Wynwood University
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 Alors, ils sont bons ces bonbons ? [Ninou ♥ ]

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MessageSujet: Re: Alors, ils sont bons ces bonbons ? [Ninou ♥ ]   Alors, ils sont bons ces bonbons ? [Ninou ♥ ] EmptyJeu 3 Avr 2014 - 13:20



Alors, ils sont bons ces bonbons?
Je venais de vider une petite partie de mon sac, ou du moins je venais de vider ce qui le faisait déborder, mais pas le contenu complet. Ce qui me travaillait beaucoup ces derniers temps, mais je ne me sentais pas non plus libérée. Je ne savais pas si cet homme était vraiment la bonne personne à qui je devais parler de tout ça, mais je ne voyais pas trop à qui d’autre. Mes parents, c’était même pas pensable, et Nathan il n’avait pas spécialement le temps ni même l’envie de jouer au psy. En plus, il allait surement mal prendre le fait que je sois encore sur certains chapitres de notre relation alors que lui avançait. Je lui enviais d’avancer et de faire comme s’il ne s’était jamais rien passé. Finalement, je me retrouvais assise sur un divan, dans un bureau récemment aménagé, avec un total étranger qui me semblait un peu bizarre pour un psy. Au moins, il répondait, ce psy-là. Il ne nous demandait pas toutes les dix minutes « Et qu’avez-vous ressenti à ce moment-là ? », comme dans les films. Quand je regardais la façon dont il avait décoré son lieu de travail, sa bizarrerie ressortait, mais aussi sa générosité. Il pensait au bien être de ses patients et tous les psys n’agissaient pas comme ça. Le plus étonnant, c’était ces bonbons sur cette table. Je les fixais, mais pourtant j’étais loin d’être friande de ce genre de choses. Puis de toute façon, ça faisait grossir et mon contrat de mannequinat me l’interdisait presque. Je faisais donc partie de ces filles qui se privent de manger pour avoir une image. Une image à offrir à des gens qui soit la dénigre à l’aide de rumeurs, soit s’en fiche totalement et parfois, parfois sert de modèle à des petites filles en âge de rêver de devenir une princesse. Alors pourquoi faisais-je ça ? Je crois que c’était surtout pour la satisfaction personnelle. C’était un moyen, pour moi, de me sentir plus puissante, plus intéressante. C’était un challenge que j’avais presque relevé, tout comme Harvard et la satisfaction d’arriver à ce stade sera tellement grande et tellement présente que c’est là-dedans que j’aurais vraiment l’impression d’être une personne digne de son nom. Harvard était une fierté pour moi et pour mes parents, je crois. Je voulais que ce soit aussi la même chose pour Nathan, mais la fois où je lui ai annoncé mon admission dans cette prestigieuse école, sa réaction fut contraire. C’était un peu comme si je lui annonçais que je partais au front. Ou encore que je ne voulais plus de lui et que j’avais trouvé mieux. Finalement, en discutant avec lui par texto de tout ça, le jour de son anniversaire en plus, il me confiait qu’il se sentait inférieur, parce que justement, lui, ne savait pas quoi faire de sa vie. Lui, n’avait pas la moindre envie de grandir, lui voulait rester au lycée, là où il pouvait continuer à enchainer ses conneries et moi, je visais et voulais Harvard.

Mon attention se porta à nouveau sur le psy se trouvant en face de moi, quand le son de la voix frayait son chemin jusqu’à mes oreilles. Je relevais les yeux vers lui, preuve d’attention, et écoutais ce qu’il me disait. Il avait une voix assez calme et douce, je pourrais l’écouter parler pendant des heures, mais l’envie de rester ici n’était pas du tout présente. La seule chose à laquelle je pensais réellement, était au pi sigma qui m’attendait en pensant que cette séance allait durer 30 minutes…seulement. Mr Forbes me parlait de la voice. Cette espèce de greluche qui passait son temps à raconter de la merde sur les gens qui l’entouraient. Il soulignait le fait que j’apparaissais sur toutes, à peu près. C’était pas faux, j’étais souvent dans ses chroniques, mais avec le temps j’essayais de ne plus y faire attention, parce que la plupart du temps c’était du grand n’importe quoi. Il avait l’air de vouloir en savoir plus, sauf qu’elle en avait tellement raconté des salades, que j’étais incapable de lui dire ce qui était vrai ou faux de mémoire. Je préférais donc taire cette discussion sur cette personne qui s’amusait avec la vie des gens.

« Sincèrement, je ne fais même plus attention aux conneries qu’elle raconte. Le ¾ du temps, c’est du mensonge inventé de toutes pièces. Je m’en rappelle d’une d’entre elle qui concernait Dwight Young. Comme quoi, j’allais me marier avec, je crois. Vous savez d’où c’est parti ? Du fait que la mère de Dwight et ma mère sont des amies d’enfance et que donc, à mon plus grand regret, les Young font un peu partie de ma famille. Il est clair qu’avant je m’entendais bien avec Dwight et même si actuellement lui et son frère me saoulent plus qu’autre chose, ben je dois faire avec parce que ces mecs là feront toujours partie de ma vie sous prétexte que leur mère passe son temps avec la mienne. D’ailleurs, le père des Young est le parrain de mon frère, c’est pour dire. Voilà d’où cette histoire de mariage est partie. On parle avec une personne, on va au bal avec parce que ça faisait une plus belle image pour l’entreprise de mon père si le fils Young qui reprendra plus tard l’entreprise et la fille Palmer dont le père est un des PDG de cette entreprise s’entendent bien, mais voilà, il n’a jamais été question de mariage alors que c’est à peine si je peux les supporter plus d’une heure… Vous voyez, parfois ça part de rien du tout. »


Aaron Forbes en venait à parler de Nathan. Je ne savais pas trop où il venait en venir, mais je fronçais les sourcils. Bizarrement, je prenais mal ses questions. Qu’essayait-il au juste ? De me faire prendre conscience que je pourrais faire sans Nathan ? Et donc, qu’il n’était pas une personne pour moi ? Que je méritais mieux ? Ou peut-être lui ? Il est vrai que Nathan a tendance à vouloir garder son image de chef, et encore, il avait fait l’effort de rester fidèle alors que sa confrérie en disait tout le contraire. Après, je ne pouvais pas lui en vouloir de garder son aspect beau gosse prétentieux, parce que ça ne me touchait pas moi. J’avais la chance de connaître un autre garçon, parfois chiant, parfois égocentrique voir même orgueilleux, mais c’était aussi une personne qui avait des qualités et même si il ne les montrait qu’à moi ou peut-être à Sasha, son meilleur ami voir encore à Leahna, je m’en fichais de l’image qu’il pouvait avoir aux yeux des autres. On m’avait souvent demandé comment je faisais, alors que c’était un garçon fouteur de merde, ou méchant envers certaines personnes et je répondais toujours la même chose : « Avec moi il est différent et ça me suffit ». Pour le coup, j’étais aussi égoïste, je ne m’inquiétais que de mon bien être personnel, oui, c’est vrai. De toute façon, les gens autour de nous n’avaient pas besoin de savoir ça, ça ne les regardait pas. J’avais encore des blessures passées au fond de moi, mais j’avais le réel sentiment que ce garçon, aussi orgueilleux, égocentrique, égoïste et parfois méchant soit-il, était l’homme de ma vie. Je levais à nouveau les yeux vers l’homme en face de moi et répliquais :

« Vous savez, Nathan c’est pas un ange. En fait, même vous, si vous l’avez déjà rencontré vous allez surement le trouver arrogant et irrespectueux, mais le fait est que vous n’êtes pas moi. Je n’ai pas la prétention de dire que je suis mieux que vous, loin de là mon idée, mais Nathan n’est pas pareil avec moi et heureusement, tout comme je ne suis pas aussi chiante avec lui qu’avec vous par exemple. On essaie juste de garder notre vie privée pour nous et je pense qu’à l’heure actuelle, personne ou presque n’a idée de comment et l’un avec l’autre, parce qu’on essaie de préserver ça, pour nous. Je pense que le fait qu’il soit chef et moi aussi nous oblige à le faire, parce que les rumeurs vont vite quand on est populaire. »


Par contre, je ne préférais pas relever ce qui concernait la famille, parce que la mienne n’en était pas vraiment une ou en tout cas, elle était loin d’être solide et vu tous les secrets qui s’y cachait, on avait plus envie d’y échapper que de rester à tenter l’impossible. J’avais un père absent, un père qui au début était absent et là en était au point de désapprouver tout ce que je faisais quand ça concernait Nathan. Des frères qui n’étaient pas les miens. En plus, moi qui étais venue à Miami pour être loin de tout ce monde, à l’heure actuelle, c’était foutu. Sans que je m’y attende, Forbes finit par me « lâcher ». Comme si finalement, j’avais gagné la bataille du « contre psy ». Je le regardais faire son speech, puis me levais. Je ne comptais pas rester là, j’étais pas prête à m’ouvrir. Je ne disais rien, faisais un ou deux pas puis me tournais vers lui et se justifiais d’une voix calme et à peine audible, voir même fausse…

« Je suis désolée, mais tout ça, c’est pas pour moi. Je ne suis pas le genre de fille qui se confie parce qu’elle a un petit bobo. Je vais bien… »


Je quittais la pièce sans me retourner et fermais la porte derrière moi. Je rejoignais les couloirs du lycée et enfin le parking où Nath m’attendait toujours. J’acquiesçais un léger sourire à la vue de son visage.

« Ca été ? Il t’a parlé de quoi ? »
« Euh.. Rien. Il voulait juste savoir si je m’en sortais… C’est tout »
« D’accord »



The End - 24 mars 2014


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MessageSujet: Re: Alors, ils sont bons ces bonbons ? [Ninou ♥ ]   Alors, ils sont bons ces bonbons ? [Ninou ♥ ] EmptyVen 28 Mar 2014 - 23:05

Nina & Aaron
« Un psy sexy, une bombe, quelques petits secrets et boum, création d'un journal intime vivant! »


Mardi 24 Mars 2014

E
t, là, elle se mit à parler, comme si elle vidait un sac trop plein, qui n'avait pas été allégé depuis trop longtemps. Vraiment trop longtemps. Elle semblait, malgré les apparence, une jeune fille un peu perdue. Certes, au début, elle avait son ton agressif et arrogant, mais au fur et à mesure que les mots sortaient, c'était comme si elle se calmait, que cela l’apaisait en quelques sortes.

Mais c'est quoi cette obsession à vouloir m'aider ? Puisque je vous dis que je vais bien ! J'en ai rien à faire de ce que peux dire la voice à mon sujet. Ca va avec le jeu de la popularité. J'ai voulu avoir la place que j'ai dans cette école, les rumeurs bidonnes ou pas, vont avec. De toute façon, il y a toujours un doute qui plane, non ? Qu'est-ce qui vous dit que tout ce qu'elle a balancé sur moi était vrai ? La seule personne qui le sait, c'est moi et je ne compte pas vous énumérer toutes les débilités qu'elle a pu dire. De toute façon, vous pensez bien, je ne me rappelle pas de tout. Pour ce qui est de Nathan, c'est pareil. Il est chef des Pi Sigma, oui et ça va avec le statut et la popularité. Nathan n'est certes, pas toujours le garçon le plus adorable au monde, mais il n'est certainement pas gay, par exemple, il n'échange pas ses copines avec son meilleur ami ou les conneries du genre. Tout ça c'est débile et c'est fait pour briser des couples ou des amitiés, je crois qu'avec Nathan on a réussi à passer au-dessus de tout ça. Pour Halloween, oui j'y ai « participé », mais je n'étais pas chef à ce moment-là. C'était Sasa. Moi je n'étais qu'adjointe. On était tous dans des groupes différents. On... Elle était enceinte et elle a reçu une balle. Moi j'étais dans le groupe avec l'autre connasse de Lila et un des frères Young n'a rien trouvé de mieux que de me faire une déclaration en plein moment de panique, juste avant que ce dingue s'en prenne à nous. Il a tué la chef des khi sous nos yeux, s'en est pris à Lila et il m'a démonté la clavicule pour se venger de Nathan. Mais c'est passé de toute façon. On n'y pense plus ... et puis de toute façon, Masha je.... ne la connaissais pas. Est-ce que je dois dire... Paix à son âme ? C'est dans ce genre de discussion qu'on doit dire ça, je crois. Bon... Ben Paix à son âme. Vous savez, j'ai le sentiment de devoir aller sur sa tombe, parce que j'étais là quand elle est décédée, mais je ne l'ai jamais fait. Parce que c'est secondaire et parce que ma confrérie m'interdit de faire quoi que ce soit concernant une Khi. Mais d'un autre côté, je me dis qu'avant d'être une khi, c'était une personne. J'ai pas envie d'y aller toute seule et si je demande à Nath de m'accompagner, il va se foutre de moi... Enfin je crois. Par contre, Lila est resté un mois dans le coma, je pense, mais je n'ai jamais été lui rendre visite et je n'ai jamais éprouvé aucune culpabilité. Je déteste cette fille. J'en avais rien à foutre qu'elle soit dans le coma, personne ou pas. Nathan allait la voir, lui et moi je continuais mon chemin pour aller voir Zack. Bref, on parle d'autre chose ? J'ai pas envie de parler d'Halloween. C'était dur pour tout le monde, pas seulement pour moi et je dois faire avec. C'est un souvenir qui peut pas disparaitre malgré tout, c'est pas un bon souvenir, mais c'en est un quand même... Et pour ma famille, ben vous voyez le Scrabble ? Une famille normale arrive à faire le mot « famille » sauf que la mienne, non. On y est jamais arrivés. J'ai jamais connu le côté normal de ma famille. Je pensais qu'en grandissant c'était plus simple, mais en fait c'est pire. Donc je suis partie. Actuellement je vis avec Nathan et moins je m'occupe de ma famille, mieux je me porte. Le seul point positif dans cette famille, c'est mon frère, Aryan. Non.. En fait c'est pas mon vrai frère, mais je m'en fous, c'est mon frère quand même. Voilà... C'est grave docteur ?

La Voice, son copain, Halloween, ses responsabilitées. J'avais fait quelques petites recherches avant qu'elle ne vienne, sur ce qu'elle faisait, ses clubs et ainsi de suite. Juste deux trois informations administratives, rien de plus. Mais en allant poster mon annonce sur le tableau d'affichage comme quoi un psychologue se trouvait au sein de l'établissement, j'ai trouvé en grand et en plein milieu du tableau d'affichage un annonce colorée comme quoi la Voice venait d’enrôler cinq personnes pour faire partie de son équipe. Ne savant pas ce que c'était que cette Voice, je m'étais renseignée auprès du personnel enseignant qui m'avait dit que c'était une sorte de Madame Potin, relatant tous les faits croustillants du lycée, et que c'était aussi une façon de connaître toutes les dernières rumeurs du lycée, qu'elles soient vraies ou fausses. J'étais donc partis lire ses chroniques quand j'ai relevé que certaines personnes étaient plus mentionnées que d'autre, presque à chaque chronique depuis leurs arrivées au sein de l'établissement.Je n'y avais pas fait attention, je me concentrais plus sur les atrocités que cette Madame Potin pouvais bien dire, étant même choqué des propos alors écrits. Tous le monde sait que des rumeurs sont souvent basées sur des faits réels, mais là, il y avait vraiment de quoi se faire de vieux os en lisant cela. Si une grande partie de tout ce qui est dit est vrai, je vais avoir d'occuper. Des élèves ici semblent avoir de sérieux problèmes ...

Puis quand Nina m'avait prévenu qu'elle viendrait ce jour-ci, je me suis renseigné. Puis le soir, en rentrant chez moi, en lisant la toute dernière chronique, je remarquais alors son prénom. D'après ce que pouvais dire la Voice, il s'agissait bien de la Nina Palmer que j'allais recevoir. J'avais alors imprimé toutes les chroniques précédentes, et armé d'un surligneur, j'avais traqués tous les passages la concernant. C'était affolant ! Elle était dans beaucoup de chroniques. Sans doute la faute à sa popularité, son rôle de chef, sa place de choix dans la plaque tournante du lycée. Une sorte de reine adulée et crainte à la fois. Sa vie entière au lycée était là, sur ces bouts de papiers. En utilisant ces rumeurs, la Voice égratigner, écailler son image, pour la rendre moins parfaite, plus sale, comme si il y avait de la jalousie derrière ça ...

Tandis qu'elle parlait, de la Voice, de son copain Nathan qui n'était pas toujours parfait, et qu'il ne la prêtais pas, je me rapellais ce passage dans une des chroniques de la rentré, disant que Nathan avait piqué la copine de son meilleur ami ... Et ce dernier avait alors changé de confrérie, pour faire voir à sa belle qu'il n'y avait qu'elle. Adieu la confrérie masculine, concentré de perversion et d'irrespect envers les plus belles choses que le monde puisse porter : les femmes.

Elle parla ensuite de l'évènement d'Halloween, de l'idiot qui lui avait déclarer sa flamme dans un moment qui ne le permettais pas, de la jeune fille morte sous ses yeux et de tout le reste. Son désir de vouloir tout de même se rendre sur la tombe de la jeune fille me touchait, malgré le fait qu'elle le voulait et ne le voulais pas à la fois. J'allais lui proposer mon aide, pour l'accompagner, mais je me ravisais. Peut-être plus tard, quand elle serait plus ouverte, enfin, si elle le devenait ... Puis il y a eu les problèmes avec sa famille. Ceci est courant, ce ne sont pas toutes les familles qui sont parfaites ... Il y en a même beaucoup plus où les gens sont malheureux que celles où ils sont heureux.

Nina, tout ce que tu viens de dire, c'est à la fois grave et pas grave, tout dépend du point de vue. Mais dans tout ce que tu viens de me dire, il y a des choses qui sont plus importantes que d'autre. J'ai lu les Voice, toutes. J'ai même un exemplaire de toutes celles qui te concernent, et il y en a beaucoup des chroniques. Toutes les rumeurs sont souvent basées sur des faits réels, mais il se peut aussi que la Voice invente aussi quand elle manque de matière première. Après, comme tu l'as si bien dit, il n'y a que toi qui connaisse la vérité.

Je marquais une légère pause avant de reprendre :

Pour ton copain, c'est très bien. Tu sembles l'aimais, lui aussi, mais es-tu sure que ce sera toujours le cas, que cela ne se repassera pas comme dans votre sombre ? Et quand tu dis qu'il ne t'échange, tu ne trouves pas ça un peu stupide ? Qui sincèrement traiterais la femme qu'il aime réellement comme un objet, prêt à le prêter à ses amis ? Te respecte-t'il ? Tu n'as peut-être que 17/18 ans, et je sais que la vie est parfois dure, très dure pour vous les jeunes, et que l'amour peut survenir à tout âge, mais que connais-tu de l'amour ? As-tu déjà rencontré un homme qui t'aime pour ce que tu es, qui te respecte, serait capable de soulever des montagnes juste pour te voir esquisser un sourire ? Parce que c'est ce dont sont capables les hommes amoureux, les vrais, ceux qui donnerait leur vie pour celle qu'ils aiment. J'espère que Nathan est cela, et pas un garçon représentant fidèlement sa confrérie. Je l'espère vraiment, car tu ne mériterais pas cela. Aucune fille ne mériterais cela de toute façon. Car les filles comme les femmes sont les choses les plus précieuses qu'un homme peut avoir. Vraiment.

Peut-être que j'en avais trop dit, peut-être que ce n'était pas ce qu'il fallait entendre à ce moment là. Elle semblait sur la bonne voie, prête à se préparer à enfin s'ouvrir, et j'avais sans doute tout cacher. Mais sans savoir pourquoi, j'avais repensé à April, ma petite April, si belle et fragile, pour qui j'aurais tout fait. Je faisais tout ce qu'elle voulait, depuis toujours, du bac à sable jusqu'à la toute fin, où en pleurs et en me martelant, elle m'avait hurlé de partir, de ne plus jamais revenir. Et je l'avais fait, pour elle, parce que je l'aimais. Et si cela était à refaire, je le referais. Je ferais tout pour ma douce April, même si cela me blesserait. J'allais partir loin dans mes souvenirs, et je ne le devais pas. Il y avait en face de moi, une jeune demoiselle, à qui je ne pouvais pas montrer cette facette de moi. Peu de monde l'avait vu, et je n'avais pas très envie de la dévoiler à une encore parfaite inconnue.

Etant donné qu'Halloween a apporté son lot de mauvais souvenirs, nous allons éviter de repasser sur ce point là. Mais après, tous le monde a des mauvaises souvenirs, qui selon les personnes sont plus ou moins tristes ou sombres. Les personnes qui n'en ont pas sont généralement les enfants, mais en grandissant, on perd cette immunité. Dommage ... Bref, pour ta famille, tu n'es pas non plus un cas isolé, même si je ne sais rien de ton cas. J'ai vu des enfants passés, avec des familles recomposées qui était déjà recomposées de base, je te dis pas l'horreur pour certains enfants : le père qui les a élevé une partie de leur enfance n'est pas leur vrai père, et en cours d'enfance, ils en récupèrent un autre. Magique. Un vrai désastre. Les enfants n'ont alors rien pour ce fixé ... De toute façon, après tout le speach que tu as fait, je doute que tu veuilles t'étendre sur le sujet, alors hum ...

J'hésitais vraiment. Mais vraiment. Que devais-je faire ? Difficile de faire un choix. Si je le faisais, c'était comme si j'acceptais ma propre défaite. Sauf que je déteste abandonner. Mais si je ne le faisais pas, je me battais contre une espèce de mur trois fois plus épais et résistant que du béton armé. Je devais donc attendre ou bien essayer de défoncer ce mur au marteau piqueur ? La méthode brutale n'a jamais vraiment mon truc non plus ...

Hum tu sais quoi ? Tu peux partir. Oui, c'est ça, part. J'arriverais à rien avec toi. Un sourd entendrait mieux que toi. Et le seul moyen que j'ai trouvé de te faire parler, c'est de te mettre hors de toi, enfin, un tout petit peu. Sauf que quand les gens se mettent en colère et qu'ils commencent à prendre une voix ignoble, à gémir, à hurler, à crier, à prendre des tons harrogants où je ne sais quoi, je surenchère. Vraiment. Et c'est pas beau à voir. Je deviens rouge, mes cheveux se dressent droit comme des i sur ma tête et je jure. En français qui plus est, comme ça personne de comprends. C'est en quelque sorte une private Joke. Bref, pars si tu en as envie. Tu ne veux pas parler, tu es persuadé que c'est ta mère qui me paie, alors que je ne sais même pas à quoi ressemble ta mère. Et puis de toute façon c'est Mr. Cobb qui me paye, et que je vous aide vous autres, bandes d'élèves dégénérés d'après la voice, ou pas, c'est du pareille au même. Je touche le même montant à la fin du mois. Autant mettre la clef sous la porte et rester ici, à écouter de la musique, boire une boisson chaude, m'empiffrer de bonbons payés au frais du lycée. Mais non, ce serait trop facile. Car j'aime ce que je fais. Oui j'aime mon métier. Comme je suis certain que tu aimes faire ton boulot d'étudiante en tant que mannequin. Car si tu n'aimais pas ça, tu ne le ferais pas. Et au bout d'un moment, on a le choix. On a même TOUJOURS le choix. Moi j'ai fait le choix d'aider les gens, à comprendre leurs problèmes, leurs vies, leurs soucies et toute la merde qui tourne autour d'eux. Merde ? C'est du français. On m'a moi même aidé à un moment de ma vie. Imagine toi, le psy chez le spy. Magique. Sauf que voilà, maintenant, c'est à mon tour d'aider. Et toi, tu es là, assise sur mon canapé, à avoir le choix. Tu as trois options, mais tu peux en choisir d'autre. Premièrement : partir. Deuxièmement : rester. Troisièmement : partir mais revenir plus tard.

La demoiselle n'avait plus qu'à faire son choix. Mais lequel ? J'étais presque sûr qu'elle allait partir, mais une petite partie de moi me disait qu'elle allait peut-être rester quand même. J'avais sentis, qu'à la fin de son monologue, qu'elle ne visait pas son sac souvent, ou bien pas très régulièrement. Son petit copain l'aidait-il parfois ? Lui ouvrait-elle son coeur comme April l'avait fait de si nombreuse fois avec moi ? Dès que quelque chose la troublait, elle venait vers moi. Elle posait alors sa douce tête blonde sur mon torse, et me racontais tout. Elle avait un fort caractère, elle me menait à la baguette, mais elle savait quand elle devait mettre sa fierté de côté pour apaiser son coeur. C'était un des seuls pouvoirs que j'avais sur elle : je pouvais l'apaiser. Elle me racontais ses soucis, parfois en pleurant, parfois en me frappant gentiment quand elle était remplie de colère, et moi, je lui carressais doucement le sommet de crane, déposant de temps en temps quelques baisers sur front tout en fredonnant doucement une chanson pour l'aider à se détendre. Je lui préparais ensuite sa boisson chaude préférée, avec quelques petits gateaux, puis sur le canapé, l'un contre l'autre, sa tête contre mon épaule, elle me racontait le reste de sa journée, sa petite vie. Parfois la radio fonctionnait en fond sonore, parfois c'était la télé, ou même rien du tout. C'était mon remède miracle pour April. Pour certains de mes patients, c'était une musique douce, un thé, un chocolat chaud, un café, une peluche à serrer ... J'avais de tout ici, essayant au maximum de trouver la meilleure façon d'apaiser les personnes qui venaient ici. Certaines fois, j'y parvenais. D'autre non. Mais j'espérais qu'avec la demoiselle en face de moi, j'y arriverais. Mais pour cela, elle n'a qu'à faire le bon choix.
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MessageSujet: Re: Alors, ils sont bons ces bonbons ? [Ninou ♥ ]   Alors, ils sont bons ces bonbons ? [Ninou ♥ ] EmptyVen 28 Mar 2014 - 0:57

Je venais de terminer mon monologue, m'attendant à une quelconque réponse qui répondrait à ma question. Mais non, la seule chose qui l'intéressait, c'était de me voir assise sur son divan. Comme s'il serait payé plus parce que je posais mes jolies fesses sur son espèce de divan. C'était ça, chez les Psy, ils avaient tous ce canapé ou sofa qui annonçait le top du compteur. Plus on restait assise et plus on payait, c'était un peu comme les avocats, sauf que les juristes, eux, font quelques choses d'utiles contrairement aux psys. J'étais toujours debout à me demander ce que je faisais encore là, alors que Nathan m'attendait dehors. Le connaissant, il était surement en train de s'énerver et allait me planter là toute seule avec ce type que je n'avais jamais vu avant. Il me présenta le lieu où devait se dérouler la séance. Je regardais l'endroit. Un canapé, un fauteuil, le sien surement, une table basse avec des bonbons et à ses pieds, encore des bonbons. J'avais jamais vu un truc pareil. Et Si c'était lui, le plus fou des deux ? Je croisais les bras sur ma poitrine et haussais les sourcil tout en le fixant

Ma mère vous a payé un forfait pour que je pose mes fesses sur votre divan ? Si oui, j'espère qu'elle a mis la somme. 

Au même moment, je montrais le divan d'un geste de la tête, puis posais mon regard dédaigneux sur le psychologue que j'avais en face de moi. Je n'attendais aucune réponse de sa part et pris mon sac pour prendre la direction de la porte. Il était hors de question que je passe une minute de plus dans cet endroit avec ce type. Cobb m'avait demandé d'y aller, j'y suis, il n'avait qu'à être plus précis. En attendant, il fallait qu'il exerce ses stupidités sur quelqu'un d'autre. Forbes me parlait de « grands moyens » ce qui attira mon attention. Je m'arrêtais et me tournais pour regarder ce qu'il allait trafiquer. Il prit son portable, composa un numéro et s'adressait à... Cobb. Je levais les yeux au ciel. Mais quel bébé, il était même pas fichu de gérer une fille de 18 ans sans que son patron ne s'en mêle.

Remettez-lui mon bonjour, par la même occasion.



Comme vous pouvez vous le constatez, c'était Mr Cobb, le directeur du lycée, que j'avais au téléphone. Je l'ai croisé il n'y a pas plus tard qu'hier, et je lui ai fait par de mon projet de rencontrer les chef de confrérie du lycée. Il a approuvé, appuyant totalement mon projet. Il m'a même mis en garde contre vous et certains autres chefs qui pourraient causer quelques soucis. Afin d'éviter l'espèce de petite scène que vous m'avez merveilleusement bien joué il y a de cela quelques minutes, nous avons mis en place un système. Système impitoyable, qui pour chaque tentative de dérobade de votre part, rajouterais deux séances de plus à votre compteur de séances obligatoires. N'est-ce pas magnifique Nina ? Vous venez de gagnez deux nouvelles séances avec moi. Mais souriez donc. Allez, venez vous assoir, je ne vais pas vous mangez. Et vu que vous semblez si prête à parler, c'est moi qui vais vous posez quelques questions le temps qu'un dialogue se mettent en place.



Je ne pouvais m'empêcher d'exprimer mon étonnement face à ce que j'entendais. Il vivait d'espoir cet homme. Comme si j'allais passer mes journées avec lui, dans ce bureau à raconter des trucs qui ne le regardaient même pas. Gardant mes bras contre ma poitrine, j'enchainais :

Ca va pas ou quoi ? Comme si j'avais que ça à faire de ma vie. Passer mon temps avec un psy. Wouaw, super la vie. Vous n'êtes pas sensé aider les gens plutôt que les emmerder ? Vous m'aideriez vraiment si vous me laissiez partir. J'ai rien à vous dire, ni sur moi, ni sur mes proches donc vous ne pouvez pas m'obliger. D'autant plus que j'ai autre chose à foutre.

Au fait, la durée des séances est d'une heure, sauf qu'à chaque fois que vous protesterai, rouspèterai ou ferais je ne sais quoi s'y apparentant, je rajouterais une demie-heure. Autre brillante idée du directeur. Je peux même mettre les séances pendant les cours. Il a même d'ailleurs beaucoup insisté sur cela. Mais venez donc vous assoir. Vous allez finir par vous sentir mal à rester debout comme cela. Venez, je ne vais pas vous mangez.

Cette école, c''était vraiment n'importe quoi. Depuis quand on obligeait les élèves à raconter n'importe quoi à un inconnu ? Choquée, je laissais échapper un rire sarcastique

HAHAHA vous êtes malade ? J'ai une vie en dehors de ce foutu cabinet. Je ne compte pas la passer ici. Par exemple, là, mon copain m'attend dehors et j'ai pas prévu de passer la nuit ici avec vous, désolée. 

Le sérieux que gardait le psy me faisait comprendre que c'était tout sauf une blague et que si je voulais vraiment bouger d'ici vite fait, j'avais intérêt à lui raconter des conneries. Je prenais place sur son divan, croisais mes jambes et mes bras et le fixais. Il voulait quoi au juste ? Je ne savais pas de quoi il voulait me parler et j'avais rien à lui dire. Absolument rien.

« Nina, je sais que malgré tout ce qui viens de se passer, vous êtes une personne intelligente. Très. Vous avez réussis à obtenir une permission pour suivre des cours par correspondance à Harvard. Ce n'est pas tout le monde qui fait ça. Mais si ces séances ont été mises en place, ce n'est pas pour que vous vous foutiez de moi en pensant que je vais signer un papier comme quoi vous êtes passé. Non. Ces séances sont là pour vous aider. Peut-être que tous les chefs n'en ont pas besoin, mais peut-être que vous oui. J'ai lu ce que cette sorte de Voice publie tous les mois. Oui, je les ai lu. Toutes. Et depuis votre arrivée, elle parle de vous presque à chaque fois, de vos relations, de ce que vous faites ou ne faites pas, critiquant la belle personne que vous êtes, dispersant aux quatre vents des rumeurs hallucinantes sur vous et votre petit ami, qui si je me souviens bien est chez des Pi Sigma. Qui plus est, vous avez participez à l'horreur qui c'est produite à Wynwood pour Halloween. Ensuite, vous avez évoqué vos problèmes avec votre famille. Êtes-vous sur que vous n'avez pas besoin d'une oreille neutre pour écouter certaines choses ? Je ne suis pas là pour vous juger, mais pour vous écouter et vous aider. Maintenant, vous pouvez me frapper si vous voulez, me jeter à la figure les bonbons qui traine, ou bien prendre quelque chose sur l'étagère à votre droite : peluches, chiffons, boule anti-stress, vernis, bonbons, carnets ou vous faire un café, chocolat chaud ou thé. Mais par pitié, ne me jetez pas de bonbons à la figure, ils sont trop bons pour cela. »

Je fronçais toujours les sourcils. Je ne voyais pas pourquoi il me disait tout ça et j'étais pas spécialement heureuse de savoir qu'il en savait autant. Alors c'est donc ce genre d'information qu'avec le directeur à notre sujet. Notre vie privée de A jusque B ? C'était du joli, surtout qu'il ne se génait pas de donner ces infos à un inconnu, sans me demander si oui ou non j'en avais quelque chose à faire de ces séances.

 Mais c'est quoi cette obsession à vouloir m'aider ? Puisque je vous dis que je vais bien ! J'en ai rien à faire de ce que peux dire la voice à mon sujet. Ca va avec le jeu de la popularité. J'ai voulu avoir la place que j'ai dans cette école, les rumeurs bidonnes ou pas, vont avec. De toute façon, il y a toujours un doute qui plane, non ? Qu'est-ce qui vous dit que tout ce qu'elle a balancé sur moi était vrai ? La seule personne qui le sait, c'est moi et je ne compte pas vous énumérer toutes les débilités qu'elle a pu dire. De toute façon, vous pensez bien, je ne me rappelle pas de tout. Pour ce qui est de Nathan, c'est pareil. Il est chef des Pi Sigma, oui et ça va avec le statut et la popularité. Nathan n'est certes, pas toujours le garçon le plus adorable au monde, mais il n'est certainement pas gay, par exemple, il n'échange pas ses copines avec son meilleur ami ou les conneries du genre. Tout ça c'est débile et c'est fait pour briser des couples ou des amitiés, je crois qu'avec Nathan on a réussi à passer au-dessus de tout ça. Pour Halloween, oui j'y ai « participé », mais je n'étais pas chef à ce moment-là. C'était Sasa. Moi je n'étais qu'adjointe. On était tous dans des groupes différents. On... Elle était enceinte et elle a reçu une balle. Moi j'étais dans le groupe avec l'autre connasse de Lila et un des frères Young n'a rien trouvé de mieux que de me faire une déclaration en plein moment de panique, juste avant que ce dingue s'en prenne à nous. Il a tué la chef des khi sous nos yeux, s'en est pris à Lila et il m'a démonté la clavicule pour se venger de Nathan. Mais c'est passé de toute façon. On n'y pense plus ... et puis de toute façon, Masha je.... ne la connaissais pas. Est-ce que je dois dire... Paix à son âme ? C'est dans ce genre de discussion qu'on doit dire ça, je crois. Bon... Ben Paix à son âme. Vous savez, j'ai le sentiment de devoir aller sur sa tombe, parce que j'étais là quand elle est décédée, mais je ne l'ai jamais fait. Parce que c'est secondaire et parce que ma confrérie m'interdit de faire quoi que ce soit concernant une Khi. Mais d'un autre côté, je me dis qu'avant d'être une khi, c'était une personne. J'ai pas envie d'y aller toute seule et si je demande à Nath de m'accompagner, il va se foutre de moi... Enfin je crois. Par contre, Lila est resté un mois dans le coma, je pense, mais je n'ai jamais été lui rendre visite et je n'ai jamais éprouvé aucune culpabilité. Je déteste cette fille. J'en avais rien à foutre qu'elle soit dans le coma, personne ou pas. Nathan allait la voir, lui et moi je continuais mon chemin pour aller voir Zack. Bref, on parle d'autre chose ? J'ai pas envie de parler d'Halloween. C'était dur pour tout le monde, pas seulement pour moi et je dois faire avec. C'est un souvenir qui peut pas disparaitre malgré tout, c'est pas un bon souvenir, mais c'en est un quand même... Et pour ma famille, ben vous voyez le Scrabble ? Une famille normale arrive à faire le mot « famille » sauf que la mienne, non. On y est jamais arrivés. J'ai jamais connu le côté normal de ma famille. Je pensais qu'en grandissant c'était plus simple, mais en fait c'est pire. Donc je suis partie. Actuellement je vis avec Nathan et moins je m'occupe de ma famille, mieux je me porte. Le seul point positif dans cette famille, c'est mon frère, Aryan. Non.. En fait c'est pas mon vrai frère, mais je m'en fous, c'est mon frère quand même. Voilà... C'est grave docteur ?
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MessageSujet: Re: Alors, ils sont bons ces bonbons ? [Ninou ♥ ]   Alors, ils sont bons ces bonbons ? [Ninou ♥ ] EmptyMer 26 Mar 2014 - 23:15

Nina & Aaron
« Un psy sexy, une bombe, quelques petits secrets et boum, un journal intime vivant est né ! »


Mardi 24 Mars 2014

A
lors toi, tu ne sais pas où tu as mis les pieds. Je venais de lire la petite fiche qu'elle venait de me rendre. Si je ne lui avais pas donné, cela aurait donné le même résultat : rien.

Elle me rendis alors mon stylo avant de parler :

Voilà, j'ai fait acte de présence. Je peux y aller là ? Les psy c'est pas vraiment mon passe-temps préféré.

Mr Cobb avait raison. Il avait bien fait de me prévenir que c'est ce qu'elle dirait, mais pas grave, j'avais plus d'un tour dans mon sac. Des jeunes qui n'avaient pas voulu rester plus de deux secondes, j'en avais vu un bon paquet avant. Et j'en verrais encore. Il y avait ceux qui n'ouvrait pas la bouche pendant des séances, ceux qui me regardaient avec des regards de tueurs et ainsi de suite. Mais bon, j'allais lui offrir une petite chance et la laisser jouer son petit rôle avant d’abattre moi aussi mes cartes.

Au moment où j'allais ouvrir la bouche pour répondre quelque chose, elle renchaina, me coupant presque la parole. Enfin, si j'avais tenté de parler, elle aurait pu me la couper. Mais étant donné que je n'avais pas eu le temps de prononcer une seule syllabe, nous allons dire qu'elle venait de kidnapper mon temps de parole.

Aaah non ! Vous voulez savoir comment je me porte en tant que chef. C'était ça, dans votre texto ? Alors, je me porte très bien, j'aime ma confrérie, je déteste les missions, mais il parait que ça fait partie du jeu. J'ai une co-chef géniale et voilà. Je peux y aller maintenant ?

Etant donné que je ne pouvais même plus m'exprimer dans mon propre cabinet, je m'enfoncais dans mon voltaire, croisant mes bras, et fesant une certaine mou faciale ayant le don de faire resortir mes yeux, qui par nature, étaient légèrement globuleux. Bref, je lui offrais une figure assez déconcertante. Mais elle, en plus de me voler mon temps de parole, ne m'offrait t-elle pas un aspect pitoyable de sa personne ? Je suis certains qu'elle vaut bien mieux que ça malgré ce que peux bien dire Mr Cobb.clic magique pour voir la tête

Vous ne voulez pas répondre quelque chose ? Vous m'avez demander de venir, monsieur Cobb aussi et je suis là. Je vous rassure au sujet de ma confrérie, vous voulez quoi de plus ? Je ne suis jamais venue chez un psy, je ne sais pas comment ça fonctionne, je ne sais pas ce qu'on doit raconter. Ah si, peut-être faire comme chez les alcoolique Anonyme ? Genre... Bonjour, moi c'est Nina, j'ai 18 ans et je suis étudiante à Wynwood. L'année prochaine je suis des cours à Harvard par correspondance parce que je suis incapable d'abandonner mon petit-ami et actuellement je suis mannequin. J'ai appris récemment que mes frères n'étaient pas vraiment mes frères et que mon parrain était en fait mon père biologique. C'est ce genre de trucs que vous voulez savoir en fait, non ?

Je me levais alors et me dirigeais vers les canapés. Je lui en désignais un, puis prenait enfin la parole. Mon dieu que cela faisait du bien de parler !

Hum Nina, vous voulez bien venir ici s'il vous plait. Vous sembliez tellement bien partis dans votre élan de si graaaand partage que je culpabilisais de vous laissez sur cet ignoble chaise inconfortable. Venez donc vous assoir.

Elle se leva, ramassa son sac, et refusa alors de venir, se dirigeant même vers la sortie. Quel culot bon sang !

Nina ! Nina ! Mlle Palmer, veuillez revenir ici ! Mlle Palmer ! Bon, vous ne me laissez pas le choix, je vais devoir employé les grands moyens !

Elle se retourna alors, vaguement interessée. Sans lui prêter attention, je sortais mon iPhone et composait un numéro. Je n'eu pas longtmps à attendre, la personne décrocha au bout de deux sonneries.

Oui allô ? C'est Mr Aaron Forbes, le psychologue. Je ne vous dérange pas Mr Cobb ? ... Oui, tout se passe bien ... Je suis avec Mlle Nina Palmer ... Oui, tout comme vous l'aviez prédit, un vrai phénomène ... J'ai donc la permission d'aplliquer ce dont nous avions parlé l'autre jour ? ... Oui, merci beaucoup Mr Cobb, je vous remercie de votre confiance ... Passez une bonne fin de journée, à bientôt. ... Aurevoir !

Je raccrochais alors, regardant enfin le visage de la jeune demoiselle. Elle semblait à la fois surprise, intriguée, et légèrement apeurée, enfin, très légèrement. Mais je pouvais me tromper. Elle allait parler, mais je lui rendis la pareille par rapport à tout à l'heure. A mon tour de lui voler son temps de parole !

Comme vous pouvez vous le constatez, c'était Mr Cobb, le directeur du lycée, que j'avais au téléphone. Je l'ai croisé il n'y a pas plus tard qu'hier, et je lui ai fait par de mon projet de rencontrer les chef de confrérie du lycée. Il a approuvé, appuyant totalement mon projet. Il m'a même mis en garde contre vous et certains autres chefs qui pourraient causer quelques soucis. Afin d'éviter l'espèce de petite scène que vous m'avez merveilleusement bien joué il y a de cela quelques minutes, nous avons mis en place un système. Système impitoyable, qui pour chaque tentative de dérobade de votre part, rajouterais deux séances de plus à votre compteur de séances obligatoires. N'est-ce pas magnifique Nina ? Vous venez de gagnez deux nouvelles séances avec moi. Mais souriez donc. Allez, venez vous assoir, je ne vais pas vous mangez. Et vu que vous semblez si prête à parler, c'est moi qui vais vous posez quelques questions le temps qu'un dialogue se mettent en place.

J'allais me dirigeais vers les canapés et la baie vitrée quand une des clauses émises par le directeur me revient à l'esprit :

Au fait, la durée des séances est d'une heure, sauf qu'à chaque fois que vous protesterai, rouspèterai ou ferais je ne sais quoi s'y apparentant, je rajouterais une demie-heure. Autre brillante idée du directeur. Je peux même mettre les séances pendant les cours. Il a même d'ailleurs beaucoup insisté sur cela. Mais venez donc vous assoir. Vous allez finir par vous sentir mal à rester debout comme cela. Venez, je ne vais pas vous mangez.

Je m'installais confortable sur un des fauteuils, lui laissant le canapé face à la baie vitrée. Elle s'y assie et posa son sac à côté d'elle. Elle allait ouvrir la bouche, mais je ne lui en laissant pas le temps. Promis, c'est la dernière fois que je fais ça, c'est très mal poli.

Nina, je sais que malgré tout ce qui viens de se passer, vous êtes une personne intelligente. Très. Vous avez réussis à obtenir une permission pour suivre des cours par correspondance à Harvard. Ce n'est pas tout le monde qui fait ça. Mais si ces séances ont été mises en place, ce n'est pas pour que vous vous foutiez de moi en pensant que je vais signer un papier comme quoi vous êtes passé. Non. Ces séances sont là pour vous aider. Peut-être que tous les chefs n'en ont pas besoin, mais peut-être que vous oui. J'ai lu ce que cette sorte de Voice publie tous les mois. Oui, je les ai lu. Toutes. Et depuis votre arrivée, elle parle de vous presque à chaque fois, de vos relations, de ce que vous faites ou ne faites pas, critiquant la belle personne que vous êtes, dispersant aux quatre vents des rumeurs hallucinantes sur vous et votre petit ami, qui si je me souviens bien est chez des Pi Sigma. Qui plus est, vous avez participez à l'horreur qui c'est produite à Wynwood pour Halloween. Ensuite, vous avez évoqué vos problèmes avec votre famille. Êtes-vous sur que vous n'avez pas besoin d'une oreille neutre pour écouter certaines choses ? Je ne suis pas là pour vous juger, mais pour vous écouter et vous aider. Maintenant, vous pouvez me frapper si vous voulez, me jeter à la figure les bonbons qui traine, ou bien prendre quelque chose sur l'étagère à votre droite : peluches, chiffons, boule anti-stress, vernis, bonbons, carnets ou vous faire un café, chocolat chaud ou thé. Mais par pitié, ne me jetez pas de bonbons à la figure, ils sont trop bons pour cela.

Elle me jetait alors un drôle de regard, j'ajoutais alors :

C'est à vous maestro !
fiche par century sex.
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MessageSujet: Re: Alors, ils sont bons ces bonbons ? [Ninou ♥ ]   Alors, ils sont bons ces bonbons ? [Ninou ♥ ] EmptyMer 26 Mar 2014 - 1:34

« Il est tellement important de laisser certaines choses disparaître.De s'en défaire, de s'en libérer. Il faut comprendre que personne ne joue avec des cartes truquées. Parfois on gagne, parfois on perd. N'attendez pas que l'on vous rende quelque chose, n'attendez pas que l'on comprenne votre amour. Vous devez clore des cycles, non par fierté, par orgueil ou par incapacité, mais simplement parce que ce qui précède n'a plus sa place dans votre vie. Faites le ménage, secouez la Poussière, fermez la porte, changez de disque. Cessez d’être ce que vous étiez et devenez ce que vous êtes »

J'essayais en vain de me concentrer sur un devoir de Math qu'on avait reçu au cours cette après-midi, mais c'était plus que compliqué. J'avais déjà changé de pièce une fois en espérant que la musique cesse de me déconcentrer, mais non. Déjà que du boum boum à tout va me tapait sur les nerfs en temps normal, mais là avec un mec qui hurlait j'étais à deux doigts de devenir complètement folle. Le volume était tellement élevé que j'étais certaine que les voisins pétaient eux aussi un câble. Je me relevais du lit sur lequel j'étais en train de bosser et criai du haut des escaliers « Nath baisse stp ! » Je tournai la tête vers le radio réveil qui affichait 17h. Il était temps que je me prépare. « Quoiiii ? » On ne s'entendait même plus parler et ça n'avait pas l'air de le déranger. D'un geste de main je l'alliais à la parole « Non rien, laisse tomber » Je bougeais jusqu'à la salle de bain pour une douche et enfilais un short en jeans, des louboutins et une blouse blanche. A l'autre bout de la pièce, j'entendais mon portable sonner, ma première idée était de crier à Nathan de décrocher, mais non seulement il n'allait rien entendre avec le bruit que son horrible musique faisait, mais en plus le temps qu'il monte, probablement que l'interlocuteur en aurait eu marre. Je me dépêchais de retourner dans la chambre et activais l'Iphone
« Oui 'man ? »
« Allo ? »
« Ouiiii ?.. Roh attends »

Je retournais en vitesse m'enfermer dans la salle de bain, puis repris

« Voila, désolée »
« Nina c'est quoi ce boucan ? T'es où ? »
« Euhh chez moi, mais Nathan est devenu sourd je pense et il écoute de la merde donc le tout mis ensemble ça donne ça »
« Ben dis lui de baisser ? »
« Ben... Oui, mais pour ça faudrait qu'il m'entende et j'ai la flemme de descendre donc je fais avec. De toute façon je dois partir donc c'est pas grave »
« Ah bon, tu pars où ? »
« Ben j'ai ce stupide rendez-vous chez psy du lycée. Pour s'assurer que mon rôle de chef n'est pas trop pesant. D'ailleurs, comme c'est totalement débile, tu veux pas l'appeler et tu lui mythone un truc ? Je sais pas.. Genre tout va bien, mais j'ai pas le temps donc qu'il écrase et puis t'en parles à Cobb aussi, pour bien faire sinon il me lâchera pas la grappe »
« Non, Nina. Ca fait partie de tes responsabilité de chef donc tu te débrouilles »
« Pff. Bon j'dois y aller, à plus tard »

Je raccrochais et descendais au rez-de-chaussée où j'avais l'impression que la musique hurlait encore plus fort. En me voyant, Nath éteignait les baffles de sa station.

« Oh mon dieu, c'est pas possible, du calme ! Nathan qu'est-ce que t'as fait ?! Où est passé le mec qui agonise depuis une heure dans tout le quartier ? Tu sais, celui qui n'arrête pas de hurler et qui m'empêche de travailler, de parler et d'appeler ma mère ?! »

Le Pi Sigma se contenta de me sourire et je profitais de sa bonne humeur pour lui demander un service :

« Nath tu peux me conduire à l'école stp ?
« Tu vas faire quoi à l'école à cette heure-ci ? »
« Ben j'ai le rendez-vous chez le psy, tu sais le texto »
« Ben vas pas si t'as pas envie. Qu'est-ce t'en as à foutre de ça »
« Je sais que toi t'es dans les petits papiers de Cobbn mais pas moi et j'ai pas envie qu'il salope mon dossier parce que j'ai pas voulu aller voir son psy. De toute façon, il parait que même si on ne dit rien, ils prennent ça comme un avancement thérapeutique, donc voilà, c'est tout trouvé ! »

Nath pris ses clés et acceptait gentiment de me conduire jusqu'à l'école.

J'étais un peu en avance, mais je pris le temps avant de me rendre jusqu'à ce bureau. J'avais jamais mis les pieds dans le bureau d'un psy, je ne savais pas ce qu'on devait y faire et encore moins y dire. Je ne savais pas non plus ce que ce monsieur attendait de moi. Finalement, j'arrivais au lieu de rendez-vous et je fus assez surprise de voir le psy couché sur son divan, imitant un chef d'orchestre sur le son de la musique. Mes yeux papillonnaient d'étonnement, avant de prévenir l'homme de ma présence :

Mr Aaron Forbes ?

L'homme s'arrêta net et me regardait, légèrement étonné et surtout embêter. Je continuai à le regarder alors qu'il se redressait et se levait

Mlle Palmer je suppose ?
Euh, Nina je préfère, si ça ne vous dérange pas.
Je vous prie de m'excuser pour cette tenue, je ne vous attendez pas avant encore plusieurs minutes. Je vous prie donc de bien vouloir accepter mes excuses.
Y'a pas de mal. Chacun décompresse comme il veut, Moi c'est danser au milieu du salon, vous c'est... Bref, j'accepte les excuses.

L'homme me tendit la main et se présentait comme étant le nouveau psychologue. Je serrais sa main puis la lâchait lorsqu'il m'invitait à rejoindre son bureau. Je m'installais sur le divan et regardais la pièce. Une table basse, des bonbons, des fleurs, bref c'était pas mal pour un psy. Il me tendait un papier et un stylo et ajoutait :

Tout d'abord, merci de votre venue. Avant de commencer la séance, j'ai quelques petites questions à vous posez. Ne vous inquiétez pas, ce n'est presque trois fois rien. Tout ce dont j'ai besoin de savoir sur vous se trouve dans ce formidable trombinoscope. Pouvez-vous donc répondre à ces quelques questions s'il vous plait ?

Je balayais le papier du regard. J'avais pas vraiment envie de répondre à ça, je voulais faire au plus vite.

Patient : Mlle Nina Palmer
Etudiante

Avez vous une situation familial stable ? non

Avez-vous des membres de votre entourage décédés ? non

Avez-vous des sujets à éviter ? Si je les disais, ça ne serait plus des sujets à éviter

Quelles sont vos heures de disponibilités pour les prochains rendez-vous, si prochain rendez-vous il y a ? non merci

Sur quel créneau horaire êtes-vous joignable, et sur quel numéro ?

//

Je lui glissais la feuille et le stylo sur la table basse et complètais oralement :

« Voilà, j'ai fait acte de présence. Je peux y aller là ? Les psy c'est pas vraiment mon passe-temps préféré »

J'attendais une réponse de la part de l'homme

« Aaah non ! Vous voulez savoir comment je me porte en tant que chef. C'était ça, dans votre texto ? Alors, je me porte très bien, j'aime ma confrérie, je déteste les missions, mais il parait que ça fait partie du jeu. J'ai une co-chef géniale et voilà. Je peux y aller maintenant ?

L'homme me regardait assez bizarrement, c'était plutôt frustrant

« Vous ne voulez pas répondre quelque chose ? Vous m'avez demander de venir, monsieur Cobb aussi et je suis là. Je vous rassure au sujet de ma confrérie, vous voulez quoi de plus ? Je ne suis jamais venue chez un psy, je ne sais pas comment ça fonctionne, je ne sais pas ce qu'on doit raconter. Ah si, peut-être faire comme chez les alcoolique Anonyme ? Genre... Bonjour, moi c'est Nina, j'ai 18 ans et je suis étudiante à Wynwood. L'année prochaine je suis des cours à Harvard par correspondance parce que je suis incapable d'abandonner mon petit-ami et actuellement je suis mannequin. J'ai appris récemment que mes frères n'étaient pas vraiment mes frères et que mon parrain était en fait mon père biologique. C'est ce genre de trucs que vous voulez savoir en fait, non ? »
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MessageSujet: Alors, ils sont bons ces bonbons ? [Ninou ♥ ]   Alors, ils sont bons ces bonbons ? [Ninou ♥ ] EmptyMar 25 Mar 2014 - 22:55

Nina & Aaron
« Un psy sexy, une bombe, quelques petits secrets et boum, un journal intime vivant est né ! »


Fischtre ! Ou suis-je ? Je regardais autour de moi, regardant ces murs blancs comme si c'était la première fois que je les voyais. Mais non, c'était juste mon nouveau logement. J'avais investis dans une maison récemment à Miami, suite à mon nouvel emplois trouvé à Wynwood High School. Double emplois même. Professeur de français et psychologue ! A la bonne heure. L'avantage, c'est que je pouvais ne pas travailler de la journée certains jours, ce qui allait me laisser beaucoup de temps pour lire et me perdre dans mes habituels souvenirs. Et j'étais plutôt bien payé en plus. Il semblerait que ce nouveau lycée soit un lycée accueillant des riches, enfin, les rejetons des riches du coins. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais je m'attendais quand même au pire. Je me rappelle brièvement de comment pouvaient être les jeunes à mon alcool, je rajoute dans le shaker de l'alcool fois dix, et j'obtiens à peu près le coktail actuel en ajoutant une pincé de sexe, de drogue et peu de limites. Mes patients allaient donc sans doute me surprendre. Mais bon, je suis là pour les écouter et les aider, non pas pour les juger. J'avais d'ailleurs un patient aujourd'hui. Une jeune femme répondant au nom de Nina Palmer. D'après le trombinoscope que m'avait fournis Mr Cobb à mon arrivée, elle était la chef de la confrérie des Eta Iota (sur mon trombinoscope, on pouvait voir que cette confrérie entièrement composée de filles ne brillaient pas par son excellence malgré quelques rares cas). Cette jeune demoiselle suivait des cours par correspondance à Harvard. Intéressant. Elle avait également fondé un club pour les jeunes filles du lycée. Je ne me pencherait pas là-dessus, car je n'avais pas de description précise, juste un nom. Rien de plus. Je ne connaissais pas encore cette personne, mais je devais bien reconnaître qu'elle avait du mérite. Cela devait être un sacré bout de femme, avec un sacré caractère.

Après m'être rapidement douché, j'enfilais un de mes costumes préférés : le marron à très fines rayures beiges, ainsi que mes converses rouges bordeaux. Pas de petits déjeuner, il était bien assez tard comme ça. Je me rendais à la cafétéria du lycée pour acheter un croissant que je mangeais ensuite sur le chemin de mon cabinet. Mes affaires m'attendaient devant, encore empaqueté dans des cartons. Il y avait beaucoup de cartons et je devais faire vite avant que la demoiselle n'arrive. Elle n'arrivait pas avant 17:30, mais tout devait être propre. Il était 10h, il me restait donc exactement sept heures pour tout faire, si on enlevais le temps de restauration. Mon dieu, comment allais-je pouvoir faire tout ça ? Commençons donc par se mettre au travail de suite.

Je sortais un aspirateur du petit cagibi que contenait mon cabinet et tâchais de débarrasser ce dernier de toute la poussière qui avait pu s'accumuler depuis des mois. Une fois cela fait, je tirais, non sans problème, mon bureau. Le tableau était déjà installé, mais n'était pas droit. Je verrais à la fin si j'avais le temps de le mettre correctement. Pour l'instant, j'avais mieux à faire. Je mettais l'étagère à sa véritable place, le long du mur de gauche, parallèle à l’immense baie vitrée que j'avais à droit de l'entrée. Les canapés étaient déjà là, recouvert de draps blancs, tel que je l'avais demandé. Ils me suivaient depuis de longues années, et je ne me voyais pas exercer sans eux. Et ils étaient tellement confortable que je ne pouvais pas aussi me séparer d'eux pour cette raison. Une fois que j’eus installé correctement l'espace où mes patients s'installeraient pour leurs séances, je commençais à déballer mes cartons. Dans le premier se trouvait la station d’accueil. Grâce à elles, mes petits élèves pourront mettre la musique qu'ils voudront. Par pitié, faites que je ne tombe pas sur un fanatique mettaleux ou un pro dupsted. Je n'ai rien contre cette musique, mais ce n'est pas ce qu'il y a de mieux pour que j’exerce correctement mon art. Dans le second carton se trouvait ma merveilleuse machine à café Nespresso. Dans un petit carton non loin se trouvait tous les différents assortiment de café que la marque pouvait proposer en dosette. Je n'avais rien payé, c'était au frais du lycée. Mais ce que je préférais moi, c'était le chocolat chaud basé sur du chocolat milka. Avec une légère touche de lait crémeux et un peu de chantilly, c'était un vrai régal. J'en buvais à longueur de journée, excepté pour l'heure du thé. En Bristish qui se respecte, rien ne compte plus que le tea time. Une véritable institution chez moi malgré les origines françaises de ma mère. J'en profitais pour me faire un petit thé tonique en attendant l'heure du repas. Après l'avoir siroté doucement, confortablement installé sur mes immenses canapé, face à la baie vitré, je savourais un petit bonheur.

Dans les cartons suivant se trouvaient des peluches toutes douces, des chiffons tellement froissés que même un fer brulant ne pourrait repasser comme il faut, des boules anti-stress et des tonnes de carnets, de feuilles et de crayons pour aider mes patients. Cela en aide beaucoup que d'exprimer leurs sentiments. Et dans le dernier carton se trouvait le comble du ridicule pour moi : des vernis à ongles, de toutes marques et de toutes sortes, ainsi que tout un tas d'objet servant à la manucure et dont je ne connaissais pas le nom. Une des mes patientes à New-York ne s'exprimaient que quand elle se faisait les ongles, du coup, j'avais du investir. Mais j'avais gardé cette habitude, car certaines personnes aiment bien. Cela doit leur rappeler les soirées pyjamas ados, où tout en se faisant les ongles, elles se racontaient tous leurs petits secrets.

Je disposais tout sur des étagères, à disposition pour ceux qui le voudraient, avant d'aller manger. Je repassais à la cafétéria, faisait un clin d'oeuil à la vendeuse en prenant mon sandwich, et mangeais dans le parc du lycée, écoutant les oiseaux gazouillé. Je trouvais cela extraordinaire qu'en pleine ville on puisse tout de même entendre cela. C'est si rare. Et il y avait des oiseaux de toute sortes. Le parc était assez grand, et ce devait être un vrai bonheur pour les animaux que ce minuscule poumon vert en ville. De retour au cabinet, je branchais mon iPhone sur la station d'accueil et finissais d'aménager mon cabinet, installant mes livres sur les étagères de la bibliothèque. Une fois que j'eu tout finis, il était 15h. Il me restait donc encore 2h30 avant que la demoiselle n'arrive. J'étais en avance, comme toujours, même si à chaque fois je craignais de ne jamais finir dans les temps. J'attrapais mon long manteau marron, un peu comme dans les manteaux cache-poussières des vieux westerns pour faire un tour au supermarché du coin. J'attrapais un cageot à roulette, ceux pour les enfants, et le trainait derrière moi. Je me dirigeais alors vers le rayon sucreries. Et j'étais là, à regarder toutes ces variétés de bonbons, hésitant sur lesquels choisir. Tant pis,je ferais comme d'habitude. Pas d'innovation aujourd'hui : harribo, harlequin, tagada, dragibus, M&Ns, langue de chats acidulé, bonbons ficelles plusieurs grosses boites de mélange. Je mangeais souvent des bonbons et autre cochonneries, mais jamais je ne grossissais. Jamais. J'avais un métabolisme d'enfer qui éliminait tout en faisant le strict minimum niveau sport. J'étais un veinard. Mais cela ne m’empêchait pas de côtoyer la salle de sport une à deux fois par semaine, même si je privilégiais la natation à la musculation. Je restait svelte et légèrement musclé. Et cela me suffisait. De toute façon, il n'y avait personne pour admirer cela.

De retour au cabinet pour la énième fois de la journée, je versais le contenue des boites mélanges dans une grosse coupole que je posais sur la table basse à côté des canapés. Je mettais également le bouquet que je venais d'acheter dans le grand vase à côté. Tout étais prêt, il ne manquait plus que la demoiselle. En l'attendant, je mettais de la musique. Les chansons défilaient, jusqu'à ce que l'aléatoire finisse par tomber sur la musique du générique de Game of Throne. Etant un grand fan de cette série malgré le côté trop présent du sexe, je ne pouvais m'empêcher de mimer les grands chefs d'orchestre sur cette chanson. Entre deux retentissements, j'avalais un dragibus, le lançant en l'air avant de le gober. C'est alors que j'entendis une voix faire :

Mr Aaron Forbes ?

Merde ! Une jeune femme se tenait en face de moi, à me regarder étrangement. J'étais allongé sur le canapé du patient, les pieds sur le haut du canapé et non sur l'accoudoir, en train de mimer ridiculement un chef d'orchestre tout en gobant des bonbons. Pour un premier contact, on repassera.

Mlle Palmer je suppose ?

Je me redressais alors, faisant tomber les quelques bonbons que j'avais dans la main.

Je vous prie de m'excuser pour cette tenue, je ne vous attendez pas avant encore plusieurs minutes. Je vous prie donc de bien vouloir accepter mes excuses.

Après une légère pause, je repris en lui tendant la main :

Je me présente donc : Mr Aaron Forbes, psychologue de ce lycée. A votre service mademoiselle. Si vous voulez bien me suivre.

Je lui faisais alors place, la laissant passer devant, avant de me diriger vers mon bureau. Elle pris alors place sur un des fauteuils tandis que je m'installais sur mon confortable voltaire en cuir.

Tout d'abord, merci de votre venue. Avant de commencer la séance, j'ai quelques petites questions à vous posez. Ne vous inquiétez pas, ce n'est presque trois fois rien. Tout ce dont j'ai besoin de savoir sur vous se trouve dans ce formidable trombinoscope. Pouvez-vous donc répondre à ces quelques questions s'il vous plait ?

Je lui tendais alors une feuille que j'avais sortis tout en parlant.


Patient : Mlle Nina Palmer
Etudiante

Avez vous une situation familial stable ?

Avez-vous des membres de votre entourage décédés ?

Avez-vous des sujets à éviter ?

Quelles sont vos heures de disponibilités pour les prochains rendez-vous, si prochain rendez-vous il y a ?

Sur quel créneau horaire êtes-vous joigniable, et sur quel numéro ?


Vous voyez, ce n'est presque rien. Mais si vous avez une question, n'hésitez pas. Ne vous gênez surtout pas.

Je lui souriais tandis qu'elle prenait un stylo pour remplir ces quelques questions. Un vrai jolie bout de femme qui serait surement magnifique une fois adulte.
fiche par century sex.


Dernière édition par Aaron Forbes le Mer 26 Mar 2014 - 22:04, édité 1 fois
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