[Mini rp] Qui aime bien châtie bien? • Avec Soma

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Qui aime bien châtie bien ?

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.

Ft Marie

HRP: tenue de Soma (Sans l'écharpe)

Je jubile un peu sur place, j'avoue me réjouir du malheur de Marie. C'est bien un défaut que je ne cache pas chez moi d'ailleurs. Savoir qu'elle souffre me procure une sensation de jouissance quasi indescriptible. Il faut dire qu'entre elle et moi ça a toujours été comme ça et je ne crains fort que ce ne soit fait pour durer. Je l'observe, je viens de mettre mon plan en marche. Dans un sens, je ne m'avoue pas à moi même que je fais ça pour l'aider. Je préfère me dire que je le fais pour l'équilibre de vie de Matt, oui je préfère me persuader de ça et crever la gueule ouverte que me dire que j'aide Marie. Enfin je dis ça, mais je venais de caresser une de ses mèches de cheveux dans un geste d'une tendresse aussi improbable qu'insoupçonné.

Je ne suis jamais comme ça avec elle, et pour la première fois de ma vie je venais de le faire sans AUCUNE arrière pensée. Oui vraiment. Elle avait de la farine dans les cheveux et je lui avais enlevé, ça s'arrêtait la. Ce n'est qu'après que je prenais conscience de mon geste. D'ailleurs elle était restée étrangement docile. Je suppose que elle même ne s'attendait pas à ça de ma part... D'ailleurs je dis docile, mais c'est quoi ce sourire qu'elle me fait. Il est... Déroutant. Oui, déroutant. J'ai toujours trouvé Marie plutôt sexy et attirante comme fille, mais il faut avouer que le fait qu'elle soit la soeur de Matt rendait le tableau doublement plus exotique. Mais la je crois que pour la première fois de ma vie, je viens de me dire qu'elle était vraiment magnifique. Oui, c'est vrai, soyons honnête, elle est belle. Son sourire me trompe ici, ma vigilance s'abaisse car je suis sensible et fragile face au sourire d'une femme. Pourtant, j'en connais le poison et le venin mieux que personne. Je sens son regard sur moi, sa main se pose sur mon T-shirt et je reste la, stoïque, du moins j'essaye, puis son visage s'approche doucement du mien. Je la regarde jusqu'à ce que mon regard se floute légèrement. Ses lèvres glissent alors à mes oreilles et la le venin se répand tel un poison infect.

« Je crois que tu as besoin d’une copine… Non ? »

On reste comme ça quelques secondes. L'information monte à mon cerveau. Oui j'ai besoin d'une copine. Enfin non, j'ai besoin de Savanah, nuance. Ou d'un vide couilles, à vous de choisir. Pour moi, Savanah est et reste encore ma copine, je n'ai pas encore percuté la réalité de son départ et ça Marie le sait mieux que personne. Elle connaît mon plus grand point faible et en use de façon vil et cruel. Je suis pris à mon propre jeu pour le coup. Elle s'écarte ensuite du périmètre de sécurité. Je suis surpris parce qu'elle me dit. J'avoue je l'observe, mais je remarque qu'elle s'est écartée un peu vite de moi, sachant pertinemment qu'il pourrait y avoir des représailles, et il va y en avoir croyez moi. D'ailleurs le temps que je réfléchisse elle vient de nouveau d'attaquer, et là elle attaque en plein coeur. Elle se fout de moi royalement. Elle évoque Savanah. Je vois la tête blonde de la jeune DJ face à moi, je revois l'aéroport, je revois son sourire, sa fierté puis mes pleurs. Je fusille alors Marie du regard. Un regard noir et haineux. Elle vient de marquer un point sur le coup, et je montre indirectement que cela m'atteint. Je n'ai pas réussi à garder mon moment de colère au fond de moi. Il se transmet à travers mon regard.

"Elle est partie où déjà ?"

Autant me trahir jusqu'au bout.

"Dans ton cul."

Oui j'étais vulgaire, froid, glacial. Un silence de cathédrale régnait maintenant et mon visage venait de perdre son sourire. Un rictus apparaissait alors. Je m'approchais doucement de la jeune femme.

"Si c'est toi qui m'aide je suis pas dans la merde. Quand je vois la gueule de ton mec ... Je me demande si t'as assez de goût pour ... Attends j'ai bien une petite idée..."

Je me rapproche encore un peu plus de la jeune femme.

"T'as pas tort, j'ai un petit souci avec les Khis ... Puis tu sais ce qu'on dit, autant combattre le mal par le mal. Mon petit coeur s'en remettra."

Mon regard est perçant et ma voix aussi tranchante que provocatrice. Je passe alors près d'elle, la frôlant, puis je vais récupérer ma veste en cuir. Je l'enfile dans un geste vif et légèrement nerveux, je la vois encore dans mon champ de vision. Je m'approche d'elle, la distance se réduit doucement mais sûrement.

"Tu as fait le mauvais choix Marie, tu vas devoir en payer les conséquences. Moi qui voulait être gentil avec toi. Décidément."

Une fois à sa hauteur je rentrais dans le périmètre interdit sans gêne, je déposais mes lèvres aux coin des siennes. Ma main gauche se posant à mi chemin entre sa hanche et sa fesse droite, mon autre main sur son visage. Caressant ensuite celui-ci du bout des doigts je reculais doucement en prenant la parole d'un ton atrocement sadique.

"Je t'enverrais un message avec ce que tu devras faire pour moi en contre partie de Matthew. Je te préviens, t'as voulu jouer, tu vas perdre."

Je sortais alors de la cuisine sans demander mon reste, puis rebroussant chemin je laissais ma tête apparaître dans l'encolure de la porte avec un énorme sourire de gamin.

"Au fait, mes amitiés à Raphaël."

Puis je sortais de la maison, claquant la porte derrière moi. Arrivé devant ma moto, j'enfilais mon casque et mes gants nerveusement. J'avais perdu. Définitivement elle avait gagné le premier round. Sale pute. J'avais les nerfs, j'étais en colère. Oui c'est rare, mais ça arrive. Elle venait de me rappeler ce que je cherchais à oublier du plus profond de mon être. Elle me la rappeler avec le sourire, de façon cruelle et abominable. Savanah était ma faiblesse et je m'aperçois qu'elle l'est toujours. Je compte bien me venger de Marie, d'une façon bien plus horrible que ce que l'on peut imaginer. Je vais la punir, bien plus qu'avec ce semblant de baiser. Je sais que vis à vis de Raphaël, elle n'assumera que difficilement son comportement avec moi et la relation tendancieuse que l'on entretient. Le match retour va être du tonnerre et je compte bien préparer soigneusement le terrain. Ça va faire mal. Bon par contre, je crois que je vais éviter de dire à Matt ce que je viens de faire à Marie, je crois qu'il ne va vraiment pas apprécier. Genre, pas du tout... Enfin je verrais bien. Peut être que j'aurais l'occasion de lui caser ça dans une conversation.

HRP: Si jamais tu souhaites répondre, n'hésites pas, sinon on fait comme on a dit, tu lances le nouveau et à la limite tu inclues dans un flashback la réaction de Marie suite à ce que Soma a fait. Je te laisse carte blanche !

Invité

Soma & Marie
Qui aime bien châtie bien?

Fait très rare, monsieur Akane me sourit. Mais pas de cette lueur sarcastique habituelle il me sourit presque sincèrement -je dis presque parce que Soma n’est pas capable d’une telle chose enfin pas à mon égard- et je redoute ce qu’il va me dire. Je n’aime pas la pitié, je n’aime pas la compassion, tout ça c’est pour les faibles. Donc avec tout ça je n’aime pas l’aide non plus, j’ai aidé oui mais je me suis toujours débrouillée toute seule, sans jamais demander de l’aide à personne et jusque-là ça m’avait toujours réussi. Mais les choses ont changé.

« Satisfait ? Non pas encore. C'est peut être ta vie privée mais si je ne t'aide pas, c'est pas prêt de se régler. Le nombre de plat sous scellé dans le frigo en témoigne Marie. Tu sais parfaitement que tu n'as aucun impact sur lui. Moi en revanche j'en ai un, et pas un petit. Je peux au moins faire en sorte qu'il t'apporte une réponse. C'est déjà pas mal je trouve. »

Il enchaîne avec sa proposition à échange, je suis déjà plus pour ce genre de deal que le « je te donne parce que tu me fais pitié », mais je sais que chez Soma c’est un désir plus profond. Enfin, c’est dur de dire ça mais on dirait qu’il se réjouit de ma situation, de me voir flancher peu à peu sous ses propositions. Il est comme satisfait d’avoir touché une corde sensible. Et je déteste ça. Je déteste le fait que quelqu’un pense que j’ai une quelconque vulnérabilité, même si au fond tout le monde en a une, le fait que Soma l’ai en partie trouvé et s’amuse avec m’énerve. Je détache mes mains des siennes et me relève en les essuyant sur mon pantalon. J’ai horreur de faire ça, mais je suis plus perturbée par la proposition que par mon pantalon. Je l’analyse après tout c’est vrai qu’il pourrait faire avancer les choses mais le problème c’est le service en échange. Le connaissant il va vouloir un truc pas mal chiant ou alors assez compliqué. J’accepte alors plus ou moins sa proposition en lui demandant le service qu’il veut car je sais qu’il a déjà des idées derrière la tête mais je lui précise quand même que le taux d’échec est fort et que je ne ferais rien de trop risqué pour rien.

« Ce n'est pas une question de si tu acceptes ou pas Marie, tu n'as pas vraiment le choix que d'accepter. Je suis ta seule alternative. »

Je souris à sa remarque, il avait de grosses tendances égocentriques quand même.

« On a toujours le choix Soma. La réelle question est de si je veux savoir tout maintenant pour mieux aborder les futures relations avec mon frère ou alors attendre une réponse quitte à renforcer le froid. Mais je saurais un jour ce qu’il se passe, parce que tu sais Soma, tout se sait. »

Dans une même phrase j’avais prononcé deux fois son prénom. Fait rare je préférais plutôt l’appeler par son nom. Malgré sa tendance à s’amuser avec des réflexions puériles j’étais à ce moment très sérieuse. Et il parle, et il parle, son ton narquois de retour, Monsieur se vend comme un vulgaire produit de supermarché, selon lui il est le meilleur, le plus à même de répondre à mon besoin et je suis l’acheteuse qu’il convoite. D’un côté ça me montre que j’ai de l’importance puisqu’il essaye de se vendre à moi, mais d’un autre côté il y a un prix à payer, on a rien gratuitement. Il s’approche de moi, en temps normal je me serais reculée, mais je suis fasse à Akane, reculer devant lui est un acte de faiblesse. Il rentre dans le périmètre interdit, réservé à mon goût aux personnes qui me sont très très proches, donc en fait très rares, voir nulles. Je ne suis pas quelqu’un d’émotive, j’aime pas montrer mes sentiments et encore moins les partager.

« Avant de te répondre, je suis intrigué, c'est quoi ton idée exactement ? Puisque tu as l'air d'en avoir une concernant ce que je veux. Attention, en fonction de ta réponse, ça va jouer sur ce que je vais te demander. Je me demande si tu as vraiment cerné qui je suis River... »

Il me dit ça d’une voix tellement basse, que seule moi peut entendre, nous sommes seuls ici pourtant mais si quelqu’un avait été à côté il n’aurait rien pu entendre. D’un côté s’il y avait eu quelqu’un je ne l’aurais pas laissé entrer dans le périmètre interdit. Il est certain que j’ai une idée et pourtant actuellement je n’en ai pas. Jusqu’au moment où il pose son regard sur mon visage, ses yeux noirs et profonds, puis il se décale vers mes cheveux, enfin je suppose, il lève ensuite la main et la passe délicatement dans mes cheveux tout en la reprenant doucement en saisissant une de mes mèches. N’importe qui aurait pu se faire avoir à un moment pareil, mais pas moi. Depuis le temps que ce cher Akane m’embête j’ai appris à le connaître, actuellement il joue, et il est très bon joueur, ça doit être un caractère qu’on partage. Je lui souris, le genre de sourire qui pourrait le déstabiliser lui aussi, le sourire qui a l’air franc, celui ou les yeux s’alignent avec la bouche comme pour intensifier le geste. Il me prétexte ensuite que j’avais de la farine et mon sourire s’estompe, je sais qu’il ment, mais mieux je sais comment mettre en œuvre mon idée. Je le regarde dans les yeux et lui attrape son tee-shirt, je m’approche de lui sans décrocher mon regard jusqu’à ce que je glisse ma bouche vers son oreille.

« Je crois que tu as besoin d’une copine… Non ? »

Je lui chuchote ça doucement et attend quelques petites secondes avant de me détacher le temps que ma phrase lui monte au cerveau. Cette attitude ne me ressemble pas, enfin c’est une attitude que personne ne me connais, mais moi aussi je joue, et j’ai envie de jouer dans le même registre que lui. Je me retire doucement et frôlant son visage puis accélère le geste comme brusquement et sors de son périmètre interdit. J’espère qu’il a cru que je pouvais avoir des sentiments pour lui c’était mon but, mais je m’attends à ce que ça n’est pas marché puisque Akane a le don de toujours me surprendre et a un talent pour la répartie énorme.

« Je peux t’aider à en trouver une si tu veux. Tu aimes les Khi non ? Savannah doit te manquer… C’est peut-être pas une si bonne idée de chercher chez les Khi en fait, ça va trop te ramener de mauvais souvenirs à ton petit cœur… Elle est partie où déjà ?»

Moi aussi je pouvais être sarcastique, je voulais juste qu’il arrête de jouer avec moi à ses petits jeux de séduction puériles. Lui rappeler son ex qui l’avait abandonnée pourrait peut-être lui en passer l’envie mais je dis bien peut-être.
BY .TITANIUMWAY

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Qui aime bien châtie bien ?

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.

Ft Marie

HRP: tenue de Soma (Sans l'écharpe)

« Oui je suis paumée et alors ? Voilà t’es satisfait je l’ai dit ! Ecoute Soma je n’ai pas envie que tu te mêles de ma vie privée ok ? C’est un problème entre lui et moi, et c’est entre nous deux que ça se réglera, point final. »

Ses mains sont nichées entre les miennes. C'est la première fois que nous avons ce genre de contact elle et moi. Ici je le faisais dans le but de capter son attention et j'avoue, la troubler, du moins j'espérais avoir cet effet. J'ai un avantage certain dans ce genre de situation c'est que je ne me suis jamais comporté ainsi envers elle, et à en croire son mouvement de recul, elle ne s'y attendait pas. J'ai la gale ou quoi ? Mes mains sont douces pourtant... En tout cas les siennes le sont. Elles sont petites aussi, bien plus que ce que je ne pensais. J'ai l'impression qu'en une pression je pourrais les briser. C'est tentant .... Bon j'ai une tendance prononcé au masochisme, confère mon prénom en verlant, mais je ne suis pas encore sado au point de lui faire physiquement mal. C'est plus drôle de torturer son petit esprit de grande soeur perturbée. Je la regarde et lui offre un sourire. Moi lui faire un sourire ? Oui ça arrive, même à moi. La preuve.

"Satisfait ? Non pas encore. C'est peut être ta vie privée mais si je ne t'aide pas, c'est pas prêt de se régler. Le nombre de plat sous scellé dans le frigo en témoigne Marie. Tu sais parfaitement que tu n'as aucun impact sur lui. Moi en revanche j'en ai un, et pas un petit. Je peux au moins faire en sorte qu'il t'apporte une réponse. C'est déjà pas mal je trouve."

Elle lâchait mes mains suite à ma proposition de l'aider. Je ne relevais pas ce geste mais je voyais à l'expression de son visage, ses traits ainsi que le ton de sa voix que j'avais effectivement tapé là où ça pouvait potentiellement faire mal. Je jouissais intérieurement mais j'évitais d'en montrer la moindre miette. Cette fille était un véritablement mur et moi le premier j'avais les plus grandes peines du monde à lui soutirer ne serait ce qu'une information. J'étais bien sur étonné qu'elle accepte ma condition, parce que bien sur, il y a toujours une condition, on parle de Marie River s'il vous plaît. Je ne fais pas encore assez dans l'humanitaire pour l'aider gratuitement sans contrepartie. Puis c'est un nouveau moyen de l'énerver, que demande le peuple ? Je la regarde s'essuyer et donc m'expliquer sa pensée. Alors comme ça elle serait prête à faire quelque chose de fou si tenté est que cela marche ? Mais ça va marcher ma chère Marie ! On parle de moi, ça marche toujours ... Je me relève aussi, essayant moi aussi mon pantalon, faut dire que ça laisse des traces la farine. Je me tiens face à elle, croisant les bras et prenant mon air songeur j'ajoutais avec une voix un peu, beaucoup, intéressée.

"Ce n'est pas une question de si tu acceptes ou pas Marie, tu n'as pas vraiment le choix que d'accepter. Je suis ta seule alternative."

Je lâchais ça histoire de bien lui rappeler que quoiqu'il arrive c'était moi qui était en position de force et que je comptais bien le rester. Bien sur je jubilais trop intérieurement pour rester sur ça. Je savais ce que j'allais demander, mais un point me titillais.

"Alors comme ça, si ça marche tu serais prête à faire des folies ? Avec moi ? Intéressant ça, je suis flatté que tu penses déjà à ce genre de chose. T'es du genre à griller les étapes toi ?"

Bon okay j'avoue je la chambrais un peu avec un ton légèrement narquois.

"Je peux déjà t'assurer que ça va marcher. Ta garantie ? Moi. Et même si ça t'écorche de le reconnaître, c'est ta meilleure option. Et oui c'est toujours en échange de quelque chose ma belle, rien est gratuit, surtout pour toi. Question de principe que veux-tu. Je fais pas encore assez dans l'humanitaire pour donner gratuitement de ma personne comme ça. Enfin, ça dépend pour qui, donc tu l'auras compris, pas pour toi."

Quel connard je suis. J'en frétille intérieurement. Je m'approchais un peu plus d'elle puis une fois à distance non réglementaire, sinon ça serait pas drôle, je lui lâchais d'une voix que seule elle pouvait entendre. Pourtant nous étions seule.

"Avant de te répondre, je suis intrigué, c'est quoi ton idée exactement ? Puisque tu as l'air d'en avoir une concernant ce que je veux. Attention, en fonction de ta réponse, ça va jouer sur ce que je vais te demander. Je me demande si tu as vraiment cerné qui je suis River..."

Mon regard se posa sur son visage, puis sur une mèche de ses cheveux. Ma main se leva, nous étions vraiment proche pour le coup. Je passais celle-ci dans les cheveux de la Khi avant de saisir la mèche qui avait capter mon attention. Je laissais mes doigts passer le long de celle-ci délicatement, le genre de geste qu'elle ne m'a jamais connu en somme, puis je laissais ma main revenir vers moi.

"T'avais de la farine."

C'est qu'après que deux options s'offraient à moi. Soit elle se méprenait et pensait que j'étais affectueux pour une fois. Soit elle y croyait, et je risquais ma peau en quelque sorte pour avoir fait ça.

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Soma & Marie
Qui aime bien châtie bien?

« C'est pas de refus, tu peux me l'attacher s'il te plait ? Non pas que ça m'excite que tu passes tes mains autour de moi mais il vaut mieux éviter de laisser le blanc reposer trop de fois, après la mixture n'est pas correcte. Tu peux faire ça sans trop me peloter s'teuplait ? Après on va m'accuser de te faire du charme ... »

« C’est pas ce que tu fais ? Je suis sûre que tu ne peux pas te passer de moi en fait. »

Il me regarde avec un sourire charmeur, ça lui va bien mais je sais qu’il n’est pas sérieux et qu’il s’amuse en ce moment même.

« Qui sait, peut être que je suis secrètement fou amoureux de toi et que je ne peux plus me passer de toi et ton cœur de glace. »

J’aurais bien rit à cette remarque, j’en mourrais d’envie parce que c’était tellement improbable que s’en était hilarant. Au lieu de ça je soupirais, essayant de faire une mine exaspérée. Si je rigolais il pourrait le prendre pour une victoire, ça jamais. En plus cette espèce de jeu était complètement puérile.

« Je suis sur que tu apprécies plus que tu ne veux le montrer. C'est sur que c'est pas chez les Khi que tu trouveras l'alliance du corps et de l'esprit sur un mec. »

Je lève les yeux au ciel. Toujours des préjugés sur les Khi, comme quoi monsieur n’a pas un esprit très ouvert. On peut très bien adorer les études et se passionner aussi pour le sport.

« Il y a de très beaux jeunes-hommes chez les Khi. Et si tu avais un esprit si développé que tu le prétends tu accepterais ce fait, mais visiblement on ne peut pas tout avoir. »

Sur ces mots je finissais d’attacher le tablier et me détachais de lui. Bien sûr toutes ses remarques sarcastiques le font rire. Je crois que je sature, je n’en peux plus de son rire. Des fois je me demande comment je fais pour accepter que Matt ait des amis comme lui, de toute façon je n’ai pas vraiment le choix. Il finissait tranquillement la recette pendant que je le regardais faire.

La conversation devient soudainement plus sérieuse, on aborde le sujet délicat de ma relation avec mon frère. Soma se tourne vers moi beaucoup plus calme et sérieux que d’habitude. Je fronce alors les sourcils quand il me demande ce qu’il s’est passé avec Matt, car il est lucide et sait que c’est plus compliqué que ça. J’aimerais bien li répondre vraiment, trouver une bonne excuse, la vérité lui dire la vérité, mais la vérité c’est que moi-même je ne sais pas ce qu’il s’est passé et que c’est ça le plus difficile dans l’histoire.

Comme d’habitude monsieur se réjouit de la situation, même s’il fait le tour de la cuisine avec un petit air songeur il a aussi ce sourire sadique que je déteste.

« C'est que tu es sacrément contradictoire ma belle. Avoues, tu crèves d'envie de savoir pourquoi ton frère à mis une telle distance entre vous, et le truc tu vois, c'est que je suis le SEUL à qui il se confiera. »

Mode braquage activé, je sais qu’il a raison mais cette réalité m’énerve. Je détache alors mon tablier pour faire autre chose que de penser à ça. Je vais machinalement regarder mes plats pour m’occuper les mains et dans tout ça je fais tomber le paquet de farine qui explose au sol et sur moi. Bravo Marie ! Evidemment il se moque de moi mais le point positif c’est qu’il arrête de tourner en rond et qu’il vient m’aider à ramasser.

« A part ça tu vas me faire croire que tu n'es pas troublée par toute cette histoire ? Arrête de faire la forte ça se voit que tu es paumée Marie. »

Il m’énerve. Ce ne sont pas ses affaires après tout, pourquoi il s’en mêle ? Ça doit surement le défouler, il doit peut-être se sentir puissant en réussissant à me perturber comme il le fait. Moi, ça m’énerve. Le fait qu’il accentue sa phrase avec mon prénom m’énerve encore plus. Il ne le fait jamais.

« Oui je suis paumée et alors ? Voilà t’es satisfait je l’ai dit ! Ecoute Soma je n’ai pas envie que tu te mêles de ma vie privée ok ? C’est un problème entre lui et moi, et c’est entre nous deux que ça se réglera, point final. »

J’aurais dû savoir qu’il ne lâcherait pas l’affaire comme ça. J’esquisse un mouvement de recule quand il m’attrape les mains, mais je suis comme prise au piège. Je lève les yeux sur lui, pour savoir ce qu’il va encore dire.

« Si tu veux je peux parler à ton frère et régler tout ça, j'ai une certaine influence sur lui, je peux faire en sorte qu'il t'explique les choses, au moins tu auras une réponse, et dans le meilleur des cas, je peux le réconcilier avec toi. Faut pas se mentir c'est pas l'amour fou vous deux. Par contre, c'est pas gratuit, on parle de toi quand même. T'es prête à faire quoi en échange ? Et me sors pas un truc bas de gamme, fais monter les enchères s'il te plait. Je veux quelque chose d'équivalent à ce que je m'apprête à faire pour toi. Alors ? Partante ? »

Je détache mes mains des siennes et me relève en les essuyant sur mon pantalon. J’ai horreur de faire ça, mais je suis plus perturbée par la proposition que par mon pantalon. Je l’analyse après tout c’est vrai qu’il pourrait faire avancer les choses mais le problème c’est le service en échange. Le connaissant il va vouloir un truc pas mal chiant ou alors assez compliqué.

« J’aurais dû me douter que tu ne faisais pas tout ça sans vouloir quelque chose en échange. Ecoute, ça va surement te surprendre mais j’accepte ta proposition. Enfin… Tout dépend de ce que tu veux en échange. Je sais bien que tu as déjà une petite idée de ce que tu veux, alors va droit au but, je verrais ensuite si j’accepte tout ça ou pas. Il y a quand même une forte probabilité d’échec dans ce marché mon cher Akane, je ne vais pas prendre le risque de faire quelque chose de fou pour toi, pour rien. »
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Qui aime bien châtie bien ?

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.

Ft Marie

HRP: tenue de Soma (Sans l'écharpe)

« C'est pas de refus, tu peux me l'attacher s'il te plait ? Non pas que ça m'excite que tu passes tes mains autour de moi mais il vaut mieux éviter de laisser le blanc reposer trop de fois, après la mixture n'est pas correcte. Tu peux faire ça sans trop me peloter s'teuplait ? Après on va m'accuser de te faire du charme ... »

« C’est pas ce que tu fais ? Je suis sûre que tu ne peux pas te passer de moi en fait. »

Je la regarde avec un sourire qui se veut ... Charmeur ? Je pense oui. Mais ce n'est qu'un jeu pour moi.

"Qui sait, peut être que je suis secrètement fou amoureux de toi et que je ne peux plus me passer de toi et ton cœur de glace."

Suite à cela je terminais de battre les oeufs, j'avais presque terminé et j'attendais mon tablier, elle peut pas s'activer un peu ? Je l'observe depuis tout à l'heure et je la sens un peu plus fragile que d'habitude émtionnellement, c'est même assez déstabilisant. Elle accepte tout de même que je mange avec elle, tu m'étonnes, manquerait plus qu'elle refuse tiens, elle n'en a même pas le droit de toute façon. Elle s'approche et tout en me mettant le tablier je lui dis en la fixant droit dans les yeux, nos corps quasiment collés.

"Je suis sur que tu apprécies plus que tu ne veux le montrer. C'est sur que c'est pas chez les Khi que tu trouveras l'alliance du corps et de l'esprit sur un mec."

Un petit rire s'échappe tandis que nous nous détachons l'un de l'autre, je termine la recette et la met au four, c'est à ce moment que la conversation prend un autre tournant. Je suis plus sérieux, elle aussi, pour une fois c'est un miracle. Je dois avouer que j'étais intrigué par l'histoire entre ces deux là. Bien sur derrière ma manoeuvre gentille se cache une toute autre chose, c'est juste un moyen de lui faire baisser sa garde et m'infiltrer un peu plus dans son esprit pour pouvoir la sonder et mieux la briser ensuite. Oui j'en fais une obsession, cette fille m'attire mais de façon sadique et cruelle, j'ai envie de jouer avec elle, l'avoir dans le creux de ma main, en faire mon jouet, il faut juste que je fasse attention à ne pas être pris à mon propre jeu, les femmes sont douées pour ça.

« Je ne sais même pas Soma… C’est sûr que c’est plus profond mais je ne sais même pas pourquoi et c’est ça le pire. Demande-lui, je crois que tout ça vient de lui au final. Enfin de toute façon ça ne te regarde pas, c’est de famille comme tu dis. »

Je marche autour de la cuisine, un air songeur mais mon sourire de sadique sur les lèvres, je m'approche d'elle docilement.

"C'est que tu es sacrément contradictoire ma belle. Avoues, tu crèves d'envie de savoir pourquoi ton frère à mis une telle distance entre vous, et le truc tu vois, c'est que je suis le SEUL à qui il se confiera."

Je rigole doucement et continue à faire les cent pas dans la pièce, c'est alors que je la vois s'agiter et faire tomber de la farine sur le sol. Je pousse un léger soupir et fait une grimace pour montrer que je me moque un peu d'elle. Je m'approche cependant pour l'aider à ramasser.

"A part ça tu vas me faire croire que tu n'es pas troublée par toute cette histoire ? Arrête de faire la forte ça se voit que tu es paumée Marie."

Tiens, je l'ai appelé par son prénom, je crois bien que c'est la première fois de ma vie que je fais ça. C'était toujours River, ou je ne sais quel surnom péjoratif. Attention Soma, aucune tendresse n'est permise. J'attrape alors ses mains dans les miennes tandis que nous étions dans le tas de farine, il fallait que je capte son attention, que je continue à essayer de tromper sa vigilance.

"Si tu veux je peux parler à ton frère et régler tout ça, j'ai une certaine influence sur lui, je peux faire en sorte qu'il t'explique les choses, au moins tu auras une réponse, et dans le meilleur des cas, je peux le réconcilier avec toi. Faut pas se mentir c'est pas l'amour fou vous deux. Par contre, c'est pas gratuit, on parle de toi quand même. T'es prête à faire quoi en échange ? Et me sors pas un truc bas de gamme, fais monter les enchères s'il te plait. Je veux quelque chose d'équivalent à ce que je m'apprête à faire pour toi. Alors ? Partante ?"

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Soma & Marie
Qui aime bien châtie bien?

« Mais justement, je m'occupe de mes affaires. Matthew est mon meilleur pote, et Salma, malgré son bide de baleine, est une bonne amie aussi, quoi de plus normal que je m'inquiète pour mes amis ? Puis tu es sa grande sœur d'amour quand même, donc je m'inquiète aussi pour toi, tu portes teeeellement Salma dans ton cœur de glace ! »

Je baisse la tête en soupirant dans un soupir. Il est doué cet idiot il arrive toujours à toucher où ça fait mal. Je relève la tête pour lui répondre.

« Tu ferais mieux de t’inquiéter pour eux que pour moi. Et je doute que vu ce que tu as fait pour l’instant tu leur sois d’une grande aide, en fait, tu empires les choses Soma. »

Le fait qu’il dise à mon frère de garder contact avec sa Salma et qu’il conseille à celle-ci de garder le bébé n’avait pas été vraiment des choix que j’appréciais. Dans quelques années qu’est-ce qu’ils feront du bébé ? Ont-ils seulement pensé à leur avenir ? Matt qui veut devenir joueur de football professionnel comment va-t-il faire avec un gosse hein ? Et l’autre grosse qui veut être mannequin comment elle va se débrouiller ? Pfff pauvre gosse il va en voir de toutes les couleurs…

Le jeune-homme continu à battre les œufs tandis que je le regarde faire complètement inutile alors que je suis chez moi. Malheureusement pour moi il est quasiment impossible de mettre Mr Akane dehors sans compter qu’il parle touuuut le temps. Le pire c’est qu’il est difficile de l’ignorer, il sait se montrer très envahissant et presque vexant parfois. Heureusement que je ne suis pas une fille sensible sinon j’aurais pleuré bien des fois je pense.

Comme par hasard il refait un sarcasme et comme gentille petite maîtresse d’esclaves je lui propose un tablier. Il vient alors se poser devant moi, de toute sa grande taille et ses gros muscles de sportif, tout en continuant à battre frénétiquement les œufs.

« C'est pas de refus, tu peux me l'attacher s'il te plait ? Non pas que ça m'excite que tu passes tes mains autour de moi mais il vaut mieux éviter de laisser le blanc reposer trop de fois, après la mixture n'est pas correcte. Tu peux faire ça sans trop me peloter s'teuplait ? Après on va m'accuser de te faire du charme ... »

« C’est pas ce que tu fais ? Je suis sûre que tu ne peux pas te passer de moi en fait. »

Bon c’est sorti tout seul, Marie tu t’égares ! Je me détache ensuite de l’imposante carrure du jeune-homme avec indifférence pour aller chercher un tablier posé un peu plus loin. Pendant ce temps il me dit que ses services ne sont pas gratuits et qu’il restera manger ! En ajoutant que Matt ne reviendra certainement pas ce soir. Le pire c’est qu’il avait raison, Matt ne reviendrait pas comme d’habitude.

«Ça marche ! Et pense pas que je t’apprécie surtout, ça me vexerait. »

Finalement mieux vaut être mal accompagnée que seule… Je lui mis le tablier complètement indifférente et me mis sur la pointe des pieds pour lui accrpcher le nœud autours du coup. Puis je m'écartais et le fixais alors qu'il faisait la cuisine pour moi, enfin pour nous. Il n’avait peut-être pas que des mauvais côtés finalement. En fait s’il n’avait pas été un crétin envers ce qui arrivait à mon frère et qu’il ne me lançait pas des piques à longueur de journée je suis sûre que l’on aurait pu s’entendre. Enfin surement. Je savais qu’au fond c’était quelqu’un d’intelligent, très observateur, obstiné et certainement fidèle, comme ami sur qui compter Matt a vraiment fait le bon choix. Enfin si on enlève le fait qu’il soit légèrement sarcastique et qu’il ne réfléchit visiblement pas sur le long terme, de toute façon Matt est pareil au fond.

Soma se tourne vers moi beaucoup plus calme et sérieux que d’habitude. Je fronce alors les sourcils quand il me demande ce qu’il s’est passé avec mon frère, car il est lucide et sait que c’est plus compliqué que ça. J’aimerais bien li répondre vraiment, trouver une bonne excuse, la vérité lui dire la vérité, mais la vérité c’est que moi-même je ne sais pas ce qu’il s’est passé et que c’est ça le plus difficile dans l’histoire. Je fixe alors le sol en décidant de lui répondre, pour une fois je m’ouvre.

« Je ne sais même pas Soma… C’est sûr que c’est plus profond mais je ne sais même pas pourquoi et c’est ça le pire. Demande-lui, je crois que tout ça vient de lui au final. Enfin de toute façon ça ne te regarde pas, c’est de famille comme tu dis. »

Mode braquage activé. Je détache alors mon tablier pour faire autre chose que de penser à ça. Je vais machinalement regarder mes plats pour m’occuper les mains et dans tout ça je fais tomber le paquet de farine qui explose au sol et sur moi. Bravo Marie !

« Et merde ! »
BY .TITANIUMWAY

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Qui aime bien châtie bien ?

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.

Ft Marie

HRP: tenue de Soma (Sans l'écharpe)

« Occupe-toi de tes affaires Soma. »

Je la regarde, toujours mon petit sourire sur le coin des lèvres.

"Mais justement, je m'occupe de mes affaires. Matthew est mon meilleur pote, et Salma, malgré son bide de baleine, est une bonne amie aussi, quoi de plus normal que je m'inquiète pour mes amis ? Puis tu es sa grande sœur d'amour quand même, donc je m'inquiète aussi pour toi, tu portes teeeellement Salma dans ton cœur de glace !"

Je m'étais approché par la suite des plats que la jeune femme avait préparé. Sincèrement, c'était divin, j'étais même très surpris de savoir qu'une accroc aux livres coincé du cul, quoique ça ça restait à prouver, comme elle, soit capable de faire de la si bonne cuisine. Je comprends encore moins comment Matt pouvait rester bouffer à la confrérie les horreurs que Katherina préparaient (ouais tacle gratuit xD) alors qu'il avait une sœur qui était un véritable cordon bleu, sérieux ce mec est une vraie énigme par moment. D'ailleurs, pourquoi il était autant en retrait par rapport à Marie ? Je veux bien concevoir qu'elle soit une mère poule relou, mais je sais pas, c'est sa soeur quand même non ? C'est sa famille, et même si j'adore lui mener la vie dure, je n'aimerais pas que mon frère me tourne le dos comme Matt le fait avec elle. J'avais d'ailleurs commencé à préparer le moelleux au chocolat que la jeune femme avait apparemment entamé en battant les oeufs.

« Je sais battre des blancs en neige merci, il y a juste un crétin qui m’a interrompue. Mais ne te gêne pas, cuisine, tu veux un tablier ? »

M'approchant d'elle tout en continuant à battre frénétiquement les oeufs, je pris la parole en me postant pile devant elle, lui rappelant au passage que c'était vraiment une naine par rapport à moi.

"C'est pas de refus, tu peux me l'attacher s'il te plait ? Non pas que ça m'excite que tu passes tes mains autour de moi mais il vaut mieux éviter de laisser le blanc reposer trop de fois, après la mixture n'est pas correcte. Tu peux faire ça sans trop me peloter s'teuplait ? Après on va m'accuser de te faire du charme ..."

Ce que j'étais médisannnnnt. Attendant une réponse de sa part, la jeune femme me dit de ne pas toucher le reste pour que ça reste mangeable. J'avoue que la j'avais rien à redire concernant ce qu'elle avait préparé, donc pas besoin de toucher. Par contre, qu'elle pense pas que je fasse ça par charité.

"Au fait, mes services sont pas gratos, j'ai faim, et t'as préparé, donc je compte bien rester manger tu vois ! En plus, sincèrement, Matt reviendra pas ce soir, ça m'étonnerait."

Dans un sens, je ne pouvais m'empêcher de penser au fait qu'elle s'était appliquer pour faire tout ça, et que ce serait du gâchis de ne pas le manger. Je n'avais pas de la peine pour elle, je suis bien trop sadique avec la brunette pour éprouver ce genre de sentiment envers elle, mais je me dis juste qu'elle doit être déçue, et qu'elle souhaiterait juste un moment avec son frère. Je ne peux pas dire, je suis pareille avec Ryôma. Mais lui au moins quand je prépare, il pose ses fesses à table. Continuant de préparer le moelleux, il était hors de question que j'avoue à Marie que je restais avec elle pour ne pas qu'elle ressente encore plus l'absence de son frère, elle peut toujours se toucher. Disons que je le faisais à ma façon. Terminant la mixture j'attrapais le chocolat et les autres ingrédients dont j'avais besoin pour finir la recette. Tout en m'activant, je lui lançais d'un air plus calme que d'habitude, et surtout plus sérieux.

"Dis, il s'est passé quoi avec ton frère exactement ? J'veux dire, tu prépares le repas surement tous les soirs, tu attends qu'il revienne, qu'il partage un moment famille avec toi. Y'a bien eu un élément déclencheur non ? Ton frère est un peu con par moment je te l'accorde, mais il agit jamais sans raison, et je pense pas que c'est parce que tu es une Khi. J'ai dans l'idée qu'il s'agisse d'autre chose ... J'ai tort ?"

Purée, je suis gentil avec elle !!! Le miracle, bordel ! Faut que j'arrête moi de faire dans l'humanitaire moi ! On parle de Marie la ! Marie River ! Réveil Soma !!

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Soma & Marie
Qui aime bien châtie bien?

J’observe le jeune-homme sans bouger de ma place. Je vois très bien qu’à partir du moment où il m’a vu, la lueur de malice qui brille à chaque fois dans ses yeux a repris place. En passant près de moi avec un beau petit sourire de gros chieur comme on lui connait bien, il s’adresse à moi.

« BONJOUR Marie ! Ravi te de voir, toi aussi ? Magnifique comme ça on est deux, tu me manques tu sais, on ne te voit jamais à la confrérie ... Ah oui mais c'est parce que t'es Khi, donc tu peux pas ! Alala, dire que Matt n'a même pas mis une exception pour toi .. Oups, j'aurais peut être pas du te le dire. »

« Je sais très bien ce que Matt fait ou pas, ne t’inquiète pas pour ça. »

Soma avait toujours le don de toucher mes points sensibles, je ne sais pas pourquoi mais ce mec est un gros sadique et moi sa proie. Heureusement que venant de sa part ça ne me fait rien. Non vraiment, à force je me suis habituée. Même quand il fait son rire sarcastique, archi nul en passant. Il va alors jusqu’au frigo et se sert à boire, bah voyons ! Je soufflais une phrase un peu trop haut que Monsieur Akane avait bien sûr entendue. Il s’approche de moi avec une sacoche d’ordinateur qu’il pose près de moi. Il m’explique ensuite que Matt lui avait demandé de le réparer, qu’il avait restauré les données effacées et aussi mis à jour. Je ne savais pas que Soma pouvait être capable d’autre chose que des sarcasmes puérils et du sport. Enfin c’était quand même cool qu’il ait réparé l’ordinateur.

« Je suppose qu'il doit être avec Salma à l'heure qu'il est, à dormir sur son énorme bidon. Prête à être tata Marie ? »

« Occupe-toi de tes affaires Soma. »

Il m’énervait, et surtout son petit rire diabolique là ! Je lui aurais bien ma main dans sa face une bonne paire de fois, mais je ne pense pas que ce soit le bon plan… Surtout avec sa carrure de sportif là. Quoi qu’il n’oserait sûrement pas me frapper, il a un peu de manière et même si je doute qu’il ait peur de Matt, celui-ci n’aimerait pas savoir que son épave de meilleur ami ait frappé sa sœur. Il se dirige comme je l’avais prédit vers le plat que j’avais soigneusement préparé et ce permet de le goûter. Là c’est avec une poêle que j’ai envie de le frapper.

« Hey, c'est presque mangeable ! Félicitation ! »

« Touche pas à ça ! »

Mr Akane continuait ses sarcasmes et puis même s’il n’aimait pas au pire ce n’était pas pour lui. De toute façon je n’étais même pas sûre que Matt rentre ce soir mais j’avais quand même l’espoir qu’il vienne… Comme au bon vieux temps. Mais bon ne rêvons pas ce plat finirait surement au frigo à peine touché. Je rejoignis Soma qui se dirigeait ensuite vers mes blancs en neige ratés, enfin en cours de préparation et qui pris les choses en mains. Il commença à battre les œufs énergiquement tandis que je le regardais. Evidemment il ne put s’empêcher de faire un sarcasme en prétendant que si j’étais célibataire c’était sûrement car je ne savais rien faire avec mes mains.

« Je sais battre des blancs en neige merci, il y a juste un crétin qui m’a interrompue. Mais ne te gêne pas, cuisine, tu veux un tablier ? »

Après tout un cuisinier ça ne peut pas être si mal que ça. Et puis bon il se débrouillait quand même mieux que moi pour les blancs en neige et comme ça je n’avais besoin de rien faire. Je doute par contre que pour le reste il soit très doué… donc je reprendrai les choses en main. Et puis il ne connait pas la recette.

« Pour le reste je vais me débrouiller, faut que ça soit mangeable quand même. »

A quoi bon lutter ? Je vais rentrer un peu dans son jeu, il va comprendre que sa lame est à double tranchant. Je peux être méchante et sarcastique, vous vous en doutiez ? Et puis ça fait trop longtemps que je subis en espérant qu’il me lâcherait mais depuis que sa blonde était partie c’était deux fois pire. Une espèce de thérapie je suppose, mais je ne suis pas une bonne cible.
BY .TITANIUMWAY

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Qui aime bien châtie bien ?

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.

Ft Marie

HRP: tenue de Soma (Sans l'écharpe)

Je tapais avec frénésie sur le clavier de l'ordinateur que j'avais entre les mains, la musique à fond dans la chambre que j'occupais avec Matt depuis un bon moment maintenant. Le concernant, il était sorti je ne sais où, sûrement pour aller voir Salma, ou une autre fille, au pire ce ne sont pas mes affaires. Il avait enfin ouvert les yeux sur le fait qu'il était père, c'était déjà une grande première venant de lui, maintenant ce qu'il fait avec l'Eta c'est pas mon problème, tant qu'il s'occupe du petit une fois né. D'ailleurs c'est pour lui que je m'occupais de cet ordinateur. Apparemment il l'avait planté, je devais récupérer et restaurer toutes les données, puis l'apporter à sa villa familiale. Oui rien que ça. Bon je lui devais bien ça, puis c'est mon meilleur pote et je n'ai rien de mieux à faire. Je pense qu'il sera déjà la bas de ce que j'ai compris dans son message. Une fois cela fait, je m'habillais et prenais mes clés de moto, direction la villa River. Je glissais l'ordinateur et ses câbles dans la sacoche que Matt m'avait passé, la même sacoche que je mettais dans mon sac à dos puis je prenais la route.

Au bout de quelques minutes j'arrivais, je me garais et je laissais ma moto ainsi que mon casque mon cuir et mes gants près de l'engin, puis je prenais la sacoche de l'ordinateur de mon sac, puis j'entrais dans la maison. Oui sans frapper, je suis chez Matt après tout, et je sais qu'il n'y a que lui ou sa garce mais ultra bonnasse de soeur. Oui autant je m'entends bien et nous sommes très proches Matt et moi, autant Marie ... Purée j'ai jamais vu une pétasse frigide comme elle. Je dis ça mais c'est de bonne guerre. Elle ne m'aime pas, je ne l'aime pas. Enfin, c'est pas que je ne l'aime pas, c'est juste que j'ADORE emmerder cette fille. Oui je peux être un vrai gamin par moment, peu de personne connaissent cet aspect de ma personnalité, Marie pour sa part le connait à 200%. Même Savanah ne me connait pas comme ça c'est vous dire. Elle quand je la vois, je sens monter en moi une vague d'adrénaline qui m'oblige à la titiller, qui m'oblige à la provoquer, qui aime bien châtie bien après tout. Et bien moi à ce tarif je l'aime cette fille ! En plus soyons honnête, pourquoi elle est aussi sexy ? Si ce n'était pas une garce pareille, je pourrais presque tomber amoureux, mais ça on va éviter, je pense que Matt prendrait mal le fait que je me tape sa soeur ... Et inversement.

Enfin, je poussais la porte d'entrée, la sacoche sous le bras et la qui je vois ? Marie naturellement ! Un grand calin ? Bien sur ! Je dépose mon cuir que j'avais finalement embarqué sur le porte manteau, la jeune femme s'adressa à moi avec toute la chaleur humaine qu'on lui connaît, à savoir aucune. Je me demande si dans un lit elle peut chauffer ? A vérifier ! Je la regarde, je m'attendais vraiment à voir Matt. Aucun signe de lui en revanche. La jeune femme confirme mes dires en me précisant même de repartir. Comme si j'allais lui faire ce plaisir... Je suis sur qu'elle voit cette petite lueur dans mon regard, ce brin de malice qui y brille et qui ne demande qu'à sortir de la. Je la contourne sans me faire prier, passant près d'elle je lui dis d'un air tout à fait hyprocrite, et avec le sourire s'il vous plait !

"BONJOUR Marie ! Ravi te de voir, toi aussi ? Magnifique comme ça on est deux, tu me manques tu sais, on ne te voit jamais à la confrérie ... Ah oui mais c'est parce que t'es Khi, donc tu peux pas ! Alala, dire que Matt n'a même pas mis une exception pour toi .. Oups, j'aurais peut être pas du te le dire."

Un rire sarcastique s'échappa alors de ma gorge tandis que je contourne la jeune femme pour aller dans la cuisine. Il y régnait une odeur de nourriture plutôt alléchante, et à en voir le tablier de la belle Khi, ça vient de son fait. Tiens elle sait faire autre chose que lire celle-la ? J'ouvre alors le frigo et me sers quelque chose à boire. En temps normal je ne l'aurais pas fait, mais la c'est Marie attendez, et je sais que les River vivent seuls, donc aucune raison de m'inquiéter. Puis je suis sur qu'elle n'appréciera pas ! Pas manqué d'ailleurs. Je finis mon verre puis m'approchant d'elle je pose la sacoche d'ordinateur devant elle.

"Si je faisais comme chez moi, je ferai le tour du propriétaire si tu vois ce que je veux dire ... Ou pas en fait, je crois qu'elle serait accroc après, mauvais délire. Pour le reste, j'ai réparé cet ordinateur et Matt m'a demandé de l'apporter ici, donc je te le laisse. Si tu es aussi intelligente que tu ne le prétends, tu pourras lui dire que j'ai restauré les données perdues comme il me l'a demandé, je l'ai remis à jour, bref il fonctionne encore mieux qu'avant. Je suppose qu'il doit être avec Salma à l'heure qu'il est, à dormir sur son énorme bidon. Prête à être tata Marie ?"

Un rire sonore se fit entendre dans la pièce, j'étais diabolique car je savais qu'elle détestait Salma. Marchant doucement je me permettais de gouter le plat qu'elle avait fait, c'est que tout ça m'avait donné faim.

"Hey, c'est presque mangeable ! Félicitation !"

En fait, c'était vraiment excellent, mais elle peut crever pour que je lui fasse un compliment sincère. En tout cas vu la quantité qu'elle avait préparé, ça devait être pour deux. J'étais presque triste pour elle mais je doute que Matt rentre ce soir ... Oui presque, en fait je kiffais savoir qu'elle pouvait être triste. Comment ça je suis un sadique ? Juste avec elle promis .... Cependant mon attention se porta sur un bol avec un semblant de blanc monter en neige. Regardant la mixture d'un air effaré je prenais le bol en main et le batteur puis je commençais à finir ce qui avait été commencé. Ne soyez pas étonné, cela fait parti de mes talents, je suis meilleur pâtissier que cuisinier, même si je suis plutôt bon dans le domaine culinaire généralement. Merci maman.

"Et beh, moi qui pensais que tu savais te servir de tes mains... Faut croire que non. C'est peut être pour ça que t'es célibataire en fait !"

Je terminais de préparer la mixture et mine de rien je restais à finir de préparer ce qu'elle avait commencé. A en voir les ingrédients, c'était un moelleux au chocolat. Pourquoi je restais ? En fait je ne voulais pas l'avouer, mais la présence de Marie et le fait de l'emmerder comme je le faisais me permettais de ne pas rester seul avec moi même, donc de ne pas penser à Savanah et son départ. Marie était en quelque sorte la personne en qui j'avais trouvé un exutoire à ma tristesse.

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Soma & Marie
Qui aime bien châtie bien?

Beaucoup de choses avaient changé depuis mon arrivée à Wynwood dans ma vie. J’avais attendu Matt deux ans afin qu’il atteigne sa majorité pour pouvoir venir ici, et en un rien de temps tout avait été chamboulé dès notre arrivée. Matt avait passé ses journées à sortir et ne parlons pas des soirées, si bien qu’un jour il avait fait un enfant à une jeune femme. Evidemment son con de meilleur ami avait conseillé à la demoiselle de garder l’enfant et à mon frère d’assumer ses fonctions de père. Comme si tout pouvait aller plus mal, j’avais choisis au début de l’année la confrérie des Khi Omikron histoire de m’épanouir intellectuellement mais récemment pour aider, j’avais décidé d’être chef. La relation avec mon frère ne pouvait être plus mauvaise qu’en ce moment, il me reprochait de lui faire honte, comme si l’intelligence était une maladie. Pourtant il était loin d’être bête mais il préférait les apparences à l’intelligence. Avoir un enfant allait cependant lui porter préjudice dans le futur, surtout pour sa carrière.

Pour me changer les idées, je me rendais plus souvent dans la cuisine de ma Villa pour me faire à manger, à moi et à Matt, ça me permettait de me vider l'esprit, qu’importe si Matt n’en mangeait pas. Ce soir n'était pas une exception, j’avais eus envie de me changer les idées quand je m'étais rendu compte que je n'arrivais même pas à jouer de mes instruments tellement j’étais ailleurs. Je me décidai donc à aller cuisiner. Je revêtis mon petit tablier noir et commençait à cuisiner un des plats préférer de Matt. Je mélangeais tous les ingrédients et enfournais le plat au four. Je détachais ensuite mon tablier après mettre laver les mains. Matt venait manger de temps en temps à la villa quand il n’était pas à la confrérie. Il venait de moins en moins mais même si je lui faisais honte, quand nous étions entre nous la tension était un peu moins glaciale, un tout petit peu. Personnellement j’aimerais toujours mon petit frère.

Ensuite j’avais essayé de réviser mes partitions à la harpe mais je n’y arrivais pas vraiment. J’étais vraiment trop préoccupée. Je ne savais pas vraiment quoi faire alors je retournai au fourneau et décidai de faire un moelleux au chocolat et m’acharnai à monter les blancs en neige à la main. Là nous plus je n’y arrivais pas et commençais à m’énerver sur le bol. Au même moment j’entendis la porte d’entrée s’ouvrir, je me lavai les mains rapidement et tout en les essuyant sur mon tablier puis me dirigeai dans l’entrée. Devinez qui j’ai trouvé ? Non pas Matt comme je m’y attendais mais mon cher et tendre Soma Akane. J’avais envie de le renvoyer chez lui à coup de balai dans le cul, mais je gardais mon calme.

« Matt n’est pas là tu peux repartir. » lui dis-je froidement.

Mais ce serait trop beau si Akane repartait sans rien dire, non ce serait un rêve en fait. Il fit comme chez lui posa son manteau sur le porte manteau et vint jusqu’à moi avant de me contourner et aller voir dans le frigo. J’étais à peu près sûr que si ça avait été chez quelqu’un d’autre il n’aurait pas fait ça, mais j’étais là et il prenait un malin plaisir à m’énerver. J’étais sûr qu’il allais remarquer que j’avais fait de la cuisine et forcement se moquer de moi mais qu’importe.

« Fait comme chez toi surtout… » soufflais-je.
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