Jamais deux sans trois, parait-il - Alyssia

Id Card ÂGE : 14 ans. DATE DE NAISSANCE : 1er Janvier 2000. LIEU DE NAISSANCE : Nashville, Tenessee. CLASSE: Freshman Year (année 2014-2015) 3 CONFRERIES AU CHOIX Rho Kappa, Eta Iota & lambda. RICHE OU BOURSE D'ETUDE : Riche. AVATAR: Sandra Kubicka. SCÉNARIO OU PI ? Un peu des deux? :P.

Forum's buisness CODE : Ok by Ninou . SECRET ENVOYE ? : It's ok SOUHAITEZ-VOUS UN PARRAIN / MARRAINE : No, thks.

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→ Sandra Kubicka [color=red]ϟ[/color] Alyssia Mitchell

« Très jolie. »
« Oui, elle a bien grandi. »

C’était à peu près le même genre de compliments que recevait Alyssia, à chaque fois que des invités venaient mettre les pieds chez elle. Son père avait ce jour là, inviter des amies de longue date pour prendre le thé, et pour permettre à sa fille unique de leur dire au revoir avant de s’envoler le lendemain pour une toute autre destination.

Cela faisait quelques années qu’elles n’avaient plus vu Alyssia, et alors qu’elles avaient le souvenir d’une petite blondinette, qui courait partout, elles découvraient alors une jeune demoiselle de quatorze ans, qui commençait bien vite à devenir une jeune femme.

Alyssia avait toujours fait plus vieille que son âge, elle avait toujours été plus grande que la norme, et faisait parti des plus grandes de sa classe. Un mètre soixante plus précisément. C’était une jolie jeune fille enviée de tous, avec de longues et fines jambes, une silhouette élancée et gracieuse, et quelques muscles apparents, dénotant sa pratique du sport fréquente. De fines mains, et des formes là où il faut, elle avait un corps bien sculpté pour une jeune fille de son âge.

Ses longs cheveux bouclés et châtains, retombent dans son dos en cascade, avec une raie sur le côté. Parfois, elle en fait une tresse, parfois un chignon, mais les préfère lâchés, et peut ainsi jouer pendant des heures avec ses mèches. Cette jeune demoiselle possède un joli visage, ovale et fin. Deux grands yeux bleus turquoise en amande, un petit nez et une bouche pulpeuse derrière laquelle se cachent des dents blanches parfaitement alignées.

De nature, elle a toujours possédée une peau légèrement bronzée, qu’elle met en valeur avec des vêtements colorés, couleurs pastel, pas trop flash. Elle adore tout ce qui est vif, joyeux, et porte souvent des jupes, des robes, des shorts, avec des chaussures à talons pour affiner sa silhouette. Elle aime bien tout ce qui est joli, notamment des accessoires comme des bracelets, des pendentifs ou même des boucles d’oreilles. Cependant, elle ne se maquille que très rarement, préférant rester au naturel, et sait toujours rester simple, en toute occasion.
En cette après-midi, elle avait revêtu, une simple robe blanche et ample avec de petites ballerines compensées. Les amies de son père s’étonnaient de sa silhouette, Alyssia a toujours été grande mais très fine, et ne pèse que 45 kilos. Mais tout ça était du au sport, qu’elle pratiquait quotidiennement, et parce qu’elle faisait parti de ces gens à ne jamais prendre de poids peu importe ce qu’ils mangeaient. Evidemment, elle ne s’en plaignait pas, mais faisait toujours attention à son alimentation quoiqu’il arrivait. Elle avait relevé ses cheveux en une couette, et avait mis deux paires de boucles d’oreilles avec des petites perles, et s’était installé aux côtés de son père, gardant une posture droite. Jamais elle ne voutait le dos.

« Tu ressembles vraiment beaucoup à ta mère, sauf le sourire, ton père tout craché. »



Adorable, polie, serviable, gentille et attentionnée. C’est en gros ce qu’avaient retenu les amies du père d’Alyssia en sortant de leur maison, parce qu’elle était toujours là à demander si tout allait bien, si elle manquait de rien, se pressant pour les servir, être très polie et bien élevée, avec un sourire charmant sur le visage. C’était donc plus qu’heureuses qu’elles sortirent de la maison des Mitchell.

« Ce serait tellement bien, si tous les jeunes de nos jours étaient comme elle. »

Si elles savaient, si seulement elles savaient…

« Papa, la prochaine fois préviens moi avant d’inviter des amies, histoire que j’ai le temps de prévoir autre chose. »
« C’est ton dernier jour ici, c’était la moindre des choses. »

Alyssia tira la moue et repartit en direction de sa chambre pour continuer à écouter sa musique, épuisée d’avoir eu à jouer la comédie pendant plus de deux heures. Parce que oui, Alyssia était très mignonne en apparence, mais ce n’était que les apparences. Elle savait, quand il le fallait, jouer à la gentille fille parfaite, mais la réalité était toute autre. En réalité, Alyssia était très capricieuse, et il lui suffisait de claquer des doigts pour obtenir ce qu’elle voulait. Depuis toute petite, son père lui offrait tout ce qu’elle demandait, et depuis, elle en avait oublié le sens du mot « Non », et elle ne supporte pas avoir à l’entendre, sinon c’est simple, elle pique une vraie crise, digne d’une grande diva capricieuse. Et ce n’était qu’une partie des différents traits de caractère qui composent la personnalité d’Alyssia, et qui lui donne habituellement le qualificatif de petite garce, quand on la connaissait vraiment. En effet, derrière ce sourire angélique se cache une vraie petite peste, qui est une adepte de la méchanceté gratuite. Elle ne se bat pas, mais peut être vraiment méchante dans ses paroles, et surtout elle est menteuse et manipulatrice. Très maligne pour son âge, elle sait quoi faire pour obtenir ce qu’elle veut, sans avoir honte de se servir de pauvres élèves soumis. Oui, oui, à quatorze ans seulement, elle sait déjà s’y prendre. Mais tout ça, son père n’est pas au courant, il s’imagine que c’est un ange, qui est entouré de pleins d’amis au collège, mais il faisait fausse route.

Mais malgré ça, ce n’était pas une prétentieuse, qui cherchait à tout prix à être populaire, certes elle aimait être bien habillée, mais elle ne cherchait pas particulièrement à être en tête de liste, parce qu’elle ne se mettait pas au même niveau que ces filles superficielles. Non, elle avait horreur de ce genre de personne, et prenait un plaisir fou à les défier. Parce qu’elle adorait les défis, la compétition, la rivalité. Et ça pouvait être un atout de taille, notamment lors de la pratique du sport, sa passion. Toute petite, elle faisait de la gym, mais a préféré arrêter pour se lancer dans le handball, son sport de prédilection. Même si cela nécessite de bien s’entendre avec ses coéquipiers, Alyssia détestait tellement la défaite, qu’elle avait fini par s’y faire, et se révélait avoir un sacré esprit d’équipe, sans pour autant s’empêcher de réprimander ceux qui faisaient n’importe quoi.

Pour résumer, Alyssia n’est pas le genre de fille qu’on s’attend à voir, et est très sournoise. Cependant, malgré ces nombreux défauts, elle a des qualités en or, qu’elle réserve pour ceux qui comptent vraiment pour elle. Quand elle tient à quelqu’un, elle est capable de tout pour elle, pour l’aider, et au fond, se cache une fille sensible, qui n’a que quatorze ans, et est encore immature, qui n’ose pas trop défier l’autorité, qui préfère que ce soit les autres qui se salissent les mains à sa place, et ferait tout pour ne pas décevoir son père, ce pourquoi elle essaie au mieux d’être exemplaire en cours sans pour autant être une tête, parce qu’elle a pas mal de difficultés sur le plan scolaire.




Assise près de l’hublot dans l’avion qui l’emmenait vers Miami, elle regardait l’aéroport s’éloigner. Ca y est elle partait en direction de sa nouvelle vie. Cette décision de partir lui était venu sur un coup de tête, et son père n’avait pas su lui dire non, d’autant plus qu’elle avait su lui sortir des arguments de choix, comme quoi elle voulait apprendre à devenir indépendante et découvrir le monde et tant d’autres choses, qui ont fini par convaincre son paternel, qui lui avait de ce pas payé le billet, et les études pour qu’elle puisse entrer en Freshman à la rentrée de septembre. Elle aurait ainsi donc trois longs mois pour découvrir la ville, s’intégrer et préparer ardemment sa rentrée, ce qu’en réalité elle ne comptait pas faire. Elle comptait s’amuser, s’entrainer et s’amuser, et surtout faire la connaissance de deux personnes dont elle a toujours entendu parler, ses deux sœurs ainées : Maira et Soraya.

L’histoire commença à Puerto Rico, lieu où naquirent les deux sœurs, avec un an d’écart. Les parents vivaient dans un milieu quelque peu défavorisé, et un beau jour, la mère des deux jeunes filles se rendit en Amérique pensant trouver un travail suffisamment bien payé pour subvenir aux besoins de sa famille. Mais deux années s’étaient écoulées après la naissance de Maira, et elle finit par rencontrer un homme. Américain pur souche, au revenu élevé, avec qui elle finit par avoir un enfant, une troisième petite fille. Elle naquit le 1er Janvier 2000, et ils décidèrent de l’appeler Alyssia. Celle-ci porterait cependant le nom de famille de son père, Mitchell.

La mère d’Alyssia, finit au bout d’un an par retourner à Puerto Rico, laissant le soin au père d’éduquer Alyssia seule. Ses premières années furent des plus banales, elle apprit à marcher, parler, tout ce qu’un bambin se devait de faire, et dès qu’elle fut assez grande pour comprendre, son père lui fit part d’une confidence, et c’est ainsi qu’elle apprit qu’elle avait deux sœurs, toutes deux plus âgées, et à partir de là, elle souhaitait plus que tout pouvoir les rencontrer un jour. Son père lui expliqua par la même occasion que c’était une des raisons pour laquelle sa mère était repartie là-haut, promettant de revenir de temps à autre à Nashville. En attendant, elle était gâtée dans leur petite maison de campagne, finissant même par s’habituer à sa petite vie de luxe et de richesse, ayant une enfance parfaite, oubliant tout le reste. Cependant, cette éducation monoparentale eut un impact sur elle, inconsciemment. D’abord une joyeuse petite fille pleine de rêve, elle finit avec le temps par devenir celle qu’elle était devenue, à mener en bateau tous les élèves de son collège, avec un père qui ne connaissait pas le sens du mot autorité, et ne lui imposait aucune limite.

A l’école, des amis, elle n’en avait pas vraiment, puisqu’elle les considérait plus comme ses loyaux sujets, et n’avait guère de bons résultats en cours, mais son père laissait toujours tout passer, c’était sa seule et unique fille, sa petite fille chérie. Seulement, alors qu’elle venait de fêter ses quatorze ans, sa mère qui était revenu pour quelques temps, repartit. Elle avait trouvé un nouveau travail dans le Nevada, à Las Vegas pour deux semaines. Deux semaines, ça ne semblait pas si long, mais Alyssia finit par comprendre qu’elle ne reviendrait pas et finit par entendre que Soraya et Maira avaient tous deux quittés leur ville natale pour entrer à Wynwood à Miami, et c’est à partir de là que tout a commencé. En prenant connaissance d’une telle nouvelle, Alyssia fit des pieds et des mains pour aller retrouver ses sœurs, pour enfin les rencontrer.

Et c’était ce à quoi elle pensait, assise sur son siège, à contempler le ciel bleu pour les quelques heures d’avion qu’elle avait à effectuer. A un moment donné, la petite fille assise à ses côtés tira sur la manche de son pull.

« Comment tu t’appelles ? » Lui demanda-t-elle timidement.

Alyssia se retint de lui aboyer dessus, lui affirmant qu’elle s’était présenté avant, et fit un large sourire à la place, jugeant bon de ne pas s’emporter, surtout face à une enfant.

« Alyssia, et toi quel est ton nom ? »
« Mia. »
« C’est un joli prénom. »
« Je t’ai vu toute à l’heure dans un magazine. » s’exclama la petite, tendant le dit magazine sous les yeux d’Alyssia.

La photo représentait une équipe féminine jouant au handball et effectivement Alyssia était parmi celles-là. C’était un vieil article. Il remontait à ses premières prestations sportives. Alyssia, dès toute petite a exprimé une passion pour la compétition, notamment la compétition sportive, sa chaine préférée était celle de sport, et elle aimait jouer au foot avec les garçons. Cependant, avec l’âge, comme toutes les autres filles, elle finit par faire de la gym, mais s’en désintéressa totalement en jouant par hasard au handball lors d’un cours de sport. Très vite, elle en est devenu accro, a même fini par intégrer le club local, et est devenue une vraie championne. Sa rage de vaincre l’aidait à se surpasser en permanence, et faisait d’elle une vraie adversaire, effrayante, mais talentueuse. Depuis qu’elle avait intégré cette équipe, elle s’entrainait sans relâche, adoptait une alimentation saine, et s’était donc juré de ne jamais toucher à la cigarette et l’alcool, le sport étant devenu une véritable passion, son plus grand rêve. Elle sourit devant cette photo qui lui rappelait son tout premier match, où son équipe avait perdu. Elle avait pleuré toute la nuit, et s’était juré dès lors de se donner à fond pour que cela ne se reproduise plus jamais.

« Oui c’est bien moi sur cette photo, j’avais ton âge à cette époque, mais j’ai pas l’impression d’avoir beaucoup changé physiquement. » Parce que malgré les années qui s’étaient écoulées, le visage enfantin, insouciant de la demoiselle n’avait pas encore bien changé.
« Moi aussi un jour je serais dans ce magazine. »
« Mia, laisse la jeune fille tranquille. »

Et c’est ainsi qu’Alyssia se remit à contempler cette photo, et à repenser à cet objectif qu’elle s’était fixée, devenir une sportive professionnelle. Mais dans l’heure, il lui fallait surtout penser à l’arrivée, à sa chambre à l’internat qu’elle intégrerait et aux confréries qu’elle devrait choisir. Pour elle c’était déjà tout tracé, celle des sportifs, s’il y en avait une.

Une fois le trajet terminé, elle descendit de l’avion, alla chercher sa valise et prit un taxi jusqu’à Wynwood. Sa nouvelle vie pouvait enfin commencer.

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