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 Je vous rassure, je ne drogue pas votre petite copine [ Nathan ♥ ]

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Je vous rassure, je ne drogue pas votre petite copine [ Nathan ♥ ] Empty
MessageSujet: Re: Je vous rassure, je ne drogue pas votre petite copine [ Nathan ♥ ]   Je vous rassure, je ne drogue pas votre petite copine [ Nathan ♥ ] EmptySam 19 Avr 2014 - 23:09


Aaron & Nathan
L

e contact de la voiture s'éteignit. Un soupir s’échappa de mes lèvres tandis que ma tête se jeta par en arrière, atterrissant sur l’accoudoir du siège de la voiture. La vitre étant à demi-ouverte, le vent frais de Miami me fouettait au visage, sauf que cela m’importait peu, me faisant presque du bien. La radio était allumée, laissant échapper une chanson connue de French Montana. Malgré le fait que j’aimais habituellement ce style de musique, ma main se tendit afin de couper le bruit. Je fermai les yeux, essayant le plus possible de retrouver mon sang-froid. Ma journée avait été normale, sans antécédents, mais ma mère avait le don de gâcher un tableau parfait.

/FLASHBACK/

Un cri strident parvint à mes oreilles et fut à deux doigts de me briser les tympans. Pris sur le fait, je manquai presque de m’écraser contre le sol. Nina était en train de fouiller dans sa garde-robe, bébé en plastique programmé pour me faire chier déposé à côté de l’armoire.

« Putain Nina, t’es malade ou quoi ?! Amène pas ce monstre ici alors que je dors ! »

« Désolée Doudou, mais il me saoule aussi. »

Un autre hurlement retentit et j’étais prêt à lancer l’engin par la fenêtre. L’Eta Iota perdit son sang-froid et emmena sa propriété en bas, loin, très loin de mes envies de meurtre. Je me couchai de nouveau, énormément frustré qu’un bambin mécanique ait eu le culot de me tirer avec violence de mon profond sommeil. Tout était de la faute à ce stupide Life Skill imposé par le conseil des professeurs. Désirant prévenir la grossesse chez les jeunes, ils avaient formé des couples merdiques et avaient donné une poupée du diable à chacun d’eux. Je m’étais retrouvé coincé avec Evan Clarks, un homme se trouvant dans ma confrérie. Il était inutile de spécifier que j’avais eu mon mot à dire à ce sujet, mais le personnel n’avait rien voulu entendre. Alors tant pis, mes efforts pour ce projet n’allaient pas être gaspillés pour rien.

Toutefois, Nina avait décidé de ramener son bidule à la maison pour le weekend. J’avais eu l’intention de disparaître de la circulation toute la journée pour ne pas à avoir à faire avec son monstre. Quant au mien, il avait carrément été négligé. Je n’avais aucunement eu l’intention de m’en occuper convenable, tandis qu’Evan n’avait pas pour but d’effectuer un travail d’équipe en solitaire. Pour les rares fois que j’avais eu le gosse avec moi, il était toujours à deux doigts de se faire détruire. À mon avis, tout le monde avait pris conscience qu’il était hors de question que je devienne papa un jour.

Dégoûté de ne pas avoir eu la chance de faire la grâce-matinée un samedi matin, je me résignai à sortir du lit et d’aller prendre une douche qui réussirait à remettre mes neurones en marche. Alors que l’eau chaude se déversait en grande quantité sur ma peau, mes pensées en profitèrent pour vagabonder sur différents sujets. J'avais prévu passer une partie de la journée avec Leahna, mais je devais avant tout aller bosser à l’agence de mannequins. Par la suite, il fallait que je me rende à un stupide rendez-vous chez le psychologue. Je n’y allais guère de mon plein gré, ayant quasiment était contraint à me livrer à ce Forbes. D’après lui, le fait d’être chef de confrérie était une excellente raison de se faire consulter. Or, je n’avais pas besoin de parler à un inconnu qualifié pour m’aider à surmonter les épreuves difficiles qui venaient avec le métier. C’était pour cela qu’une fois que j’aurais mis les pieds dans son foutu cabinet, le psy entendrait tout simplement ma façon de penser avant que je ne déguerpisse.

À ma sortie de la douche, j’enroulai une serviette blanche autour de ma taille comme à mon habitude, laissant mon corps sécher librement. Par contre, mes mains, attrapant une deuxième serviette, secouèrent mes cheveux afin de stopper les gouttes d’eau qui m’agaçaient en tombant sur mon visage. Je fouillai dans l’armoire de ma chambre afin de trouver mon jogging gris. Il me tomba finalement sous la main quatre minutes plus tard, peinant à le retrouver à cause du bordel. Je l’enfilai avant de dévaler les escaliers pour me diriger vers la cuisine. Je partis la machine à café, puis volai l’un des croissants que Nina aimait tant. Cette dernière vint justement à moi et contre toute attente, elle me balança le bébé dans les bras.

« Nath, s’il te plait, prends le deux minutes, je dois absolument prendre un appel important. »

« Yo non, débrouille-toi av... »

Et la jeune fille monta à l’étage sans me demander mon avis. Irrité, je jetai la poupée sur un fauteuil du salon et continuai mes préparations afin de me rendre à mon boulot. Et il se mit une nouvelle fois à se déchainer comme un taré. J’essayai de l’ignorer, mais ses pleurs étaient tellement aiguës que j’allais éclater d’une seconde à l’autre.

« Ferme-là, putain ! »

Ma veste, ma veste, elle était où ma veste. Impossible de se concentrer avec un jouet hurlant dans mes oreilles. Après deux minutes, je n’en pouvais déjà plus. J’ouvris la porte patio, puis lançai le bambin dans la piscine avant de la fermer. Enfin tranquille, je finis de m’habiller, saisis mes clés de voiture à l’entrée et quittai l’appartement comme un voleur avant que ma petite-amie ne remarque ce que son bidule avait subi. Encore fallait-il qu’elle le trouve.

Pour une fois que j’arrivais à l’avance, la séance photo avait été repoussée d’une vingtaine de minutes. Je détestais lorsque cela arrivait, comme si ma journée était dévouée à eux. Je fis passer le temps en tapotant sur mon téléphone. Mes sourcils se froncèrent lorsque mes yeux tombèrent sur une notification m’informant que ma mère venait de m’envoyer un message. Je l’effaçai avant même de l’ouvrir, n’ayant nullement l’envie de discuter avec madame McCoy, ou plutôt ex madame McCoy. Je me doutais bien qu’elle n’avait pas besoin que son fils soit aussi froid avec elle, seulement c’était plus fort que moi. J’arrivais à la supporter, mais il y avait des jours où je préférais l’éviter.

À la fin de mon shooting en début d’après-midi, mon iPhone montrait un appel manqué venant d’Isobel ainsi que trois nouveaux messages non lus venant également de sa part. Un soupir s’échappa de mes lèvres et je me résignai à les ouvrir cette fois-ci. Elle voulait tout simplement me voir parce qu’elle était toute seule à la maison et n’avait aucun plan de prévu. Ma réponse fut brève, lui spécifiant que j’allais passer la voir vers 16 heures, juste avant d’aller à mon rendez-vous. Enfin, elle n’était pas au courant de cette entrevue, ma mère n’avait pas besoin de connaître toutes les parcelles de ma vie.

Je passai comme convenu chez Leahna et nous fîmes un tour sur la plage. La Sigma Mu et moi nous rendîmes tout d’abord au marchand de crème glacée avant d’attaquer la mer. Elle m’informa qu’elle avait repoussé un rancard avec son petit-ami afin de pouvoir passer plus de temps avec moi. Je souris intérieurement. Dwight devait être furieux et je m’en réjouissais. Il m’enviait tellement, on n’y pouvait rien si j’étais meilleur que lui dans plusieurs domaines.

Il était passé 16 heures de quelques minutes lorsque ma personne atterrit dans la maison familiale. Isobel me prit dans ses bras et moi, m'énervai parce qu'elle venait de m'interpeller avec ses surnoms ridicules que je détestais tant. Maman me proposa des biscuits à manger, mais je l'arrêtai net en lui disant qu'uniquement 10 minutes lui étaient offertes. En n'ayant pas l'intention de lui informer de la raison, elle s'énerva et je m'énervai. Nous nous engueulions souvent sur le même sujet. Le fait que je la trouvais trop fouineuse et de son côté, disait que j'étais trop renfermé sur moi-même. Enfin, ce n'était pas maintenant que j'allais me mettre à m'ouvrir aux autres. La dispute fut coupée court au moment où la porte de la maison se referma derrière mes pas, les 10 minutes étant écroulées. Comme j'étais énervé, ma conduite fut presque dangereuse et j'arrivai devant le lycée en moins de temps qu'il était supposé me falloir.

/FIN DU FLASHBACK/

Je claquai la porte de ma voiture avant d'entrer dans le lycée. Le bureau du psy ne se trouvait pas bien loin, alors je l'atteignis en moins de deux. Arrivé devant son bureau, j'ouvris presque violemment la porte. J'haussai un sourcil en voyant qu'elle menait à une salle d'attente. Une musique retentissait dans la pièce et j'avais envie de briser les hauts-parleurs tellement c'était de la merde. J'attendis très peu de temps, car à peine arrivé, un homme d'un certain âge vint à moi, puis me conduit dans son vrai cabinet.

« Bonjour Mr McCoy, je suis Aaron Forbes, le psychologue. Si vous voulez bien vous assoir. »

« Vous avez VRAIMENT une salle d’attente ? C’est pour la déco ? Parce que je vois pas pourquoi en avoir une si personne ne vient vous voir. »

Il tenta de faire la discussion, sauf que j’étais loin d’être coopératif.

« Je vais pas m’asseoir alors que je compte pas rester dans ce trou paumé. »

« Hum, avant de commencer la séance, j’ai quelques petites questions à vous posez. Ne vous inquiétez pas, ce n'est presque trois fois rien. Tout ce dont j'ai besoin de savoir sur vous se trouve dans ce formidable trombinoscope. Pouvez-vous donc répondre à ces quelques questions s’il vous plait ? »

« Vous pouvez pas éteindre cette musique, d’abord ? Elle tape sur les nerfs. »

Je plissai le front alors qu’il me tendait un questionnaire ayant des questions stupides et sans intérêts pour moi.

Patient : Mr Nathan McCoy
Etudiant

Avez vous une situation familial stable ? en quoi ça va changer votre vie ?

Avez-vous des membres de votre entourage décédés ? vous voulez les rencontrer ?

Avez-vous des sujets à éviter ? oui, tout

Quelles sont vos heures de disponibilités pour les prochains rendez-vous, si prochain rendez-vous il y a ? allez vous faire foutre

Sur quel créneau horaire êtes-vous joignable, et sur quel numéro ? demandez à votre mère

Je lui tendis le papier d’une manière nonchalante. Il m’invita à m’installer sur son canapé, seul mes fesses se posèrent dessus. Aaron feuilleta un genre d’agenda et je le regardai faire sans dire un mot, appréhendant le moment où je pourrais sortir de là.

« Avant de commencer, je tiens à vous dire que ce raconte la voice est complètement faux, je ne drogue pas votre petite amie, Nina. Il est vrai que j'apprécie les sucreries et les confiseries, mais loin de moi l'idée de droguer mes patients. Je suis là pour les aider, non pas pour leur fournir des substances illicites. »

« Ouais ben j’en ai rien à branler de la Voice, ni de vous d’ailleurs. Je peux partir ? Oui ? Passez une bonne journée. »

Je me levai, puis me dirigeai vers la porte de sortie, sauf qu’en la voyant de plus près, je ne trouvai pas le mécanisme me permettant de l’ouvrir. Je fronçai les sourcils.

« Comment on ouvre cette foutue porte ?! »

code by Mandy
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MessageSujet: Je vous rassure, je ne drogue pas votre petite copine [ Nathan ♥ ]   Je vous rassure, je ne drogue pas votre petite copine [ Nathan ♥ ] EmptyVen 4 Avr 2014 - 19:58

Nathan & Aaron


Samedi 5 Avril 2014 ~ 16h30
J'étais là, à attendre, allongé sur mon canapé, dans mon cabinet. J’attendais, je regardais les aiguilles de ma montre tournait. Surtout la trotteuse, comptant avec elle les secondes. Personne. Et encore personne. Je venais d’ouvrir depuis certes, hum, deux semaines, mais je n’avais eu que quelques patients. Enfin, une, et puis deux trois qui avaient pris rendez-vous : Ty, Nathan, Beom Li, puis encore un autre dont j’avais oublié le nom. Mais le plus mémorable, cela restait Nina Palmer. Une vraie tornade. Un seul rendez-vous, d’à peine une demie heure, mais j’en étais sortis complètement vider. Je m’étais assis dans mon fauteuil, sous mon espèce de grands tableau vénérant la naissance de la déesse de la beauté, et j’avais soupiré, tapé du poing, bu plusieurs thé et café, malgré le fait que je déteste littéralement le café. J’avais même fait les cents pas, à tourner en ronds pour tenter de me calmer. En vain. Un vrai forcing auquel j’avais perdu. Capitulé même. Je lui avais laissé le choix entre partir, rester, ou bien partir et revenir. Je pensais qu’elle avait pris la première option, sauf que quelques temps plus tard, elle était revenue d’elle-même dans mon cabinet, avait ouvert grand la porte et c’était directement installé sur le divan. J’étais alors à mon bureau, entrain de lire la dernière chronique de la Voice et de l’imprimer. J’en avais haussé un sourcil, la regardant par-dessus mes lunettes. Je n’en croyais pas alors mes yeux. Et là, aujourd’hui, j’allais recevoir Nathan McCoy. Le fameux Nathan McCoy. Le copain de Nina. Brrrrrr. J’en avais des frissons. Avec tout ce que la voice disait sur lui, je m’attendais à tout et n’importe quoi : du bien comme du pire. Nina m’avaient en plus dit que je le trouverais sans doute arrogant. Bha oui tiens, un gosse d’à peine 18 ans, arrogant. On aura tout vu. J’espère au moins qu’il est à la hauteur de sa réputation. Mais je pouvais aussi bien être complètement surpris, et trouver chez cet adolescent un enfant complètement perdus dans l’image qu’il aimerait que les autres aient de lui. Ou bien tomber sur le personnage type que j’imaginais de lui.

Tout en restant allongé sur mon divan, je tendais le bras vers le fauteuil que j’allais occupé dans quelques temps pour attraper, caché sur le coté –oui, c’est ma petite cachette à preuves que vous êtes fou mouhahahahahahahahahahah-, un cahier classeur, pour l’instant bien vide. Il y avait un intercalaire avec écris dessus ‘Nina Palmer’, et un autre ‘Nathan McCoy’. Je n’avais pas encore le temps de faire ceux de mes autres patients, mais cela n’allait pas tarder. Dans chacun de ces intercalaires, on pouvait trouver des informations basiques, comme celles dans le trombinoscope des élèves du lycée : photo, date de naissance, classe, famille, contact, dossier scolaire, rôle au sein du lycée, confrérie et ainsi de suite. J’avais ensuite ajouté moi-même une partie dans chaque intercalaire pour y ranger les différentes chronique de la Voice. Il y en avait beaucoup pour Nina, un peu moins pour Nathan … Ils étaient quand même, à eux deux, toujours dans les chroniques de cette Mme Ragots. Je me demandais ce que cela pouvait leur faire, ce qu’ils ressentaient face à tout cela. Mais Nina ne m’avait pas vraiment aidé la dernière fois, s’étant alors fermée comme une huître, enfin presque. Elle commençait à s’ouvrir, et j’espérais que la prochaine fois qu’elle reviendrait, elle s’ouvrirait d’avantage encore.

Je me levais du canapé-divan pour me dégourdir les jambes tout en me préparant un chocolat chaud Milka. En sentant l’odeur du lait chaud coulé, je me détendais d’avantage. Je sortais quelques petits gâteaux, et ainsi armé dans une main de mon mug fumant et de la boite remplie de douceur dans l’autre, je me dirigeais vers mon bureau. Une fois installé confortablement dans mon grand voltaire, j’allumais mon MacBook Pro tout récemment acquis. Mon ancien, vieux de plusieurs années, commençait à patiner dans la semoule. La mort dans l’âme, je m’étais dirigé vers un Apple Store de Miami afin de m’en acheter un nouveau. Le prix aussi m’avait fait grincer des dents : 1599$ ! Mais bon, je l’avais aussi payé bien cher mon ancien, et il m’avait tenu plus de trois – quatre ans, ce qui rentabilise tout de même un peu. Donc voilà, je me trouvais avec ce MacBook Pro flambant neuf de quelques jours devant moi. Il était beau, il avait la classe, et j’avais quelques peu du mal à me repérer dans cette nouvelle mise à jour de l’OS. Ça restait le même dans les grandes lignes, et je me faisais vite la main. La magie des appareils de la firme à la pomme. Je branchais mon disque dur, ouvrait le dossier NINA PALMER et entamait de retranscrire mes notes de nos deux dernières séances. Au loin, mon iPhone étai branché sur la station d’accueil, diffusant les chansons de la bande son de Game Of Thrones. La série reprenait ce dimanche soir, et il me tardait vraiment. J’avais finis hier soir de finir de regarder la dernière saison pour me remettre dans le bain, et j’attendais avec impatiente le début de la saison 4. J’aimais d’ailleurs particulièrement le personnage de Tyrion Lanister, un nain. Il brillait par son intelligence et compensais ainsi sa petite taille. Rejeté de sa famille, il se débrouillait tant bien que mal pour survivre à la cour du roi. Un personnage excellent, très bien joué.

Au moment où j’allais entamer le résumé de la deuxième séance, j’entendais sonner. J’appuyais sur le bouton de droite dessous mon bureau, permettant l’ouverture de mon cabinet. Grâce à la petite caméra relié à mon MacBook, je regardais qui était là. Car oui, vous ne le savez pas, mais derrière la plante derrière la porte se cache une petite GoPro. C’est parfait pour vous épiez ! Si vous saviez comme c’est drôle de vous observer en train de faire vos snapchats. Les grimaces que vous faites sont assez drôles. Vous prenez de ces pauses. Non mais sérieusement, les smartphones sont en train de tuer petit à petit les jeunes d’aujourd’hui. Mais là, je n’avais pas envie que Mr le chef de Confrérie s’installe confortablement. N’ayant rien à entreprendre de nouveau, j’appuyais sur le bouton de gauche sous mon bureau. La porte entre la salle d’attente et le cabinet en lui-même s’ouvrit et je vis alors le garçon. Je me levais pour lui serrer la main tout en lui indiquant un des fauteuils devant mon bureau. Fait intéressant, au moment où le jeune homme entrait dans mon cabinet, la chanson The King's Arrival retentissait. Cela pouvait très bien être un signe du destin, une sorte de prémonition musicale. Ou bien un complet hasard. Avec la chanson theme de la série, c'était ma préférée, on sentais alors toute la puissance et la magnificence de la série. Mais cela n'engageait que moi.

Bonjour Mr McCoy, je suis Aaron Forbes, le psychologue. Si vous voulez bien vous assoir.

Je retournais alors derrière mon bureau, et après avoir échangé quelques mots où je le remerciais d'être à l'heure, je lui tendais la fameuse fiche que je demandais à chaque nouveau patient de remplir. J'espérais juste qu'il ne ferait pas comme Nina il y'a une semaine. J'aurais pu jeter la feuille à la poubelle que j'aurais eu les mêmes informations.

Hum, avant de commencer la séance, j'ai quelques petites questions à vous posez. Ne vous inquiétez pas, ce n'est presque trois fois rien. Tout ce dont j'ai besoin de savoir sur vous se trouve dans ce formidable trombinoscope. Pouvez-vous donc répondre à ces quelques questions s'il vous plait ?

Je lui tendais alors la feuille, ainsi qu'un stylo pour qu'il puisse la remplir.

Patient : Mr Nathan McCoy
Etudiant

Avez vous une situation familial stable ?

Avez-vous des membres de votre entourage décédés ?

Avez-vous des sujets à éviter ?

Quelles sont vos heures de disponibilités pour les prochains rendez-vous, si prochain rendez-vous il y a ?

Sur quel créneau horaire êtes-vous joigniable, et sur quel numéro ?


Une fois qu'il me rendis la feuille, je me levais et l'invitais à me rejoindre devant la baie vitrée. Une fois qu'il s'était installé sur le canapé et moi dans mon fauteuil, je sortais mon cahier-classeur caché de sa cachette sous une fausse bande de cuir identique à mon fauteuil. Je tournais quelques pages, sortais la photocopie de la dernière chronique de la Voice, et pris la parole :

Avant de commencer, je tiens à vous dire que ce raconte la voice est complètement faux, je ne drogue pas votre petite amie, Nina. Il est vrai que j'apprécie les sucreries et les confiseries, mais loin de moi l'idée de droguer mes patients. Je suis là pour les aider, non pas pour leur fournir des substances illicites.

Cette horrible Voice avait écrit sur moi. Même pas ici depuis un mois, et déjà des rumeurs sur moi. Chapeau ! Cela devait être à cause de Nina. Après quelques petites recherches à la suite de son passage sur mon canapé, j'avais finis par comprendre que tout ceux qui la fréquentait, qui étaient dans son entourage finissais par se trouver, contre leur grés, dans la Voice. Et plus on était proche d'elle, plus nos chances de s'y trouvait devenaient exponentielles. Je devais donc m'attendre à m'y trouver encore un bon nombre de fois si elle décidait de venir plus régulièrement dans mon cabinet.

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