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 Take off your clothes .. • Adam&Holly

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MessageSujet: Take off your clothes .. • Adam&Holly   Take off your clothes .. • Adam&Holly EmptyMar 30 Aoû 2016 - 16:59


August 30th, 2016
Afternoon


S'il y avait bien une chose qui n'avait jamais été son fort, c'était le shopping. Faire les magasins, du lèche-vitrine. Passer vingt ans dans un magasin, attraper un tas d'articles, les essayer, trouver qu'ils ne lui allaient pas. Non. Jamais. Elle n'avait jamais aimé cela et n'aimerait surement jamais. D'ailleurs, elle n'ait jamais pu comprendre les filles capables de ce genre de perte de temps. Parce que oui, c'était bien ce que cela représentait à ses yeux. Une véritable perte de temps. Tout le temps perdu dans les boutiques est inévitablement du temps irrattrapable et elle détestait ça. Pourtant, de temps en temps, il le fallait bien. En quittant Boston, elle avait fait un tri. Et mine de rien, il avait été plus gros que ce à quoi elle s'attendait. Lors de son déballage, dans sa nouvelle chambre, elle s'était rendu compte qu'un grand nombre d'affaires avait disparu. Elle n'avait pas fait attention qu'il avait s'agit d'une telle quantité, mais c'était le cas. Pas qu'il ne lui restait plus rien, mais véritablement, elle n'avait plus grand chose. Quelques t-shirts, jeans et sous-vêtements. C'était tout. Et ça n'était malheureusement pas suffisant. Il fallait bien l'admettre. Si elle l'avait pu, elle aurait volontiers évité cela. Après son entretien de ce matin, avec la chef des Eta Iota, elle n'avait pas spécialement envie de se rabaisser à leur niveau de petites princesses à la pointe de la mode. Seulement, il n'était pas envisageable de passer l'année avec si peu de vêtements. Des provisions s'imposaient et elle n'avait pas d'autre choix que d'y aller, aujourd'hui. Quand la motivation se pointe, mieux vaut en profiter avant que celle-ci ne disparaisse. Et c'était ce qu'elle avait choisi de faire.

Ça se voyait clairement dans sa façon d'être qu'elle avait envie de tout, sauf d'être dehors, en pleine chaleur, un mardi après midi, avec en plus pour objectif de s'acheter des fringues. C'était criard tellement ça pouvait se lire sur son visage. Les lunettes de soleil sur le nez, la tête haute, elle avait cette allure habituelle de la jeune femme blasée de tout, que rien ne semble pouvoir satisfaire. Elle avait la dégaine de la fille à laquelle on a pas franchement envie de parler et c'était bien mieux comme ça. C'était déjà son troisième magasin et elle n'avait encore mis la main sur rien. Son tirage de gueule était donc franchement parfaitement justifié. Et puis, dans tous les cas, elle n'avait pas à justifier quoi que ce soit. Pourquoi pensait-elle à cela ? Elle soupira et leva les yeux aux ciels quand une voix féminine parvint dans ses oreilles. Ne pouvaient-elles donc pas lui foutre la paix ? Pourquoi les employés devaient-elles toujours se presser vers les nouveaux clients afin de vouloir à tout prix les aider ? Avait-elle vraiment besoin d'aide ? C'était la quatrième fois qu'une bonne femme sortait cette fameuse question "puis-je vous aider ?" et ça devenait honnêtement très pénible. Pourtant, il n'était pas question de s'énerver et Holly se contenta de se retourner vers l'inconnue, tenta un sourire qui s'apparentait plutôt à un rictus d'agacement et lança un "Non, mais je vous remercie", pas sincère pour un sou. Elle voulait simplement être tranquille et faire ses choix l'esprit solitaire. Si choix, il y avait et en tout cas, ça n'était surement pas dans cette boutique-ci. Après un tour très approximatif, elle quitta l'endroit en prenant quand même soin de saluer. C'était toujours ça.

La chaleur était étouffante. Faisait-il aussi chaud ce matin ? Elle n'en était pas sûre. En tous les cas, sa tenue légère ne l'empêchait pas de se sentir oppressée. Il lui fallait vite un endroit climatisé. Elle n'avait franchement plus envie de tourner en rond, mais c'était un peu comme vital et ni une, ni deux, elle entra dans un des magasins à proximité. Et là, elle se sentit mieux. Elle se sentait bien plus fraiche et à l'aise. Elle était plus confortable et pour optimiser au maximum cette sensation de "bien être" -si on pouvait réellement en parler comme ça-, elle décida de prendre son temps et d'arpenter les allées de la boutique. Au fond d'elle, elle se disait que peut-être, cette fois, elle aurait plus de chance et fatalité, c'était le cas. Elle attrapa au passage un short, fluide, des t-shirts par-ci, par là. Des jeans aussi et une paire de converses. Pour le dernier article, elle avait longuement hésité et c'est en baissant la tête pour admirer celle qu'elle avait au pied qu'elle prit la décision de les ajouter à son panier. Des nouvelles étaient indispensables. Satisfaite d'avoir mis la main sur un minimum, elle s'empara tout de même de quelques dessous sympa. Il lui en manquait également et elle commençait à se lasser de ceux qu'elle portait. Et puis, ça ne faisait pas de mal, tant qu'à faire. Une robe n'était pas interdite non plus, mais avant de passer en caisse, il fallait passer par la case qu'elle détestait: la cabine d'essayage. Quelle horreur.

Encerclée par les trois murs, elle ferma le rideau et posa toutes ses affaires, où elle le pouvait. Porte-manteau, tabouret et même par-terre. La majorité était au sol, en fait. Elle n'était pas du genre à se préoccuper de ça. Elle soupira en observant son reflet dans le miroir. Voulait-elle vraiment essayer tout cela ? Mine de rien, il y avait une petite dizaine d'article et elle savait parfaitement qu'elle n'en prenait surement pas la moitié, mais tant pis. Maintenant qu'elle y était, elle y était et autant aller jusqu'au bout. Alors, un à un, elle retira ses vêtements, se retrouvant finalement face à une Holly dénudée. Seuls ses sous-vêtements recouvraient son corps. Avait-elle encore minci ? Impossible. Elle soupira une fois de plus et commença l'essayage. Ça allait durer des heures. Fait chier. La majorité n'allait pas. Les sous-vêtements allaient surement rester en magasin. Bref. Ça commençait à se solder par un échec. Et ça devenait franchement ennuyant. Il ne restait plus que la robe et les shorts. Quelle déception. La robe était bien trop grande. Et c'était bien trop triste. Il la lui fallait. Vraiment. Elle n'avait jamais eu ce genre de coup de coeur pour des fringues, ou très peu, mais celle-ci, légère et confortable, elle la voulait. Alors, bien qu'elle les détestait et qu'elle n'aimait pas avoir à leur parler, elle n'avait pas le choix.

"Excusez moi ? Est-il possible d'avoir cet article, une taille en dessous ?"

Sans prendre la peine de regarder à l'extérieur, elle se contenta de faire sortir son bras de la cabine ainsi que le cintre maintenant la robe. Le reste, c'était à l'employée de le faire et puis, elle n'allait certainement pas sortir en petite tenue.

Adaaaaam :h:
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MessageSujet: Re: Take off your clothes .. • Adam&Holly   Take off your clothes .. • Adam&Holly EmptyLun 5 Sep 2016 - 11:58

Take off your clothes ...

   
Depuis plusieurs jours, Adam avait pris la décision de partir de Boston. Il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour mettre ses pensées en action puisque deux jours auparavant il se retrouvait à remplir sa voiture de cartons avec ses affaires. Il avait rendu sa lettre de démission à Monsieur Stewart et avait motivé son départ comme étant imminent. Certes, il aurait voulu passer par la case Iris avant de partir. Pouvoir revoir ses jolies prunelles et lui dire au revoir. Malgré tout, lui souhaiter tout le bonheur du monde. Cette fille avait beau être une vraie garce, il avait vécu des moments inoubliables avec elle. Sauf que voilà, si elle avait fait partie de sa vie à lui, il n’avait jamais fait partie de la sienne. Il n’avait été qu’un jouet, un pion et aujourd’hui, comme lui avait dit son père : elle devait encore dormir à poings fermés et il préférait ne pas la réveiller tout de suite. Bien. Il pouvait comprendre étant donné qu’elle était encore plus exécrable au réveil qu’en temps normal. Adam s’était contenter de répondre un « bien. Vous lui passerez mon au revoir » ou une phrase y ressemblant. Au fond, il se doutait qu’elle s’en foutait éperdument puisque depuis quelques mois, Kyaw était là, dans sa vie et c’était tout ce qui comptait pour la jolie blonde.

Kyaw. Autant dire qu’entre eux ça avait été légèrement houleux, bien qu’ils finissaient par s’entendre. Et pour cause, Adam faisait meilleur chef de confrérie que James, un gars que ni l’un ni l’autre ne portait dans leur cœur. Du moins Adam. Surtout Adam. Une place de chef qu’il avait laissé avec beaucoup de détachement, préférant de loin rejoindre un passé pas très lointain qui l’attendait à Miami. Ses sœurs s’y trouvaient, ses potes et puis Carry. Carry, autant dire que cette fille aussi banale pouvait-il la penser à sa rencontre, avait réussi à attirer son attention. Il n’y était pas attaché, il n’en était pas amoureux non plus, il était surtout intrigué. Cette fille l’intriguait et mine de rien, même si son plus gros pêché mignon était de l’emmerder H24, ça restait du temps qu’il pouvait passer avec elle, du temps où il oubliait que quelque part, il était ce gars hautain, dragueur et connard, on pouvait le dire. Lorsqu’il l’avait laissée à l’aéroport, il l’avait regardé se diriger vers l’entrée de celui-ci alors qu’il était appuyé contre son pare-chocs, les bras croisés. Un moment il s’était probablement dit qu’il ne la reverrait pas parce que Carry, c’est ce genre de fille libre, qui fait ce qui lui plait. Ce genre de fille qu’on n’est jamais certain de garder quelque part, dans sa vie, ce genre de fille qui égoïstement vous marque et puis décide d’un coup de s’éloigner, pour des raisons qui lui sont propres. Finalement, il avait reposé ses Rayban sur son nez et rejoint le volant de sa voiture, pour disparaître avec un sentiment amer, mais un sentiment qu’il ne connaissait pas pour autant.

Pour rejoindre Miami en voiture, il fallait une vingtaine d’heures. Un long voyage qu’Adam avait préféré à l’avion. Non pas qu’il était phobique, loin de là. Mais autant prendre ça pour une aventure et être sûr de ne pas regretter. En voiture, il pourrait toujours faire demi-tour alors qu’en avion, c’était un peu plus compliqué. Adam, c’est pas le gars qui aime la solitude, mais parfois il aime admettre que ça fait du bien : lui, sa voiture, sa musique, le vent s’engouffrant par les fenêtres ouvertes et ses pensées. De quoi dire qu’il se sent libre, au moins une vingtaine d’heures et tout ça, grâce à une décision qui lui a couté sa place de chef, son boulot, sa place de capitaine… Pour un Pi sigma, ça reste dans le domaine du sacrifice, parce que malgré tout, tout ce matériel est indispensable pour son ascension sociale. Eh oui.  Une fois arrivé à Miami, Adam avait oublié cette décision et s’était même rendu compte que c’était la bonne. Il avait retrouvé ses sœurs, son ex bien qu’il aurait pu s’en passer, ses potes. De quoi se plaindre ? Ce qu’il aurait aimé ne pas devoir subir, c’était sans doute sa petite sœur qui le suppliait déjà pour faire du shopping. Tout seul c’est l’éclate, mais avec Malina c’était une toute autre histoire. Tous les magasins de chaussures y passaient jusqu’à ce que sa carte de banque lui hurle dessus lorsqu’elle faisait son code pin. Compte à sec, ouff. L’enfer était terminé. « -Maintenant que tu t’es bien ruinée, tu reprends tes paquets et moi je bouge » Au même moment, alors qu’il rendait tous les sacs de sa sœur à cette dernière, son regard croisa le profil d’une demoiselle qu’il ne connaissait que trop bien pour avoir pris le temps de la regarder, encore et encore. C’était peut-être même la personne qu’il voulait voir, ou revoir. Si lui savait qu’elle se trouvait là, qu’en était-il d’elle ? Après tout, elle ne connaissait absolument rien à sa vie et Adam n’était même pas prêt de se justifier. « -Tu fais attention à toi quand tu rentres et tu vois, si t’avais pas tout dépenser t’aurais même peut-être pu engager un porteur. Bon débarras avec ton bordel » et sans plus de paroles, il abandonna sa sœur à deux doigts de crouler sous les paquets.

Avec de la distance, Adam s’engouffra dans le magasin où, quelques minutes plutôt, Carry s’était engouffrée elle aussi. Si certaines personnes pouvaient se cacher derrière les rayons grâce à leur petite taille, ce n’était pas vraiment le cas du Pi sigma avec son mètre quatre-vingt. Proche des cabines, alors que la brunette s’y était glissée, il s’installa sur un fauteuil en attendant que quelque chose bouge. Finalement, devant son nez : une robe noire, bustier courte, moulante. Bref, le genre de fringues que n’importe quel mec qui se respecte aimerait voir portés sur une fille avec un corps un temps soit peu respectable. Alors qu’elle quémandait l’aide d’une vendeuse, Adam prit les devants et attrapa la robe qu’il échangea avec celle qu’il avait repéré.

« - Je pense sincèrement qu’avec celle-là, tu serais beaucoup plus sexy que cette robe de grand-mère. »

Pas voyeur pour deux sous, il prit l’appuie sur la paroi de la cabine où se trouvait Carry en attendant une quelconque réaction.

« - Magne toi un peu Carry. Je peux entrer et t’aider à l’enfiler si t’es si gauche que ça. J’en ai tellement retiré sur des corps de créatures de rêve, des robes comme ça que je suis un pro dans le domaine… »

   
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MessageSujet: Re: Take off your clothes .. • Adam&Holly   Take off your clothes .. • Adam&Holly EmptyLun 5 Sep 2016 - 16:51

Elle avait, enfin, finit par se motiver. De toute façon, il le fallait bien. Oui, il avait bien fallu qu'elle bouge ses jolies petites fesses et qu'elle se déplace jusqu'au centre ville, sous une chaleur étouffante pour acheter quelques fringues. Et pourtant, l'envie lui manquait cruellement, et c'était peu de le dire. Elle avait ce caractère assez particulier qui faisait que c'était soit tout, soit rien. Et en effet, c'était prouvé, surtout quand il s'agissait du shopping. Soit l'article lui plaisait directement et c'était une affaire réglée, soit elle sentait une petite hésitation et dans ce cas, elle laissait tomber, sans regret. C'était aussi simple que ça, et tout autant pratique. D'un côté, c'était pas plus mal, parce qu'au moins, avec elle, aucun risque de passer trois heures à faire des tests inutiles, en cabine, comme certaines et par cette pensée, elle ne voulait viser personne. Ou presque. C'était donc une économie de temps, mais aussi d'argent parce qu'évidemment, c'était un critère à prendre en compte. De l'argent, elle en avait mais certainement pas autant que ce qu'elle pouvait avoir. C'était une sorte d'accord avec sa mère, toujours en Australie. Chaque mois, elle versait à sa fille une certaine somme qui ne devait pas en dépasser une autre, qu'elles avaient discuté et qui était largement suffisante à sa survie. Ni trop. Ni trop peu. Juste ce qui fallait et ça suffisait. C'était juste le temps qu'elle se trouve un travail, en parallèle à ses études. Elle n'avait plus envie de ça. Elle ne voulait plus profiter de cet argent qu'elle considérait comme étant sale. Elle n'avait pas changé de nom pour rien. Elle voulait couper définitivement tout lien avec lui, et ça n'était pas en vivant sous son fric qu'elle risquait d'y parvenir. Pourtant, il fallait parfois faire quelques exceptions, mais elle était vraiment déterminée à devenir pleinement indépendante à cent pour-cent et ce, le plus vite possible. Ça n'était plus qu'une question de temps. Peut-être deux, ou trois mois, pas plus. Elle ne supportait plus l'idée. Si ça ne tenait qu'à elle, elle aurait déjà trouvé un autre moyen d'amasser de l'argent en crachant à la gueule de son père. Mais sa mère y tenait et elle n'était pas sa fille pour rien. Aussi têtue, l'une que l'autre. Vous savez ce qu'on dit. Telle mère, telle fille.

Si elles se ressemblaient en bien des points, il y avait tout de même un truc sur lequel elles ne s'étaient jamais entendues et ne s'entendraient jamais. Les choix vestimentaires. Si sa mère avait eu la main mise quelques temps sur ce que portait Holly, il n'avait pas fallu longtemps à la jeune fille pour affirmer ses choix. L'adolescence est une bonne période pour ça. En se munissant des fringues à essayer qu'elle choisissait tout de même méticuleusement pour éviter de perdre du temps ensuite, l'australienne ne pouvait s'empêcher de se dire qu'heureusement que sa mère n'était pas là pour voir ça. Quoi que. La seule chose pour laquelle elle serait satisfaite était surement la robe. Le reste, elle n'y comptait pas. Les sous-vêtements ne pouvaient être aux goûts de sa mère, et encore moins les shorts. Il n'y avait que cette robe et bêtement, elle semblait faire une fixette dessus. Dans la cabine, tandis qu'elle habillait et déshabillait son corps à une rythme régulier, elle jetait toujours un coup d'oeil sur cet article précis qu'elle voulait essayer en dernier, allons savoir pourquoi. Elle voulait vraiment qu'elle y aille. Elle s'en foutait du reste tant qu'elle pouvait repartir avec celle-ci. Il fallait que ça aille. Et évidemment, ça n'était pas le cas. Elle avait soufflé sur l'une de ses mèches de cheveux en se regardant dans le miroir. Elle était dégoutée. Elle avait essayer de l'étirer, de chercher un moyen de la rapprocher de son corps mais elle était bien trop grande pour son petit corps fragile. Parce que oui, elle était tout de même très fine. Elle avait ce corps qui pouvait convenir aux critères de beauté, ceux qu'on voit chez les mannequins. Elle n'avait ni trop de seins, ni trop de fesses. Juste ce qu'il fallait, elle supposait. Et ce corps, elle voulait à tout prit pouvoir le vêtir de cette robe. C'est pour ça qu'elle avait besoin des employées, pour la première fois de sa vie, malgré qu'elle ne voulait jamais avoir à faire à elles.

Elle avait tendu son bras, sans même prendre la peine de les considérer en sortant sa tête de la cabine. Elle aurait peut-être du. Elle aurait surement était stupéfaite. Surprise. Sur le cul. Heureuse ? Elle ne pouvait pas savoir, puisqu'elle ne l'avait pas vu. Plu vite que ce qu'elle aurait cru, le cintre qu'elle tenait fut remplacé par un autre et une voix vint choquer son cerveau. C'était quoi ça ? Rentrant son bras à l'intérieur de la cabine, elle constata que ce qu'elle tenait n'avait absolument rien à voir avec la robe  qu'elle avait en sa possession deux minutes plus tôt. Celle-ci était noir. Courte. Moulante. Et la voix, n'avait rien de celle d'une vendeuse. Elle avait même étonnamment quelque chose de familier qui poussa Holly à se figer. "Merde." Était-ce vraiment ce qu'elle croyait ? qui, plutôt, elle croyait ? Était-ce possible qu'il se trouve là ? Était-ce possible que par le plus grand des hasards, ils se retrouvent dans la même boutique, le même jour, à la même heure ? Honnêtement, les chances étaient faibles. Quoi que. Il savait parfaitement qu'elle était ici. À Miami. Il savait. Était-il là, parce qu'il savait qu'elle s'y trouvait ? Un tas de questions se bousculaient dans sa tête. C'était du grand n'importe quoi. Elle aurait aimé croire à une hallucination. Ça aurait été bien plus simple. Ça aurait évité un afflux de souvenirs comme ceux qu'elle s'efforçait à chasser. Ça aurait évité ce pseudo état de choc. Elle se fixa dans la glace. Dévisagea son corps. Des sous-vêtements. Voilà la seule chose qu'elle avait sur le dos. Elle soupira. Ça ne pouvait pas être vrai. Pourtant, ça en avait tout l'air. Le son de sa voix, n'était pas une blague. Le parfum, non plus. Elle le sentait. Il se frayait un chemin jusqu'à ses narines. "Putain de merde." Elle inspira un bon coup. Carry.  Ça faisait un petit moment qu'on ne l'avait plus appelé comme ça. Il avait surement été le dernier. À l'aéroport. Et puis, c'est pas comme s'ils avaient grandement gardé contact après son départ. Sous sa remarque, elle leva les yeux au ciel et posa une main sur son front tout en collant la robe qu'il lui avait refourgué contre son corps. Elle savait qu'à tout moment, il alliait ses paroles à des actes et elle ne savait pas trop pourquoi mais elle se sentait .. Nerveuse. Respire un bon coup, Holly. Il serait trop content de sentir ta gêne. C'est bien connu.

"De un: ça n'avait rien d'une robe de grand mère ! -bon, peut-être un peu, il fallait être honnête, mais au moins elle était simple et agréable à porter- De deux: je me fous de savoir combien de robes tu as ôté à de pauvres demoiselles sans défense, ou comment tu t'y es pris. Et de trois: tu n'entreras pas dans cette cabine."  

Elle n'avait pu s'empêcher de sourire en prononçant cette dernière phrase. Elle était persuadée que même en le provocant, il ne le ferait pas. Alors, elle jeta un coup d'oeil plus attentif à la robe moulante et l'enfila, tant bien que mal. C'était la taille parfaite. Ni trop grande. Ni trop petite. Juste ce qu'il fallait. Elle soupira. Est-ce qu'elle devait sortir, et lui demander son avis ? Est-ce qu'il était vraiment là ? Pourquoi semblait-elle continuer de douter ? Elle se sentait complètement stupide. Elle avait en elle quelque chose qui voulait vérifier. Histoire d'être sûre. Elle se sentait .. Excitée. Sans trop vouloir se l'avouer, elle savait bien que ça ne la laissait pas indifférente. Elle inspira un bon coup et sans un mot, tenta de regarder à travers le petit espace laissé par le rideau. Merde. Elle recula instantanément quand son oeil curieux se posa sur le torse de l'individu, puis dans son regard. Espèce d'idiote. C'était pas une blague. Ça n'avait rien d'une caméra cachée. Tout était bien réel. Rien à voir avec un coup de chaud ou un oasis en plein désert vestimentaire. Il était là, juste à quelques centimètres d'elle. Merde, merde, merde. Ok. Respiration. Ça n'avait rien d'exceptionnel. Il fallait prendre son courage à deux mains, voilà tout. Et c'était ce qu'elle avait fait. Après une courte réflexion, elle se décida, ouvrit le rideau, et sortit de la cabine, sans prêter attention au jeune homme.

Adam.

Il fallait rester neutre. Ne pas lui montrer. Elle était contente, pour ne pas dire heureuse. Elle avait cette envie irrépressible de .. De quoi, Holly ? Intérieurement, elle chassa cette pensée de son esprit. C'était hors de question. Il fallait qu'elle ait l'air de s'en foutre. Autrement ça lui ferait trop plaisir. Elle savait comme il était. Elle se contenta de s'observer dans un de miroir près des cabines.

"T'as des goûts de chiottes."

Ça, c'était un mensonge. Mais elle avait trop de fierté pour admettre qu'elle lui plaisait.

"Peut-être qu'éventuellement avec des talons, ça passerait mieux. Tu me l'offres ?"

Hors de questions qu'il fasse une chose pareil. C'était juste pour le piquer. Elle se tourna finalement pour lui sourire autant qu'elle le pouvait, c'est à dire, pas énormément. Mais c'était déjà ça. Elle finit alors par s'approcher de lui, pour finir face à face et planta son regard noisette dans le sien.

"Tu permets ?"

Et sur cette question, elle le pinça, aussi fortement qu'elle le pouvait.

"Ah. Autant pour moi. Donc, t'es vraiment là."

T'aurais pu montrer ta joie autrement qu'en jouant aux connes, franchement. Ouais. Elle aurait pu.
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