Le temps passe & les gens disparaissent. "Dis moi que c'est une blague Pay !" [Paytah]

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RP ABANDONNE

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Paytah ∞ Carry

Vous savez, il y a plusieurs types de personnes. Il y a des gens à qui on peut tout dire et y en a a qui on peut pas tout dire. Carry se trouve dans la catégorie des gens à qui on ne peut pas tout dire, et précisément dans la sous-catégorie «On ne pas tout lui dire parce qu'elle ne comprend rien, mais absolument rien /et/ou comprend de travers » et dans la sous-sous-catégorie des gens qui mettent les autres dans des sacs, avec une étiquette. Vous savez pourquoi ? Parce que c'est exactement ce qu'elle m'a fait ! Elle m'a mis sous une étiquette, genre : « Tueur de Ty », « Responsable de la mort de Ty » ou « crétin » direct, sans chercher à comprendre une millième de seconde l'histoire. Que voulez vous que je fasse d'autre que pleurer ? Je ne peux PAS ramener Ty à la vie ! Je ne peux pas créer un autre Ty non plus. Qu'est-ce que Carry veut que je fasse à part pleurer ? Hein ? Je ne peux pas aller dans une machine à remonter le temps exprès pour empêcher Ty de me pousser sur le goudron pour empêcher la balle de m'attraper. Carry ne sait rien, mais alors là rien du tout. Tout s'est passé extrêmement vite. On n'avait même pas le temps de dire ouf que ça y est, la balle numéro 1 avait été tirée. Quand à la balle numéro 2, je ne pouvais rien faire non plus : j'étais entrain de parler à Ty, quand soudain, la balle 2 à été tirée. Je ne suis pas un super-héros comme dans les films pour dévier la trajectoire de la balle avec ma main. Je ne pouvais rien faire, mais vraiment RIEN. Je ne pouvais pas dire à Ty de ne pas me pousser ni de me sauver, puisque je ne savais pas qu'il ferai une chose pareille !

J'avais beau expliquer à Carry, elle ne pigeait rien ! Elle me jugeait sans comprendre, sans savoir. Elle était devenue effrayante et je me demandais soudain pourquoi Ty la fréquentais lorsqu'il était encore vivant. L'Alpha Psi agissait avec violence, haine et égoïsme. Elle ne m'écoutait pas. Elle me demanda de me lever, et lorsque je le fis, elle ne peut s'empêcher de me lancer de son venin mortel : « Tu vois, peut être que si tu aurai obéis à Ty, comme tu viens de m'obéir sagement à moi ... Peut être qu'il serait toujours en vie, mais non, il a fallut que tu joues les ado rebelle hein. Félicitations ! Chapeau, tu as enfreins les règles ! T'es fier ? ».
Je tournais la tête en faisant un drôle de bruit, comme Claire Kyle dans ma famille d'abord (vous savez, le chat dans la gorge là « KKKrrr »), bouche ouvert et sourcils froncés, mais je ne répondis pas à sa remarque. Je lui demandais ensuite si Ty comptait « tant à ses yeux que ça ». Elle me répondit alors par plus pire que précédemment : « Oh mais ta gueule tu veux ! Tu ne sais strictement rien. Je ne le détestais pas ! Ty était quelqu'un de bien, qui méritait largement de vivre pas comme ... Pas comme toi ! ». Mes yeux se mirent à lancer des éclairs. « Comment oses-tu dire une telle chose pareille ! Ty m'a sauvé la vie tu es sourde ou quoi ? Et puis d'abord...tu ne me connais même pas ! Tu ne sais pas qui je suis en réalité...Tu ne sais rien de moi, comment peux-tu me juger ainsi ? Mets-toi deux secondes à ma place. ». Je plissais les yeux, puis soupirais en voyant que je perdais mon temps.
La demoiselle qui ne pigeait que dalle, manifesta son côté bagarreur. Je me préparais donc et présentais mes poings. Elle me cracha au visage ces mots : « T'es pitoyable Paytah. J'ressens la même chose que la première fois où j'ai vu Ty, sauf qu'avec toi, j'aurai toujours ce sentiment. Cette impression de ridicule qui s'ajoute à celle du dégoût. Oué, tu me dégoûtes ... » puis se moqua de moi. Je gardais toujours mes poings levés prêt à me battre.
« Tu avoues toi même que tu le haïssais avant. Je te dégoute peut être, mais toi, tu...Tu m'a vraiment déçu ! Je ne pensais pas que tu étais une fille aussi monstrueuse ! ».
J'avais auparavant, souhaité la mort de Ty. Je me rappelle que je voulais l'écraser avec mon pick-up. C'était lorsque j'avais rencontré Silver De Lawyer que j'avais eu cette idée. Rassurez vous, hein ! Rien de grave ! Je ne l'ai même pas fais ! J'avais pensé ça sur le coup de la colère et du dégout.
Les policiers vont bientôt mener une enquête sur la mort de mon pauvre cousin. Et je sais que je suis sur la liste des suspects. Croyez ce que vous voulez, mais je n'ai PAS tué Ty ! Quoi que...la mort de Ty a un lien avec...mon secret.

Décidée, Carry s'approcha de moi, puis s'arrêta et fit : « Tu sais quoi, vas-y, frappe moi, mais dis toi bien une chose, ça ne fera qu'augmenter ma colère, et donc, l'envie de te massacrer. Vas-y, je te laisse l 'honneur de commencer. ».
« Très bien. J'ai eu un excellent professeur : Ty ! », répondis-je en mettant un pied en avant. Puis je donnais cinq violents coups de poing dans le visage de Carry, évitais ses coups puis reculais, pris de l'élan et m'élançais en criant avant de faire une figure extraordinaire de Karaté (voir gif du haut) et la frapper d'un coup de pied qui l'envoya à terre.
Bataille à WHS sous la pluie. Je n'avais pas peur de la boue et j'allais lui montrer ce que c'était de piquer un Yellow.
Debout au-dessus d'elle, je levais les sourcils en souriant, faisant mon fier. « Alors ? Tu en veux encore ? », demandais-je de ma voix douce (toujours en souriant).
Paytah...fais pas trop le fier, tu sais pas ce qui t'attend.

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Paytah vs Carry

Le temps passe, les gens disparaissent ...

Ok.Ok.Ok. Désolé. Cet abruti était désolé, tout était de sa faute, il l’avait dit lui-même mais il continuait d’être désolé. Tout ça n’inspirait à Carry que l’envie de vomir. Ce gosse était un connard, sans cœur et égoïste. Complètement égoïste. Il ne pensait qu’à lui. Il pleurait et il était désolé. Petit con … Il n’était rien de plus que moins que rien, rien de plus qu’une personne à qui elle mourrait d’envie d’éclater la gueule. Et elle allait le faire. Après qu’il se soit assis contre ce pauvre arbre humide, elle, elle n’avait fait que s’agenouillait, rire et attraper les cheveux noirs de l’adolescent d’une poigne si forte que si elle tirait, elle ne donnait pas longtemps à ses mèches pour se détacher de son crâne. Ça y était, elle était redevenue la Carry habituelle. La Carry froide, dure et sans sentiments. C’était tellement … Crédible. On ne voyait vraiment rien, son visage ne laissait rien transparaitre, juste du dégout pour son interlocuteur, de la haine. Et pourtant … Pourtant à l’intérieur, tout était secoué. Plus rien n’avait de sens. C’était comme si le monde s’abattait sur elle, comme si tout était planifié. L’accident de son frère, la mort de Ty … C’était quoi la suite hein ?

D’une voix ferme, et hilare, elle avait balancé au jeune homme « Désolé ? Tu es… désolé ? ». Mais le pire, c’était quand il lui avait répondu le plus sincèrement du monde que oui, il l’était. C’était trop. Comment faisait-il ? L’australienne était profondément choquée. Son cousin était mort et la seule chose que ce gars trouvait à faire c’était d’être … désolé ? Il croyait que tous ces pleurs et le fait d’être désolé allait l’excuser ? Abruti …

Oh … Et en plus ça joue les gosses autoritaires ? Non, mais elle rêvait là. Il croyait vraiment être en position de force, pour oser lui ordonner de le lâcher ? Franchement, la brunette, si elle avait été à sa place, elle aurait fermé sa bouche, c’était clair. Elle n’était pas assez stupide pour tenir tête à plus fort que soit. D’une voix beaucoup plus forte que ce dont il avait été capable de faire, elle hurla sur lui, en lui reprochant presque d’être désolé alors que son cousin était mort. Et là, il avait osé. « Il y a-t-il un mal à être désolé ? Tout le monde fait des erreurs. Ça ne t’est jamais arrivé de désobéir à tes parents et d'être désolée ? Tu ne sais pas toute l'histoire...Je voulais juste...découvrir Miami. Tu n'es pas un Sioux venant d'une simple réserve...tu ne peux pas comprendre ! Tu es riche, tu peux tout te permettre mais moi je ne peux pas. Toute cette nouvelle vie à Miami est nouvelle pour moi, alors j'ai voulu la découvrir. Miami By Night m'attirait alors je suis sorti. Oui je suis désolé d'avoir désobéi à Ty. Il savait que j'aurais fait de mauvaises rencontres. J'en ai fait une, et ce n'était pas ma faute.
J'ai juste fais une mauvaise rencontre et ça a mal tourné. J'ignorais que c'était des gangsters...Je ne savais pas qu'ils étaient armés...Je te promets que c'est la vérité. »

La vérité ... Alors comme ça, elle ne savait pas toute l'histoire. Oui, bien évidemment que tout le monde fait des erreurs, mais rarement au point de causé la mort de quelqu'un. Ce gars était un hypocrite. Il pensait vraiment tout ce qu'il disait ? Si c'était le cas, il ne méritait aucune pitié. Aucune attention. Ni de la part de l'australienne, ni des autres. Il méritait de rester seul, avec le poids qui lui alourdissait les épaules. Il aurait du la fermer. Pour lel ui faire comprendre, la brunette avait lâché les cheveux noirs de l'adolescent prenant soin de lui faire basculer la tête en arrière, afin qu'elle se cogne violemment contre l'arbre. Ça avait fait mal, puisque le visage de l'ado déjà déformé par les pleurs se tordit en une grimace de douleur avant qu'il ne demande à la jeune fille ce qui lui prenait. Sérieusement ? Elle ne put retenir un ricanement. Inconsciemment, elle se mit à murmurer pour elle seule "Ce qu'il me prend .. C'est vrai ça .. Qu'est-ce qu'il me prend ... J'ai envie de le tuer, voilà ce que j'ai ..." C'était à peine audible. Presque imperceptible pour les gens alentours, pour ceux qui n'étaient pas dans sa tête.

Lui balançant un coup de pied dans les jambes, elle lui ordonna de se lever.Honnêtement, il valait mieux pour lui qu'il obéisse pour une fois. Qu'il ne fasse pas comme avec Ty. Parce que, si cette fois, il jouait les ados rebelles, c'était sa vie à lui qui risquait d'en pâtir. Comme un gentil toutou, il répondit aux ordres. Se leva rapidement et fixa la demoiselle qui en faisait de même.
Et elle ne pu s'empêcher.

"Tu vois, peut être que si tu aurai obéis à Ty, comme tu viens de m'obéir sagement à moi ... Peut être qu'il serait toujours en vie, mais non, il a fallut que tu joues les ado rebelle hein. Félicitations ! Chapeau, tu as enfreins les règles ! T'es fière ?"

Ironiquement, elle l'applaudissait.
C'était tout ce qu'il méritait. Il ne méritait que qu'on lui renvoi la faute, parce que c'était tout ce qu'on pouvait faire. Lui lancer la pierre.
Puis, un choc, une question qui ne s'arrêtait plus de tourner dans sa tête. "Ty comptait-il à tes yeux autant au point de refuser de m'écouter, de comprendre et de pardonner? Je parie que tu le déteste autant que tous ces élèves de cette école!"

"Oh mais ta gueule tu veux ! Tu ne sais strictement rien. Je ne le détestais pas ! Ty était quelqu'un de bien, qui méritait largement de vivre pas comme ... Pas comme toi !"

Elle le pensait sincèrement, pas de regret.
Oui, elle avait envie de le massacrer. Mais à quoi bon ... Est-ce que ça ramènerait Ty ? Non, bien évidemment que non. Les miracles n'existaient pas. Puis, elle le trouvais d'un coup complètement ridicule. Et de nouveau; un rire sadique s'empara d'elle.

"T'es pitoyable Paytah. J'ressens la même chose que la première fois où j'ai vu Ty, sauf qu'avec toi, j'aurai toujours ce sentiment. Cette impression de ridicule qui s'ajoute à celle du dégoût. Oué, tu me dégoûtes ... Et tu fais quoi là ? -elle se stop pour le désigner de la main- A ta place, j'essaierai même pas. Tu devrais te laisser faire, ça nous éviterait de perdre notre temps. J'te colle une baigne ou deux, je te sèche complet. Puis j'me casse en te laissant là, comme Ty aurait du le faire. Te laisser dans ta merde, tout seul."

D'un pas décidé mais fluide et un semblant désintéressé, elle s'approcha du jeune homme. Planté devant lui, elle sourit.

"Tu sais quoi, vas-y, frappe moi, mais dis toi bien une chose, ça ne fera qu'augmenter ma colère, et donc, l'envie de te massacrer. Vas-y, je te laisse l 'honneur de commencer."

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Carry ∞ Paytah

Carry n'avait pas cru à la mort de Ty, pensant que c'était comme la dernière fois où Ty avait organisé sa propre fausse mort. Je me rappelle avoir lu cette histoire dans l'autobiographie de Ty : ce dernier avait fait croire à sa mort en faisant une chute d'un toit avec le Parkour, avec la complicité de Kimberley Jones, une gangster. Il avait tout organisé, le filou ! Il avait bien joué le mort, même à la morgue...Il avait été dans le cercueil, était sorti de justesse et avait changé de vêtements. Déguisé en Ninja, il avait assisté à son enterrement, juché sur un arbre. Il avait vu Kendall effondrée et ça l'avait brisé. La fausse tombe de Ty était une dalle avec une tête de loup en pierre dessus, sa photo, et des fleurs au pieds de la tombe avec plein d'objets complètement inutiles.
Mais là, ce n'était pas sa fausse mort.
C'était LA VRAIE.
Il était parti pour la crémation à l'heure qu'il est, et il faudrait jeter ses cendres plus tard. J'ai demandé à faire quand même une dalle et j'ai demandé de garder un peu de cendres de côté et de le mettre sous la terre, dans la tombe.
Il aurait une dalle simple, avec une croix, des photos, des dessins (faits par moi), des fleurs et des mots.

L'Alpha Psi resta sous le choc quand je lui approuvais que Ty était bel et bien mort. Puis, j'éclatais en sanglots et avouais tout. Enfin tout est un bien joli mot...
Carry n'avait pas été là lors de cette nuit. Donc, elle ne savait pas ce qui avait eu lieu avant et apres, ni pendant la mort de Ty. Ce qui s'est passé avant marque toute l'histoire. Pourquoi suis-je sorti ? He bien parce que j'aimerais découvrir Miami. Donc, je marchais tout seul dans les rues pour regarder les magasins, les discothèques, bars, ect. Pourquoi Ty m'a in terdit de sortir ? Ty est trop protecteur. Il connaissait le monde de la rue, donc, il voulait me protéger, éviter que je ne fasse une mauvaise rencontre. Et malgrè cela, en pleine rue mal éclairée, je l'ai fais ma mauvaise rencontre !
10 gars, oui 10, m'ont accostés et m'ont demandé du fric. Je leur ai dit que je n'en avais pas. C'était vrai en plus, mais, rien n'y a fait. Alors je me suis mis à courir, et ils m'ont poursuivis. La suite, vous la connaissez : ils m'ont coincé près des conteneurs sur la plage, je me suis fait tabassé, menacé et Ty est arrivé. La suite...C'est encore une autre histoire !

Je pleure en repensant à tout ceci. Le ciel pleure avec moi. C'est horrible !
Soudain, je sens qu'une main attrape mes cheveux.Cette même main me relève la tête brutalement. C'est celle de Carry. Son visage triste est devenu dur, son regard noir. Qu'est-ce qui lui prend ? Je la regarde sans comprendre.
Elle serrait toujours plus fort mes cheveux. Elle me demanda, incrédule : « Désolé ? Tu es ... Désolé ? ».
Je fis un : « Oui » d'une voix étranglée et sanglotante. Mes yeux bruns étaient plongés dans ceux de Carry. J'étais sincère.

Soudain, la brunette se mit à rire. Un rire diabolique. Je la regardais, yeux écarquillés et bouche entrouverte, les larmes toujours sur mes joues. Qu'est-ce qui lui prend ? Et puis d'abord pourquoi elle tiens mes cheveux comme ça ? Ça fait vraiment mal !
« Lâche-moi ! », lui lançais-je d'une voix forte.
Mais Carry repris d'une voix beaucoup plus forte que la mienne : « TON COUSIN EST MORT PAR TA FAUTE, ET TOI ... TU ES DÉSOLÉ ? ». Je fronçais les sourcils et plissais les yeux, puis de ma voix calme, grave et douce je lui expliquais : «Il y a t-il un mal à être désolé ? Tout le monde fait des erreurs. Ça ne t'es jamais arrivé de désobéir à tes parents et d'être désolée ?Tu ne sais pas toute l'histoire...Je voulais juste...découvrir Miami. Tu n'es pas un Sioux venant d'une simple réserve...tu ne peux pas comprendre ! Tu es riche, tu peux tout te permettre mais moi je ne peux pas. Toute cette nouvelle vie à Miami est nouvelle pour moi, alors j'ai voulu la découvrir. Miami By Night m'attirait alors je suis sorti. Oui je suis désolé d'avoir désobéi à Ty. Il savait que j'aurais fais de mauvaises rencontres. J'en ai fait une, et ce n'était pas ma faute.
J'ai juste fais une mauvaise rencontre et ça a mal tourné. J'ignorais que c'était des gangsters...Je ne savais pas qu'ils étaient armés...Je te promets que c'est la vérité. ».

Mais Carry ne comprenait pas. Non, elle était en colère et voyait rouge. C'était Ty au féminin.
Elle me relacha enfin les cheveux mais violemment ce qui me fit cogner la tête contre l'arbre. Je fis une grimace de douleur, puis je reçu un coup de pieds dans les jambes par Carry Chainsaw en personne. « Qu'est-ce qui te prend ? », demandais-je, car je ne comprenais pas la réaction de Carry.
« Paytah... Lève toi ... LÈVE TOI IMMÉDIATEMENT ! », m'ordonna Carry.
QUOI ? Qu'est-ce qui lui prend ? Elle veut se battre ? Très bien.
Je me lève rapidement, puis je plonge mes yeux bruns dans ceux de la jeune-fille. J'y lis toute la haine qui m'est adressée. Une haine s'est installée entre nous, haine dont je ne comprend pas le motif. Ty comptait-il autant à ses yeux comme ça ?
Je craquais mes doigts, m'échauffais quelques secondes, penchais ma tête sur les côtés -à gauche et à droite- comme quelqu'un qui allait se battre, puis portais mes mains à mon oreille pour enlever mes boucles d'oreilles, mais, je réalisais que je n'en avais pas aujourd'hui. Très bien, le combat serait plus rapide que prévu.
Je dressais mes poings et me mis en position d'attaque. Je suis ceinture noire de Karaté et je suis deux fois plus fort que le feu Ty dans ce domaine.
Mes yeux doux changèrent en un instant, et ils lançaient des éclairs.
«Ty comptait-il à tes yeux autant au point de refuser de m'écouter, de comprendre et de pardonner? Je parie que tu le déteste autant que tous ces élèves de cette école! », demandais-je à Carry. « Tu veux te battre c'est ça ? Huh ? Do you want fight ? I'm Ready for that don't panic ! ».
Si elle voulait de la bagarre, elle allait en avoir.
Je n'ai pas peur d'elle.
Et surtout pas d'une fille !

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Paytah vs Carry

Le temps passe, les gens disparaissent ...

De lire ces quelques mots avaient considérablement ébranlé la demoiselle, qui choquée, avait eu pour seul réflexe d'attraper son téléphone et d'appeler Paytah. Pourquoi ? Et bien sans doute parce que c'était le cousin de Ty, et si vraiment, il était arrivé quelque chose à celui-ci, c'était surement le seul qui pouvait vraiment le confirmer. Traversant les couloirs avec une incroyable rapidité, quand Pay décrocha, elle ne lui laissant pas le temps de dire « Allo » ou quoi que ce soit. Ce n'était rien d'autre qu'un tas de merdes inutiles par lesquelles tout le monde s'embêtait à passer. C'était gaspiller sa salive, son temps, des parcelles de sa vie. Tout ne tenait tellement qu'à un fil, alors pourquoi prendre son temps pour des futilités ? Rapidement, elle apprit que le jeune homme se trouvait à l'extérieur. À l'extérieur ? Avec ce temps ? Sa voix dans le téléphone était tremblante ... C'était mauvais signe.

Ni une, ni deux, après quelques secondes passaient à traverser les longs couloirs, elle se retrouvait sous la pluie battante. Une pluie chaude d'été, qui a cette odeur désagréable que tous connaissent, cette odeur d'humidité. Il tombait le ciel. Comme la fin du monde en quelque sorte. Un naufrage. Une apocalypse pour laquelle il fallait créer une arche. Mais qu'est-ce qu'elle racontait ? À quoi était-elle en train de penser, merde ! Ne se souciant qu'un court instant de la flotte qui s'abattait sur elle, elle rejoint le Pi Sigma, au milieu des arbres. L'air furax, il ne lui fallut pas longtemps pour qu'elle exprime sa colère par des gestes. En effet, à peine s'était-elle approchée de lui que déjà, elle le plaquait contre un arbre lui aboyant dessus en lui ordonnant d'appeler Ty et de le faire venir pour qu'elle puisse lui « casser la gueule ». Pas de réaction. Enfin si, mais c'était de la surprise et un « Quoi » étranglé s'échappa de la gorge du jeune homme. Alors elle comprit ...

Relâchant peu à peu son emprise, elle planta son regard dans celui de l'adolescent. Il la fixait aussi, intensément, ses yeux semblaient humides. Puis il ouvrit légèrement la bouche, mais aucun son n'en sortit. Il se contenta seulement de secouer la tête et finalement déclara qu'il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas quoi se demandait alors Carry, et là, c'était comme si un poignard lui traversait le cœur. « Il est mort Carry ! T ... Tu n'as pas vu sa ... sa lettre ? » Choc. Ce n'était donc pas une connerie ... Ce n'était pas une de ces blagues pourries comme il était capable d'en faire. Tout cela était vrai, mais l'Australienne n'arrivait pas à réaliser. Ça ne percutait pas. Ça ne voulait pas comprendre. Mais automatiquement, des larmes inattendues lui montaient aux yeux. Alors quoi, c'était quoi hein ? Le début d'une longue série ? À moins que le commencement ne soit l'accident de son frère. Allait-elle le perdre lui aussi ?

« Pay ... Dis ... Dis-moi que c'est une blague, je t'en prie ... »

Sa voix avait perdu de sa dureté habituelle. Plus de froideurs, plus d'arrogance. Elle était devenue vulnérable, atteignable. Elle pouvait être détruite à n'importe quels moments. Un tir suffirait amplement. Elle n'était plus protégée, elle sombrait. Elle voulait faire comme chaque fois, comme si ça ne la touchait pas, mais c'était impossible. Ty avait quitté ce monde, et c'était terminé. Plus jamais elle ne le croiserait dans les couloirs, plus jamais elle ne lui parlerait ou ne le traiterait d'idiot ou d'imbécile fini. Plus jamais elle ne lui donnerait de conseil musical, ou ne lui sourirait comme elle avait pu le faire au bal de promotion ... Plus jamais, plus rien. Juste un souvenir, rien de plus.Non, Pay ne pouvait pas. Il ne pouvait pas lui dire que tout cela était une énorme plaisanterie orchestrée par le Sigma Mu. Il ne pouvait pas puisque c'était vrai, Ty n'était plus, à cause de lui. À cause de lui ? C'était quoi encore que cette histoire. Carry n'eut pas le temps de questionner le Sioux, puisqu'il éclata immédiatement en sanglots. Et puis, elle n'en avait pas la force ...

Déclaration. Ty est mort parce que sont connard de cousin avait fait des conneries. Juste parce qu'il ne lui a pas obéi. Juste parce qu'il n'en a fait qu'à sa tête. Juste parce que c'est un ... Adolescent. Ty est mort parce que Paytah traînait dehors le soir. Ty est mort parce que Paytah avait de très mauvaises fréquentations. Ty est mort parce que son cousin n'est rien d'autre qu'un égoïste.

Malgré les pleurs du jeune garçon, malgré elle, et malgré Ty, des tas et des tas d'horribles pensées traversaient l'esprit de la brunette. Des pensées funestes, horriblement sadiques. Elle imaginait. Elle imaginait l'état dans lequel se trouvait Joy à cause de ce connard, elle imaginait l'état dans lequel se trouvait la colocataire de Ty à cause de ce merdeux. Elle n'avait là qu'une seule et unique envie, qu'il souffre. Et soudain, ses yeux cessèrent de s'humidifier, elle essuya ses joues mouillées et son visage reprit sa froideur, sa méchanceté qui lui était propre. De voir ce gosse pleurait lui faisait un petit quelque chose, avant. Avant qu'il n'avoue tout ça ... Elle n'avait plus aucune pitié pour lui, vraiment aucune.

Quand il se retrouvait par terre, assis contre cet arbre pourri contre lequel elle l'avait plaqué plutôt, elle se retrouvait prise d'une pulsion. Elle se retrouvait prise de l'envie considérable de le tuer, de le luncher. De le battre à mort, pour qu'il paye. Mais elle n'en fut rien. En y réfléchissant, ce n'était pas ce que Ty aurait voulu, pas du tout. Jetant un coup d'œil furtif vers le ciel, où, selon toutes les conneries chrétiennes et autres le jeune Sigma Mu devait se trouvait, elle sourit, laissant la pluie tomber sur son visage parfait. Elle esquissa un sourire. « Désolé » ? Il était désolé ... Vraiment ? Il ne manquait pas de culot ! Ce gars ne méritait pas de vivre, alors pourquoi ? Ses lèvres dessinaient un rictus profondément sadique, qui laissait tout prévoir. Le gosse, la tête dans ses mains ne pouvait la voir, mais elle ... Elle ne le quittait pas des yeux. Non.

Les cheveux dégoulinants, elle les plaqua derrière ses oreilles et s'agenouilla devant celui qu'elle détestait et d'un geste dont elle ne contrôlait plus la puissance, lui attrapa les quelques cheveux courts qui couvraient son crâne. Plantant son regard plus dur que jamais dans celui baigné de larmes du garçon, elle ne le lâchait plus, resserrant encore et encore son emprise sur lui. Elle perdait l'esprit, le contrôle d'elle-même. Elle n'avait plus aucune retenue, elle avait franchi la limite.

"Désolé ? Tu es ... Désolé ?"

Elle riait. Oui, à présent, elle riait. D'un rire sadique, rempli de haine, de mauvaises intentions.

"TON COUSIN EST MORT PAR TA FAUTE, ET TOI ... TU ES DÉSOLÉ ?

Sa voix avait considérablement quadruplé de volume, Carry qui était toujours si calme et posée, qui avait toujours cet espèce de recul par rapport aux choses, n'était plus. Elle avait changé. D'un mouvement violent et brusque, elle lâcha la tignasse de l'adolescent en prenant soin de faire basculer sa tête en arrière, qui d'ailleurs, tapa dans l'écorce dure de l'arbre. Se redressant, elle donna un coup de pied léger dans les jambes inertes de celui qui allait être sa victime.

"Paytah... Lève toi ... LÈVE TOI IMMÉDIATEMENT !"

Carry ne lui laissait pas le choix, c'était un ordre, qu'il avait intérêt à respecter, s'il ne voulait que ce qui allait lui arriver ne soit encore pire.

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Paytah ∞ Carry

Paytah Yellow
Ty me manque ! L'enterrement aura lieu demain. @Matoskah Yellow

J'observe les gouttes tomber. Il pleut à torrents. Le ciel pleure la mort de Ty.
Je suis là, sous la pluie, les yeux perdus au loin. Je ressens un énorme vide. C'est vraiment étrange. A croire que je ne détestais pas autant Ty que je ne le laissais croire. Je me souviens de tout : de cette nuit horrible ou j'ai failli perdre la vie, où je courrais près des contenneurs, où Ty est venu me sauver. Je me souviens du moment où il m'a plaqué par terre pour éviter la trajectoire de la balle. Je me souviens de chacun de ses mots, de ses pleurs et des miens, de ses recommandations. Et du second tir fatal. Je me rappelle très bien de mon moment de panique et de ma naïveté énorme où j'avais cru que Ty survivrais. Et je n'oublierais jamais les mots de ce monsieur qui m'a dit : « Mr Paytah Yellow, je suis navré mais...votre cousin Mr Ty Noah Swan est décédé. », ni de ce que j'ai dit ensuite : « C'est faux ! Il ne peut pas être mort ! C'est encore une ruse c'est ça ? », sans oublier le contact glacé avec la main de Ty.
De la nuit où je me suis fais tabassé, je garde une croûte sur la lèvre inférieure et des bleus, mais rien ne pourra panser mon énorme blessure au cœur.

Soudain, la sonnerie de mon BlackBerry me tira de mes pensées. Je me demandais bien qui ça pouvait être, et je mis du temps à réagir pour pouvoir porter l'appareil à mon oreille.
Aujourd'hui, je n'avais aucun bijou. Pas de collier, pas de bracelet, pas de piercing aux oreilles. Je portais des baskets, un pantacourt noir, un t-shirt bleu. Mes cheveux étaient naturels et une frange retombait sur mon front. Je ressemblais trop à Ty quand j'étais triste.
Alors que j'ouvris la bouche pour dire : « Allô ? », j'entendis la voix de Carry qui m'appris qu'elle devait me voir tout de suite et qui demandait où j'étais. Je lui répondis : « Je suis dehors, près de la porte du hall. ». Elle raccrocha.
Que me voulait Carry Chainsaw ? Avait-elle appris la mort de Ty ?
J'avais précédemment accompli la mission que m'avait donné Ty : donner à certains de ses destinataires une lettre d'adieu. Je les avaient toutes lues sans exception et elles m'avaient toutes fais de la peine. Trois d'entre elles contenaient un présent : de l'argent ou un collier.
Soudain, j'entendis un hurlement qui criais mon nom. Je me retournais lentement, et je vis Carry foncer droit sur moi. Je ne pris pas le temps de sécher mes larmes, mais je me mis à renifler, essayant par la même occasion de me calmer.
Carry qui était arrivé face à moi, m'empoigna violemment par mon t-shirt bleu, puis me plaqua contre un arbre.
Mes yeux ne cessaient de bouger, essayant de comprendre pourquoi un tel geste en regardant le regard de la jeune-fille si gentille d 'habitude. Son regard était colérique. Elle me faisait peur.
La brunette me dit alors d'une voix forte : «
Écoutes moi bien Pay' ! Écoutes moi attentivement ! Tu vas dire à ton abruti de cousin de se ramener immédiatement que je lui casse la gueule c'est clair ! Avec ces blagues à la con là, j'vais lui péter la gueule ! Appelle le ! »
D'une voix étranglée, je fis: «Quoi?»
La main de Carry lâcha doucement mon haut. Mon cœur qui cognait de peur contre ma poitrine se calma.
Ma bouche s'ouvrit d'abord lentement, puis je secouais la tête en faisant 'Non' avec les lèvres, mais aucun son ne sortit. Puis je me repris et réussis à articuler : « Je ne peux p...pas. Il est mort Carry ! T...Tu n'a pas vu sa...sa lettre? » .
Mes larmes redoublèrent.
Puis, d'une voix que je ne lui connaissais pas, Carry me demanda : « Pay ... Dis ... Dis moi ... Dis moi que c'est une blague, je t'en prie ... ».
Je refis 'non' de la tête, déglutis puis murmurais : « J'aurais bien aimé pouvoir mais...je ne peux pas te dire ça. Ty est mort en me sauvant la vie. ».
C'était bel et bien vrai. Je culpabilisais. Si je n'avais pas désobéi à mon cousin ces derniers temps -Ty me disait de ne pas sortir la nuit tout seul dans la rue- je n'aurais pas rencontré ce gang qui me demandait de l'argent. Je ne m'aurais jamais fait tabassé, ni menacé par une arme et Ty...

J'éclatais soudainement en sanglots. Secoué par des spasmes violents, j'avouais à Carry ces paroles entre-coupés : « Je...C'est ma faute. C'est ma faute si il est mort. J'aurais du l'écouter...il m'avait dit de ne pas sortir. Je lui ai désobéi et...je me suis retrouvé encerclé par des...des sortes de gangsters. Je me suis fais tabassé parce que je n'avais pas de fric à leur donner. Je sais que Ty me suivait ces derniers temps pour voir où j'allais...Juste pour me protéger. Il était très protecteur, comme un frère même si...même si nous étions censés être des ennemis. Alors il a du refaire la même chose je pense....il m'a suivi et...et...il m'a retrouvé. Il a pris ma défense. Il m'a protégé...Et ensuite...il...a reçu une balle dans la jambe...pouvait plus bouger....il m'a parlé....on s'est réconciliés....et après...et après... il a reçu une autre balle...et... »
Je ne pus pas finir ma phrase.
« OH CARRY ! Je suis désolé ! Je suis tellement désolé ! Tout est de ma faute ! Tout est de ma faute ! »
Je me laissais glisser contre l'arbre, plaquais mon visage contre mes mains et je fis ce que je ne pouvais que faire : pleurer.
On n'entendait que mes sanglots, mêlés au bruit de la pluie.

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Paytah1 vs Carry

Le temps passe, les gens disparaissent ...

On était quoi ? Le douze juillet, ou peut-être le treize ... Carry n'en savait rien. Carry avait complètement perdu la notion du temps. C'était le fait d'être en vacances, ça la déréglait entièrement. Inutile de lui demander chaque jour la date, le mois, elle était incapable de répondre. En plus ça l'importait peu.
Un jour de plus, un jour de moins, qu'est-ce que ça changerai dans une petite vie de riche bourgeoise comme la sienne hein ? Pas grand chose, non vraiment pas grand chose. Elle pensait que de toute façon, un jour n'était pas bien différent du lendemain ou de la veille, et elle se trompait. Si seulement, elle savait ...
Si elle savait qu'en un jour, tout pouvait basculer. Tout pouvait changer. Des quantités de choses pouvaient être détruites, en une nuit, en une heure, en une minute.

Ce jour-ci allait être un de ces jours, mais comment pouvait-elle le savoir, comment aurait-elle pu le prédire ? Elle en avait été incapable, c'était exactement ce pourquoi le choc n'en fut que plus extrême. Pourquoi allait-elle à son casier ce jours là ? Ah oui ... Elle voulait vérifier si il n'y traînait pas une feuille de partitions manquante. Elle l'avait trouvé, mais pas que ça.
Exaspérée d'avoir trop cherché ce bout de papier, elle soupira en ouvrant la porte métallique et s'interrompit quand une petite enveloppe s'en échappa pour se poser au sol. Intriguée, la jeune fille se baissa et attrapa le papier blanc qu'elle ouvrit pour en examiner le contenue. Peut être n'aurait-elle pas du.Sur l'enveloppe, deux mots "Pour Carry". Qui ça pouvait bien être ? A l'intérieur de cette même enveloppe se trouvait un papier vieilli, tachait d'encre et de quelques mots rapidement écrit.

De ses yeux bruns, Carry en parcourut le contenu :

"Dear Carry,

Mlle Carry Chainsaw...Que puis-je vous dire ? Que vous me manquerez ? Oui c'est bien le mot.
Je sais que je ne te connais pas assez, ni vraiment. Mais Carry sache que tu va me manquer. Je n'ai pas oublié le bal de promo. C'est une des choses de ma vie que je n'oublierais pas. Je vais mourir. Non en fait, je suis déjà mort. Payath te le confirmera si il est toujours vivant. Merci pour tout, reste comme tu es. Prend soin de mon cousin. Merci d'avance. Ty Noah Swan. PS : Pardon de t'avoir abandonné le soir de l'event ! Milles Excuses ! Je t'ai apprécié vraiment Carry. Milles regrets.

Ty Noah Swan"

Un sourire s'esquissa sur le visage de l'Alpha. Un sourire incrédule, un sourire complètement stupide. Ce gars était un abruti, c'était donc le seul moyen qu'il avait trouvé pour la recontacter ... Pour ... "Je vais mourir". Quoi ... Ces quelques mots s'éteignirent sur les lèvres de la jeune fille. N'ayant pas pris conscience de ce qu'elle venait réellement de lire, elle recommença, et c'est là, qu'elle comprit. Ce n'était pas une blague, ou du moins ça n'en avait plus vraiment l'air. Les taches d'encres diluées de part et d'autres de certaines phrases rendaient tout véritablement plus crédible. C'était pas une connerie.
Du choc, Carry eu un mouvement de recul et plaqua la main sur sa bouche tout en relisant la lettre. Ty était ... Mort ? Impossible !
Violemment, elle fit volte face et se mit à traverser les couloirs attrapant son téléphone dans son sacet composant le numéro de Paytah. Une sonnerie, deux sonneries. Il décrocha. La jeune fille en panique ne laissa même pas le temps à son interlocuteur de dire quoi que ce soit."Pay ! Je dois te voir maintenant ! T'es où ?" Devant le lycée. Très bien, elle y serait. Une fois dehors, elle ne put retenir un hurlement, elle criait le nom du cousin de Ty à sa recherche.

Trouvé ! Elle le voyait. Aussi rapidement qu'elle avait traversé les couloirs elle rejoint Pay'. Il pleurait. Et alors ? C'était une coïncidence non ? La colère en Carry ne cessait d'augmenter. D'un geste violent, elle attrapa le t-shirt du jeune indien et le plaqua contre un arbre.
Les larmes lui montaient aux yeux.

"Écoutes moi bien Pay' ! Écoutes moi attentivement ! Tu vas dire à ton abruti de cousin de se ramener immédiatement que je lui casse la gueule c'est clair ! Avec ces blagues à la con là, j'vais lui péter la gueule ! Appelle le ! "

Puis, elle lâcha son emprise. Les larmes coulaient sur ses joues. Il pleuvait, un jour d'été, il pleuvait. Ses cheveux étaient trempés de même que ses vêtements et ceux de Pay. Mais elle n'en avait rien à foutre. D'une voix faiblarde, elle dit:

"Pay ... Dis ... Dis moi ... Dis moi que c'est une blague, je t'en prie ..."