Non tu l'as fait ?!

Invité

Curtis Ҩ Joy

Non ! tu l'as fais !?

Voilà comme toujours avec Curtis, on alterne mode happy et mode nostalgie. Là on est passé en mode nostalgie. Je lui ai pour la première fois ouvert mon cœur. Je lui ai dit tout ce que je voulais qu’il sache tout ce dont j’avais besoins de me libérer, pour me sentir plus légère. Je ne pense que ça à marché.

Après que j’eus finis mon monologue j’eus comme l’impression d’être extraordinaire à ses yeux. Pourtant je lui proposais seulement de quitter ma confrérie… lui l’avais déjà fais. J’avais dis ça sans trop y réfléchir parce que ça venait du fond de mon âme. Si je devais choisir entre les Khi ou continuer à ma relation avec lui en devenant Lambdas, je n’aurais aucune question à me poser. Même si mon père de son bureau à Boston pourrait m’en dissuader… j’ai décidé que je suis la seule maîtresse de mes actes. Un vent de rébellion souffle dans mon esprit.

J’étais là assise sur ses genoux, des restes de larmes sur les joues. Curtis les essuya rapidement après m’avoir fais un bisou. Je le regardais fixement attendant qu’il parle :

- Bébé, je ne veux t'obliger à rien du tout. Je ne retournerais jamais chez les Pi Sigma et vivre tous le temps en se cachant, je préfère être avec toi pleinement et l'assumer. Et si ça ne plaie pas à quelqu'un et bien tant pis pour lui. Et tu as totalement raison, ce n'est pas une couleur qui nous changera, c'est clair pour moi, je t'aime et je pourrais le crier au monde tu veux que je te montre ?

Il avait la même vision du monde, des choses, de nos sentiments que moi. C’est sûrement pour ça qu’on avait accroché dès notre rencontre au parc. Mais certes à ce moment là je n’imaginais pas le moins du monde être là, sur ses genoux à me dévoiler. Moi la petite Joy, timide comme pas possible, je montre mon vrai visage à ce garçon.

Effectivement quand on compte, je n’ai jamais eu de vrais amis et encore moins de petits amis. Aujourd’hui je suis assez mature. Et surtout j’ai trouvé le bon. Je ferai tout pour lui et je pense que lui aussi, en tout cas il à déjà fais tellement de choses. Et maintenant je n’imagine plus ma vie sans lui. C’est bizarre mais tous ces moments que je vivais seule avant je ne peux plus. Enfin en fait je suis tout simplement... Amoureuse !

Je revins à la réalité. Curtis me décala et se leva se dirigeant vers la fenêtre, il l’ouvrit passa sa tête à travers l’encadrement et hurla de toutes ses forces :
-CETTE FILLE QUI EST AVEC MOI JE L'AIME ET SI CA NE PLAIE PAS A QUELQU'UN QU'IL VIENNE ME VOIR ET ON PARLERA.

Je levais les sourcils perplexes. Ile me surprendra toujours alors ! Je fis un large sourire. Je me mis sur la pointe des pieds, sortit à mon tour ma tête et me mit à crier :

-HE VOUS TOUS ! ÉCOUTEZ-MOI ! JE SUIS SURE QUE VOUS AVEZ JAMAIS RENCONTRE LA PERFECTION... –je marquais une pause- BAH MOI OUI ELLE EST LA !

Je me tournais vers Curtis et lui fit un câlin en chuchotant:

-Je ne veux jamais te perdre.. JAMAIS !

Un vieux couple sortit sa tête et nous regarda, ils se mirent à crier à leur tour :

-CA NE VAS PAS LA TÊTE Y'EN A QUI DORMENT !

Je me mis à les fixer avant d’éclater de rire avec Curtis. Et je finis par dire :

-Promet moi qu’on ne deviendra pas rabat-joie comme eux !

Oui parce que je comptais le supporter jusqu’à sa mort. Lourd défis… je sais mais je le relève !

fiche de © century sex

Invité

PV : Joy Crawford
~ Non tu l'as pas fait ?! ~

Non tu l'as fait ?! Tumblr_m4lgebTkop1r3fhkp

Si il y a un mois de ça, on avait dis à Curtis qu'il allait quitter les Pi Sigma pour devenir indépendant et qu'il serait en couple avec un Khi Omikron qui plus est, il aurait surement répondu qu'on se foutait de sa gueule. La citation "Qui sait de quoi est fait demain ?" est vraiment bien à propos. Il était bel et bien dans son appartement, et en couple avec Joy, il n'aurait jamais pensé qu'en si peu de temps il aurait pu changer du tout au tout. Il avait changé, il était maintenant prêt à s'engager dans une relation stable et durable et était prêt à vivre sa vie comme lui seul en avait envie. Il n'avait plus à vivre suivant cette charte du beaux gosses lui interdisant plus ou moins de choses et pour commencer de sortir avec une Khi. Mais vous savez quoi ? Il ne regrette pas ce choix. Au contraire, il se demande pourquoi il ne l'a pas fait plus tôt. C'est tellement bon de vivre ainsi.

Aujourd'hui était vraiment une journée parfaite. Il était chez lui, avec sa copine et comme à leur habitude, ils se chamaillaient comme des enfants. Ils s'imaginaient dans des tenues plus qu'extravagantes, ils riaient aux éclats l'un comme l'autre et Curtis s'occupait de sa petite amie en lui faisant un massage. Mais l'amusement fut d'assez courte durée, car Joy voulait avoir des précisions sur ces récents évènements et elle avait le droit d'être au courant. Au début Curtis hésitait à lui avouer toute la vérité, il ne faisait que rester vague dans ses explications mais au bout d'un moment il faut assumer. Ils étaient là, l'un sur l'autre et s'embrassaient amoureusement, le jeune homme passant sa main dans les cheveux de sa belle rousse, c'était surement le moment le plus romantique qu'ils avaient vécu tout les deux et c'était donc le moment de tout lui dire. Il lâcha les lèvres de sa belle et lui avoua... Joy eut comme un moment d'absence, elle pensait, elle pensait pas, il n'en avait aucunes idées, mais il redoutait vraiment ce qu'elle allait pouvoir lui dire. Au fur et à mesure des secondes qui passaient où il l'a regardait, ses magnifiques yeux verts commençait à rougir un peu et à se remplir de larmes sans pour autant couler sur ses joues. Quand il lui avoua enfin que c'était pour elle qu'il avait fait tous ça, ce fut comme le déclencheur, les larmes coulaient sur ses joues si douces. Joy ne pouvait rester dans cette position, ils se relevèrent tous les deux et Curtis assis sur le canapé, Joy sur ses genoux, elle lui attrapa le cou comme si elle voulait le garder auprès d'elle le plus longtemps possible. Elle essuya alors les perles salées qui restaient et ouvrit son coeur :

-Curtis, je suis désolé de t’infliger ça, je veux dire ce changement soudain de confrérie. Hier tu étais Pi j’étais ta petite amie aujourd’hui tu es lambda je le suis toujours et je ne sais pas ce que demain nous réserve mais je serai toujours là. Tout ça pour te dire que si tu choisis de retourner chez les Pi, je suis prête à vivre notre amour caché et si tu reste lambda je suis là pour le vivre à fond. Enfin dans tous les cas ce n’est pas ta couleur qui va faire changer mes sentiments. Ce qu’il y a entre nous c’est plus fort que le vert clair ou le bleu cyan. Et s’il le faut je deviendrai lambda avec toi !

Elle était vraiment extraordinaire comme fille. Il n'avait jamais rencontré une demoiselle comme elle. Elle était prête à quitter sa confrérie, pour lui. Sa relation avec elle était vraiment différente de celle qu'il avait pu connaitre avec toutes ses conquêtes, même avec Nina il n'avait rien connu de tel. Il ne savait pas vraiment quoi répondre, devait-il la remercier ou alors la dissuader, il ne savait pas, il ne savait plus. Avant qu'il ne puisse faire quoi que se soit elle déposa un baiser sur ses lèvres, celui-ci était différent des autres. Il en disait beaucoup sur ce qu'elle ressentait et sur ce qu'il ressentait lui-même. Et elle lui murmura à l'oreille :

-Je t’aime plus que hier mais moins que demain !!

Elle était tellement mignonne, il lui prit sa tête et reposa un bisous sur sa bouche, ce baiser était bref mais il s'en fichait tant que c'était pour elle. Il passa sa main sur ses joues pour effacer ces signes de tristesse et lui décrocha un sourire. Il fallait tout de même qu'il dise quelque chose et en balbutiant légèrement il dit :

- Bébé, je ne veux t'obliger à rien du tout. Je ne retournerais jamais chez les Pi Sigma et vivre tous le temps en se cachant, je préfère être avec toi pleinement et l'assumer. Et si ça ne plaie pas à quelqu'un et bien tant pis pour lui. Et tu as totalement raison, ce n'est pas une couleur qui nous changera, c'est clair pour moi, je t'aime et je pourrais le crier au monde tu veux que je te montre ?

Il commença à se lever et se diriger vers la fenêtre pour l'ouvrir. Il passa sa tête et commença à hurler :

- CETTE FILLE QUI EST AVEC MOI JE L'AIME ET SI CA NE PLAIE PAS A QUELQU'UN QU'IL VIENNE ME VOIR ET ON PARLERA.

Il ne savait pas pourquoi il avait fait ça, surement pour revoir un sourire sur les lèvres de sa petite amie et oublier ce petit instant de tristesse et de confidence. Avant ils étaient seuls, maintenant ils sont deux et ils n'en seront que plus fort. Il revint vers elle et l'allongea sur le canapé et avant même qu'elle n'aie pu réagir, il l'embrassa langoureusement. Leur histoire venait de commencer et ce n'était pas prêt de se terminer...

Invité

Curtis Ҩ Joy

Non ! tu l'as fais !?

Je ne pensais pas jusqu’à aujourd’hui que c’était possible d’avoir une telle complicité avec quelqu’un du sexe opposé. Mais à l’heure qu’il est je m’en rends compte. Entre Curtis et moi il y a quelque chose de si fort que même un séisme ne nous séparerait pas.

Enfin bon il y a des moments pour tous là c’était un moment pour rire, on était en train de s’imaginer vêtu de chaussures de clown ainsi que la coupe d’Einstein. Il se moqua de moi de nouveau :

- Crois-moi, habillée comme ça, tu serais magnifique. Par contre tu resterais à la maison, je ne sortirais pas en ville avec toi fringuée comme ça.

Mon sourire s’effaça d’un coup, j’avais un don d’actrice dans le sang je pense. Il avait du se sentir tellement coupable qu’il se rattrapa. Il prit mes jambes et les mit contre ses hanches. Il se retrouve ainsi au dessus de moi. Je me sentais plus en sécurité que jamais. Rien de mal ne pouvait m’arriver. Ses yeux bleu plongé dans les miens me donné des frissons. Il passa sa main dans ma chevelure rousse avant de déposer sur mes fines lèvres un baiser de deux minutes. Encore plus intense que le premier dans les toilettes.

Seulement quand il s’arrêta il se mit à ouvrir la bouche. Je sentais qu’il avait quelque chose de pas facile à dire. Pour cela je ne préférai pas le déranger et le laisser ainsi parler. Il commença d’une voix hésitante

-Comme je t'ai dis, j'ai quitté les Pi Sigma car leur caractère me soulait et je ne supporte plus Nathan, si j'y étais resté je l'aurais encastré dans un mur... -il marqua une pause et continua- mais il n'y a pas que ça. Tu sais bien que les Pi Sigma et les Khi Omikron ne s'entendent pas vraiment ?

Lorsqu’il prononça ces quelques mots, les images de notre brève interview avec les rires moqueurs ses frères de confrérie me revinrent d’un coup. Sa voix froide, et finalement le moment aux toilettes. Tout ça s’enchaina dans ma tête comme un film, comme un mauvais rêve ou un cauchemar qui passe en boucle dans ma tête. J’avais pourtant essayé de le chasser mais il revenait plus fort que jamais soulevant à chaque fois de nouvelles vagues d’émotion.

Cette fois ci j’avais compris, tout ça n’avait fais qu’un tour. La boucle était bouclée, s’il avait quitté cette confrérie de beaux gosses charmeurs sur d’eux c’était aussi pour moi. Je me redressai légèrement plongeant mes yeux verts dans son regard. Son regard qui me déstabilisé. Mes yeux étaient devenus humides… je suis peut être trop émotive mais ce qu’il avait fait là était une vraie preuve d’amour. Je ne savais pas quoi répondre. Je ne voulais en aucun cas le perturber ou changer son choix. Ce qu’il avait fait je ne pourrais jamais le remercier assez. Je sentais la peur se dessiner sur son visage. Comme si il avait peur que je le laisse tomber. Mais je ne ferai jamais ça personne ne m’a jamais montré autant d’amour et d’importante même mon père. Quand mon petit ami me regarde j’ai l’impression d’être la reine d’Angleterre, d’être une vraie fille. Une larme coula sur ma joue puis il me dit d’une petite voix :

-Ton regard me dit que tu connais la suite. J'ai fais ça pour toi. Pour que l'on puisse se voir, être tous les deux. Et surtout, aux yeux du monde.

C’en était trop pour moi, je ne pu retenir mes larmes. Elles sont toutes sorties d’un seul coup. Puis je me suis assise sur ses genoux en le serrant forts. J’ai essuyé mes larmes, cette fois si de tendresse avant de lui dire tout ce que j’avais sur le cœur :

-Curtis, je suis désolé de t’infliger ça, je veux dire ce changement soudain de confrérie. Hier tu étais Pi j’étais ta petite amie aujourd’hui tu es lambda je le suis toujours et je ne sais pas ce que demain nous réserve mais je serai toujours là. Tout ça pour te dire que si tu choisis de retourner chez les Pi, je suis prête à vivre notre amour caché et si tu reste lambda je suis là pour le vivre à fond. Enfin dans tous les cas ce n’est pas ta couleur qui va faire changer mes sentiments. Ce qu’il y a entre nous c’est plus fort que le vert clair ou le bleu cyan. Et s’il le faut je deviendrai lambda avec toi !

J’ai fermé la bouche et avant qu’il dise quoi que ce soit j’ai déposé un baiser sur ses lèvres et je me suis serrée contre lui. J’ai finalement glissé dans son oreille une phrase :

-Je t’aime plus que hier mais moins que demain !

fiche de © century sex

Invité

PV : Joy Crawford
~ Non tu l'as pas fait ?! ~

Entre elle Joy et Curtis, c'était un peu comme chien et chat. Il se chamaille tout le temps mais ils ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre. La devise "Qui aime bien châtie bien" était de mise. Mais aujourd'hui était assez bizarre comme journée, car Curtis allait devoir tout avouer à Joy sur les récents évènements, son emménagement, sa démission des Pi Sigma, etc. Ils étaient tous les deux, sur ce canapé, Curtis assis et Joy allongée juste en train d'apprécier le massage que le tatoué était entrain de lui procurer et ils discutaient tels deux amis prenant des nouvelles. Il venait de lui avouer qu'il avait quitté les bleus car leur tempérament et leur caractère, il ne le supportait plus, mais il n'y avait pas que ça... Car leur façon de régir il aurait pu passé au-dessus. Le haussement de sourcil de Joy indiquait qu'elle doutait un peu de sa sincérité, c'est vrai qu'il ne lui disait pas tout, mais il ne savait pas comme lui dire et comment il allait lui avouer que c'est en partie pour elle qu'il a quitté la confrérie.

-Curtis si il y a quelque chose d’autre dis le moi hein... !
- Ne t'inquiète pas mon coeur.

Elle lui fit un petit clin d'oeil comme pour le rassurer. Elle était parfaite cette fille, il ne pouvait pas lui mentir. Il fallait qu'il lui avoue mais il ne savait pas trop comment. Pour se laisser le temps de réfléchir il opter pour un massage, il enleva délicatement les chaussures de sa petites amies et de commencer un massages de ses pieds. Il revint alors à la moquerie qu'elle lui avait fait sur les chaussures de clown et la coupe d'Einstein, il faisait son habituel sourire charmeur qu'il savait qu'elle aimait tant et elle ne trouva rien d'autre à faire que de laisser paraitre un sourire sur ses lèvres. Elle ferma alors les yeux, Curtis se demandait ce qu'elle faisait de beau à dormir alors qu'il était devant elle, et là elle éclata de rire ! Tellement qu'il ne l'avait jamais vu dans cet état. C'était sûr ! Elle était entrain de l'imaginer dans cette tenue et avec cette coupe mais qu'elle emmerdeuse ! Mais c'est bizarre il l'aimait au même point qu'elle pouvait être chiante parfois. Ce qu'il y avait de bien avec elle, c'est qu'elle prenait tous au second, voir au troisième degré. Ils passaient le plus clair de leur temps à se chamailler tels des enfants de maternel et ils s'aimaient énormément tel Adam et Eve.

- Toujours, toujours. Comme on dit beau un jour beau toujours ! Et moi alors tu m’imagine avec ?

Effectivement, elle s'était moqué de lui. Mais il n'allait pas se laisser vaincre si facilement, il ne savait pas pourquoi elle avait eu la bêtise de lui demandé si lui, l'imaginait dans cette tenue. Avant même de l'imaginer, il rigolait déjà. Il ferma alors les yeux et voyait Joy, habillé normalement, elle était magnifique. Après ça, elle devint chauve, mon dieux ! Des cheveux gris en pétard commencèrent à lui pousser sur le cailloux, oh la la, rien que d'y penser il en tordait de rire. Oui, oui, chacun son tour de se moquer de l'autre. Elle portait de beaux talons hauts, mais d'un coup ils disparurent, remplacés par de hautes des couleurs de la gaypride lui arrivant jusqu'au genoux et des chaussures multicolores taille cinquante-cinq vinrent lui chausser les pieds. Elle était vraiment de toute beauté ! Si seulement il pouvait prendre une photo. Il riait, riait, tellement qu'il aura pu se décrocher un abdominal, tellement que des larmes commençaient à couler de ses yeux...

- Crois moi, habillée comme ça, tu serais magnifique. Par contre tu resterais à la maison, je ne sortirais pas en ville avec toi fringuée comme ça.

Dit-il toujours en se moquant. Son sourire s'effaça d'un coup, merde, peut-être qu'il y était allé un peu fort. Il fallait qu'il se rattrape. Il prit les jambes de sa petite amie et les mit de part et d'autre de ses hanches, Curtis se retrouva alors juste au-dessus de la Khi Omikron, corps contre corps, yeux dans les yeux. Il passa sa main dans ses cheveux flamboyants et déposa un baiser, tendre, et passionné sur ses lèvres. Ce baiser dura bien deux minutes lorsqu'il releva la tête, c'était un moment romantique mais il fallait qu'il lui avoue, il ouvra alors la bouche et entama :

- Comme je t'ai dis, j'ai quitté les Pi Sigma car leur caractère me soulait et je ne supporte plus Nathan, si j'y étais resté je l'aurais encastrer dans un mur... il marqua une pause et continua mais il n'y a pas que ça. Tu sais bien que les Pi Sigma et les Khi Omikron ne s'entendent pas vraiment ?

C'était pas vraiment la peine de continuer, elle avait compris. Et pas besoin de faire partis de la confrérie des intello pour le comprendre. Il l'avait fait pour elle, et elle l'avait deviné. Elle se redressa un peu et plongea son regard dans le sien, avec les yeux luisant. Elle n'allait tout de même pas pleurer ? Il espérait que non. Allait-elle le persuader de reprendre sa place parmi eux et de continuer en cachette ? OU pire, d'arrêter leur histoire naissante là ? Ils ne pouvaient pas ! Il l'aimait trop maintenant et puis c'est trop tard.

Ton regard me dit que tu connais la suite. J'ai fais ça pour toi. Pour que l'on puisse se voir, être tous les deux. Et surtout, aux yeux du monde.

Invité

Curtis Ҩ Joy

Non ! tu l'as fais !?

Voilà, j’avais pris ma revanche en me moquant de son style vestimentaire. Chacun son tour après tout ! Enfin bon évidemment il a fait semblant de me bouder et je lui est sauté dessus comme un bébé panda s’accroche à sa maman. J’ai éclaté de rire puis je me suis rassise. Il m’a fait signe d’attendre un quart de seconde le temps qu’il aille enfiler un jean troué à travers le quel je peux contempler la marque de son caleçon. Il me surprendra toujours ce Curtis !

Enfin peu importe, il revient s’assoit sur le canapé en décalant mes jambes. C’est vrai j’avais pris pas mal de place mais je me sentais tellement bien chez lui que je m’étais mise à l’aise. Il plaça mes jambes sur ses genoux puis il me tendit un verre de coca. Ensuite il commença à parler en haussant un sourcil

- Tu te demandes surement pourquoi j'habite ici maintenant ? C'est parce que j'ai quitté les Pi Sigma, j'en avais marre de leur ambiance et de leur caractère général.

Je sentais bien qu’il tentait de me rassurer et qu’à la fois il me cachait quelque chose. Certes je ne le connaissais pas depuis des masses de temps. Mais je sentais dans sa voix dans son regard qu’il ne m’avait pas tout dis. Je n’avais aucune envie de l’obliger à me dire le reste même si au fond de moi je mourrais d’envie qu’il me le dise. Alors je lui dis en chuchotant

-Curtis si il y a quelque chose d’autre dis le moi hein... !

Je lui fis un clin d’œil pour qu’il ne se sente pas gronder puis il changea de sujet. Mon cerveau de Khi Omikron n’eu pas à analyser longtemps, il n’avait aucune envie d’en parler surtout avec moi. Je ne pouvais pas lui en vouloir. C’était plus fort que moi j’avais juste envie de lui faire des milliers de câlins pas de me séparer. Enfin peu importe ne parlons pas de choses qui fâche.
C’est comme si nous étions liés ou bien qu’il lisait en moi comme dans un livre grand ouvert... d’un seul coup il se mit à changer de sujet. Il me détacha les chaussures et me massa les pieds. C’était tellement bien fait. C’était comme si il était né en massant les pieds. Je ne pouvais que l’aimer ce garçon ! Il fit de nouveau allusion à ma moquerie, comme si ça l’avait choqué ou dérangé. Oui c’est vrai que une moquerie qui sort de ma bouche c’est très rare mais comme on dit « Qui aime bien châtie bien ! ». Alors comme c’est une des seules personnes que j’aime bien, je l’a châtie bien.

-C'est vrai ça ? il vit mon air perplexe et continua…Même avec des chaussures de clown et la coupe à Einstein tu me trouverais beau ?

Il affichait un large sourire. Je fis de même comme un miroir. En fait je suis son miroir de sentiment. Quand il pleure je pleure, quand il rit je ris. Alors je me mit à rire en clignant des yeux pour l’imaginer , lui ancien Pi Sigma beau gosse à ses heures perdues et masseurs dans une autre vie, avec des grandes chaussures de clown noires et blanches, sans oublier les chaussettes rouges qui montes.Ainsi que les cheveux de Einstein. Je me mis à partir dans un fou rire comme jamais. J’en avais mal aux abdos. Mon rire de cheval raisonnait dans tout l’appartement. Quelques minutes plus tard, j’avais enfin repris mes esprit, essuyer mes larmes de rire et je pu lui répondre :

- Toujours, toujours. Comme on dit beau un jour beau toujours ! Et moi alors tu m’imagine avec ?

Je ne sais pas pourquoi je lui ai posé cette question idiote. J’avais juste envie de le voir rire sûrement.

fiche de © century sex

Invité

PV : Joy Crawford
~ Non tu l'as pas fait ?! ~

L'ancien Pi Sigma avait accueilli sa petite amie en serviette noué autour de sa taille, quel preuve de romantisme et de classe. Et si c'était sa mère ou son père ? Quoi que non, ça n'aurait pas pu être possible, déjà qu'est-ce qu'il ficherait là ? Et il faudrait qu'il daigne se bouger et ça... C'est une autre histoire. Bref, il avait charrier Joy sur sa présence et sa seul réponse eut été une langue se promenant doucement sur ses lèvres. Ca n'aura eu comme effet sur Curtis que de le faire sourire. Elle avait un air tellement sexy et dominatrice en faisant ça. Heureusement pour lui, il se rattrapa comme l'aurait tous bon petit copain et l'a rassura sur le fait qu'il était heureux qu'elle soit là. Il lui avait fait comprendre qu'il était encore en plein aménagement ayant débarqué hier soir seulement ! Mais cette première nuit lui aura été bénéfique. Pas de bruits de personnes qui couchent ensembles, ni d'engueulades, il n'y avait que lui et son subconscient. En tout bon hôte qu'il est il était aller chercher une bouteille de coca ainsi que deux verres pour boire un coup. Même si elle n'avait pas soif, elle aurait un verre. Pour lui montrer que si elle était venus dix minutes plus tard ça l'aurait arrangé, le jeune tatoué lui demanda si ça tenue lui plaisait et comme pour se venger elle ne répondit que :

-Moche ! C’est ultra moche !

Curtis fit paraitre un air dépité, comme si il avait été vexé de sa remarque. Alors qu'il savait très bien qu'elle plaisantait, au moins il l'espérait. Avant même qu'il n'est pu réagir ou dire quelques chose, une personne lui sauta dessus et le serra tellement fort qu'il en perdit presque le souffle. Non en fait, c'était juste Joy qui lui avait sauter dessus pour lui faire un câlin et croisa ses jambes derrière son dos. Comme si il allait s'enfuir, en serviette et pieds nus. Curtis laissa échapper un baiser tendre et pour l'embêter lui demanda de se faire pardonner :

-Non je plaisante t’es toujours beau même avec des chaussures de clown ou la coupe de Einstein

M'ouais, il avait connus mieux comme excuses, mais il ne pouvait pas lui en vouloir, elle était tellement belle et tellement gentille, même si elle se mit à éclater de rire. D'ailleurs celle-ci déposa un baiser dans le coup de l'ancien Pi Sigma ce qui lui donna un frisson, tellement que ses poils se dressèrent sur ses bras. Il avait toujours été très sensible dans cette partie de son corps. Après qu'elle ait relâché son étreinte, il décida quand même d'aller s'habiller. Il lui dit gentiment qu'il revenait dans un quart de seconde à peine était-il partis qu'il revenait vêtu d'un jean troué à certains endroits, pour donner un style, laissant dépasser la marque de son caleçon mais restait torse nu. Le garçon avait toujours chaud et ce, à n'importe quelle température. Il ouvrit la fenêtre et posa son paquet de cigarette ainsi que son zippo sur le rebord de la fenêtre, il avait autre chose à faire que de fumer pendant qu'elle était là. Il revint vers elle, décala ses jambes qui prenait la place et les déposa délicatement sur ses genoux pour qu'elle se sente à l'aise.

Il lui tendit son verre et tout deux burent une gorgée. Curtis voulait lui expliquer les raisons de son choix, d'avoir quitter les Pi Sigma. Mais il ne savait pas par où commencer ni comment lui expliquer. C'est vrai, en partie il les avait quitté pour elle, pour qu'ils soient tranquilles. Mais si elle réagissait comme il le redoutait ? Si elle lui disait qu'elle le quittait pour qu'il retourne chez les bleus ? Mais il n'en aurait même pas envie, il était trop bien dans cet appart et son début d'histoire avec elle le remplissait de joie. Il réfléchissais et en haussant un sourcil il se décida :

- Tu te demandes surement pourquoi j'habite ici maintenant ? C'est parce que j'ai quitté les Pi Sigma, j'en avais marre de leur ambiance et de leur caractère général.

Il espérait de tout coeur qu'elle ne lui demande pas plus de détail sinon il allait perdre tous ses moyens et il n'aurait aucunes idées de commencent s'en sortir indemne. Pour essayer de l'a faire changer de sujet, il lui enleva délicatement ses chaussures et entama un massage de pieds comme il en avait déjà fait au Pleasure Sigma, d'ailleurs n'étant plus chez les bleus était-il toujours masseur là-bas ? Il faudra qu'il demande à Nathan. Il prit une gorgée dans son verre et continuait ce qu'il avait commencé. Et toujours pour changer de sujet il continua :

- C'est vrai ça ? voyant son air perplexe il continua... Même avec des chaussures de clown et la coupe à Einstein tu me trouverais beau ? dit-il le sourire aux lèvre et se laissant bercer par ses yeux.

Invité

Curtis Ҩ Joy

Non ! tu l'as fais !?

J’étais la planté dans le hall une musique de rap français qui me cassait et saignait les oreilles, Curtis en petite tenue et la porte. Devrais-je pas sortir je le dérange sûrement. Il doit juste sortir de sa douche. J’ai vraiment le don pour arriver quand il ne faut pas c’est fou ! Il me fit tout de même signe d’aller m’assoir, je suivis ses indications puis je m’assis dans le canapé très confortable à dire vrai. Il répondit d’un ton moqueur à ma question

- Même si tu me dérangeais je n'aurais pas le choix que te supporter pas vrai ?

Je n’eus comme seule réponse que ma langue sortant de ma bouche. Cette langue voulait dire un tas de chose dans mon langage que personne ne comprenait. Puis il finit par dire afin de me rassurer.

-Bien sûr que non que tu ne me déranges pas ! Au contraire, je suis content de te voir. Et je suis encore dans le déménagement là...

Il pointa du doigt quelques cartons dans le fond de la pièce, je les avaient tout juste aperçus en entrant. Puis je me mis à penser ou plutôt à rêver. Il doit être si bien dans son petit appartement seul sans personne pour l’embêter le réveiller. A ce moment là je me suis surprise à rêver d’être à sa place. Mais je fus vite ramener à la réalité en me demandant pourquoi il avait quitté la maison des PI Sigma dans laquelle il est depuis le début ? Je devais éclairer un bout de ce mystère. Mais l’heure n’est pas à cela apparemment. Curtis à apporter une bouteille de coca-cola ainsi que deux verres et à mis en fond sonore une musique techno pour le moins... Original. Je ne fis aucun commentaire puis je me mis à regarder tout autour de moi, en face une télévision, derrière une table. J’aurais bien aimé l’aider à arranger son chez-soi. Enfin comme je dis « son chez-soi », même si il me le proposait je n’aurais pas la force ni le courage de quitter ma confrérie. Non pas que j’y sois attachée au contraire on ne me gâcherait plus la vie pour un Khi Omikron ou autre. Mais si mon père apprenait que j’ai quitté ma confrérie celle des bosseuses pour vivre chez un garçon, je crois qu’il me ferait quitter Wyndwood ainsi que Miami... Déjà s’il apprenait que sa chère petite fille qu’il n’a pas vu grandir avait un petit copain. Il mettra rapidement fin à mes jours.
Puis il me ramena à la réalité en me posant une question pour le moins suspecte mais rigolote. Sachant que quelques minutes plus tôt il s’était moqué de moi je ne manquerai pas de lui rappeler.
Je te plais habillé comme ça ?
Je le fixai attentivement de haut en bas. Son corps musclé et tatoué était merveilleux mais je fit d’une manière détachée

-Moche ! C’est ultra moche !

Je vis sa mine se défaire en un quart de seconde. Pour passé de heureuse à dépité et son sourire se figé sur son visage d’ange. Je fis un bond sur mes pieds avant de sauter dans ses bras accrochant mes jambes dans son dos.

-Non je plaisante t’es toujours beau même avec des chaussures de clown ou la coupe de Einstein.

Je me mis à éclater de rire puis je déposé un bisou dans le coup du jeune homme avant de me rassoir dans le canapé et de prendre le verre dans ses mains. J’espérais qu’il viendrait lui-même au sujet du déménagement et que toutes les questions qui me brûle la langue n’allaient pas toutes débouler comme une avalanche. J’aurais trop peur qu’il découvre une autre Joy trop curieuse et qu’il me laisse. Alors je continuait à brûler intérieurement tout en sirotant mon coca.

Invité

PV : Joy Crawford
~ Non tu l'as pas fait ?! ~

Première nuit dans ce nouvel appartement au bord de la plage. Si il avait su qu'il y serait si bien, il serait partis de la confrérie il y a de ça un bon moment voire même ne pas y être aller du tout. Être indépendant, c'est ce dont il avait besoin pour se retrouver avec lui-même. La confrérie, il y a des avantages comme vivre avec ses amis ou faire des soirées mais aussi des inconvénients comme vivre vingt-quatre heure sur vingt quatre avec les mêmes personnes, les mêmes têtes. Même si il y a tous les mois des nouveaux on retrouve les même personnes surtout chez les Pi Sigma. Des dragueurs invétérés qui n'ont rien dans le crâne. Bien sûr il y a des exception, comme lui par exemple qui a réussis à se défaire de cette image de beaux gosses abus de sa personne. Il le reconnait, oui, il était comme ça avant mais cette partie de sa vie lui aura été salutaire et l'aura fait grandir, mûrir.

Il avait prit la décision d'emménager le vendredi après-midi pour être tranquille pour ce premier week-end. Cela faisait une semaine qu'il était avec Joy et il doit avouer qu'il n'avait jamais été aussi heureux et comblé. Lui-même ne se reconnaissait plus, il avait presque envie de se lever le matin pour aller la retrouver. Mais pour ce week-end ça allait être compliqué de se voir car même si il avait emmener toutes ses affaires, il fallait meubler ce petit coin de paradis. Il l'avait visiter le mercredi entre son cours de mécanique et de maths de l'après midi. Il n'avait vu que des photos sur internet mais il fallait absolument qu'il le visite. Une seule aura suffit pour qu'il tombe sous le charme. Ce T3 était parfait ! Il ne voulait pas d'une grande villa dont il ne saurait quoi faire de toute cette place, non ! Un petit appartement, à côté de la mer lui suffisait, puis il était tous seul donc ça allait amplement. Qui sait ? Peut-être que Joy allait venir, mais plus tard. Que leur relation soit vraiment sérieuse, vaut mieux ne pas se précipiter et faire les choses dans l'ordre.

Vendredi, quatorze heure. Il se dirigea vers le bâtiment des bleus et commença à faire ses cartons, seul. Cette petite chambre d'étudiant fut au bout d'une heure complètement vide. Sa voiture était garée devant avec le coffre ouverts. Après avoir mis tout ses cartons et avoir bouclé le coffre, Curtis fit un signe de semi-adieu à ses camarades. Ils se reverraient en cours et il allait naturellement les invité chez lui de temps en temps. Et c'était partis pour South Beach. Il était alors seize heure, heureusement que le vendredi soir il n'avait pas à bosser, il n'en aurait pas eu la force. Il monta tous ses cartons deux par deux, il avait n'avait que trois aller-retours à faire donc ça devrait aller. Mais le plus chiant allait être agencer son nouveau chez lui. Il n'avait jamais été très doué pour la décoration. Il voulait appeler Joy pour qu'elle puisse l'aider et ainsi passer un moment à deux qui risquait de ne pas être triste mais il ne savait plus si elle avait cours ou pas, il allait donc attendre quelques temps, il n'était pas tard encore. Il aura quand même sortit le principal comme les draps pour faire son lit. Il regarda autour de lui et ouvrit les tiroirs évidemment, rien ne s'y trouvait, il fallait donc aller faire des courses.

Munis de ses clefs de voiture il ferma la porte et descendit les escaliers de l'appartement pour se retrouver à sa voiture. Il ne connaissait pas trop le quartier alors il tournait à gauche, puis à droite, sans savoir vraiment où il allait. Il s'arrêta devant une boutique qui s'appelait "Tout pour votre maison". C'était parfaitement ce qu'il lui fallait pour s'installer. Il se trouva une place où se garer et se dirigea vers la boutique. En entrant, il ne vit pas grand monde et que des femmes. Il ne se sentait pas tellement à sa place mais il fallait bien le faire. Il avait besoin de couverts, de nappes pour sa table à manger, d'un nouveau meuble télé, bref le strict nécessaire pour commencer. Il paya tous ça et se dirigea vers un supermarché histoire d'avoir quelque chose à manger pour cette première soirée. Sa montre indiquait déjà dix-huit heure, le temps passait si vite. Il s'arrêta donc dans un supermarché et se dirigea vers les surgelé. Avant de s'essayer à la cuisine, il resta sur du basique comme des pizzas, des hamberger, etc... Il en prit suffisamment pour tenir une semaine avec des yaourts et un fondant au chocolat pour fêter son installation. Il n'était plus Pi Sigma, il pouvait bien manger ce qu'il voulait.

De retour chez lui, il posa le kit du meuble télé à monter à côté de son écran plat et alla vite mettre au frigo ce qu'il venait d'acheter et mit le four pour le préchauffer. Il revint vers le kit et commença la construction, il se retrouva enfant à construire ses petites voitures... Un quart d'heure après, le meuble monté et le four chaud, il mit une pizza quatre fromage et commença les branchements de la télévision. Le temps qu'il finisse ce qu'il avait à faire, sa pizza était prête. Il alluma la télé, prit sa pizza sur une assiette et c'était partit pour son premier plateau-télé chez lui. Il dégaina son téléphone de sa poche et envoya un message à Joy : "Coucou mon bébé, tu me manques déjà. Ce week-end va être tellement long. Vivement que l'on se voit. Bisous je t'aime." Il avait terminé de manger et sans s'en rendre compte il s'endormit sur son canapé.

Les rayons du soleil passant à travers les vitres vinrent caresser les joues du jeune tatoué. Il ouvrit les yeux difficilement et s'assit sur le canapé. Il resta assit, immobile, pendant cinq bonnes minutes, il ne réalisait pas encore que c'était chez lui. L'énorme horloge qui se trouvait au mur indiquait dix heure trente. Effectivement ! Il avait bien dormis dis donc. C'est vrai que l'on dort bien dans cet appartement. Même si il n'était plus Pi Sigma, il allait prendre soin de lui, pour ça qu'il se dirigea vers sa nouvelle salle de bain. Ahhhh pas de mousse à raser qui ne lui appartient pas, ni deux brosse à dents dans le pot comme sa chambre qu'il partageait à la confrérie. Il était seul, tout seul. Il pouvait faire ce qu'il voulait quand il le voulait, l'indépendance c'est vraiment trop bien. Il ne s'était jamais sentis aussi bien qu'il avait quitté les bleus. Sa première douche dans cette nouvelle salle de bain fut longue mais ce serait la première et la dernière de cette durée ! Et oui, maintenant c'est lui qui payait l'eau, il fallait maintenant faire attention, même si l'argent n'était pas un soucis en lui.

Une fois sortis, il se sécha vite fait et noua sa serviette autour de sa taille et se dirigea vers le salon où se trouvait sa chaîne HIFI. Il pouvait maintenant mettre la musique qu'il voulait sans que ça déplaise à son colocataire. Il décida de mettre, surement son son préféré, il avait toujours été très rap donc il se posa sur Kery James - Post Scriptum. L'horloge indiquait onze heure trente et quelqu'un vint sonner. Bizarre, il n'avait tenus que ses anciens confrères au courant d'où il allait habiter. Peut-être qu'ils venaient pour lui souhaiter un bon emménagement mais il en doutait vraiment. C'est quand il aperçu la chevelure de feu de sa petite amie qu'il remarqua que ce n'était effectivement pas un de ses anciens frères. Il fut assez surpris mais en même temps tellement content de la voir qu'il en oubliait ses bonnes manières, il l'invita alors à entrer et la Khi Omikron déposa un petit baiser sur ses lèvres en guise de bonjour. En balayant l'appartement du regard, Joy ouvrit la bouche :

-J’espère que je ne te dérange pas... J’avais vraiment très envie de te voir ! C’est mignon ici !

Dit-elle avec une voix apaisante et innocente. Il était vraiment heureux de la voir, elle était tellement belle, ses cheveux comme enflammés, ses yeux si profonds qu'il pourrait s'y baigner, mais si elle était venus dix minutes après ça l'aurait arrangé, il était torse-nu et en serviette avec la musique presque à fond, mais à part ça tout allait bien. Il laissa un sourire se dessiner sur ses lèvres et proposa à Joy de s'assoir sur le canapé qui se trouvait devant la télévision et alla chercher deux verres ainsi qu'une bouteille de coca-cola. Avant de s'assoir à ses côtés il alla baisser le son et surtout changer de musique, car le rap français n'allait surement pas plaire à une Khi Omikron. Il opta pour un son techno qu'il avait trouver sur internet mais dont il avait aucunes idées de la provenance. et répondit à la question qu'il lui avait été posé :

- Même si tu me dérangeais je n'aurais pas le choix que te supporter pas vrai ? dit-il sur un ton légèrement moqueur. Bien sûr que non que tu ne me déranges pas ! Au contraire, je suis content de te voir. Et je suis encore dans le déménagement là... dit-il en montrant du doigt les derniers cartons encore empilés. Je te plait habillé comme ça ? reprit-il enfin en se montrant de la tête aux pieds.

Invité

Curtis Ҩ Joy

Non ! tu l'as fais !?

Ce matin je suis d’une humeur de lionne je ne sais pas vraiment en quel honneur mais j’en profite. Je me lève du bon pied, mon réveil affiche 10h00 j’ai vraiment dormi comme une marmotte. Je mets mes pieds dans mes pantoufle enfile un large pull et me dirige vers la cuisine. Un lait chocolaté et deux tartines à la fraise en guise de petit déjeuner me suffisent amplement.

10h30 : Je retourne dans ma chambre, ma colocataire petit déjeune encore j’en profite pour me faufiler dans la douche et ainsi faire ma toilette, j’en sors une petite demie heure plus tard. Oui quand je suis en week-end et que je suis heureuse, je prends des douches à rallonge. Enfin une demi-heure plus tard je suis fin prête à travailler.

10h30 : Je sors mes cours d’histoire. J’ouvre le livre qui me donne des frissons rien que à voir la couverture. Je tente de rédiger mon commentaire composé sur les romains mais trop d’image me revienne. Je réentends Curtis m’envoyer chier, je le revois à mes côtés dans ces toilettes pour femmes. Je revois ses larmes mêlées aux miennes et je ressens ce baiser qui m’a parut une éternité. Et à ce moment précis je me demande ce que je fais devant mon livre d’histoire qui me donne la nausée plutôt que dans ses bras musclés dans lesquels je me sens si bien. Je me lève, me regarde dans le miroir de tous les côtés. J’ai quelques minutes d’hésitation puis j’entends ses paroles
-Quoi que les gens disent, à présent je ferais selon ta volonté. Si tu veux bien m'accorder une chance de me rattraper je te montrerais que tous les Pi Sigma ne sont pas mauvais. Tous ce que je te demande c'est que tu ne me laisses pas seul...

Je retourne dans la salle de bain me parfume et remonte mes cheveux en une simple queue de cheval. On m’a dit qu’on voyait mieux mon visage. Me voilà fin prête pour allez affronter ces durs à cuir de Pi Sigma ainsi que mon preux chevalier.

11 :00 : Me voilà devant la porte du bâtiment des Pi Sigma je lève la main afin de toquer légèrement mais la porte s’ouvre avant que je ne puisse faire quoi que ce soit avant même que je puisse me retourner et abandonné mon idée stupide. J’étais prête à faire un grand sourire mais le visage de Nathan m’a fait perdre tous mes moyens. Je l’ai fixé espérant voir Curtis arriver dans le fond et me sauver de cette mauvaise situation. Il ne parla pas. Je pris la parole, ma voix tremblait tellement qu’on pourrait croire que je parle une autre langue.
-Euh… je cherchais Curtis, Curtis De Slewer..

Il me fixa et éclata de rire puis d’un air supérieur il me fit:

-Chère Khi Omikron Curtis de Slewer n’est plus des nôtres.

Il m’indiqua une barre d’immeuble non loin de là. Puis il me claqua la porte au nez sans que je puisse en savoir plus. Sur le chemin qui menait à cette fameuse barre d’immeuble je me posais un tas de questions. Pourquoi Curtis était-il partit des Pi Sigma, avait-il eu des problèmes ? Trop de questions sans réponses ce que je détestais par dessus-tout.

11 :30 : J’étais enfin arrivée devant le bâtiment. Une fille en sortait justement jeu seulement à presser le pas afin de retenir la porte. J’étais dans le hall, un escalier se présentait devant moi, je le pris et je commençais à monter les marches une par une. A chaque étage je regardais les noms Pas de De Slewer. Enfin a un étage une petite sonnette affichait le nom de Curtis, je pressais le bouton une fois attendant que le jeune homme m’ouvre la porte. Il arriva quelques secondes plus tard il paraissait plutôt surpris de me voir mais m’invita tout de même à entrer je lui fis un petit bisou en guise de bonjour puis je m’exclamai :

-J’espère que je ne te dérange pas... J’avais vraiment très envie de te voir ! C’est mignon ici ! -rajoutais-je innocemment-

Oui c’est vrai j’avais une grande envie de le voir lui et son visage d’ange, de le serrer dans mes bras et de me sentir en sécurité. J’avais besoins de lui, et il avait des choses à m’expliquer. Je ne comptais pas le harceler de questions, il me dirait si ça lui chante. S’il ne me parle pas de ce déménagement alors c’est qu’il ne veut pas m’inquiéter. Il a tout de même le droit d’avoir son jardin secret. Même si dorénavant je fais partit de sa vie.