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 Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore)

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MessageSujet: Re: Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore)   Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore) EmptySam 26 Avr 2014 - 12:27

Rare, voire même étaient impossibles les fois où Mike se rapprochait de quelqu’un dans un but purement amical. Pas un grand adepte de la relation sociale, préférant sa solitude à de la compagnie, s’il allait voir quelqu’un c’était dans un but précis, avec une idée derrière la tête, sinon ça ne l’intéressait guère. Et c’était ce qui se passait avec Aurore. Ce n’était pas son type de fille, d’habitude, et d’ailleurs pouvait-on vraiment dire qu’il en avait un de type ? Mais elle était charmante, et tout à fait à son goût, pour le peu de choses qu’il partagerait avec pendant cette soirée là en tout cas. Le reste après, ça ne l’importait pas tant, puisqu’il ne comptait en aucun cas la revoir, pas même son numéro. Aurore, c’est tout ce qu’il pourra retenir d’elle après cette soirée, et cette nuit par la même occasion, il ne cherchait pas plus loin que ça. Et bien entendu, elle semblait du même avis, bien qu’il n’ait encore manifesté aucun contact humain jusqu’à présent. Quelques sujets de conversation de ci et là, rien de bien sérieux.

Mais après avoir passé un bout de temps assis sur ce siège à enfiler les verres, il finit par se dire qu’il était temps d’en finir une bonne fois pour toute, et arrêter de jouer au mec un peu courtois, et cesser de parler pour rien dire. Parce que bon, taper la causette n’a jamais été le point fort du Sigma Mu, qui agit plus qu’il ne parle, ou alors pour insulter, critiquer, bref rien de bien gentil quoiqu’il en soit. Du Mike tout craché en résumé.

Après le passage éclair de Soraya, il emmena donc danser collé serré la miss sur la piste de danse. Sensuelle, et un message subliminal qui indiquait clairement ce que les adolescents finiraient par faire cette nuit. Même un aveugle s’en rendait compte. Et c’est donc sous le regard moqueur des petits curieux de la boite qu’ils sortirent de tout ce bruit et remue ménage, pour finir dehors, en pleine rue alors qu’une brise fraiche venait s’engouffrer dans les rues de Miami ce qui rendit son souffle à Mike, et un peu de sa lucidité, parce qu’il fallait dire que tout comme Aurore il avait bien du mal à poser un pied l’un devant l’autre sans flancher. Mais ce n’était pas le moment de paraître faible, parce que la demoiselle n’avait pas l’air plus en forme que lui, et pour quelqu’un qui tenait l’alcool, elle semblait pourtant en proie à des vertiges, ce qui était un des signe infaillible de l’ivresse, mais bon dans le cas présent qui s’en souciait vraiment ? A part s’il y avait un grand risque qu’elle finisse par régurgiter tout l’alcool qu’elle avait avalé pendant la soirée, mais là c’était le scénario le pire possible.

Ils finirent par arriver, sans aucun accroc à son appartement, où il fut presque contraint de porter son invité, même si dans son état ça serait peu recommandé. Imaginez que pompette, il ne tienne déjà pas sur ses propres jambes, alors avec quelqu’un sur son dos c’était la chute assurée. Non pas qu’elle soit lourde, ça se voyait que c’était un poids plume, surtout pour Mike qui était relativement costaud, mais avec l’alcool qui coulait dans ses veines, ce n’était pas sur à cent pourcent qu’il soit opérationnel pour ce genre de service, mais heureusement, appuyé à lui comme un bâton de vieillesse, ils parvinrent à grimper les quelques marches qui séparaient l’entrée de l’appartement de Mike, et il finit par ouvrir la porte. Ce qui allait se passer, pas besoin de faire un dessin, ça se voyait, comme si c’était écrit sur leur front, ou qu’ils le hurlaient sur le toit de l’immeuble. Mike prit juste soin de fermer la porte, pour ne même pas penser au reste, et se diriger vers la rousse, puisque plus rien ne les empêchait maintenant de passer à l’étape suivante, pas même les voisins casse-couilles d’à côté, qui dormaient profondément à cette heure-ci, et qui avaient le sommeil plus que lourd. Mike pourrait décider de jouer de la batterie qu’ils ne bougeraient pas d’un pouce. Avantage considérable pour un jeune fêtard de son âge.

La jeune fille complimenta au contraire l’appartement de Mike, qui était loin d’être un palace de luxe, mais un truc raisonnable pour un étudiant qui ne roulait pas franchement sur l’or.

Je vois le genre, en même temps, je doute bien que tu n’es pas venu pour admirer la beauté du carrelage, dit-il ayant bien saisi les sous-entendus.

Il posa les clés sur le petit porte clé accroché au revers de la porte, et embrassa la jeune fille de plus belle, qui celle-ci n’ayant pas froid aux yeux, l’attirait davantage jusqu’au sofa, où elle finit par s’asseoir et commença les festivités en déboutonnant le haut de sa robe, qui la laissait carrément torse nue. Pour une surprise, c’en était une, mais ça faisait un soutif en moins à enlever pour Mike, qui galérait toujours à trouver comment ça marchait ces trucs de bonne femme. Tout ce qu’il retenait c’est qu’elle était plutôt entreprenante, et ça ne venait pas que de l’alcool, qui généralement amplifie la vérité. Il souriait, et ne pouvait décemment pas resté indifférent à ce qui se trouvait devant lui.

Tout à fait, dit-il d’une voix sensuelle, paraît-il qu’il est même très confortable.

Pour allier la parole au geste, il s’approcha de plus en plus de la jeune fille, jusqu’à ce qu’elle se retrouve complètement allongé sur le divan, alors qu’il retirait ses pompes et son haut. Plus que son bas et son caleçon. Il se positionna au-dessus de la jeune fille, goutant à nouveau à ses lèvres, descendant dans le cou, tout en gardant ses mains de par et d’autre de la tête de la jeune fille pour se maintenir en équilibre.

Tout en continuant à l’embrasser sensuellement, il continuait à enlever la robe de la jeune fille qui n’était désormais qu’un obstacle plus qu’autre chose, afin qu’il ne lui reste plus qu’un vêtement à retirer, tandis que de son côté, il ôta son pantalon. Plus qu’une étape à franchir. Bouillant d’excitation, sollicité par l’alcool, il fit monter la température, et finit par faire ce qui devait être fait, ôter les deux morceaux de tissus qu’ils avaient encore sur eux et il entra en elle. Ils ne faisaient désormais plus qu’un, assoiffés par l’excitation, le bonheur qu’il ressentait à l’instant présent, effectuant des mouvements de va et vient, tout en embrassant langoureusement sa conquête du soir.

A ce stade là, ce n’était pas faire l’amour, mais coucher ensemble purement et simplement. Aucun sentiment éprouvé à l’égard de la jeune fille, juste du plaisir, juste l’envie de tirer un coup, puisque de toute façon, c’est ce pourquoi elle était là, et ce pourquoi elle avait accepté d’être là.

L’ébat dura un long moment pendant lequel Mike en profita pour changer de position, la portant même jusque sur son lit dans la pièce à côté, tout en continuant ce qu’il avait à faire, jusqu’à ce qu’il y mette fin, parce que malheureusement toute bonne chose à une fin. Il regarda la jeune fille, repoussa les cheveux qui trainaient sur son visage, la regardait une dernière fois, essoufflé, et s’endormit bêtement. Il n’allait quand même pas taper la discute après ça, de quoi auraient-ils parlés de toute manière ? Néanmoins, ça avait été parfait, et il avait passé une nuit sublime.

HRP:

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MessageSujet: Re: Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore)   Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore) EmptyVen 18 Avr 2014 - 19:00

Things are getting better

Mike lui avait promis une danse – qui était-elle pour refuser ? Danser n’était vraiment pas ce qu’elle faisait de mieux, mais Aurore avait bien besoin de se dégourdir les jambes ; ou peut-être n’était-ce qu’une excuse pour justifier à elle-même la tentative de rapprochement physique manifeste dont le beau jeune homme faisait part ? Quoi qu’il en soit, elle n’avait rien contre ; bien au contraire, et elle n’avait même qu’une seule hâte. Qu’il la serre contre lui, lui touche un peu les zones sensibles, lui fasse vraiment comprendre qu’il voulait faire avec elle ce qu’elle comptait faire avec lui. Baiser, très clairement – elle était venue pour ça, après tout. Boire, se détendre, danser, aller chez lui pour conclure et faire la même chose le lendemain avec un autre. C’est comme ça qu’elle agissait, c’est ainsi qu’elle s’accomplissait, c’est de cette manière qu’elle trouvait un sens plus ou moins illusoire à la vie qu’Aurore vivait, par ailleurs morne et banale ; mais c’était le cas de tout le monde, non ?

La rouquine ne comptait pas rester ainsi toute sa vie, mais elle souhaitait en profiter un maximum. C’est pour ça qu’elle était là. Si elle voulait autre chose, elle lui aurait déjà fait une bise sur la joue, un geste de la main, serait rentrée sans guère plus y penser, point final. Mais Aurore allait au bout des choses ! Et, visiblement, Mike aussi. Tiens, elle se souvenait de son nom ! D’habitude, elle oubliait tout au bout de quelques verres, sauf évidemment le pourquoi de sa présence ici et dans quelle finalité elle était venue. L’autre fille s’était volatilisée. Partie aussi vite qu’elle était venue. Quelle aubaine ! Aurore voulait Mike pour elle-seule ce soir-là, et n’aimait pas l’idée de devoir le partager ou elle ne savait pas quoi encore. Elle n’aimait pas qu’on la prive de ses occasions de … de quoi déjà ? Les garçons qu’elle fréquentait ainsi ne représentaient jamais rien de concret pour elle, elle qui ne les voyait que comme de simples moyens de satisfaire ses besoins sexuels assez ''disproportionnés et importants'', comme aimait à le dire avec délicatesse son frère Johnny. La seule chose d’à peu près positif qu’il a pu lui dire. C’est vrai que c’était gentil par rapport à ce qu’il disait d’habitude ! D’ordinaire, avec son tact légendaire, il l’aurait sans aucun doute traitée de pute. Et Aurore savait parfaitement qu’il n’était pas le seul à penser ainsi – après tout, une fille qui se tapait un mec différent chaque Samedi et Dimanche, qu’est-ce que c’était au fond ?

Elle s’en fichait bien – elle vivait ainsi, et ce que les autres pouvaient bien penser d’elle lui passaient bien au-dessus de la tête. La main de Mike qui la saisissait la fit sortir de ses pensées ; c’est vrai, ils devaient aller danser ! Au fond, c’était une forme de préliminaires à leur future relation strictement … strictement quoi d’ailleurs ? Même pas amicale, car Aurore n’avait pas l’habitude de coucher avec ses amis. Ce serait une relation sans lendemain, comme le furent toutes les autres, pas besoin de chercher plus loin. Mike posa ses mains sur ses hanches. Bien évidemment ! Il avait une idée derrière la tête, sans aucun doute, mais après tout, elle aussi. Et cela ne la gênait nullement. Bien au contraire, elle aimait bien ça – le contact, tout ça… et ça lui donnait un peu plus chaud encore. Ce n’était pas bien grave, lorsqu’elle se déshabillerait plus tard dans la soirée (et ce moment, elle le savait, se rapprochait de plus en plus), elle ne sentirait plus cet étrange mélange d’excitation et d’appréhension qu’elle avait appris à maîtriser et à retourner pour en faire une sorte d’énergie positive qui potentiellement pourrait la pousser à faire des choses qu’elle n’aurait sans doute pas oser faire sans cela. Enfin, c’était dans sa tête, tout ça… tête qui de toute façon était trop embrumée par l’alcool pour réfléchir. Et puis ce n’était jamais bon de trop réfléchir.

Ils commencèrent donc à danser. C’était assez pitoyable, inesthétique à souhait, mais ça se voyait que danser n’était pas la spécialité de Mike. Et ce n’était pas celle d’Aurore non plus – ou plutôt ce n’était pas un domaine dans lequel elle était très compétente. Mais elle se débrouillait à peu près, et le résultat final de la danse serrée et sensuelle de leurs corps harmonisés n’était foncièrement pas mauvais. Mike remonta peu à peu ses mains sur ses épaules, et Aurore fut parcourue d’un léger frisson qui lui fit esquisser un sourire. Apparemment, il n’aimait pas que regarder les belles filles, il appréciait pouvoir les toucher un peu aussi. Brave garçon ! Elle adorait les garçons dans son genre, pas du tout timides, très entreprenants, mais qui pourtant n’étaient pas du genre à s’attacher dès le premier soir- elle adorait ceux qui étaient comme elle, en fait. Et les épaules n’étaient que le début, Mike aurait de façon certaine l’occasion de toucher bien d’autres choses. Aurore eut un léger sursaut de surprise quand Mike l’embrassa ; elle ne s’y attendait pas, elle pensait plutôt qu’il était du genre à foncer directement au pieu pour passer la nuit à s’éclater. Apparemment, non ! Il appréciait de toute évidence ralentir un peu les choses, y mettre plus les formes. Bah, qu’importe !

C’était un moment agréable de toute façon, et puis il embrassait plutôt bien. Elle ferma les yeux et en profita un maximum. Le baiser dura assez longtemps, et y prit grand plaisir, car ce moment d’une certaine douceur la changeait assez de ses habitudes. Mike finit par décoller ses lèvres des siennes ; mais nullement ses mains qu’il redescendit au niveau de ses hanches. Ça devenait intéressant ! La danse dura encore quelques minutes, puis, la prenant par la main, Mike l’attira hors du bar. Oh, dommage, elle s’amusait si bien ! Mais cela signifiait aussi qu’ils n’allaient pas tarder à rentrer dans le vif du sujet. Aurore ne put s’empêcher de sourire lorsque le jeune homme lui dit, une fois à l’extérieur : ''Je commençais à en avoir marre, trop de gens qui collent, allez je t’emmène chez moi.'' La rouquine ne répondit rien, mais elle avait hâte d’être chez lui ! Tout en lui tenant toujours la main, elle le suivit jusque chez lui.

Ce n’était vraiment pas loin ! Quelques rues tout au plus ; et c’était tant mieux, puisqu’elle savait parfaitement que tous les verres d’alcool qu’elle avait déjà bus ne lui permettraient sans doute guère d’aller plus loin sans tituber de manière trop visible ni manquer de trébucher et de s’étendre de tout son long dans la rue de toute façon vide à cette heure-ci. Quelle heure était-il d’ailleurs ? Une heure ? Deux heures ? Plus ? La jeune fille avait perdu la notion du temps depuis qu’elle était entrée dans le bar… comme si cela allait changer quelque chose de toute façon. Elle espérait juste qu’elle serait à l’heure le lendemain, elle ne tenait pas à rater le début des cours – surtout qu’avoir passé la nuit chez un inconnu n’était sûrement pas un motif de retard valable. Ils arrivèrent devant un immeuble standard, avec un nombre impressionnant d’étages, dont seulement quelques-uns étaient allumés – évidemment. Miami était une ville active et festive, et toute la population jeune et branchée de cet immeuble étaient sûrement partis là où les deux étaient encore quelques minutes auparavant.

Après que Mike eut composé son code, ils allèrent jusqu’à l’étage où il habitait – sans ascenseur d’ailleurs, et Aurore manqua quelque fois de manquer une marche ; mais elle savait que Mike la tenait de toute façon et qu’il ne laisserait sûrement pas sa proie de la soirée se rétamer lamentablement dans les escaliers tout frais lustrés d’un immeuble floridien avec quelques grammes d’alcool dans le sang. Il lui dit, alors qu’ils entraient dans l’appartement : ''Bon je te préviens c’est pas le paradis sur terre, je suis nul en déco, et je n’ai que de la bière, mais si mademoiselle veut bien se faire le plaisir d’entrer.'' Galant, en plus ! Décidément, le jeune Mike avait beaucoup de qualités ! Mais ce qui comptait le plus pour Aurore à l’heure actuelle, c’était quelles seraient ses qualités à l’horizontale, lorsqu’ils seraient tous les deux dans son lit, ou même sur le canapé ; peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse, après tout. Elle entra.

Bon, c’est vrai que ce n’était pas le plus bel appartement du monde, mais qui s’en soucierait ? Pas elle, en tout cas. C’était propre, bien rangé, à la fois neutre et bien représentatif du peu de Mike qu’elle connaissait déjà : stoïque, un peu distant, mais assez chaleureux finalement. Elle fit quelques pas dans le salon, tout en lui disant : ''Oh, c’est pas si mal ! Un peu à ton image. Et tu sais, ce que je retiens le plus chez les mecs comme toi que je rencontre, ce n’est pas forcément à quoi ressemble chez eux, tu vois ?''. Sous-entendus ? Sans aucun doute, mais ils n’étaient pas à ça près, de toute façon.

Pour toute réponse, il l’embrassa. Elle se laissa faire, tout en l’attirant peu à peu sur le canapé. Aurore finit par s’asseoir dessus, décolla ses lèvres des siennes, et, tout en commençant déjà à enlever le haut de sa robe (bien évidemment elle n’avait rien en dessous), lui dit d’un ton résolument suave et salace : ''Il a l’air confortable, ton canapé… on peut tenir couchés à deux dessus ?''. Espérons qu’il comprenne où elle voulait en venir ! Mais au point où en était la soirée, elle n’en avait aucun doute.
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MessageSujet: Re: Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore)   Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore) EmptyLun 14 Avr 2014 - 14:40

Mike avait déjà embrassé tout un tas de filles auparavant. En boites, dans un bar, ou d’autres endroits. Ce n’était pas quelque chose de nouveau, ni même d’effrayant, ou même de passionnant parce qu’au fond, que ressentait-il quand il embrassait toutes ces filles ? Rien. Du vent, juste un plaisir profond de passer à la suite, sans qu’aucun sentiment ne suive. C’était comme ça que fonctionnait Mike après tout. L’amour était un concept bien trop stupide pour lui pour qu’il y croie. Ce n’était qu’espérances sans fins pour des déceptions plus grandes à chaque fois. C’est ce qu’il avait toujours pensé. Après tout, il avait toujours cru que ses parents filaient le grand amour jusqu’à ce qu’il découvre le poteau rose, et qu’au final sa mère les avait abandonné tous les deux, lui et son père. Depuis ce jour, il ne fait plus confiance à personne, et ne souhaite s’attacher à personne. De cette façon, il est sur que personne ne le laissera à son triste sort, et donc il s’amuse, toujours plus. Si ça le satisfaisait vraiment ? Il l’ignorait, mais à dire vrai ce n’était pas ce qui l’importait.

Mais cette fois-ci, il s’était passé quelque chose de différent, différent de toutes les autres fois, de toutes les autres filles, elle avait eut le culot de venir l’embrasser avec fougue, sans prévenir. Elle avait débarqué dans sa vie, et c’était la seule à lui tenir tête de cette façon, de lui résister, et un peu plus chaque jour il l’avait trouvé attirante pour ça. Mais ce n’était rien que ça, du moins il en était persuadé, c’est pourquoi malgré ce baiser qui l’a laissé au dépourvu, il avait tenté de se dire que ça ne représentait absolument rien pour lui. Faux. Mais Aurore, la douce Aurore, mais aussi très charmante, attendait en ce moment devant le bar. Et puisque la jeune fille avait filé comme un courant d’air, ne laissant que le goût et une trace de gloss sur les lèvres de Mike, il avait tenté de se dire que ça ne signifierait rien pour elle, et donc qu’il devait considérer ça comme de la pure provocation, rien d’autre, et donc il retourna comme si rien ne s’était passé, vers la jeune rousse qui l’attendait, un verre d’alcool en main. Elle tanguait déjà du haut de ses talons, tandis que Mike était plongé dans la confusion, et la musique qui tambourinait dans ses oreilles. Il s’approcha de la demoiselle, et lui demanda une danse, qui était prévue initialement avant que Soraya ne débarque de nulle part.

Il attrapa la main de la jeune fille, et l’attira vers lui sur la piste de danse. Il posa ses mains sur ses hanches, la ramenant vers lui. Une danse collée serrée ni plus ni moins.

_ Je ne suis pas très bon danseur, dit-il en rapprochant son visage proche de celui de la jeune fille, lui soufflant ça à l’oreille.

Mike était tout sauf un as en ce qui concernait la danse en général, pour lui c’était plus une perception subjective, et les gens qui se déhanchaient ressemblaient à rien, mais s’il devait se plier à la règle. Mais il pensait qu’en boite ça importait peu, d’autant plus que les gens s’en contrecarraient de son style de danse. Mais en vérité, Mike n’aimait pas danser, et il ne le faisait que très rarement. En boite, la musique qu’il diffuse est loin d’être à son goût, l’électro tout ça, c’est pas son genre, mais il fallait bien qu’il se résolve à en entendre dans ce genre d’endroits. Et de tout Miami c’est ici qu’il supportait le plus la musique. Bien sur, n’ayant pas ça dans sa pile de Cds à son appartement, il savait difficilement danser la dessus, mais en jetant des coups d’œil furtifs aux autres occupants de la boite, il comprit que ça ne servait à rien d’avoir un talent, puisque certaines filles semblaient danser aussi bien qu’une poule devant son coq, c’était à dire très mal. Et même s’il se foutait bien de ce qu’on pouvait penser, il n’aimait pas avoir l’air inférieur aux autres.

La musique était rythmée, et plutôt caliente, et Mike faisait remonter ses mains jusqu’au niveau des épaules de la jeune fille. Il plongea son regard dans les yeux d’Aurore, et posa ses mains de part et d’autre de la tête de la jeune fille avant de plaquer ses lèvres contre les siennes. Passionné d’abord, puis plus langoureux, plus long, rempli de plaisir. Il finit par y mettre fin, et repositionna ses mains sur les hanches de la demoiselle, collant son front contre le sien. Il sentait sa respiration sur sa peau, et il en avait désormais marre de cet endroit, ce pourquoi il attrapa, après cinq minutes encore à danser, la main d’Aurore, et l’entraina vers la sortie de la boite, où une fois dehors il se tourna vers elle.

_ Je commençais à en avoir marre, trop de gens qui collent, allez je t’emmène chez moi, dit-il en gardant sa main dans celle d’Aurore.

Il faisait nuit noire à Miami, et les rues étaient désertes, on entendait que la musique qui devenait de moins en moins audible à mesure qu’ils avançaient. Et en même pas deux minutes après avoir traversé deux rues, ils arrivèrent devant l’immeuble de Mike, puis après avoir entré le code et monté les escaliers, devant la porte de son appartement, le numéro dix.

_ Bon je te préviens c’est pas le paradis sur terre, je suis nul en déco, et je n’ai que de la bière, mais si mademoiselle veut bien se faire le plaisir d’entrer.

Il la laissa entrer en premier dans son appartement. Mike pouvait paraître négligé aux premiers abords, mais considérait l’apparence de son appart comme primordiale, et donc celui-ci était toujours bien rangé, bien que ça ressemble à un appartement de mec quand même.

Mike n’allait pas se laisser aller à d’autres conversations futiles, et franchement c’était pas le moment, une fois après avoir fermé la porte, il s’avança vers Aurore, et l’embrassa de plus belle. Si elle avait soif, ou besoin d’autre chose, qui avait le temps de s’en préoccuper maintenant ?

HRP : Si quelque chose ne te conviens pas, n'hésites pas à me mp, je modifierais.
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MessageSujet: Re: Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore)   Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore) EmptyMer 9 Avr 2014 - 15:30

Dance !

Aurore porta son attention sur la fille qui venait d’entrer, et qu’elle refusa aussitôt de considérer comme une rivale, car elle n’avait pas du tout l’air de vouloir la même chose. Non, ça avait l’air plus sérieux … si on pouvait dire cela ainsi. C’était la pétasse typique – talons hauts beaucoup trop hauts, air arrogant, cheveux impeccables, tenue parfaite. La rouquine n’aimait pas à la folie ce genre de fille, même si on pouvait facilement, même très facilement, la classer comme telle. Ce ne serait pas totalement faux, mais, de toute façon, elle s’en fichait. Elle, ce qu’elle voulait, c’était faire la fête tous les week-ends, se faire un maximum de mecs et s’endormir bourrée en cours le Lundi Matin. Le pied. La vraie vie, quoi ! Et on pouvait vraiment dire que ce qu’elle faisait actuellement était ce qu’elle faisait de mieux, avec les gaufres et les pancakes (même si cela ne se situait pas vraiment au même niveau). Après tout, elle ne savait rien faire d’autre ; elle n’avait aucune idée de ce qu’elle voudrait faire plus tard, ne s’interrogeait pas une seule seconde sur comment serait son avenir.

Pourtant, elle ne manquait pas d’intelligence. Non, c’était uniquement la mesure et le fait d’être raisonnable qui lui manquait, et qu’elle retrouvait généralement la semaine, quand elle ne sortait pas et qu’elle montrait alors son côté de fille sympathique, bosseuse, amicale et sérieuse. Au contraire de cette soirée, où elle montrait Son visage alcoolique, fêtarde, insouciante et, il fallait bien le dire, débauchée. En tout cas, ce dont la fille qui venait d’entrer ne manquait pas, c’était d’audace. Vraiment pas, et Aurore aurait presque pu se sentir jalouse si elle s’était attachée à Mike. Mais heureusement, ce n’était pas le cas du tout – ce n’était bien sûr que par intérêt, pour une nuit, pour le cul (qu’on se le dise). La grande s’approcha d’Aurore, lui déclara d’une voix calme : ''Je te l’emprunte au moins 30 secondes.'' La rousse répondit en haussant les épaules : ''Comme il te plaira.''.

De toute façon, ce n’était pas une question. Elle n’était même pas obligée de s’adresser à elle, d’ailleurs, ce n’était qu’une formalité. Aurore regarda autour d’elle alors que Mike et l’inconnue discutaient. Ou faisaient autre chose. Peu importe. Ca pourrait être sa petite amie que cela ne la gênerait sûrement pas – elle avait déjà connu ce genre de situations, et elle avait tellement pris son pied ! Le risque, le danger, la crainte d’être surprise en pleine action, tout ça l’excitait. C’était même parfois un peu étrange, comme lui avait déjà dit certaines de ses conquêtes, dont la fois où elle avait voulu faire ça dans une ruelle sombre à côté d’une boîte de nuit super fréquentée… que de souvenirs ! Arrestation pour atteinte à la pudeur et ivresse sur la voie publique, caution à plusieurs dizaines de dollars, privation de sortie pendant plusieurs jours, tout ça. De toute façon, Aurore avait des fantasmes bizarres. Comme vouloir coucher avec un type dans une baignoire de lait chaud, ou de chocolat fondu, ou de jus d’ananas. Oui, elle avait des fantasmes curieux. Et que dire de son envie de faire ça dans les toilettes d’un avion de ligne en plein vol ? C’était très étrange tout de même, surtout qu’il n’y avait pas beaucoup de place. Mais ça devait être excitant de coucher avec quelqu’un dans un lieu public, séparé des autres par une cloison de quelques centimètres laissant très facilement passer n’importe quel bruit un peu trop fort (sans donner plus de détails).

Enfin, elle aurait bien d’autres occasions de tester ça ! Tout ce que voulait Aurore en ce moment, c’était boire encore un peu, danser (si possible en effleurant un peu Mike, avec quelques idées derrière la tête), s’en griller une et passer à l’action. Ou les deux derniers dans un ordre différent, comme d’habitude, car elle ''fumait après l’amour'' comme on dit. Aurore se tourna à nouveau vers le barman, et commanda une nouvelle vodka. C’était le dernier verre, promis ! Elle voulait rester lucide, maîtresse de la situation et surtout, pouvoir se souvenir de tout lorsqu’elle se réveillerait le lendemain matin à poil dans un lit inconnu avec un léger mal de crâne. Comme d’habitude, finalement, elle n’aimait pas changer ses habitudes, et elle ne les changerait que si elle doit les changer. Aurore savoura sa vodka avec un petit sourire en coin tandis qu’elle se tournait vers Mike pour voir ce qu’il en était. Tiens, la fille l’embrassait. Bah … Aurore s’en fichait bien. Elle n’embrassait pas ses coups d’un soir, pour ne pas s’attacher. Néanmoins, elle ne pu s’empêcher de les observer, discrètement bien sûr. Wouah, elle embrassait bien ! d’après ce qu’elle y connaissait, bien sûr, elle n’était pas une experte (même si elle savait faire bien d’autres trucs avec sa bouche). En tout cas, Mike avait l’air d’apprécier, même si c’était au dépourvu et qu’il avait l’air ne pas s’y attendre du tout.

Aurore ne put s’empêcher de sourire. Si seulement il savait ce qu’elle lui réservait ! Il aurait de vraies raisons d’être surpris, car il ne s’attendait sûrement pas à ce qu’une jeune fille comme elle puisse se montrer si capable à l’horizontale. Mais nous n’en étions pas encore là. Ce n’était que le début. Aurore finit son verre d’une traite, et se leva de sa chaise en titubant. Oups ! C’était peut-être le verre de trop ! Car après tout, sans alcool, la fête est plus folle… mais ce n’était pas vraiment une fête. Non, mais bientôt, ce serait sa fête, songea-t-elle en souriant. La jeune fille entendit à nouveau la voix de Mike qui s’adressait à elle : ''Bon on va la faire cette danse ?''. Elle se tourna vers lui – l’autre avait disparue. Partie ! Sans même profiter de la soirée ? Cette fille ne devait pas être très drôle… ou bien elle n’était venue que pour lui ?

Bah, qu’importe ! Elle n’allait pas lui faire une scène de jalousie larmoyante, pour la simple et bonne raison qu’elle n’était pas comme ça. Et surtout, surtout, elle n’en avait rien faire. Il pouvait embrasser qui il voulait après tout, il n’avait pas signé de contrat fidélité, ni même de contrat tout court d’ailleurs. Aurore lui répondit avec son plus beau sourire : ''Tout de suite !''. Elle espérait que ce serait une nouvelle occasion de se rapprocher, cette fois physiquement, du beau jeune homme…
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MessageSujet: Re: Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore)   Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore) EmptyLun 7 Avr 2014 - 20:56


Juste l'histoire d'un soir
Aurore

C'était marrant pour Mike de voir à quel point il maitrisait au final la situation. Non pas qu'elle lui échappait particulièrement, mais le petit lapsus révélateur dont venait de lui faire part Aurore lui faisait particulièrement plaisir, parce qu'au fond, il avait pas encore succombé au dangereux pouvoir de l'alcool et donc était sain et sauf pour le moment.

Mike n'aimait guère être en position de faiblesse, et ça se voyait de suite. En même temps, il n'avait pas la carrure d'un gringalet, et imposait le respect malgré tout. Grand, et carré au niveau des épaules, il ne passait pas pour le faiblard incapable de se défendre. Posture droite, bras croisés sur la poitrine, il forçait le respect, et son regard voulait tout dire. Généralement, on se laissait impressionner par le jeune homme qui n'avait pas l'air sympathique à première vue. Et il ne l'était pas même après avoir essayé de converser avec, parce qu'on ne parlait avec lui que s'il en avait décidé ainsi. S'il avait pas envie qu'on l'importune il remballait sec la personne, mais dans le cas présent, il avait bien envie d'avoir plus qu'une conversation avec la jeune fille, mais avant tout il fallait bien se jeter à l'eau pour y parvenir, et tout passe par la communication, point fort -ou pas- du Sigma Mu.

Bien sur ce n'avait été qu'une petite remarque pas bien méchante, du moins avec elle ça ne l'été pas, il aurait pu être bien plus violent dans sa manière de le dire si ça avait été quelqu'un d'autre, puisqu'en règle générale, Mike n'était pas quelqu'un de tendre. Franc, voire trop, et n'y allant pas avec le dos de la cuiller qui plus est. Preuve avec Soraya, il en avait eu tellement marre, qu'il avait décidé d'arrêter de jouer aux diplomates et été passé à la manière forte, dire cash qu'il en avait marre, et généralement quand ça commençait, c'était pas bon signe et valait mieux éviter de continuer à alimenter de la flamme. Mike est un gros baril de poudre, à qui si on y met le feu, peut exploser littéralement et vaut mieux pas être la pour se manger les restes, parce que ça peut parfois tourner au massacre. Heureusement pour Aurore, ce n'est pas dans cet état d'esprit qu'il comptait finir sa soirée, mais bien dans une autre.

Ils ont peut-être forcé sur la dose d'alcool, parce que j'avoue que c'est particulièrement fort, avoua-t-il, bien qu'il se sente parfaitement lucide malgré les quelques verres qu'il s'était déjà enfilé.

Puis Mike commençait à en avoir marre de jouer au sage et tomber dans l'ennui avec un question réponse des plus barbants. Clairement c'était pas son genre de vouloir en savoir plus sur les autres, il s'en contre carrait tout simplement. Et même si elle avait été d'humeur loquace et lui aurait raconté sa vie, il aurait fait semblant de l'écouter, mimant des oui avec sa tête, sans pour autant prêter la moindre attention à son monologue, puisqu'en règle générale, il trouvait les filles bavardes chiantes et sans grand intérêt. Il lui proposa d'aller danser, ce que la demoiselle accepta, mais alors qu'il allait se diriger sur la piste, une vieille connaissance se pointa devant lui. Soraya. Elle l'entraina un peu plus loin et l'embrassa sans gêne. Il n'eut pas le temps de répliquer, ni même de la repousser, ça avait déjà été fait. Surpris, pris au dépourvu, il la regarda dubitatif et complètement déboussolé qu'elle ait pu faire ça.

Madame vend son corps pour des photos, dit-il sur un ton enjôleur, fallait me le dire plus tôt, t'aurais pu les voir ces photos. Mais bon je m'attendais à mieux venant de toi, du coup deux photos, pas plus.

Il la charriait, l'emmerdait et la faisait monter en pression, il aimait ça.

Jalouse de constater qu'en effet je ne suis pas complètement raide dingue de toi? Plutôt bon à savoir ça.

Puis elle repartit comme si de rien n'était laissant à Mike la douce sensation de ses lèvres contre les siennes. Ca avait été un peu l'action inattendue de la soirée. Il revint auprès d'Aurore, ne sachant pas comment celle-ci allait réagir face à la scène qui s'était produit sous ses yeux, et faisant comme s'il ne s'était rien passé, il se tourna vers elle, toujours debout.

Bon on va la faire cette danse? Demanda-t-il un sourire charmeur aux lèvres.

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MessageSujet: Re: Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore)   Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore) EmptySam 5 Avr 2014 - 1:15

Mike&Soraya
You've just won the world, is the world enough for you?
Ce soir on avait décidé avec Kaira et d’autres amis de se rendre en soirée. Ordinairement, je préférais les soirées de confrérie, voir même les bêtes petites sorties en ville ou dans un bar tout simple. Je savais pertinemment que dans cette boite, j’allais y rester beaucoup trop d’heures, que j’allais peut-être même y passer la nuit alors qu’on était réveillé à 6 heure pour privilégier les entrainements. Kaira m’avait presque supplié de l’accompagner, en souvenir du bon temps et je n’avais pu refuser. J’avais donc enfilé une tenue séduisante : robe en tissu de coloris métallisé, légèrement strassé accompagné d’escarpins avec des talons me surélevant d’au moins 15 centimètres (clique). Mon maquillage était discret comme à son habitude, n’étant pas une grande fan de pot de peinture et mes cheveux détachés et ondulés, laissant ressortir mes mèches plus claires (clique). Je rejoignais Kaira à la soirée. Je ne craignais pas fort de me faire recaler à l’entrée, j’avais l’habitude de me faire passer pour une fille plus âgée. J’avais d’ailleurs gardé ma fausse carte d’identité et physiquement, je savais que je faisais plus que 17 ans. Pour le coup, on avait ça dans le sang, nous les portoricaines. On pouvait rarement dire non à notre physique.

Pendant une grande partie de la soirée, je restais avec ma cousine et des amis. On dansait, on s’amusait, on profitait de la musique, de la soirée et des personnes nous entourant. C’était agréable, parce qu’au moins on pouvait oublier tout ce qu’on vivait en journée. Le stress de ci, l’importance de ça. Par exemple, je pouvais m’inquiéter de trouver dans cette boite de nuit, la présence de mon mentor, Matthew. Je savais que ce garçon allait encore et tout jour faire le maximum pour m’embêter, me mettre des bâtons dans les roues et profiter de mon sang froid pour me faire faire des choses totalement stupides qui l’amusaient, lui. De temps en temps je balayai la salle du regard, pour être sûre que son visage ne se fonde pas dans la masse et puis retournais à mes occupations. Le temps passait, les musiques défilaient et les boissons coulaient à flot quand le peu de raison que j’avais me disait de rentrer. Je me levais du petit salon où on avait pris place quand ma cousine s’informa :

« Soso, Tu pars ? »

« Oui, je dois me lever dans 3 heures, j’ai entrainement demain et mon mentor est du genre vrai tyran »
Je m’approchais de la jolie métisse pour lui faire la bise et lui souhaiter une bonne soirée
« Je t’appelle demain, tu me raconteras, sois prudente » terminais-je en lui montrant les nouvelles connaissances du regard.

Je m’apprêtais à prendre le chemin de la sortie quand mon regard se posa sur un garçon au bar. Je le connaissais bien. C’était le garçon qui ne voulait pas me montrer les photos qu’il prenait de moi pendant que je faisais mon footing sur la plage. C’était le garçon qui ne me prenait pas au sérieux et c’était le garçon qui était accoudé à un bar avec une espèce de rousse. Il n’a décidément aucun goût. D’un pas décidé je m’approchais des deux personnes. Je m’adressais en premier à la demoiselle qui l’accompagnait :

« Je te l’emprunte au moins 30 secondes »


Je m’approchais ensuite de Mike et sans crier gare, je l’embrassais passionnément pendant plusieurs secondes. Je décollais mes lèvres des siennes, mais restais toute aussi proche

« Tu vois, c’est ce genre de choses dont je suis capable, ça vaut au moins deux photos, ça »

J’approchais mon buste du sien et mes lèvres de son oreille pour lui murmurer

« En fait, c’aurait été dommage que tu m’oublies si vite en tombant dans les limbes du désespoir avec ta rousse »

Je me décollais et m’écartais

« Voilà, je te le rends. Bonne soirée à vous »

Puis je me dirigeais vers la sortie dans le but de rejoindre ma confrérie et surtout, profiter des quelques heures qu’il me reste pour dormir un peu.

©clever love.
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MessageSujet: Re: Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore)   Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore) EmptyVen 4 Avr 2014 - 20:39


I want it...

Oups, l’alcool commençait à jouer des tours à la rouquine, comme elle l’avait prévu. Voilà qu’elle se mettait à redire ce qu’elle avait déjà dit, à demander ce qu’elle avait déjà demandé. C’était l’alcool, bien évidemment, mais aussi le signe que la conversation devait cesser là. C’en devenait ridicule. Ils finiraient par raconter leur vie et ce qu’ils comptaient faire quand ils seraient vieux, et il sera trop tard pour tenter quoi que ce soit. Il fallait que quelque chose se passe, et quelque chose devait se passer. C’était évident. Il se passait toujours quelque chose avec elle, et généralement c’était loin d’être des choses innocentes. Bien au contraire, et elle aimait ça. C’est ainsi qu’elle profitait de la vie. Sexe, alcool, tabac, si possible les trois en même temps. Elle l’avait déjà fait d’ailleurs, et c’était … waouh ! A la fois intense, déconcertant, dérangeant et tellement bon ! De toute façon, il n’y avait presque pas d’expériences qu’elle n’avait pas déjà tentées, et ce dans n’importe quel domaine, aussi intime soit-il. Elle aimait expérimenter. Cela rajoutait du sel dans sa vie généralement morne et triste, de l’énergie, cela lui créait des bons souvenirs. Et on ne rechigne jamais à se faire de bons souvenirs.

Et elle se souviendra de cette soirée-là, c’était certain ! Elle avait hâte que ce qui doive se passer … se passe. En attendant, elle était bourrée. Légèrement, très légèrement, mais elle ne pouvait plus l’ignorer. Elle ne l’était pas assez pour ne plus pouvoir se contrôler ; elle tenait à le garder, le contrôle, histoire que tout reste intact dans sa mémoire et qu’elle puisse mener les choses comme elle le voulait. Qu’Aurore attire Mike dans son jeu, qu’elle mène la voie, qu’il se laisse faire … elle adorerait cela, elle avait toujours adoré cela. Quoi qu’il en soit, son léger trouble ne passa pas inaperçu auprès du jeune homme. Elle se sentit bête. Il se moquait gentiment d’elle, doucement, plus par jeu que parce qu’il la trouvait vraiment ridicule. Tant mieux pour lui – Aurore n’aimait pas, vraiment pas, qu’on se moque d’elle, même pour des raisons aussi insignifiantes et ridicules. Surtout pour des raisons aussi insignifiantes. Et puis, bon … elle ne pouvait lui en tenir gré, puisque sa petite erreur serait rapidement oubliée. Il ne se souviendrait probablement même pas de son nom, ni de qui elle est, ni de comment ils s’étaient rencontrés… Aurore non plus, et elle s’en fichait bien, car elle n’avait pas pour habitude de retenir le curriculum vitae des mecs avec lesquels elle couchait. Sinon, elle pourrait largement ouvrir une bibliothèque, parce qu’il y en avait plusieurs dizaines qui étaient passés comme ça avant lui, qui avaient été à sa place. Une place interchangeable. Mike ce soir-là. La semaine suivante, ce serait peut-être un John, ou un Michael. La semaine encore d’après, ce serait James, Matthew, ou encore Robert… elle n’anticipait pas, mais elle savait parfaitement que c’est ce qui se passerait. Cela se passait toujours ainsi depuis … sa première fois, il y a plus d’un an.

Avec un sourire intérieur, elle se mit à y repenser, à sa première fois. Ah, quel souvenir que ce fut, cette nuit de printemps ! A l’époque, elle n’y connaissait rien, ou pas grand-chose, et c’était lui qui lui avait appris tout ce qu’elle connaissait maintenant (pas besoin de vous faire un dessin). Il faut dire que le garçon avait de l’expérience… Aurore n’avait que quatorze ans, lui en avait alors dix-huit et il s’y connaissait. Et pas qu’un peu. En fait, elle avait tellement pris son pied cette nuit-là qu’ils recommencèrent plusieurs fois les jours suivants, et c’était à chaque fois plus intense, plus aérien, plus maîtrisé aussi. Jusqu’à ce que le garçon déménage vers un autre Etat, évidemment. Mais elle s’était vite consolée avec un autre, et cætera … Et voilà où elle en était aujourd’hui, à coucher avec n’importe qui pour le seul prétexte qu’elle le peut et qu’ils le veulent, à espérer que quelque chose se passe. Elle eut un hoquet – bon, là, elle devait admettre qu’elle avait un peu trop bu, même si son amour propre lui dictait de faire exactement l’inverse. Mike la regarda avec un petit sourire : ''Haha l'alcool t'as déjà ravagé le cerveau à ce que je vois !''. Aurore répondit en souriant de la même façon. Hélas, il avait raison ! Et cela signifiait qu’elle devait arrêter de boire pour ce soir, même si cela l’agaçait – elle aimait boire, sentir le goût amer de l’alcool couler dans ses veines qui de toute façon n’étaient pas à ça près, se sentir à la fois légère, légère et en même temps horriblement étrange. Mais elle devait s’avouer vaincue pour l’instant.

Elle finit néanmoins son verre de vodka, en savourant les dernières gouttes. La vodka. La seule chose qu’elle aimait chez les russes, et la seule qui pourrait l’amener éventuellement à visiter leur pays de toundras, de forêts majestueuses de pins, de grands lacs gelés et de grandes plaines vierges de tous passages (contrairement à elle). Aurore s’affaissa un peu sur son tabouret, et regarda à nouveau Mike en disant : ''Ouais, apparemment… Pourtant, je tiens plus l’alcool d’habitude.'' Elle écouta ensuite la réponse à sa question, même si, bien sûr, elle la connaissait déjà. Mais ce n’était pas de sa faute, après tout, c’était celle de l’alcool. De toute façon … la conversation ne devait pas s’attarder plus longtemps. Ils avaient autre chose à faire, même si, après tout, ils pourraient tout aussi faire ça dans les toilettes du bar. Ce n’était ni confortable ni pratique, mais après tout, lorsqu’on faisait ça, on avait souvent l’attention reportée sur autre chose, alors bon… S’il fallait en arriver à là, ils en arriveraient à là. Le résultat serait le même de toute façon.

Heureusement, Mike lui fit une proposition qui la fit sourire : ''Tu veux aller danser ? Ou tu veux faire le tour du proprio dans mon appart ?''. Elle le regarda longuement. Les deux propositions l’intéressaient. Beaucoup. De quoi avait-elle le plus envie ? D’un côté, elle avait très envie de se déhancher comme une p… péripatéticienne, mais, de l’autre, elle voulait passer tout de suite aux choses sérieuses. Elle prit une décision. D’abord la danse, puis plus si affinités … même s’ils n’auraient pas besoin d’affinités pour faire ça. D’un ton de voix un peu salace, avec plein de sous-entendus, elle répondit : ''Hum … D’abord la danse. Ensuite, tu pourras peut-être me faire une démonstration de tes… talents cachés.'' Décidément, elle était incorrigible ! Mais elle savait que c’était pour ça qu’on l’aimait.
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MessageSujet: Re: Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore)   Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore) EmptyVen 4 Avr 2014 - 19:06


Juste l'histoire d'un soir
Aurore

La soirée semblait se dérouler à la perfection jusqu'à présent. Du moins, Mike semblait être enfermé dans une bulle en présence d'Aurore. Malgré le bruit de la musique tout autour, les personnes qui criaient, hurlaient, chantaient, il avait l'impression que c'était si loin comme si Aurore et lui étaient dans une pièce capitonnée loin de là. Son regard vacillait entre sa poitrine bien mise en valeur et ses yeux. L'alcool ne lui rendait pas les idées plus claires qu'il ne les avait déjà, parce qu'il ne faisait pas connaissance juste comme ça pour le plaisir, mais par intérêt, pour l'amadouer, et l'attirer dans ses filets. Finir la soirée au lit, se lever avec un mal de crane monstrueux et lui dire en revoir pour toujours, en théorie. C'était comme ça qu'il fonctionnait, toujours, dès qu'il avait besoin de s'amuser plus que d'habitude. Parfois il allait chercher la merde chez d'autres types et l'adrénaline de la baston lui faisait un bien fou, et parfois il se contentait de baiser tout ce qui bougeait. Littéralement, parce que c'était vraiment ce qu'il faisait. Bestial, et sauvage, il cherchait pas à être délicat et à employer le terme "faire l'amour", puisque par définition il aimait la personne, et autant qu'on sache, il n'aimait personne et ne cherchait pas à se trouver l'âme soeur, il préférait en voir une différente tous les soirs, que de s'enfermer dans une routine bien barbante, menotté par les liens du mariage. Quelle barbe, il ne pourrait pas survivre.

Mike tira une taffe sur la cigarette que la demoiselle venait de lui offrir. La nicotine lui faisait un bien fou, et la fumée sortait de sa bouche créant un gros nuage malodorant devant son visage. Il continua cependant à parler de lui, poser des questions, mais commençait à en avoir marre de ce petit manège, il n'aimait pas s'éterniser dans de longs débats, parce qu'au fond, il en avait rien à foutre, lui tout ce qu'il retiendrait et l'intéressait c'est ce qui se cachait sous cette robe, et certainement pas sa provenance ni si elle aimait le chocolat, ça ce n'était que superficiel, des détails réservés aux neuneus qui se font des questions réponses pour se connaitre sur le bout des doigts, mais ce n'était pas Mike. Lui il faisait tout par intérêt, mais ce qu'on lui disait rentrait par une oreille pour ressortir par l'autre, et demain il serait incapable de dire d'où venait la jeune fille. New York était encore bien frais dans sa tête pour le moment, mais demain ça ne serait qu'une information inutile qu'il aura éliminé de son cerveau.

Ouais j'connais ce bahut, j'y suis malheureusement inscrit. Dit-il, sur un ton monotone. Il était pas fan des établissements scolaires, alors ça aurait pu être Harvard qu'il aurait dit la même chose. Et bien, pour le moment garde cette merveilleuse image de Miami, mais tu as raison, tu n'es là que depuis deux jours, attends de voir par toi-même. Miami, c'est comme partout, ça a ses bons côtés, et ses mauvais.

Lui il connaissait Miami depuis tout petit, et même s'il aimait cette ville, ça le dérangerait pas de se casser un jour d'ici. C'était la ville du vice, intéressant pour ce monsieur attiré par tout ce qui tournait autour du vice, mais il ne continuerait pas toute sa vie comme ça, même s'il se persuadait du contraire, en vieillissant, il ne pourrait que changer, et il se voyait mal en papy toxico. Mais en attendant, c'était parfait pour son esprit fêtard, son amour inconditionné de l'alcool et de cette poudre blanche.

Bien qu'il ait envie d'en finir avec ces conversations totalement barbante, la jeune fille lui posa une question après avoir avalé une gorgée de vodka. Il ria, clairement, il ria.

Haha l'alcool t'as déjà ravagé le cerveau à ce que je vois Dit-il réprimant son rire.

Oui, il se moquait, mais c'était pas bien méchant, il trouvait ça juste amusant de voir ô combien la discussion tournait en rond, vu l'intérêt qu'ils y portaient tous les deux. Mais la question-ci il lui avait déjà répondu, il y a de ça quelques minutes.

Mais comme c'est toi, je vais me répéter, je suis né ici, et j'ai pas bougé de Miami depuis dix-neuf ans, du coup je connais bien le coin, et je suis le mieux placé pour te dire, que malgré le nombre de cons qui peuplent la ville, ça reste le meilleur endroit pour s'éclater, y a pas un soir où je sors pas, et je me lasse pas.

Mike observait les filles qui se déhanchaient sur la piste avec conviction. Peut-être Aurore aimait danser? Peut-être voulait-elle ça?

Tu veux aller danser? Ou tu veux faire le tour du proprio dans mon apparte? Lui souffla-t-il à l'oreille.

Sous-entendus? Un peu, juste un peu. Ou le moyen subtil de faire comprendre que continuer à parler l'emmerdait au plus haut point, et qu'il était prêt à faire autre chose, danser collé serré, ou bien plus.


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MessageSujet: Re: Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore)   Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore) EmptyMer 2 Avr 2014 - 14:43

You don’t need to please me, boy

La jeune fille commença enfin à se détendre, elle qui se montrait jusqu’alors légèrement sur la défensive, même si elle avait fait en sorte que cela ne se voit pas – sa fierté que quelques verres de plus mettraient en lambeaux lui avait empêché de paraître tout sauf détendue, à l’aise et maîtresse de la situation. Elle ne supportait pas qu’on puisse suspecter une quelconque faiblesse pour elle, même si, évidemment elle en avait aussi. Mais elle pouvait relâcher sa vigilance maintenant, se détendre et se laisser faire, se faire emporter par l’ambiance déjà folle du bar. Elle alluma une cigarette, en proposa une à Mike. Aurore se fichait bien de savoir si elle avait droit ou non de fumer ici, et personne n’en tiendrait compte. Et si quelqu’un lui disait quelque chose de toute façon, elle lui dirait d’aller se faire foutre. Même si ce serait une très mauvaise d’idée d’attirer l’attention sur elle, puisqu’en principe elle n’était même pas supposée être là. Mike accepta volontiers la cigarette – bien, cela leur faisait un point commun, songea Aurore avant de se souvenir qu’elle n’avait pas besoin de le connaître plus que ça afin de faire ce qu’elle avait envie de faire, comme avec les dizaines d’autres qui lui étaient déjà passé dessus avant lui. Bonjour, vous êtes le centième visiteur !

Aurore ne comptait pas faire de grands discours, raconter sa vie, découvrir les centres d’intérêts et les passions de Mike. Ce n’était pas dans ses habitudes, et elle s’en fichait. Ou peut-être que ça l’intéressait, mais que ce n’était jamais le moment d’en savoir plus. Peu importe ; elle ne s’attachait jamais, ne voyait les garçons que comme de simples compagnons de nuit torrides, limite comme des jouets de sachets-surprise qu’elle jetait après les avoir utilisés même s’ils fonctionnent encore. C’était son style de vie, et elle l’adorait. La rousse savait qu’au bout d’un moment, elle devrait chercher l’amour véritable, le seul et l’unique, se caser pour vivre une vie conformiste de manière conformiste pour finir par s’ennuyer et par le tromper avec la moitié du village … c’est ainsi qu’elle voyait son futur, même si, de toute évidence, tout pouvait encore changer puisque le futur n’était pas définitif. En attendant, elle s’amusait, flirtait à droite et à gauche au fil de son humeur et des ses envies. C’était ainsi : au fond, Aurore avait un trou à combler, et c’était tout. Rien de plus. Elle avait encore du temps pour s’attacher, et en attendant, elle passait se temps à essayer de prendre son pied un maximum, quitte à se faire elle-même prendre.

La conversation reprit naturellement. ''Du coup, j'imagine que t'as du te trouver un lycée dans le coin ? Et ça va Miami ça te plait ?''. Mike s’intéressa un peu plus à elle. De toute façon, Aurore n’était pas à cela près, et elle était déjà certaine que quelque chose allait se passer ce soir – cette nuit. Elle tira sur sa cigarette, fit de jolis ronds de fumée comme elle savait les faire, et répondit avec un nouveau sourire : ''Je suis au lycée Wynwood. Tu connais ?''. Elle savoura à nouveau sa cigarette avant de poursuivre : ''Miami ? C’est une superbe ville ! C’est moins peuplé que New York, forcément, alors j’ai l’impression que les gens sont plus ouverts et moins égoïstes. Enfin, à mon avis, puisque je ne suis arrivé qu’il y a deux jours.''. Le jeune homme écoutait en acquiesçant d’un signe de tête, bien qu’au fond il ne paraissait pas foncièrement intéressé par cette conversation. La rouquine ne s’en formalisa pas – c’était la même chose pour elle. C’était moins la discussion que le jeune homme lui-même qui l’intéressait, et elle savait que ce devait être la même chose de son côté. Et elle n’avait pas l’habitude des longues discussions barbantes et inutiles, surtout avec les beaux mecs avec qui elle voulait coucher – avec ses amis, masculins ou féminins, c’était évidemment complètement différent, mais elle n’avait pas encore d’amis à Miami (quel excellent jeu de mots, par ailleurs) et ce n’était pas ici qu’elle comptait s’en faire. Son genre d’amis, c’était plutôt les intellectuels, les boutonneux, les coincés toujours fourrés dans un livre et auxquels personne d’autre ne parlait.

Aurore appréciait ce genre de personnes, qui, quoi qu’on puisse en penser, étaient des gens formidables si on savait percer leur carapace de prime abord froide et distante. Parce qu’on prenait toujours les intellos pour des coincés et des gens qui ne savaient pas profiter de la vie… même si la plupart du temps, c’était le cas. Mais il y avait toujours des exceptions. Aurore commanda un nouveau verre. Il était temps de passer à la vitesse supérieure ; elle commanda une vodka. Elle adorait la vodka, ce qui était très singulier pour ceux et celles qui ne la connaissaient pas bien, car c’était souvent considéré comme une boisson d’hommes. Mais pas pour Aurore, qui pouvait boire à peu près n’importe quoi tant qu’elle pouvait toujours rester saine d’esprit par la suite, histoire de garder le contrôle et d’éviter les accidents désagréables, comme le fait de danser à moitié à poil sur le bar par exemple (expérience qu’elle n’aimerait pas vraiment revivre, car elle préférait rester habillée pour ça), ou rester vingt minutes la tête dans la cuvette des chiottes alors que le DJ passait sa chanson préférée. C’était le genre d’expériences négatives qu’elle redoutait de vivre, mais qui malgré tout rendaient une soirée mémorable à défaut de créer des bons souvenirs. C’était des souvenirs qui constituaient une vie heureuse et épanouissante, après tout, même si de prime abord c’était principalement désagréable et chiant. Aurore se tourna à nouveau vers Mike après avoir bu une gorgée de vodka, et lui demanda : ''Toi aussi, tu viens d’ailleurs ? Ou tu es de Miami ?''. C’était reparti pour une conversation barbante… mais c’était nécessaire après tout, car si cela ne tenait qu’à elle, ils iraient directement chez lui pour passer la nuit ensemble.
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MessageSujet: Re: Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore)   Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore) EmptyLun 31 Mar 2014 - 15:52


Aurore & Mike


▽ Juste l'histoire d'un soir
Une chose était sure pour notre Sigma Mu, c'est que la jeune demoiselle semblait tout autant intéressée par Mike, que le jeune homme était intéressée par elle. L'âge, peu importe, il voulait s'amuser, elle était certainement venue pour ça aussi, soit, c'était parfait, quoi de mieux. Peu importe comment la soirée allait se terminer pour ses deux-là, Mike comptait en profiter un maximum, bourré pas bourré, au lit pas ou lit, sur la piste, sur le siège, bref il était dans l'ambiance, avec son verre de vodka-coca dans la main, à parler avec une charmante demoiselle. Mais qu'on se le dise, si jamais quelque chose devait se passer, ça se passera, et tout ce qu'il espérait c'est qu'elle ne tente pas de le suivre désespérément en croyant que cette soirée signifiait quelque chose pour lui, alors que c'est juste histoire de s'éclater, tirer un coup et rebelote le lendemain avec une autre fille, ou plutôt le surlendemain, parce que quand il était derrière le bar c'était une toute autre histoire.

Puis surtout il tenait pas à perdre le seul boulot qui lui permettait de gagner des sous, de quoi le ravitailler en clope et en bouffe, et lui éviter de finir à dormir sur des cartons dans la rue. Ce serait regrettable qu'il doive aller faire la manche auprès de son alcoolo de père. Déjà il ne lui donnerait probablement rien, et ensuite il refuserait ne serait-ce qu'un billet venant de son imbécile de père. Il tentait de le bannir de sa vie, même si ce lien de sang les unissait à jamais.

En bonne et due forme, les deux adolescents se présentèrent. Déjà parce que Mike avait horreur de se retrouver avec une "inconnue" dans son lit. Même s'il ne se souvenait pas toujours du nom au moment où il devait dire en revoir à sa conquête de la nuit, il préférait encore avoir de quoi l'appeler, plutôt que inconnue. Lui, il disait son nom, parfois mentait, parfois non, il aimait garder un certain mystère, qui de toute façon ne serait jamais résolu pour les demoiselles qui quittaient en trombe son apparte, à moitié sapée.

_ Y a des chances, du moins c'est un joli prénom quand même, dit-il sans grande conviction.

Les compliments n'étaient pas sa spécialité en réalité, il ne savait pas bien les formuler, et ça sonnait faux venant de lui. Il n'en disait jamais, ou alors c'était du pur sarcasme, un moyen de manipuler, de se faire passer pour le gentil homme.

Mike fut surpris de la façon dont Aurore buvait, cul sec, sans demander son reste, c'était plutôt surprenant chez les demoiselles, mais de peur de passer pour un macho, il préféra s'abstenir de la remarque, et lui lança une remarque flatteuse. Bien qu'elle ne répondit pas à sa question, il était certain que les boites étaient le quotidien de la jeune fille, qu'elle veuille le dire ou non. Son sourire parlait pour elle, et ses yeux la trahissaient. Puis Mike n'était pas con, connard oui, mais avec un Q.I bas non. On pourra dire ce qu'on veut, Mike peut être vil et rusé, juste qu'il est trop borné pour vouloir l'admettre et foutre quelque chose en cours.

La demoiselle s'intéressa à Mike, et il répondit aux divers questions, comme son origine, ce qu'il pensait de cette boîte. Evidemment, il avait joué la carte de la franchise, c'était plus pratique pour lui de l'emmener dans le lit de son apparte comme ça, que sur un vieux sofa miteux au fin fond de la boite. Ou je ne sais trop où d'ailleurs. Parfois il racontait une fausse version, mais il avait comme une intuition, qu'il la reverrait, où il ignorait encore, alors autant jouer la carte de la sureté et éviter de raconter trop de cracks. Bien qu'il aurait pu accuser l'alcool, il n'en avait pas encore ingurgité assez.

_ New York, c'est une ville sympa non?

Mike ne voulait pas en savoir plus. Elle était partie, et ça semblait la soulager. S'il y avait une histoire de famille derrière, il en avait rien à foutre, parce qu'il n'aimerait pas à avoir à parler de la sienne, qui était tout particulièrement chaotique. Entre un père ivre, et une mère envolée dans la nature, on ne pouvait pas vraiment dire que c'était un sujet joyeux à aborder pour lui, il préférait largement passer ça sous silence, quitte à dire qu'il était orphelin. Il aurait bien préféré, s'il avait su que même avec deux parents, il avait l'impression qu'ils n'existaient pas dans sa vie.

Aurore sortit un paquet de clopes, et en proposa une à Mike.

_ Ah oui, je veux bien, merci. Un simple sourire, vite fait, léger, et il attrapa la clope qu'il alluma.

Interdit de fumer dans les lieux publiques dîtes-vous? Avec le nombre de gens, l'espèce de brouillard asphyxiant qu'ils mettaient accompagnés des effets de lumières, suffisait à masquer leurs fumées, et bon qui faisait vraiment attention quand tout le monde était agglutiné comme ça?

_ Du coup, j'imagine que t'as du te trouver un lycée dans le coin? Et ça va Miami ça te plait?

Questions-réponses, le jeu le plus débile auquel Mike s'amusait à jouer quand il savait pas quoi faire, ni quoi dire. Bien sur, il allait pas tout de suite passer au plan tout de suite, ça ferait gros animal dégueulasse qu'il pense qu'à ça. Et bien qu'on puisse l'affirmer avec une certaine certitude, il n'aimait pas cette image de pervers sexuel. Ce n'était pas si souvent qu'il voulait bien le dire que ce genre de petites affaires arrivaient.

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MessageSujet: Re: Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore)   Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore) EmptyVen 28 Mar 2014 - 21:04

It's time to get closer

Aurore fit un large sourire qu’elle voulait agréable et enjôleur. Il avait l’air de s’intéresser à elle, la soirée s’annonçait bonne. Très bonne ; peut-être même se prolongerait-elle au-delà de cette seule rencontre autour d’un verre. Après tout, c’est ce qui passait toujours avec la rouquine- elle était incapable de sortir en boîte juste pour s’amuser, et il fallait toujours qu’elle essaie de finir dans le lit de quelqu’un, pour son plus grand plaisir, évidemment, et sûrement celui de ceux avec lesquels elle couchait (mais cela ne nous regarde guère). C’était son style de vie, et il lui convenait parfaitement – certains donnaient un sens à leur vie en jouant au poker, en lisant des encyclopédies barbantes (ce qu’elle appréciait parfois malgré tout) ou en s’entraînant pour le marathon de New York, elle c’était sortir, boire jusqu’à ne plus réaliser qu’elle est saoule, collectionner les histoires d’un soir.

Et elle restera comme ça tant qu’elle le pourra – ou jusqu’à ce qu’elle trouve le grand, l’unique amour de sa vie, qu’elle savait réel mais auquel elle ne croyait guère plus depuis quelques années déjà. Et ce qui comptait pour Aurore, c’était le moment présent. ''D'accord, Aury… Aurore ? C'est pas à consonance anglophone comme nom, je me trompe? Européenne ?'' La jeune fille répondit avec un sourire : ''Non, je suis américaine. Mais mes grands-parents maternels sont irlandais, et le père de mon père a des origines françaises. Ça doit être pour ça.'', dit-elle. Mike la regardait avec intérêt, et semblait boire ses paroles, à défaut de sa vodka-coca qui lui faisait de l’œil et qu’il semblait avoir délaissé. La rousse bu son propre verre d’une seule traite – elle avait soif, et hâte de passer à l’alcool plus fort. Mike la regarda avec un air amusé et répliqua : ''Sacrée descente la demoiselle ! Ce n'est certainement pas ta première fois en boite ?''. Aurore eut un nouveau sourire et fit un signe de tête qui voulait tout dire ; évidemment, elle était habituée à ce genre d’endroit ! Quand elle était encore à New York (c’est-à-dire il y a encore deux, trois jours, à tout casser), elle connaissait limite plus toutes les principales boîtes de la ville (et il y en avait des dizaines) que sa propre maison. Il faut dire que, finalement, elle avait passé plus de temps en discothèque ou dans un hôtel plus ou moins louche que chez elle.

Mike reprit la conversation, répondant aux questions qu’elle venait de poser un lui jetant un regard interrogateur mêlé d’une sorte d’intention bizarre et inexplicable de le séduire. Non, en fait, elle avait eu une espèce d’envie bizarre de l’étendre sur le bar, de le déshabiller et de l’embrasser fougueusement, mais elle s’était retenue – de quoi aurait-elle eu l’air ? D’une folle, et elle ne tenait pas à passer pour une folle auprès de toutes les personnes qu’elle rencontrait dans cette ville – bien que Miami était elle-même une ville folle, sans doute encore plus que New York, qui avec le recul lui paraissait léthargique et à moitié endormie. Peut-être parce qu’on s’habitue à y vivre, même dans une telle ville. Quoi qu’il en soit, Mike lui plaisait déjà, et elle avait le sentiment – non, mieux que ça, la sensation, qu’il se passerait quelque chose ce soir.

Et puis, le courant passait déjà très bien entre eux. ''C'est vrai, y a toujours pleins de gens, et le DJ est pas mauvais. Mais j'ai connu mieux, au centre de Miami par exemple. Mais pour tout avouer c'est la seule la plus proche de chez moi, j'ai tendance à trop forcer sur l'alcool, et j'ai failli pleins de fois ne pas rentrer entier à cause de ça. Non pas que ça me dérange d'emmerder les flics à trois heures du mat, mais je tiens à ma vie un minimum, tu vois.'' Il marqua un temps, puis reprit : ''Ouais, m'dame, je suis de Miami, et j'ai pas bougé d'ici depuis ma naissance. Toi par contre, tu m'as pas l'air de connaitre le coin, tu viens d'où ?''. Un vrai sujet de conversation, enfin ! Aurore avait eu l’impression de n’avoir rien à dire et de le laisser parler tout seul, le pauvre. La rouquine commanda un whisky (sec, évidemment), et, tout en le buvant avec délice (elle aimait cette sensation que son palais et sa gorge prenaient lentement feu), elle lui répondit d’une voix assurée : ''De New York City. Loin d’ici.'' Elle poursuivit avec un sourire : ''Voyage épuisant, mais je ne regrette pas d’être partie.''

Mais bon … elle n’allait pas commencer à raconter sa vie, hein ? Il y avait certaines choses qu’elle tenait à garder secrètes et elle le connaissait à peine, après tout. Même si elle s’était confiée en toute impudeur à ce type de New York, Tyler machin, elle n’était pas prête à recommencer – elle ne savait pas si ce type-là était digne de confiance, et on lui avait toujours dit qu’il fallait se méfier des gens trop beaux et trop honnêtes. Même si, pour être franc, elle n’écoutait jamais ce conseil. Et puis il n’y avait aucune raison pour que Mike ne finisse pas comme les autres : une danse ou deux, quelques verres d’alcool fort, un baiser langoureux dans la voiture ou devant chez lui, et zou dans la chambre à coucher pour se réveiller à poil dans un lit inconnu et avec une migraine pas possible le lendemain. Aurore préféra ne pas y penser et sortit son paquet de cigarettes ainsi que son briquet. Rajustant un peu son décolleté pour faire voir un peu plus de sa poitrine, elle se redressa sur son tabouret et demandant à Mike : ''T’en veux une ?''.
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MessageSujet: Re: Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore)   Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore) EmptyVen 28 Mar 2014 - 19:31


Aurore & Mike


▽ Juste l'histoire d'un soir
Aurore. Joli nom, qui allait à la perfection avec son visage, fin, doux, qui plaisait bien à Mike. Une chevelure rousse et sauvage, et un regard profond. Son corps, longiligne, bien foutue, ce qui était parfait pour notre Sigma Mu. Il l'avouera lui-même, si c'est un thon, soit il se barre avant qu'elle vienne, soit il lui dit clairement. Mais là non, il n'avait rien à dire, et la trouvait tout à son goût. Aurore. Qu'est-ce que ça serait au final? Une connaissance d'un soir, rien de plus. Il se souviendrait de son nom, mais était-il sur de la revoir un jour? Certainement pas. Il ne cherchait pas à revoir ses conquêtes d'un soir en règle générale, puisqu'il leur accordait vraisemblablement aucune importance. Elle aura été celle de sa soirée, mais rien de plus. L'amour, il n'y croyait pas. Quand on voit ce que ça donne, ça peut tout ravager, alors forcément, il ne s'attache à personne, ne se raccroche à aucun faux espoir, et profite pleinement de sa vie. Il n'avait que dix-neuf ans après tout, que pouvait-on lui reprocher.

Cette fille était un peu arrivée comme ça, comme un cheveu sur la soupe. Il ne s'attendait pas à trouver la fille avant un bout de temps, mais il fallait croire que la soirée commençait bien pour lui, et il commença par la mettre en confiance. Il revêtit son costume de jeune beau garçon sympathique l'espace d'un instant, oubliant qu'il aurait certainement snobé la plupart des personnes ici. Sa devise personnelle n'étant pas de faire ami ami avec les gens qu'il rencontrait, ça il s'en fichait d'avoir des potes ou non, puisqu'on ne pouvait pas dire qu'il aimait grand monde à l'accoutumée. Le rejet était sa spécialité, et la pratiquait couramment, à l'aide de sa taille imposante, de son regard noir, et de quelques remarques désagréables qui ne donnent pas envie de le connaitre. Mais ça, c'était une carapace.

Mike, d'un geste vif avait payé la boisson de la jeune fille avant même qu'elle n'ait eu le temps de dire quoique ce soit. Il préférait toujours faire ça que d'arriver avec une phrase de gros lover désespéré : alors ma jolie, qu'est-ce que tu viens faire seule ici? Très peu pour lui, ça le dégoutait de penser que la plupart des filles tombent dans ce piège. Mais bon, quand on parle minette en chaleur, ça saute sur tout ce qui bouge, la belle marchandise en premier.

_ D'accord, Aury, dit-il simplement. Ce n'était pas tous les jours qu'il croisait des Aurore, c'était pas vraiment le nom le plus répandu en Amérique, ou du moins, dans sa ville Miami, il n'en avait encore jamais rencontré. Aurore? C'est pas à consonance anglophone comme nom, je me trompe? Européenne? S'essaya-t-il à demander.

La jeune fille attrapa son verre et n'en fit qu'une gorgée, ce qui apprécia Mike. Les filles étaient d'habitude plus du genre à prendre leur temps, jouer avec leurs verres, se servir du liquide pour réfléchir à une question à laquelle elles hésitent sans pour autant montrer qu'elles ne savent pas en vérité. Mais là, ça intéressait plus amplement Mike.

_ Sacrée descente la demoiselle, dit-il amusé. Ce n'est certainement pas ta première fois en boite?

C'était même sur. Si c'était juste sa première virée en boite, pour voir ce que c'était, ressentir l'excitation de rentrer dans un endroit bondé de jeunes, tous plus vieux, elle n'aurait pas tant d'aisance. Mike ressentait les petites habitudes qui ressortaient de son attitude, rien de bien méchant, juste qu'il pouvait l'affirmer, étant lui même un adepte des soirées bourrage de gueule en boite.

_ C'est vrai, y a toujours pleins de gens, et le DJ est pas mauvais. Dit-il. Mais j'ai connu mieux, au centre de Miami par exemple. Mais pour tout avouer c'est la seule la plus proche de chez moi, j'ai tendance à trop forcer sur l'alcool, et j'ai failli pleins de fois ne pas rentrer entier à cause de ça. Non pas que ça me dérange d'emmerder les flics à trois heures du mat, mais je tiens à ma vie un minimum, tu vois.

L'alcool coulait dans ses veines, il ne faisait pas effet, mais ça le rendait déjà un peu plus joyeux et loquace, puis bon, après cette soirée elle ne le reverrait plus, donc il pouvait très bien baratiner, raconter de la merde, c'était pas comme si c'était si important.

_ Ouais, m'dame, je suis de Miami, et j'ai pas bougé d'ici depuis ma naissance. Toi par contre, tu m'as pas l'air de connaitre le coin, tu viens d'où? Lui demanda-t-il pour meubler la conversation, et ne pas être le seul à ouvrir la bouche.

En attendant, il recommanda un verre, qu'il commença à entamer tout en écoutant Aurore parler.

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MessageSujet: Re: Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore)   Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore) EmptyDim 23 Mar 2014 - 22:50


~/Juste l'histoire d'un soir/~


Dimanche 23 Mars

C'était un Dimanche, et un Dimanche comme les autres qui plus est – ordinaire, atone, monotone. Aurore n'avait rien à faire, mais elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même – elle avait fait tout ce qui lui plaisait et tout ce qu'elle avait à faire le jour précédent, ce qui n'incluait finalement pas grand-chose ; la rouquine croyait qu'il était impossible de s'ennuyer dans une ville comme Miami, et finalement, elle avait eu tort. Elle n'aimait pas avoir tort, et il lui fallut se convaincre qu'elle s'amusait comme une folle, assise sur un pouf dans sa chambre de l'internat simplement vêtue d'un vieux tee-shirt sale devenu informe et d'un shorty blanc qu'elle n'avait pas lavé depuis plusieurs jours, occupée à faire des choses qu'elle essayait de faire passer pour distrayantes et divertissantes, par exemple couper ses ongles de pied avec des ciseaux ou essayer d'apprendre par cœur une longue tirade d'une pièce de Shakespeare juste pour le plaisir.

Bref, c'était l'éclate totale. En plus, elle ne connaissait personne suffisamment pour engager une réelle conversation – elle songea à ce moment, en soupirant, qu'il fallait peut-être qu'elle rappelle ce type, là, Tyler, qui l'avait rappelée la veille en lui demandant s'ils pouvaient ''aller faire un truc ensemble''. Aurore ne lui avait évidemment pas dit qu'elle vivait maintenant à Miami – il faut dire aussi qu'elle n'avait pas eu la tête à se souvenir de ce genre de choses au moment où elle l'avait rencontrée. Mais elle se disait tout de même qu'il lui fallait le rappeler, histoire de clarifier les choses entre deux et de cesser de lui donner de faux espoirs ; elle se leva de son vieux pouf rapiécé en se grattant les fesses (oui, on avait vu plus sexy) et s'empara de son téléphone. Tyler répondit immédiatement – elle ne s'y était pas préparée, et dû le faire poireauter bêtement quelques secondes supplémentaires pendant qu'elle cherchait quelque chose à dire. ''Salut, c'est Aurore, finit-elle par lui dire en baillant. La fille de l'autre soir, tu t'rappelles ?''. Il lui répondit oui avec tant de conviction qu'elle eut presque l'impression de l'entendre sourire de l'autre côté du fil – balèze. ''Je me disais qu'on pouvait peut-être faire un truc tous les deux, sortir quelque part un soir, reprit le jeune homme.'' Aurore se mordit la lèvre pour ne pas répondre comme une demeurée : *C'était juste un coup d'un soir, connard ! T'espérais quoi ?*, bien que, finalement, c'était ce à quoi elle pensait. Elle répondit plutôt : ''Oui, euh en fait non. C'est pas possible. Je ne vis plus à New York.'' Il poussa, elle devinait, une exclamation de surprise ; mais elle ne lui laissa pas le temps de répondre : ''En plus, j'ai euh... (elle jeta un regard panoramique à sa misérable petite chambre d'internat dénuée d'intérêt) plein de choses à faire. Oui, c'est ça. Je suis très occupée. Alors on se rappelle, hein ? Genre si tu passes en Floride ou quelque chose comme ça, hein ? Allez, salut !''. Elle raccrocha sans lui laisser le temps de répliquer, et soupira de soulagement.

Aurore jeta un coup d'œil à l'horloge accrochée au-dessus de la porte et constata qu'il était déjà presque onze heures et demie – oh, joie ! Elle allait pouvoir sortir et enfin s'amuser un peu, même si elle ne sortait pas le Dimanche soir habituellement. Mais elle n'avait pas sommeil, pas encore de devoirs à faire, et puis, merde, elle était jeune et devait vivre sa vie à fond. Elle se regarda un instant – si elle y allait comme ça, elle serait d'abord jetée dans une benne à ordures, puis arrêtée pour exhibitionnisme (son shorty, c'était rigolo, devenait transparent). Ou l'inverse, en fait – de toute façon, ça n'avait aucune importance. Elle prit sa trousse de toilette, des vêtements de rechange et se dirigea vers les douches, inoccupées à cette heure-ci, en traînant des pieds dans des chaussons ignobles qu'elle n'avait plus porté depuis facilement un an – hum, elle se négligeait. Effrayant. Quinze minutes plus tard, elle était prête. Elle avait revêtue sa robe préférée, la rouge fendue sur le côté et au décolleté assez intéressant, ainsi que des talons aiguilles noirs vernis et d'un collier en plaqué argent qui lui seyait fort bien et qui indiquait (presque malgré elle) l'endroit d'intérêt où elle aimait qu'on regarde (surtout que, bien sûr, elle n'avait pas mis de soutien-gorge, c'est plus esthétique, sans ces foutues bretelles qui dépassent). Aurore achevait son maquillage, qui ne différait que très peu de celui qu'elle se faisait habituellement – rouge à lèvres rose, léger trait d'eye-liner, en peu de blush. Elle s'aimait bien, ainsi apprêtée, et espérait que les autres l'aimeraient aussi, que ce soit pour ses yeux, son style, son élégance ou juste pour son cul (cette hypothèse était d'ailleurs celle qui revenait le plus souvent). Les jours précédents, elle avait pu repérer – d'assez loin – une boîte qui lui plaisait et qui avait l'air de contenir tout ce qu'elle aimait – l'alcool à flots, la musique assourdissante, des beaux mecs, des beaux mecs et des beaux mecs (elle aimait les beaux mecs, vraiment).

La jeune fille n'en avait pas pour longtemps à pied, dix minutes à peu près, et s'y rendit dans la joie et la bonne humeur retrouvée. Lorsqu'elle posa le pied devant le videur, elle se sentit un peu angoissée – cela se voyait qu'elle était mineure, et ce genre d'établissements était le plus souvent très select d'après ce qu'elle en savait ; c'est à dire beaucoup. Les mains dans les poches, regardant ailleurs, elle se rapprocha à petits pas du videur en essayant d'avoir l'air d'une habituée. ''Tu passes pas.'', lui déclara sèchement le videur. Brave homme. Elle ne bougeait pas. ''Vous êtes sourde ou quoi, poursuivit l'homme en haussant la voix, je vous ai dit d'aller voir ailleurs, jeune fille.'' Un instant, elle pensa vraiment à partir jusqu'à ce quelqu'un d'autre détourne l'intention du videur – elle profita de cette aubaine pour entrer en se faufilant. L'ambiance était électrique, survoltée même, et il y avait des gens déjà bourrés – excellent. C'était un signe que la soirée s'annonçait bien. Un des seuls signes du destin en quoi elle croyait, d'ailleurs. Elle se rapprocha du bar en effleurant les épaules des clients qui entraient et sortaient sans discontinuer. Elle avait décidé de commencer doucement en premier lieu (il était encore tôt), et commanda une simple bière. Au moment où elle allait payer, elle vit une main inconnue se poser sur la sienne. Une main de mec. Tiens, déjà ? Son charme naturel avait-il déjà fait effet ? ''Laisse, c’est pour moi je te l’offre'', dit ensuite une voix masculine. Parfait. Aurore se retourna en direction de la voix, déjà intriguée. Hum, intéressant ce type aux grands yeux et aux airs un peu froids mais diablement sexy ... mais elle n'allait pas se laisser séduire comme ça, elle allait d'abord l'écouter, le charmer un peu sans en avoir l'air, comme elle le faisait d'habitude. Le garçon s'adressa de nouveau à elle avec un grand sourire qui la fit rougir sans qu'elle ne sache pourquoi : ''Dis donc, tu m’as l’air bien jeune pour venir en boîte !'', dit-il d'un ton faussement moqueur. Mais il continua aussitôt : ''Mais t’inquiètes, je serai aussi muet qu’une tombe.'' Fort bien ! Sinon il risquerait sans aucun doute de se retrouver la tête dans le bar – elle n'aimait pas qu'on se moque d'elle. ''Moi c'est Mike, et toi ?'', reprit le type.

Mike. Joli nom, peu courant mais assez répandu en même temps, surtout dans les familles du genre de … elle n'en avait aucune idée en fait, et c'en foutait un peu. Mike. Ça sonnait bien. Elle se répétait le nom dans sa tête tout en répondant avec un sourire d'ange : ''Aurore. Mais tout le monde m'appelle Aury.'' Après avoir bu son verre de bière d'une traite, Aurore s'adressa de nouveau à Mike, une main jouant avec ses cheveux roux : ''Bonne ambiance ici, hein ? Tu es déjà venu ici ? T'es du coin ?''.
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MessageSujet: Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore)   Juste l'histoire d'un soir (PV Aurore) EmptySam 22 Mar 2014 - 22:29


Aurore & Mike


▽ Juste l'histoire d'un soir

La journée avait été comme les autres, barbante. Mike commençait à ne plus supporter cette routine, il avait l’impression de revivre la même journée à chaque fois, à quelques détails près. Un jour sur deux, il travaillait au bar du coin pour se faire quelques thunes. Mais ce soir encore, il était libre comme l’air, et comme un électron libre, il ne tenait pas en place. Comme à ses habitudes, mauvaises d’ailleurs, il finissait toujours par sortir, incapable de dormir avant minuit. Les lieux variaient en fonction de son humeur, de ses envies, mais il finissait plus ou moins toujours avec une bière dans la main. Un peu comme s’il était attiré par l’alcool comme à un aimant. Mais c’était bien connu, Mike aimait l’alcool, un peu trop.

Mike rentra de Wynwood au volant de sa vieille voiture à moitié déglinguée, résultat d’un accident récent dont il était responsable, ayant ingurgité trop d’alcool avant de reprendre la route. Il arriva chez lui en cinq minutes, et se gara à la va vite, avant de se diriger vers la porte d’entrée de l’immeuble, pour taper les quatre chiffres qui composaient le code. Il monta quatre à quatre les marches, et posa son sac sur le divan. Que faire ce soir ? Se demanda-t-il pour la troisième fois de la semaine. Debout au milieu de son séjour, il fixait dans le vide, essayant de trouver quoi faire, histoire de ne pas avoir à mater un film tout seul dans son coin, comme un vieux.

Après avoir fait les cent pas, il opta pour une soirée banale, dans une boite non loin de son immeuble. Rien de très original, mais il ne semblait pas disposé à réfléchir davantage et à trouver meilleur plan. D’autant plus, qu’il n’était pas ce genre de gars à sortir avec tous ses potes, puisqu’en règle générale, on ne pouvait pas dire que c’était quelqu’un de sociable, mais un solitaire qui allait et venait, d’endroits en endroits, s’attardant jamais sur des relations probablement éphémères, préférant ne pas s’attacher, et continuer à vivre au jour le jour.

Ayant encore quelques heures devant lui avant qu’une discothèque ouvre ses portes, Mike s’affala sur son sofa, en allumant son poste de télévision, choisissant une chaine au hasard. S’il avait des devoirs, il s’en fichait, il ne les faisait jamais. En dehors de l’université, il n’aimait pas avoir à cogiter, et à s’embêter avec ce qui l’emmerde cinq jours par semaines pendant un an. Les profs avaient beau le lui reprocher tous les jours, il en avait rien à carrer, il ne les écoutait jamais quand il s’agissait de ça d’ailleurs. Si jamais il devait s’occuper de projets, c’est pendant les heures creuses de son emploi du temps, sinon rien. D’autant plus qu’il ne risque pas de pouvoir travailler avec son modèle actuel, si ce n’est à Wynwood. Donc aucun risque d’avoir à penser cours quand il franchissait le portail tous les soirs.

Rien ne lui plaisait vraiment à la télé, et il martelait les touches frénétiquement, jusqu’à sursauter en voyant l’heure. Il était temps pour lui de sortir, et donc avant de se préparer vite fait. Il troqua son large t-shirt contre une chemise basique qui faisait un peu plus classe déjà, pour rentrer dans une boite néanmoins, puis il attrapa les clés de son apparte et son portefeuille, puis se rendit vers la seule boite qu’il connaissait vraiment et à laquelle il pourra aller à pied, et donc revenir sans embrouilles si jamais il finissait bourré. Ce qui était susceptible d’arriver.

Devant la boite, on entendait déjà la musique qui passait. Mike passa sans aucun problème devant le videur. Souvent on lui disait qu’il paraissait plus vieux que son âge. Pourtant Mike n’a que dix-neuf ans, et n’a donc pas l’âge légal aux Etats-Unis, mais avec son côté baraqué, imposant, il arrivait souvent à berner les videurs, les barmans. Un avantage.

C’est donc en moins de deux, qu’il finit à l’intérieur de la boite. Il y avait du monde, et il se mêlait à la foule, passant inaperçu. Les filles étaient déchaines, et se mouvaient au rythme de la musique passée par le DJ. Mais danser pour le moment n’était pas l’objectif de notre grand gaillard de Mike. D’abord passer par l’étape boissons, avant tout et peut-être se trouver une cavalière. Il se faufila, bousculant les gens sur son passage, et s’installa sur un des sièges hauts, commanda un vodka coca. Suite à quoi, il se tourna, dos au barman, et regardait tout autour de lui tout en sirotant sa boisson. Une jeune demoiselle entra dans le bar. Une rousse, plutôt grande et sacrément bien foutue. Mike était un mec, et le physique avantageux de la jeune fille ne passa pas inaperçu à ses yeux. Un sourire en coin, il attendit qu’elle s’approche du bar pour agir.

Celle-ci s’approcha suffisamment pour qu’il puisse l’entendre commander, et au moment même où celle-ci comptait payer, il posa sa main sur la sienne.

_ Laisse, c’est pour moi je te l’offre, dit-il la gratifiant d’un large sourire, ce sourire dont il était maitre, et qui faisait fureur auprès des filles.

Il se réinstalla mieux sur son siège, faisant face à la demoiselle. Mike n’était pas un de ces dragueurs invétérés aux phrases pré construites, non lui il allait au feeling, il restait lui même. Il n’avait pas besoin de réciter un poème pour avoir ce qu’il voulait.

_ Dis donc, tu m’as l’air bien jeune pour venir en boite, lui dit-il sur un ton moqueur, avant d’ajouter : Mais t’inquiètes, je serais aussi muet qu’une tombe. Lui aussi, au fond, n’avait pas le droit d’être là. Moi c’est Mike, et toi ?
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