai plus forte. Je le ferais pour lui ! »

Je me battrais jusqu'au bout. Parce que la vie aussi amère soit-elle mérite d'être vécue. Enfin, c'est ce que disait Harry. Je souris en repensant à lui. Les souvenirs font mal, parce que je sais qu'il n'y en aura plus. Mais dans le fond il me reste les souvenirs. C'est toujours après que l'on se dit que l'on a pas assez profiter des gens qu'on aime avant qu'ils partent. Les moments avec Harry étaient précieux et c'est cet nuit que je m'en rends compte.


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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptySam 23 Fév 2013 - 15:40

Alona me confia qu'elle ne comprenait pas pourquoi il s'était interposé pour la sauver. De mon point de vue, cela me paraissait évident, alors je dis simplement:

« Je pense que c'est parce qu'il a pensé exactement comme toi: il a préféré prendre cette balle à ta place. »

C'était peut-être faux, mais c'était comme ca que je voyais les choses. Si Marissa avait été à la place d'Alona, et moi à la place de celle d'Harry, j'aurais surement fais la même chose, car je préférais mourir en la sauvant, sachant qu'elle valait bien mieux que moi, plutôt que de rester avec ce regret de ne pas l'avoir sauvé alors que j'aurais pu. C'était égoïste pour celui qui restait, mais c'était toujours mieux que la mort, non? Je regardai au loin la nuit qui était tombée, l'air songeur.

« Il a choisi de te sauver plutôt que lui... Et je pense que si c'était à refaire, il le referait... »

Je ne le connaissais pas après tout cet Harry, mais je ne sais pas, j'avais le sentiment d'avoir raison. Je voulais faire comprendre à Alona que même si l'on pouvait remonter le temps, il était inutile de se faire du mal avec ça, puisque rien ne serait différent. Il avait pris sa décision, peut-être à la hâte, certes, mais je pense que les choses se repasseraient de la même manière. Parfois, la vie nous mettait dans des situations douloureuses, inévitables. Mais la plupart du temps, elles avaient un sens et nous aidaient pour la suite.

« Je suis sur qu'Harry voudrait que tu réussisses à vivre la belle et longue vie qu'il t'as donné. C'est encore récent, c'est normal que tu en sois marquée, mais le temps t'aidera à surmonter ca, tu verras, même si tu ne l'oublieras jamais. »

Je marquai une petite pause, puis me retournant vers elle, je rajoutai:

«  Il n'est peut-être plus là, mais toi si. Tu es bien vivante. Alors sors, vie ta vie, fais toi des amis, amuses toi... pour lui. Pour qu'il ne soit pas mort en vain, tu lui dois bien ca... »

Ma façon de voir les choses était peut-être un peu brute, mais je n'avais jamais vraiment eu de tact pour dire les choses. J'espérais que ca la fasse réfléchir, et qu'elle arriverait à refaire sa vie, même si c'était difficile. On n'oublie jamais. Les gens, les événements, nous marquent comme des cicatrices, ils font partis de nous. Et je sais de quoi je parle, mon corps en est couvert... Mon esprit aussi. Mais c'est ce qui fais que je suis ce que je suis aujourd'hui, il a fallut que j'en passe par là, pour changer, voir les choses différemment.

Comme j'avais remarqué qu'elle pleurait, je me penchai vers elle et lui passai ma main sur son épaule, car je me devais bien de faire quelque chose, je pense qu'elle me touchait d'une certaine manière.


« Allez, sois forte. Tu peux en être capable. »

Je lui caressai un peu l'épaule, compréhensif, puis enlevai ma main. Il était toujours étrange pour moi d'agir ainsi, ca ne me paraissait pas naturel. Je croyais sincèrement en elle et en ses capacités de surmonter ca, même si après tout, je ne la connaissais pas. Mais elle était encore là aujourd'hui, prête à se refaire une nouvelle vie ici. Si elle avait voulu se suicider, elle l'aurait déjà fait bien avant. Elle ferait avec, comme tous les autres... Comme moi. Sauf que pour ma part, je n'étais pas vraiment confrontés aux mêmes problèmes... Je me battais contre moi-même et le mal que j'avais fait, et pouvais encore faire.
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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyVen 22 Fév 2013 - 13:37

Aiden & Alona

Pourquoi lui en parlé à lui ? Je ne sais pas trop. Peut-être, simplement parce que c'est un inconnu. Cette histoire m'à traumatiser, je m'en suis jamais relevé. Je ne peux même pas réellement dire que j'en suis ressortie plus forte, cela serait un mensonge. J'ai oublié, effacer celle que j'étais. Voir la mort en face et y échapper c'est une chose, mais voir la mort en face et y échapper en dépit d'une personne, que l'on aime. C'est de loin différent, je ne peux fermer les yeux sans revoir son visage. Entendre ces derniers mots. Sans me dire que plus jamais il sera là pour me prendre dans ses bras.

Je ne sais pas pourquoi cela ces passés comme ça. Pourquoi je n'ai pas insisté plus pour retenir Harry. Pourquoi nous n'avons pas fait comme tout le monde et partir. Pourquoi lui est mort et pas moi. Je sais uniquement que la culpabilité ne me lâche pas et ne lâchera jamais. Cet événement à changer ma vie. Le regard que j'avais sur le monde. Je ne cesserai jamais de l'aimer, mais le tout c'est de vivre avec.

Je ne voulais pas de pitié. Ni même de compassion. Il a voulu savoir, maintenant y sait. Je n'attends pas de lui une épaule sur qui pleurer. Ni même des paroles qui ne servent qu'à combler le silence. Je savais qu'en lui disent il me verrait autrement. Je n'attends rien d'Aiden. Ni geste attentionné, ni même réponse toute programmée. Je vis avec mes démons, j'assume mon histoire. J'ai simplement beaucoup de mal à l'accepter.

Il ne trouve pas les mots. Des traumatismes on en n'a tous. Et la plus grande partie de nos connaissances ne les connaisse pas. On a tous des cadavres dans le placard. Drôle de jeu de mot. Je ne regrette aucun choix que j'ai pris. Aucune chose que j'ai faites. Je me demande uniquement pourquoi. Pourquoi moi ! Une question que trop de gens ce pose et où personne ne trouve la réponse. Moi j'aime croire que les défis sont faits pour être relevé. Que tout ce que tu trouves sur ton chemin peut-être surmonté. Mais cette histoire, ce drame. Il m'a détruite. Je ne suis plus que l'ombre de celle que j'étais.

« Je ne demande ni pitié, ni réconfort. J'assume mes actes. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi lui c'est interposé. J'aurais tellement préférée prendre la balle à sa place. Je vis avec mon passé. J'ai simplement du mal de vivre avec la culpabilité. » Dis-je sincèrement avec une larme qui roule le long de ma joue.

« Chaque jour, qui passe je revois la scène en boucle dans ma tête. Je le revois au bal. Je sais que l'on ne peut changer le passé. Je n'ai pas de regret, uniquement des souvenirs. »

Comment lui faire comprendre que je n'ai aucun regret. Je ne changerais rien ou presque à cette soirée. Je suis resté parce qu'Harry à voulut jouer au prince charmant. Mais dans le font je serais resté parce que c'est ma nature d'aider, de protéger. Je suis peut-être inconsciente, mais tout ce que je fais c'est dans une bonne intention. Je ne changerais que les 30 secondes qui à condamner Harry. Cette fraction de seconde qui m'a fait me relever.

« Je ne changerais rien à cette soirée. Rien excepter une chose, la fraction de seconde qui m'a fait me relever. C'est lourd de vivre avec la culpabilité. »

Je ne peux revenir en arrière. Je ne peux qu'aller de l'avant. Et j'avance, j'essaye de me reconstruire. Mais le chemin va être long. Et facilité ne sera guère au rendez-vous.


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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyJeu 21 Fév 2013 - 18:41

Alona commença sa réponse en me disant qu'elle n'en avait jamais parlé à personne, même pas à son père. Je me dis donc qu'elle ne le ferait pas avec moi. Car pourquoi l'aurait-elle fait? Apparemment, il s'était passé quelque chose de grave, car les journaux, la télé et la police s'en était mêlés. J'écoutai attentivement la suite, pour savoir si elle allait se livrer ou non, ce dont je doutais. Elle m'appris qu'elle était la seule personne a avoir survécu face à... je ne sais quoi, et qu'elle avait vu toute la scène. Elle s'interrompit. Je ne me rendis pas compte tout de suite qu'elle allait pleurer. Ce que je pouvais être con de la faire parler comme ca... Qu'est-ce que je ferais si elle fondait en larme? J'étais nul pour consoler les gens... Je ne l'avais pas forcé, mais je me sentais forcément coupable de la replonger dans sa tristesse. Je n'osai plus parler, ne voulant en rien l'influencer à parler ou se taire, et elle continua...

Elle me parla du bal de fin d'année organisé dans un lycée, où je compris qu'elle est allée accompagnée d'Harry. A peu de choses près, elle aurait évité ce bal. J'avais l'impression que les gros événements pouvaient toujours être évités, avec des si et des si... Des tas d'événements accumulés qui nous menaient jusqu'au drame qui change notre vie. On cherche le comment du pourquoi, on aimerait changer le passé, mais c'est évidemment impossible. Je pense que certaines choses se passent parce qu'elle le doivent. Je ne crois pas vraiment au destin, mais on ne peut pas éviter ce qui nous arrive. C'est comme ca, on doit se faire une raison et profiter de tout ce qui ne nous est pas arrivé et qui aurait pu.

Harry était son petit amis depuis 1 an. Alona m'apprit alors qu'il y avait eu une fusillade durant le bal. J'étais loin de me douter de ca. Je ne réagis pas, ne bougeant pas d'un pouce, ne laissant pas entendre le moindre bruit. J'étais là, tapis dans le silence, à l'écouter sans aucune réaction. Je semblais analysé tout cela avec un recul et un sang froid extraordinaire. Mais intérieurement, j'étais plus touché que ce que je paraissais.

Alors que tout le monde avait fuis ou presque, Alona était allée voir d'où provenait les coups de feu. Elle avait retrouvé son copain, allongé au sol, et ce dernier s'était mis devant elle pour la protéger lorsque le tireur, auquel elle s'était adressée, avait tiré. Pourquoi lui avait-elle parlé? Pourquoi ne pas s'être enfuis? J'avalai ma salive, qui eut du mal à passer. J'avais la gorge soudainement desséchée. Ce qu'Alona me racontait là trouvait un certain écho à mon histoire. Car les armes à feu, j'en avais longtemps trafiqué, et même utilisé. J'avais été ce tireur, moi aussi.

Aiden tenta un regard en biais à Alona. Elle pleurait. Il ne savait pas quoi faire, alors il la laissa ainsi, se sentant lamentablement impuissant. Harry était mort dans ses bras. Jamais je ne me serais attendu à une telle histoire. Je m'en voulais définitivement de l'avoir incité à me raconter ca. Car que pouvais-je faire? Alona avait du être traumatisée, et je n'avais rien trouvé de mieux que de lui faire revivre ce traumatisme. Alona me dit qu'elle trouvait dégueulasse qu'Harry soit mort alors qu'elle n'était même pas blessé. Peut-être, c'est même sur. Mais Harry, s'il était en vie, ne serait pas de cet avis. En la protégeant, il savait ce qu'il faisait. Et le fait qu'Alona ait survécu jusque là prouvait qu'il n'était pas mort en vain. Mais pourquoi donc n'avait-elle pas fuis? Parce qu'elle me ressemblait peut-être plus que je ne le pensais. Je n'aurais pas fuis non plus. Mais cela pour une tout autre raison. Concernant Alona, j'avais l'impression que c'était plus de l'inconscience. Et elle en avait payé très cher le prix.

Je laissai un léger temps, puis, comme elle semblait avoir fini, je décidai de briser le plus délicatement possible ce silence pesant.


« Je ne m'attendais pas à ca... »

A quoi m'attendais-je en fait? Je ne m'attendais à rien du tout... J'aurais mieux fait de ne pas m'en mêler. J'étais loin d'être le seul à avoir vécu des traumatismes. Sauf que moi, personne n'était au courant, je ne parlais jamais. Pourquoi Alona s'était-elle confiée à moi?

« Je ne sais pas quoi te dire... Car rien de ce que je te dirais ne pourrait changer quoi que ce soit. On ne peut rien y faire. Il faut vivre avec... »

Je soupirai, puis rajoutai:

« Mais sache que tu n'es pas la seule a avoir vécu ce genre de chose. Récemment, il y a eu un ouragan ici, plusieurs élèves n'ont pas survécu... Beaucoup en sont encore marqués... »

Pourquoi lui dire ca alors qu'elle venait d'arriver à Wynwood? J'allais la faire fuir. En plus, ce n'était pas vraiment comparable... Ce que je pouvais manquer de tact parfois. Je rajoutai, essayant de mieux formuler avec des mots où je voulais en venir:

« Ce que je veux dire, c'est que... Tu n'as rien à te reprocher. Tu dois surement te sentir coupable, mais c'est Harry qui s'est interposé entre toi et le tireur. Lui seul. Il a décidé pour vous. »

Aurais-je été capable de faire un tel acte de bravoure pour sauver quelqu'un? Et s'il s'était s'agit de Marissa? L'aurais-je laissé se faire tuer sous mes yeux? Je pense que je ne pouvais pas répondre à cette question, tant que je n'étais pas dans la situation. Surtout que pour ma part, au coeur de l'action, j'agissais toujours sans réfléchir.

« Quoi qu'il en soit, on ne peut pas changer le passé... On est obligé de faire avec. Alors mieux vaut éviter d'y penser, même si je me doute bien qu'il ne se passe pas un jour sans que tu y penses... Mais tu n'as pas à t'infliger cette souffrance. La vie est trop courte pour vivre dans les regrets du passé... »

C'était trop con ce qui lui était arrivé, mais c'était comme ca. On n'y pouvait rien. Il fallait aller de l'avant.
J'attendis de voir si elle voulait plus parler de ce sujet, ou si elle choisirait de changer de conversation. Dans les deux cas, j'étais prêt à m'adapter à ses bons vouloir. Je n'étais que moi, mes paroles étaient maladroites et ne sauraient peut-être pas la consoler, mais je faisais ce que je pouvais, et c'était déjà beaucoup pour moi. Je n'était pas dans mon rôle à consoler les autres. Personne ne m'avait jamais consolé, moi. Je me sentais incapable, pris dans un piège où l'évasion est difficile. Je ne sais pas si je pouvais vraiment la comprendre, car je n'avais pas vécu exactement cette situation. Et je n'avais pas ses sentiments, son caractère, sa force et ses faiblesses. Chacun réagit différemment face aux évènements. Mais pour ce qui était d'être traumatisé, j'avais été servis durant ma vie agitée.
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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyJeu 21 Fév 2013 - 14:25

Aiden & Alona

Je pense que la nuit est synonyme de mystère. Le danger rôde la nuit, quand l'obscurité gagne sur le jour. On ne sait jamais ce qui nous attend en pleine nuit. Toujours rester à l'affût du moindre bruit, du moindre regard. Mais je trouve la nuit tranquille, calme et surtout je laisse place à ma seule conscience pendant la nuit. Je vis avec mes démons lorsque la nuit arrive. Ce que ne fait pas lors de la journée. Je porte un masque pour mieux me protéger et rien laisser paraître, la lumière est signe de pureté, mais cela fait un petit temps que je ne suis plus la jeune fille pure et innocente que j'étais.

La vie au lycée et ces regards indiscret, je comprends trop bien le fait de s'isoler sur un toit pour échapper au personne de notre entourage qui ne connaisse pas vraiment qui nous sommes. Après avoir quelque peu joué les indiscrètes en sous-entendant que je le dérangeait, il m'affirme que ce n'est pas le cas. Ce qui dans le font me rassure. Je ne sais pourquoi j'ai tendance à aimer me faire remarquer. Ni même à me faire oublier d'ailleurs, c'est assez étrange. Par moment je sors de ces conneries, comme maintenant. Il a l'air d'une personne qui dit ce qu'il pense alors, si vraiment je l'aurais dérangé il n'aurait pas tardé à me le dire franchement. Comme il est en train de me dire que je ne le dérange pas.

Ma surprise ce lis sur mon visage lorsqu'il me demande si je n'ai pas froid. Mais cela n'est guère parce qu'Aiden ne semble pas être ce genre de garçon. Au contraire malgré l'air froid et distant qui dégage, je suis persuadée qu'il y a une très belle personne à l'intérieur. La vie nous fait parfois paraître comme on n'est pas, une protection supplémentaire. Je sais d'ailleurs très bien ce que c'est. Simplement je ne suis pas habitué à ce qu'on fasse réellement attention à moi.

Après avoir mis la veste d'Aiden sur mes épaules. J'avoue que le mystère n'est pas toujours chose facile, car il est certes difficile de connaitre la personne. Mais pour ma par, il valait toujours mieux garder une par de mystère, genre son jardin secret. Le truc c'est que je ne sais pas pourquoi je me livre tant à lui. Ce qu'il étonne autant que moi ! Serais-ce parce qu'on ne se connait pas vraiment. Ou parce que je me sens en confiance, ou encore uniquement parce que j'ai la sensation que l'on se ressemble. Je ne sais pas.

Il est donc toujours comme cela. Ça me rassure ce n'est donc pas moi ! Enfin pas réellement moi, parce que c'est vrai que je suis une fille et son aveux ne va pas à mon avantage.

« C'est rassurent, enfin je crois ! »

L'aveu que je fis après m'étonna encore plus. Pourquoi je n'arrive à parler de ça à personne et avec lui sa sort tout seul. Je ne me comprends plus moi-même des fois. Ces paroles dite, il me répond.

« N'ai pas peur de ce que je pourrais penser de toi. Je ne te jugerai pas. On a tous notre passé tu sais... Personne n'est parfait, moi le premier.»

Ne savant plus trop quoi dire. Et surtout pour éviter les confessions trop intime, j'insérais à la fin de ma phrase qu'il pouvait me poser toutes les questions qu'il voulait j'y répondrais avec plaisir. J'ai réellement dit cela pour éviter les trop grosses confessions, qui pourraient éventuellement le faire fuir ou me juger de façon cruelle. Mais bien évidemment la question qui sorti fut.

« Je ne veux pas te forcer à parler mais... Qu'est-ce qu'il s'est passé à Los Angeles pour que cela te marque à ce point? »

Los Angeles bien évidemment. Comment pouvoir lui expliqué ce qui ces passé. Après tout c'est un peu ma faute la façon dont tous ces terminer. Moi et ma manie de tout contrôler, qui c'est d'ailleurs envoler cette nuit là. Il rajouta.

« Tu n'es pas obligé de me répondre si tu n'en as pas envie... »

Après tout cela m'aidera peut-être de le raconter à quelqu'un. Vu que je n'ai jamais parlé du drame à personne y compris mon père. Je me suis enfermer dans un mutisme exclusif à ce drame, je ne fais pas comme s'il ne c'était pas passé, je n'en parle simplement pas. À personne. Mais comment lui expliquer, lui faire comprendre.

« Je n'en ai jamais parlé à personne. Même mon père, je ne lui ai jamais parlé de Los Angeles. Tout ce qu'il sait c'est ce qu'il a pu lire dans les journaux, entendre à la télé ou constater dans les rapports de police et du médecin légiste. Peu de personnes a pu raconter ce qui c'est réellement passé. Etant donné que la seule réelle personne qui a survécu et qui a vu toute la scène, face au ... enfin c'est moi et je n'en ai pas parlé. » Je fis une courte pause, pour ravaler les larmes qui commençais doucement à envahir mes yeux. « Cela s'est passé la nuit du nouvel an. Y avais un bal organisé par le lycée, réservé aux dernières années. Le plus drôle c'est que si j'aurait écouté mon père, si je n'aurais pas insisté pour aller à Los Angeles avec ... Harry. Il serait toujours là. Harry était mon petit ami, je le connaissais depuis toujours, avant de sortir avec lui c'était mon meilleur ami. Il était mon première amour, mon premier petit ami ... enfin toutes mes premières fois. Cela fessait un an qu'on était ensemble et il avait convaincu mon père que je partes avec lui à Los Angeles pour sa dernière année au lycée. Mon père à dit oui après des mois à avoir insisté. Lors du bal il y à eu une fusillade. La plus grosse majorité des élève on quitté le bal en entendant les coups de feu. Harry et d'autres garçons ont étés voir. Après dix minutes moi et les dernières filles qui restait-on est allé voir à notre tour. Y avait du sang partout, je me souviens que Harry m'a attrapé le bras et je me suis retrouvé a terre dans ses bras. Mais aussi débile, idiote et stupide que je suis, je me suis relevée pour parler au tireur. En une fraction de seconde il a appuyé sur la gâchette et Harry ses mis devant moi. » Cela fessait beaucoup de choses à avaler pour Aiden qui dans le font avait rien demandé. Les larmes qui inondaient mes yeux coulaient lentement sur mes joues. « Cela ses fini avec une dizaine de mort dont Harry et deux blesse qui ont eu beaucoup de chance. Harry est mort dans mes bras, en me disant je t'aime. Je n'ai même pas étés blesser et lui il est mort ! C'est dégelasse. Quand les secoure sont arrivés j'étais comme figer, je ne comprenais pas et je ne voulais pas laisser Harry. Après y a eu beaucoup d'histoire sur l'adolescent qui a fait sa, cela et fait la une de tous les journaux. Mon père est venu me chercher quelque jour après le drame et on est retourné à Londres pour l'enterrement d'Harry. Je n'arrive plus à regarder sa famille dans les yeux. »


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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyMer 20 Fév 2013 - 14:21

La lumière a laissé place à l'obscurité. Cette phrase d'Alona m'intriguait. Elle était mystérieuse. L'obscurité, la nuit, le sombre, le calme, le froid, le noir... La nuit n'était pas comme le jour. Ayant vécu dans les rues, j'étais très bien placé pour le savoir. La nuit, vous ne pouvez pas dormir tranquille. Alors qu'on a l'impression que tout le monde est partis se coucher, les hommes rodent, se cachent, se traque, se trahissent... Si la nuit porte parfois conseil, elle a été pour moi une dangereuse alliée. Tous mes plans, mes traques, mes deals, mes cambriolages, mes rencontres... Tout ce qui se passait la nuit, c'était quite ou double. A tout moment, vous pouviez vous faire prendre à votre propre jeu. La nuit réveille les loups, elle est malsaine, abrite des pensées et des actes obscures... Mais la nuit m'a toujours plus. Il n'est pas rare de me voir sortir lorsque tout le monde est endormis. Je n'aime pas dormir, j'ai toujours été un peu insomniaque, sans cesse en alerte, sur mes gardes, prêt à bondir à tout moment. Dormir ne sert à rien. Dormir, c'est mourir. La vie est déjà bien assez courte à mon goût. Tout cela pour dire je suis un homme de la nuit, et que la nuit changent les personnes...

Alona me comprenait quand au fait de venir ici pour réfléchir en admirant la vue. Quelque part, je m'y attendais. Nous nous ressemblons tous les deux. Je ne sais pas comment l'expliquer. Je le ressens, c'est tout. Et c'est déjà beaucoup. Sa présence à côté de moi ne me dérange pas, comme elle a pu l'insinuer dans sa réflexion, se décrivant elle-même comme une jeune fille peu discrète.


« Ce n'est pas ce que je pense... »

Lui fis-je savoir franchement, sans chercher à la tromper ou la manipuler. J'avais toujours été franc avec les gens, sauf lorsque j'avais un plan en tête et qu'il me fallait tromper l'autre pour y parvenir. Que ce soit les personnes que j'estime, ou que je déteste, ils étaient rapidement au courant, et les choses était vite claires entre nous. J'avoue que parfois, j'étais trop direct, je manquais de tact, allant droit au but. J'étais quelqu'un d'entier, ne trichant que lorsque je n'en avais pas le choix.

« …Crois-moi, si j'avais voulu rester seul, il y a bien longtemps que je te l'aurais fait savoir. »

En fait, je ne l'aurais sans doute même pas laissé s'approcher de moi. J'étais réservé, en retrait, solitaire, sauvage. Mais je me reconnaissais un peu en Alona, alors je l'avais laissé m'approcher, qu'elle puisse tenter de m'apprivoiser.

Alona paraissait surprise que je lui demande si elle avait froid. Avais-je l'air si égoïste et si peu intentionné que ca? Je ne sais pas, mais c'est comme cela que je le ressentis. Elle me répondit qu'elle n'avait pas chaud, je lui donnai donc ma veste en la lui lançant. Oui, je n'étais pas ce genre de mec à passer mes bras autour d'elle, l'enlaçant pour la lui mettre. Elle était bien assez grande pour le faire toute seule, et puis, j'évitais toujours le contact avec tout le monde. Et encore plus avec les femmes, car elles me troublaient. Surtout une inconnue... Je me rapprochais pas facilement. J'étais comme ca, pas tactile, distant et froid.

Alona me fit alors remarquer que j'étais quelqu'un de mystérieux. Je ne m'étais pas rendu compte qu'elle m'analysait. Je n'avais pas vraiment l'habitude qu'on parle de moi, je n'aimais pas ca. Elle trouvait que c'était à mon avantage, je ne compris pas vraiment pourquoi. Elle m'avoua qu'elle était comme ca elle aussi. Je l'avais remarqué... Mais qu'elle parlait facilement avec moi. Je ne compris pas non plus pourquoi. Je n'inspirais pas confiance. J'avais un grand gabarie, je faisais peur à la moitié des élèves... car l'autre moitié ne me remarquait pas. J'exagère peut-être un peu, mais je n'ai pas une bonne image de moi. Car moi, je sais qui je suis, ce que je peux penser parfois, ce que j'ai pu faire... Ce que personne ne sait. Et si quelqu'un savait, je suis persuadé qu'il me jugerait encore plus sévèrement.

Elle me demanda si c'était elle qui me mettait mal à l'aise. J'étais un peu pris au dépourvu par cette question. Ce n'était pas elle le problème, sa présence ne me dérangeait absolument pas, bien au contraire.


« Non, non. Ce n'est pas toi... Je suis toujours comme ca. »

Puis j'ajoutai, me rectifiant pour être plus franc:

« ...Enfin, j'avoue, j'ai pas vraiment l'habitude de discuter avec des filles... »

Surtout qu'Alona était ravissante, mais ca, je n'allais pas le dire bien sur. Les belles paroles, les compliments, la drague, tout ca, ce n'était pas mon truc. Alona m'avoua qu'elle avait du mal de parler des choses qui la touchent. Je le comprenais très bien sur ce point.

« N'ai pas peur de ce que je pourrais penser de toi. Je ne te jugerai pas. On a tous notre passé tu sais... Personne n'est parfait, moi le premier.»

Et comme elle me tendait la perche, je lui demandai:

« Je ne veux pas te forcer à parler mais... Qu'est-ce qu'il s'est passé à Los Angeles pour que cela te marque à ce point? »

J'avoue, j'étais curieux sur ce point. Mais je voulais la comprendre, la connaitre mieux. Peut-être qu'elle m'avait dit cela pour que je lui pose la question, car inconsciemment, elle avait besoin de se livrer à quelqu'un. Si je n'inspirais pas confiance, j'étais pourtant digne d'en être. Je gardais les secrets, sauf lorsque j'étais trahis bien sur, et encore. Je pense que chacun a sa vie, et en fait ce qu'il veut. Elle pouvait me dire n'importe quoi, ca ne changerait pas le respect que je lui portais. Et comme nous ne nous connaissions pas, c'était l'idéal pour se confier sans être jugé, non? La question me parut tout de même indiscrète. Ce n'était pas mon genre, je ne me sentais pas trop à ma place de lui demander ca.

« Tu n'es pas obligé de me répondre si tu n'en as pas envie... »

Si elle voulait une oreille à son écoute, j'étais parfait dans ce rôle. Mais je n'allais pas lui dire qu'elle se sentirait mieux en me racontant tout, car moi, je ne racontais jamais rien. Je gardais tout pour moi.
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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyJeu 14 Fév 2013 - 14:08

Aiden & Alona

Je n'ai parlé à personne de cet événement à Los Angeles. J'en ai quelque peu fait allusion avec Aiden et d'ailleurs je ne sais pas trop pourquoi. Je n'ai pas le courage d'affronter de nouveau les regards, les jugements, les murmures. Après le drame de l'année dernière, c'est tout ce sa qui m'a poussé à changer. À devenir une personne encore plus forte que rien ne touche ou presque. Une carapace encore plus épaisse que la présidente.

Effectivement les gens que l'on rencontre nous change. Cette année j'ai rencontré pas mal de personnes et pour être franche il mon plus pousser sur le mauvais chemin à prendre qu'inversement. Je n'ai jamais étés une personne influençable, au fond de moi je voulais devenir une autre personne, changer et maintenant je regrette un peu sans pour autant avoir la force nécessaire pour redevenir celle que j'étais avant tout ça.

Heureusement pour moi j'ai fait de belle rencontre ici. Peut-être que dans le font papa avais raison, c'est une bonne chose d'être venue à Miami. D'avoir changé de lycée, d'environnement, de pays. Ce qui est triste c'est que repartir à zéro sans se soucier dû passer est plus facile à dire qu'à faire.

« La nuit est tombée on dirait... »

« Oui. La lumière à laisser place à l’obscurité »

La nuit renferme en elle nos plus beaux rêves, mais aussi nos pires cauchemars. C'est pour cela qu'elle est si belle et si dangereuse, enfin mystérieuse sonne mieux. Elle est propice au songe, aux réflexions, à la rêverie. Pendant la nuit tout peut se passer, les seules regards indiscret son ceux de ta conscience. À toi de vivre avec tes actes, car la nuit est propice à beaucoup de choses bonnes et mauvaises.

« J'adore venir ici. La vue... La tranquillité... C'est un de mes endroits préféré du lycée. »

« Je suis d'accord la vue est magnifique et je comprends pourquoi tu aimes venir ici. Cet endroit est parfait pour se retrouver seul, réfléchir enfin quand il n'y a pas de jeune fille peu discrète qui vient chambouler ce moment de solitude et de réflexion »

Le sous-entendu est fla grand, mais je ne sais pas s'il le comprendra. Je ne suis pas super doué pour ce qui est de dire à demi-mot. Moi je suis plutôt du genre à être trop directe. Un défaut que je n'avais pas avant. C'est d'ailleurs pour cela que maintenant j'ai tant de mal à me faire des amis. Mon franc parler dérange les plus sensibles d'entre eux. Et je comprends tout à fait, j'étais comme ça moi aussi avant.

« Il m'arrive même d'y rester dormir... mais là, ce n'est pas vraiment la saison... Tu n'as pas froid au moins? »

À dire vrai l'air est frais. Mais je ne suis pas du genre à me plaindre, même si l'on pourrait penser le contraire, je ne sais trop pourquoi je me livre autant à Aiden. Je me sens en sécurité avec lui. Je ne suis pas habitué à ce qu'on prenne soi de moi. Sa question me surprend donc, non pas parce que je ne pensais guère qu'il était ce genre de garçon. Uniquement parce que cela fait longtemps qu'on a plus pris le temps de s'intéresser à moi.

« Pour dire vrai, je n'ai pas chaud. » Je fis une courte pause et repris « Tu est un garçon du genre mystérieux. Ces tous à ton avantage ! Cela se voit que tu n'aimes pas trop parler de toi, je suis un peu comme ça moi aussi, enfin en temps normal. Car, je ne sais pourquoi avec toi ses différents. Rassure moi ce n'est pas moi qui te met mal à l'aise ? »

Je souris en regardant l'horizon. « Je suis désolé si je suis resté évasive sur certain sujet. Ses que ce n'est guère facile de parler de choses qui nous touche personnellement, mais plus encore quand ceux si peuvent faire changer ce que l'on pense de vous. Je ne voudrais pas que tu crois que je me livre comme cela à tout le monde, car ce n'est pas le cas. Mais si tu veux savoir quelque chose en particulier va si, je te répondrai avec plaisir. »


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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyMar 12 Fév 2013 - 18:45

La jeune femme m'apprit qu'elle n'avait plus que son père coté famille. Quant à ses amis, certains étaient de mauvaises fréquentations. Je me demandais ce qu'elle pouvait bien entendre par là... Car pour ma part, des mauvaises fréquentations, j'en avais eu énormément. Je doutais fort qu'il s'agisse du même genre de personnes... Elle m'informa également qu'elle avait rencontré quelques personnes ici. Je ne sais pas si elle m'incluait dedans ou non. Après tout, elle venait seulement de me rencontrer, c'était sans doute trop tôt pour le dire. En tout cas, je fus quelque peu rassuré de voir qu'elle avait fait d'autres rencontres. Elle était devenu quelqu'un de nouveau... Exactement comme moi à mon arrivée. C'est fou les similitudes qu'il y avait entre nous. Je me demandais quel pouvait bien être son autre 'elle', et ce qui l'avait fait changé... Ce que pouvait bien être ce drame à Los Angeles...

« Tant mieux alors. »

Déclarai-je sincèrement pour elle car elle avait rencontré de belles personnes ici. Cela ne m'étonnait pas vraiment, puisque j'étais également dans son cas. La plupart des élèves qui arrivent à Wynwood ne connaissent personne, mais avec les confréries et le reste, il est facile de se créer des liens, du moins, pour ceux qui le souhaitent. Et je suis bien placé pour savoir que la plupart des sigmas sont des personnes uniques et intéressantes.

« On se rendra jamais compte à quel point les événements et les gens que l'on rencontre nous changent... »

Ajoutai-je l'air songeur. J'étais bien différent de celui que j'avais été. Si c'était à refaire... Je pense que beaucoup de choses seraient différentes. Du moins, j'ose l'espérer, car je ne voudrais pas refaire la plupart de mes conneries. Je pense que ces conneries m'ont rendues plus fort, j'ai eu beaucoup de leçons de la vie, j'ai beaucoup appris de par moi-même. Enfant, j'étais complétement paumé. Je n'avais pas vraiment eu d'éducation, ni de repères. Je ne distinguais pas vraiment le mal du bien... Pas comme je peux le faire maintenant en tout cas, même si j'avoue que lorsque je m'emporte, mon impulsivité me fait défaut, et que je me montre parfois égoïste dans mes raisonnements. Ce que j'ai vécu m'a changé, et les gens que j'ai rencontré également, en mal comme en bien. Marissa fait partie de ces personnes qui me rendent meilleur par exemple, et je suis le premier à m'en réjouir. C'est comme si j'avais enfin trouvé ma place. Que j'étais devenu quelqu'un de normal...

« La nuit est tombée on dirait... »

Fis-je observer à ma voisine. Ce couché de soleil était allé vite. En sa présence, j'avais à peine eu le temps de le regarder, car j'étais occupé à converser avec Alone et à méditer sur qui elle était et ce qu'elle avait pu vivre.

« J'adore venir ici. La vue... La tranquillité... C'est un de mes endroits préféré du lycée. »

Et c'était là que j'avais réellement discuté avec Marissa, sans imaginer qu'elle deviendrait un jour tout pour moi. Exactement comme je discutais en cet instant avec Alona, sans se poser de questions inutiles ou se prendre la tête.

« Il m'arrive même d'y rester dormir... mais là, ce n'est pas vraiment la saison... Tu n'as pas froid au moins? »

Lui demandai-je alors, prêt à lui prêter ma veste. Je n'étais pas frileux pour un sous, j'avais dormis longtemps dans les rues, je m'y étais fait. Alors si je pouvais rentre service à cette demoiselle...
Prendre ainsi soin des autres, ou en tout cas, des personnes que j'estimais, faisait partie des changements qui s'étaient opérés en moi, ce n'était pas quelque chose que je faisais naturellement. Car pourquoi s'occuper des autres alors qu'ils ne s'occupent pas de vous? Voila le genre de pensées sur lesquelles j'avais changé d'opinion.
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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyLun 11 Fév 2013 - 16:25

Aiden & Alona

Des questions existentielles ou les réponses sont bien compliquées à trouver. Je n'ai que 15ans et me voilà déjà avec des questions sans réponse qui guidera ma vie. Pourquoi les épreuves de la vie font-elles si mal ? Pourquoi la vie nous prend ce dont on a la plus besoin ? Des questions, encore des questions et toujours des questions. Pourquoi sans poser si on ne trouvera jamais les réponses adéquates, celle qui nous soulageront, qui apaiseront nos peines et qui guérira les souffrances. Je n'ai pas toujours étés seule, ni même la fille là devant lui. Avant j'aimais la vie, j'étais heureuse et bien avec mon environnement.

Le sentiment si profond de n'être personne est comment dire ... un sentiment noble que tous doivent ressentir un jour ou l'autre, mais dont personne ne parle. On revient aux faux semblant, aux apparences. Quand on y réfléchit bien, on tourne en rond, un cercle vicieux. C'est un peu comme quand on voit un chien courir après sa queue, il ne l'attrapera jamais ou alors la lâchera plus vite qu'il ne l'aura attrapé et pourtant il refera cette action jusqu'au jour où il aura compris qu'il n'est pas forcé de répéter cette action douloureuse qui dans le fond ne sert à rien et nous mène nulle part. Les gens c'est un peu pareil, on répète les mêmes actions tous les jours, on fait face et dans le font on n'apprend jamais vraiment de nos erreurs ou alors après s'être ramassé une centaine de fois.

Il répondit de manière affirmative à la remarque que je fis précédemment. Se sentir seule c'est une chose, mais être seule sans est une autre. Je ne sais pas si je suis vraiment seule, mais en tout cas la solitude qui m'entoure est bien là. Je crois que l'ont existe dans les yeux des autres, je veux dire que si on ne compte pour personne ou que ces personnes ne le montrent guère, on n'est seule et une vie de solitaire ne répond pas à toute attende. Avant j'étais différente et donc bien entourée, je n'ai pas étés habituer à la solitude constante, à ce sentiment d'inexistence, d'incapacité. C'est déroutant, de voir comment la vie peu changé en une fraction de seconde. J'accepte cette solitude, parce qu'elle fait partie de ce nouveau moi, qui ne me plait pas plus que cela, mais qui reste moi ! Comme la seule fautive dans ce retournement de situation c'est moi. C'est moi qui à changé, qui à eu de mauvaises fréquentations et qui ses détournée de tout le monde pour finir.

« Il n'y a personne pour qui tu compte? Une famille... Des amis... ? »

« Je n'ai que mon père, qui consacre tout son temps et son attention à son travail. Et en ce qui concerne les amis ... On va dire qu'il ne collait plus à celle que je suis devenue et les mauvaises fréquentations ce n'est guère des amis. Le coter positif est que j'ai fait de belle rencontre ici. »

Je suis une personne sensible dans le fond. Malgré cette carapace qui me colle désormais à la peau et qui me protège de ce monde trop cruel pour une adolescente de 15ans à peine. J'ai beau chercher en moi celle que j'étais n'est plus là ou alors vraiment très bien cacher voir en fouille, bien au fond. Je ne sais pas ce qui m'attend encore, mais j'essaye d'être confiante en l'avenir ce qui me ressemble guère désormais.

Un effet de surprise ce lis sur son visage quand je lui apprends que j'ai passé une classe. Oui coter scolarité tout va bien, c'est le seul coter de ma vie où je n'ai jamais eu de problème. Car quoi qu'il en soit travaillé reste une priorité. Non pas parce que je suis une personne qui aime être supérieur aux autres ou que je suis plus intelligente que la moyenne quoi que cela peut être possible bien qu'alors je ne le sais guère. Mais c'est uniquement parce que travaillé me fait oublier tous les problèmes du quotidiens, mon passé qui me poursuit, mes cauchemars pendant la nuit. Enfin tout ça quoi !

Le soleil fini doucement sa course. Il nous laisse dans une fraiche douceur nocturne qui m'inspire avérait dire. Je me sens en confiance avec Aiden, je ne sais pourquoi. Une nuit propice aux aveux, aux confidences.


© HOPY

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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyMar 5 Fév 2013 - 18:40

Alona me demanda si je m'étais déjà sentis seul, alors que tout le monde était autour. Je ne sais pas si je me suis déjà sentis réellement seul, je veux dire, sentir ma solitude me peser. Car en fait, d'aussi loin que cela remonte, j'ai toujours été seul, donc je me suis fabriqué avec ca. J'ai fréquenté des gens, j'ai eu quelques amis, et j'en ai encore, certes, mais je suis quelqu'un d'indépendant avant tout, c'est ma nature. Je suis quelqu'un d'introvertis, je préfère observer dans mon coin, plutôt que d'être en avant. Maintenant que j'avais Marissa, il était certains que je ne me voyais plus avancer sans elle... Pourtant, j'étais bien seul sur ce toit ce soir, avant qu'Alona arrive. J'avais toujours besoin de ma part d'intimité, de mon espace vital. Heureusement pour moi, Marissa semblait le comprendre, et je ne me sentais pas étouffé avec elle, du moins pas pour l'instant.

Alona me fit part de son impression de n'être personne... Oui, cette impression là, je l'avais déjà eut. C'était le grand mystère de la vie. Pourquoi sommes nous là? Que devons-nous faire? Que restera t-il de nous après notre mort?... Tant de questions qui en avaient rendus fous plus d'un, et cela, depuis la nuit des temps. Je pense que chacun, un jour, est amené à se poser ces questions existentielles, faisant parties de l'étrangeté de la vie, fragile, imprévisible, et éphémère.


« Oui, j'ai déjà eu cette impression... »

Répondis-je honnêtement à sa remarque la dessus. N'être personne. Ca me correspondait bien, car j'étais tellement solitaire, que finalement, je n'existais pas pour la plupart, on ne me remarquait pas toujours, je me fondais dans la masse, je me faisais discret, invisible... Mais j'aimais ca. Du moins, j'étais comme ca, je ne pouvais pas changer de nature. Durant mon enfance, personne ne me portait d'intérêt. Ma mère est décédée en me mettant au monde. Mon père en est devenu alcoolique, et s'est tué en voiture l'année suivante. Seul mon grand-père m'a élevé. Mais je n'ai jamais ressentis l'intérêt qu'il pouvait me porter. Je ne saurai jamais s'il s'agissait d'une carapace, ou s'il ne m'avait jamais aimé. Je ne m'étais jamais sentis aussi soutenu qu'à Wynwood, où j'avais de véritables amis sur lesquels je savais que je pouvais compter, et où j'étais devenu quelqu'un d'important aux yeux d'une femme... Marissa... Elle devenait peu à peu la raison qui me faisait vivre et me donnait envie d'avancer dans le droit chemin, pour être digne d'elle.

Alona me confiait-elle cela pour m'avouer que sa solitude et l'impression de ne pas exister la pesait? Etait-ce un appel à l'aide? Je lui avait proposé mon soutien. J'espèrais qu'elle puisse venir me trouver en cas de besoin, plutôt que de rester dans son coin, car après tout, tout le monde n'est pas un loup solitaire comme moi. Elle avait sans doute besoin de contacts, et il n'était pas facile pour elle de s'en faire.


« Il n'y a personne pour qui tu compte? Une famille... Des amis... ? »

Je doutais qu'elle ait quelqu'un si elle m'avait dit cela. Je l'incitais à m'en dire plus sur le sujet, car j'avais été dans son cas et je pouvais la comprendre. Je me revoyais un peu en elle. Et puis, le fait que nous nous trouvions tout deux sur ce toit prouvait bien que dans le fond, nous nous ressemblions. Pourtant, elle me semblait si fragile, sensible, nostalgique. Plus que je n'aurais jamais été capable de l'être. Peu de choses me touchaient réellement. Je m'étais forgé tout jeune en affrontant des difficultés inimaginables. J'avais une force qui m'étais propre, malgré tout ce que je pouvais endurer.

« Ha... En effet ! »

Laissai-je échapper lorsqu'elle m'apprit qu'elle avait passé une classe. Elle n'aurait donc pas de problème sur ce plan là. Nous étions tout l'opposé la dessus ! Elle était donc chez les Junior... Je ne lui dis pas que j'avais perdu beaucoup de temps dans ma scolarité. Peut-être pour qu'elle ne me pose pas plus de question sur mon année 'sabbatique'. Peut-être aussi pour ne pas passer pour un cancre, car je ne l'étais pas vraiment. Le problème avec l'école, c'était que je n'aimais pas que l'on m'impose quoi que ce soit. J'avais de réelles capacités, mais je ne faisais que ce que je voulais, tout comme je ne retenais que ce qui m'intéressait.

Le soleil finissait peu à peu de se coucher, nous baignant dans une ambiance fraiche et nocturne assez particulière, propice aux confidences. Allais-je en apprendre plus sur qui elle était? Pour ma part, elle m'inspirait confiance.
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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyLun 4 Fév 2013 - 19:34

Aiden & Alona

C'est vrai mon passé mes douloureux. Cet événements qui m'a changé à jamais, qui a changé ma vie est ressent. Je ne sais encore comment vivre pleinement avec ni même si un jour j'y arriverais. Les souvenirs des jours heureux sont de loin le plus dur à vivre. Quand je repense à maman, je n'ai pas tant de mal, pourtant elle aussi est morte. Devant moi, j'avais trois ans et je me souviens très bien du visage qu'elle avait, de celui qu'avais celui qui la assassiner. Sont sourire à hanter toutes mes nuits de mes trois ans à cinq ans. Pourtant, quand je repense à maman au souvenir, si peu de souvenir que j'ai avec elle, un sourire vient se dessiner sur mes lèvres.

Londres ne m'a pas temps changer, Los Angeles ma détruite et de ça ma changer pour toujours. Toujours un mot à tellement de sens, qui rime souvent avec amour. Moi l'amour ne rime plus avec toujours, mais avec jamais. La culpabilité me hante, presque autant que mes cauchemars. Depuis cette nuit qui a bouleversé ma vie, je vais au-devant de mes peurs, enfin toute sauf une ... J'ai peur d'aimer ! C'est con dit comme ça, mais tous ceux que j'aime ... Disparaisse, parte pour un autre monde. C'est peut-être con comme ça, mais aimer est une peur comme les autres, une peur qui cache surtout le refus de l'abandon ou la simple peur de ce dernier. Oui j'avoue l'abandon me tétanise, me terrifie, je le connais que trop bien ! Sacher que la vie gagne toujours et que rien ne peu tromper la mort.

Aiden un bien joli prénom qui colle parfaitement au jeune homme séduisant et mystérieux que j'ai devant moi. Je crois que les prénoms que l'on porte nous ressemble, je veux dire que je n'aurais pas imaginé m'appeler autrement que Alona Odessa Pierce. En même temps dirons-nous on n'a pas trop le choix ! Odessa, c'était le nom de ma mère. Odessa Brooks, qui est devenu Odessa Pierce. Un joli nom que j'ai toujours eu peur de ne pas mériter. Ma mère a rendu mon père heureux pendant des années, elle fessait tant de bien autour d'elle. Moi je ne procure à mon père que des tracas et beaucoup de mauvais sang. Sans compter que je ne suis plus la petite fille sage, celle qui pense aux autres avant tout. Celle que tout le monde veut que je sois, je ne fait plus semblant pour qu'on m'aime. Je suis telle que je suis !

Aiden rajoute alors de sa voix grave, mais sécurisante.

« Tu sais, si tu as des questions ou des problèmes... Et ben... Tu peux venir me trouver. C'est pas facile d'arriver comme ca, en cours d'année... »

« Merci. Je ne sais pas quoi dire » Je lui souris et lui demande « Tu t'es déjà senti seul avec pourtant tant de monde autour ? Moi j'ai l'impression d'être personne des fois. »


Je crois que l'on n'a jamais étés gentil avec moi, uniquement pour être gentil. Je veux dire la sincérité n'étouffe pas les gens de notre génération. Je me suis toujours intégré grâce à m'a facilité d'adaptation, de me confondre dans la masse, dans la foule. Harry n'aime pas que je fasse ça, il disait que si on m'avait fait différente je ne devais pas en avoir honte. Que je devais m'affirmer, vivre ce que je voulais vivre, être moi-même parce qu'ils ne pourraient que m'aime. Il disait que j'étais son évidence, son miracle et que tout le monde allait voir un jour ce que lui voyait en moi. Un rayon de soleil dans un monde d'obscurité.

Et regarder ce que je suis aujourd'hui, il serait bien déçu ! Envoler le rayon de soleil, je me suis convaincue seule que l'obscurité avait plus de chance de m'accepter. J'ai rallié la mauvaise troupe, le mauvais camps.

Je crois qu'il ne sait pas combien ses paroles sont un bol d'air frais, c'est dur de se sentir seule tout le temps. Y à beau avoir du monde autour, rien ne fait, j'ai la sensation que personne ne me connait, ne me regarde, un visage parmi la foule. N'avoir personne à qui faire confiance, personne sur qui s'épauler, à qui parler.

« Par contre, pour les cours, je pense qu'il faudra que tu te trouves quelqu'un d'autre... »

Les cours, s'il y à bien une chose pour la-quel je n'ai pas de problème c'est celle-là. Je suis une bosseuse même si cela ne se vois pas. Et vu le métier que je veux faire plus tare y vaux mieux que j'aime ça travailler. Je souris et répond.

« Pour être franche, j'ai aucun souci de ce coté-là. »

C'est vrai que je n'ai jamais eu de souci pour les cours, la preuve j'ai passée une classe. Quand je suis venue m'inscrire y on constater que les examens d'entrer étais trop facile pour moi. Et mon fait passer un test et me voilà une classe au-dessus. C'est drôle comment les choses peuvent aller dans la vie.

« De toute façon, je doute que l'on soit dans la même classe... Je suis chez les séniors. »

« Non ! Mais pas loin. Je suis chez les Junior Year B. J'ai passé une classe ! »

J'ai eu mes 15ans y a pas longtemps en fait. Je suis en avance sur ceux de mon âge. Et ce n'est pas forcément un avantage je l'admets. Mais heureusement pour moi, je suis très mature pour mon âge. Je dois dire merci à la vie pour cela. Puisque si elle ne m'aurait pas tant blessé, je n'aurais pas tant bossé et mon père ne m'aurait jamais fait prendre des cours pas correspondance ou à domicile enfin je ne sais pas si on peut appeler ça ainsi vu que c'est lui et son équipe qui me donnait cours. Enfin jusqu'à l'année passée et dans le font j'aurais mieux fait de continuer. Quoi que ...


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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptySam 2 Fév 2013 - 17:58

La jeune femme m'avoue qu'elle est dans le même cas que moi, son passé lui est particulièrement douloureux. Je me demande quelle a pu être sa vie. Je ne connais rien d'elle, si ce n'est qu'elle a vécu un drame à Los Angeles... Elle n'a pas développé ce sujet, je n'ai donc pas insisté. Et c'est encore frais pour elle, contrairement à moi. J'ai l'impression que nous nous ressemblons tous les deux.
Elle décide ensuite de me dire son prénom... Il est vrai qu'arrivé à ce stade, il était étrange qu'on n'ait pas pensé à se le dire plus tôt... Comme si cela n'était que secondaire finalement, que nous avions déjà l'impression de nous connaître.
Alona. C'est un prénom que je trouve particulièrement jolie.


« Moi c'est Aiden... »

Lui répondis-je car je me doutais qu'elle attendait mon prénom en retour. Durant le temps que j'avais vécu à la rue, je portais le prénom de Miguel, mon deuxième prénom, car mieux valait utiliser des pseudonymes entre nous, question de sécurité. Ici, à Wynwood, j'étais redevenu Aiden. Et ce n'était pas plus mal... Seule Kasey continuait à m'appeler ainsi, tout comme je ne l'appelais pas Jaden, car nous nous étions connu dans les rues.
Comme Alona m'avait l'air de quelqu'un d'intéressant avec qui je me voyais facilement passer du temps, je rajoutai:


« Tu sais, si tu as des questions ou des problèmes... Et ben... Tu peux venir me trouver. C'est pas facile d'arriver comme ca, en cours d'année... »

Je sais que nous venions à peine de nous rencontrer, mais j'avais l'impression que la demoiselle avait besoin de quelqu'un pour l'épauler, et je me voyais l'aider, elle avait l'air tellement marqué par les démons de son passé... Je ne pouvais que lui proposer mon soutien, et avait ce petit quelque chose d'attachant. J'étais un type sur qui on pouvait compter, malgré tous mes défauts. Je n'aurais pas dis ces paroles en l'air, si je ne comptais pas les appliquer.

« Par contre, pour les cours, je pense qu'il faudra que tu te trouves quelqu'un d'autre... »

Rajoutai-je un peu amusé, en pensant à ce détail. J'étais très mal ordonné dans mes cours, qui étaient mal tenus et souvent incomplets, car je séchais ou je m'endormais... L'école et moi, ca faisait deux. J'étais un homme d'action, de l'extérieur, je restais difficilement sur une chaise à écouter des instructions toutes faites dans le but de rendre les élèves passifs en les formatant...

« De toute façon, je doute que l'on soit dans la même classe... Je suis chez les séniors. »

Alona m'avait l'air bien plus jeune que moi. Pour ma part, je venais d'avoir 20 ans, pourtant j'étais encore en étude... entre mon année à trainer dans les rues, et les 2 classes que j'avais redoublé, je ne m'étais pas vraiment mis en avance...
Je l'invitais indirectement à me dire sa classe. Peut-être que je connaitrais quelqu'un de son âge avec un peu de chance. Sinon, je ne doutais pas qu'elle puisse se débrouiller sur ce point.
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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyMer 30 Jan 2013 - 12:41

Aiden & Alona

Si pour moi la question est si compliquée, c'est que la vie que j'ai menée est quelque peu différente de toute les autres. Élevée par un père célibataire, voyager c'est son travail. Il écume les villes, les pays pour arrêter les méchant, enfin lui et son équipe. Difficile d'élever une petite fille dans tout cela ! Il a fait de son mieux et je n'ai pas à me plaindre, j'ai appris énorméme de choses et vu des pays, des villes magnifiques. J'ai fait des rencontres formidables, il y a deux femmes dans son équipe, qui ce son donner plaisir à m'apprendre ce qu'une demoiselle doit savoir. Quant à mon père y m'a appris à me battre, à toujours me relever, à me servir d'une arme et surtout à comprendre les autres.

Alors, oui je l'admets je n'ai pas eu la vie rêvée, d'une petite princesse au pays enchanté et je vais vous dire que cela ne me déplait pas. Je suis la princesse de mon père et je sais comment le monde et les gens peuvent être. J'ai suivi mon père dans ces affaires assez souvent pour savoir que c'est ce que je veux faire. Mais je vous accorde que pour une adolescente à qui il ne reste plus que son père, ce n'est pas facile tous les jours de le voir partir et de ne jamais savoir comment y va revenir ou bien même s'il va revenir !

Vous l'aurez compris je ne peux vous dire d'où je viens réellement, mais je peux vous dire où je suis, voir même où je vais !

On vit tous des drames qui nous forgent, qui nous aide à comprendre, à voir la vie comme elle est. Le mien à étés quelque peu brutal, à voir le résulta ! Los Angeles était censé être un nouveau départ, une nouvelle vie et à la place elle a étés le drame qui m'a changé à jamais. Un drame avec lequel je vivrais toute ma vie sans jamais l'accepter réellement. Comment accepter quand quelqu'un donne sa vie pour la vôtre ! Il est mort dans mes bras allongé sur le sol glacé d'un lycée dans une ville qui n'était pas la sienne. Il est mort et c'est dernier mot fut pour l'idiote qui n'a pas su l'écouter, pour l'idiote qui a voulu jouer une fois de plus avec la vie et qui à tout perdu sauf celle-ci. Je suis une idiote, je l'aimais plus que je ne pouvais aimer à cet âge, je l'aime et l'aimerait toujours. J'ai perdu bien plus qu'un petit copain cette nuit là, j'ai perdu mon meilleur ami, mon confident, mon âme soeur, l'homme de moi vie quoi !

Désormais je dois vivre avec la culpabilité, avec une ombre derrière moi qui ne me lâche plus. Il est mort pour moi, à cause de moi et les cauchemars ne font qu'empirer. Voilà comment je me suis retrouvé ici ! À cause ou grâce à une foutu fusillade dans un lycée de Los Angeles il y a moins d'un an ou plusieurs adolescent ont perdu la vie. Le plus ironique c'est que c'était moi qui étais visée ce soir-là et que je suis toujours là et eux non !

Le jeune inconnu m'explique ensuite qu'il vient lui de San Francisco où il pleut souvent et où les tremblements de terre son courant. Il renchérit en expliquant brièvement que lui non plus n'a pas que de bon souvenir là-bas. Qu'il est venu ici il y a quatre ans et qu'il ne le regrette absolument pas. Il me fit sourie quand il rajoute qu'il a fait le voyage en voiture en traversant tous les États-Unis et qui cela lui a pris un an.

Plus j'y pense, plus je me dis que j'en ai dit beaucoup. Ce qui ne me ressemble pas ! De plus cet inconnu n'avait rien demandé d'aussi personnel. Me sentirais-je en confiance pour une fois ? Une simple question et voilà.

« C'est vrai que notre passé nous suis, quoi qu'on fasse... Il fait partie de nous. Il faut savoir l'affronter, l'accepter, le regarder en face, ou il aura raison de nous, car on ne peut le changer... »

Que de grands mots, c'est certes plus facile à dire qu'à faire. Je crois que je ne saurais vraiment jamais l'accepter. Je crois qu'il est plus facile de vivre avec que d'affronter notre passé. Je n'accepte pas ce qui s'est passé à Los Angeles et je pense ne jamais l'accepter, j'affronte ce qui s'est passé chaque fois que je ferme les yeux. Pour ce qui est de lui faire face par contre, j'ai encore pas mal de travail à faire. Pour être franche je crois que ce qui s'est passé cette nuit là a eu raison de moi à l'instant même où il a appuyé sur la détente.

« J'aimerais en être capable... »


« On est deux dans ce cas ! »

Je souris, remet une mèche de cheveux derrière mon oreille et regarde l'horizon. Personne ne savait pour Los Angeles, je n'avais même jamais évoqué ce passage de ma vie. Alors, pourquoi en ai fais-je allusion avec lui ?

« Alona ... Je m'appelle Alona ! »


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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyLun 28 Jan 2013 - 18:56

La jeune femme a eu assez de tact pour comprendre que je lui posais la question de savoir d'où elle vient. Cette question n'est pas simple pour elle, elle me fais l'impression de quelqu'un qui a beaucoup voyagé. Elle dit être née à Londres, et ensuite... c'est compliqué. Je ne veux pas la forcer à parler de ce sujet s'il est complexe. J'attend qu'elle le fasse d'elle même si elle le souhaite, sinon je passe à autre chose. Après tout, peu m'importe d'où elle vient, l'essentiel est où elle en est arrivé, et c'est ici, sur ce toit, au même point que moi.

La jeune femme choisis de développer le sujet, m'informant qu'elle venait de quitter Los Angeles, où elle ne s'y plaisait guère. Là encore, j'évite de trop la questionner, après tout, le fait qu'elle me dise cela me prouve que c'est une grande fille, et que si elle veut m'en dire plus, elle peut le faire sans que j'ai à lui tirer les vers du nez. Je ne suis pas du genre à fouiner dans la vie des gens, et je n'aime pas les curieux qui le font. Mais l'on peut apprendre à se connaître un peu plus, sans que cela en devienne gênant pour l'autre.

Le sigma m'évoque ensuite un drame qu'elle a vécu à Los Angeles, qui la suit encore aujourd'hui. Je dois alors me retenir de lui poser la question de savoir de quoi il s'agit, car elle a éveillé ma curiosité. Mais ca me semble déplacé. Je ne la connais pas... Je ne sais même pas son prénom... Pourquoi me parle t-elle de ca? Est-ce l'idée de se confier à un inconnu sur un toit au couché du soleil qui l'a séduit? Elle préfère changer de sujet, me demandant comment est la californie... Je répond machinalement, sans grand intérêt pour ce sujet:


« J'ai passé mon enfance à San Fransisco... Il pleut assez souvent, et les tremblements de terre son courant la bas... »

Puis, comme je savais qu'elle attendait un point de vue plus personnel de ma part, je rajoutai:

« J'en garde pas de bons souvenirs non plus... Je ne regrette pas ma décision d'être venu ici, même si pour ca j'ai du traverser tout les Etats-Unis en voiture... Ca m'a pris 1 an... »

*Il faut dire que je me suis un peu attardé en chemin, mais évitons cette période où j'ai vécu à la rue... *

Mine de rien, j'en avais déjà dit beaucoup sur moi, en peu de temps. Que c'était ma décision, que j'avais beaucoup voyagé, que je ne regrettais rien, et donc que je ne laissais rien derrière moi, mais aussi que j'avais du faire avec les moyens du bord le temps qu'avait duré mon voyage... Certains des personnes que je fréquentais ne connaissaient pas ces détails de ma vie. Je ne le criais pas sur tous les toits, ce qui est le cas de le dire puisque c'est là où nous nous trouvons.

« C'est vrai que notre passé nous suis, quoi qu'on fasse... Il fait partie de nous. Il faut savoir l'affronter, l'accepter, le regarder en face, ou il aura raison de nous, car on ne peut le changer... »

Me voilà encore avec mes belles phrases... J'ai une certaine sagesse quelque fois dans mes réflexions, mais la pratique que j'en fais est tout le contraire. Je ne suis pas un exemple. J'étais partie pour fuir ce passé justement... A plusieurs reprises, il me poursuis, me hante, mais je ne peux l'affronter. Je n'arrive pas à voir les choses en face, à voir qui je suis et ce que j'ai pu faire. Je suis impulsif, c'est comme ca, j'agis sans réfléchir sur le coup, et je fais des grosses conneries... Et après, je n'arrive pas à assumer mes actes, à en être pleinement responsable. J'ai conscience d'avoir fait beaucoup mal... mais je me cherche des excuses, des circonstances atténuantes... même lorsqu'il n'y en a pas.

« J'aimerais en être capable... »

Répondis-je franchement. Je ne voulais pas lui faire croire que j'étais cet homme bien qui fait les choses comme il le faut. J'étais ce que j'étais, point. Je ne voulais pas être un imposteur, j'avais déjà tellement mentis et triché.
Je regardai au loin l'horizon, repensant à mes jeunes années. Il y avait un moment que je n'avais pas parlé de ca. La dernière fois, ca devait être avec Kaylee, une autre fille de ma confrerie. A croire que les sigmas me faisaient parler... Pourquoi n'étais-je pas capable d'évoquer le sujet avec Marissa?
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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyVen 25 Jan 2013 - 15:48

Aiden & Alona

Je voudrais simplement rencontrer ces personnes qui me donneront l'envie de les connaître, ceux qui me pousseront à être moi sans masque, sans crainte. Une place dans ce monde dans le font ce n'est pas ce qui m'importe. Je cherche uniquement ma place, où quelle soit.

« Ca viendra avec le temps, ne t'en fais pas pour ca... »

Je ne m'en fais plus pour si peu désormais. C'est simplement que j'aimerais moi aussi pouvoir compter sur quelqu'un, savoir qu'y a une personne à qui je peux parler, être qui je suis sans craindre qu'il ou elle en joue après. J'aimerais simplement pourvoir trouver des personnes avec qui le courant passerait. Je n'ai pas besoin de faux-cul, de jolies paroles, de fausses amitiés. Je ne fais pas semblent moi, j'attends seulement des gens qui ne font pas volte face, des gens en qui je peux croire.

« C'est dingue le nombre d'élèves qui ne viennent pas d'ici... »

Un sourie se dessine sur mon visage, un sourire que je cache comme à mon habitude.

« Moi je viens de californie par exemple... Ca fait 4 ans que je suis ici. Et j'avoue que ce n'est pas trop mal... »

Il est doué pour les sous-entendu ! D'où je viens ... Une question qui est restée très longtemps sans réponse et encore aujourd'hui je n'ai pas de réponse exacte. Certain on des réponses déjà toute faite à cette question, moi je ne saurais réellement dire d'où je viens, ni même où je vais. J'ai tellement voyagé, j'ai vu beaucoup de pays grâce au métier de mon père. Quand au pays qui m'a vu naitre, je n'y suis plus retourné depuis le décès de ma mère. Ce qui date ...

« Moi d'où je viens ... Une question qui n'a pas vraiment de réponse ! J'ai vu le jour dans une petite ville de Londres. Après ... ça devient compliquer. »

Comment répondre à cette question si même moi je n'ai aucune réponse. Pourquoi une simple question telle que d'où viens-tu me pose tant de problèmes ? Réfléchit cela ne doit pas être si compliquer à trouver une réponse dans le font. Enfin ...

« Le dernier pays où j'ai vécu est Los Angeles ... Où je n'ai pas de bon souvenir et je vais avouer que j'étais assez heureuse d'y partir. Des fois y a des drames que l'on aimerait oublier, mais on a beau tout faire rien ne fonctionne ils sont toujours là ! Celui de Los Angeles me suivra où que j'aille et quoi que je fasse. C'est comme ça ! »

Je ne saurais être plus clair, je ne vais pas faire la liste de tous les pays que j'ai visités, les pays où j'ai vécu. La liste serait trop longue. Des fois l'on y restait que quelque jour, quelque semaine ou encore quelque mois. Je m'y étais faite ! Los Angeles est le seul pays ou la seule ville que j'aurais préférée ne jamais visiter, ne jamais y avoir mis un pied et encore moins y avoir habité. Mais c'est ainsi ...

« La Californie ... C'est comment là-bas ? »

Je me doute qu'il ne doit pas beaucoup aimer parler de lui. Je suppose que l'on n'a tous nos cadavres cacher dans le placard, tous nos secrets petits ou gros qui fait partie de notre passer et qui bien trop souvent resurgi-ce quand au crois les avoir effacés. C'est pour cela que je vis avec le mien ou les miens, ils font partie de moi dans le font. On n'est plutôt semblable en fait.

Le plus drôle c'est que je ne sais même pas comment il s'appelle !


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MessageSujet: Re: Là où nos pensées se perdent... [PV Alona]   Là où nos pensées se perdent... [PV Alona] EmptyJeu 24 Jan 2013 - 18:48

« Ca viendra avec le temps, ne t'en fais pas pour ca... »

Répondis-je pour le fait de se trouver une place, que ce soit au lycée ou dans la vie en général. Il était difficile de s'intégrer, surtout lorsqu'on était différent, j'étais bien placé pour le savoir. Ensuite, la question était de savoir si l'on souhaitait vraiment s'intégrer ou non. Car a quoi bon être entouré si c'est pas des gens que l'on apprécie guère?
J'avais longtemps été paumé dans ma vie, je savais de quoi je parlais. Je n'avais jamais trouvé ma place déjà gamin. J'avais vécu à la rue, fréquenté des dealers, volé, mentis, frappé, braqué... Et j'en passe. Bref, je ne faisais rien de bon. Mais en arrivant à Wynwood, il y a 4 ans, beaucoup de choses avaient changé. J'avais fait la connaissance de personnes formidables sur lesquels je pouvais compter, je m'étais repris en main, quite à me défouler en faisant du sport plutôt que de me battre. Ma vie avait pris un tournant à ce moment là. Je n'étais plus celui que j'avais été, mes vieux démons étaient derrière moi, et je comptais bien les y laisser.


« C'est dingue le nombre d'élèves qui ne viennent pas d'ici... »

Déclarai-je assez surpris, lorsqu'elle m'informa qu'elle avait quitté son pays.

« Moi je viens de californie par exemple... Ca fait 4 ans que je suis ici. Et j'avoue que ce n'est pas trop mal... »

Je n'avais pas à me plaindre de Wynwood. Moi qui avait été à la rue, qui avait crevé de faim, il était très rare de m'entendre me plaindre de quoi que ce soit. Je faisais toujours avec, pensant qu'il y avait toujours pire. En disant que Miami n'était pas trop mal, c'était ma façon de dire que je m'y plaisais. J'exprimai souvent des sentiments maitrisés, je n'était pas ce genre de type qui aurait dit 'c'est trop super génial vive Miami c'est l'éclate totale'.

Je l'entrainai implicitement à me dire d'où elle venait, si elle le souhaitait bien sur. Je n'avais pas posé la question directement, volontairement, pour éviter d'être indiscret. Elle me dirait ce qu'elle voudrait, je ne comptais pas m'attarder la dessus s'il lui avait été difficile de quitter son pays, ou si elle était venu là suite à un événement particulier, comme un drame... Pourquoi fallait-il toujours que je pense que des tas de trucs puissent arriver aux autres? J'avais eu une vie très mouvementé, mais tout le monde n'était pas dans mon cas. Enfin, je crois que je me mettais souvent à la place des autres, et comme je n'aimais guère qu'on enquête sur ma vie, je ne l'imposais pas aux autres, à moins que j'y trouve un quelconque intérêt.
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