Toutes les histoires de contes de fées commencent en général, par, il était une fois et finissent par, il vécurent heureux et eurent pleins d'enfants. Mon histoire, commence, effectivement par il était une fois, mais elle est loin d'avoir une fin heureuse. Laissez-moi donc vous la raconter.
Je suis née le 19 juillet 1996 à Londres, lors d'une nuit d'orage. Les infirmières et les sages-femmes s'afféraient au tour d'une jeune femme, son époux assis à ses côtés et lui tenant la main. C'est après de longue heure d'attente et un travail fastidieux et douloureux que je pointais enfin le bout de mon nez. Ma mère, avait refusé d'aller à l'hôpital pour accoucher et mon père avait donc fait en sorte que tout le personnel nécessaire soit présent au manoir familial.
En tant que premier née de la famille Hope-Campbell, je reçus une éducation sévère et intransigeante, les règles de bienséance et l'apprentissage de l'étiquette prenait une grande place dans mes journées, dés mon plus jeune âge. Vivant au rythme des dîners d'affaire organisée au manoir, des galas de charité et des repas de famille, plus longs les un que les autres.
Toutes les occasions étaient bonnes pour m'exhiber auprès des connaissances de mes parents et auprès de la famille dont j'étais pour l'instant le cadet, avec deux cousins et une cousine étant de deux ans mes ainées.
Alors que j'avais quatre ans, la famille fut agrandie par l'arrivée des jumeaux, Connor et Alyssa. Tout deux eurent également droit à une éducation stricte et sévère et nous avions peu de temps pour vivre notre vie d'enfant pleinement. Mon père en digne homme d'affaires était très peu présent et ma mère, faisant partie du conseil d'administration et étant l'une des actionnaires principales du groupe Hope International, avait emploi du temps très charger, qui lui laissait également peu de temps pour être présente.
Évidemment, les jumeaux et moi avions des nounous pour s'occuper de notre éducation, mais elle ne restait jamais très longtemps. J'étais un enfant très capricieux et je ne mis pas longtemps à remarquer que le peu de fois ou mes parents étaient présents, j'avais tout ce dont je pouvais rêver. Je n'avais qu'as claquer des doigts et j'obtenais d'eux ce que je souhaitait.
Très certainement pour se donner bonne conscience du fait qu'ils étaient toujours en vadrouille. Évidemment plus j'en avais, plus j'en voulais, et les domestiques en devenaient fous, je n'en avais jamais assez. Alors que j'entrais dans l'adolescence, ce fut de pire en pire. Vous savez, quand on vous répète toute votre enfance que vous êtes née pour pisser sur le monde, vous y croyez dur comme fer.
Prenant conscience que mes parents essayaient de m'acheter lorsqu'il revenait de leurs voyages d'affaires, je me mis à leur rendre la vie dure. Mes caprices, de plus en plus gros et de plus en plus cher était bien plus régulier. Téléphone dernier cri, ordinateur portable, toute les nouvelle technologie qui sortait je l'obtenais le lendemain. Il fallait que je leur fasse payer leurs absences d'un moyen ou d'un autre.
Mais à mes yeux, ce n'était pas encore suffisant. J'en profitais alors, chaque fois qu'ils partaient en voyage d'affaires, pour organiser des soirées à la maison ou, l'alcool, les filles et la drogue étaient de la partie. J'ai toujours mis un point d'honneur à empêcher mon frère et ma sœur à accéder à ses soirées, refusant qu'il me voient dans des état déplorable, bien sur, il se doutaient très bien de ce qu'il se passait lors de ses fêtes. Un jour, ma domestique personnel retrouva un sachet de poudre dans ma chambre et s'empressa d'en avertir mes parents.
Ils décidèrent tous les deux de m'envoyer en cure et essayaient de nombreuses façons de me remettre dans le droit chemin. Mais bien évidemment, ce n'eut aucun effet. Le jour de mon retour, la guerre entre mes parents et moi fut déclaré, n'ayant toujours pas digérer leurs absences et le séjour en cure de désintox, je fus tout ce qui était en mon pouvoir pour leur faire payer. La meilleure façon que j'eus trouvée fut une stupide tentative de suicide à l'aide de médicament et d'alcool.
Je pense que je me souviendrais toujours du cri horrifier et du regard qu'Alyssa porta sur moi lorsqu'elle me trouva dans ma chambre, ce fut un électrochoc pour moi et c'est ce qui permit au médecin de me récupérer. Ce fut la seule fois où je fis une tentative de ce genre. Pourtant, je n'étais toujours pas décidé à pardonner à mes parents, mais il fallait que je trouve une autre façon, réfléchissant du mieux que je le pouvais, je me rendis compte que la source de mes ennuis, était ma domestique.
J'avais alors 16 ans, un soir, alors qu'elle se détendait, je déposais dans son armoire, quelque un des bijoux les plus coûteux que possédait ma mère, lorsque ma mère se rendis compte de leurs disparitions, elle convoqua le personnel et fit organiser une fouille dans les appartements. Ils finirent à ma plus grande satisfaction par trouver les bijoux et elle fut renvoyée sur-le-champ.
Je fus ensuite envoyé dans les meilleures écoles du pays, les établissements les plus luxueux et jamais rien ne réussirent à régler mon problème de drogue. Lorsque j'appris que mon cousin, Davy, était à Miami, j'eus bien sur l'envie de le rejoindre, mes parents, pour me punir de mes mauvais choix, en décidèrent le contraire, jusqu'à ce que nous réussissions à trouver un accord.
Ils m'autorisèrent à le rejoindre à l'unique condition, que j'abandonne tous mes vices. Fraîchement arrivé a Miami, je suis enfin prêt à croquer la vie à pleines dents, loin de mes parents. Bien sur, je sais qu'il me surveille et traque le moindre de mes faux mouvements, mais je ne suis pas dupe, j'arriverais a leur faire croire que tout vas bien, Mais vous savez, de vous à moi, je ne suis pas prêt d'arrêter mes travers et de m'empêcher de vivre.
Alors chaque mois, je leur envoie une lettre où j'ai copié la signature de Davy, pour leur faire croire qu'il n'y a rien d'alarmant et pouvoir continuer à recevoir mon argent de poche sans aucun problème.