I am a unicorn. || Neil 2.0

☝Age : 17 ans
☝Date et lieu de naissance : 23 décembre 1995 à New York
☝Classe : Senior year
☝Confrérie : Rho Kapppa 
☝Riche ou bourse d'étude ? Bourse d'étude

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Plusieurs disent que j'aie hérité d'un corps de dieu. D'autres me détestent à cause de cela. Sans me vanter, je n'ai pas choisi d'être aussi parfait.

Des cheveux courts de couleur brune. Doux. Comme ceux que l'on adore jouer dedans. Parfois, je suis trop paresseux pour les coiffer, alors je les laisse en pétard le matin, ce qui me rendrait encore plus mignon apparemment. J'ai une tête un peu arrondie, un front large, un nez tout à fait normal et de fines lèvres rosées. De temps en temps, je laisse une barbe naissante pousser, mais pas au point qu'elle soit en quantité. Un visage sans boutons, ni cicatrices. Mes yeux sont le genre profonds, ceux qui sont remplis de mystères. Croyez-le ou non, ils sont d'un bleus tellement vivants qu'ils ont presque l'air anormaux. Pour des raisons personnelles, je préfère les cacher. Oui, certains me traiteraient de stupide mais je n'arrive tout simplement pas à supporter cette couleur. Je les masque avec des verres de contact de couleur brun-noir. Rares sont ceux qui ont pu observer leur véritable couleur. Un changement fulminant, n'est-ce pas ?

Lorsque l'on observe mon corps, on peut tout de suite s'apercevoir que c'est celui d'un sportif. Mes muscles ne sont pas exceptionnels, juste assez gros et bien marqués. Mes mains semblent peut-être rudes, au contraire elles sont très douces. Comme celles qui nous donnent la meilleure douceur ou les meilleures caresses au monde. 

Je ne suis pas le genre de gars qui se préoccupe tant de la mode. J'opte pour un look décontracté, portant toujours des vêtements confortables. Je sors presque toujours avec mes inséparables baskets. J'aime bien porter des chandails moulants, mais des pantalons moulants ? Oubliez ça.
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« Gentil, adorable, honnête, tout le monde semble croire que je suis l'homme parfait. Ce qu'ils oublient est que cela n'existe pas. Oui, j'ai des qualités, mais tout n'est pas toujours rose.

Avant l'accident

Il y avait un stéréotype sur les gays qui disaient qu'ils étaient beaux, gentils, sensibles et adorables. J'étais exactement comme ça. Rare était que je sois méchant. Je n'aimais pas les problèmes, je préférais les éviter. Je n'aimais pas lâcher prise aussi facilement. Lorsque je voulais un truc, je me battais pour l'avoir, hors de question que j'abandonne. J'étais protecteur envers tout ceux qui comptaient à mes yeux, peut-être même un peu trop. J'avais perdu tant de gens durant ma vie que je ne voulais plus que cela se reproduise. J'étais beaucoup trop sensible à mon goût. Dès qu'il m'arrivait quelque chose de mauvais, je me mettais dans tous mes états. Je me laissais souvent manipuler, n'étant pas capable de résister. Les gens utilisaient souvent cet atout de moi pour m'avoir, et je regrettais souvent d'être aussi faible. C'était pour cela que je ne pardonnais pas aussi facilement. Je faisais confiance à trop de gens. J'ai bien essayé de changer, cependant on ne pouvait pas changer ce que l'on était.

Je pouvais être très manipulateur, mais c'était uniquement pour de bonnes raisons. Je n'aimais pas faire le mal. Je trouvais que cela ne servait à rien d'être méchant. Ça ne faisait que faire du mal aux autres, parfois même à nous, et je ne voulais pas faire ça. Je pouvais aussi être hypocrite mais dans le bon sens. Par exemple, je pouvais avoir l'air heureux alors que c'était l'orage à l'intérieur de moi. Je suis assez ouvert d'esprit. J'avais vécu beaucoup de choses alors rien ne m'étonnait. Je n'étais pas une personne très bavard. Je parlais normalement mais ce n'était pas un passe-temps. J'avais toujours besoin de faire quelque chose. Je n'aimais pas rester quelque part, sans rien faire. J'avais peur de m'ennuyer. J'étais quelqu'un de fiable, on pouvait se confier à moi et être certain que personne ne connaitra le secret. Je détestais la désorganisation. Mes affaires étaient toujours bien rangées. Trop de fouillis m'énervait grandement. J'étais intelligent, drôle et généreux. J'étais bon élève mais il y avait des jours où je n'avais pas envie de me forcer. J'étais bon en littérature et en philosophie mais pas en science.

Par rapport au sport, je suis très polyvalent. J'essayais un nouveau sport et j'étais déjà doué. Mais je préférais le football américain et le basket.

Après l'accident

Peut-on perdre la mémoire jusqu'à en oublier sa personnalité ? Non, mais plusieurs changements s'opéraient. Je n'étais plus aussi patient qu'avant, m'énervant souvent pour un rien. Je faisais des cauchemars sans cessent, me réveillant la nuit pour ne plus être capable de m'endormir. Normal que j'étais parfois sur les nerfs. Je n'étais plus capable de prendre la route seul, que se soit en transport ou à pied. Cela était presque une phobie pour moi. J'évitais aussi de me retrouver seul, j'avais besoin de quelqu'un auprès de moi le plus possible. J'étais apparemment toujours le même gars qu'avant, sauf que j'avais l'impression que mon âme était emprisonnée dans le corps d'un parfait inconnu. Je n'arriverai peut-être jamais à redevenir le Neil que j'étais auparavant.

Le médecin m'avait dit que je retrouverai petit à petit mes souvenirs, et il se pourrait que j'en oublierais certains à jamais. C'était frustrant de ne pas savoir ce que l'on avait oublié. Je sentais qu'il y avait un souvenir qui essayait de refaire surface, seulement, j'étais incapable de le saisir. Le pire était que j'avais l'impression que c'était quelque chose - ou quelqu'un - de très important pour moi. »

« Lorsqu'on me regarde, impossible de se douter de tout ce que j'avais vécu durant mon enfance. Mon histoire ne collait tellement pas avec l'image que je donnais !  J'évitais toujours de la raconter, essayant en vain de l'oublier. Ce qui me faisait le plus mal était de savoir que l'on ne pouvait pas le changer.

Ma mère m'a eu le 23 décembre 1995. D'habitude, lors de l'accouchement, le père était aux côtés de la mère et ils étaient tous les deux heureux. Ma mère l'était, mais pas mon père. Il n'était même pas présent. Pourquoi ? Monsieur avait d'autres plans plus importants que la naissance de son enfant. Ma mère savait très bien que ce n'était pas vrai. Il n'avait tout simplement pas eu le courage de venir.

Malgré le fait que mon père avait été un lâche le jour de ma naissance, il s'occupait tout de même de moi.  Ce fut grace à lui que je commençai à aimer le sport. À partir de l'âge de trois ans, on se faisait quelques paniers dans la cours ou nous nous lancions un ballon de football au parc. Papa était dur quelques fois, mais pas méchant. À part le sport, il n'avait pas vraiment pris part à mon éducation. La jeune mère avait un intérêt pour les arts. Maman jouait toujours du piano pour moi avant de m'endormir. Elle avait des doigts de fées. La jeune femme m'apprit à jouer du piano. Nous y jouions à quatre mains très souvent. Par la suite,  Elle essaya de m'initier à la danse  mais je dansais comme un pied. Physiquement, je ressemblais plus à ma mère. La seule ressemblance que j'avais avec mon père était mes yeux bleus. Ils étaient exactement  identiques aux siens.

Le jour de mes onze ans, mon père disparut soudainement de la maison, disant que c'était pour le travail. Ma mère et moi n'en savions rien. Ce fut durant son absence, presque deux ans, que je découvris mon orientation sexuelle. J'avais embrassé l'un de mes amis sans m'en rendre compte, et j'avais aimé ça. Je l'avais dit à ma mère qui me conseilla que j'étais libre d'aimer qui je voulais, que je ne devais laisser personne m'empêcher d'être avec qui je voulais. Et surtout :
Ne jamais avoir honte de ce que j'étais.  À mon âge je n'étais pas très  sûr de comprendre, ce ne fut que plus tard que je compris l'importance de ses paroles.

Après un an et demi d'absence, mon père fut de retour exactement comme il était parti. Ce n'était plus le même homme. Une aura sombre ce promenait autour de lui. Je commençai à avoir peur de lui.  Papa était devenu méchant, méprisant à en devenir presque fou. Que lui était-il arrivé ? Il avait même osé plusieurs fois de déposer sa main sur moi. Évidement, il le faisait lorsque ma mère n'était pas là. Je n'étais qu'un chien pour lui. J'aurai voulu le dénoncer à maman, mais je sentais que je le regretterais. Pourtant j'ai fini par tout lui dire et ce fut à ce moment que la vérité éclata.

Depuis ma venue dans ce monde, j'avais vécu dans le mensonge. Tout n'avait été qu'illusion. Mon père avait toujours été ignoble, sauf qu'il se transformait en une toute autre personne lorsqu'il était avec moi. Ma mère lui avait obligé sinon elle allait dénoncer son secret à la police. Et oui, mon père faisait parti de la mafia new yorkaise. Apprendre cela m'avait fait l'effet d'une bombe qui explosait à l'intérieur de moi. 

Depuis cette révélation, tout était devenu mort. Je ne parlais plus à mes parents, les reprochant de m'avoir berné. Mon père ne savait pas que j'étais au courant et je n'avais pas l'intention de le lui dire. Il ne jouait plus la comédie maintenant. J'aurai préféré ne rien savoir ou au moins, que mon père n'ait pas changé.

Je vécus ma première histoire d'amour lors de mes quatorze ans. J'étais tombé amoureux d'un gars et je savais que lui aussi. Ça avait été une véritable bénédiction de l'avoir durant ce moment de ma vie. Sans le savoir, il avait été mon bonheur dans mon désespoir. Malheureusement, toutes bonnes choses ont une fin. L'adolescent m'abandonna, disant qu'il ne m'aimait plus.

J'en avais marre de tout ça. À la maison, l'ambiance était à mourir et je venais de subir une peine d'amour difficile à surmonter. Je fuguais plusieurs jours chez une amie. La seule à qui je m'étais confié. À mon retour chez moi, je fus surpris de voir plusieurs meubles saccagés. Des cris d'une dispute me parvinrent jusqu'à mes oreilles. Je me dirigeai discrètement vers la chambre de mes parents. Je vis mon père battre ma mère. Je restai quelques secondes figé devant la scène, trop terrifié pour réagir. Puis,  je repris mes esprits. J'avais quatorze ans, j'étais assez mature pour prendre les choses en main et surtout, pour sauver ma mère de ce monstre. J'entrai en trombe dans la pièce.  J'avais réussi à repousser mon père et de m'enfuir avec ma mère. Nous montâmes rapidement dans la voiture avant de se diriger chez l'une de mes tantes.

Quelques jours plus tard, les nouvelles nous informa que le corps du chef de la plus célèbre mafia new yorkaise venait d'être retrouvé, sans vie. Mon père avait été assassiné. 

J'avais l'impression que le monde s'écroulait sur ma tête. Tout était trop dur à supporter. Je n'étais même plus capable de me regarder dans le miroir. À cause de mes yeux bleus, je voyais toujours mon père dans mon regard. J'avais besoin de changement, sinon je n'allais jamais y arriver. Ma mère, elle, était soulagée que tout soit terminé. J'avais l'impression qu'elle avait beaucoup souffert dans cette histoire. Comment avait-elle pu épouser cette homme ? L'amour rendait-il autant aveugle ?

Je devais reprendre les choses en main. Je me concentra dans mes études et, à mes seize ans, j'obtiens une bourse à un lycée à Miami. L'occasion rêvée pour changer. À Miami, cela serait une toute nouvelle vie. Je devais tout oublier pour pouvoir avancer.
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