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 « Discuter avec la tentation, c'est être sur le point d'y céder. » Pv Lucy/ Aryan

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MessageSujet: Re: « Discuter avec la tentation, c'est être sur le point d'y céder. » Pv Lucy/ Aryan   « Discuter avec la tentation, c'est être sur le point d'y céder. » Pv Lucy/ Aryan EmptyMer 2 Juil 2014 - 21:07




Lucy et Aryan

"Discuter avec la tentation, c'est être sur le point d'y céder."



J’étais tranquillement entrain de parler avec une fille qui ne m’intéressait pas plus que ça mais que je ne remballais pas parce que ce n’était pas dans mon caractère, puis de toute façon je n’avais rien d’autre a faire, quand une personne beaucoup plus surprenante intervenait. Je l’avais vu arriver d’un peu loin, elle marchait d’un pas décidé vers nous, et moi, je la fixais, curieux de connaître ses intensions. Elle snoba la personne qui m’accompagnait, la dépassant, puis s’assit à côté de moi, sur le muret. Je la saluais plus ou moins poliment l’interrogeant sur ses projets. Elle me fixa les yeux dans les yeux, et je ne m’appliquais à ne pas décrocher le bleu de mes yeux des siens.

- « Pour commencer, qu’elle dégage »

Je regardais alors la demoiselle qui m’accompagnait, elle semblait outrée de voir dans mon regard que j’hésitais à lui dire de rester ou non. Du haut du muret je lui fis signe de s’en aller d’une mine désolé qui n’était pas du tout sincère. C’était un comportement peut-être égoïste, et elle risquait de plus m’adresser la parole, mais la fille qui venait de nous rejoindre attirait tellement plus ma curiosité, que mon choix fut vite fait. Elle croisa les bras sur sa poitrine et tourna les talons d’un air vexé.

« heureuse ? » Lui-dis je d’un air on ne peut plus froid.

- « C’est un caprice, je sais et je sais aussi qu’à 6 ans le côté petite peste a son charme, mais qu’après 10 il en a beaucoup moins, donc ça sera le seul »

je continuais à la fixer, distant, mais cette énergumène, je sentais qu’elle allait bien m’amuser. Elle se décida alors à répondre à ma question du « tu veux quoi », toujours avec un cynisme débordant car c’était pas vraiment ce que je lui demandait, elle me faisait plutôt une brève présentation d’elle et ses intérêts.

« Honnêtement ? Je veux faire du surf, je veux rencontrer des gens et je veux prendre mes marques ici, mais ce que je voulais vraiment maintenant, c’était accoster une seule personne et dommage pour toi, t’es le seul qui m’a paru assez convainquant physiquement pour mériter mon attention. Non, je en suis pas aussi égocentrique que j’en ai l’air.. Quoi que. »

J’écoutais alors ce qu’elle me disait, tout en sortant une première cigarette de mon paquet, que j’allumais, puis en sortis une deuxième que je tendais, en lui demandant si elle souhaitait fumer. Elle me répondit positivement en faisant allusion aux séries.

« Je ne suis pas amateur de séries. » Dis-je en lui tendant mon briquet pour qu’elle se l’allume seule. Cette fille avait beau être attirante, je restais sur mes gardes, je ne connaissais pas ses intentions, et j’avais bien peur qu’elle ait une idée derrière la tête.

-« Merci. Dis donc, t’es vraiment chanceux aujourd’hui, toi. T’as maintenant réussi à avoir droit à mon prénom et à mon âge. Alors, je m’appelle Lucy et je vais avoir 17 ans. Je parie que t’es tout heureux de savoir ça »

« 17 ans ? T’es jeune pour avoir cette attitude. » Dis-je sèchement. Je l'imaginais plus vielle, son comportement et son assurance n’allait pas avec son âge.

- « Et sinon, je peux aussi avoir au moins ton prénom ou on joue aux devinettes comme des gamins de 10 ans ? Après tout, je serais crédible vu mon caprice de minette de 6 ans de tout à l’heure »

Après tout, elle n’avait que 17 ans, c’était surement une gamine, qui avait encore le droit aux caprices, même si elle faisait la fille mature.


« Mon prénom, tu penses le mériter ? » Je lui lâchais le premier sourire depuis qu’elle était arrivée, ce qui illumina complètement mon visage si fermait depuis quelques minutes.

Je me levais de la murette, en tirant une latte sur ma clope, recoiffais brièvement mes cheveux vers l’arrière en recrachant la fumer qui niquait mes poumons, et me postais devant le jeune femme.

« Je m’appelle Aryan Palmer, et contrairement à toi, moi, je suis un grand. »Dis-je comme si je parlais à une gamine de 6 ans qui venait de faire un caprice.

Je repris mon sérieux, et plongea à nouveau mon regard dans le sien. Nos deux regards n’avaient rien à voir, le mien était froid et méfiant, le sien était beaucoup plus provocateur, suspect et plein de défis. Lucy semblait avoir de la suite dans les idées, et ses yeux pleins de malices m’inspiraient tout sauf confiance.

« Bon, je pense pas avoir été clair tout à l’heure. C’est bien beau d’aimer le surf, j’en fais d'ailleurs moi aussi. Vouloir rencontrer de gens c’est normal. Me trouver à la hauteur physiquement, c’est flatteur, mais c’est pas pour ça que je vais me laissé charmer par ton petit jeu. Tu as l’air d’être une fille intelligente, et je suis pas un de ces lycéens, que tu vas manipuler comme bon te semble. Je suis pas le dernier Ps que tu as mis dans ton lit pour atteindre quelque chose, ou un K.O a qui t’as fait croire qu’il avait une chance dans ton intérêt. Je peux te faire tous les exemples que tu veux avec chaque confréries. Donc qu’est ce qui t’arrives à venir comme ça, jeter ma pote, et me faire la discussion ? »

Ma main droite se posa à cinq centimètre de ma récente rencontre, où j’écrasais le filtre de ma cigarette terminée.

« Je sens que je vais avoir du mal à te cerner ma belle. »Terminais-je en souriant pour la seconde fois depuis son arrivée. J’avais peut-être été un peu dur avec elle, mais quand ont voit son arrivée, on ne peut qu’être sur ses arrières, et puis j’en ai connu des filles, et elle sortait de l’ordinaire apparemment, et cela ne m’inspirait pas confiance.



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MessageSujet: Re: « Discuter avec la tentation, c'est être sur le point d'y céder. » Pv Lucy/ Aryan   « Discuter avec la tentation, c'est être sur le point d'y céder. » Pv Lucy/ Aryan EmptyMar 1 Juil 2014 - 17:29

« Discuter avec la tentation, c'est être sur le point d'y céder. » Pv Lucy/ Aryan Tumblr_inline_mhrlkgG7mh1qz4rgp

Miami était différent d’Hawaï. Totalement même. Lucy savait qu’elle devrait se réhabituer à la culture américaine, à leur façon de penser, d’agir et de fonctionner. Les Hawaiiens avaient cette force mentale, de respect ou encore très à cheval sur les coutumes. Ca avait un côté rassurant, voir parfois énigmatique, ce qui n’existait pas le moins du monde sur le continent. Lucy avait déjà vécu en tant qu’Américaine, elle en avait d’ailleurs la nationalité, mais San Francisco était lointain, trop lointain et pour rien au monde elle ne voudrait retourner dans ces souvenirs. C’était comme si sa vie avait commencé il y a 7 ans et qu’elle s’efforçait d’oublier tout ce qui s’était passé avant, comme si elle n’avait pas eu d’enfance. Aujourd’hui, elle était là, bien vivante les cheveux au vent à observer le soleil se lever. Il était tôt et ce n’était pas dans son habitude d’être déjà éveillée, mais c’était le temps de s’adapter au climat, aux personnes, à la vie floridienne. Des insomniaques comme elle se baladaient déjà sur la plage. Pas beaucoup, juste un couple âgé promenant leur chien ou encore deux ou trois sportifs faisant leur jogging le long de l’eau tant que la chaleur leur permettait de ne pas mourir sous la chaleur. Lucy faisait abstraction et gardait l’horizon dans son champ de vision. Elle était ici pour régler quelque chose qu’elle nourrissait depuis plusieurs années maintenant. Si toutes ces personnes l’entourant connaissait son prénom, probablement qu’ils réagiraient, pour ceux qui connaissent l’histoire. Soit ils la prendraient pour un fantôme revenue d’entre les morts, soit ils comprendront facilement qu’on a déclaré sa mort bien trop tôt, que les journalistes se sont emparés de son nom et de son prénom pour expliquer au pays entier que Lucy était morte de ce kidnapping alors que Vicky, elle, avait survécu. Pourtant, aujourd’hui elle était bien là et elle comptait bien le rappeler sans cesse à Vicky.

Perdue dans ses pensées, elle revenait à la réalité lorsqu’un jeune surfeur passa à côté d’elle. Elle le suivait du regard. Elle aurait pu lui demander de l’accompagner, parce que le surf l’aidait à s’évader et sa planche se trouvait dans sa chambre, mais elle ne bougea pas. Lucy se contenta de replier ses jambes contre elle et d’appuyer son menton sur ces dernières à l’aide de ses bras. Elle l’observait défier la force de l’eau et ne faire plus qu’un avec les vagues s’offrant à lui. C’était encore calme et sans doute prendrait-il ça pour un entrainement léger, juste histoire de se mettre dans le bain. Voyant l’heure défiler, il allait être temps pour elle de se rendre en cours. Elle allait laisser son côté si calme et paisible pour faire revenir l’autre elle, celle qui avait cette soif de vengeance. Lucy se leva de son muret, regarda une dernière fois le surfeur et puis s’en alla en direction du lycée. Elle ne connaissait pas encore grand monde, juste quelques têtes. Elle avait déjà des idées, des cibles, des personnes qu’elle ne pouvait pas voir en peinture ou d’autres qui ne la rendaient pas indifférente, mais ce qui était certain, c’était que d’une minute à l’autre, elle allait changer. Arrivée à destination, elle se stoppa nette et observait de là où elle se trouvait, l’ensemble de ces étudiants allant et venant, entrant et sortant des bâtiments. Elle allait donc devoir ce fondre à tout ce monde, faire partie de leur groupe, de leur appartenance. Comme aimantés, ses yeux se posèrent sur Vicky, accompagnée d’une rousse. Son sourire lui soulevait l’estomac, elle avait juste envie de la voir pleurer, de la voir souffrir. Lucy sentait la colère monter en elle, mais s’efforça de se calmer. Elle n’avait pas le choix, elle devait faire attention et être réfléchie.

Elle passa l’heure de cours à regarder le professeur, ou du moins à se concentrer sur son non verbale. Lucy se demandait comment pouvait-on faire autant de manières pour parler, comme s’il avait besoin d’un métronome pour rythmer les débilités qu’il sortait. Ce qu’il racontait, les élèves s’en tapaient cruellement. Il n’y avait qu’à les regarder, certains piquaient du nez et d’autres étaient déjà dans les bras de Morphée. Elle aurait pu prendre une feuille de papier et se mettre à dessiner pour passer son temps, comme était en train de le faire sa voisine, mais ce n’était pas dans son caractère. Les gens qui dessinaient devaient être en accord avec eux même, voir carrément pausés et calmes, mais Lucy bouillait au fond d’elle, comme un volcan qui attendait patiemment le bon moment pour entrer en éruption. La cloche retentit et indiqua à tous les élèves, maintenant réveillés, qu’il était midi. Lucy n’avait pas faim et n’avait pas non plus envie de se mêler à la foule qui s’agglutinait dans la cafétéria. Elle laissa échapper un léger rire moqueur en voyant certains qui essayaient de se frayer un chemin parmi les grands, mais qui au final se faisaient encore plus éjecter qu’autre chose, puis s’empressa de sortir pour ne pas être entrainée, elle non plus.

Dehors, Lucy sourit parfois hypocritement, parfois sincèrement aux personnes qu’elle croisait. Elle cherchait d’ailleurs Alyssia, ou encore sa sœur, Soraya avec qui elle s’entendait à merveille. La portoricaine avait son âge et plus ou moins le même genre de caractère. Elle ne se laissait pas faire et la franchise était un vrai délice. Elle avait un tempérament de feu et c’était ce que Lucy appréciait, de même pour sa petite sœur. Ne les voyant pas sur son chemin, la jeune fille laissa glisser sa main dans ses mèches pour les éloigner de son visage et continua d’avancer vers ce qui ressemblait au campus. C’était encore différent, on avait moins l’impression de se retrouver dans une cours de récré. Certains étudiants profitaient du soleil pour confondre les murets pour des transat ou qui préféraient le contact avec la nature pour s’asseoir ou se coucher dans l’herbe. D’un pas lent, elle avança vers ce lieu inconnu en observant tout ce petit monde ainsi que leurs manières. Balayant l’endroit du regard, Lucy se stoppa nette sur un jeune homme qu’elle avait dans le viseur. Elle ne le connaissait pas, elle ne l’avait jamais vu, mais un sourire s’afficha doucement sur son visage. C’était pas le premier mec mignon sur lequel elle tombait, mais celui-ci méritait son attention, parce qu’elle le trouvait au-dessus des autres. Le voyant discuter avec une autre. Elle continua à le fixer, puis se lança en direction de cette exception masculine. Sans même calculer l’autre fille, elle l’a dépassa et pris la place sur le muret, près de sa nouvelle cible.

« Salut, tu veux quoi ? »

Lucy plongea son regard dans celui du jeune homme pendant plusieurs secondes, puis répondit avec beaucoup de sarcasme :

- « Pour commencer, qu’elle dégage »

Elle tourna le visage vers l’amie du jeune homme en lui faisant comprendre qu’elle gênait un peu. Puis, sourire aux lèvres, elle reprit plus gentiment :

- « C’est un caprice, je sais et je sais aussi qu’à 6 ans le côté petite peste a son charme, mais qu’après 10 il en a beaucoup moins, donc ça sera le seul »
Elle marqua une pause et repris « Honnêtement ? Je veux faire du surf, je veux rencontrer des gens et je veux prendre mes marques ici, mais ce que je voulais vraiment maintenant, c’était accoster une seule personne et dommage pour toi, t’es le seul qui m’a paru assez convainquant physiquement pour mériter mon attention. Non, je en suis pas aussi égocentrique que j’en ai l’air.. Quoi que. »

Lucy le regardait plonger ses doigts dans son paquet de clopes pour en sortir une autre et la lui proposer. Un autre sourire embellit son visage et délicatement, elle accepta la cigarette de ses doigts manucurés :

- « Merci. Dis donc, t’es vraiment chanceux aujourd’hui, toi. T’as maintenant réussi à avoir droit à mon prénom et à mon âge. Alors, je m’appelle Lucy et je vais avoir 17 ans. Je parie que t’es tout heureux de savoir ça » répondis-je avec humour.

Elle se doutait bien que son prénom allait être un de plus parmi des centaines d’autres et qu’elle n’était certainement pas la seule à l’accoster de la sorte.

- « T’allumes les clopes des filles comme dans les séries télé ou je le fais moi-même ? »

Gardant le sourire, elle joua avec sa clope maintenant allumée entre ses doigts, puis releva la tête vers les étudiants qui allaient et venaient non loin d’eux en reprenant :

- « Et sinon, je peux aussi avoir au moins ton prénom ou on joue aux devinettes comme des gamins de 10 ans ? Après tout, je serais crédible vu mon caprice de minette de 6 ans de tout à l’heure » terminais-je en souriant.
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MessageSujet: « Discuter avec la tentation, c'est être sur le point d'y céder. » Pv Lucy/ Aryan   « Discuter avec la tentation, c'est être sur le point d'y céder. » Pv Lucy/ Aryan EmptyMer 18 Juin 2014 - 23:36




Lucy et Aryan

"Discuter avec la tentation, c'est être sur le point d'y céder."



Il était environs sept heures, et machinalement je me levais de mon lit, déposant la pointe de mes pieds par terre, tout en m’appuyant avec la pomme de mes mains, je fis une légère flexion, pour me retrouver debout. J’enfilais ensuite un short de sport, ainsi qu’un débardeur bleu et gris, débranchais mon Iphone, puis le mis au fond de ma poche. Je marchais jusqu’à la cuisine où je préparais un thé anglais, puis rajoutais un nuage de lait pour adoucir l’amertume due à l’infusion trop longue. Je versais le liquide dans une tasse que je pris par le manche et l’amena jusqu’à mon balcon. Je posais la tasse sur la rambarde métallique, buvais une gorgée, celle-ci me brula directement le palais, ce qui me fit alors cracher le liquide par dessus la barre grisâtre où je prenais appuie. Je me retournais alors directement vers mon paquet Marlboro, sortis une cigarette, la posais entre mes lèvres, l’allumais à l’aide du briquet que je sortais aussi du paquet, puis tirais une première taffe en regardant le lointain paysage de Miami. Depuis mon appartement on pouvait apercevoir la plage, la mer, les surfers qui me donnaient extrêmement envie. Je jetais un œil à l’emploie du temps que j’avais disposé sur mon téléphone, tout en continuant à consumer ma clope. Je commençais à onze heures aujourd’hui, j’avais donc le temps d’aller à la plage rejoindre les autres courageux sportifs. Je me dépêchais ensuite de finir ma garrot, jetais mon thé toujours trop chaud pour moi, et partis directement me laver les dents au dessus du lavabo en bois de ma salle de bain. Ensuite un maillot, puis par dessus j’enfilais ma combinaison moulante, ainsi que des lunettes de soleil; je pris une serviette au tours de mon cou, mon surf d’une main, ma long board de l’autre et descendis avec difficulté les escaliers encombré par les lourdes choses que je portais.

Je poussais les larges portes luxueuses qui donnaient sur la rue perpendiculaire à mon immeuble, je jetais ma longboard vers l'avant, montais dessus et roulais à peine deux minutes pour rejoindre la plage. Une fois là bas, je posais la serviette avec minutie à plat sur le sable pour éviter qu’elle ne soit recouverte par la poudre jaunâtre et désagréable. Je jetais dessus mes lunettes de soleil, ainsi que ma longboard puis me mis à courir d’impatience jusqu’à la mer accompagné de mon surf. J’arrivais à proximité de l’eau, trempais d’abord mes pieds, continuant ma course jusqu’à que cette dernière touche ma taille, à ce moment là je lançais avec les deux mains ma planche, couchais mon buste dessus, et fis le crawl jusqu’à arriver à la bonne distance pour commencer à surfer. Les vagues étaient assez fortes vu l’heure matinale, et le vent qui soufflait à ce moment là. Je pus donc en profiter un maximum, m’éclatant à prendre ces dernières avec puissance, je glissais sur les gros rouleaux aqueux, jusqu’à l'épuisements. Au bout d’un petit moment je rentrais sur la plage, m’enlevais la combi, laissant place au maillot que j’avais sur moi, me séchais brièvement le corps, repris ma longboard, posant mes lunettes de soleil ray-ban une nouvelle fois sur mon nez, je pris juste la peine de placer mes cheveux vers l’arrière, puis repartis en direction de mon appartement. Je déposais tout dans mon garage trouvant ça plus pratique que de devoirs me le trimbaler jusqu’en haut. Je fis ensuite appel à l’ascenseur, que je prenais que très rarement, préférant l’exercice au confort généralement, mais aujourd’hui j’étais pressé, je n’avais aucune idée de l’heure qu’il était, et donc, je devais me dépêcher de rentrer chez moi.

Je retrouvais enfin mon appartement, jetais un œil à la pendule, qui affichait dix-heures moins le quart. Je partis directement en direction de la salle de bain, où je pris une douche, me lavais le corps, ainsi que les cheveux. Une fois sortis je pris juste la peine de me raser, et de placer du gel sur mes cheveux encore humides que je n’avais pas séchés. Je trottinais jusqu’à ma chambre, enfilant un short en matière shino beige, des mocassins vans, ainsi qu’un T-shirt marron avec une poche couleur crème sur le bas du pec gauche. Je mis mon sac de cours gris sur mon dos, les clefs dans ma poche, ainsi que mon portable. Je regardais une dernière fois l’heure qui affichait dix-heures quarante. Je repris de nouveaux l’ascenseur, faisant le chemin inverse de la fois dernière, j’arrivais dans mon garage où je pris ma moto habituelle, appelée Kawasaki 1000z, cette moto si puissante et si dangereuse à la fois. Je démarrais le moteur ouvris à l’aide d’une télécommande la porte de mon garage, puis une fois passé, la refermais derrière moi.

Je roulais un peu trop vite sur la route, doublant certaines voitures avec pas mal de culot, mais quand on a une moto si performante autant en profiter non ? La plus part du temps où je roulais en moto, je restais concentré sur la route, faisant le vide complet dans ma tête, pensant juste à ce qui se trouvait derrière, devant, à gauche, ou à droite de moi. Et aujourd’hui ne faisait pas exception à la règle, je ne pensais à rien tout au long du trajet, sauf à éloigner comme tous les matins ma moto des Pi Sigma ou des Sigma mu pour pas qu’ils l’abiment avec leurs Q.I d’huitres. Car oui, on était forcé de remarquer que malgré le niveau brillant de certains élèves de Whs, il y avait beaucoup de petits cons, incapables de faire une multiplication, qui était juste doués à faire craquer les E.I aussi surnommée "l'allégorie des maladies sexuellement transmissibles". Les noms de gars stupides, il y en avait à la pelle, mais ceux qui dépassés l'imagination de beaucoup étaient Trevor, Simon, Ty,Wyatt, Curtis, Aiden ou un mec nommé Ritchy. Ceux là c’était le top du top, j’avais rarement vu des gens naturellement aussi con, à croise qu’à la naissance on avait décidé de leurs enlevés toutes capacités de réflexions, et assister tous les jours à leurs petites scènes ridicules étaient assez désespérant.

Je décidais finalement de rejoindre les couloirs de Whs, de rassembler le peu d’affaires dont j’allais avoir besoin durant cette journée, puis de participer à mon seul cours de la mâtiné. C’était passé plutôt vite, vu que les matières auxquels je m’étais inscrit m’intéressaient à 90 pourcents. Je rejoignais ensuite certains potes à la cantine, comme Dwayne, Dwight, Nina, Nathan et tout le groupe qui allait avec. Je mangeais silencieusement, comme mon caractère lunatique le voulait, je n’étais pas d’humeur à être bavard malgré la matinée extrêmement agréable que j’avais passée. Je quittais alors le Self, accompagné de ces mêmes gens considérés comme populaires dans ce lycée. Moi je ne l’étais pas encore énormément, car ça ne faisait pas assez longtemps que j’étais arrivé, et je ne cherchais pas forcément à le devenir, mais il était évidemment que je n’allais pas tarder à l’être, à force de trainer avec les personnes l’étant. J’aperçu au loin une pote de ma classe, et je préférais quitter le groupe des frimeurs, pour la rejoindre. Je commençais à lui parler, et nous partîmes en direction du campus universitaire, tout en discutant de musique. Il était vrai qu’elle alimentait la discussion plus que moi, étant donné que je n’étais pas d’humeur à faire de grands discours, aujourd’hui, mais je restais aimable avec cette fille, qui avait l’air d’avoir envie de me connaître plus.

Une fois arrivé sur le territoire universitaire, je guidais la jeune fille jusqu’à une murette, loin du brouhaha des autres élèves. J’enjambais le mure en plâtre pour m’y asseoir, alors que l’autre demoiselle restait debout en face de moi. Cette fille était jolie, mais trop banale pour moi, elle n’avait pas assez de charme, de caractère ou un truc spécial qui allait m’attirer vers elle, de plus, c’était une proie bien trop facile pour être intéressante, ce que j’aimais la plus pars du temps était l’inaccessibilité, évidemment, je me la serais bien faite, mais, jamais je ne pourrais envisager quelque chose de sérieux avec elle, tout simplement, parce que je n’en aurais jamais envie.

Elle restait là une vingtaine de minutes, jusqu’à qu’un élément perturbateur arriva, ce qui, ne me dérangea pas, au contraire, cela créa une certaine surprise, un peu d’inattendue dans la monotonie de l’instant. Une jeune femme plus agréable physiquement que celle qui était en face de moi s’approcha de nous. Elle semblait vouloir quelque chose, alors mon regard se porta sur elle. Directement elle prit la place de ma camarade, ignorant complètement son existence, quand on la regardait, elle dégagé une certaine nonchalance, et portait « j’en ai rien à foutre y a que moi qui compte », aussi appelé égocentrisme sur elle, ce qui me fit légèrement sourire. Ce genre de filles étaient assez marrantes, elles cachaient souvent quelque chose derrière ce caractère hautain, cet humour sarcastique, et ce complexe de supériorité, faisaient d'elles, de sacrés phénomènes. Cette attitude me fit sourire légèrement, cette fille venait de faire ma journée, je ne savais pas encore ce qu’elle avait dans la tête, mais je sentais qu’elle allait pimenter un peu cette chaude après midi.

« Salut, tu veux quoi ? »Demandais-je en effaçant mon sourire, et en devenant instantanément plus froid qu’il y a à peine quelques secondes, préférant tout de même rester méfiant face au jolie spécimen. Je sortis pour la deuxième fois de la journée une cigarette de ma poche, l’allumant de la même façon que durant la matinée, puis recrachant la fumée sur le côté, pour éviter de toucher les deux femmes postées devant moi.

Je piochais une nouvelle fois dans mon paquet, pour en sortir une nouvelle en la plaçant au bout de mes doigts.

« Tu fumes ? »Dis-je en lui tendant cette dernière accompagnée de mon briquet.



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