Wibbly-wobbly timey-wimey [ FINIS ]

Id Card ÂGE : 32 ans DATE DE NAISSANCE :7 Juin 1981 LIEU DE NAISSANCE : Londres CLASSE: Riche 3 CONFRERIES AU CHOIX : Personel ~ Prof de Français et Psychologue RICHE OU BOURSE D'ETUDE : Rich AVATAR: David Tennant SCÉNARIO OU PI ? PI

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→ David Tennant [color=red]ϟ[/color]Aaron Forbes

« Ici, tu décris ton personnage physiquement. Son style, sa morphologie, s'il a les cheveux en pétard, ou raides, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de deux cents mots.

Vous êtes en face de moi non ? Il faut quand même que je me décrive ? Tss, bon, c'est bien parce que c'est vous que je fais ça ? Alors hum, comment je suis ? Grand, assez grand même, 1m85 pour être précis. Des hommes sont plus grands que moi, mais d'autres sont plus petits. Comme dirait m grand mère, qui est une grande fan de Coluche, un humoriste français : la bonne taille, c'est quand les pieds touchent par terre. Sinon, je fais peut-être grand, mais je n'en suit pas disproportionné pour autant et je n'ai pas l'air gauche. Vous imaginez vous, un prof, qui tiens pas debout de ses élèves ou qui trébuches tout le temps. Moi non ! Alors je me tiens droit, je suis toujours classe, même si je me permet quelques fantaisie parfois. Je porte donc toujours un costume parfaitement taillé, qu'il soit en velours, foncé à rayures fines, bi-color ou bien unie. Toujours. Avec soit une cravate, soit un nœud papillon, ou parfois sans rien, mais c'est rare. La petite fantaisie que je m'accorde, ce sont mes chaussures. Je porte toujours des converses. Et oui, qui l'aurait cru que le costume et les converses pouvaient si bien se marier ? J'en ai des paires, de toutes les couleurs possibles et inimaginables. Pas très digne d'un adulte de 32 ans non ?

J'ai des cheveux châtains clair, pas très souvent coiffés, généralement en pétard. Pendant des années, j'ai essayés de les dompter à grands renforts de gel, de laque, de cire et etc, pour finalement les laisser tels quels. J'ai des yeux marrons, très expressifs, et qui pour ceux qui savent y lire, peuvent y voir mes véritables sentiments.



« Maintenant, tu décris le caractère de ton personnage. Ses tics, ses manies, dépressif, ou alors super sociable, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de deux cents mots.

En tant que psychologue, j'ai appris à cacher mes véritables émotions aux gens qui m'entourent. Je les ai tellement bien cachés, qu'il m'arrive même de ne plus les retrouver. La plupart du temps, je suis donc sans grandes émotions, enfin, vous savez, c'est grands éclats de passions qui nous font pleurer, vibrer, sans que l'on ne sache pourquoi. Et bien moi, cela, je ne l'ai plus ressentie depuis bien longtemps. Depuis qu'April et moi ne sommes plus. A ma chère April ... Mais ceci n'est pas le sujet. Sinon, quand je suis moi-même, c'est à dire quand une certaine personne avec un nom de mois est avec moi, je vais être très joyeux, très ouvert, affectueux. Un homme complètement différent de ce que je suis actuellement. Car en ce moment, je suis un homme qui se cache, qui fuit, car je suis un homme peureux, remplis de souvenirs que je souhaite ne plus jamais revoir mais qui me hantent. Un peu compliqué non pour un psy ? Mais ne le dite à personne, cela ferait fuir mes pauvres lycéens. Mais, pour ne pas laisser paraître ça aux autres, je me cache derrière une fausse bonne humeur et une joie de vivre exemplaire, faisant apparaître des sourires sur le visage des gens tristes. Je suis ce genre de personne. Vrai et faux à la fois.



« Pour terminer, il nous faut savoir ce qu'il s'est passé dans la vie de ton personnage. C'est totalement libre. Tu peux le faire sous forme de journal, de RP, avec des chapitres... Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de trois cents mots.

Bon, attaquons la partie la plus importante de tout ça. Vous êtes bien installés ? Vous voulez un bonbon aussi ? Tenez, servez vous, ça va être long, alors autant être bien détendu. Hum, délicieux ces bonbons, j'ai bien fait de tester. Donc, voilà, ça commence. Voici la grande histoire de la petite vie de Aaron Forbes.

Je suis né le 7 Juin 1981 à Londres, enfin, dans la périphérie londonienne, à la limite entre la ville et la campagne. J'ai des parents complètement normaux : une mère qui cuisinait divinement bien, un père qui rentrait tous les soirs et me racontait une histoire avant que je ne dorme. Mes grands parents vivaient en France, en Bretagne. C'est pour ça que je parle le français remarquablement bien et que j'ai décidé d'en faire ma matière en tant qu'enseignement. Je n'ai pas vraiment connu mon grand-père, car il est est partis très jeune. Ma grand-mère, ha ma grand-mère ... Elle était comme toutes les grand-mères, à me couver de gâteaux, de friandises et de sucreries. Il y avait toujours un gâteau dans le four pour le quatre heure, et une odeur de crêpes flottait souvent dans la vieille maison en pierre. C'était un véritable bonheur quand je passais mes vacances là-bas. Mais là n'est pas le sujet.

J'ai fréquenté les meilleures écoles, toujours été brillant, le premier de la classe quoi, le nez fourré dans les bouquins. Ma mère et mon père m'ont transmis cette passion tout petit, en me lisant des histoires en tout genre pour que je m'endorme le soir. Les livres étaient partout chez nous, partout. Mais ce qui changea complètement ma vie, ce fut quand j'allais avoir 3 ans. Ma mère avait une très bonne amie alors enceinte. L'accouchement était proche, ce n'était plus qu'une question de semaines. Je regardais ce gros ventre qui abritait la chose qui allait changer le cours de ma vie. En pointant ce gros ventre, je disais toujours : "April, dépêche toi, vite dépêche toi, j'en ai marre de jouer seul moi." J'étais persuadé que ce serait une fille et qu'elle s’appellerait April. Et vous savez quoi ? C'était bien une petite fille, bien bruyante, avec de grand yeux gris. Elle était née en avril, et ses parents l'ont nommé April, comme je l'avais si souvent répétais. A l’hôpital, je la regardais, ne comprenant pas que mon monde tournerait bientôt rien que pour elle. 3 ans à peine, et déjà amoureux, même si je ne le savais pas. J'ai grandis avec elle, passant mes journées avec elle quand elle fut en âge de rester avec moi. J'ai vu ses premiers pas, entendu ses premiers mots, vu ces longs cheveux blonds pousser. Je l'ai entendu hurler, engloutir des litres de biberons. Elle me jetait du sable quand nous jouions dans le bac à sable et je faisais souvent tout ce qu'elle voulait. J'étais encore plus serviable qu'un esclave, me pliant en quatre pour elle. Ce qu'elle préférait, c'était quand j'étais à quatre pattes, comme un cheval, et qu'elle était sur mon dos, à me donner des coups de talons pour que j'avance. Ca me faisait mal, mais j'étais heureux. Malgré le fait que la différence d'âge commençait à apparaître entre elle et moi, je restais avec elle, l'aidant dans ses devoirs. J'étais pour elle le grand frère qu'elle n'avait jamais eu. Nous étions tous les deux fils et fille unique. Nous nous complétions. Ha, c'était beau cette époque là. Puis il y a eu l’adolescence, le collège, les premiers émois amoureux et tout le tralala. Tout le monde passe par là, mais ce fut une période très dur pour moi. Je commençais à la voir autrement. Je voyais son corps d'enfant changer pour devenir une femme. Une vraie belle femme. Son visage m’ensorcelait, et son rire me hantait le soir. Elle était vraiment belle, et tous les garçons lui tournaient autours. J'avais bien quelques filles qui faisaient de même avec moi, mais franchement, je m'en foutais. April prenait une si grande place dans mon cœur. Mais elle m'a meurtrit, réduit en bouillis. Elle a finis par céder à un garçon de ma classe, un footeux, bon dernier la classe, populaire malgré le fait que nous n'étions qu'en deuxième année de lycée. Elle, elle était toujours au collège, mais elle faisait tout ce qu'elle voulait. Elle commençait à moins me voir, préférant la compagnie de ce crétin finis à la mienne. Il ne savait rien d'elle, alors que je savais tout d'elle. Tout. Je l'aimais tellement. Tellement tellement. Cette histoire là c'est mal finis, j'y ai laissé quelques bleus et quelques coups même. Mais je ne regrette rien. Vraiment rien. Car ça alors réalisé tout ce à quoi j'espérais. J'étais par terre, le nez en sang, mais elle a finis ce que j'avais commencé, prenant sur elle ce que cela entrainerait. Elle le savait, mais elle l'a quand même fait. Elle c'est alors penché alors vers moi, me disant quelques mots que j'ai oublié avant de foutre un poing au crétin. Le mec n'en revenait pas, mais pas grave. Elle m'a relevé, pris la main, et on a courus. Aussi vite qu'on pouvait et le plus longtemps possible. Une fois qu'on c'est arrêté de courir, on se tenaient toujours la main, et puis on a éclaté de rire. Vous savez ce rire nerveux qui vous fait rire dans des moments où on ne croyais pas pouvoir le faire. Nos rires se répercutaient contre les murs. On avait courus jusqu'à la Tamise ce jour là. Je me rappelle même que pour reprendre notre souffle, on c'était assis sur le bords du muret, les pieds dans le vide, le reste du corps allongé, se tenant toujours la main. J'ai alors tourné la tête vers elle, et son rire a rententi, chantant comme une clochette. C'est vrai que je n'étais pas dans mon plus bel apparat ce jour là, mais je l'ai quand même fait ? Bha oui, je l'ai fait. Vous attendez à quoi ? J'étais raide dingue de cette fille, complètement dingue, et elle était là, devant moi, à rire, heureuse. Alors oui, je l'ai embrassé. Si elle avait pu sortir avec un mec plus vieux, car oui le crétin était un redoublant, bien sur, alors elle le pouvait avec moi. C'était mon premier baiser, et il était magnifique. Vous savez, ce genre de baiser dont a envie qu'il y en ai des milliers. C'était ce genre de baiser. Et elle ne m'a pas repoussé. Au contraire, elle m'a rendu mon baiser. Le reste, je le garde pour moi. Mais continuons. Les mois ont passés, et je vivais un bonheur immenses. Mes notes ont quelques peu baissé, et de premier de la classe, j'ai du passer bien dixième. Les prof n'en revenaient pas, et je les ai clairement déçus, eux qui dessinaient un si brillant avenir pour moi : Oxford, de longues études et un beau métier. Ha s'il savait ! Mais bref. J'ai été diplômé, les années de relation s'enchainaient et nous étions heureux. Puis, grâce à mon diplôme de fin d'étude du lycée, j'ai été admis à Oxford. Et là, tout c'est corsé. Il y avait de la route, elle était au lycée et moi dans un vieux bâtiment à bosser comme un fou, me tapant la route régulièrement les week-ends pour la voir. Sauf ce qui devait arriver arriva un jour. Elle était venu me voir en fin de semaine, un vendredi où elle n'avait pas cours. Elle m'avait fait la surprise, et elle m'attendait sur un banc, dans une belle robe car le printemps arrivait à grands pas. Elle c'était faite toute mimi. Elle était tellement belle que j'avais envie de la croquer. Sauf qu'il y avait cette espèce de saloperie de fille de mouise de medeux de merde. Bref, vous voyiez ces filles chiants qui mettent leur nez partout pour détruire les gens heureux. Et bien il y en avait une. Une espèce de brune avec un corps de dingue, très intelligente et tout. Une grosse partie des étudiants bavaient sur elle, mais c'était trop facile. Il lui fallait du challenge, un vrai gros challenge pour gonfler son petit ego. Et le seul qu'elle avait dans le viseur, c'était moi ! Et oui ! Moi le maigrichon, major de la promo, raide dingue amoureux de son amie d'enfance. Quand elle a enfin compris qu'elle n'obtiendrais rien de moi, elle a alors entamé une sorte de vengeance. Qui a commencé le jour où elle a vu ma délicate April, magnifique lycéenne. Elle a commencé à presque se frotter contre moi, à me faire des avances, à m'appeler sans arrêt, prétextant des choses stupides pour venir me voir alors que j'étais avec April. Ca ne marchait peut-être pas sur moi, mais sur April oui ... On se faisait une confiance totale, sauf qu'avec cette femme à mes côtés, la confiance d'April a alors commencé à se fendiller. Plusieurs fois elle est venue comme ça, et toujours cette femme recommençait. Jusqu'au jour où elle est carrément venu voir April chez elle, quelques heures avant que je n'arrive. Je n'ai jamais su ce qu'elle avait pu lui raconter, mais j'en ai une vague idée, car je suis arrivée chez ses parents, cette femme sortait, un sourire triomphant sur le visage, et une April en larme est apparu à la fenêtre, balançant des affaires. Je ne comprenais pas trop, jusqu'à ce que je remarque que c'était mes affaires. Mes affaires. J'avais jamais vu ça à part dans les films. Je commençais alors à les rattraper, pour finir par les laisser tomber par terre avant de courir vers sa chambre. Elle commença alors à me frapper, hurler des atrocité et j'en passe. Elle a finis par me repousser jusque devant la porte de la maison familial. Elle m'assena un rude coup dans la partie sensible de tout être masculin, avant de hurler : casse toi pauv' con et retourne avec ta pouff !

Bon, je crois que tout le monde a compris. Moi pas. Vraiment. J'étais perdu, et ce que je peux appeler la partie dite errance de ma vie. J'ai finis mon cursus à Oxford, je ne suis plus repassé chez moi, et j'ai commencé à fuir. J'ai changé de numéro, déménager ... J'appelais de temps en temps mes parents d'une cabine téléphonique. Puis ils m'ont dit une fois que dans deux jours, c'était la remise des diplôme d'Amber. Je n'ai rien dit à personne, de toute façon, personne ne me reconnaitrait. J'avais atrocement maigris, et j'avais une barbe longue de plusieurs centimètre. Un autre homme quoi. J'y suis allé, je l'ai vu recevoir son diplôme, puis surtout je l'ai vu sauter dans les bras d'un autre homme. Sans doute un amis, rien de plus, jusqu'à ce qu'elle l'embrasse. Un nouveau coup dure pour mon petit coeur tout mou. A partir ce moment là, j'ai vraiment commencé à fuir, changeant de pays même, pour ne plus être hanté par ces souvenirs qui toujours revenaient. J'ai finis par échouer ici, à Miami, dans une nouvelle tentative de fuite.

Mais à cause de ça, j'en ai manqué des choses. Je n'ai pas vu mon père partir, ni même pu assister à son enterrement. Je n'ai pas vu ma grand-mère partir aussi. Du coup, j'essaie de me rattraper en me rendant régulièrement sur leurs tombes, et je prends des nouvelles de ma mère une fois par semaine, pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Je passe aussi régulièrement mes vacances en France, dans la grande maison que m'a légué ma grand-mère. Tout l'argent qu'elle m'a aussi laissé en héritage (qui était aussi revenu à mon père, mais qui du coup une partie m'est revenue), dort sur un compte pour les au cas ou. Car oui, ma famille est assez aisé, même si nous avons toujours vécu très simplement, car l'argent ne fait pas le bonheur.

Mais si je pouvais, là, maintenant, je dépenserais tout mon argent pour retrouver April. Car oui, je l'aime toujours ♥

Prénom/Pseudo : Nana ♥ Âge : 18 ans Où as-tu connu le forum ? : J'suis une vieille Une remarque particulière? : Ninou et Nath', vous êtes les meilleures ! (le reste du staff aussi ♥ )

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