Ulrik Sospiri
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ÂGE : 16. DATE DE NAISSANCE : 20-12-1997. LIEU DE NAISSANCE : JokkMokk. CLASSE: 12th Grade, Senior Year. 2 CONFRERIES AU CHOIX Khi Omikron - Pi Sigma. RICHE OU BOURSE D'ETUDE : Bourse d'Etude. AVATAR: George Shelley. SCÉNARIO OU PI ? PI. | Forum's buisness
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→ George Shelley [color=red]ϟ[/color] Ulrik Sospiri
My physical is mine
« Ici, tu décris ton personnage physiquement. Son style, sa morphologie, s'il a les cheveux en pétard, ou raides, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de 300 mots. Le miroir collé à la porte d'entrée était étonnement bien placé, songea Ulrik en croisant son propre regard. Son regard, d'un bleu brillant, semblait deux billes recueillies dans les eaux lumineuses d'un Fjord scandinave. Par temps de pluie, ils viraient au gris, et lorsque le soleil pointait son nez, et reflétait ses rayons malicieux contre la neige, les yeux de l'adolescent scintillaient d'un éclat presque mythique.
Ses yeux, typique des habitants du Grand Nord, étaient cependant la seule accroche qu'avait Ulrik pour ses origines suédoises. Il n'avait ni les cheveux d'un blond platine, et encore moins la carrure d'un viking. Il était plutôt petit, fin, même si ses abdominaux s'imprimaient en packs sur son ventre plat ; et qu'un pavé de saumon était plus gras que lui.
Ses cheveux étaient châtains, avec une coupe de cheveux abracadabrantesque. Une sorte de mèche de cheveux ébouriffés, jeté en l'air et tombant sur la droite. Il faudrait une trilogie pour tenter d'expliquer sa coiffure, alors Ulrik se contentait de sourire lorsqu'on lui parlait de ses cheveux.
Clou du spectacle, il avait un teint halé, naturellement bronzé, digne d'un Apollon italien. L'accord avec ses yeux le rendait à croquer, et il lui suffisait de sourire pour dévoiler des dents droites et blanches, pour faire chavirer les cœurs et convaincre les plus réticents.
Il se savait plutôt attirant, même si ses fréquentations étaient plus âgées que lui. Il passait en général pour le petit frère adorable, mais devant la gente féminine – voire même masculine, de son âge, le suédois avait un succès grandissant.
Quatre-vingt-dix pour-cent du physique se jouait dans l'attitude, avait-il lu quelque part. Il faisait donc très attention à cela. Il aimait se parer de grandes lunettes à la mode, comme pour faire un clin d’œil au génie qu'il est, avec de simples verres transparents. Il avait également pris l'habitude en!Italie de toujours porter une panoplie de bracelets, toujours au poignet gauche, ainsi qu'un unique collier en or, une chaîne supportant la célèbre corne italienne. Il s'habillait selon la mode, qu'il étudiait d'un œil amusé au travers des magazines de mode européen et américains. L'apparence n'est qu'une science parmi d'autres, pensait le jeune Sospiri.
Ideas in my head
« Maintenant, tu décris le caractère de ton personnage. Ses tics, ses manies, dépressif, ou alors super sociable, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de 400 mots. Ulrik se souvenait, lorsqu'il était en Italie, d'un exercice qu'il avait créé pour apprendre l'anglais à un petit garçon qui avait sollicité l'aide du génie – moyennant une compensation financière de la part des parents, Ulrik n'étant pas vraiment un bénévole dans l'âme. Business is business.
En retrouvant le papier, l'italiano-suédois ne put s'empêcher de rire. Au moins il était franc avec lui même. L'exercice était très simple, avec chaque lettre de son prénom il avait dû trouver un adjectif anglais le caractérisant.
U comme
Uncommon. Traduit par «
Peu commun », ce mot était sûrement le plus représentatif de l'adolescent. Depuis sa plus tendre enfance, il était différent. Son physique faisait tâche parmi la foule de petit scandinaves à la peu d'opaline et aux cheveux d'un blond presque blanc. Son QI hors normes ne faisait qu'accroître le fossé qui séparait Ulrik du commun des mortels, comme il s'amusait à dire. Mais Uncommon, c'était aussi pour parler d'un objectif, celui de marquer les esprits et de ne pas être un homme parmi tant d'autres …
L comme
Luvvie. Qu'est-ce qu'il aimait ce mot ! Il ne trouva pas de réel équivalent dans une autre langue, et devait donc expliquer à son jeune élève ce que signifiait ce mot. C'était une expression familière pour caractériser un acteur prétentieux. Acteur, car Ulrik s'était forgé au fil du temps une nouvelle personnalité, avec un caractère fort et affirmé. Et puis prétentieux, il l'avouait clairement. Ulrik avait fait de son intelligence une fierté, quelque chose pour s'affirmer.
R comme
Really Crafty. Il avait triché pour ce mot, et sa traduction en était que plus amusante. «
Vraiment rusé », et cela se voyait. Il usait de son sourire pour manipuler, et n'avait aucun scrupule à se servir des gens. On le voyait comme le petit génie, innocent et adorable, et cela ne lui était que plus utile pour parvenir à ses fins.
I comme
Intelligent. En fait il n'aime pas ce mot, il revient beaucoup trop lorsqu'on parlait de lui. Il n'était pas qu'un cerveau, et cela l'énervait que l'on pense cela.
K comme
Knowlegeable. En le relisant, Ulrik se souvint des problèmes qu'avait eu le petit italien pour le prononcer. Mais il l'avait très bien traduit : «
Bien informé ». Ce mot caractérisait étonnement bien le suédois, pensait-il. Il était bien informé sur la vie. Il avait vécu que quinze ans, mais il était passé par toutes les phases. L'admiration, le dénigrement, l'amitié, les amourettes … Ce dont il était persuadé, c'était qu'il possédait toutes les armes pour s'en sortir dans la vie, et d'abord dans son nouveau pensionnat américain : Wynwood High School.
Story of my life
« Pour terminer, il nous faut savoir ce qu'il s'est passé dans la vie de ton personnage. C'est totalement libre. Tu peux le faire sous forme de journal, de RP, avec des chapitres... Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de 500 mots. L'adolescent avait une mémoire irréprochable, il le savait et n'en était pas peu fier. Mais il avait trouvé le moyen de consigner dans ce petit carnet, tout ce qui avait forgé ce qu'il était devenu. Avec un soupir empli de nostalgie, il ouvrit le carnet à la première page. Ulrik Sospiri. Son prénom voyait ses origines remonter au temps des Vikings, tandis que son nom avait la chaleur méditerranéenne des italiens. Quel étrange mélange, lorsqu'on y pensait, mais le résultat n'en fut que plus prometteur. Ulrik est le fruit des amours secret - une façon plutôt élégante de parler des aventures extra-conjugales de sa mère, avec un bellâtre italien nouvellement débarqué en Scandinavie.
Quelle idée, papa, as-tu eue de venir en Suède ? pensa l'adolescent en tournant la page.
C'était une vieille photographie, celle d'un couple fraîchement marié. L'homme avait les yeux aussi noirs que sa peau était blanche, alors que ceux de la femme était d'un bleu tellement clair qu'ils en étaient presque indécents. Velana Stig, c'était son nom, regardait le Fjord d'un air rêveur. Son sourire et son regard laissaient entrevoir une vivacité d'esprit, même au travers du papier glacé de la photo. Velana quitta son mari, ce riche homme d'affaire suédois posté à côté d'elle sur l'image, pour s'enfuir avec Manolo X, un journaliste international. Ulrik tourna la page rapidement, afin de se retrouver devant un portrait de son père. Il avait la même peau mate, le même sourire enjôleur, qui laissaient découvrir de petites fossettes enfantines. Manolo tenait un appareil photo dans une main, un sac dans l'autre. Son regard fixait l'objectif avec une puissance digne de son physique d'Apollon italien. La page suivante était ornée d'une carte de Suède, où une petite ville était entourée au marqueur rouge ; et juste en dessous une photographie, prise en portrait paysage, de la nouvelle famille Sospiri. Le petit Ulrik n'était encore qu'un bambin à ce moment, et désignait d'une petite main adorable le panneau d'une ville. Dans la petite bourgade de Jokkmokk, perdue au nord de la Suède, Ulrik se fit rapidement connaître de tous. Les yeux bleus ciel de sa mère, mêlés au teint mâte de son père, offrait au petit un physique à croquer. Entre les bébés à la peau diaphane et aux cheveux blonds comme les blés, et les petits inuits du grand nord, Ulrik accaparait tous les regards dès la garderie. Mais son physique ne représentait qu'un tout petit pourcentage de ce pourquoi il était devenu la petite célébrité du coin.
A côté de ses images, la page suivante était ornée d'une vieille feuille froissée, sur laquelle étaient maladroitement griffonnées trois phrases : "
Olen Ulrik." ; "
Io sono Ulrik." et "
My name is Ulrik." Du suédois, de l'italien, et de l'anglais. Au stade où les enfants de son âge peinaient encore à faire des phrases dans leur langue maternelle, Ulrik en connaissait trois. Le mandarin suivit quelques années plus tard, accompagné de quelques bases élémentaires de français, d'espagnol et de japonais. Cette mémoire et ce talent indéniables attirèrent très vite les curieux. Ulrik posa les yeux sur une coupure de presse d'un hebdomadaire suédois, où l'on pouvait lire en grosse lettres au dessus de la photo du garçon :
UN ENFANT AU QI DE 169, EST-CE L'AVENIR DE LA SUÈDE ? D'un grognement indigné, Ulrik tourna vivement la page.
Il jeta un regard dédaigneux à l'image suivante. Une photo de classe. Rien qu'une photo, mais elle exprimait déjà tout. La vingtaine d'enfants, qui avaient entre treize et quatorze ans, souriaient joyeusement face au photographe. Mais, lorsqu'on s'attardait au coin en bas à droite, on y apercevait un jeune d'une dizaine d'années, à la peau mâte et aux yeux de saphir, assis en retrait du groupe. La face cachée des petits génies. Comment se faire accepter des autres élèves, lorsqu'on a trois ans d'avance et que l'on est plus doués qu'eux dans toutes les matières ? Alors l'inévitable apparut. Quelques piques au début, puis des moqueries plus violentes, des menaces, des coups, des persécutions ... Sans cesse et sans ménagement. Six mois plus tard, il quittait la Suède. Firenze, montrait la page suivante. La ville de Florence. Son père trouva là-bas un travail dans un journal local, tandis qu'après des cours intensifs d'italien menés par son fils, Velana fut employée au sein de l'office de tourisme. Ulrik n'avait que onze ans, mais il avait bien comprit que le schéma de son ancienne école allait se répéter ici. Il décida alors d'utiliser sa plus puissante arme pour changer cela : son cerveau. Il changea de coiffure, optant pour une vision moderne et sophistiquée du savant fou. Il mît sur son nez de larges lunettes à la mode, attirant le regard sur ses yeux, et entreprit de changer radicalement d'attitude.
Ulrik tourna une nouvelle fois la page, et ne pût retenir un sourire satisfait qui apparaissait sur ses lèvres. C'était une photo d'une bande de potes, filles et garçons d'environ seize ans, avec au cœur d'eux un plus jeune adolescent plus jeune. Ce dernier avait de l'herbe plein les cheveux et semblait en proie à un fou rire. Une italienne était en train de lui dessiner une tête de panda sur la joue. Antonio et sa moustache, Soan et son teint olivâtre, Beatriz, Caty ... et surtout Lilanna, cette belle brune à l'âme d'artiste. Sur la photo à côté, on voyait figé dans le temps les grimaces adorables des deux amis. Lilianna avait immédiatement accroché avec le Petit Génie et son comportement assuré et réfléchi. Il en était même devenu comme un petit frère. Lili lui avait apprit la guitare, et en retour Ririk - un surnom qu'elle et elle seule avait le droit d'employer, lui donnait des cours d'anglais. Elle riait lorsqu'Ulrik, avec un dédain presque palpable, reprenait le professeur d'anglais du lycée pour une faute de grammaire, ou quand il résolvait une équation plus rapidement que leur prof de maths. Sous la photo, Lili avait écrit avec une police d'artiste la phrase fétiche de son petit frère spirituel : "Que voulez-vous, je suis un génie après tout." Son groupe d'amis lui était fidèle et amplement suffisant, mais le nouveau caractère hautain de l'adolescent en agaçait plus d'un. Or, contrairement à l'enfer qu'il avait vécu en Suède, il ne se laissa pas faire. Usant de son sourire enjôleur et de son esprit calculateur, il était devenu un manipulateur de renom. Il mettait les adultes dans sa poche, s'attirait les regards émerveillés des demoiselles, et si cela ne suffisait pas Lilianna dissuadait n'importe qui de toucher à son protégé.
Il restait encore deux pages. La suivante était une photo récente de la famille : Manolo, Velana et Ulrik. Ils se tenaient les uns contre les autres, un même sourire sur les lèvres. Cette photo datait d'il y a deux semaines, alors qu'Ulrik allait s'envoler pour les USA. Il avait reçu une bourse exceptionnelle pour aller étudier dans une très prestigieuse école en Floride : Wynwood High School, où il aurait deux ans d'avance par rapport aux autres élèves. Le fait de quitter tout ce qu'il avait construit en Italie lui serra le cœur, mais c'est avec une soif de reconnaissance que le l'italiano-suédois accepta l'offre. Il allait devoir de recréer une vie là-bas, mais cela l'intéressait plus que ne l'effrayait.
Et enfin il y avait la dernière page, et sûrement la plus remplie. Les yeux habituellement impitoyables et froids d'Ulrik se remplirent de larmes. La page était gribouillée de plein de petits mots d'adieu de ses amis. Il y avait, à l'encre rougeâtre, une toute petite partition écrite à la main. Lilianna avait composé ces quatre notes, toutes simples, comme une ode à leur amitié. Les quatre notes résonnèrent dans l'esprit de l'adolescent, alors qu'il lisait le poème qu'avait laissé Beatriz. Antonio lui avait écrit une de ses blagues légendaires. Caty avait dessiné des petits bonshommes en bâtons multicolores qui se donnaient la main. Soan avait écrit un long message plein d'attention, et avait fait signer d'un petit mot plein d'autres connaissances du jeune suédois. Et le plus émouvant, c'était les trois mots écrit au centre de la page, avec un gros marqueur noir :
ON T'AIME ULRIK.
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Prénom/Pseudo : Dieu ça me va :3 Âge : 17 ans Où as-tu connu le forum ? : Google Une remarque particulière? : Mon titre est une réplique des 1001 pattes, et j'arrive à en être fier :bravo: Et et il y a une petite faute d’orthographe pour la deuxième question du code, je ne suis pas le roi de l'orthographe hein, mais je suis tombé dessus alors je préviens ;)
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