Wynwood University
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 ▲ La NPA et le déménageur.

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MessageSujet: Re: ▲ La NPA et le déménageur.    ▲ La NPA et le déménageur.  EmptyLun 21 Avr 2014 - 23:51

La NPA et le déménageur.

Des talons hauts. Putain. Pourquoi toutes les filles à Wynwood se sentaient obligées de porter ces conneries, hm ?! Attention, pas que c'était moche. Non, non, du tout. Mais une fille comme Amber, qui faisait habituellement la même taille que Bae, avec des chaussures pareilles, se retrouvait automatiquement plus grande que lui ! Ce qui avait le don d'agacer le jeune homme, bien entendu. Il portait bien des chaussures avec une légère semelle compensée, mais c'était léger. Beaucoup trop pour rivaliser avec les chaussures de te-pu que les filles aiment porter. Bien que, les talons d'Amber n'étaient pas très hauts... mais cela suffisait pour qu'elle le dépasse de quelques petits centimètres.
La jeune femme emmena son employé d'un jour dans le séjour, où tout un tas de cartons attendait d'être déplacés. Elle lui indiqua qu'il s'agissait d'éléments de son futur dressing fait sur mesure, en bois de rose. Encore une fille de bourge, Bae faillit lever les yeux au ciel d'un air blasé, mais il se contint.

« Avant qu'on ne commence, je voudrais te proposer un marché. Je vais avoir besoin d'aide encore plusieurs fois. Pas demain, mais p'tre la semaine prochaine ou je ne sais quand jusqu'aux vacances d'été sans doute » poursuivit la jolie asiatique.

Le coréen plongea les mains dans ses poches en passant d'un pied sur l'autre. Après tout, pourquoi pas ? Elle lui indiqua qu'elle le paierait, ce qu'il voulait. Dans la mesure du possible. Le jeune homme fronça un sourcil en posant les yeux sur elle, pas sûr qu'il devait y voir une proposition innocente ou quelque chose d'autre, d'un peu plus... enfin, inutile de vous faire un dessin ! Cette phrase puait un peu l'invitation, mais Bae n'en était pas certain. Du coup, il se mit à hésiter. Son cerveau alluma la turbine, et il analysa en vitesse les options qui s'offraient à lui. Amber, un peu impatiente sans doute, le pressa.

« Euh... bah, oui, pourquoi pas. Si tu veux » finit-il par accepter, en fronçant encore un peu plus le sourcil droit.

Amber l'entraîna ensuite vers l'étage. Bae la suivit en jetant des coups d’œil partout, curieux. Lorsqu'ils arrivèrent dans la chambre de la belle asiatique, le coréen commença par se dire qu'elle lui avait tendu un piège et qu'elle ne voulait absolument pas qu'il l'aide à déménager. Oui, il peut se passer des choses étranges dans le cerveau d'un homme quand il est question de sa b*te. Il en venait à s'auto-persuader qu'elle lui faisait du rentre-dedans. Sauf qu'elle ne lui proposa rien d'indécent. Non, elle se contenta de faire de grands gestes dans tous les sens pour lui indiquer où devait aller chaque meuble. Cela le soulagea autant qu'il se sentit déçu. Sensation étrange. Bref, il partit vers le rez-de-chaussée pour monter les premiers meubles, content de quitter la pièce un moment. Il fit plusieurs aller-retour, jusqu'à ce que toutes les parties du dressing soient dans la chambre. Bae entreprit alors de commencer le montage, non loin d'Amber qui chipotait avec des petits pots de ce qu'il supposa être du vernis, près d'une étagère qui en contenait beaucoup plus que ce qu'elle pourrait mettre sur ses doigts en toute une vie. Sans difficulté, il souleva une première planche et la posa sur le mur. Il avait envie de siffloter, le silence était trop pesant à son goût. Les talons d'Amber claquèrent sur le parquet de sa chambre, Bae releva les yeux vers elle.

« Excuse-moi Bae, mais pourrais-tu aller un chouïa plus loin ? C'est pas que je n'ai pas confiance en toi, mais c'est que ces portes font presque deux mètres de hauts, et j'ai pas trop envie qu'elles me tombent dessus ou bien sur mon présentoir. Donc ça te gêne de reculer un peu s'il te plaît ? Merci » demanda-t-elle au jeune homme, en souriant.

« T'inquiète pas, c'est bien attaché » lui répondit le jeune homme, en tapotant la grande porte pour accorder un peu de crédit à ses paroles.

Sauf que... c'était de la merde, et l'accroche lâcha aussi sec. Bae avait beau être adroit, il remarqua trop tard que l'autre côté du meuble qu'il avait commencé à monter se faisait la malle. Il n'eut que le temps de rattraper le côté le plus proche de lui et de l'appuyer contre le mur pour plus de stabilité. La grande planche opposée tomba, directement sur le précieux présentoir d'Amber. Crac. Il ne se passa rien. Soulagé, Bae laissa échapper un soupir. Il avait retenu sa respiration, en regardant tomber la planche, de peur qu'elle ne casse quelque chose.

« Ouf, plus de peur que de m... » commença-t-il, bien vite interrompu par la vernithèque qui s'écroula sous le poids, entraînant dans sa chute tout le précieux contenu. « Et... merde ».

Le nippon tourna un regard inquiet vers l'Eta Iota, qui semblait ne pas croire ce qu'il venait de se passer. Quand il vit de la couleur se répandre sur le sol, Bae comprit qu'il venait de faire une grosse connerie. Peut-être même de provoquer une troisième Guerre Mondiale, vu la tête que dirait la jeune femme.

« Euh... »

Plusieurs fois, Amber fit l'aller-retour entre lui et les vernis brisés. Plus elle les regardait, plus le regard qu'elle portait ensuite sur le déménageur d'un jour se noircissait. Et puis, un cri perçant, qui fit presque sursauter l'américain. Son cri dura de longues secondes... secondes durant lesquelles Bae aurait eu plus que le temps de s'enfuir. Mais il n'y pensa pas, trop surpris pour prendre la poudre d'escampette. Dommage, il aurait peut-être du : Amber se jeta finalement sur lui, en rage.

« Wow ! Ça va pas ! » fit-il en l'évitant une première fois.

La jeune femme se retourna et lui lança ses griffes vernis vers le visage. Bae n'eut que le temps de tendre le bras pour se protéger, elle le griffa presque à sang sur tout l'avant-bras. Il fit un bond sur le côté et se mit à courir vers l'autre côté de la pièce, Amber sur ses talons.

« HEY, calme-toi ! La porte est pas cassée, c'est bon ! C'est que des vernis ! » s'exclama-t-il en sautant sur le côté.

Cela ne calma pas Amber, au contraire. A croire que cela l'énerva encore plus, elle redoubla d'énergie pour essayer de le tuer. Les deux adolescents se poursuivirent un bon moment dans la chambre, l'une hurlant et l'autre essayant de la calmer comme il le pouvait. Finalement, elle arriva à l'atteindre et le griffa au visage. La douleur le fit grimacer, et il arrêta tout net de fuir, se tournant vers l'Eta Iota. Elle ne voulait pas se calmer sur simple demande ? Il allait la calmer tout seul, tant pis s'il lui faisait mal. Elle essaya de le frapper, mais il lui attrapa le bras et serra sa main autour de la peau pâle d'Amber. Sa deuxième main maîtrisa l'autre bras de la jolie brune... qui continua à se débattre comme une furie.

« Amber, calme-toi ou je te jure que je vais te faire mal » s'énerva-t-il en la secouant, en vain.

Bae se sentait coincé. Il fit donc ce que n'importe qui à sa place aurait fait : d'un geste adroit du pied, il fit un croche-pied à la jeune femme. Elle bascula et il la retint juste assez pour qu'elle ne se fracasse pas le dos contre le sol tout dur. Une fois Amber à terre, Bae lui monta dessus et la coinça sous lui histoire qu'elle arrête de lui donner des coups de pieds. Il maintint les bras d'Amber au-dessus de son visage et attendit quelques secondes qu'elle arrête de remuer dans tous les sens.

« Arrêtes ça, merde ! J'ai pas fait exprès, okay ? Je suis désolé pour tes trucs. C'est quand même pas si dramatique, hein, c'est que du vernis » lui dit-il, assis sur ses cuisses.

Sa casquette était tombée et il avait une large balafre sur la joue, causée par les ongles de la NPA. Cette petite garce, elle lui avait fait sacrément mal.
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MessageSujet: Re: ▲ La NPA et le déménageur.    ▲ La NPA et le déménageur.  EmptyJeu 17 Avr 2014 - 23:32



La NPA et le déménageur
Bae & Amber


Bon aujourd'hui était un grand jour ! J'allais apprivoiser pour la première fois la villa que m'a=ont fait construire mes parents. Suite à ma rencontre avec Jenny, j'avais relativisé et repensé mon approche par rapport à cette villa immense. Certes pour l'instant elle m'était un peu beaucoup inutile, mais dans peu de temps, elle serait à moi. Complètement à moi, et je pourrais y vivre, comme bon il me semblerait. Je me devais donc de l'arranger, de la meubler, de la mettre à mon image au lieu de laisser ses grandes pièces vides. Petit à petit, jour après jour, j'allais la meubler, pour que cet été, je puisse m'y installer pleinement.

J'avais d'ailleurs il y a quelques jours poster une annonce sur le panneau d'affichage du bahut, disant que je cherchais les services d'une personne prête à m'aider à déplacer des meubles contre rémunération. Une seule et unique personne m'avait répondu : un jeune homme nommé Bae, une sorte de nouveau venu à Wynwood. Un nouvel asiatique dans la gueule de la Voice plutôt. Il y en avait de plus en plus. Vraiment. Quand j'étais arrivé à Wynwood pour ma première année au lycée, j'étais un peu la seule. Maintenant, il y en avais plutôt mal : Shin, Ki, le légendaire Soma Akane, Li ma nouvelle amie chez les Eta Iota, et j'en passe. C'était à la fois agréable et dérangeant. On se soutenait face à la Voice, mais j'avais l'impression de perdre un peu mon originalité. Mais bref passons, j'avais rencontré ce Bae et on avait conclus un accord. Il devait me retrouver à ma villa après les cours, prêt à m'aider.

En sortant du lit et contemplant le lit déjà vide de ma coloc, je poussais un petit soupir. Depuis plus d'un mois que j'étais entré chez les Eta, je n'avais jamais vraiment pris le temps de connaître ma coloc. Elle s'appelait Jewel et en dehors du fait qu'elle était la petite soeur de l'odieux Nathan McCoys, je ne savais pas grand chose à son sujet. A mon plus grand regret je dois dire. Mais bon, j'espère qu'un jour, elle et moi, nous ferons vraiment connaissance. Tout en pensant à ce jour qui ne viendrait peut-être jamais, j'attrapais une robe estivale avec des motifs floraux. Je l'avais déniché il y a quelques jours. Assortis à mes escarpins saumons c'était très frais et même romantique. De plus, j'aimais ces petits talons pas très hauts. Avec, je pouvais courir sans prendre le risque de me tordre la cheville, enfin, avec un minimum d'entrainement tout de même. J'enroulais aussi autour de mon coup un léger châle rose clair et attrapais mon sac de cours avant de prendre la direction de l'amphi.

La journée de cours est rapidement passée. Ennuyante sur les bords, mais j'ai croisé mon amie Jenny avec qui je me suis faite les ongles en anglais. Vraiment très ennuyant ce cours. C'était plus fun de faire un peu de nail art que d'écouter. De toute façon, je n'avais pas de soucis à me faire pour cette matière. Au pire, je ferais les yeux doux à un Khi et hop, le cours sera à moi. Mouhaha les Khi, toujours aussi renfermé dans leurs bouquins, que quand une jolie fille arrive vers eux, ils en perdent tous leur moyens. Mais bon, c'est vrai que ce n'était pas très honnête comme méthode.

Une fois sortie de l'amphi, je prenais le volant de ma coccinelle rouge, modèle 2013 version décapotable. C'était mon cadeau d'anniversaire de la part de mes parents. J'aimais bien la couleur, elle me rapellait le rouge des vernis à ongles. Vous savez, ce rouge bien rutilant, le rouge red carpet. Une base à avoir dans toute collection de Nail Polish Addict ! Je sortais donc de l'enceinte du lycée, prenant la direction de ma villa, non loin de la grande plage de Miami. Elle était grande c'est vrai pour une ville, mes parents n'avaient vraiment pas lésiné sur les moyens. Des artisans peintres avaient peint les murs de chaque pièces selon mes désirs, et je devais maintenant les meubler. Aujourd'hui, j'allais commencer par ma chambre. Les livreurs avaient déposé la semaine dernières les différents meubles dans le hall, sauf que par manque de temps, ils n'avaient pu déposer dans la pièce que mon immense lit. Je me retrouvais donc avec deux tables de nuits encore dans des cartons, ma nouvelle coiffeuse, les différents placards de mon futur dressing, ainsi que mon grand miroir à pieds. S'y trouvait également le présentoir à vernis que j'avais commandé. J'avais déjà toute seule déplacé ma coiffeuse, mon miroir à pieds et les autres petits meubles légers, les mettant à leur place dans ma futur chambre. Il ne restait plus qu'à installer les grandes armoires et glaces qui consisteraient à mon dressing. Les placards étaient sur mesures, pour s'adapter pile poil à l'arrangement dans la pièce.

En attendant que Bae arrive, je sortais du coffre de ma voiture différentes caisses qui contenaient mes précieux flacons et autre outils de nail art. Je n'en avais mis qu'une partie, ceux que je n'utilisais pas, ou ceux que je voulais conserver précieusement. Il devait y avoir bien deux grosses caisses. Dans une mes vernis, et dans l'autre tous les outils que j'avais pour le nail art : mes dissolvants, mes pinceaux, ma machine à gel semi permanent, mon ancienne lime en verre, mes colors wheels, mes éponges, mes paillettes, des plaques de stamping que je n'utilisais plus trop, ayant récemment craqué pour les plaques MoYou London, ainsi que mes doting tools de différentes taille. Bref, un vrai attirail de NPA ! Après avoir installé le présentoir, j’entamais mon travail de rangement.

Ayant en major partie des vernis OPI, le reste n'étant que des test ou des vernis bas de gamme dont je me servais pour le nail art, des vernis gel ou special nail art, je décidais de ranger mes OPI par catégorie de couleur, commençant avec un dégradé de rose crème au bordeaux sur la première étagère. Je commençais alors à mettre sur la seconde étagère des vernis spéciaux issus de différents collection limité OPI. J'y mettais donc mes shatters aux couleurs différentes. La sonnette retentis dans la maison au moment où je mettais le dernier shatter sur le présentoir. Ce devait être Bae. Je l'écoutais se présenter, puis après que je lui ai répondu le laisser entrer.

Bon alors voilà, voici les meubles à déplacer. Fait y attention, ce sont des portes et des éléments de mon futur dressing fait sur mesure en bois de rose. Du coup, c'est assez fragile. Avant qu'on ne commence, je voudrais te proposer un marché. Je vais avoir besoin d'aide encore plusieurs fois. Pas demain, mais p'tre la semaine prochaine ou je ne sais quand jusqu'au vacances d'été sans doute. Comme tu peux le voir, la maison est vide, du coup, je l’emménage petit à petit. Ne pouvant pas forcément recevoir les livreurs n'importe quand, je fais souvent ça entre deux cours, et je ne peux pas les laisser trop longtemps. Du coup, ils larguent tout ici. Donc voilà, que dirait tu de revenir plusieurs fois pour m'aider. Ne t'en fait pas, je te payerais. Ce que tu veux, dans la mesure du possible bien sur.

J'attendais sa réponse. Une fois qu'il m’eut dit qu'il était d'accord, je l'entrainais avec moi pour lui montrer le chemin jusqu'à ma futur chambre, et avec de grands gestes, je lui montrais exactement où irait les meubles et ainsi de suite.

Je le laissais alors repartir chercher un à un les différents composants de mon dressing pendant que je retournais à mon présentoir à vernis. Je finissais ma troisième étagère du présentoir avec un dégradé de bleu clair au bleu nuit. J'avais beaucoup de bleu. Vraiment beaucoup. Beaucoup de mes robes ou vêtements étant bleu avec des motifs floraux ou des poids, j'avais donc de nombreux vernis bleu, pour après peu chaque tons de bleu que j'avais dans mon dressing. Je le regardais alors monter non loin de moi, genre moins de deux mètres, les premiers assemblages du dressing. Inquiété pour ma propre sécurité, les portes du dressing faisant un peu plus de deux mètre de hauts, je me dirigeais vers lui afin de lui demander de s'éloigner un peu :

Excuse moi Bae, mais pourrais-tu aller un chouïa plus loin ? C'est pas que je n'ai pas confiance en toi, mais c'est que ces portes font presque deux mètres de hauts, et j'ai pas trop envie qu'elle me tombe dessus ou bien sur mon présentoir. Donc ça te gêne de reculer un peu s'il te plait ? Merci.

Je lui adressais alors un sourire avant de retourner à reculons vers mon présentoir. Il me regarda alors d'un air qui voulait dire : tkt bébé, c'est du solide ça, ça tombera jamais. Et il tapait légèrement sur un des côtés du premier ensemble du dressing (HRP : quand je dis ensemble, je pense aux différentes parties assemblables des dressings à monter soi même de chez Ikea par exemple ^^) pour vérifier que c'était du solide. Sauf que vraisemblablement, cela ne l'était pas. Je voyais le côté opposé au côté qu'il venait de taper tomber à côté de moi, me frolant presque à quelques centimètre. Je le regardait comme tomber au ralentis, comme dans Matrix, pour le voir buter contre la base de mon présentoir. Je laissais s'échapper un léger soupir en voyant que le présentoir n'avait rien. Peut-être ai-je souffler trop tôt car le présentoir tomba droit à la renverse, éparpillant tous mes vernis dans un énorme vacarme. J'entendais le fracas des pots en verres sur le dur carrelage. Je me retournais alors vers Bae, puis vers les ruines de mon présentoir, me retournais vers Bae avant de revenir sur mon présentoir avant de revenir vers Bae. Je le regardais, la bouche ouverte, incapable de laisser sortir un seul mot. Je ne savais pas quoi penser jusqu'à ce que je pousse un cris immense, suraiguë, continus pendant plusieurs minutes avant de foncer sur Bae en hurlant.

© charney

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MessageSujet: ▲ La NPA et le déménageur.    ▲ La NPA et le déménageur.  EmptyJeu 17 Avr 2014 - 16:50

La NPA et le déménageur.

Officiellement, Bae travaillait comme mascotte pour Wynwood, son lycée. Il supportait les Cannonballs, étouffé dans un costume de grosse peluche, et devait se démerder pour danser et faire des chorégraphies avec les cheerleaders sans avoir l'air trop con. Pas gagné, et mal payé en prime. Enfin, au moins, il se faisait de l'argent de poche... mais pas assez à son goût. Si bien qu'il gardait toujours un œil sur les propositions de petits boulots, que cela soit dans les journaux ou même sur le panneau d'affichage de l'école. Ainsi, quand il avait vu qu'une fille de son lycée avait besoin d'aide pour un déménagement, il s'était proposé... non sans avoir repéré qui était la fille en question au préalable, des fois qu'elle serait indésirable – c'est à dire une ex de son détestable cousin, ou encore une fille infréquentable et insupportable pour X ou Y raison –. Heureusement, ce n'était pas le cas. Amber Grey était asiatique et, Dieu merci, plus petite que lui. Bae avait une sainte horreur des filles qui le dépassaient en taille. Elle n'avait pas l'air particulièrement sportive, mais pas mollassonne non plus. De ce fait, il lui avait proposé son aide – et avait du être un des seuls à le faire, vu le salaire de misère qu'il en récolterait –, aide qu'elle avait acceptée. Il devait donc la retrouver chez elle par une belle après-midi d'été. Comme à son habitude, il lui fallut un temps pour se décider concernant le choix de sa tenue. Il fallait qu'il puisse aller en cours avec, mais également aider au déménagement d'Amber car il filait chez elle directement après les cours. Il opta donc finalement pour un jeans, des Converses et un débardeur noir à motifs verts. La matinée se déroula sans encombre. Les cours, une routine bien rodée dans laquelle Bae ne prenait aucun plaisir mais à laquelle il fallait bien se soumettre s'il voulait un jour se rendre à l'université. Bref.

Une casquette vissée sur la tête, Bae se présenta chez la demoiselle à l'heure convenue. Il n'avait pas fait attention à l'inscription sur la casquette en la sélectionnant le matin, mais s'il y avait réfléchi, le jeune homme aurait sans aucun doute évité de se pointer chez une inconnue avec un couvre-chef sur lequel était inscrit en grand le joli terme de « FUCKER ». Un détail, qui lui avait échappé. Comme d'habitude, le brun réfléchissait trop sur des choses telles que « débardeur ou tee-shirt » et en oubliait ainsi d'autres plus élémentaires comme : vais-je passer pour un pervers violeur si je me pointe avec ça sur la tête chez une fille qui ne me connaît pas? Il sonna, et attendit qu'elle vienne lui ouvrir... ce qu'elle ne tarda pas à faire.

« Salut » annonça-t-il d'un air neutre. « Je suis Bae, c'est moi qui viens t'aider pour déménager tes affaires ».

Il était un peu froid, de prime abord... car il ne connaissait pas Amber, et il avait toujours un peu de mal à être naturel avec les gens à qui il ne faisait pas confiance. Pas qu'elle lui ait fait quoi que ce soit indiquant qu'il ne pouvait pas avoir confiance en elle... non. Plutôt : elle n'avait pas encore prouvé qu'elle était digne d'entrer dans son cercle de camarades, avec lesquels Bae se montrait beaucoup plus ouvert et agréable. Le jeune homme savait qu'il devait déplacer une armoire et son contenu, d'après ce qu'il avait lu sur l'annonce. Debout sur le pas de la porte, attendant qu'elle le laisse entrer, il jeta un coup d’œil derrière la jeune femme. Un hall. Elle vivait dans une villa, une immense villa. Le genre de lieu où lui-même n'habiterait jamais, mais la maison familiale sur la plage lui suffisait amplement. Quelques secondes s'écoulèrent et Bae, impatient de nature, finit par trépigner.

« Tu me laisses entrer ? » demanda-t-il en plantant ses yeux sombres dans les siens. « On va pas y passer la journée. Elle est où, cette armoire ? ».
©clever love.
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