Rencontre d'alcooliques [Pv. Evan]

Invité

Come to the club like whatteup i got a big cock,

ft. Kovu Mclean

Il sentit sa main se poser sur son épaule. Frisson électrique de l'échine et parcourant la totalité de sa colonne. Une autre main vint lui agripper les fesses, le frisson parcourut à nouveau sa colonne, plus fort, plus intense. Son désir grimpait et son excitation était accrue. Evan avait réussit à faire réagir et il ne lui restait maintenant plus qu'à laisser la force du destin faire les choses, il sentait au travers de la pression que Kovu exerçait sur lui avec ses deux mains qu'il avait pris les rennes, qu'il menait le bal pleinement conscient maintenant et avec autant d'envie que lui. Il ne l'avait pas transformé en homo, comme ça, en l'espace d'une heure, non, bien au contraire, il avait juste titiller son orgueil de mâle, un mâle décide, ou croit décider, quand et comment s'arrête la danse, lui seul et personne d'autre. Une fois qu'on avait à peu près saisi la psychologie du mec et qu'il vous laissait ne serait-ce qu'un infime interstice de porte ouverte, il était facile d'enfoncer la porte.

Le jeune gay se sentit alors tirer, retourner, puis pousser contre un mur, dans un coin sombre de la boîte, faisant maintenant face à son homme, à son cadeau du soir. Une lueur malsaine et vicieuse brillait dans ses yeux, habités par une fougue nouvelle et plus ambitieuse. Son cœur s'emballait, sa respiration devint plus courte et plus forte, il était même possible qu'il ait laissé s'échapper quelques râles de plaisir, n'ayant qu'une envie, celle d'attraper ses lèvres avec les siennes et de ne plus les lâcher, mais la clé était de le laisser faire, en venant à sa poursuite, Kovu avait rendu la suite des événements limpides et sans aucune embûches. Ce dernier approcha son visage de celui du brun, s'arrêtant seulement à quelques centimètres, de là, Evan sentait son souffle doux et chaud venir caresser ses lèvres.

Une seule phrase s'échappa alors de cette bouche dont Evan ne pouvait détacher son regard. Clarks l'entendit comme si la musique électro s'était arrêtée l'espace de quelques secondes, il avait donc "gagné", même s'il n'y avait aucun concours ou même défi, le sens de ces mots avaient tout leur sens à ses oreilles. Décidément, pour un hétéro, il était vachement lucide dans le guêpier à l'intérieur duquel il avait mis un doigt plein de sucre. Il ne retint pas son sourire et fit apparaître ses dents blanches à nouveau.

"Qu'est ce que t'..."

Il n'eut pas le temps de finir que le Californien se jetait déjà sur lui, scellant leur bouche dans une nouvelle étreinte, plus ferme, plus féroce, plus sauvage, plus sensuelle. Plus tout, en fait, comme animée par une énergie nouvelle d'un Kovu mû par un désir plus précis, plus fort. Il donnait même de son corps, enserrant une main d'Evan, liant leur doigts et les coinçant entre sa paume et le mur. Le jeune britannique se laissait totalement faire, subjugué par cette danse et ce rythme qui lui été imposé, ce laissant aller aux caresses qui lui étaient faites.

Malgré ses plans initiaux, qui consistaient à faire de l'homme son amant. Evan avait, depuis quelques minutes, changé d'avis. Sans pouvoir se l'expliquer, Kovu avait réussi à gagner ce qu'on pourrait appeler son "estime", même s'il avait, au final, fait exactement ce que voulait Evan, il avait tout de même de la manière et du style. Et ça, homosexuel ou non et attiré ou non, Evan le reconnut, il ne pouvait pas se résoudre à faire de ce gars-là une simple chose qu'il ne reverrait pas. Il voyait ça autrement. Il profita tout de même encore une bonne dizaine de minutes du corps de Kovu collé au sien, allant même jusqu'à glissé ses mains entre le jean et le caleçon de ce dernier, touchant son fessier solide et musclé. Mais, à force de raison, il tendit ses muscles et inversa leurs position, bloquant Kovu contre le mur au niveau des poignets.

"J'arrête là, tu me plais plus que prévu, mon mignon, je ne veux plus de toi que dans mon lit."

Sans en dire plus, il lâcha les poignets de Kovu, sortit un stylo de sa poche et, malgré l'obscurité de la boîte, réussit à lui écrire son numéro de téléphone sur le poignet. Lui chuchotant, au passage un léger "on se reverra". Il l'embrassa une dernière fois avant de se diriger vers la sortie. Malgré le fait qu'il était encore assez tôt, surtout pour un étudiant à Miami, il n'avait pas envie de se finir ailleurs et trouver quelqu'un d'autre pour partage son lit. Il prit la direction du bâtiment des Pi Sigma, sourire aux lèvres.

Hrp:

Cacadum

Invité

❝ Who's the master ? ❞

Just say "Thanks you".

Le gay avait profité de sa position sur mes genoux afin de m'embrasser à nouveau. Très honnêtement je le laissai faire comme si tout était normal. Dans ma tête, il pouvait tout se passer que rien ne me traumatiserait. J'étais décidé à passer une soirée de folie et peut importe tout ce qui se déroulait, du moment que je ne finissais pas dans un cercueil tout m'allait parfaitement. Je tenais de mes deux mains le mec qui l'avait chevauché et ressentis son habituel tic de réajuster ma coiffure. Comme par télépathie - cool ce gars !, il passa une main dans ma mèche et m'apaisai plus qu'il ne pouvait le croire.

Me cambrant soudainement, je sentis l'autre main du garçon venir caresser mon torse. Ah, les abdos, ça faisait craquer toutes les demoiselles, mais je vis bien que ce damoiseau était tout autant réceptif à la vue d'un abdomen sculpté. Je remarquais bien qu'il avait prit des initiatives, se sentant maintenant proche de moi. Mais il fallait qu'il apprenne que je n'étais pas son objet de plaisir, et que même si j'étais tombé dans son jeu de séduction, je restais le maître de toutes les situations. Tout comme j'aurais fais à une fille, je suivis la courbe de sa taille, effleurant sa peau de mes doigts, pour aller poser mes mains jusqu'à son fessier. Étonné, je remarquai qu'il avait un cul musclé et au touché, plutôt bien foutu ! Mon esprit arrêta de penser et je me laissai entièrement aller au plaisir de ses lèvres qui dansaient dans mon cou. Les frissons que cela me procuraient étaient inhumains tant j'étais dans un état de transe. J'en vins à oublier que c'était un mec sur mes genoux, qui m'embrassais et que je laissais me tripoter à son aise. Après tout, un homme savait exactement ce qu'un autre homme aimait, et à ce que je voyais, celui-là tirait entièrement parti de son savoir.

Puis tout s'arrêta d'un coup sec. J'avais fermé les yeux, mon cerveau s'était mis en veille et je dormais presque tant j'étais apaisé. Lorsque je soulevais mes paupière, je remarquai le sourire enjôleur du garçon qui s'était levé. Son regard vif et électrique croisa le mien et il se retourna après avoir procédé à un vague salut de la main.

J'aurais pu le laisser partir, il aurait continué sa vie et moi la mienne. Il aurait enchaîné les mecs et quand à moi je serais retourné à mon statut d'hétéro coureur de jupons que j'aimais tant. Mais mon instinct de dominant me souffla tout le contraire. Je savais qu'il attendait que je le rattrape, à en voir son allure très lente pour un mec qui quitte une boite à … vingt-trois heures ?! C'était vraisemblablement une technique et il s'attendait à ce que je lui cours après. Ce mec jouait les patrons, voulant que j'obéisse à ses désirs, et il fallait que je lui montre – même si ne voulais en aucune façon le revoir, qui était le chef. Je me lançai alors à sa poursuite et posai une main sur son épaule. Sans lui laisser le temps de se retourner je balançai ma seconde main pour lui empoigner le cul. Je le retournais presque avec sauvagerie et plongeai un regard fou dans ses yeux. Je l'entraînai jusque dans un coin sombre, prêt de la remise – tiens, les lesbiennes se tout à l'heure avaient disparues, et le plaquai contre le mur. J'approchai mon visage tout proche du sien, à tel point que je sentais son souffle saccadé sur mes lèvres.

« T'as gagné petit con. », dis-je avec une voix rauque, une vraie voix de mâle.

Et sur ce je partis avec lui dans un baiser plus fougueux que n'importe quel autre dans cette boîte. Mes doigts croisèrent les siens et je bloquai sa main entre la mienne et le mur. Son corps était collé au mien et je mettais toute ma puissance dans ce baiser. Je ressentais sa langue mais imposai mon propre rythme, tantôt en ralentissant notre ballet sensuel ou en l’accélérant brusquement. L'homme, c'est moi.

Invité

Give me some credits,

ft. Kovu Mclean

Dans le tumulte de la boîte, il avait tout de même réussi à saisir le nom de son compère. Il fallait dire que ce dernier, ne se rendant pas compte que la distance de sa bouche à l'oreille d'Evan n'était pas plus grande que quelques centimètres, il lui avait pratiquement perçait le tympa. "Kovu". Nom exotique, pour dessert exotique. Le britannique s'en léchait d'avance les babines. Quand Evan commençait à se demander s'il avait vraiment des chances de pouvoir arracher ses vêtements au bel homme, ce dernier prit l'initiative de lui-même pour le surprendre. Alors même qu'Evan venait de terminer sa phrase et de trouver une position à peu près confortable, il sentit un poids tiré sur sa taille et la chaleur dégagé par l'homme commençant à envahir son dos, il profita de mimer un manque d'équilibre pour lover sa tête dans la nuque de l'homme. Même dans la moiteur de la boîte, Kovu dégageait un parfum animal et enivrant, un parfum d'homme et de mâle. Le jeune Clarks devait se contenir pour éviter de l'attraper et de le violer dans la boîte, mais, ce n'était pas des manières, et dieu savait quelle sorte d'yeux malveillants pouvaient les épier à ce moment-ci.

Le Californien l'avait donc installé confortablement sur ses genoux et il plongea son regard caramel dans celui bleuté d'Evan. L'effort que mettait ce pauvre hétéro dans la séduction d'un mec qui ne l'attirait pas du tout était presque cocasse, il en aurait d'ailleurs probablement rit s'il n'était pas complètement sous le charme. Il manqua de ses perdre dans les iris de Kovu quand ce dernier le ramena à la réalité. Lui promettant des milles et des cents contre une petite pilule. Hilarant. S'il croyait que ça allait être si facile et qu'il s'en sortirait comme ça, non non, un prédateur ne cherche pas de proies faciles, un prédateur traque sa proie, la rend paranoïaque, et ne lui saute à la gorge que quand elle tend elle-même son cou. Non non, il ne droguerait pas le mec contre du sexe, il fallait que ce soit plus théâtral, il fallait que ça bouge plus que ça. Quitte à ne profiter que l'espace d'une nuit, autant faire en sorte d'octroyer à son souvenir une certaine pérennité.

Le beau gars se faisait même impatient, insistant et agissant comme s'il avait le dessus. Evan avança alors son visage vers le sien, sellant leurs deux bouches dans un autre baiser, moins langoureux, juste symbolique. Clarks réajusta sa position sur les genoux de Kovu, passant une jambe de chaque côté de lui et lui faisant face, baladant ses mains sur le cou et dans les cheveux du jeune homme. En laissant même une dérivé jusque sous son T-shirt. En l'espace d'un instant, il avait transformé Kovu en sa chose, le cachet d'ecstasy avait décuplé sa faim et il laissait parler son côté dominateur, c'était lui qui avait le dessus, ou du moins il le croyait. Le beau brun semblait assez réceptif puisque Evan sentit assez vite ses mains se baladaient sur le bas de son dos.

*Qu'on ne fasse pas croire qu'il fait ça pour la première fois*

Subitement. Le britannique stoppa tout net, décollant ses lèvres qui se baladaient encore sur le cou de Kovu, se relevant de lui. Il souriait à ce dernier, une étincelle dans ses yeux pétillants qui transpiraient la malice et l'ambition. Lentement, il se tourna et se dirigea de nouveau vers la piste. Dans un dernier effort, il leva sa main et l'agita comme pour lui dire au revoir. Bien sûr, Evan ne souhaitait pas réellement partir, il avait réussi à avoir la situation en main, mais il était trop joueur pour en rester là, et puis, même drogué, il voulait aussi sentir que son partenaire s'amuser, il ne voulait en aucun cas que ce dernier, le lendemain, ce réveil en ayant juste eu l'impression de se faire violer après s'être fait droguer. Premièrement, car ce n'était pas le genre d'Evan, tout avide de sexe qu'il pouvait paraître, il n'était pas pour le fantasme du viol, très peu pour lui. Deuxièmement, car le sexe serait mille fois meilleur s'il n'était pas forcé.

Tout en se dirigeant au centre de la foule, il espérait à tout moment sentir une main sur son épaule, l'attirant vers lui, pour se retrouver face à son bellâtre, que celui-ci l'empoigne et l'emmène au loin sur son beau cheval blanc. Rien ne disait qu'il le ferait, bien au contraire, il ne verrait d'ailleurs probablement plus jamais, après tout, personne ne devient gay pour des cachets d'ecstas. Sans pouvoir se l'expliquer, Evan avait senti quelque chose chez ce mec, un truc peu commun, un grain de folie, un timbre unique qu'il n'avait jamais trouvé chez d'autres. Et, pour le bonheur des uns et le malheur d'autres, ce grain de folie donnait un charme fou à ces personnes car on ne savait justement pas de quoi elles étaient capables.

Invité

❝ Please, just a second time ❞

I just want to forget ...

Lorsque tout rentra plus ou moins dans l'ordre dans mon cerveau, je me rendis compte que j'étais plié de rire, par terre, avec l'inconnu sur moi qui me collait. Cela ne me parut pas plus bizarre que ça, mais je savais d'avance que demain je regretterais. Le pire, c'était que je l'avais embrassé avec tout mon consentement. Je répartis dans un fou rire nerveux tandis que le mec me demandais mon prénom. Et comble de mon état, je me suis dis qu'il méritait bien ça car avec lui je m'étais tapé un petit cachet magique.

« Kovu ! » hurlai-je pour couvrir le son de la musique.

Je me relevais enfin pour mieux m'asseoir. Un peu trop embué, je ne savais même pas si j'étais bien assis ou affalé comme un ivrogne sur la banquette. Tiens cette banquette justement, si on se posais vraiment la question elle devait vraiment être dégueulasse. Facilement dans le top 5 des choses les plus sales en fin de soirée. Le nombre de personne qui devait avoir copulé ici devait être supérieur a mon QI ... Oh et il y avait sûrement des cacahouètes écrasé sous mon postérieur. Ah beurk je déteste les cacahouètes ! En plus les gens devaient les avoir tripotées après être allé au toilettes et ... Stop stop stop ! Je me rendis soudainement compte que j'avais complètement bloqué sur cette banquette et je devais avoir le regard vide perdu dans les tréfonds de mon subconscient. Quel partenaire de soirée je faisais ! Je pris donc une initiative afin de me faire pardonner. Attrapant la taille du garçon devant moi, je l'attirai avec force et détermination pour qu'il finisse sur mes genoux. Ayant ma petite idée derrière la tête et sachant qu'il ne refuserait sûrement pas, je lui glissai a l'oreille :

« File un cacheton, et tu le regretteras pas ! »

C'était que je le voulais vraiment cette ecsta, cela faisait déjà quelques mois que je n'y avait pas touché et le manque c'était soudainement fait sentir. Toutes ces conneries comme le tabac, la beuh, l'ecstasy, la coke ... J'étais déjà un testeur avéré dans ce domaine même si je partais souvent dans des délires effrayants dont je ne me souvenais que par bribes. C'est peut être mieux d'ailleurs que je ne me rappelle plus exactement de tout ce qui c'était passé.

Mais il y avait tout de même des événements qui restaient ancrés dans la mémoire et qui te rendais très honteux a chaque fois que t'y pensais. Comme faire sa première fois bourré dans une baignoire, vomir sur le chien des voisins ou avoir la grandiose idée de vouloir faire pousser des haricots verts en boîtes sur la pelouse de papa. Tous ces souvenirs étaient magiques, car malgré la honte j'en gardais un souvenir amusant. C'est ça la vrai vie selon moi : vivre dans ce soucier des conséquences, profiter avec les gens de notre jeunesse et emmerder ceux qui ne partagent pas cet avis.

Heureux de ma philosophie, je récidivais ma demande envers le mec, sans même prendre la tête de lui demander son prénom :

« Vas-y balance tout avant que je décuve ! »

Invité

Tripper en toute quiétude,

ft. Kovu McLean

Boom. Il l'avait eu, comme prévu, le mec en face de lui n'avait clairement pas froid aux yeux et, comme lui, ne savait pas résister à certains appels. Parfait, il avait sentit le contact de sa main dans sa nuque, vigoureux, fort et en même temps doux. Facile. Le répéter ? S'il savait, sa confrérie ne lui pardonnerait jamais non plus si ça s'apprenait, il n'était pas sensé être là, il aurait plutôt dû être en train de courir après il ne savait quelle demoiselle bien réputée pour sa facilité à écarter les cuisses et pour ses compétences nuptiales. Et pourtant, tout ce qu'il voulait, lui, il l'avait actuellement, un mec, de quoi boire et un petit caché coloré ainsi qu'une boîte sombre et douteuse, qui sentait la sueur et les phéromones. Comment les Pi Sigma pouvaient être contre ça, sérieusement ? Personne ne faisait de mal à personne ici, au contraire, on se faisait plutôt du bien à en juger par tous les corps entremêlés sur les banquettes.

Le mec approcha sa tête, sans aucune trace d'hésitation, un geste précis et expérimenté, animé par une détermination de vouloir ce cachet, et rien d'autre, ça se sentait. Leurs langues jouèrent l'espace de plusieurs secondes, Evan tentant du mieux qu'il put de faire durer leur étreinte, et lorsque son partenaire réussit à saisir le cachet, bizarrement, il fit durer le baiser puis se détacha de lui et le toisa de son plus beau sourire, comme pour montrer qu'il relevait ce défi, et que c'était presque pas assez au niveau pour lui, gaillard qu'il était. Décidément, en plus d'être canon, bien foutu et de savoir s'amuser, ce mec embrassait bien. Plus toute cette histoire avançait, plus Evan pensait à un geste d'une puissance divine. Il n'avait, jusqu'à aujourd'hui, jamais eu autant de chance aussi vite en matière de pêche au gros en milieu gay. Il allait peu à peu refermer son étau sur sa nouvelle conquête, ce soir, ce gars finissait officiellement dans son lit, restait à trouver comment.

Pour le britannique aussi, les effets furent immédiat, l'image que son comparse avait utilisé était, d'ailleurs, assez bien trouvée : "le cerveau qui bulle". C'était exactement ça, comme si on chauffait le cerveau au point qu'il commence à buller tel un bout de com plastifié. Sensation étrange, malgré l'habitude, qui vous saisissait à chaque fois. Sa mâchoire se contractait d'elle-même, et sa libido se réveillait et s'intensifiait, il avait encore plus besoin de contact, de chaleur humaine. Un frisson lui parcourut l'échine, puis tout le corps, avant de se dissiper à ses extrémités. Evan se sentait vivant et euphorique, il ne quitta pas des yeux le mec quand celui-ci se mit à courir puis à sauter sur une banquette avant de s'y avachir.

Sans s'en rendre compte, il se mit à courir aussi, en direction de son homme objectif. Une fois arrivé à un bon mètre et demi de la banquette il sauta et cria avant d’atterrir de manière un peu brutal sur la banquette et, du même coup, sur l'autre. Il rit aux éclats, son rire parti même, sur deux trois notes, dans des aigus assez monstrueux. Mon dieu, ce qu'ils devaient avoir l'air con, la banquette renversée et eux deux à moitié emmêlés sur le sol, mais, de toute façon, dans ce genre de boîte, personne ne faisait réellement attention à vous. Tout le monde savez ce qui se passait sur ces banquettes, c'est pourquoi personne ne regardait. Sauf peut-être le vieux vicieux voyeur qui traîne la expressément dans ce but. Après tout, si le bonhomme se faisait du bien en regardant les autres, il ne faisait de mal à personne.

Clarks se releva tant bien que mal et réajusta la banquette, fournissant là des efforts de concentration et de dextérité que son cerveau, à ce moment-là, ne lui permettait plus. Il dû s'y reprendre à plusieurs fois avant, enfin, d'arriver à son objectif, une fois fait, il se vautra dans le canapé, à moitié allongé, appuyé sur son coude.

"Avant qu'on aille plus loin, puisque t'as l'air d'avoir tant aimé ça, t'auras l'amabilité de me dire ton prénom ou alors on entretient le mystère plus longtemps ?"

D'un côté, il était curieux de connaître son prénom, de l'autre, il ne voyait pas de mal à continuer la soirée en tant que complets inconnus l'un pour l'autre, ça pouvait même rajouter un peu de piment, et puis, l'un comme l'autre voulait que ce qu'il se passe ce soir reste un secret pour le reste de l'humanité. Il lui laissait donc le choix. Pour l'instant, son partenaire du soir ne savait pas que lui aussi cherchait le secret. Il voulait continuer à rendre fou son interlocuteur, mais le cachet lui attaquait le cerveau de plus en plus fort. Il resta silencieux, laissant au beau brun un peu de temps de parole.

Hrp:

Cacadum

Invité

❝ Don't move guy ❞

« Euphoria, forever, 'till the end of time »

L'inconnu sortit quelque chose de sa poche. Absorbé par son action, je fixai d'un œil torve dans l'unique objectif d'apercevoir dans la pénombre le petit secret de ce garçon. Au bruit, je reconnus le plastique, et en conclus qu'il déballait quelque chose. Ce quelque chose en question, il le fourra dans sa bouche tout en me fixant. Sa bouche encore ouvert, je regardai avec toute ma curiosité ce qu'il allait manger. C'était un cacheton coloré, pas très grand mais au combien précieux que je reconnus tout de suite : de l'ecstasy.

Je fus comme submergé par un tsunami de souvenirs. Dans ma tête, je voyais défiler une grande partie de mes soirées à Los Angeles. Tellement de beuveries qui me manquent, avec mes amis de là-bas, ma sœur qui râlait quand je rentrais totalement mort à la maison, ou pire lorsque je ne rentrais pas. Ces petits cachets magiques, tellement mauvais pour la santé mais qui te font oublier tous tes tracas et passer une soirée de rêve. Du moins, c'était mon point de vue. C'est pourquoi lorsque j'entendis mon interlocuteur me proposer ouvertement de passer une bonne soirée, mon sang ne fit qu'un tour. Il tentait de m'acheter ! Et ce con, il avait réussi ! Tout à coup ma soirée pouvait prendre un tournant très amusant … voire très bizarre étant donné que j'allais la passer avec un gay clairement en manque. Ce dernier prit une seconde pilule et la déposa sur la langue, tout en m'invitant à la récupérer.

Instinctivement, je vérifiai autour de moi que personne ne nous regardait. D'après mes observations, tout le monde semblait trop occuper à danser, boire ou draguer pour espionner deux mecs normaux. Je pris donc une décision. Approchant mon visage du sien, je passait une main dans sa nuque et plantai mon regard dans le sien.

« J'ai actuellement envie de te foutre un coup de boule. Mais pour le moment, t'as gagné. Par contre si ça vient à s'apprendre, tu pourrais ne pas y survivre. »

Ma menace étant faite, et avant qu'il puisse rétorquer, je l'embrassai langoureusement. Ma langue vint jouer avec la sienne pour lui piquer le cachet d'ecsta, puis au terme d'un moment dont le mec s'en souviendra sûrement, je me retirai et lui décochai mon plus beau sourire. Woaw, je sentais directement les effets de la drogue me monter dans la tête tandis qu'une euphorie m'enivrait totalement. Je passais une main dans mes cheveux puis la posai sur mon fournisseur de cachets.

« Il faut que j'aille m'asseoir là, mon cerveau fait des bulles ! »

Je ponctuai ma demande d'un cri joyeux avant de courir vers une banquette vide cachée derrière un poteau. Le coin était cosy et discret mais à cette heure ma seule question était de savoir, si je devais vomir, est-ce que je sentirai le citron du limoncello remonter dans ma bouche.

HRP:

Invité

Ecstasia,

ft. Kovu McLean

"Je suis pas gay!"

Il en faudrait plus que ça à Evan pour abandonner. Après tout, un hétéro c'était ce qu'il y avait de plus sexy, il avait déjà réussi à en tirer plus d'un dans son lit, les mecs qui "se posent des questions" ou ceux "qui veulent juste essayer pour être sûr". Tout était bon à prendre tant que c'était attirant, ce n'était pas comme si le britannique cherchait l'amour dans ce genre d'endroit, ou même cherchait l'amour tout court. Et puis, le rhum commençait à lui monter à la tête, il sentait une nouvelle énergie envahir son corps, la musique le transcendait et puis, après tout, il ne forçait personne, si le bellâtre voulait partir, il n'avait qu'à s'enfuir, ce n'est pas Evan qui le rejetterait.

Ils se firent une place sur le dance floor, son comparse restant avec lui, si vraiment il n'était pas là pour ça, que faisait-il encore là. Laissant son corps se déhancher sur les notes modifiées par ordinateur du son électro que gerbaient les enceintes, Evan ne prenait pas vraiment pas la peine de faire attention aux personnes qui se trouvaient autour de lui, il avait bien mis un ou deux coups de coudes dans des côtes et failli fourrer son doigt au fond de l'orbite d'un autre, mais peu lui importait, ce genre de moment lui permettait de lâcher tout ce qu'il retenait au quotidien, il pouvait enfin lâcher prise.

Quand il était ivre et en boîte de nuit, Evan avait tendance à devenir intenable et développer certains petits "tics", par exemple, il ne pouvait pas s'empêcher, en même temps qu'il dansait, de passer sa main dans ses cheveux de l'avant vers l'arrière, de peur d'être décoiffé peut être, puis, il avait toujours besoin de danser les bras en l'air trouvant ceux qui dansaient les bras le long du corps toujours un peu coincé ou complexé, avec un balais dans le cul, pour faire court. Et puis, il avait ce besoin irrépressible de toucher, il avait besoin de sentir la chaleur d'un autre sur lui, c'était galvanisant et ça lui faisait du bien.

C'est sur ses pensées qu'il se sentit alors lui-même bousculé, par l’Apollon avec qui il était en train de danser d'ailleurs. Ses jambes manquèrent de ne pas le retenir et il passa très près de s'étaler de tout son long, c'était sans compter sur la main qu'il sentit se serrer autour de son poignet et le tirer, l'amenant directement à se coller contre le corps de l'autre. Bien entendu, il se doutait que ce n'était pas volontaire. Evan en profita tout de même pour laisser ses doigts se balader un court instant et voyager sur le T-shirt de sa proie. Bordel, c'est que le mec, en plus d'avoir l'air bien gaulé, semblait réellement l'être, Clarks était définitivement sous le charme, ce soir, c'était lui ou rien.

*Un acte manqué* se dit-il à lui-même dans un élan de clairvoyance alcoolisée.

Son espoir fut bien vite détruit lorsque son partenaire de danse lui précisa qu'il ne l'avait rattrapé que pour éviter une embrouille et lui rappelant une nouvelle fois qu'il n'était pas gay. Peu importait, en fait, qu'il le soit ou non, Clarks était aussi venu là pour passer une bonne soirée. C'est à ce moment que les cachets rentraient en jeu. Il sortit le petit sachet de sa poche, attrapa un cachet, le posa sur sa langue de manière ostensible pour que le beau brun ne manque pas de voir ce qu'il était en train de faire, avant de l'avaler.

"Ecoute. Que tu sois gay ou non, je m'en fous, la compagnie d'un bel homme comme toi m'est toujours agréable de toute façon, qu'il me baise derrière, ou non. Maintenant, à toi de voir si tu penses que je ne suis pas capable de te faire passer une bonne soirée."

Sur ces mots, il attrapa un deuxième cachet dans le petit sachet puis le posa sur sa langue, faisant signe avec son doigt qu'il n'avait qu'à se servir lui-même. Il posa ensuite ses avants bras sur les épaules de celui à qui il lançait le défi et croisa ses mains derrière sa nuque au niveau de ses poignets. S'il avait l'audace, le cachet était pour lui, sinon, ça en ferait plus pour Evan et ils traceraient tous les deux leurs propres chemins. Vu le comportement du type jusqu'à présent, Clarks était tout de même persuadé qu'il ne couperait pas court à la soirée aussi rapidement, après tout, il lui proposait là un petit peu de bonheur en pilule. Certains dirait qu'il en faisait trop, lui ajouterait simplement qu'il aimait que ce soit théâtral, la vie ne valant pas d'être vécue si elle était monocorde et plate. Ce n'était pas de sa faute si la vie de la plupart des gens étaient ennuyeuses, lui ne voulait pas tomber dans ce piège là.

Invité

❝ Dance on the floor ❞

Je failli m'étouffer mais ne fis mine de rien. Ok, je récapitule.

L'inconnu accepta la proposition et me demanda un limoncello. Quelle idée ! Cela faisait des années que je n'en avait pas bu. Je me souvenais encore très bien de l'acidité du citron qui piquait la gorge lorsqu'on en buvait une gorgée. J'interpellai à la volée le barman, un afro-américain aux cheveux teints en orange – très laid d'ailleurs, et commandais deux limoncellos. Le black m'écouta avec attention pour comprendre mes dires au travers de la musique, puis se retourna en ajoutant un petit clin d’œil aguicheur. Non mais oh ! Je laissais tomber et me tournai vers mon nouvel interlocuteur. Ce dernier prit la parole :

« Fou ? Pourquoi, parce que tu accostes un inconnu dans le plus gros bar gay de Miami ? Franchement, on ne peut pas faire plus commun, faudra faire plus pour m’impressionner mon petit loup. »

Mon visage fit une pause le temps que je digère l'information. Mon esprit cirait dans ma tête quelque chose comme « Quoooooi ? Un bar gay ! ». J'avais une réputation de Don Juan à recréer ici tout de même. C'était peut-être pour ça que la fille avec qui j'avais parlé en dansant était lesbienne, quant à l'autre elle devait encore se chercher. Et ce barman qui me draguais ouvertement, gay aussi donc. D'un coup, je regrettai d'avoir parlé à ce mec dont je ne connaissais même pas le prénom, et d'autant plus de lui avoir payer à boire.
Le barman revint avec deux verres remplis d'alcool jaune poussin et encaissa ma commande. Je pris mon verre, l'inconnu prit le sien et trinqua avec moi, qui n'avait toujours rien dis. Pour me donner une consistance, je bus mon verre. Arg ! Le citron passait mal dans ma gorge serrée par cette situation. Mes réflexes étant ralentis par l'alcool, je me laissai traîner jusqu'à la piste de danse par le mec. La musique résonnait dans mon crâne tandis qu'autour de moi tout le monde dansait. Je m'approchai du visage du mec qui me parlait et lui criai dans l'oreille pour me faire entendre :

« Mec cherche pas, je suis pas gay ! Je savais pas que c'était une boîte de ce … »

Perdant le fil de mes pensées, je ne finis pas ma phrase et me laissai entraîner par le rythme effréné de l'électro. Je savais qu'il fallait que je lui parle à cet homme, mais je ne savais même pas par quoi commencer. Je ne suis pas gay, point. Même si une fois, alors que je n'étais plus qu'un cadavre imbibé d'alcool, j'avais fini dans le pieu d'un mec. Les détails étaient flous mais je pense me rappeler toute ma vie du réveil, avec la gueule de bois, quand je me suis retourné pour voir qui partageait mon lit.

Toujours au lieu de répondre, je fis d'un regard le tour de la boîte. Dans un coin sombre, prêt des vestiaires du personnel, deux filles s'emballaient. A ce que je pouvais voir, les préliminaires avaient déjà commencé ! Mais personne ne sembla leur prêter attention alors que franchement, deux filles qui couchent ensemble …

« Oh ! »

Sans le faire exprès, je rentrai directement contre le mec à qui j'ai payé un verre. Par pure gentillesse, je lui attrapai le poignet pour le retenir de bousculer toute la foule, avant de le coller à moi. Mais ni une ni deux, je le repoussai sans trop de méchanceté.

« Évite de t'écraser le crâne sur le sol, j'ai pas envie d'être directement fiché par les flics. Oh et … je suppose que toi t'es gay. Mais pas moi, je voulais juste passer une bonne soirée. »

J'eus un peu peur du sens que ce garçon pouvait imaginer de « bonne soirée », mais je ne dis rien et me laissai envahir par le son entêtant de la musique.

Invité

Party in the USA,

ft. Kovu McLean

Evan avait enfin pris son nouveau départ. Plusieurs semaines qu'il avait posé ses valises à Miami et il commençait à trouver son équilibre, sa stabilité. Il avait une école, Wynwood, à laquelle il savait qu'il resterait, pour une fois dans sa vie, il ne doutait pas du fait qu'il ferait plus d'un trimestre et même plus d'une année au même endroit. Il avait, de toute façon, pris une décision. Il avait 18 ans maintenant et si sa mère voulait l'arracher à cette nouvelle vie, il couperait définitivement les ponts avec elle et lui dirait de partir faire sa vie seule, il en avait marre maintenant, il voulait pouvoir faire pousser racines, car l'arbre qu'il était grandissait chaque jour sans base solide et menaçait, à toute heure, de s'écrouler. Quelle merde.

Il venait de recevoir un sms de Carry, "Je suis pas disponible ce soir, désolé, essaye de sortir et de t'amuser quand même, on se voit demain, bisous". Carry, rien que de pensait à elle ça le faisait sourire, c'était sa première amie à Wynwood, elle avait prêté une oreille attentive et ils avaient monté un plan tous les deux pour permettre à Evan de passer pour un hétéro auprès de sa confrérie. Cette confrérie d'ailleurs, Clarks était tellement content, pour la première fois de sa vie, de se sentir intégré à quelque chose qu'il était prêt à tout pour ne pas se faire abandonner sur le côté. Malgré l'homophobie du chef, il était persuadé de pouvoir s'entendre avec eux, ils avaient tous l'air géniaux, malgré leur côté hautain, il espérait vraiment qu'ils lui ouvriraient la porte et qu'il pourrait s'en faire des amis, même si ça allait très certainement être un travail de longue haleine.

Il était encore plongé dans le noir de sa chambre, il avait passé la journée au lit, tentant au mieux d'évacuer les toxines de la soirée de la veille. Dix-huit heures, pas de soirée avec sa "copine". Le britannique n'était pas le genre à passer un samedi soir au lit avec un thé à dévorer l'intégralité d'une saison de The Vampire Diaries. Il sortit de son lit, simplement vêtu d'un caleçon et se dirigea vers la douche, tous ses frères de confrérie étaient déjà sortis, aucun Pi Sigma ne passait un samedi soir seul, dieu sait quels étaient leurs projet, il n'était pas encore assez intégré pour qu'ils partagent ça avec lui, mais peu importe. Il resta sous l'eau chaude une bonne demi-heure, passa une demi heure devant le miroir pour tenter de se refaire une santé et de cacher ses énormes cernes.

Il s'habilla simplement, mais efficacement, un jean serré noir, un T-shirt imprimé tigre ou panthère, il n'avait jamais su, par dessus lequel il enfila une chemise en jean clair. Le tout surmonté de sa paire de Nike noir montantes. Il coiffa ses cheveux en l'air à l'aide de cire et il attacha deux trois bracelets autour de chaque poignet. Il était fin prêt. Généralement, il essayait de sortir en milieu hétéro, n'ayant jamais été très fan du milieu gay et de sa fantaisie, n'y trouvant, d'ailleurs, que très peu sa came. Mais, ce soir, il était clairement en manque et il décida d'aller faire un tour dans une grosse boîte gay de Miami. Il prit ses papiers et ses sous, enfila sa grosse écharpe blanche, en laine, autour de son cou et sortit du bâtiment de la confrérie.

Sa voiture venait enfin d'être rapatriée d'Europe, à force de voyage et de le balader un peu partout, sa mère avait prit l'habitude le couvrir de cadeaux, cette voiture était son cadeau pour ses 16 ans, une belle Posche 911 Carrera S Cabriolet dont il n'était pas peu fier. Il enjamba la portière et se mit au volant, pour se garer dans Miami, c'était généralement la misère, mais la crasse du métro et des transports en commun n'était pas une option pour un samedi soir. Il roula et arriva vite à destination, se gara à l'arrache et verrouilla son bijou.

Le club, comme à son habitude, était bondé, encore un mec lambda ici, Evan dût faire la queue avant de pouvoir entrer. Mais ça valait le coup, une fois à l'intérieur, c'était exactement l'ambiance qu'il recherchait, du gros son électro, des homos à n'en plus pouvoir, et un bar. Le bar, sa première destination, il s'y dirigea de pied ferme et commanda d'entrée 3 shots de rhum. Il les siffla cul-sec, ce n'était pas le tout d'arriver sobre en club, l'idéal n'était pas d'en ressortir dans le même état. Le temps que l'alcool fasse effet, il se commanda une mousse et commençait à agiter sa tête au rythme de la musique. Il avait tout prévu, avant d'arriver au club, il avait fait un petit détour pour se dégoter 2-3 cachets d'ecstas, c'était sa façon de faire. Quitte à se taper un mec qu'il ne trouvait pas forcément attirant, autant être dans un autre monde.

Il siffla sa mousse d'un trait et allait se diriger vers la piste de danse quand quelqu'un le héla. Lui proposant de lui payer à boire. Comme à son habitude, il l'analysa des pieds à la tête, bordel, le beau morceau. Un beau brun, bien bâti, une barbe comme on en fait plus, une jolie coiffure, bien entretenue. En venant ici, Clarks ne s'attendait pas à être aussi chanceux tout de suite.

"Comment refuser ça, surtout si c'est aux frais de ton vieux. Un limoncello pour moi, du coup. Et toi, qu'est ce que tu bois ?"

Tout ne reposait pas sur le physique, cette phrase était le plus gros mensonge de l'histoire de l'humanité. De nos jours, tout reposait sur le physique, on ne pouvait absolument pas faire abstraction du physique, c'était la première impression qui faisait que oui ou non, vous ne repartiriez pas seul ce soir. Et là, pour le coup, le bellâtre avait d'office conquis Evan, c'était limite s'il ne bavait pas sur le comptoir.

"Fou ? Pourquoi, parce que tu accostes un inconnu dans le plus gros bar gay de Miami ? Franchement, on ne peut pas faire plus commun, faudra faire plus pour m'impression mon petit loup."

Son verre arriva, il trinqua avec l'autre qui avait pris la même chose que lui et, sans plus attendre, lui attrapa le bras pour l'entraîner sur la piste de danse et entamer le hameçonnage, n'ayant pour seul objectif de finir dans son lit ce soir..

Hrp:

Cacadum

Invité

❝ Rencontre d'alcooliques ❞

Ce n'est pas parce que c'est impossible qu'on ne peut pas essayer. ~

Heure du premier joint : dix-huit heures. C'était franchement raisonnable ! Bon, il est vrai que c'est mon premier jour à Wynwood High School et que je devrais me tenir à carreaux après mon expulsion de Perton High School, mais je ne peux pas aller contre ma personnalité d'ingérable.
Mon père avait retourné toute l'école afin de me faire accepter à WHS, mais quand on s'appelle McLean, tout est déjà plus simple !
C'est donc l'esprit embué par la fumée que je fis la conquête des rues de Miami. Il n'y avait pas à dire, Miami était une ville qui me convenait parfaitement. Chaude, riche et jeune. Je voyais des groupes de jeunes qui s'apprêtaient à passer une bonne grosse soirée du samedi soir, et c'est à ce moment que je me rendis compte de ma nouvelle situation. Maintenant, à Miami, je ne connaissais personne. Mon groupe d'amis ultra-populaires de Los Angeles n'étaient plus là. Bon, évidemment que tout à l'heure je suis allé parler à différents élèves de WHS mais sans plus. Là, j'allais sortir sans personne. J'espère au moins qu'il y aura des filles ! C'est donc plein d'espoir que je m'apprêtai à entrer dans la première boîte de nuit à ma portée.

Ouf, j'étais rentré tranquillement dans la boîte. L'atmosphère était sombre et propice aux rencontres. En plus j'adorais la musique électro à gros décibels qui résonnait dans la vaste salle, et je me mis à danser sur le Dancefloor. J'engageai rapidement la conversation avec deux filles. L'une d'elle, une petite rousse, était mignonne à craquer. Elles étaient super gentilles mais au bout d'une dizaine de minutes, j'appris que la première était lesbienne et que quant à elle, la petite rousse était une fraudeuse de quatorze ans. Cette gamine est bien partie dans la vie ! Je gardai le numéro de la petite avec aucune intention de la draguer, puis traversai la boîte afin de rejoindre le bar. Car oui, les effets de la drogue commençaient à s'évaporer alors autant compenser par l'alcool ! De plus, avec ma barbe et le peu de lumière qu'il y avait, je passais très facilement pour un homme de vingt-et-un ans pour commander à boire. Je m'installai donc sur un tabouret pour pouvoir m'accouder tranquillement au bar en attendant ma commande. Pendant ce temps, je croisai le regard furtif de mon voisin, sûrement un étudiant à WHS aussi, mais il tourna la tête quand je reçus mon verre. Je vidai mon whisky-coca d'une traite pour montrer que j'étais un bon fêtard, avant d'en recommander un autre. Bon, le fêtard en moi commençait à s'ennuyer alors je me tournai vers le mec posé à côté de moi et lui dis :

« Tu veux boire un coup ? C'est moi qui paye ! T'y crois si je te dis que mon père m'a filé des sous pour manger dans de grands restaurants ? Sa jeunesse devait vraiment être chiante s'il passait ses samedi soir devant un plat à 300 $ ! »

Parler à un inconnu ne me faisait pas peur. Il allait peut-être me prendre pour un malade mental ou croire que je le prends pour un gogo, mais non pas du tout. Alors je lui fis un sourire sympathique et ajoutai :

« Me prends pas pour un fou hein, je suis juste nouveau, j'ai eu quelques problèmes de scolarité ! »