Wynwood University
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 C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches]

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MessageSujet: Re: C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches]   C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches] EmptyDim 5 Oct 2014 - 14:10



C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel - Mahina

J’avais reçu un SMS pour me prévenir de l’accouchement de Mahina et j’avais été très surprise. Elle n’était pas du tout à terme. Si durant le huitième mois on s’attendait à l’accouchement, le bébé ne faisant que grandir car il était formé, elle n’en était même pas à ce stade. Il avait deux mois d’avance. Et deux mois, c’était beaucoup trop. Du coup, il était en service prénatal. Je ne savais pas ce que c’était, moi tout s’était passé parfaitement et mon bébé allait bien à la naissance, aussi je ne pouvais qu’imaginer l’angoisse qu’elle ressentait. J’avais décidé de passer lui rendre visite le lendemain de la naissance, pour la féliciter et savoir comment elle et son bébé se portaient. Elle ne faisait pas partie de ceux que je connaissais le plus à Wynwood, mais j’avais pu l’aider et la conseiller un peu sur la grossesse, étant passée par là avant elle.
J’attendis qu’elle m’invite à entrer avant de pénétrer dans la pièce. Maladroitement, je m’approchai de son lit et la saluai. Puis je lui demandai comment elle se sentait. Sans grande surprise, elle me dit être fatiguée et me retourna la question. Je lui souris chaleureusement.

- Je vais bien aussi. Ne t’inquiète pas pour la fatigue, c’est normal, et ce n’est que le début. Mais ça en vaut la peine.

Moi aussi j’étais un peu fatiguée en général, même si je récupérais petit à petit. Une fois le bébé né, tout n’était pas fini. Il fallait s’en occuper, le nourrir, le laver, le changer, le surveiller. Il fallait être présent à chaque instant pour lui. Certains voyaient ça comme un énorme sacrifice, mais pas moi. J’étais heureuse d’accorder du temps et de l’énergie au fils de Ki. Hésitante, je tendis ses cadeaux à la jeune maman, n’ayant pu me résoudre à venir la voir les mains vides. Elle me remercia en me disant qu’il ne fallait pas. Si, il fallait. Puis je repris la parole.

- J’irai voir sa bouille avant de partir. Comment il va ?

Quelque chose passa dans son regard mais elle me sourit tout de même. Elle m’indiqua que l’état du petit était stable pour le moment, puis me remercia à nouveau pour les pyjamas. Ne désirant pas laisser le silence s’installer, je lui demandai si le papa était content, puis comment ils l’avaient appelé.

- Il s'appelle Ethan et son père est content oui, en tout cas c'est l'impression que j'avais hier.

Mon sang se glaça dans mes veines et je m’efforçai de ne rien laisser paraître. Ethan … Elle avait appelé son fils Ethan. Une foule de souvenirs me remontaient en mémoire. Savait-elle ? Non, je ne lui avais jamais parlé de mon précédent copain, et puis elle n’était pas assez ancienne à l’école pour avoir entendu les rumeurs à notre sujet. Mon cœur battait plus vite et je m’efforçai de rester calme extérieurement. Heureusement pour moi, nous nous mîmes à discuter de tout et de rien et je pus chasser un peu ce fantôme de ma tête. Je finis par me décider à la laisser se reposer, je savais ce que c’était. Surtout que je n’étais pas la seule à lui rendre visite, elle allait subir un défilé dans les jours à venir. Avant de quitter l’hôpital, je cherchai le service où se trouvait le petit, pour le voir. Sa taille minuscule me heurta lorsque je le vis. Je m’approchai, fébrile, et finis par poser ma main sur la couveuse. Puis je me mis à lui parler en occultant son prénom si troublant. Je lui expliquai qu’il était loin de sa maman parce qu’il avait besoin de prendre des forces, mais qu’elle l’aimait quand même et qu’elle avait besoin qu’il aille mieux au plus vite. Il n’avait pas vingt-quatre heures et ne me comprenait pas, mais je ressentais ce besoin de lui parler un peu. J’en viens à évoquer mon fils, avec qui il pourrait jouer lorsqu’ils seraient tous deux plus grands. Puis je sortis du service et de l’hôpital.

Durant le chemin du retour, son prénom ne quitta pas mon esprit. Mahina ne pouvait pas savoir et pourtant, j’avais cette impression collante que c’était un coup du destin. Ça faisait presque un an que je n’avais pas eu de nouvelles d’Ethan. Je l’avais revu à la rentrée, alors que j’étais déjà avec Ki –et tout juste enceinte sans le savoir-. Ça m’avait fait du bien et du mal en même temps. Aujourd’hui, en repensant à lui, je me rendais compte que j’avais encore de l’affection pour lui mais seulement de l’affection. Après tout, il était le premier copain que j’avais eu, le premier à s’intéresser à moi plutôt que de se moquer de ma timidité et des raisons de cette timidité. Je lui étais reconnaissante de certaines choses. Je rentrai à la maison agitée, encore un truc à ajouter à ce qui me gênait en ce moment. Sauf que ça, bien sûr, je ne pouvais en parler à personne.




HRP : pardon pour le temps de réponse, encore une fois. Je précise, j’ai conscience de la merde que je viens de pondre, mais je devais répondre à ce rp, et si je ne le faisais pas maintenant, ça allait traîner un mois de plus :roll:
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MessageSujet: Re: C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches]   C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches] EmptyMar 23 Sep 2014 - 11:17

Cela faisait déjà trois jours que j'avais accouchés et maintenant, je pouvais voir mon fils. Je me sentais toujours coupable, mais le fait de pouvoir le voir, le toucher et lui parler, me permettait d'atténuer ce sentiment qui m'oppressait constamment. Ce matin, je n'étais pas restée très longtemps avec lui, pourquoi ? Je ne le sais pas, peut-être pour qu'il puisse se reposer... enfin, ce n'était pas très grave puisqu'alors que j'étais dans ma chambre, je reçu une visite qui me surprit vraiment. Liam était de retour à Miami. Il s'agissait vraiment de la visite à laquelle je m'attendais le moins. Aux dernières nouvelles le viking se trouvait en Europe. Je me redressais rapidement et lui confirmais que j'étais surprise de le voir mais que sa présence me faisait vraiment plaisir. Il m'informa alors qu'il n'aurait raté la naissance de son neveu pour rien au monde, ce qui me fit sourire.

Il déposa les fleurs, qu'il avait emmenées, dans un vase avant de revenir vers moi et j'en profitais pour le prendre dans mes bras. Cet idiot m'avait vraiment manqué durant tout ce temps. C'était dur de ne pas envoyer de sms à mon meilleur ami comme je e voulais. Les seules fois où j'avais pu lui parler comme ça c'était quand je lui avais annoncé ma grossesse et pour lui dire que j'avais accouché. Je savais qu'il était occupé là-bas et les sms avec l'étranger n'étaient pas donnés donc je réduisais au minimum ces envois. Il répondit à cette étreinte et posa sa tête contre mon cou. Un silence s'installa, mais ce n'était pas un silence lourd, en fait ce n'était pas désagréable. Il finit par me demander comment j'allais et je lui avouais que j'étais un peu fatiguée, mais que ça allait mieux maintenant que je pouvais aller le voir. Toute ma fatigue s'envolait quand je voyais ce tout petit être dans sa couveuse, qui bougeait à peine, mais qui réagissait toujours lorsque je lui prenais la main ou que je lui parlais. Je lui précisais aussi qu'il allait bien, je devançais ainsi une question une, j'étais sûre qu'il allait me poser.

Il répondit en me disant qu'il voudrait y aller aussi pour le voir, mais qu'il avait préféré passer ici en premier pour se débarrasser de la poussette. Je me mis donc à le taquiner en lui demandant si il comptait vraiment kidnapper mon fils, il y répondit positivement et je le prévenais donc que la couveuse ne rentrerait jamais dedans. Il répondit alors qu'il le glisserait dans la poche de son pantalon. Je mis à rire, je savais qu'il plaisantait et ça me faisait du bien de rire un peu.

« J'aimerais bien voir ça ! Tu sais que je me vengerais quad tun reviendras à la confrérie hein ? »

Je lui avais dit en plaisantant avant qu'il ailler vers la fameuse poussette pour en sortir un petit paquet. Il revint ensuite vers moi et me donna le paquet. Je le remerciais avant de le prendre et d'ouvrir. En voyant ce qui était écrit un sourire tendre apparu sur mes lèvres avant que je tourne le regard vers lui.

« Merci beaucoup Liam. Je suis sûre que tu seras un super tonton. »

Il me demanda ensuite si la poussette me convenait, si elle n'était pas trop voyante. Je secouais alors la tête, elle était parfaite.

« Elle est parfaite. Merci beaucoup Liam. Tu n'étais pas obligé de ramener tout ça. Ta présence est déjà un super cadeau »

Je savais que Liam ne roulait pas sur l'or et en plus il ne devait pas être revenu depuis très longtemps donc ça signifiait qu'il avait été acheté ça au lieu de se reposer. Je regardais le petit body avant de le replier. C'est à ce moment que Liam me demanda le nom de son neveu. Il était vrai que je ne l'avais pas mis dans le sms puisque quand je l'avais écrit, il n'en avait pas encore. On ne l'avait choisi que plus tard avec Maddox.

« C'est vrai que je ne l'ai pas mis dans le sms, il n'en avait pas quand je l'ai écrit. Il s'appelle Ethan Artcher »

J'eus à peine répondu qu'il me demanda si l'on pouvait aller le voir. Je tournais alors rapidement mon regard vers l'heure avant de le tourner de nouveau vers le jeune tonton. J'hochais alors la tête avant de me tourner pour descendre du lit. Je me levais et me tournais vers lui.

« Je te préviens, tu risques d'être surpris. Il est vraiment tout petit. »

Je préférais le prévenir, même si il devait se douter qu'en tant que prématuré il ne serait pas gros. Ça faisait quand même bizarre la première fois. Moi aussi, j'avais été choquée quand je l'avais pour la première fois le soir de l'accouchement. Enfin la deuxième fois, mais la première fois, je n'avais pas eu vraiment le temps de réaliser puisqu'il venait tout juste de naitre. Je marchais vers la sortie de ma chambre suivit par mon meilleur ami. Je me mis à marcher vers le service de Prénatalité où étaient Ethan ainsi que d'autres bébés parfois encore plus prématurés que lui. En arrivant, je me dirigeais vers la couveuse de mon fils. J'aurais presque pu y aller les yeux fermés. Je venais tellement souvent. Je posais ma main sur la couveuse avant de me tourner vers Liam.

« Liam voici Ethan. Ethan, c'est ton tonton, Liam. »

Je souris un peu et laissais Liam s'approcher.

-------------------------

La veille du retour de mon meilleur ami, c'était une autre personne que je ne pensais pas voir qui était venue me rendre visite. Olivia, une amie d'enfance que j'avais retrouvée totalement par hasard ici à Wynwood. J'étais dans ma chambre, attendre de pouvoir retourner auprès de mon fils quand j'entendis frapper à ma porte. Comme la personne attendait que je l'autorise à entrer, je savais qu'il s'agissait de quelqu'un qui ne venait pas souvent ou qui n'était pas encore venue, donc ce n'était pas Maddox ou une infirmière. Je ne tardais pas à dire à l'inconnu derrière la porte qu'il pouvait entrer. C'est à ce moment que je vis Olivia entrer. En la voyant, je me mis à sourire, heureuse de la voir ici.

Elle vint tout de suite vers moi et m'embrassa sur la joue avec un enthousiasme non dissimulé. Elle me salua ensuite et me demanda comment j'allais avant de complimenter et de me féliciter. Tout le monde disait qu'il n'y avait rien de plus beau qu'une femme enceinte ou une jeune maman, pourtant, je pouvais confirmer que j'avais déjà été beaucoup plus jolie qu'à ce moment. Même si je pouvais dormir la nuit parce que je n'avais pas Ethan avec moi, je ne récupérais pas beaucoup.

« Je suis contente de te voir Olivia. Je suis encore un peu fatiguée, mais ça va et toi ? » Je lui souris avant d'enchainer. « Merci beaucoup. Mais je suis prête à parier que j'ai déjà été beaucoup plus ravissante qu'aujourd'hui. »

Elle se mit ensuite s'excuser de ne pas avoir amené de cadeau. Et m'expliqua qu'elle revenait de New York mais qu'elle allait y penser. Elle n'était pas obligée. Je n'allais bientôt plus rien avoir à acheter si tout le monde m'offrait des cadeaux pour Ethan. C'était évidemment vraiment gentil de leur part et je leur été reconnaissante, mais je ne voulais qu'ils se sentent obligés.

« Tu sais que tu n'es pas obligée d'acheter quelque chose. Rien que le fait que tu te sois déplacé, c'est gentil. Il va bien, pour le moment, il est stable. Il s'appelle Ethan. »

Elle reprit ensuite pour me proposer son aide si jamais j'avais besoin. C'était gentil de sa part, mais elle avait aussi des cours à suivre et fallait qu'elle travaille. Mais je retenais qu'elle se proposait si jamais j'avais besoin d'une baby-sitter.

« C'est gentil de ta part, mais il faut aussi que tu penses à tes cours. Enfin si j'ai besoin d'une baby-sitter un soir je penserai à toi. Merci. Je sors d'ici deux ou trois jours normalement. Mais ça me fait un peu peur de me dire qu'Ethan sera tout seul ici. »

Notre discussion continua encore plusieurs minutes avant qu'elle me dise qu'elle allait rendre visite à mon fils. Je lui fis un petit sourire et lui fis la bise avant qu'elle se dirige vers la porte en me rappelant de ne pas hésiter. Je lui répondis donc de manière positive tout en souriant avant qu'elle quitte la chambre. Je me retrouvais de nouveau seule dans la chambre, mais comme après chaque visite, je me sentais heureuse. De toute façon qu'ils me jugent ou non je m'en moquais, mon fils était tout ce qui importait. Cela devait signifier qu'ils ne me jugeaient pas pour cet enfant alors que j'avais à peine 18 ans. Ça me faisait plaisir. De toute façon qu'ils me jugent ou non je m'en moquais, mon fils était tout ce qui importait.
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MessageSujet: Re: C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches]   C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches] EmptySam 30 Aoû 2014 - 18:38

J’attendais que l’heure passe. Ca faisait un jour seulement que j’étais rentrée de New-York où j’avais voulu retourner deux trois jours, afin de revoir des amies, comme je leur avais promis. Il y a deux jours, j’avais reçu un texto de Mahina qui était une de mes amies d’enfance, pour m’annoncer qu’elle avait accouché. J’avais alors répondu à la jeune fille que je passerais la voir dès mon retour de New-York. Maintenant de retour, je devais attendre l’heure des visites, c’est à dire une bonne heure d’attente. J’avais hâte d’y aller et il fallait absolument que je me calme, histoire qu’elle ne me prenne pas pour une hystérique heureuse pour elle. Pendant une heure, je devais combler mon temps et la première chose qui me vint à l’esprit fut de refaire ma manucure. Appliquée et concentrée, en une demi heure de temps, je me retrouve avec des mains parfaites. Enfin, je pouvais commencer à m’apprêter. Habillée d’une jupe évasée noire, d’un chemisier blanc et d’un blazer noir coupé court, je passai une dernière fois la main dans mes cheveux, face au miroir et pris mes clés ainsi que mon sac afin de quitter mon appartement.

J’avais opté pour la marche et non pas la voiture. C’était pas loin et ça n’allait pas me tuer de marcher un peu. Devant l’hôpital, il y avait toujours un trafic inimaginable, comme si les gens choisissaient tous le même moment pour tomber malade, se casser une jambe ou mieux, pour accoucher. Je déambulai entre les voitures et continuai mon chemin jusqu’à l’accueil et demandai à la femme où je pouvais trouver mon amie et cette dernière me répondit avec toute la gentillesse du monde, le sourire aux lèvres. Dans les couloirs de l’hôpital, j’en profitai pour plonger la main dans mon sac à main et mettre mon portable en silencieux. J’avançai jusqu’à la chambre et frappai. Lorsque Mahi m’autorisa à entrer, je me glissai à l’intérieur de la chambre, le sourire aux lèvres. Je m’approchai de la jeune fille pour lui coller mes lèvres sur la joue, enthousiaste et souriante :

« Mahina, comment tu vas ma belle ? T’es ravissante. T’es pas trop fatiguée ? Félicitation !»

Je regardai la chambre et remarquai qu’elle était pleine de cadeaux, alors que moi je n’avais rien.

« Je suis désolée, je suis rentrée de New-York hier soir, j’ai pas pris le temps d’aller t’acheter quelque chose, mais j’y penserai, promis ! » lui avançai-je embêtée, puis repris « Comment va ton bébé ? Vous l’avez appelé comment ? »

Je laissai le temps à la jeune Nu Zeta pour me répondre et puis repris :

« Si jamais t’as besoin de quelque chose ou si t’as un problème n’hésite pas. Bon, je voyage beaucoup, mais avec la rentrée ça devrait aller mieux. Tu sors bientôt ? »


Je continuai à discuter un peu avec la jeune fille et enfin, décidai de la laisser se reposer.

« Je vais aller voir ton petit garçon, repose toi bien. »
je fis la bise à mon amie et puis me dirigeai vers la porte, insistant à nouveau « N’hésite pas hein ! ».

Je sortis de la chambre et me dirigeai vers le service prénatal. Prenant soin de marcher sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller les nouveaux nés avec mes talons et lorsque je trouvai le fils de Mahina, j’avais le sourire aux lèvres. Il était vraiment tout petit, mais vraiment adorable. Ne voulant pas le réveiller, je ne me contentai que de le regarder, quand je sentis une présence près de moi. Un homme que je ne connaissais pas attendait lui aussi près de la couveuse. Il avait l’air beaucoup plus impliqué, au point que je me doutai qu’il s’agissait du papa. A voix basse, je me présentais :

« Vous êtes le papa j’imagine ? Félicitation. Je suis Olivia Akane, une amie à Mahina. Il est vraiment magnifique »
Je regardai une fois de plus le bébé avec beaucoup de tendresse, mais pas autant que son papa, et repris toujours sur le même ton, à peine audible « Je vais vous laisser en famille. A bientôt ! ».

Je quittai la pièce sur la pointe des pieds, comme à mon arrivée et puis retournai en vitesse près de la chambre où se trouvait Mahina, passant la tête, je lui affirmai :

« Ton fils est magnifique et il dort paisiblement ! Bisous ! »

Je lui fis un dernier signe de la main et quittai l’hôpital.

Lilouuu: Si ma réponse t'ennuies pour Maddox, tu peux ne pas en tenir compte <3
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MessageSujet: Re: C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches]   C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches] EmptyLun 25 Aoû 2014 - 11:57

C'est l'histoire de la vie

Au matin de ta vie sur la planète, ébloui par le Dieu Soleil. A l'infini, tu t'éveilles aux merveilles de la terre, qui t'attend et t'appelle.

« Liam ! »

Entendre son prénom sortant de la bouche de Mahina, en chair et en os, le fit se sentir tout bizarre, et plus ému que ce qu'il aurait pu le penser à priori. Lui qui avait passé des mois à se complaire dans sa solitude se rendait alors compte à quel point l'adage « Loin des yeux, loin du cœur » pouvait être vrai. Il n'avait pas eu l'impression que ses parents, son frère ou ses amis lui manquaient réellement, tant il était loin d'eux... mais de la revoir, allongée sur son lit d'hôpital alors qu'elle venait de donner la vie, lui prouvait clairement le contraire. Un immense sourire avait éclairé son joli visage fatigué, ce qui le soulagea. Inconsciemment, il avait eu peur qu'elle lui en veuille d'être resté si longtemps absent. Plus longtemps que prévu, en tout cas. Il n'avait jamais été question de rester en Norvège pendant les vacances, une fois son stage terminé... et pourtant, le grand blond n'avait pas pu résister à cette envie tant le pays lui avait tapé dans l’œil. Un vrai coup de cœur pour lui, qui avait vraiment eu l'impression d'être en phase avec l'endroit dans lequel il vivait. Néanmoins, Liam était tout de même content de rentrer.

« Bien sûr que je suis surprise de te voir » lui répondit-elle, une fois redressée dans son lit. « Mais ça me fait plaisir que tu sois là.
Je n'aurais loupé la naissance de mon neveu pour rien au monde, tu sais ? »

Il lui sourit, et demanda où il devait mettre les fleurs. Il y avait un vase, il prit donc le temps de les y déposer tranquillement. En cela, le jeune homme n'avait pas changé : il faisait toujours les choses avec autant de calme et de sérénité. Il n'aimait pas s'énerver, et essayait de maîtriser les quelques accès de colère qui pouvaient de temps en temps le saisir aux tripes. C'était de plus en plus rare, cependant. Une fois les fleurs déposées, il revint près de Mahina, qui l'observait de ses grands yeux foncés. Liam lui sourit, tendrement, en se rapprochant un peu d'elle... et la jeune femme en profita pour enrouler ses bras autour de ses épaules et le serrer contre elle. Le Viking répondit à son étreinte en nichant son visage dans le cou de la jolie brune, savourant cet instant d'amitié. En Norvège, il n'avait dragué aucune fille. Cela faisait donc depuis son départ de Miami qu'il n'avait pas ne serait-ce que serré une demoiselle dans ses bras, et il devait bien avouer que c'était fort agréable. Il lui demanda comment elle se portait, après l'accouchement. La Nu Zeta le lâcha et lui avoua qu'elle était encore fatiguée, mais que ça allait mieux car elle pouvait enfin aller voir son fils. Liam sourit, rien qu'à l'entendre prononcer ces deux derniers mots. « Mon fils ». On pouvait y entendre tout l'amour qu'elle portait déjà à ce petit être, cette ébauche d'être humain qui vivait à présent grâce à elle. Le Miracle de la vie ! Le blond était persuadé que Mahina ferait une excellente mère, et que jamais elle n'abandonnerait son enfant ou ne lui mentirait... elle savait sans aucun doute les conséquences de tels actes, puisqu'elle avait porté le fils de Maddox, et était la meilleure amie de son jumeau. En connaissant les deux Artcher, elle connaissait leur histoire, et les choses à ne pas faire avec un enfant.

« Il va bien, je suis allée le voir tout à l'heure » ajouta la jeune maman en souriant.

« C'est une bonne nouvelle... j'aimerais le voir, moi aussi. Mais je préférais passer ici en premier lieu. Ne serait que pour me débarrasser de ce truc encombrant ! » ria-t-il doucement, en jetant un coup d'oeil à la poussette.

Mahina suivit son regard et sourit, en reposant les yeux sur son meilleur ami.

« Tu penses vraiment pouvoir kidnapper mon fils ?
Hahaha, et comment !
Tu sais que la couveuse ne rentrera pas dans ta poussette.
C'est pas grave, je le glisserai dans la poche de mon pantalon » ajouta le blond sur le ton de la plaisanterie.

Il alla ensuite à la poussette et prit le paquet qu'il y avait dedans : le petit pyjama avec l'inscription « Uncle is the best ». Il revint près de sa meilleure amie, s'assit sur le siège à côté du lit et lui tendit le paquet.

« C'est cadeau, j'espère que je serai à la hauteur de ce qu'il y a écrit là-dessus ! » lui dit-il en souriant. « Et la poussette, tu l'aimes bien ? Pas trop voyante ? »

Il attendit que la jeune maman ouvre le paquet, tout en détaillant son visage dans ses moindres détails. Sa main tripotait le tissu de son pantalon, il avait tant de choses à demander à Mahina... notamment, à propos de Maddox. Il avait envie de voir son frère, mais redoutait un peu ce moment également. En partant pour la Norvège, il avait tenté de garder contact avec Madd'... mais les réponses que lui faisait son frère aux mails qu'envoyaient Liam avait fini par le décourager. Son jumeau était tellement laconique que le Viking avait vite eu l'impression qu'il y avait un malaise quelque part. Les mails s'étaient espacés... pour finir par devenir inexistants. Liam ne savait même pas si son frère allait bien, s'il était comblé en tant que jeune papa... voir s'il savait que son fils était né ! Il lui tardait de demander tout cela à Mahina, mais il avait bien le temps pour cela. Il y avait des questions plus importantes.

« Bon, dis-moi ! Ce n'était pas précisé dans ton SMS... comment s'appelle mon neveu ?! »

Il la fixait de ses yeux bleu océan, tout en se demandant de quelle couleur étaient ceux du fils de son frère et de sa meilleure amie. Foncés, comme ceux de sa mère, ou bleu à l'image de ceux des frères Artcher ? Et les cheveux ? En avait-il ?! Liam était curieux, vraiment curieux de voir à quoi pouvait bien ressembler le petit.

« Est-ce qu'on peut aller le voir ? » demanda-t-il ensuite, un peu stressé à l'idée que l'enfant était prématuré... mais pressé de faire enfin la connaissance d'Ethan.

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MessageSujet: Re: C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches]   C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches] EmptyDim 17 Aoû 2014 - 20:45

Une bonne nuit de sommeil n'avait pas été suffisante pour que je récupère de mon accouchement. En même temps, on ne pouvait pas vraiment qualifier ma nuit de bonne nuit. J'avais eu beaucoup de mal à dormir puisque je repensais sans cesse à mon fils qui était tout seul dans une couveuse sans aucune chaleur humaine autour de lui... et je repensais aussi sans cesse que c'était de ma faute si il était là-dedans, sans son père et moi à ses côtés. Entre deux moments de doute, je réussissais à dormir, mais ce n'était jamais assez pour être un vrai sommeil réparateur.

C'est donc encore fatigué que j'accueillis l'infirmière qui apportait mon petit déjeuné le lendemain matin. J'en profitais pour avoir des nouvelles de mon fils et appris que pour le moment, son état était stable, ce qui me rassura à moitié. Je ne pourrais jamais me débarrasser de mon sentiment de culpabilité, je savais que dès que je le verrais, je repenserais à tout ça. Les minutes et les heures s'écoulèrent ensuite sans que je fasse vraiment attention, j'étais plongée dans mes remords et me culpabilité. Je fus sorti de ma torpeur par quelqu'un qui frappait à la porte. Au début, je pensais qu'il s'agissait de Maddox ou Luke, mais aucun d'eux n'auraient attendu que je les autorise à entrer pour le faire. J'autorisais donc la personne derrière la porte à entre et fus surprise de voir Shin, la coréenne qui m'avait conseillé pendant ma grossesse. Si j'étais bien informée elle avait accouché il y a quelque mois. Je me redressais dans le lit et lui souris.

« Bonjour Shin. Je suis encore un peu fatiguée, mais ça va. Et toi ? »

Elle me répondit de manière positive et alla s'approcha ensuite de moi pour me féliciter et me souhaiter la bienvenue parmi les jeunes mamans. Je ris légèrement avant de la remercier. Je ne pouvais pas me permettre de ne pas sourire et de me laisser aller quand j'avais de la visite. Shin me sortit rapidement de mes pensées en m'annonçant qu'elle était allée acheter quelques choses la veille, m'expliquant qu'elle ne voulait pas venir les mains vides.

« C'est vraiment gentil de ta part, mais il ne fallait pas »

J'étais vraiment touchée par son geste, on ne se connaissait pas plus que ça et elle avait quand même acheté quelque chose. Je pris le sac qu'elle me tendit et l'ouvrit, il contenait trois petits pyjamas que je trouvais vraiment adorable. Avant que je puisse la remercier, elle me prévint qu'elle irait le voir avant de partir et me demanda de ses nouvelles. D'un coup je me sentis de nouveau mal, mais je me contentai de sourire pour cacher ça.

« L'infirmière m'a dit ce matin que son état était stable. » Je repliais alors les pyjamas qu'elle m'avait offerts « « Merci beaucoup, ils sont adorables. J'espère qu'ils lui iront encore quand je pourrais le ramener »

Je ne savais pas combien de temps ils comptaient le garder en prénatalité et je préférais me demander si ils lui iraient encore que si j'aurais l'occasion de lui mettre un jour. Pour le moment, il fallait surtout que je pense à les montrer à Maddox lorsqu'il viendrait. D'ailleurs en parlant de lui, Shin me demanda si le père était content. J'hochais alors la tête, bien-sûr lui aussi s'inquiétait, mais s'était normal, notre fils n'était pas tiré d'affaire après tout. Je n'eus pas le temps de répondre qu'elle me demanda le nom de mon fils. Heureusement qu'elle n'était pas venue la veille, sinon je n'aurais pas pu lui répondre. Mais on en avait discuté hier soir avec Maddox en allant voir notre enfant.

« Il s'appelle Ethan et son père est content oui, en tout cas c'est l'impression que j'avais hier »

On discuta ensuite un peu de tout et de rien, jusqu'à ce que Shin décide de partir, me disant qu'il fallait que je me repose et elle me demanda de la prévenir lorsque je sortirais de l'hôpital. J'hochais la tête et lui fit un signe de la main pour lui dire en revoir. Elle m'avait dit qu'elle irait voir le petit en prénatalité. Elle risquait d'être surprise par sa taille, il était vraiment minuscule, même moi j'avais été surprise lorsque je l'avais vu la première fois et je m'étais senti mal lorsque j'étais allé lui rendre visite hier soir. J'arrivais à "oublier" ma culpabilité lorsqu'il y avait du monde avec moi, j'avais donc hâte que Maddox vienne me rendre visite. Quand il était là, j'étais tiraillait entre deux sentiments, une culpabilité encore plus forte et en même temps du réconfort, et souvent le réconfort prenait le dessus. J'avais pourtant peur qu'il m'en veuille, c'était de m faute si notre fils était dans cette couveuse aujourd'hui... Un soupir franchi mes lèvres et je posais le sac contenant les cadeaux de Shin à côté de mon lit avant d'attraper mon portable pour discuter avec n'importe qui tant que ça me permettait de penser à autre chose.

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Cela faisait déjà trois jours que mon fils était né. Maintenant je pouvais me déplacer un peu plus facilement, je passais donc des heures entières avec lui en prénatalité, étant la mère j'avais l droit de le toucher, je gardais souvent sa petite main dans la mienne quand j'y étais pour qu'il sache que j'étais là et je lui parlais aussi. Des fois, j'avais même l'impression qu'il savait que c'était moi qui étais avec lui, il réagissait. Il devait aussi sûrement reconnaitre son père quand Maddox venait avec moi, même si il venait moins souvent, contrairement à moi, lui il était occupé.

Aujourd'hui, après ma douche, j'avais prévu de retourner voir mon fils. J'étais quand même retourné au lit le temps de déjeuner. Maintenant que je passais du temps avec mon fils, je culpabilisais moins, peut-être parce que les ¾ du temps je m'excusais auprès de lui. Après ça, j'étais allé le voir, tenant sa petite main et la caressant, je lui parlais de tout et de rien, juste pour qu'il m'entende. Aujourd'hui, sans raison particulière, j'étais restée moins longtemps que d'habitude, mais j'avais prévu de retourner le voir plus tard dans la journée, il fallait qu'il se repose et qu'il prenne des forces.

De retour dans ma chambre, j'allais m'installer dans le lit et m'occupais comme je pouvais avec les moyens du bord, c'est-à-dire un livre que l'on m'avait amené. Quelques minutes plus tard, quelqu'un frappa à la porte, je levais la tête de mon livre que je fermais en disant à la personne derrière la porte qu'elle pouvait entrer. Je posais mon livre sur ma table de chevet et vis une poussette entrer, je pensais d'abord que c'était Shin qui était revenue me rendre visite, mais la tête qui passa ensuite ce n'était pas du tout la Coréenne. Un grand sourire apparut sur mes lèvres lorsque je le reconnu.

« Liam ! »

Je n'avais pas pu m'empêcher de m'exclamer en le voyant. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il vienne me voir et surtout à ce qu'il soit de retour aux États-Unis. Je me redressais dans le lit pour me retrouver assise. Lorsqu'il déposa ses lèvres sur mon front en me demandant si je n'étais pas trop surprise de le voir. Bien-sûr que j'étais surprise de le voir ! Pour moi il était encore en Norvège et je ne pensais pas qu'il viendrait après que je lui ai envoyé le sms.

« Bien-sûr que je suis surprise de te voir. Mais ça me fait plaisir que tu sois là. »

Je le détaillais ensuite du regard. Il avait changé depuis qu'il était parti pour son stage, mais pour moi, il restait le sauvage qui était dans ma confrérie. Je ne pus plus me retenir plus longtemps, je passais mes bras autour de lui. Élan d'affection, mais ça faisait plusieurs mois que je ne l'avais pas vus. Il me demanda ensuite comment je me sentais. Je le lâchais alors avant de répondre.

« Je suis encore un peu fatiguée, mais ça va mieux qu'après l'accouchement. Et depuis hier, je peux enfin aller voir mon fils donc ça va encore mieux » Je préférais anticiper les questions qu'il pourrait me poser sur Ethan. « Il va bien, je suis allé le voir tout à l'heure. »

Je n'en revenais toujours pas d'avoir la visite de mon meilleur ami que je pensais à des milliers de kilomètre de Miami. Je posais ensuite mon regard sur la poussette qu'il avait amené. Je levais le regard vers lui et décidais de l'embêter un peu et de plaisanter avec lui, comme ça faisait longtemps que je ne l'avais pas fait.

« Tu penses vraiment pouvoir kidnapper mon fils ? Tu sais que la couveuse ne rentrera pas dans ta poussette »

Je me sentais moins coupable maintenant que je voyais mon fils, mais je culpabilisais toujours. Enfin, me sentant moins coupable, je pouvais maintenant tenter de plaisanter avec ça, surtout avec Liam que je n'avais pas vu depuis des mois.
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MessageSujet: Re: C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches]   C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches] EmptyVen 15 Aoû 2014 - 14:45

C'est l'histoire de la vie

Au matin de ta vie sur la planète, ébloui par le Dieu Soleil. A l'infini, tu t'éveilles aux merveilles de la terre, qui t'attend et t'appelle.

Norvège, Compté de Sør-Trøndelag – ou Sør-Trøndelag fylke pour les initiés –, commune d'Ørland.

Un jeune homme, à l'air de Viking tout droit sorti du passé, se baladait sur un sentier sinueux, à dos de fjord. Ce jeune homme s'appelait Liam Artcher, et il était en vacances. A cru sur son cheval, il profitait de l'air frais qu'offrait la nature environnante. L'année scolaire était terminée, par conséquent son stage à Oslo aussi... mais il n'avait pas pu s'empêcher de prendre quelques semaines de vacances dans une région qui lui tenait particulièrement à cœur. Les semaines s'étaient transformées en mois, et la rentrée toute proche ne l'affolait pas le moins du monde. Ici, il se sentait chez lui. Il ne faisait pas cloche dans le décor, comme ça avait pu être le cas dans sa précédente ville, Miami. Sa famille lui manquait, ses amis également... mais à force de vivre en ermite, Liam s'était peu à peu habitué au calme et à la solitude. Il n'avait cependant pas renoncé à garder un lien avec la technologie. C'est ainsi qu'il put recevoir le SMS de Mahina, lui annonçant qu'elle venait de mettre son neveu au monde.

« Il est temps pour moi de rentrer » songea le grand blond, en lisant les quelques lignes que sa meilleure amie venait de lui envoyer.

Il ne répondit pas au SMS, et entreprit de faire ses bagages. Son frère jumeau, papa ! Liam était tellement fier, fier de Maddox et Mahina, mais aussi fier d'être tonton. Un détail, néanmoins, l'inquiétait : le bébé était né bien plus tôt que prévu. Il ne s'était pas attendu à rentrer à Miami aussi vite. La Norvège allait lui manquer, certes... mais il ne pouvait pas manquer la naissance de son neveu, ça non ! Il reviendrait, un jour, dans ce pays qu'il aimait tant. Liam savait que la possibilité se représenterait à lui dès la fin de ses études. Il voulait vivre ici, dans le pays qui avait vu la Gloire des Vikings. Mais sa famille comptait à ses yeux bien plus qu'un pays, aussi magnifique soit-il. Il avait voyagé dans tous les Comptés, presque. Visité les parcs nationaux, les Musées, fait des randonnées en montagne... mais aussi vu la mer. Bref, il en avait bien profité, mais les vacances étaient finies. Il était temps pour Liam de revenir à la réalité. De revenir à Miami, auprès des siens. Ses parents, quant à eux, vivaient toujours au Texas. Un endroit que Liam aimait aussi beaucoup, mais il avait toujours un peu de mal à leur pardonner leurs mensonges, tout au long de son enfance, qui avaient fait en sorte que Madd' et lui soient séparés à la naissance.

Il lui fallut 3 jours pour faire ses bagages, prendre un avion, traverser les continents et les océans... et enfin, atterrir à Miami. La chaleur écrasante l'accueillit quand il sortit de l'avion, et il regretta immédiatement la fraîcheur des plaines norvégiennes. Un taxi le déposa à l'hôtel. Pas question de retourner tout de suite chez les Nu Zeta, le Viking avait besoin de solitude, encore un peu. Certes, son ancienne Confrérie était petite et comportait peu de membres... d'autant que Mahina était à l'hôpital, mais quand même. Il lui fallait un temps d'adaptation, avant toute chose. Son premier réflexe fut de se changer. Miami ne lui permettait pas de s'habiller comme il le souhaitait, il faisait beaucoup trop chaud. Il enfila un pantalon en toile beige, un tee-shirt blanc avec un col en « V », très inhabituel pour lui. Des mocassins blancs... ne restait qu'à s'occuper de ses cheveux. Il ne les avait plus rasés depuis un bon moment, mais les portait toujours en tresse très serrée sur le haut de la tête, qui se terminait en grosse... oui, en grosse dread. Il n'avait tellement pas fait attention à son apparence que ses cheveux longs s'étaient emmêlés, devant à présent impossible à coiffer. Résigné, Liam défit les tresses et se décida à couper ses longs cheveux. Clac. Une fois ses cheveux démêlés, il avait à présent une mèche de cheveux plus longue sur le haut, les côtés plus court... et son éternelle barbe, bien entendu. Le blond savait qu'il faisait bien plus âgé, mais il s'en fichait. Il partit ensuite en quête d'un cadeau digne de ce nom pour son neveu. Miami était une ville... grouillante. Les gens s'agitaient comme des insectes, ils étaient trop nombreux à son goût. Trop pressés. Liam n'était pas très à l'aise. Il aborda une vendeuse et lui demanda de l'aide. Finalement, il quitta le magasin avec un pyjama sur lequel était écrit « Uncle is the best », ainsi qu'une jolie poussette. Si Mahina et Maddox en avaient déjà prévu une, il avait l'assurance qu'il pourrait venir échanger. Ensuite, direction l'hôpital.

« Bonjour ? La chambre de Mahina Taymour, s'il vous plait.
Bonjour ! Alors, Taymour... ah, oui, voilà ! Chambre 102 en prénatalité.
Merci... »

Liam poussait la poussette devant lui, en essayant de ne pas se formaliser de l'odeur désagréable des couloirs d'hôpitaux. Sur celle-ci, un énorme nœud Vert. Après tout, Mahina était la Chef des Nu Zeta, elle élèverait sûrement son fils dans le respect de la Nature. Il se sentait tout excité, à l'idée d'enfin la revoir. Et un peu stressé, aussi. Cela faisait des mois qu'il n'avait plus vu Maddox. Il aurait aimé tâter un peu le terrain auprès de la belle brune, avant de revoir son jumeau. Cela faisait trois jours que son neveu était né, comment se portait la maman ? Il avait plein de choses à lui raconter, à lui demander... et enfin, la chambre 102.

Toc, toc.

La voix de Mahina lui répondit... et Liam poussa la porte. Il avança la poussette devant lui, et passa finalement la tête dans la chambre, un doux sourire aux lèvres.

« Salut, ma belle ! » lança-t-il d'une voix enrouée, où perçait légèrement l'émotion qu'il ressentait en la voyant allongée là, en chair et en os.

Liam entra totalement dans la chambre, et ferma la porte derrière lui. Il sortit ensuite un bouquet de lys blancs de la poussette, et s'approcha de la jeune femme, qui lui avait tant manqué.

« Pas trop surprise de me voir ? » demanda-t-il en posant ses lèvres sur le front de la jeune maman.

Il faillit ajouter « comme ça », son look ayant quelque peu changé depuis la dernière fois, mais il s'abstint.

« Comment tu te sens ? »

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MessageSujet: Re: C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches]   C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches] EmptySam 2 Aoû 2014 - 12:35



C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel - Mahina

Kyang Ja allait avoir deux mois, le temps passait si vite. Ça faisait presque un mois que Ki était parti pour la Corée, et il me manquait affreusement. Son fils grandissait à une telle vitesse, et il n’était pas là pour le voir. Mais je ne lui en voulais pas. Il réalisait son rêve, là-bas. Les choses avaient changé durant mon absence, et Ki commençait enfin à avoir la reconnaissance qu’il méritait. Il était donc à Seoul pour des représentations de sa comédie musicale. Il rentrait d’ici quelques jours, pour le paintball organisé par la confrérie, et j’allais enfin pouvoir le serrer dans mes bras et retrouver sa peau si chaude et enivrante. J’allais d’ailleurs repartir avec lui, pour passer les dernières semaines de vacances dans mon pays natal. Avec notre fils. J’avais peur de refaire face à ses parents, particulièrement à son père. Ses paroles tournaient toujours dans ma tête depuis la naissance de notre enfant, et je n’arrivais pas à les y retirer. Il voulait qu’on se marie. Si on voulait l’élever ensemble en Corée, il fallait nous marier. Mais Ki était-il prêt pour ça ? Non, pas du tout. Et je le comprenais. Le mariage le priverait d’une liberté qui était déjà étouffé à cause de notre bêtise, je ne voulais pas l’enfermer entièrement. Moi, je n’étais ni pour ni contre. J’aimais Ki et dans ma tête, c’était avec lui que je voulais vivre. Mais pour Ki, c’était légèrement différent. M’épouser maintenant serait renoncer à son rêve. Et je ne voulais pas qu’il le fasse. Alors, les paroles de son père me tournaient dans la tête depuis presque deux mois, mais je n’osais pas relancer le sujet de conversation. J’avais aussi peur qu’il pense que j’étais tombée enceinte pour en arriver là, à un mariage. Ce qui était complètement faux. Je lui laissais tout le temps dont il avait besoin, en attendant.
J’étais tranquillement en train de travailler mes cours. Le petit dormait, ça faisait à peine une demi-heure qu’il avait fini de manger. J’en avais profité pour m’installer sur le bureau de Ki, je m’y sentais bien, j’avais l’impression de sentir une partie de sa présence, et je révisais. Grâce à la gentillesse de certains professeurs, j’avais pu récupérer une grande partie des cours que j’avais loupés pour pouvoir travailler dessus pendant les vacances. Je redoublais ma première année en arts, et je savais que l’année qui allait arriver allait être difficile. Entre les cours et le bébé, je devais travailler dur pour y arriver. Mais j’étais motivée. J’étais revenue pour Ki, mais si je m’étais réinscrite à la fac, c’était aussi pour prouver que j’étais capable de le faire, même avec un enfant. Alors voilà, c’était les vacances, mais je bossais encore sur ces fameux cours, prenant de l’avance pour le cas où je devrais en louper encore à cause de mon statut de jeune maman.

Je levai le nez de mes feuilles pour souffler un peu. Je tournai la tête vers le reste de la chambre. Tout était tranquille, il n’y avait pas un bruit, le bébé dormait. Il allait être temps que je pense à manger moi aussi. Je me levai, délaissant mon cours pour aller cuisiner un peu. Depuis mon départ, j’avais fait des progrès en cuisine, et j’étais capable de me faire à manger sans me blesser ni m’empoisonner. Je ne cuisinais pas aussi bien que Ki, mais ma foi, c’était mangeable. Il allait falloir que je m’améliore encore un peu avant que Kyang Ja ne soit en âge de manger de vrais plats. J’avais encore du temps, mais j’y pensais déjà. Une fois le repas prêt, je m’installai et commençai à manger, seule. Mon regard dériva sur le reste de notre domaine. J’avais affiché sur les murs une grande partie de mes dessins, avec l’accord de Ki. J’aimais vivre parmi ces vieux souvenirs, les seuls bons que j’avais. Ces dessins étaient en grande partie de simples paysages ou portraits d’animaux, mais ils portaient une représentation cachée. Mes yeux se fixèrent sur un dessin en particulier, représentant des loups. Ce dessin représentait clairement Ki et moi, et le sentiment de sécurité que je ressentais en sa présence. L’avait-il compris ? Ki me posaient rarement des questions sur mes dessins, comme s’il ne voulait pas s’introduire dans mon monde. Il m’écoutait attentivement quand je lui parlais de mes projets, quand je lui demandais son avis il me répondait, mais il n’était pas indiscret de lui-même. Moi, j’aimais bien partager avec lui, il était l’une des rares personnes pour qui c’était le cas. C’était mon monde, et il en faisait partie. Dans la chambre de Kyang Ja, il y avait quelques portraits de Ki, et j’étais actuellement en train de tester quelque chose de nouveau.
Une fois que j’eus fini de manger, je débarrassai la table, la lavai puis fis la vaisselle en rêvassant. Ki me manquait. J’appréhendais quand même un peu son retour. J’avais reçu des photos étranges sur mon téléphone, qui sous-entendaient qu’il pouvait me tromper. Je ne savais pas de qui ça venait, mais ces photos me gênaient. J’avais confiance en Ki, bien sûr, mais il fallait que je sois certaine. Alors depuis quelques jours, je rassemblais tout mon courage pour lui montrer ces photos, et lui demander de me confirmer qu’il ne ferait pas une chose pareille. J’avais peur de sa réaction, même si dans le fond je savais qu’il ne me tromperait pas. Peut-être que j’avais tort, il qu’il était temps d’ouvrir les yeux ? Non. Ki n’était pas ce genre d’homme.

Je me remis au travail, mais je fus rapidement coupée par mon téléphone. Je sursautai, surprise, avant de lire le SMS que je venais de recevoir. C’était Mahina, la chef des Nu Zêta. Elle m’y annonçait qu’elle venait d’accoucher. Je clignai des yeux, plus qu’étonnée. Mais elle n’était pas à terme ! Pas du tout, même. Bon, moi aussi j’avais accouché un peu en avance, mais même pas de deux semaines. Elle, c’était deux mois. Elle précisait simplement dans son message qu’il était en service prénatal, si l’on voulait le voir, ce qui m’inquiétait. J’avais ce sentiment que ce n’était pas une bonne nouvelle, au contraire. Durant ma grossesse, j’avais peur d’accoucher trop tôt et que mon bébé ne soit pas assez fort pour affronter le monde. J’avais eu la chance de tenir assez longtemps, et même s’il était petit à sa naissance, il était assez solide. Et le bébé de Mahina, lui, l’était-il ?
Je décidai de lui rendre visite le lendemain, le temps qu’elle se repose un peu. J’allais pouvoir aller lui acheter quelques petites choses, bien que s’il était en couveuse, ça n’allait pas lui servir pour le moment. Le plus simple, c’était que je prenne des vêtements, peut-être même des spécifiques pour les bébés prématurés.

Le lendemain, je déposai mon fils dans la chambre voisine, celle d’Ayase, et je pris le bus pour rejoindre l’hôpital. J’avais fait mes achats dans l’après-midi la veille, et je pris soin d’emmener le sac avec moi. Je savais qu’Ayase allait bien s’occuper de Kyang Ja, je lui faisais totalement confiance pour ça. Je descendis du bus lorsqu’il s’arrêta à l’arrêt le plus proche de l’hôpital, et fis le peu de chemin qu’il restait à pied. J’allais commencer par visiter la maman, et après j’irais voir le bébé quelques minutes. Je lui avais demandé son numéro de chambre et je m’y dirigeai donc en hésitant légèrement. Il y avait presque deux mois, c’était moi qu’on venait voir, et mon bébé. Je toquai à sa porte et entrai quand elle m’y invita. En la voyant, je lui souris.

- Bonjour Mahina. Lui dis-je doucement. Comment tu te sens ?

Mahina était encore plus jeune que moi, elle était née presque un an après moi. Elle non plus, elle n’avait pas prévu sa grossesse. Mais contrairement à moi, elle n’avait pas fui, trop peureuse pour l’annoncer au père et au reste de sa famille. Moi j’avais été lâche, et je l’étais encore, puisque mes parents ne savaient même pas où je me trouvais. Tous les jours, je me disais que c’était dangereux de rester aussi près d’eux avec mon fils, mais je ne pouvais me résoudre à repartir. J’avais trop besoin de Ki. Je m’approchai d’elle, serrant le sac dans ma main. Je ne savais pas trop quoi lui dire, alors que j’étais passée par là.

- Félicitations ! Finis-je par m’exclamer en souriant. Bienvenue parmi les jeunes mamans.

Je m’approchai encore d’elle et levai le sac devant moi.

- Je t’ai pris quelque chose hier, c’est pas grand-chose mais je ne voulais pas venir les mains vide.

Je lui tendis le sac contenant des vêtements de petite taille dont trois pyjamas | * | * . J’avais été dans un magasin spécialisé, et j’avais eu la chance de trouver quelques vêtements pour les nourrissons prématurés. J’avais craqué spécialement sur ces pyjamas avec des animaux, et sur quelques autres petits trucs pas très chers. Elle récupéra le sac et je m’assis sur la chaise à côté d’elle.

- J’irai voir sa bouille avant de partir. Lui dis-je. Comment il va ?

J’étais légèrement inquiète, puisqu’il était vraiment en avance. J’appréciais Mahina, même si je ne la connaissais pas autant que je connaissais d’autres élèves de Wynwood. J’avais déjà pu la conseiller un peu sur la grossesse, et sur la façon dont on s’occupe du bébé. Mais j’avais l’impression qu’elle n’était pas encore prête, ce qui était normal. Il lui aurait fallu encore deux mois pour se préparer à cette venue. Avait-elle tout ce dont elle avait besoin chez elle ? Enfin, elle aurait encore un peu de temps, il n’allait pas quitter le service prénatal dans la semaine.

- Et le papa, il est content ?

Je savais que cet enfant n’était pas désiré, et le résultat d’une bêtise lui aussi. Le père était parti de Wynwood, mais était revenu il y a peu, elle ne lui avait pas caché sa grossesse, contrairement à moi. Il la soutenait. Heureusement, Ki me soutenait aussi. Je ne savais même pas pourquoi il avait décidé de rester, de m’accepter de nouveau malgré ce que je lui avais fait. Il m’avait dit qu’il tenait à moi, et je pensais que c’était pour ça qu’il ne m’avait pas rejetée. M’en voulait-il encore ? Là encore, il disait qu’il ne m’en voulait pas du tout, mais comment pouvait-il ne pas m’en vouloir ? Il aurait dû me détester, me haïr pour ne pas lui avoir dit que j’étais enceinte. Je ne méritais pas sa présence à mes côtés.

- Comment il s’appelle, au fait ?

Mahina et moi discutâmes quelques minutes, mais je savais qu’elle était encore fatiguée. Ça se voyait sur son visage, sans oublier que j’étais passée par là. Et en plus de la fatigue, il y avait certainement l’inquiétude pour son fils. Moi il était dans ma chambre, et je pouvais le voir dès que j’en avais envie. Je vérifiais régulièrement qu’il allait bien quand j’y étais, le regardant dès que je me réveillais, dès que je me couchais, dès que je partais et que je revenais dans la chambre. Tout le temps, je vérifiais qu’il était là, et qu’il allait bien. Mahina, elle, ne pouvait pas le faire. Elle ne pouvait même pas profiter de son fils. Je finis par me décider à m’en aller pour la laisser se reposer un peu.

- Je vais te laisser Mahina, tu dois te reposer un peu. Préviens-moi quand tu sors de là, et donne-moi des nouvelles de lui ! Si jamais tu as besoin de quelque chose, n’hésite pas non plus, je suis encore là pour quelques jours.

Je me levai et quittai la chambre en lui faisant un signe de la main. Puis je repérai le service prénatal sur les pancartes et m’y rendis lentement. Là-bas, je cherchai la couveuse dans laquelle le fils de Mahina se trouvait. Arrivée devant, je fus surprise de découvrir un bébé si petit. Déjà que Kyang Ja n’était pas gros à la naissance, mais lui c’était autre chose. Il était vraiment plus que minuscule. Il semblait tellement fragile dans sa bulle chauffante. Je posai une main tremblante sur la couveuse, comme si j’allais lui apporter tout mon soutien.

- Bonjour petit bout. Dis-je doucement. Tu es vraiment tout petit, hein ? C’est pour ça que tu vas rester ici, loin de ta maman, en attendant de prendre des forces. Tu vas faire ça, n’est-ce pas ? Et quand tu seras prêt, elle viendra te chercher et tu pourras être avec elle autant de temps que tu voudras. Alors tu dois me promettre de rester bien sagement ici et de grandir normalement, ta maman t’aime beaucoup et elle a besoin que tu ailles bien.

Je me sentais un peu ridicule, mais j’avais besoin de parler à ce bébé. Mahina était inquiète, je le sentais. Une mère qui accouche trop tôt culpabilise toujours, que ce soit de sa faute ou non. Elle avait peur pour son enfant, et c’était plus que légitime. Alors il fallait que je lui dise que sa maman avait besoin de lui et qu’elle l’aimait plus que tout. Je ris légèrement.

- Je vais te laisser te reposer un peu. Ne fais pas de bêtise en attendant, et fais ce que je t’ai dit, d’accord ? Et quand vous serez plus grands, vous pourrez jouer tous les deux avec Kyang Ja. Tu verras, je suis sûre que vous vous entendrez très bien.

Je finis par le lâcher des yeux et par retirer ma main de la couveuse. Puis je m’en allai, troublée par ce nourrisson si petit et si fragile.
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MessageSujet: Re: C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches]   C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches] EmptyVen 25 Juil 2014 - 1:45

À trois heures du matin lorsque le travail avait commencé, bien-sûr j'avais tout de suite envoyé un sms à Maddox pour le prévenir, je m'étais ensuite levée. L'envie d'envoyer un sms à Luke me prit, mais je me retins, j'allais déjà déranger Maddox, je ne voulais pas non plus le déranger lui, je l'avais déjà assez déranger durant ma grossesse, mais en même temps, il était un peu comme j'aurais voulu que mon père soit si je lui avais dit que j'attendais un enfant. Luke était vraiment gentil, je l'aimais beaucoup, mais je ne voulais pas qu'il s'inquiète parce que j'accouchais beaucoup trop tôt.

J'avais ensuite quitté ma chambre comme je le pouvais en me tenant à tout ce qu'il y avait à ma portée. J'avais ensuite laissé un mot à Maeko pour la prévenir et j'étais descendue. Quand Maddox arriva, je sortais de la confrérie et à son regard, je vis que ça ne lui plaisait pas, en même temps il était vrai que j'aurais peut-être dû rester assise, mais qu'est-ce que ça changeais ? Il m'aida à rejoindre la voiture, ma main toujours posée sur mon ventre, je serre les dents commençant à avoir réellement mal. Je ne fis aucune remarque à Maddox quand mon regard se posa sur le compteur et que je vis qu'il roulait largement plus vite que ce qui était autorisé. Je n'avais pas la force de le disputer pour ça. Une fois arrivée à l'hôpital, j'avais rapidement prise en charge et ce fut après des heures qui me parurent interminable que mon fils vit enfin le jour et quand je vis ce petit-être tellement frêle et si petit, un sentiment immense de culpabilité m'envahie.

J'avais ensuite était emmenée dans une chambre afin que je puisse me reposer. J'étais exténuée, mais je ne pouvais m'empêcher de penser à cet enfant à qui je venais de donner naissance sans qu'il n'ait tout ce qu'il fallait pour survivre dans ce monde. À cette idée je sentis les larmes monter, tout était entièrement de ma faute. La fatigue finit cependant par reprendre le dessus et je m'endormis comme une masse, je me sentais bien. Quand je me réveillais, un regard à mon réveil me fit comprendre que je n'avais dormit qu'une heure. J'attrapais alors mon portable et envoyait un sms à mes proches pour les prévenir de la naissance de mon fils, je leur connais les informations que j'avais et reposait ensuite mon portable. Je me mis ensuite à fixer le plafond en repensant à mon fils, la plupart des femmes avait leur enfant avec elles. Elles pouvaient le prendre dans leurs bras, l'embrasser... Mais pas moi.

Alors que je broyais du noir, la porte s'ouvrit et la silhouette imposante de Maddox entra. Je tournais la tête vers lui et lui souris légèrement pour ne pas lui dire que je broyais du noir. Il se mit alors à me sourire également et s'approcha de moi. Quand je sentis ses lèvres sur son front mes yeux se fermèrent un instant, je me sentais un peu mieux en l'ayant avec moi, mais en même temps je me sentais encore plus mal. À cause de moi son fils était en mauvaise santé. Pourtant, la première chose qu'il me dit fut que notre enfant était magnifique. Ma main se serra alors un peu sur la sienne et je tournais la tête vers lui. Lorsqu'il me demanda comment je me sentais, je sentis de nouveau les larmes montée, mais je souris.

« Je suis inquiète pour lui... Comment est-ce qu'il va ? »

Il avait pu le voir plus longtemps que moi et je ne doutais pas du fait que les médecins avaient dû lui donner plein d'information sur l'état de santé de notre fils. Peu de temps après la porte s'ouvrit et Luke apparut. J'étais soulagée de le voir. Mon sourire s'agrandit, même si le fait qu'il redonne le temps qu'avait duré ma grossesse, ce qui me fit me sentir de nouveau mal. Ma main serra celle de Barry, mais je continuais de sourire à celui qui était comme un second père pour moi durant toute ma grossesse. Je savais que je pouvais lui faire confiance et j'étais vraiment heureuse que ce soit lui le premier à me rendre visite, Maddox ne comptait pas étant donné qu'il était avec moi depuis le début.

« Merci pour les fleurs, elles sont superbe et pour le champagne, je crois pas qu'ils seront assez gentil pour me laisser le gouter aujourd'hui. »

Il tourna ensuite le regard vers Maddox et je les laissais se regarder tous les deux avant qu'il me dise que je n'avais plus besoin de lui. Je tendis alors ma main libre vers lui en prenant ma tête de gamine. Je savais que j'allais le faire craquer, il ne me refusait jamais rien. D'ailleurs, je le remercierais sûrement jamais assez d'avoir était avec moi ces derniers mois. En plus, il semblait vraiment penser que je pourrais ne plus avoir besoin de lui, alors que c'était faux.

« Tu sais bien que je ne pourrais pas me passer de toi. Tu es mon papa de Wynwood. »

Je lui souris et quand il arriva à mon niveau et déposa un baisé sur son front, je souris, même si je ne pensais pas que le "félicitation" était adapté à la situation actuelle. Je déposais ensuite mes lèvres sur la joue de Luke et me tournais ensuite vers Maddox.

« Madd, je te présente Luke, un professeur de Wynwood qui m'a énormément aidée pendant ma grossesse, il est un second papa pour moi. » je me tournais ensuite vers Luke « Luke, voici Madd, enfin, Barry, le père de mon fils »

J'étais heureuse que les deux hommes qui m'avaient le plus aidé et qui étaient vraiment important pour moi, se rencontrent enfin. Ma relation avec Luke n'avait rien à voir avec la relation que j'avais eu avec les autres hommes jusqu'à présent, c'était la première fois que j'en rencontrais un que je voyais comme un père. J'avais vraiment beaucoup de respect et d'admiration pour lui.

« Merci d'être là, tous les deux... »

Je tournais mon regard de l'un à l'autre en leur souriant légèrement, ils me permettaient d'oublier ma culpabilité l'espace d'un instant.
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MessageSujet: Re: C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches]   C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches] EmptyJeu 24 Juil 2014 - 20:05




L'Histoire de la vie

C'était une après-midi comme les autres. Ni trop belle, ni trop moche. Une de ces après-midi comme il y en a des milliers. Le soleil était haut dans le ciel, les nuages se faisaient rares et il faisait chaud. Rien d'étrange pour Miami, rien qui ne sortait de l'ordinaire. Luke s'était levé, avait bu son traditionnel café sur la terrasse, avait pris une longue douche, bu un nouveau café et puis, faute d'avoir quelque chose de plus intéressant à faire, il avait essayé de peindre. L'inspiration lui manquait un petit peu en ce moment. Il essayait de peindre Victory mais il ne savait pas comment s'y prendre. Il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas. L'angle de vue, le traits, les couleurs, l'ambiance générale. Il avait toujours réussis à capturer la beauté de Charlotte avec plus ou moins de brio, ne passant des heures qu'à la perfection de la couleur de ses yeux. Mais pour Vicky, c'était une autre paire de manche. Il voulait peindre la vérité. Il voulait la montrer telle qu'elle était : belle, oui, mais aussi toute cassée, fragile, recollée avec des morceaux de gros scotch qui laissaient encore apparaître les fissures parce que le travail était trop grossier, pas terminé. Plus tard, il comprendrait que c'était vers le surréalisme qu'il devait se tourner et que ces fissures imaginaires, il lui faudrait les transposer sur la toile telle quelles. Pendant qu'il essayait, ratait, recommençait, il ne voyait pas les heures passer. A 14h20, heure où Mahina délivrait son premier enfant au monde, il était tout bêtement entrain de se faire cuire des pâtes. Journée normale, repas normal, humeur normale. Vraiment rien d'excitant.

Un peu plus tard, il se tenait debout devant sa toile ratée, une cigarette coincée entre les lèvres, essayant de se rendre à l'évidence. Un bruit aussi bref que strident déchira l'air de l'appartement. C'était son téléphone portable. Celui là quand il n'était pas en mode « silencieux » il était en mode « je vais te détruire les tympans espèce de con ». La faute à Luke, bien entendu, qui n'y comprenait rien et n'avait pas envie de faire d'efforts. Quoi qu'il en soit, il sursauta. Le genre de truc super masculin, avec un spasme qui lui fit lâcher sa cigarette. Cigarette qui termina sa chute sur la toilée ratée et y embrasa un énorme trou.

- Merde ! Merde ! Bordel ! Merde !

Il avait beau être riche, il avait gardé l'habitude de conserver ses toiles le plus longtemps possible et d'en prendre soin. Celle-ci était fichue, il ne pourrait plus rien en tirer. A moins de faire passer cette atrocité pour de l'art moderne... mais il avait trop de respect pour son public. Et puis, plutôt crever que de faire partie de ces artistes qui crachent par terre et vous assurent ensuite que c'est, en fait, une critique de la société moderne qui nous crache dessus depuis notre naissance. C'est donc tout en pestant qu'il se mit à la recherche de son portable. Grâce à sa récente fréquentations de jeunes – et surtout de sa fille – il réussit sans le moindre soucis à lire le message qu'il venait de recevoir. Dès qu'il vit qu'il venait de Mahina, un sourire tendre se profila sur ses lèvres. Qu'est-ce qu'elle voulait encore celle là ? Des fraises peut-être ? Ou un massage des pieds ? Depuis quelques mois, il s'occupait de la jeune femme enceinte presque comme si c'était la sienne. Pour une raison étrange il avait décidé de la protéger contre vents et marrées. Elle était devenue l'une des rares personnes sur terre capable de le mener à la baguette. Bien sûr, il n'avait aucun sentiment déplacé. Elle était une élève avant tout.

Pourtant, au fur et à mesure que ses yeux dévoraient le message, son sourire disparaissait. L'enfant était né. A seulement 7 mois de grossesse. Il était sous couveuse. Il ne pouvait qu'imaginer comment Mahina se sentait. Plus rien n'eut d'importance. Sa peinture ratée, sa toile gâchée, qui était jusque là l'évènement le plus important de sa journée n'était maintenant plus rien du tout. Cette journée comme les autres avait soudainement viré au cauchemar. Il n'était que vaguement conscient de la protectivité mal placée qu'il éprouvait pour cette jeune femme et son enfant. Ce n'était pas son rôle, non. Seulement il estimait que plus aucun enfant ne pourrait souffrir sous sa supervision. Il ne pouvait plus se permettre de laisser le destin, la vie, les évènements, être plus forts que lui.

Il sortit en quatrième vitesse, s'arrêta acheter des fleurs et du champagne puis reprit la direction de la maternité. C'était la deuxième fois de sa vie entière qu'il se rendait à la maternité. Oui, seulement la deuxième fois. C'était donc tout un évènement. Ses mains étaient moites, son cœur battait à cent à l'heure. Il tremblait même, un peu. Il se sentait au début de quelque chose. Ça ne commençait pas extrêmement bien, il fallait bien l'avouer mais il se faisait la promesse que plus rien de mal n'arriverait à cet enfant. Pas tant qu'il serait là. Enfin, pour l'instant, sa préoccupation première allait à la mère. Rien de plus beau qu'une maman. Dieu, comme Charlotte avait été transcendante de beauté les quelques jours suivant son accouchement ! Il ne doutait pas qu'il en serait de même pour Mahina, même si les circonstances lui étaient moins favorables.

Quand il arriva finalement, il ouvrit la porte sans faire attention au fait qu'un autre homme était déjà là et lâcha sur un ton joyeux :

- J'ai fait aussi vite que j'ai pu ! Je te couvrirai de cadeaux plus tard mais pour l'instant il faudra te contenter de fleurs et de champagne. Après 7 mois d'abstinence, tu l'as bien mérité !

Après avoir mis les pieds dans le plat en soulignant le temps de grossesse trop court de la jeune femme - sans compter qu'il n'était pas au courant des "raisons" cette prématurité -, il allait ajouter quelque chose, demander des nouvelles du « petit monstre » ou quelque chose du genre quand, dû au moment de flottement, ses yeux se posèrent enfin sur le type qui lui tenait la main en la regardant amoureusement. Ça n'était certainement pas n'importe qui. De là à être sûr qu'il s'agissait du père de l'enfant, c'était une autre histoire. Luke ne savait pas comment il avait envie de réagir. Il en voulait à ce fameux père d'être parti. Justement parce que lui même n'était pas un père exemplaire, il était encore plus sévère avec les autres. Maintenant n'était cependant pas le moment de donner dans les éclats de voix. Mahina était déjà certainement assez éprouvée comme ça. Et puis, elle avait l'air heureuse. Et ce type, il était là. C'était quelque chose, non, qu'il soit revenu pour elle ? Si explications il devait y avoir, ce serait pour plus tard.

- Oh mais je vois que tu n'as plus besoin de moi, princesse.

Il avait voulu adopter un ton léger et chaleureux mais, malgré lui, pas mal de froideur c'était insinuée fourbement dans sa voix. Il avait aimé accompagner ce petit bout de femme le long de sa grossesse prématurée et ça lui faisait un petit coup au coeur d'être comme détrôné si rapidement. Il déposa les fleurs et le champagne sur une table puis s'approcha pour venir déposer un baiser sur le front de la jeune maman.

- Félicitations, lui souffla-t-il.

Il détailla ses traits fatigués et fit un effort pour que l'inquiétude ne se lise pas sur les siens. Il lui renvoya un grand sourire, comme si tout allait bien, comme si c'était le plus beau jour de leur vie à tous les trois. Ce n'était pas le sien. Non, le sien serait toujours la naissance de Vicky. Mais pour le jeune homme et pour Mahina, ça l'était sûrement. Et il en était heureux.
(c) Bloody Storm

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MessageSujet: Re: C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches]   C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches] EmptyDim 20 Juil 2014 - 18:01

Barry dormait à poings fermés quand son téléphone se mit à vibrer dans sa poche. Encore habillé, sur le canapé à l'arrière du clubhouse, le biker grogne, déranger par la sensation sur ses côtes qui l'oblige à se réveiller. Certainement encore alcoolisé de la veille, il peinait à faire surface quand finalement il daigne attraper son téléphone. La lumière de l'écran lui trucide les yeux et mets quelques secondes avant d'y voir quelque chose. Le nom de Mahina sur l'écran le réveille d'une traite. Il lit le message et manque d'en tomber de son canapé. Il enfile son cuir, prends ses clés de moto et sors en trombe vers l'engin avant de s'arrêter net devant. "Putain mais quel con !" Il rebrousse immédiatement le chemin et pars chercher derrière le bar, les clés du van du club.

Barry arriva devant le batiment des Nu Zêta, n'ayant pas vraiment oublié où il se trouvait et voit arriver Mahina, se pointant comme une fleur à l'extérieur. Il l'aurait étrangler si elle n'avait pas été une femme... Elle était vraiment pas foutu d'attendre les secours ou lui tout simplement. Il sort du véhicule et va à sa rencontre pour l'aider à faire le reste du chemin. Il se retient de lui faire toute remarque, il se le permettra plus tard. Merde, il allait être papa, et cette info venait de le percuter comme un marteau ! Et putain c'était pas censé être dans deux mois. Pourquoi il n'y pense que maintenant. Son inquiétude monte d'un cran. Il roule plus vite qu'il ne le devrait, mais sa tension monte en imaginant le pire. Nan il ne faut pas. Il l'encourageait, passant plus pour un abruti qui respire anormalement.

Arrivée à l'hôpital, les urgentistes s'empare de la patiente et Barry se fait injustement mettre de côté. Criant à qui veut bien l'entendre qu'il s'agissait de sa femme... Bon ok c'était pas vrai et ils n'étaient pas vraiment un couple. Le mariage, il y avait penser. Mettre Mahina et son bébé à l'abri en cas de pépin. L'argent n'était plus un problème et il s'en sortait bien. Si jamais il venait à disparaitre, il avait réussi à mettre de côté ce qu'il fallait pour les aider. Pendant des mois il y avait travailler. Il aurait aimé assister à l'accouchement, voir son enfant venir au monde et être un des premiers à découvrir le sexe de son bébé. Mais non, trop de complication, il serait une gêne qu'on lui a balancer. Il tournait en rond dans la salle d'attente, partait fumer sur le parking, revenait pour ensuite être déçu que rien n'est changer. Putain, pourquoi c'était aussi long. Il s'énerva même contre un infirmier et fit venir la sécurité pour le dissuader de le frapper.

Après une demi-journée épuisante et interminable, un médecin se ramène vers Barry. Couvert encore d'un masque et des traces de sang sur sa blouse. Le visage du biker palis et il se relève de sa chaise avec vitesse. "Elle est où ? Mon bébé va bien ? Et sa mère ?" Quand le chirurgien retire enfin son masque, c'est un sourire qu'il arbore et Barry manque de s'écrouler de soulagement, son cœur n'y tenant plus. Le docteur lui explique alors le sexe du bébé, les explications, la couveuse, le repos nécessaire de Mahina, des détails qui l'importaient peu au final, tant qu'il savait Mahina et son bébé en vie. "Aviez-vous donner un nom pour le bébé ? Il nous en faut un pour l'identifier parmi les autres nouveaux nés." Barry resta con, réalisant qu'il ne savait pas vraiment comment il voulait l'appeler et qu'il ne pouvait pas prendre la décision maintenant. "Euh c'est qu'on en a pas encore parlé avec sa mère..." "Ne vous en faite pas, ce n'est pas obligatoirement son nom définitif si vous voulez." Le grand blond lève la tête et se pince la lèvre. "Zane... Zane Artcher".

Mahina allait le tuer, il le savait, mais c'était la première chose à laquelle il avait pensé. Il aura beau vouloir l'oublier, passer à autre chose. Son ombre planera toujours sur lui, tel un aigle qui survole sa proie. Il suit le médecin jusqu'au couveuse, père de l'enfant, il a le droit de pénétrer dans la pièce des Néonatales. On le conduit près d'une énorme boite, telle un cerceuil de verre. La comparaison se forme dans son esprit et ça l'angoisse. Le nom était peut-être une mauvaise idée ? Et si ça lui portait malheurs ? Tout ces tuyaux, ce corps anormalement petit, Barry en avait les larmes aux yeux. C'était son enfant. Sa chair et son sang. Sa famille. Il posa la main sur la couveuse et un sourire s'immisça sur son visage. "Bonjour fils..."

****

Après un repos mérité ou forcé pour Mahina, Barry abandonne pour la bonne cause son fils pour rentrer dans la chambre de la Nu Zêta . Allongée sur son lit, elle à l'air épuisée, mais encore magnifique. D'un pas tranquille, il attends que son regard rencontre celui de la brunette pour lui sourire et terminer son chemin jusqu'à sa couche. Il vient lui prendre la main, la couvrant d'un regard tendre. Il se penche sur elle pour l'embrasser sur le front. "Il est magnifique..."

Ne lachant pas sa main, son pouce caresse machinalement le dos de celle-ci. "Comment tu te sens ?"
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MessageSujet: C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches]   C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel [Proches] EmptyJeu 17 Juil 2014 - 14:20

Il est 3h du matin lorsque je me réveille d'un coup, mon lit est mouillé et je me rends compte rapidement que je perds les eaux, c'est impossible, je ne suis même pas à 7 mois de grossesse. Tout de suite, je panique et mon premier réflexe est d'attraper mon portable, j'envoie un message à Maddox pour le prévenir que je suis sur le point d'accoucher et je te tente de me lever. Je me tiens à tout ce que je peux pour ne pas tomber. Je me dirige ensuite vers la porte de ma chambre et je descends avec la plus grande prudence tout en serrant les dents, je n'ai pas envie de réveiller toute ma confrérie. Je dépose tout de même un papier devant la chambre de Maeko avant de descendre pour la prévenir que je lui confiais la direction de la confrérie pour quelques jours. Je n'avais pas précisé la raison, mais elle comprendrait sûrement en ne me voyant plus.

Maddox arrive quelques instants après, alors que je viens d'arriver en bas de l'escalier. C'est lui qui se charge de m'emmener à l'hôpital. Là-bas, je suis tout de suite prise en main et emmené en salle de travail afin de regarder où j'en suis. Je vous passe les heures qui suivirent. À 14h20, enfin mon fils venait de naître. Mais je ne suis pas soulagée ou heureuse, juste encore plus angoissée... Je n'en étais qu'à 7 mois de grossesse, en même pas, je n'aurais été à 7 mois que la semaine prochaine... J'ai pu voir rapidement ce petit être vivant à qui je venais de donner naissance, il est si petit... Encore plus petit qu'un bébé normal et plus léger... J'ai peur pour lui et si il ne survivait pas à cause de moi ? Parce que j'ai déconné au début de ma grossesse... Je me sens tellement coupable... Il aurait dû grandir pendant encore au moins un mois et à cause de mes bêtises le voilà déjà livré à une vie difficile...

Ils l'ont emmené en couveuse et après avoir vérifié que tout allait bien pour moi, ils m'ont ramené à ma chambre. J'étais à moitié endormie, ça avait été fatiguant, j'aurais préféré que cela soit plus tard, là, je n'étais pas prête et on avait discuté de presque rien avec Maddox. On n'avait même pas choisi de prénom. Et lui, le pauvre, il n'avait jamais demandé à venir au monde et encore moins aussi tôt. C'est fou ce que je pouvais me sentir coupable, affreusement coupable. Je crois qu'après ça, je me suis endormie, car je me suis senti plutôt bien. Et quand je me suis réveillée, j'étais seule dans la chambre, en regardant l'heure, je pus voir que ça ne faisait qu'une heure que je dormais, pourtant, j'étais encore fatiguée. Maddox n'était pas dans la chambre, je supposais qu'il était parti voir son fils en couveuse. Je voudrais y aller aussi, mais pour le moment, ils ne me laisseraient sûrement pas y aller, même en fauteuil roulant. Je pris donc mon portable, même si c'était interdit et envoyais des messages à quelques personnes pour les prévenir de la naissance de mon fils. Je les prévenais juste qu'il était né aujourd'hui à 14h20 et qu'il était en couveuse. Je ne pouvais pas vraiment leur en dire plus puisque je n'en savais pas plus. Je demanderais à Maddox lorsqu'il arriverait.


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