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 Le changement, c'est maintenant! (PV Paytah)

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MessageSujet: Re: Le changement, c'est maintenant! (PV Paytah)    Le changement, c'est maintenant! (PV Paytah)  EmptyVen 14 Nov 2014 - 16:15

Aujourd’hui c’était décidé, je consacrerais ma journée à Paytah. Son message m’ayant alerté, j’avais pris les devants, et je comptais bien tenter une dernière fois avant d’abandonner définitivement. C’était le jour de la dernière chance comme on dit. A nombreuses reprises il avait montré à quel point il déshonorait la confrérie. Et non le mot n’était pas fort, il était tout juste approprié. Il faisait toujours tout le contraire de ce qu’il fallait faire. Il était lui même l’opposé de la confrérie. Encore que parfois on ait certains traits qui n’allaient pas dans le bon sens, je pouvais le concevoir, mais tout en lui ne collait pas. A la base une confrérie, c’est fait pour réunir des gens qui ont les mêmes avis, idéologies, etc. Et la notre n’était pourtant pas la plus compliqué, mais lui arrivait à lui seul à tout remettre en question. Il ne faisait jamais rien comme il fallait, je n’arrive même pas à décrire avec des mots ce que je pense. Ce mec a tout simplement un problème de compréhension, et surtout un sérieux soucis avec les confréries. Les brochures à l’inscription sont pourtant claires. Mais pas pour tout le monde visiblement. Alors qu’il passait plus pour un Alpha Psi paumé aux yeux de Wynwood, lui était persuadé d’être un Pi Sigma en devenir. Le physique ne faisait pas tout, et il était l’exemple parfait. Il avait beau avoir un potentiel intéressant, l’intérieur était si bordélique qu’il effrayait quiconque l’approchait quand il ouvrait la bouche. Non pas qu’il soit con, j’étais persuadé qu’au fond il était tout sauf totalement neuneu, juste qu’il venait visiblement pas du même monde, et que vivre reclus dans une réserve pendant des années ça aide en rien. Limite un homme de Cro-Magnon en insertion dans le 21e siècle.

Je lui avais donc donné rendez-vous au QG des Pi Sigma, profitant du temps de son trajet de son appartement à la confrérie pour prendre une bonne douche et m’habiller. Un moyen aussi pour me préparer à l’après-midi qui me pendait au nez. Une après-midi tout sauf ordinaire. Après une demi-heure, je retrouvais Paytah assis confortablement sur un des poufs, déterminé. Ce qui était une bonne chose, il allait avoir besoin de détermination, vu le retard qu’il accumulait de jour en jour. Le problème c’est qu’il s’imaginait qu’il lui suffisait de connaître le code et la devise sur le bout des doigts pour être un vrai Pi Sigma. Trop théorique sans doute, c’était plus une confrérie pratique que théorique. Les actes avant les pensées. C’est sans doute ce qui faisait de lui un vrai extraterrestre dans nos rangs. « Alors prépares-toi, parce qu’on ne va pas faire les choses à moitié. » Lui avais-je lancé avant de mettre cartes sur table. Le programme semblait l’effrayer à première vue, mais pourtant c’était un peu le quotidien d’un Pi Sigma, bien qu’on ne fasse pas du shopping tous les jours, on sortait en grande partie dans des lieux branchés, et ce régulièrement. Notre confrérie pourrait sembler distillée, alors qu’au contraire elle est très soudée. Quand on sort, c’est toujours ensemble, mais les conquêtes chacun pour soi, ce qui en soi est entièrement normal. Et vu que Paytah était en plus qu’un petit puceau, timide, incapable de s’y prendre avec les filles, il allait falloir que je mette les bouchées double. L’apparence est primordiale chez nous, et pour ainsi dire la clé de la réussite. Quand on a un air de chérubin comme le sien, faut savoir miser sur des tenues plutôt classes qui pallient à ce manque de maturité, et une coiffure discipliné, pas un truc à la sauvage. Bon sur ce point, je n’étais pas le mieux placé pour parler, mais j’avais hérité de cheveux de merde, et c’était le cauchemar de tous les coiffeurs. « Eh bien allons-y alors ! Let’s go ! » C’est ainsi que nous prenions la direction du parking où était garé ma voiture. Il était évident qu’il serait plus pratique qu’on se déplace à deux, donc qu’il évite de prendre son véhicule avec pour me suivre. Suite à quoi, je mis le moteur en marche et pris la direction du seul coiffeur que je jugeais réellement bon –pour en avoir tester plusieurs à mon arrivée-. Il fallait bien ça, vu la touffe que j’avais sur la tête, et comme Paytah semblait souffrir d’un problème capillaire similaire, fallait que je le confie aux meilleurs pour éviter de me taper la honte.

Je me garais sur le parking, et l’incitait à me suivre jusqu’à l’intérieur de l’établissement où on me reconnut directement. Je fis un petit sourire, et présenta Paytah qui semblait tout sauf à l’aise. « Et oh détends-toi, c’est que des coiffeurs, pas des violeurs. » Puis je me tournais vers eux. « Je vous fais confiance, faites lui quelque chose de sympa, mieux que la choucroute qu’il a actuellement. » Ils pouffèrent, et le prirent en charge, alors que j’allais m’installer à un siège en attendant. Je sortais mon téléphone de la poche et répondis aux textos que j’avais en attente, tout en jetant de temps à autre des coups d’oeil à Paytah qui avait du mal à se calmer. Je n’avais pas demandé la boule à zéro qu’il soit rassuré.

Le temps passa, et je m’emmerdais vraiment beaucoup, au point de feuilleter la revue Closer qui se trouvait sur la table à ma gauche. Finalement, on me tira de ma lecture pour me prévenir que c’était fini et je me dirigeais vers Paytah qui s’admirait littéralement dans le miroir. « Ah bah voilà qui est mieux, ça te donne un air tout de suite plus classe, t’es pas d’accord ? » Je me tournais vers le coiffeur, qui acquiesçait en guise de soutien. Comme c’était mon idée, je payais, sachant qu’étant un régulier j’avais toujours des prix et qu’au final ça ne ferait en aucun cas mal à mon porte-monnaie. Paytah souriait de toutes ses dents, et me demanda avec enthousiasme ce que je comptais lui faire faire à présent. « Du shopping pardi. La coiffure c’est bien beau, mais si t’es habillé comme un sac, ça sert à rien. » Lui lançais-je, prenant à nouveau la direction de ma voiture. Je mis la musique à fond, toit ouvert, lunettes sur le nez. J’adorais pouvoir faire ça, ce qui n’avait jamais été le cas du temps d’Oxford où généralement on craignait de voir la pluie nous tomber sur le coin de la gueule. Nous arrivions alors au grand centre commercial de Miami où on pouvait trouver de tout. Mais vraiment tout. Restaurants, café, boutiques, salles d’arcade. Bref, c’était le lieu où venir passer une journée détente. Mais nous n’étions ni là pour jouer, ou pour goûter les spécialités vietnamiennes, mais plus pour tester des habits, et c’était tout au fond de la galerie. « Dis, je me suis toujours demandé, la réserve où tu vivais c’était comment ? Comme dans les films ? Tu vivais dans des tipis ? » J’allais sans doute passer pour le plus gros inculte de tous les temps, mais vu comment était Meika, j’avais parfois des doutes. Pour moi les tribus sauvages existaient toujours, puisqu’elle semblait sortir tout droit de Pocahontas, avec sa manière de vénérer la nature, et de renier la technologie.

Alors qu’il me répondait, on arrivait à la première boutique. Du prêt à porter chic, rien à voir avec les t-shirts à motifs et autres baggys troués que les jeunes vont chercher dans des friperies. « Bon, tu as l’embarras du choix là-dedans. » Lui dis-je en lui montrant tous les portiques. « Par contre, quand je dis classe, c’est pas non plus tiré à quatre épingles, genre « je me rends à un mariage », classe c’est pas forcément chemise, nœud papillon, faut savoir faire la différence. » Je m’avançais dans les rayons et me rendis à celui des pantalons. « Tu vois, c’est tout une gamme de bas qui te permettent après de mettre n’importe quoi avec. » J’attrapais un jean sombre. « Surtout que le noir, ou les couleurs foncés en bas ça le fait toujours mieux qu’un bon vieux slim blanc qui se tache en deux secondes chrono. Puis c’est bien connu, le noir ça va avec tout. » Je continuais ma route, passant devant les chemises. « Les chemises, j’adore ça personnellement, mais bon, arrivé habillé comme Crésus ça le fait pas trop. Du coup, si t’as envie de porter des chemises, évites celle de couleurs unis, genre toute blanche ou toute noire, ça fait homme d’affaire. Privilégie celle avec des motifs, genre à carreaux, ça fait déjà moins chic, puis bon à l’école pas besoin de venir habillé comme le directeur. » Plus je m’entendais parler, plus je riais intérieurement. Qu’est-ce que j’étais en train de faire ? Donner un cours de mode à un mec ? Oui effectivement, c’est ce que je faisais. J’apprenais à quelqu’un à s’habiller. « Pour les hauts, j’aime bien cette boutique parce qu’il y a toujours pleins de trucs sympas, surtout au niveau des t-shirts. En tout cas, un conseil, évites les manches longues, personnellement je trouve ça moche. Autant mettre un pull, mais bon à Miami, il fait trop chaud donc ça va. » Je me tournais vers lui. « Jusque là ça va ? Tu veux tenter deux trois trucs ? Sinon y a une boutique similaire juste à côté, si tu veux d’abord y jeter un œil ? » En tout cas une chose était sure, en venant ici, il n’y aurait aucune chance qu’il fasse un faux pas au niveau des goûts vestimentaires et surtout les prix étaient abordables. Les magasins Calvin Klein et compagnie, c’était pas pour lui, ou du moins pas tout de suite.

HRPG : bon je sais pas si les Jules existent à Miami, mais OSEF xD je connais que ça en boutique homme avec Celio et je sais plus quoi /pan mais bon quand je suis allée voir sur Calvin Klein, en voyant les prix j'ai failli mourir alors je me suis rabattue là-dessus (a)
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MessageSujet: Re: Le changement, c'est maintenant! (PV Paytah)    Le changement, c'est maintenant! (PV Paytah)  EmptyMar 7 Oct 2014 - 23:19

Pay ∞ Sasha
Le changement c'est maintenant!!
Paytah se reveilla avec la détermination d'être un Pi Sigma. Il envoya un message à Sasha qui lui demandait comment on faisait pour draguer une fille. Puis, il alla se faire des pancakes. Comme il avait arrêté de regarder Shake It Up, il n'avait rien à regarder le matin, alors, il se mit à regarder une émission de motos et de voitures. Si il voulait être un PS, il devait s'interresser beaucoup plus aux voitures, aux motos et à la mécanique.
Tandis qu'il regardait les modèles de voitures les plus chics de Miami, il reçu un SMS de Sasha : « Viens me rejoindre en salle commune des Pi Sigma. Je t’attends, à toute. ». Pay s'empressa de répondre : « Ok, j'arrive, je me dépêche ! »
Après l'émission, il fila se doucher et se brosser les dents, puis s'habilla vite fait d'un jean et d'un t-shirt noir. Il mit son medaillon crucifix, ses boucles d'oreilles noires, quelques bracelets, sa montre et des baskets blanches puis son parfum de Paco Rabanne. Ses cheveux qu'il avait coupé chez le coiffeur la veille n'étaient pas vraiment coupés. Il y avait de grosses boucles qui retombaient sur son cou et il fallait qu'il recoupe encore sur ses cheveux chez le coiffeur quand il aurait du temps.
Il attrapa sa veste en cuir noir et son caniche femelle. Il emmena Eureka au troisième étage. Il frappa à la porte et sa voisine du troisième ouvrit. « Bonjour madame. Je vais déménager bientôt et je...préfère me séparer d'Eureka.
Je sais que votre fille l'adore, alors je préfère le confier à quelqu'un digne de confiance. Tenez.
 »
Pay donna le chien à la dame. Sa fille arriva et s'écria : « OH LE PETIT CHIEN TROP MIGNON ! ». Pay éclata de rire puis se baissa au niveau de l'enfant pour lui dire : « Je te la donne. Elle est à toi. Occupe toi d'Eureka bien. Je compte sur toi. ». Il fit un sourire puis descendit les escalier, courru au garage et enfourcha sa moto. Il partit sans casque, tant pis si il mourrait en chemin.

Le Sioux de Cheyenne River arriva dans le bâtiment de sa confrérie, puis poussa doucement la porte de la salle commune. Il n'y avait personne. Il s'assit sur un pouf bleu et allongea ses jambes, croisa ses pieds et attendit, mains dans les poches de sa veste, Sasha. En attendant, il se demanda comment il pouvait draguer une fille et ce que Sasha voulait lui dire. Il n'allait pas tarder à le savoir, car Sasha, vêtu d'un look total classe arriva dans la salle commune des Pi Sigmas et s'approcha de lui. Pay se leva et le salua joyeusement avec le sourire, lui tendant la main.
« Je vois que t’as pas changer d’avis depuis hier, toujours prêt à en finir avec l’ancien Paytah qui craint ? », lui demanda son mentor.
Pay hocha la tête en fermant ses yeux de chinois et en souriant à demi.
Son sourire se transforma en sourire de chinois, un sourire en 16/9ième en HD. Il rouvrit ses yeux bridés puis regarda Sasha. Celui-ci devait en avoir marre avec lui !
« Par contre, c’est sous mes conditions, si tu veux vraiment avancer, va falloir que tu m’écoutes, et que tu fasses ce que je te dise, sinon ça va être compliqué, compris ? », fit le brun aux cheveux bouclés
Paytah Yellow hocha de nouveau la tête en faisant : « Hm-hm ! ». Il rajouta : « Je suis totalement partant ! Je ferais tout ce que tu me diras, je veux vraiment changer, je veux vraiment être un Pi Sigma à 100%, pas un Pi Sigma à 0,5 % ni à 2%.  Je veux être un Pi Sigma à 100% sur 100 !»
Contrairement à Ty, Paytah Yellow désirait vraiment changer et vraiment être un Pi Sigma. C'est pour cela qu'il était vraiment partant et qu'il allait faire de grands sacrifices et sûrement exploits, qu'il mentirait à ses parents et qu'il les désobéirait.
Sasha prit de nouveau la parole : « Bon alors, j’ai réfléchi taleur sous la douche à un programme, on va déjà commencer par faire un tour en ville pour te refaire le portrait, puis on ira boire un coup j’sais pas encore où, et ce soir c’est la tournée des boites et bars, rien ne vaut la pratique, ok ? De toute façon même si t’es pas d’accord, c’est la même chose, tu fais avec, on verra comment tu te débrouilles, et je verrais par la même occasion si t’es capable de tenir le coup. Allez hop, on se bouge. »
Pay écarquilla ses yeux bridés qui devinrent bien ronds. Wow ! Sasha était prévoyant ! Il avait pensé au programme sous sa douche ! Et ce programme était bien chargé en plus !
Le programme établit par le PS semblait en tout cas amusant et intéressant. Pour peu Pay aurait sauté sur place en frappant dans ses mains tout en disant « Chouette chouette chouette ! », tant il était excité, mais, comme il n'était pas un gosse ni un gamin, le Sioux Pomme (Rouge à l'extérieur mais Blanc à l'intérieur) se contenta de lancer avec enthousiasme : « He bien allons y alors ! Let's go ! ».
Il suivit Sasha jusqu'au parking et grimpa dans la voiture décapotable blanche du Pi Sigma. Une fois à bord, Sasha fonça sur les routes de Miami. Pay regardait le paysage, les cheveux flottant au vent, ses boucles bougeant sur son visage. Le coiffeur de la veille avait fait n'importe quoi ! Il n'avait pas totalement achevé son travail. Pay était un peu déçu. C'était une catastrophe capillaire ! Il ressemblait à un lion à qui on avait coupé la crinière n'importe comment, à l'aveuglette.

Sasha se gara devant un coiffeur. Pay regarda la vitrine, un petit sourire aux lèvres. On dirait bien que sa catastrophe capillaire allait s'arranger !
L'Amérindien descendit de la voiture en même temps que Sasha et il mit ses mains dans les poches de sa veste en cuir. Il rejoignit Sasha et regarda un instant l'enseigne. Il espérait que le coiffeur n'était pas aussi nul que celui qui se trouvait au bas de son immeuble. Pay se jura que si le coiffeur dans lequel lui emmenait Sasha lui ferait une belle coupe, il en ferait son coiffeur personnel.
Sasha entra le premier et Pay le suivit timidement, mains dans les poches. Lorsqu'il entra, une bouffée d'air chaude l'assaillit. Il regarda l'endroit un peu avec méfiance et timidité. Les clients le dévisageaient. Ils semblaient ravis de leurs coiffures. Le coiffeur acceuillit chaleureusement les deux garçons, et salua Sasha plus particulièrement : « Bonjour Sasha ! Alors, ce sera quoi aujourd'hui ? »
« Ce n'est pas pour moi, c'est pour lui, fit Sasha en désignant Pay qui regardait comme un perdu la pièce, Faites à ce jeune homme une coupe tendance. Ce sera tout. »
Le coiffeur fit un sourire et interpella Pay : « Alors mon grand, n'aie pas peur, viens t'installer. ». 
Pay ne bougea pas d'un pouce, terrorisé. Et si le coiffeur lui faisait n'importe quoi ?
Il n'avait pourtant pas à avoir peur ! Ce coiffeur était quand même connu de Sasha. Et pourtant, Pay se méfiait.
Comme Paytah Yellow ne bougeait pas, Sasha le prit par les épaules et le poussa vers le fauteuil. Le jeune Sioux fixa son reflet dans le miroir, restant debout au lieu de s’asseoir. Le coiffeur fit asseoir Pay sur le fauteuil en le forçant un peu, puis noua autour de son cou un tablier.
L'homme ouvrit des tiroirs et en sortit un peigne, une brosse, une paire de ciseau, du shampoing, du spray et une serviette. Il posa le tout sur la table. A le vue du ciseau, Pay déglutit.
« Hey petit, relax ! », lui lança le coiffeur pour le détendre. Il était amusé de la réaction de l'adolescent, qui avait peur.
« Je suis l'un des meilleurs coiffeurs de Miami. T'a pas à t'inquiéter mon grand ! ».
Pay était petit ou grand ? Fallait savoir !
Le coiffeur démêla d'abord la tignasse du Sioux. Ce dernier se regardait dans le miroir, visage plus sérieux que jamais. Il remarqua qu'un grain de beauté était entre son menton et sa lèvre inférieure vers sa joue.
Le coiffeur mouilla les cheveux de Pay. Il prit les ciseaux et Pay ferma les yeux. Il serra ses paupières pour ne pas voir ce que ferait le pro de la coiffure. Le coiffeur coupa les cheveux de Paytah Yellow. Ce dernier entendait les « clic », « clic » des ciseaux. Les boucles noires du Sioux tombaient sur le sol comme des confétits.
« Voilà mon garçon, tu peux ouvrir les yeux ! »
Le sioux ouvrit lentement et doucement ses yeux bridés. Son reflet lui fit louper un battement de cœur. Il fit un énorme sourire et leva ses yeux vers le coiffeur : « Merci beaucoup. Wow ! Ça change ! ».
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Le coiffeur se mit à rire, puis fit un shampoing à Pay. Le petit Sioux du attendre que ses cheveux sèchent et lu un magazine de coiffure en attendant. Ensuite, le coiffeur le coiffa et fit retomber une frange sur ses yeux. Pour une touche finale, il ajouta du spray pour la brillance.
« Voilà, c'est terminé ! », s'exclama le coiffeur.
Pay se redressa sur le siège et fit un énorme sourire. Il se tourna vers Sasha et leva ses pouces en l'air, fier du résultat. « Merci, merci encore ! », remercia Pay en faisant un merci comme les Japonais. Il sauta hors de son siège et alla rejoindre Sasha qui l'attendait.
Ce dernier paya le coiffeur, puis Paytah mit les mains dans ses poches, se tourna vers Sasha, grand sourire 16/9ième hyper craquant qui ferait tomber n'importe quelle fille (même des cougars) dévoilant ses dents ultra blanches sur le visage et yeux brillants. Il demanda : « Quelle est la suite du programme Chef ? ».
Sasha lui donna une réponse qui plut tout de suite à Pay. Il salua le coiffeur puis sortit le premier dehors. Le soleil brillait un peu plus et le ciel semblait être beaucoup plus bleu azur qu'avant. Pay était content. La vie lui souriait. Il allait être un Pi Sigma. Il devait à Sasha, son mentor, une fière chandelle.
Les deux ados étaient prêts pour la suite du programme qui semblait tout aussi bien que la partie coiffure.



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MessageSujet: Le changement, c'est maintenant! (PV Paytah)    Le changement, c'est maintenant! (PV Paytah)  EmptyMar 7 Oct 2014 - 17:20

La veille, je l’avais passé chez Nathan et Nina, du moins, plus avec Nina et Paytah que Nathan, puisque celui-ci était revenu avec Nina, et s’en suivit une longue conversation qui avait mal fini, et j’avais fini par croire que Paytah était fichu, et n’avait plus la moindre chance d’être réellement un Pi Sigma. Du coup, ma fin d’après-midi avait été plutôt mitigée, et j’avais moins profité que je ne le pensais, rentrant quelque peu énervé à la confrérie le soir. J’avais tenté de décompresser avec les potes, mais rien n’y faisait, ce problème Paytah me revenait en pleine face à chaque fois. Certes, j’ai été celui à lui ouvrir les portes pour une période d’essai, mais je le regrettais amèrement, puisqu’il avait le même effet néfaste sur notre confrérie que son défunt cousin, Ty. Autant lui avait fini par s’en prendre violemment à Nathan, et avait réduit à néant notre crédibilité, autant Paytah réussissait à aggraver le cas alors que nous avions remonté la pente depuis le temps. Décidément, quand on avait Ty dans son entourage c’était pas forcément que pour le meilleur, mais bel et bien pour le pire. Sa tare génétique vous collait misérablement à la peau et vous empêchait d’accomplir quelque chose en tant qu’être humain, parce que clairement ces deux mecs étaient des OVNIS à mes yeux. Du coup, lui faire rentrer un truc dans la tête me semblait impossible et ce malgré le nombre de fois que je m’étais évertué à lui expliquer. J’avais l’impression que mes paroles étaient du vent, et que quoique je fasse ça ne changerait rien, et je devais pourtant remédier à ça.

Je m’étais levé relativement tôt ce matin, faute de m’être couché tôt la veille, et du coup je me faisais un peu chier dans ma chambre, jusqu’à ce que je reçoive un message de Paytah. « Bon alors comment fait-on pour draguer une fille ? Tu veux bien m’expliquer ? » Il était sérieux lui ? Bon sa façon de demander laissait à désirer, encore, mais il semblait plus enclin à vouloir écouter mes conseils, et m’avait confié la veille qu’il repartait de zéro, et là ça allait être à la Sasha, et plus à la Paytah, il allait falloir qu’il se tienne prêt. Désormais avec quelque chose pour m’occuper, je filais me préparer, et lui envoya avant d’entrer dans la douche. « Viens me rejoindre en salle commune des Pi Sigma. Je t’attends, à toute. » Bon bien sur, s’il était si motivé qu’il le disait il serait là dans deux secondes top chrono et je ne serais pas encore arrivé, mais je préférais m’y prendre en avance, pour être sur que ça ne soit pas à moi de l’attendre, ce dont j’avais horreur.

Après une bonne douche, j’attrapais des fringues dans ma penderie, et me rendis à la salle des communes, prêt, où Paytah se tenait déjà, assis sur un des poufs bleus. Je m’approchais de lui. « Je vois que t’as pas changer d’avis depuis hier, toujours prêt à en finir avec l’ancien Paytah qui craint ? » Demandais-je, un peu cash, certes, mais c’était pour lui que je le faisais, et je me demandais bien pourquoi je le faisais d’ailleurs. Il était rare que j’accomplisse quelque chose dans le but de venir en aide aux autres, quoique là je sauvais surtout la réputation de ma confrérie, et en tant que chef j’avais pas trop le choix, surtout que je ne voulais pas donner l’impression à Nathan que je laissais la confrérie à désirer. Non, il ne devait surtout pas penser ça, et c’était à moi de régler mes problèmes seuls, et l’unique problème à la confrérie c’était Paytah, et en tant que mentor je devais être à la hauteur, et puis je ne pouvais laisser tomber un confrère quoiqu’il arrive. Donc il était de ma responsabilité de faire de Paytah un nouveau Paytah, un vrai Pi Sigma, et vous verrez, vous ne le reconnaitrez plus après ça. « Par contre, c’est sous mes conditions, si tu veux vraiment avancer, va falloir que tu m’écoutes, et que tu fasses ce que je te dise, sinon ça va être compliqué, compris ? » C’était surtout de ça que j’avais peur, qu’il me sorte l’excuse bidon qu’il sortait d’une réserve avec des traditions pourries, que ses parents allaient le tuer, et autres trucs dignes de gamins de primaire. Personnellement, mes parents n’étaient pas au courant de tout, et heureusement, lui il se sentait obligé de tout leur dire, tu m’étonnes qu’il agissait comme ça.

Mais pour changer Paytah et ses affreuses habitudes, il allait falloir que j’établisse un programme complet, comme à l’armée. Il fallait que j’y aille droit au but, et qu’il comprenne vite, je voulais pas y passer ma vie, c’était pas mon gosse, et j’étais pas là pour refaire son éducation, j’étais juste là pour lui apprendre quelques trucs sur la vie qu’il semblait ignorer. « Bon alors, j’ai réfléchi taleur sous la douche à un programme, on va déjà commencer par faire un tour en ville pour te refaire le portrait, puis on ira boire un coup j’sais pas encore où, et ce soir c’est la tournée des boites et bars, rien ne vaut la pratique, ok ? De toute façon même si t’es pas d’accord, c’est la même chose, tu fais avec, on verra comment tu te débrouilles, et je verrais par la même occasion si t’es capable de tenir le coup. Allez hop, on se bouge. » Je frappais dans mes mains pour le motiver, et nous voilà partis pour ma voiture, sur le parking, direction le centre commercial de Miami. Au programme, coiffeur, et boutiques. Coiffeur pour lui apprendre quelques trucs sur les coupes tendances, et boutiques pour lui montrer ce qui est à la mode. Et oui, les mecs aussi se tenaient au courant de ça, les filles aimaient bien les mecs bien habillés, il fallait obligatoirement commencer par ça, et même si j’avouais que c’était la partie la moins dégueulasse de Paytah, vu qu’il n’avait pas un goût totalement à chier, il devait au moins se cultiver, et ça me permettrait aussi de m’acheter deux trois trucs. Donnant, donnant.
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MessageSujet: Re: Le changement, c'est maintenant! (PV Paytah)    Le changement, c'est maintenant! (PV Paytah)  Empty

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