Dieu nous a créer un visage, on s'en crée un nous même - Kyle E. Lawner [FINI]

16h14, je montais sur le ring de mon club de Boxe New Yorkais. Le type en face de moi faisait un bon mètre 80, pourtant j’étais plus grand que lui. Garde rentré, je me concentré pour le début du combat. Le combattant et-moi même nous nous jugions du regard. Décidé à attaquer le premier, je fis une grande enjambé vers lui. Mes bras musclé était crispé et n’attendait que de frapper le misérable qui avait eu l’idée de me provoquer. Il se prit le premier coup dans les avants bras. Et pendant que je reculais, le type décida de contre attaquer. C’était presque un cube de muscles et je faisais pale figure comparé à lui malgré mes muscles saillants. Mon seul avantage fasse à lui serai surement la vitesse. D’ailleurs j’évitais de justesse un uppercut. Ce type avait décidé de commencer fort. Mais je n’allais pas le laisser abimer mon visage que tant de fille adorait.

J’étais un jeune homme avec un visage assez fin, ovale, et pas tant que ça abimé malgré les sports de contact que je pratiquais. Bref passons plus brun que châtain foncé mes cheveux toujours coupés court couronnaient ma tête plus que banal. Je ne comprenais pas très bien l’engouement des filles envers moi… Ca devait venir des yeux bleu, ce qui était plutôt rare pour un brun. Pour ça je pouvais dire merci à mes gènes. Et mon petit frère avait hérité des mêmes. Mais lui avait eu plus de chance pour les sourcils. Moi j’avais des espèces de trucs épais et broussailleux. Ouais, contrairement à moi mon petit frère était beau. Moi j’avais souvent le nez cassé à cause de la boxe, même chose pour les lèvres. Qui pourtant était assez jolie et très rosé. Et je ne compte même pas les nombreuses fois où je me suis ouvert le menton. Ce qui m’avait évidemment laissé quelques cicatrices. Et oui mes amis les points de sutures ne sont pas le plus classe.
Revenir assez souvent, au lycée, avec des blessures, des bleus et autres bobos me donnait un coté mauvais garçon qui attirait les filles. Mais enfaite toutes ses blondes, ses brunes, ses rousses et j’en passe… j’en avais rien à faire, c’était juste des trophées, montrant que j’étais populaire.

Le premier round touchait à sa fin, le type d’en face, avait fini K.O pourtant il était déjà prêt à se reprendre une raclé. Moi, mes mains dans les gants de boxes souffraient un peu le martyre. Compressé dans des gants puant la transpiration mes mains fortes était terminé par des petits doigt ressemblant à des saucisses. Bon je dois avoué que c’est la partie de mon corps que je trouvais la plus moche. Mais j’avais des mains de boxeur. Alors bon… Un coup dans les cotes m’avait bien abimé. Mes yeux était injecté de sang entre un coup au visage et la fatigue. Mais le sportif que j’étais ne s’avouerai jamais vaincu fasse à un moins que rien qui venait de prendre son premier round contre moi. Malheureusement pour toi petit con, tu vas les mangers mes 90 kilos de muscle.
Une fois le combat terminé, j’ai filé sous la douche, je me suis vite rhabillé dans une tenue plus appropriée qu’un short. En mettant le jean je remarqué un magnifique bleu au niveau des cotes… Pas banal certes, mais presque la routine. Terminant d’enfiler ma chemise hors de prix et ma veste noire, je passais ma chevalière en argent où était gravé mes initiales. Accessoire indispensable du riche, a la carrure carré
Je sors retrouver mon petit frère qui m’attendait dehors. J’avais un style vraiment classique certes mais la sobriété fait le chic.

Premier round.
Quand je regardais le type d’en face, qui m’avait provoqué un peu plutôt, je n’avais pas pu m’empêcher de me passer en boucle le scénario de sa tête frappant le sol. Cette idiot — car venir me provoquer révélé un sens inné de la bêtise chez tout être humain — avait réveillé en moi le besoin de montrer ma combativité. Du coup j’avais frappé le premier, comme la brute irréfléchi que je suis. On frappe et ensuite on réfléchit.
Puis le gars avait décidé de contre attaquer. Le sportif que j’étais ne fis pas un gros effort pour l’esquiver. Repensant à tout mes entrainement et à l’importance du sport dans ma vie je me battait contre lui. On s’échangait des coups, essayant de prendre le dessus l’un sur l’autre. Mais le type n’avait aucune chance fasse à moi. La boxe était ma vie, j’en pratiquais depuis tellement de temps. C’est avec cette que j’avais découvert mon gout du sport, et de l’effort. Très vite après cela je m’étais mis à pratiquer du hockey. Les entrainements physique c’était vite fait nombreux. Et je faisais de la musculation pour entretenir mes capacités. Le sport était une des seules choses où j’avais des facilités.
Après quelques minutes de coup acharné j’ai finalement réussit à prendre l’avantage. Round un gagné.


Deuxième round.
Pensant le type écrasé, la victoire m’était assurée. Pourtant je me reçus un premier coup, puis un deuxième et une slave d’autres poings dans la tête et les cotes, en ce début de round. Finalement, comme me dit toujours mon frère, j’aurai du réfléchir. Le type en face avait fait exprès de perdre le premier round pour que je me sente en confiance. Mes yeux se posèrent sur le gars : « Toi mon petit tu vas manger le sol ». Voilà ce que je lui avait dit. On ne dit pas que je suis une brute pour rien. Impatient je me mis à répliquer. Point ferme. Uppercut dans ta tête. Je suis un sale gosse dans la vie. Mais sur le ring je suis une bête féroce. Un lion prêt à bondir pour dévorer sa proie. Je suis un type assez violent dans la vie de tous les jours n’hésitant pas à balancer des verres ou cogner dans un mur pour me calmer, afin d’éviter des frapper les gens. Alors le ring est mon exutoire. La plupart des gens étaient fascinés par moi ou alors ils avaient peur.
Le type me lança un coup dans les cotes qui me déséquilibra. Mal, j’avais mal. Mon orgueil sur dimensionné prenait un coup. Je ne pouvais pas perdre. Une défaite et tout mes efforts seraient réduit à néant. Une défaite est tout le monde penserait que je suis nul.
J’étais née avec des gants de boxe dans les mains et pourtant, il venait de me mettre K.O.

Troisième round.
Essayer de se concentrer ! De toutes mes forces j’essayais de trouver son point faible. Mais l’observation ce n’était pas moi. Mon frère lui aurait trouvé du premier coup. Il aurait très vite compris que le type avait fait genre d’être plus faible que moi. Les échanges de coup étaient difficiles dans cette troisième manche. Ma garde se devait d’être précise. Mes pieds en avant près à lui donner un coup. Mon frère … La seul personne pour laquelle j’ai du respect. Alors pour lui je vais me donner à fond. Pour ma passion du sport pour mon gout de la victoire. Je ne sais pas réfléchir alors je le frappe, encore, jusqu’à en perdre haleine. Jusqu’à épuisement.
Le gars se mis à me provoquer. D’abord sur les filles. Une remarque sur le fait qu’elle soit pas assez satisfaite. Je lui avais répondu qu’un puceau n’avait pas le droit de parler. Mais peut-être que c’était vrai ce qu’il disait. Les filles préféré mon frère, et même si j’en avais toujours à mes pieds, elles étaient peut-être seulement intéressé par ma popularité. Ce type venait de me mettre le doute… Mais il est vrai que je doutais facilement de mes compétences, voilà pourquoi je m’acharnais autant dans la pratique du sport et dans le fait d’être populaire. Je voulais être reconnu. Je voulais que tout le monde sache que j’existe. Pour moi dans le monde y a deux catégories. Les gens célèbre qu’on oublie pas et les autres. Inconnus qui mourront sans avoir marqué le monde.
Du coup pour lutter contre mes doutes, le pauvre type allait manger encore plus. Je savais pas exprimer mes sentiments et mes paroles autrement qu’en étant brutal, direct et très franc.
Continuant de me battre pour la reconnaissance, pour la victoire et satisfaire mon besoin d’écraser les autres je pensais à mon frère. Il avait confiance en moi, confiance en ma capacité d’atteindre la victoire. Je ne pouvais donc pas le décevoir. Lui c’était le cerveau de notre duo tout droit venu des enfers et il avait tout mon respect, mon estime et ma confiance. Le reste de ma famille j’en avais un peu rien à faire. Mon père et ma mère, même si je les aimais, rester un porte-monnaie ambulant.
Donnant le dernier coup qui me mènerai à la victoire je repenser une dernière fois à ce qui faisait que j’étais moi. Ma passion pour le sport, ma combativité, mon besoin d’écraser l’autre, d’être le meilleur. Mon amour pour mon petit frère. Le besoin de reconnaissance.

Descend du ring, mon frère me félicita. « Pour la peine tu pourras faire à manger ce soir » me lança-il.
Alors en rigolant je lui lançais, « Bien sûre, je fais à manger et je reprends des forces et je t’éclate de la même façon après. Ca te vas ? »
J’étais une brute qui savait pas exprimer ses sentiments, ayant un peu d’humour (pas toujours très drôle), tenant à mon frère, et pour lui dire je ne savais pas faire autre chose que le chercher un peu.

En rentrant à la maison après l’entrainement je me dirigeai directement dans ma chambre. Froide et totalement impersonnelle à la vieille du départ. J’avais toujours vécu à New York, depuis ma naissance un cinq mars mille neuf-cent quatre vingt seize, en passant par la naissance de mon frère un an après, jusqu’au lycée. Née de parent aimant et heureux en ménage, notre enfance ne pouvait qu’être heureuse. On n’avait jamais manqué de rien, ni jouets, ni câlins. Pendant que mon frère rêvait d’être pirate, moi je jouais à la guerre avec mes petits soldats. On était toujours tout les deux. D’ailleurs c’était bizarre qu’il ne soit pas encore arriver dans ma chambre pour une dernière soirée dans notre maison d’enfance…

Reprenons ou je m’étais arrêté dans le fil de mes pensées, on avait grandi en étant toujours très proche. Un jour on m’a dit que j’allais être grand frère, j’avais un an je savais même pas ce que ça voulait dire, mais j’ai du trouver ça très cool.
Si je me souviens quand j’étais petit je trainais toujours Gregory derrière moi. J’étais plus grand que les autres enfants et du coup il avait soit peur de moi ou alors avait envie de m’avoir comme ami. Etre entouré était toujours très marrant. C’était une idée que je ne comprenais pas à cet âge, mais après bien des années, j’ai compris que pour exister, il fallait être populaire. Et moi je voulais exister. N’hésitant pas à être menaçant, intimider les gens, et quand la situation le nécessité utiliser mes poings.

Mes parents, devant un manque de contrôle total de ma part, décidèrent de me faire pratiquer la boxe. Et ce sport devient très vite ma passion, passant beaucoup plus de temps en entrainement qu’au téléphone avec des « amis ». Mon frère me suivit dans se sport, mais pour lui ce n’était qu’un moyen en plus d’attirer les filles. Alors que pour moi, c’était un moyen de plus de montrer que j’existais, et si je n’existais pas pour le monde alors de leur faire savoir que je pouvais les écraser à tout moment.

En me mettant à la boxe j’avais vu le petit Eric rencontré à des repas de famille. A le vilain petit canard de la famille. Et oui pauvre… Que dire sur lui, c’était un bon souffre douleur. Petit rat d’égout… C’est la que j’ai compris ce que voulait dire être riche et bien née. C’était tout simplement être puissant, alors je lui ai montré qui j’étais et mon frère n’a pas manqué de faire la même chose. Ma seul idée en tête à l’époque était de devenir son pire cauchemar. Et un jour je le défoncerai sur le ring !

- Kyle arrête de penser tu vas te casser le cerveau ! Me sorti mon frère en arrivant dans ma chambre.
- Je pensais à une petite chanson, tu te souviens ? Riricou n’est pas grand et il est barbant. Riricou est petit comme son kiki.
- Oui je me souviens, éclata-t-il de rire.
- Oh faite tu faisais quoi je t’ai attendu moi ? J’ai hate de voir les nanas à Miami, je te mets au défis d’en trouver une le jour de notre arrivé ?! Alors tu relèves ?

Avec mon frère, on a continuait à penser à nos souvenirs dans cette maison, jusqu’au petit matin, ou on est montait dans la voiture. En sortant de ma chambre pour la dernière fois, je lui avais glissé un vague désolé qu’on parte de New York.