Connait-on réellement les gens qui nous entourent ?!

Id Card ÂGE : 26 ans DATE DE NAISSANCE : 18 janvier 1988 LIEU DE NAISSANCE : Miami CLASSE:Conseillère d'orientation 3 CONFRERIES AU CHOIX : // RICHE OU BOURSE D'ETUDE : // AVATAR: Amanda Seyfried SCÉNARIO OU PI ? Scénario.

Forum's buisness CODE :Ok par Soma SECRET ENVOYE ? : ✔ | ✘ (à remplir par un administrateur) SOUHAITEZ-VOUS UN PARRAIN / MARRAINE : Non merci.

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→ Amanda Seyfried [color=red]ϟ[/color] Dana Fuller

« Ici, tu décris ton personnage physiquement. Son style, sa morphologie, s'il a les cheveux en pétard, ou raides, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de deux cents mots.

« Ce que je pense de moi ? Physiquement ? » C’était la question que le professeur Stink m’avait posé. Ça m’avait d’ailleurs sortie de mes songes et beaucoup surprise.

« Oui, c’est cela » Avait-il répété.

« Mais enfin ces questions sont obligatoires ? »

« Disons que c’est une phase indispensable. Vous devez connaître vos patients, chaque détail. C’est une étape importante ! » Il baissa légèrement sa tête pour m’encourager à jouer le jeu à fond et à lui répondre sincèrement.

« Très bien » commençais-je en soufflant et levant les yeux au ciel. « Je … Je suis une fille. De taille moyenne j’ai de longs cheveux blonds dont je prends vraiment soin. C’est d’ailleurs la seule chose que je trouve de beau chez moi et mes petits yeux verts. Bouclés, raides ou attachés je n’ai aucune préférence, tout dépend de l’humeur que j’ai quand je me lève. On m’a déjà dit que j’ai une jolie bouche, mais je ne souris pas souvent alors, c’est un détail pour moi. Je n’ai pas de style particulier, je porte souvent des chemisiers avec des jupes plus ou moins courtes style tailleurs. Il m’arrive aussi de me laisser aller, mais bon, c’est toujours en privé, chez moi avec une tasse de café quand je travaille sur mon ordinateur » J’esquissais alors un sourire, une fois qu’on est lancé, on se surprend à ne plus pouvoir arrêter, pourtant je plongeais mes yeux dans celui du professeur pour lui faire comprendre que je n’avais rien d’autre à dire.

Il fit mine de noter quelque chose sur son carnet, comme ils le font tous finalement. Puis il reprit.

« Vous trouvez vous attirante ? »

« Bon ça suffit ! » Je me levais, énervée de ces questions dont je ne comprenais réellement ni le sens ni l’importance à cette époque-là. Je me dirigeais vers la fenêtre et croisais mes bras. Je pouvais apercevoir la pluie derrière les volets. Je fermais les yeux et pris une bonne respiration.
« Je ne sais pas » lançais-je simplement. « Je crois que je suis jolie, simplement jolie »



« Maintenant, tu décris le caractère de ton personnage. Ses tics, ses manies, dépressif, ou alors super sociable, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de deux cents mots.

Je tournais la cuillère dans mon café depuis un moment déjà. Je réfléchissais. Cette nouvelle question était curieusement plus difficile que la précédente.

« Calme. Je crois que ce serait le mot qui me définit le plus. Je veux dire, je n’aime pas vraiment me faire remarquer. Généreuse aussi. J’aime aider les autres. C’est pour cela que j’ai suivis ce cursus. Curieuse. Toujours à la recherche de choses nouvelles, en apprendre plus sur les autres, les comprendre »

Je continuais de réfléchir et voyais bien que le professeur en attendais un peu plus. Je bus une gorgée de ce café bien chaud. Ca faisait du bien par ce temps gris et froid.

« Dites-le »
« Dire quoi ? »
« Ce dernier mot. Celui qui vous résume véritablement »

Le professeur insistait. Il le savait, il me connaissait comme s’il m’avait faite. Je posais alors ma tasse de café sur la table basse qui nous séparait.

« Solitaire. Je n’ai aucune relation stable dans ma vie. J’ai eu des relations mais elles ont toutes capotées… Même avec mes parents en fin de compte. Mais vous le savez »

Mon psy et professeur de psychologie enleva ses lunettes qu’il posa sur son bureau avec son carnet de note. Il s’était adossé sur celui-ci et se tourna vers moi.

« D'accord, je pense que tu as compris le principe du cours d’aujourd’hui. Tu vois, tu dois instaurer une confiance avec tes futurs patients. Soit compréhensive »

Je me levais à mon tour et pris mes affaires. C’était le cours le plus bizarre que j’avais eu. Mais j’avais appris beaucoup de chose, et pas que sur la psychologie. Puis lorsqu’enfin je sortais le professeur m’interpella une dernière fois.

« Etes-vous heureuse mademoiselle Fuller ? »
« Perdue Monsieur Stink, je suis perdue »




« Pour terminer, il nous faut savoir ce qu'il s'est passé dans la vie de ton personnage. C'est totalement libre. Tu peux le faire sous forme de journal, de RP, avec des chapitres... Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de trois cents mots.

[On a cesser de croire aux monstres sous notre lit quand on a compris qu'ils étaient en nous]

« Doucement mes yeux s’ouvraient. Un léger filet de lumière traversait le volet de la chambre dans laquelle je me trouvais. Je tournais ma tête et regardais cette personne allongée à côté de moi. Il dormait encore, en même temps après la nuit que l’on venait de passer c’était légitime. Je tournais la tête de l’autre côté. Le réveil indiquait dix-sept heure. Encore une journée où je n’aurais rien fait. Je restais la, allongée pendant une bonne heure. A réfléchir à toutes sortes de choses. Finalement je décidais de me lever. Je fis couler un café et me posais sur le toit-terrasse de l’immeuble. Je regardais au loin, le soleil qui commençait déjà à se coucher. Je rentrais et le trouvais assis dans le canapé. La musique à fond donnait le ton de la soirée qui allait venir. Les préparatifs pour partir dans un autre monde, seul tous les deux, encore une fois été en place.

Voilà, j’étais repartie, ailleurs cette fois. Mon cerveau bouillonnait, mes pensées n’avaient aucun sens. Je devenais folle. Cette vie, depuis combien de temps je passais mes nuits dans cet état ? Trop longtemps déjà à mon gout. Et là, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase tout simplement. Je ne suis pas sûr de me souvenir de tout, mais je me rappelle que je criais et pleurais toutes les larmes de mon corps.

« Stop, j’en ai assez, je ne veux plus de cette vie-là. Regarde-nous ! »

Mais comment réussir à partir loin de ce qui nous tue, et paradoxalement ce qui nous fait vivre. Le bon amour à la mauvaise personne. Alors on devient violent, puisque les mots ne servent plus.

J’ai ensuite passé deux jours dans une chambre d’hôpital. Mes parents ne sont pas venus me rendre visite mais ils ont clairement notifié qu’ils ne me laissaient pas le choix. Ils ont toujours été comme ça. Invisible dans ma vie, je ne les ai pas vraiment connu. Présent uniquement avec l'argent qu'ils me donnaient pour faire mes études. Ou pour me shooter, ce serais plus juste. Je devais reprendre une vie saine et je n'avais personne pour me soutenir. Pas d'amis, pas de famille. Juste mon ancienne addiction et mes anciens démons.

Voilà pourquoi je suis ici, dans votre bureau aujourd’hui professeur Stink. Je demande votre aide. Aussi bien pour moi que pour mes études. J'estime qu'après avoir subis une addiction comme la mienne et d'avoir réussi à m'en débarrasser est un atout pour aider les autres. Je peux les comprendre, savoir ce qu'ils traversent quand ils sont perdus.»

J’aurais pensé qu’il prendrait des notes. Qu’il étudierait mon dossier. Il me dit simplement :

« Lundi matin 8h mademoiselle Fuller »




[La marche du vertueux est semée d'obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l'oeuvre du Malin.

Bénit soit-il l'homme de bonne volonté qui au nom de la charité se fait le berger des faibles qu'il guide dans la vallée d'ombre de la mort et des larmes car il est le gardien et la providence des enfants qui se sont égarés.

J'abattrai alors le bras d'une terrible colère, d'une vengeance furieuse et effrayante sur les impies qui pourchassent et anéantissent les brebis de Dieu , et tu saura pourquoi mon nom est l'Eternel quand s'abattra sur toi la vengeance du Tout Puissant ...

Ezeckiel 25.17]

Les semaines passaient et j'en apprenais toujours plus. Je prenais la voie de la guérison grâce à cette motivation qui me poussait à me concentrer sur mes études, et uniquement sur cela. J'avais cependant l'impression d'avoir remplacé une drogue par une autre. Était-ce un bien pour un mal ? Je n'avais pas encore la réponse à tout cela, mais je savais que la vie m'autorisait un nouveau départ, elle m'autorisait d'être heureuse, pour la première fois. C'est à la fin de mes « études » que j'avais pris la décision de devenir une aide pour les autres. Je voulais retourner à Miami, la ou tout avait commencé. C'est le poste de conseillère d'orientation dans cette école qui m'a poussé à revenir. J'étais décidé à faire face à mes véritables démons.



[On ne peut pas revenir hier pour changer le futur, mais on peut commencer demain pour le maitriser]

« Mademoiselle Fuller ? Bonjour, bienvenue à Wynwhood. Vous avez fait bonne route ? »
« Très bien merci Mr. Cobb »
« Venez, je vais vous montrer votre bureau »
« Super! Je suis tellement impatiente pour ma première journée ! »

J'ai su ce jour là que j'avais probablement trouvé un travail et endroit ou je serais bien. Ou, éventuellement je pourrais me faire des vraies relations. Il y avait d'ailleurs ce magnifique soleil et pour l'une des rares fois je me surpris à sourire bêtement. Heureuse tout simplement.

Prénom/Pseudo : Amely Âge : 23 ans Où as-tu connu le forum ? : Sur un top-site. Une remarque particulière? : //

(c) Suika