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 Sweet Obsession [Adam Hopesson <3]

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MessageSujet: Re: Sweet Obsession [Adam Hopesson <3]   Sweet Obsession [Adam Hopesson <3] EmptyDim 27 Avr 2014 - 20:02




Sweet Obsession


Chapitre 2 : Vicky & Adam


« La beauté est indissociable du regard de celui qui voit. » Je ne sais plus où j’ai lu cette phrase. Pourtant elle réside encore dans mon esprit. Les mots apparaissent devant mes yeux. Ils s’affichent dans ma rétine. Brillants et blancs, ils parviennent à faire résonner une légère musique dans mon esprit. C’est toujours comme cela que ça se passe. Je vois. Lorsque je cherche une solution, elle apparaît devant mes yeux. Elle est écrite, là, et je ne vois plus qu’elle. On m’a dit que j’avais un esprit étrange. Parfois, certains disent même qu’il est tordu. Je ne réfléchis pas comme la plupart des individus. J’ai plusieurs cases, comme des tiroirs que j’ouvre et referme lorsque j’en ai besoin. Ou parfois envie… D’autres fois, ils s’ouvrent tous seuls et me sautent à la gorge. J’aime ce genre d’instant. C’est troublant au début mais c’est souvent ce qui m’arrive de mieux dans une journée. Cette effervescence dans mon cerveau… Très peu de choses sont parvenues à me faire ressentir une telle émotion. Mon corps, mon âme, mes pensées… Je ne contrôle plus rien et j’obéis à ce que je vois.

Pourquoi cette citation ? Je trouve que Victory l’illustre à la perfection. Elle semble voir en moi un modèle unique. Je sais très bien que chaque être humain est unique mais à ses yeux à elle, il y a autre chose. Quelque chose de plus profond encore… C’est mystique. C’est incroyable. Et c’est moi que ça concerne. Je devrais être touché ou même un peu gêné de recevoir autant d’attention. Pourtant je ne ressens rien de tout cela. Je ne suis pas indifférent non plus à ce qu’elle me dit. Disons que j’ai cette impression que tout cela est normal. Comme si c’était normal qu’elle m’avoue voir un halo de noirceur autour de moi. Ou plutôt « un aura sombre » pour reprendre les mots qu’elle a utilisés.

Son regard est tout aussi étonné que le mien lorsque je réponds par l’affirmative à sa demande. Ma question la met cependant dans une mauvaise posture. Victory replace à nouveau une mèche de cheveux. Elle perd son sourire. Elle devient à nouveau distante. La brunette me demande de ne pas me fâcher. Mauvais début de réponse… Elle laisse planer un instant de silence. « Promis. » Je ne me mettrai pas en colère. Je sais garder mon sang froid. Je sais rester calme et détendu… Je sais maîtriser mes émotions. C’est l’une des premières choses que l’on apprend quand on joue au poker. Et je suis un joueur assez expérimenté en matière de poker face.

C’est la femme invisible. Celle qui disparaît quand elle le souhaite, que l’on ne remarque plus. A force d’utiliser son pouvoir, elle a choisi de ne plus réapparaître. Elle est protégée à l’abri des regards et surtout des autres. Un coin sombre, un endroit inintéressant et me voilà invisible… Voilà ce qu’elle me dit… Je ne l’avais pas imaginé comme ça. Elle se révèle alors sous un nouveau jour. J’ai l’impression de la découvrir un peu plus. Je perce une part du mystère. Une personne cherchant à disparaître est une personne qui a vécu un événement traumatisant. Quelque chose d’assez grave pour le mettre dans la lumière de la mauvaise façon. Plus je perce le mystère qui l’entoure et plus le brouillard qui l’entoure s’épaissi.

Je reste silencieux et Victory continue de m’expliquer qu’elle se considère comme quelqu’un d’effrayant. Je n’aurais jamais utilisé un tel mot pour la décrire. Elle m’avoue me trouver surnaturel et je revois alors les ailes qu’elle avait mises dans mon dos. Un ange déchu voilà la première idée qui m’était passé par l’esprit quand j’avais vu le dessin. Une créature belle et sinistre à la fois. Le terrain où le bien et le mal s’affronte. Comment peut-elle voir cela en m’observant ? Mon but n’a jamais été de faire du mal à qui que ce soit… Ce n’était qu’une vengeance sur la vie, un besoin obsessif d’avoir ce dont j’avais été privé. Je pouvais être qui je voulais. Je pouvais les faire chuter. Je pouvais vivre cette vie que je méritais. Je ne suis ni le Ying, ni la Yang. Je n’ai tué personne. J’ai suivi mon propre chemin et j’ai tout fait pour atteindre mon but. Est-ce justement ce qui est mal ?
Nous avons tous un rôle, une place et ce que certains appellent un « destin ». C’est pourquoi on nous classe dans des registres, on nous donne des noms, des numéros etc… Nous devenons des chiffres alignés sur un dossier. Nous ne devons alors rien changer. Tu seras comme-ci, tu ne changeras pas, c’est ton destin et c’est comme ça ! J’ai décidé de changer. J’ai pris les choses en main. Est-ce mal ?

Mes yeux se perdent sur le dessin que Victory me montre. Mes pupilles remontent le long de ces longues ailes puis je me stoppe au niveau de ces deux corps presque entremêlé. Un soutien. Un personne présente lorsque vous tomber à Terre. Les genoux abîmés, les mains en sang, les larmes sur votre visage… A bout de souffle, effondré, vous réclamez la merci. Elle est là. Elle apparaît comme un ange. Elle vous prend dans vos bras. Elle se moque de la noirceur et de la haine qui vous rongent. Elle vous soutient plus que quiconque et jamais vous ne pourrez l’oublier.
Je ne sais pas pourquoi ce dessin m’inspire un tel scénario… Mais je vois la scène. C’est touchant. Je ne comprends toujours pas pourquoi Victory m’a dit qu’elle ne dessinait pas les choses jolies. Pense-t-elle vraiment qu’il y a une norme dans la beauté ? Toute chose a le mérite d’être belle. Il suffit de savoir la regarder. « C'est l'un des plus soft que j'ai pu dessiner jusque-là, mais mes proches ont vite tendances à s'inquiéter quand il voit ça... Même mon père qui est pourtant un grand peintre, est horrifié par mes dessins...» J’incline la tête, regarde une dernière fois les coups de crayons puis plongent mes yeux sur la jeune femme. « Je ne vois pas ce qu’il y a d’inquiétant dans un tel dessin… On peut y lire une histoire, des sentiments… Y a rien de plus beau que l’émotion, c’est ce qui nous rend tous humains après tout. Et puis il n’y a pas de règle pour définir ce qui est beau ou moche, bien ou mal… C’est à nous de voir par le bon angle de vue. » Je souris légèrement.

Je remets mon chemise. L’eau colle le tissu à mon corps. Je boutonne la chemise en évitant le regard de la demoiselle. J’ai senti bien trop souvent ses yeux se poser sur ma cicatrice. Voulant éviter la question et surtout ne souhaitant pas chercher un vulgaire mensonge tout de suite, j’ai senti qu’il était temps de mettre fin à cette attraction. Victory possède en elle quelque chose de spécial. Je ne veux pas tout ruiner en utilisant une de mes ruses habituelles. Je veux y réfléchir. Je veux méditer tout ce qu’elle a pu me dire et me montrer. C’est pourquoi, à cet instant précis, dans les toilettes pour handicapés à côté de la machine à café ; je tire ma révérence. « Je vais devoir te laisser, Victory. J’ai encore beaucoup de choses à faire ce soir. Mais sache que je ne regrette absolument pas d’être venu ramasser ton carnet à dessin tout à l’heure et si tu veux un modèle… Tu n’auras plus besoin de te cacher pour m’observer, d’accord ? De toute façon, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour remarquer la femme invisible que tu es. » Un léger et furtif sourire se glisse sur mon visage. Je lui fais un petit clin d’œil pour accompagner ma dernière phrase.

Une journée longue et ennuyante pour une brève rencontre qui vaut tout l’or du monde. Cette histoire reste à suivre mais je suis déjà certain que je ne laisserai pas cette sirène s’échapper de mes filets !

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MessageSujet: Re: Sweet Obsession [Adam Hopesson <3]   Sweet Obsession [Adam Hopesson <3] EmptyVen 25 Avr 2014 - 17:02

Se sentir vivant est le propre de l'homme. La violence, les cris, les endroits clos, tout ça m'effraie, me perturbe, m'étouffe. Mais quand je trouve ces personnes aux airs torturés, aux airs d'anges déchus, je ne me sens absorbés, comme aspiré par leur sillage. Je ferais volontiers le lien avec Grant, mais pour sa propre tranquillité, j'évitais de penser à lui, dans le but de ne jamais parler de lui. Il est l'un de mes secrets et en un sens, mon ancien ange gardien, le chercherais-je dans le regard de ces hommes que j'approche ? La beauté est une notion qui m'est étrangère, je ne vois pas les visages comme n'importe qui, je ne vois pas ce qu'il y a d'excitant dans un corps parfait, je me focalise sur les imperfections, je me focalise sur les lignes, sur les expressions et les regards. Ce jour où je l'ai vu sortir du bureau d'administration lors de son premier jour, j'ai été éblouis par le bleu happant de ses iris, par son air sérieux et froid, sa façon de cligné des paupières lorsqu'il cherche son chemin. Un air supérieur sur le visage, j'ai senti tout de suite, quelque chose m'appeler, comme une alarme me criant qu'il était particulier, à se méfier et à découvrir à la fois. Ces ailes que je lui greffais en permanence dans le dos, cette lourdeur.

Quand j'ai vu cette cicatrice, net, franche, sans l'ombre d'une hésitation, ma fascination a grandi, mes yeux se sont collé dessus comme une abeille à son miel. J'ai voulu toucher jusqu'à m'en bruler les doigts. Et quand il s'est retournée, j'ai eu peur, peur qu'il morde, peur qu'il devienne violent, peur qu'il passe d'un être à l'autre en une seconde. Mais l'obsession est trop forte, la tentation est à la porté de mes doigts, et l'artiste que je suis, à besoin de lui, de son regard, du sentiment qu'il fait naitre en main. Je suis à la fois terrorisé et attiré, curieuse et peureuse. C'est grisant et je sais que je suis étrange. C'est comme transgresser les règles quand on est enfant. On a peur de se faire attraper, mais c'est ce qui rends l'action plus excitante en soit. Honteuse j'avais baissé la tête, m'attendant à une réaction négative. La légèreté de Liam me manquait pour ça, il avait ce sourire permanent sur le visage, cette façon paisible de rassurer rien que par ce rictus amusé.

« Je… Euhm… oui… Oui ! »

Je relève la tête, prise au dépourvue. Nous nous regardons tout les deux droits dans les yeux, comme deux idiots tout autant surpris. Cependant un sourire heureux traverse mon visage.

« Comment as-tu fait pour me dessiner sans que je ne te remarque ? J’aurais dû remarquer une fille comme toi… Où étais-tu ? »

Je perds ce sourire, je ne pouvais pas dire la vérité, si ? Je lèche mes lèvres avant de mordre celle inférieur dans un sentiment d'appréhension. Mouvement perpétuel de ma mèche que je remets derrière l'oreille et je me referme comme une huitre, en croisant les bras sur ma poitrine. Un air coupable sur le visage, je rentre inconsciemment ma tête entre les épaules. "Je sais que ça va te paraitre un peu dingue... et pas très net, ne te fâche pas s'il te plait..."

Mon cœur se serre. Je sais maintenant pourquoi je l'observais en cachette, certaine question était plus facile à éviter. Je le trouve extraordinaire et je lui ai dis, je ne vais pas lui avouer maintenant qu'il me fascine et m'obsède presque. Ce serait tuer mes efforts d'intégration durement effectuer jusque là ! Je regarde cette cicatrice dans le miroir, je voudrais tellement connaitre son histoire, ma curiosité est si attisé. Est-il comme moi, comme Aiden ? ou est-ce un simple accident, une simple bêtise de sa part. Je ne sais plus quoi imaginer. Je remets mon regard sur son visage pour le regarder dans les yeux. Ils sont transperçant, ils poignardent ma poitrine, c'est dingue. J'aimerai le dessiner, là comme il est, rajoutant ces foutus ailes qui lui poussent dans le dos.

"Je ne suis pas du genre qu'on remarque, et je ne veux pas l'être. Ici tout est brillant, j'aime le calme qu'on m'accorde, je n'aime pas être connus, je n'aime pas qu'on me voit, je n'aime pas qu'on se retourne sur moi. Un coin sombre, un endroit inintéressant et me voila invisible" Mon regard se perds, je repense au passé, je repense à mon ancien lycée, je repense à ces enfants qui m'ont toujours remarquer et me l'ont fait cruellement savoir. Je me souviens de ces blagues, de ces moqueries, de ces farces dans mon casier, de ces attaques soi-disant anodines qui me laissait terrorisé sur le sol. Du monstre qu'il pointait du doigt, dans ma direction, de cette célébrité maudite. J'aimais ma vie d'aujourd'hui, je n'étais plus personne et j'aimais me fondre dans l'ombre. "Je peux être un peu effrayante quand des gens interpelle mon regard, je suis désolé... J'ai passé plus de temps à détailler ton visage que je ne le devrais... mais je jurerai presque que tu es surnaturel... et je ne dessine rien de "jolie" à proprement dit..."

Je rouvre le carnet, malgré le café, les autres dessins étaient toujours visible. Je lui montrais un des croquis que j'avais recopier sur le célèbre artiste Luis Royo. J'aimais sa façon controversé de dessiner, même si le côté érotique de certains de ses dessins me faisait rougir et me mettait mal à l'aise, il savait exprimer une certaine beauté de l'horreur. "C'est l'un des plus soft que j'ai pu dessiné jusque là, mais mes proches on vite tendances à s'inquiéter quand il voit ça... Même mon père qui est pourtant un grand peintre, est horrifié par mes dessins..." Avouais-je tristement.
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MessageSujet: Re: Sweet Obsession [Adam Hopesson <3]   Sweet Obsession [Adam Hopesson <3] EmptyVen 25 Avr 2014 - 14:32




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Chapitre 2 : Vicky & Adam


Je me suis toujours cru à l’abri. Je me suis construit une cage d’orée. Elle est confortable et personne ne peut y entrer. J’ai fermé à double tour, il y a bien longtemps. J’ai jeté la clé au loin. Si loin que personne ne pourrais la retrouver. J’en étais persuadé. Je le suis toujours. C’est ma cage, mon passé, mes secrets. Cette enveloppe dans laquelle je suis a été créée de toute pièce. J’y ai longtemps réfléchi. Ce que je suis aujourd’hui n’est pas issu du fruit des hasards. Et pourtant…
Pourtant, certaines personnes frôlent ma cage. Elles n’ont pas peur de se faire attaquer. Elles avancent lentement comme lorsque l’on est attiré par la cage du tigre au cirque. On a peur mais on approche doucement. Il semble paisible et endormi. Peut-être que l’on peut glisser notre main entre les carreaux pour caresser doucement son pelage. On hésite. On a peur. Notre cœur bat. Mais bien souvent alors que nos doigts sont à quelques centimètres du foyer de la bête, quelqu’un intervient. On nous appelle. Le dresseur nous crie de ne surtout pas faire ça. Il nous rappelle tous les dangers que cette bête représente. Il nous éloigne. Notre cœur se serre et nous n’oublierons jamais que si nous n’avions pas hésité, nous aurions pu ressentir quelque chose d’incroyable. Ou bien perdre une main…
Entre danger et plaisir, l’envie est en nous. Elle motive les actes les plus fous.
Je suis un tigre. Ce qu’il y a dans la cage ? Moi. Le véritable, le seul… J’ai toujours cru que les barreaux réussiraient à cacher ce qu’il y a à l’intérieur. Réussiraient à cacher une simple cicatrice. Un trait barrant mon dos. Un souvenir douloureux. C’est la plus remarque de toutes les traces qui se nichent sur mon corps. C’est celle qui a créé la cage. Ou peut-être que la cage avait toujours été là mais je ne voulais pas la voir…
Un frisson parcourt mon corps. Tous les muscles de mon corps se contractent. J’entends encore Victory me dire que je possède une aura sombre comparé aux autres élèves de l’école. Elle connait le danger. Elle l’a vu et pourtant… Pourtant elle touche la bête.
Je pivote d’un seul coup. J’étais prêt à attraper son poigné pour l’éloigner mais en la voyant, son regard, je me retiens. Je serre le poing et garde la mâchoire vissée. J’inspire lentement et ferme les paupières un instant alors qu’elle s’excuse. Ce n’est pas la première fois que quelqu’un la voit. Pourquoi lui en vouloir ? Ce n’est rien de grave après tout… Une cicatrice peut être issue de nombreux événements. Elle aurait pu être créée au cours d’un accident de bateau ou une quelconque catastrophe. Peut-être me suis-je fait agresser. J’ai peut-être essayé de sauver une demoiselle en détresse et c’est à coup de poignard qu’on m’a fait payer cet héroïsme. N’importe quel mensonge peut faire l’affaire. L’important est d’y croire plus que tout. Il faut glisser quelques parcelles de vérités et surtout ne jamais donner trop de détails. Ils sont traitres, ils nous piègent et nous dénoncent.
Victory s’éloigne. Elle est prête à fuir. Elle tient sa main. Elle s’est fait mordre par le tigre… Personne ne l’a retenue. En la voyant ainsi, comme une petite fille prise en flagrant délit, je me calme. Je calme le tourbillon de violence qui naît en moi. Je l’observe un instant. La brunette me fait penser à une biche traquée par un chasseur. Elle est prête à fuir mais n’ose pas bouger de peur de recevoir du plomb. Je ne vais pas la retenir. Je vais la laisser partir. J’aimerai la retenir un peu plus, mais je ne peux pas. Je ne veux pas la forcer. Pourtant elle m’intrigue. Victory semble ne pas voir la cage. Elle m’a percée trop rapidement à jour. Elle a percé la première muraille. Je ne dois pas la laisser arriver jusqu’au donjon… Ce qui m’inquiète c’est qu’elle a été capable de faire cela sans même me parler avant aujourd’hui. Elle m’a dessiné sans même que je le remarque. Elle m’a compris alors qu’elle n’a fait que de m’observer. Comment est-elle parvenue à faire ça ? Comment n’ai-je pas vu ? Mon système défensif possède-t-il des failles ? Si elle a été capable de comprendre tout cela en m’observant, d’autres personnes me perceront à jour ? Est-elle plus maligne ? Ai-je surestimé mon plan ?
Je ne peux pas la laisser s’enfuir sans avoir un peu plus de réponses. Il me faut des explications. Je n’arrive plus à penser à autre chose… Comme à chaque fois, j’ai besoin d’avoir mes réponses. C’est ma nouvelle obsession. Je ne pourrais cesser de penser à ça. Encore et encore… Je reverrai ce dessin et le regard sombre de cette demoiselle.
Elle part. Elle va partir. Une excuse va sortir de sa bouche et je vais la regarder s’éloigner. Voilà ce qui aurait dû arriver dans un univers normal. Mais à la place, les mots qui sortent de la bouche de Victory sont : « Je voudrais te dessiner complètement...» Pris au dépourvu, je reste immobile. Un instant j’ai l’impression de ne plus réfléchir. C’est comme si tout se stopper brutalement. Je la voyais s’éloigner et pourtant… Son discours est totalement contraire à l’image qu’elle me renvoyait. J’aurais dû saisir cette occasion. C’était le meilleur moyen pour passer du temps avec ce mystère de la nature. Mais je ne sais pourquoi, je reste bloqué. De quelle planète vient-elle ?
« Je… Euhm… oui… Oui ! » Je n’arrive même pas à contrôler les mots que je prononce. Je n’ai jamais été autant déstabilisé par quelqu’un. C’est moi, d’habitude, qui met les autres dans un tel état. Comment fait-elle ? Je suis préparé. Je suis un tigre… « Comment as-tu fait pour me dessiner sans que je ne te remarque ? J’aurais dû remarquer une fille comme toi… Où étais-tu ? » Sans le vouloir, je la dévisage presque. Son mystère m’obsède. Je vais droit à la question. Pourquoi prendre des gants ?

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MessageSujet: Re: Sweet Obsession [Adam Hopesson <3]   Sweet Obsession [Adam Hopesson <3] EmptyLun 21 Avr 2014 - 5:56

L'imagination n'est qu'un trait de ce que les pensées peuvent cacher. Elle est la retranscription des émotions, assumées ou refoulées, libérant d'une frustration inavouable. La thérapie que je suis est du genre obligatoire, indispensable, mais rien ne m'est plus vitale que de créer, de dessiner, d'exorcisé le plus profond de mon âme sur quelque chose de concret. La peur d'arrêter d'exister, la peur d'être oublié, la peur de disparaitre. Par mes œuvres, j'espère un jour demeuré immortel dans la mémoire des autres, sous mon meilleur aspect, celui d'une enfant torturés mais douée dans ce qu'elle fait. Je ne veux plus être cette victime dont tout le monde prends en pitié. Je ne veux plus que de regard plein de condescendance se pose sur moi, je ne veux plus que des murmures me suivent quand je marche. J'aspire à être fier, et dans cette horrible obsession, je m'accroche aux détails qui interpelle mon esprit créatif. Je m'accroche à cette excuse pour rester plus longtemps en sa compagnie

Je me confonds dans ma maladresse qui est la mienne. Vite déstabilisé par le dessin de son corps devant moi, je suis gênée plus que je ne le devrais. Un soupçon de culpabilité, une grosse dose d'inexpérience, voila mon problème. Je n'ai jamais dessiné de corps dévêtu, ne serait-ce que le haut. Le corps humain ne se dessine que par les images que j'ai pu voir, les séries ou les films qui m'ont laissé apercevoir les courbes du corps humain. Je me souviens avoir dessiné Sergueï après notre camping. Son torse n'étant même pas réellement le sien... Adam retire sa chemise et dévoile maintenant ses épaules, j'essaye d'arrêter de le détailler mais ça en deviens presque impossible. Je devrais courir, fuir et écouter ma conscience qui me dit que je ne fais plus que de prendre des photos mentales pour mes dessins. « Je pourrais pas vous tuer... J'ai déjà une tache de café sur ma chemise... Si en plus j'ai du sang... Je pense qu'elle serait bonne à jeter et dans ce cas, il y aura une preuve que les inspecteurs pourront retrouver. »

Je me retrouve étonnamment sans voix après cette remarque, innocente et surtout pour l'humour. Ma seule réflexion étant que les inspecteurs sont des êtres incapables, tout juste bon à punaiser des photos sur un tableau en bois et rayer des images d'un marqueur rouge. J'esquisse un sourire d'un regard éteint et profite de sa deuxième réplique pour oublier ce qu'il venait de me faire penser. En fait, je suis flattée et les papillons dans mon estomac me prévienne que je ne devrais pas. Je me frotte le front en terminant la course de ma main derrière mon oreille. "Je te remercie... Je n'aurais pas du formuler la chose comme ça... mais..." Je vais pour parler, mais je m'arrête dans ma lancé, essayant de réfléchir à comment me formuler sans encore effrayer les gens. Saura-t-il comprendre sans se moquer ? "...ça va paraitre idiot je sais, mais tu détonnes parmi les élèves de Miami. Tu marches d'une autre manière, tu portes tes vêtements avec élégance, tu dégages un aura ... sombre" Je pince mes lèvres, ce dernier détail pourrait être mal interprété, mais pour moi c'est un véritable compliment.

Il constate avec une certaine légèreté que la tache ne partira pas. Intérieurement, je le savais et j'aurais pu lui dire que c'était inutile d'essayer, mais dans ce cas, j'aurai du le laisser s'échapper sans pouvoir lui reparler. Je vois son visage dans le miroir, mais tout ce que je vois c'est son dos. Les lignes de ses muscles et de ses os, sa peau qui roule sous la contraction de ses omoplates. Mes yeux sont absorbés par ce détail qui me fascine, qui fige toute pensées et captive ma mémoire, mon admiration. Cette cicatrice, tel un coup de fouet trop violent, resté à jamais gravé dans sa peau. Je m'approche sans m'en rendre compte, je tends la main, non vraiment perturbé par ce silence qui envahissait les toilettes. Je veux toucher sa cicatrice, je veux sentir sous mes doigts de quoi il en retourne. Elle me fascine, car tout autant écorchés, je ne comprends pas pourquoi, je la trouve aussi belle que je trouve les miennes affreuses, horribles. Si honteuses que je refusais de dévoilé un millimètre de ma peau, aussi pâle que l'ivoire. J'effleure le relief de son dos du bout des doigts et il se redresse, le mouvement me réveillant. Je recule d'un pas vif quand il se retourne et me fixe presque menaçant. Comme une enfant prise en flagrant délit, je reprends ma main contre moi et je ne me rends même pas compte que je le dévisage. Mon coeur bats, je suis désolé, sentant que j'ai dépassé une limite, mais mon obsession est soudainement devenue plus forte. L'élégance qui lui était propre, prenait un angle encore plus sombre à cette perspective.

"Je... désolé... " C'était idiot de croire que je me sentais plus proche de lui, à cause d'une simple marque. Je ne connaissais même pas son histoire, son passé, ses épreuves. Je recule d'un autre pas. Deux Victory se battent en moi, celle qui meurt d'envie de l'utilisé pour sa créativité et celle qui effrayée, était doucement, mais surement, en train de se rapprocher de la porte de sortie. Le miroir reflétait son dos et comme une voyeuse, je replongeais mes yeux dans le reflet de son corps. Et comme un aveu honteux, je lâche ma question en fermant les yeux, ne voulant pas voir sa réaction. "Je voudrais te dessiner complètement..."
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MessageSujet: Re: Sweet Obsession [Adam Hopesson <3]   Sweet Obsession [Adam Hopesson <3] EmptyJeu 17 Avr 2014 - 18:36




Sweet Obsession


Chapitre 2 : Vicky & Adam


« La colère est à la fois le plus aveugle, le plus violent et le plus vil des conseillers. » Louis-Philippe de Ségur. Cette colère j'y pense en regardant s'éloigner l'intrus. Il a tout gâché. Il a ruiné ce moment passionnant que je vivais avec Victory. Il a réussi à mettre en miette les chefs d’œuvre qu'elle me montrait avant qu'il arrive. Pourquoi ? Je ne crois pas au destin. Je ne crois pas en cette puissance supérieure à qui l'on donne la responsabilité de tous nos actes. Je ne crois qu'en nous et nos choix. L'être humain n'a pas à rejeter la faute sur qui que ce soit. Il doit assumer tout ce qui lui arrive. Un pas en arrière et j'aurais évité cette malheureuse chute. Et si je n'en avais pas envie ?

J'ai apprécié courir à la recherche de ces fameuses toilettes. Lorsque Victory me prend le bras et m'emmène dans une direction inconnue, je me laisse faire. Étonnement je ne cherche même pas à réfléchir ou à regarder le chemin qu'elle emprunte. Je laisse mes yeux s'attarder sur le dos de la jeune étudiante. Mes pupilles se fixent sur ses longs cheveux sombres qui se balancent de gauche à droite. Ils suivent la cadence de la demoiselle. Ils se mélangent. Ils ondulent. Ils volent et j'imagine leur douce caresse, leur parfum. J'aime les femmes. J'aime ce qu'elles représentent. Je suis ainsi. J'ai été éduqué ainsi. Judy me disait toujours qu'il fallait utiliser tous ces sens. Une femme, selon Judy, a les sens beaucoup aux aguets. Comme si nous, pauvres hommes, nous n'étions pas capables de faire autant de choses qu'elle. Elle me le répétait sans arrêt et je ne l'ai jamais vraiment cru. Elle m'a appris à séduire et ce faisant elle m'a séduit. Un léger souffle de le cou. Un murmure au coin de l'oreille. Une tenue attirant le regard et qui réveille automatique votre imagination. Un parfum enivrant. Une peau sucrée que l'on veut dévorer...

Je ne sais pourquoi je pense à tout cela. Sans doute parce que sans le vouloir Victory a mis en route ce processus. Elle m'a agrippé la main. Elle m'a hypnotisé avec sa chevelure. Elle m'a parlé de cette voix légèrement tremblante et gênée. J'étais déjà en train d'imaginer son parfum et la douceur de sa peau... Je sais que tout ça n'est que ma nouvelle lubie du moment. Il y a à peine une heure je me cherchais une nouvelle occupation et elle est apparue. C'était un peu comme une providence, un cadeau tombé du ciel. Elle semble me connaître. Elle arrive à en savoir plus sur moi alors qu'elle reste un mystère à mes yeux. Comme un enfant au pied du sapin de noël, j'ai envie de déballer ce cadeau et de découvrir ce qu'il s'y cache à l'intérieur. « On a beau manger sa viande jusqu'aux os, la gourmandise ne disparaît jamais. » dit proverbe Téké. Je sais que plus j'en apprendrais sur elle et plus j'aurais envie de creuser encore plus. Laissez-moi essayer. Rien qu'un peu. Promis cette fois, je ne serais pas borné. J'ai toujours été jusqu'au bout des choses. J'ai appris à lire tout seul à trois. J'ai mémoriser la mélodie du Requiem de Mozart et ce fut l'un des premiers morceaux par lequel j'ai commencé en musique. J'ai toujours tout fait tout seul. Je n'ai pas arrêté mes expériences scientifiques quand elles ne se montraient pas concluantes. Je suis bornés mais j'arrive toujours par y arriver et je ne suis jamais déçu du résultat. Pour Victory... Je promets juste de ne pas me focaliser uniquement sur son cas...  Lanza del Vasto disait : « La luxure est un amour qui consiste à ne vouloir aucun bien à la personne aimée. » et aujourd'hui je me promets de sortir de ce vice dans lequel je me suis niché depuis quelques années. En pensant à toutes les ruses dont je pourrais user pour arriver à mes fins avec Victory, je me promets de ne pas lui faire courir ce mal-là. Elle n'aura pas toute mon attention. Je suis sûr qu'il y a d'autres individus intéressants à Wynwood. C'est d'ailleurs pour cela que je suis venu.

Nous entrons alors dans les toilettes. Je me dirige vers le lavabo. Il y a de grandes chances pour que ma chemise soit irrécupérable mais ça vaut le coup d'essayer. Il y a du savon, de l'eau...
Je déboutonne ma chemise sans vraiment porter mon attention vers l'étudiante. J'entends le séchoir s'activer et je me dis qu'elle doit probablement m'en vouloir. Il faut que je me mette à la recherche de l'excuse la plus appropriée. «Je...je... » Je tourne la tête vers Victory. C'est le moment pour une excuse ! Allez ! C'est... Attends. Stop ! C'est moi où c'est de la gêne que je lis sur son visage ? Pas de colère mais bel et bien une gêne. Elle me fixe étrangement et détourne brutalement le regard. «Ne t'en fais pas pour les dessins. Au final, j'en ai beaucoup d'autre et rien ne m'empêchera d'en refaire je pense... » Elle agite son carnet et continue de se justifier. Un sourire s'affiche sur mes lèvres quand elle revient sur ce qu'elle a dit en m'assurant qu'elle ne possède pas uniquement que des dessins me représentant. Elle s'embrouille et c'est vraiment mignon. Elle semble naïve et douce. J'ai envie de la stopper et en même temps de profiter encore un peu de ce moment. Je sens qu'elle meurt d'envie de se cacher, de faire l'autruche ou même de partir en courant. Elle est rouge écrevisse et lâche dans un soupire : «Oh dear... tuez moi... »

Mon sourire ne me quitte plus. J'enlève entièrement ma chemise et me tourne vers le lavabo. Je passe le tissu taché sous l'eau en espérant pouvoir le récupérer. Alors que l'eau coule doucement, je pivote vers Victory et lui dit : « Je pourrais pas vous tuer... J'ai déjà une tache de café sur ma chemise... Si en plus j'ai du sang... Je pense qu'elle serait bonne à jeter et dans ce cas, il y aura une preuve que les inspecteurs pourront retrouver. » Moi, glauque ? Pas du tout ! J'ai juste un humour anglais sur les bords.

« Alors comme ça je suis exceptionnel ? J'aurais plutôt dit l'inverse... Tu es vraiment douée en dessin. C'était éblouissant, je suis désolé d'avoir tout gâché avec le café. J'espère que tu laisseras me rattraper. Je ne sais pas encore comment mais...» J'ai eu quelques minutes de rab pour parfaire mon excuse et je suis plutôt fier de moi. Je lui souris doucement et frotte un peu de savon sur ma chemin. Ça ne part que partiellement. « Au moins j'aurais essayé ! » commente-je face au désastre causé par le café. J'aurais préféré une tache de rouge à lèvre ! C'est tout de suite plus glorieux.

Dos à Victory, je la laisse tranquille un instant. Je me préoccupe de ma chemise et je la laisse surtout reprendre ses esprits. Je me demande ce qui l'a mise dans un tel état. Ma nudité ? Est-elle si gênée que ça à la vue d'un homme ? A-t-elle été secoué d'un ancien souvenir dérangeant ? Est-elle triste d'avoir perdu ses dessins à cause du café ? Est-elle en colère ? A-t-elle honte d'être entrée dans des toilettes avec un homme qu'elle ne connaît pas ? « Qui veut tout comprendre finit par mourir de colère. » Il faut que j'arrête de réfléchir. Il ne faut pas que je me pose trop de questions. Judy me disait toujours qu'un esprit doit être libéré de tous ces questionnements s'il veut avancer. Ça aussi je l'ai souvent remis en question. C'est cette différence d'avis qui me faisait aimer Judy. Bien que je ne suis pas sûr que l'on peut parler d'amour... C'était simplement un lien extrêmement fort. J'étais son élève. Elle était l'amie de ma mère. Nous étions amants et amis. Ce n'était pas plus compliqués que ça.

Des frissons courent subitement le long de la cicatrice qui parcourt mon dos. Par réflexe, je me redresse et me retourne brusquement sans un mot, le yeux rivés sur Victory priant pour qu'elle n'est rien remarqué.
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MessageSujet: Re: Sweet Obsession [Adam Hopesson <3]   Sweet Obsession [Adam Hopesson <3] EmptyMar 15 Avr 2014 - 7:31

Adam avait une puissante aura à mes yeux. Quand il me regardait, j'étais entré flattée et gênée. Je ne devrais pourtant pas. J'avais un certain plaisir coupable qu'il me parle et s'intéresse à moi. Légèrement honteuse, je lui montre mon carnet. J'étais fière de mes dessins, mais terriblement mal à l'aise en pensant qu'il allait se rendre compte que je l'observais depuis pas mal de temps. Comment allait-il le prendre, allait-il rire de moi ? Me trouver étrange, me fuir ? Quand il baisse enfin son visage sur le papier, je relève la tête, je le guette, je dois voir sa réaction. Je devais me préparer à savoir quoi dire, comment réagir. Aiden était toujours surpris et la première fois, il l'avait plus ou moins mal pris, Seb lui était toujours content, quant à Tonio, il me regardait de travers, surtout parce que je le mettais en scène de manière assez sombre, alors que c'est un garçon plutôt joyeux. Je ne manque pas la surpris dans le regard d'Adam, mais aussi cette émotions dans son regard, serait-il perplexe ou déçu ? Je n'arrivais pas à le lire. Absorbé par l'envie de voir sa réaction, le reste du monde n'avait pas d'importance, comme souvent de toute manière. Une fois que quelque chose captait mon attention, tout mon environnement disparaissait, le décor n'avait que peu d'importance.

Adam renverse son café, je sursaute, soudainement arraché à mon monde, quelques gouttes arrosant mon visage, sans vraiment me taché personnellement. Juste assez pour me faire cligner des yeux. Non, non, non, mes dessins ! Pensais-je immédiatement. Depuis quand on pouvait faire du skate à l'intérieur, mais quel idiot. Je regarde finalement Adam, qui lui n'a pas été épargné. Je pince mes lèvres entre mes dents pour m'empêcher de sourire. J'admettais qu'au final, ça avait un trait comique. La chemise lui collait aussi à la peau, la c'était plus comique c'était... Je secoue ma conscience en l'empêchant d'y penser ! Il remets mon attention sur mes dessins. Quand je vois le gâchis ! Je ne pense même pas à si c'était encore utile, je pensais juste à sa question. Je tourne la tête à droite, à gauche. Une porte pas loin. J'attrape son poignet et le tire avec moi. "Par là !"

Sans réfléchir, je l'entrainais dans les toilettes pour handicapés. Mixte en générale, je ne pensais pas à l'idée que quelqu'un puisse me voir y entrer avec lui, qui plus est quelqu'un qui connaitrait Seb. Je ne pensais qu'à cette putain de tache de café. Je lui pris le carnet des mains, agissant très vite. La porte se referme derrière nous. J'actionne le secheur et passe les pages dessus, mais le café, ça tachait... Fait chier... Quand je me retourne, Adam avait ouvert sa chemise, surement pour la nettoyer. J'en fis tomber mon carnet... "bh... oh... uh..." Je ne savais plus trop quoi dire pour le coup. Je devenais même écarlate. Je regardais sur ma droite, et ce fut le miroir qui me renvoyait l'image d'Adam, presque torse nu... Merde, maintenant j'ai envie de le dessiner comme ça...

"Je...je..." incapable d'arrêter de regarder, aussi bien parce que je n'arrivais plus à penser, mais aussi parce que l'artiste que je suis, n'aurait jamais pu le dessiner sans l'avoir au préalable. J'essayais de le prendre en photo mentalement. Mon regard était beaucoup trop insistant, j'essayais de dévier, vers des objets plus inintéressant, comme le loquet de la porte des toilettes derrière lui, le lavabo, le savon. Je sentais mes joues brûler... J'allais en mourir. "Ne t'en fais pas pour les dessins. Au final, j'en ai beaucoup d'autre et rien ne m'empêchera d'en refaire je pense..." J'agite le carnet en l'air. "C'est pas comme si, j'avais trois pile aussi haute de moi, qui trônait dans ma chambre..." Riais-je nerveusement. Puis j'écarquille les yeux, réalisant ce que je pouvais sous-entendre. "Enfin, c'est pas que des dessins de toi ! Hein ! Je dessine tout et rien ! Enfin tout ce qui me parait exceptionnel..." Je ne pouvais de toute manière pas être plus rouge. "Oh dear... tuez moi..." lançais-je en poussant un soupire, prise au piège de ma niaiserie.
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MessageSujet: Re: Sweet Obsession [Adam Hopesson <3]   Sweet Obsession [Adam Hopesson <3] EmptyMer 9 Avr 2014 - 16:37




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Chapitre 2 : Vicky & Adam


Je viens de rencontrer une pépite. Un trésor qui n'a cessé de m'intriguer dès que mon regard s'est posé sur son visage. Sur son dessin... Sur sa façon d'être...
Elle a parlé à plusieurs reprise d'art. Je l'imagine se promener dans les différentes salle du Washington Museum. S'est-elle déjà rendue au Moma ? Et le Tate ? Je la vois désormais en professeur de dessin. Elle se glisse entre les élèves plongés sur leurs tables à dessin tel un serpent. Elle leur susurre un conseil et s'extasie devant la beauté du monde. Perfectionniste, je la vois travailler jusqu'au bout de la nuit pour rendre une courbe un peu plus parfaite sans s'apercevoir que le temps lui glisse entre les main. Son but ? Toucher du bout du doigt la perfection de cette beauté qu'elle n'est la seule à voir. Elle pourrait parfaitement travailler dans l'art. Elle le confirme rapidement en m'annonçant qu'elle n'est pas fait pour rester enfermer dans un bureau. Victory me dit que ses passions ne font pas vivre.  L'avarice est mère des mauvaises actions. Si l'on choisit son métier pour de l'argent... Alors jamais nous ne pourrons estimer avoir agit correctement. Je me dis toujours qu'il faut vivre avec passion. Il faut savoir croquer la vie à pleine dent. L'argent ne doit pas être un but ni une finalité... L'argent n'est que figurant dans nos vies. Ce sont nos actions les véritables acteurs. Je suis bien placé pour le savoir...

La vie n'est qu'une succession de choix. Dès notre plus jeune âge nous agissons pour notre avenir sans vraiment le savoir. Il paraît que c'est maintenant que tout se joue. On choisit une orientation. On imagine nos futurs. On fait alors nos premières expériences. On découvre la vie d'adulte tout en refusant les responsabilités qu'on nous réclame. Chaque être humain doit passer par cette étape si cruciale... Fais le bon choix ! Ne te trompe pas ! Pourtant nous sommes si influencé. Tu apprendras l'allemand parce que ton père aimait cette culture. Tu iras à Miami parce qu'il paraît qu'en Amérique la vie est plus simple. Tu n'écouteras pas les critiques des autres parce que tu es différent et que rien ne pourra changer ça. La pauvreté n'est pas acceptable lorsque tu portes un tel nom. Tu es supérieur à eux car tu es doté d'une intelligence incroyable, ne te fais jamais détourner du droit chemin !

Et pourtant... Pourtant nous sommes des êtres humains. Nous commettons des erreurs. Les sept péchés capitaux hantent nos vies. « L’orgueil est une fleur qui croît dans le jardin du diable. » Il fleurit en nous dès le premier printemps. Nous sommes si éblouis par sa beauté qu'on le laisse s'installer au plus profond de notre âme. Nous ne pensons qu'à notre petite personne. Nous pensons à notre futur et pas à celui des autres. Vais-je influencer leurs vies ? Vais-je faire quelque chose pour eux ? Mes envies doivent-elles passer avant tout le reste ? L'envie est une passion honteuse qui ne peut compatir avec la générosité. 
Je pense que tout homme pratique régulièrement les péchés et c'est ce qui nous rend si spéciaux. Gourmandise, envie, colère, orgueil, avarice, paresse et luxure... Pourquoi les éviter ?

« ... avant que son travail lui prenne trop de temps... » Sourire gêné. Mouvement de cheveux. Regard furtif. Café avalé. Changement de sujet. «En faite, le proviseur m'a repérer car je dessine essentiellement le vivant. Les natures mortes sont dénués d'intérêts à mes yeux, du coup, je prends les gens au hasard, ceux qui m'interpellent le plus. » Je ne m'attarde pas sur son mensonge. Elle ne me connaît pas, ment très mal et ce qu'elle dit par la suite est intéressant. En jouant la carte du gars qui n'a rien remarqué, je ne peux que m'attirer plus de sympathie à son égard. Je n'ai pas envie de la mettre mal à l'aise... Au contraire ! J'en apprendrai plus sur elle si je reste naturel. Enfin disons plutôt comme quelqu'un de normal.

Victory sort son carnet. Je me souviens avoir aperçu l'un de ces dessins tout à l'heure. C'est même ce qui m'a poussé à venir vers elle. Désormais je suis à deux doigts de pouvoir contempler ses œuvres. Je me demande quel artiste l'inspire le plus. Comment voit-elle les choses. A-t-elle un coup de crayon souple et fluide ou au contraire fait-elle ressortir une certaine dureté dans ses dessins. « La curiosité est une gourmandise ; voir, c'est dévorer. » disait Victor Hugo. Je meurs d'envie de voir ce qui se trouve entre ses mains. Un petit instant et...

Ce n'est pas son carnet que je regarde lorsqu'elle me le tend mais plutôt son expression. Elle fait tout pour éviter mon regard. Pourquoi avoir autant honte ? N'a-t-elle pas confiance en sa passion ? N'a-t-elle finalement aucun don ? Cette fille est prof de dessin et elle n'ose pas regarder en face la personne à qui elle montre ses œuvres. Je trouve ça étrange et je dois avouer que j'aime ça. Ça m'intrigue. Ça m'attire.
Je finis par baisser les yeux pour regarder son carnet, pour scruter ce visage que je connais si bien.

« Il faut faire mourir l'orgueil sans le blesser. Car si on le blesse, il ne meurt pas. » Antoine de Rivarol. Elle m'a dessiné avec une telle précision que s'en est troublant. Je ne l'avais jamais vue avant aujourd'hui et pourtant... Elle est parvenue à reproduire mes traits avec une exactitude troublante. Il y a ce côté sombre que donne le crayon de bois mais aussi de la lumière. C'est... Troublant et plutôt frustrant. Comment cette fille a pu me dessiner sans que je m'en aperçoive. Elle a bien dû m'observer pour réaliser un portrait. Je suis quelqu'un d'observateur. Je vois tout... J'essaye de voir tout. Comment ai-je pu passer à côté de ça ?
Je suis si surpris que j'en reste muet. Je ne remarque pas ce type qui passe en skate juste à côté de moi et au moment où il me frôle je suis pris d'un sursaut. Je retourne dans le monde des vivants et renverse mon café sur me chemise blanche. « Eh merde ! » Je passe ma main par réflexe sur le tissu mais ça ne changera sûrement pas. Il ne faut pas passer de l'eau directement sur la tache dans ce genre de situation. Je regarde autour de moi à la recherche de ce qui pourrait me sauver. Rien. Bon... Mes yeux se posent par la suite sur la brunette toujours en face de moi. Mon café ne s'est pas seulement renversé sur moi mais également sur le dessin qu'il me tendait. Mon visage est recouvert d'une tache marron. « Je suis désolé... Je ne voulais pas faire ça... Il faut qu'on sèche ton carnet pour pas que ça atteigne tes autres dessins... Y a des toilettes pas loin ? Un séchoir ? »

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MessageSujet: Re: Sweet Obsession [Adam Hopesson <3]   Sweet Obsession [Adam Hopesson <3] EmptyVen 28 Mar 2014 - 16:19

Quand vous restez bloqué des mois dans un trou miteux, sans espace, sans soleil, sans chaleur et peu de lumière, l'envie de vous évader dans d'énorme espace vous prends. Les bois me terrorise car ils vous bouchent la vue, étouffe les rayons de la lune, cache le mal, perds les innocents. L'épaisseurs des arbres et de sa verdure engloutissent vos cris pour les rendre inaudibles à l'homme. Pour toute ces raisons, la nature m'effraie autant qu'elle m'attire, et tout ce que je connais de l'Ecosse viennent des reportages que j'ai pu voir sur une chaine spécialisé ou dans les films surnaturels. Si j'avais du courage, j'aurais demandé à mes parents de voyager en Europe. Si l'Ecosse est fascinante, l'Irlande, l'Italie et la Russie m'intriguent tout autant. Je regarde mon café rêveuse, un jour peut-être que j'y arriverai. Seb ne pourra certainement jamais m'accompagné, le camping était déjà une exception à son entrainement, alors un long voyage, je doute qu'il puisse me l'accorder. J'étais tellement habituer à le voir rarement avant Wynwood, que je m'étais satisfaite de nos entrevues, puis le lycée augmentant nos fréquences de rencontre, je ne pouvais nié que j'étais plus qu'heureuse ainsi. Peut-être que je devenais trop gourmande avec le temps...

J'écoute attentive, la voix d'Adam, mes yeux le sondent dès que je le peux. Un brin coupable, j'ignore la conscience sur mon épaule. Je ne fais rien de mal après tout. Je ne fais que boire un café avec un nouvel élève. Le prendre pour un fou ? Il avait mille fois plus de courage que moi, je craignais la difficulté et si ça n'avait pas été pour me rapprocher de Seb je n'aurais jamais choisi le sport. Liam avait été un excellent motivateur dans mes choix, bien qu'il ne connaissait pas mon histoire.

"Je peux comprendre, de plus, c'est difficile de choisi une orientation alors qu'on est si jeune. Nous ne somme pas fait pour penser à si loin dans l'avenir. Je ne sais même pas ce que j'ai envie d'être. Mes passions ne sont pas du genre à fournir le pain sur la table et le reste me parait tellement plat. Rester assise derrière un bureau, ou enfermée dans un laboratoire, tout ça ne m'attire pas vraiment non plus. Et je ne suis pas assez sociale pour me confronter à une vocation comme la vente... Encore moins comme psy !" M'exclamais-je sur la fin.

Pour en consulter un, toute les semaines, voir plus, je détestai mes visites. Obligatoire, je me sentais mythomane face à un médecin qui croit tout connaitre de mon dossier, qui pensent savoir ce que je traverse. Je peine à le tenir éloigné des détails qu'il ne doit pas connaitre. Je le laisse apercevoir l'horreur de mon passé qu'à demi-mot. Il n'arrive pas à cerné ce sentiment de culpabilité, mettant ça sur le compte de la honte du survivant. Je ne savais même poser ces sentiments en chanson, je craignais tellement que quelqu'un comprenne. Alors que mes dessins, n'importe qui penserait que mon inspiration pouvait être morbide mais n'ira jamais s'imaginer ce qu'ils reflètent réellement. D'autant qu'après ma rencontre avec Aiden, j'ai stoppé tout auto-portrait.

Il prononce mon nom en entier et mon être raisonne. Mon impression était la bonne, il était de ceux-là. Cela voulait-il dire qu'il avait le même fond que Liam ? Il me donne son nom, je lui souris, remarquant qu'il s'appelait comme l'homme de la légende. Mon inspiration rougit, s'étant imaginer à la place de la gouvernante, éperdument amoureuse de son maître, lui manquant tellement que son spectre lui apparaissait pour taire sa solitude.

"Je suis les cours d'Allemand et les cours de sport donné par le club des Rho Kappa. Je voulais prendre économie, mais le principal m'a encouragé à donner les cours de dessin également. J'apprends l'Allemand depuis le secondaire, mon père y tenait beaucoup. Il m'a raconté beaucoup d'histoire sur l'empire germanique. Il devait m'emmener en Allemagne avant que..." Ma voix se fanne, oui il devait, avant que je suive un inconnu et disparaisse sous terre pendant une éternité. Mes yeux papillonnent et s'ouvrent un peu plus grand pour taire ma surprise. "... avant que son travail lui prenne trop de temps..." Je souris furtivement et je remets en place mes cheveux, finissant mon café. Quitte à m'embarrasser, autant lancé un sujet plus agréable.

"En faite, le proviseur m'a repérer car je dessine essentiellement le vivant. Les natures mortes sont dénués d'intérêts à mes yeux, du coup, je prends les gens au hasard, ceux qui m'interpellent le plus." Je me racle la gorge et je me torsionne pour faire passer ma sacoche devant moi et sortir mon carnet. Le crayon de bois de tout à l'heure, retenant la page qui m'intéressait. Je l'ouvre et timidement je lui tends celle de son dessin, n'osant plus vraiment le regarder en face maintenant que j'avais dévoilé mon vice. "...Certains sujets stimule plus mon imagination que d'autre..."
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MessageSujet: Re: Sweet Obsession [Adam Hopesson <3]   Sweet Obsession [Adam Hopesson <3] EmptyMer 26 Mar 2014 - 18:03




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Chapitre 2 : Vicky & Adam


« Le cadavre sans sépulture a le ciel pour linceul; partout il y a un chemin pour aller à Dieu.» Thomas More, Utopia

Pourquoi chercher le corps du maître disparu ? Pourquoi s'acharner à retrouver la trace d'Adam Bell. Les visions qui apparaissent en plein jour signifient une longue vie glorieuse. Ce jeune noble était peut-être parti rejoindre une armée pour défendre les droits de l'Écosse. Ou peut-être avait-il trouvé la mort dans un de ces nombreux jeux d'armes. Comment savoir s'il ne s'était pas noyé en traversant le fleuve ? Des tas de suppositions avaient été faites à son sujet. Mais je préférais me passer de toutes ces versions. J'aime, personnellement, penser qu'il a pu finir en homme libre. Pas de responsabilités. Pas de revendications. Pas de remords. Rien... Il voulait connaître un véritable combat. Il voulait trouver l'adversaire à sa taille. Peut-être l'avait-il enfin déniché. Il s'est fait bercé par la douce chaleur de la mort. Il a fermé les yeux et a disparu. Seul son nom est resté. Il a trouvé la paix, a rejoint ses parents. Peut-être qu'en restant dans son domaine, il aurait finit par trouver l'amour. Il aurait eu un mariage bénéfique. Il aurait gagné des terres. Il aurait sans doute été
craint et apprécié dans la région. Il aurait eu des héritiers et il serait parti en ayant accompli une belle vie. Mais personne n'aurait raconté son histoire aujourd'hui. Personne n'aurait prononcé son nom 300 ans après sa mort. Personne... Alors qu'est-il pire ? Qu'il ait disparu du jour au lendemain ou qu'il n'ait jamais été retrouvé ?

Je ne pense pas que la jolie brunette partage le même avis que moi. Elle me dit que lorsque quelqu'un nous manque nous le voyons partout... Je ne comprends pas cette vision des choses. Je n'ai jamais ressenti un tel manque. J'ai appris très jeune que les émotions ne sont là que pour fausser la pensée et qu'elles ne mènent nulle part. Les émotions sont là pour rendre l'être humain un peu plus particulier. Mais en différenciant l'Homme des animaux, les émotions l'ont rendu faible.

J'appuie sur les boutons de la machine pour lui offrir son café court et sucré. Je souris et écoute le café couler dans le gobelet pendant qu'elle se présente. Je n'avais pas jugé important de me présenter directement. Qui le fait de nos jours ? Victory... Lorsque j'entends son prénom, mes lèvres s'étirent légèrement. Sweet Victory. La douce victoire. Victoire amère. Victoire décisive. La vie est un combat et elle porte comme prénom ce que nous cherchons tous à atteindre. Seulement, aucun d'entre nous n'a réussi à l'atteindre. Le jeu est biaisé d'avance. Nous allons tous finir par mourir. La seule question est de savoir si nous finirons comme Adam Bell ou comme M. Smith, le commun des mortels. Je lui tends son gobelet et l'observe un instant.
Elle semble si fragile, si douce et en même temps... Elle porte le prénom d'une combattante. Je sens dans son regard qu'elle peut avoir la force de mettre à Terre un ennemi.

Une nouvelle citation de Thomas More me revient à l'esprit : « Il est certain que la plus brillante parure peut couvrir la plus dégoûtante difformité. » Je me demande ce que peut cacher son apparence. Car il faut avouer qu'il m'est difficile de détacher mon regard de ce visage souriant, cette fossette, ces dents parfaitement alignées, ces lèvres rosées, cette cascade de cheveux. Je l'imagine, fougueuse, planter ses ongles dans la peau de son amant tout en lui demandant de se taire un instant. Je la visualise rougir le lendemain quand il lui demande si la nuit lui a plu.

« Tu as choisi tes options pour les cours secondaires ? » J'attrape mon café court et me plante devant elle. « Non, je dois t'avouer que je n'y ai pas vraiment réfléchi... Je préfère vivre au jour le jour. De facto je dirais économie mais cette route est bien trop facile pour moi. J'ai besoin de faire face à un enjeu plus important, à plus de difficultés. Tu dois me prendre pour un fou de penser ça ! » Je déteste agir comme mon chemin le souhaiterait. Je préfère nager à contre courant. Et puis je suis un requin. J'aime attaquer mes proies. Mon avenir n'est rien d'autre qu'un nouveau jeu. C'est bien trop facile d'entrer en économie parce que j'ai toujours cette capacité d'analyser et de comprendre cet environnement. Dans le même genre, je suis certain que la philosophie m'ennuierait bien trop vite. Je relirais des livres que j'ai déjà lu plusieurs fois. Je comprendrais les failles dans le discours de mes professeurs et leurs idéaux faussement cachés. Je ne suis pas cartésien ni freudien. Mais ne m'imposez pas de penser comme Nietzsche ! Pour le reste... Il faut encore que j'y réfléchisse. Je ne serais sans doute jamais admis en sport. Et puis vous m'imaginez passer mes journées avec des sportifs pas capables de penser plus loin que le bout de leur nez ? Je me demande à quoi ressemble leurs conversations de tous les jours. Sexe, matchs et filles ? Se sont-ils déjà penchés sur la problématique de la surconsommation ? Se sont-ils déjà dit qu'ils ne sont que l'objet d'une société qui a besoin d'un divertissement. Les gladiateurs étaient voués à la mort, des esclaves transformés en monstres. Tout cela pour amuser le peuple... Les divertir et surtout leur faire oublier leurs problèmes. Aujourd'hui, les sportifs sont obligés de se retirer avant leurs 30 ans, ils occupent les programmes télé et sont au cœur des conversations. Comme à l'empire romain, ils peuvent jouir d'une confortable retraite mais peuvent aller au pilori s'ils se blessent. Je ne suis définitivement pas un sportif.
Médecine ? Art ? Sciences ? Sans aucune prétention, je pense que je serais capable de réussir dans chacun de ces domaines si j'y mets un peu du mien. J'ai bien réussi jusqu'à présent... Je suis arrivé jusqu'ici seul. J'ai trompé, j'ai dupé, j'ai appris, j'ai vendu, j'ai menti, j'ai joué, j'ai grandi... J'ai toujours tout fait tout seul et ça n'a jamais loupé. Pourquoi aujourd'hui ?

« Mais en tout cas, je suis enchanté d'avoir fait ta connaissance aujourd'hui, Victory. Je m'appelle Adam. Dis-moi quels sont tes choix pour le secondaire ? Peut-être que ça m'aidera à choisir... » Je lui offre un sourire discret avant de baisser les yeux et de boire une gorgée de café.

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MessageSujet: Re: Sweet Obsession [Adam Hopesson <3]   Sweet Obsession [Adam Hopesson <3] EmptyMar 25 Mar 2014 - 5:19

Au moment où il commence mon histoire, je n'entends que le son de sa voix et je peind ce fameux Adam à son image. Un léger sourire quand je me dis que j'ai trouver le sujet de mon prochain dessin. Je fuis ses pupilles au mot torture et je regarde juste où je marche quand il me parle de cette histoire. Je m'imagine en gouvernante, me voyant trouver le fantôme de mon maitre, je me vois avec les vêtements de l'époque, le garçon en habits de prince. Restant sur ma faim, je fixais ses yeux incroyablement bleu, cherchant la suite de cette histoire. Mais les légendes partait d'histoire vrai, la réalité était ce qu'il y avait de plus brutal parfois. Me voila en train d'imaginer une sorte de connexion entre la gouvernante et son maitre. D'un âge relativement proche. Si vous saviez ce qu'il se passe dans ma tête, je voulais en entendre tellement plus de sa part. Il faisait revivre mon imagination, mon inspiration, ce sentiment échappatoire.

Je lui souris timidement, dégage mes cheveux par réflexe. "Personne n'a jamais chercher à savoir ce qui était arrivé à Adam ? Je veux dire, même si la gouvernante avait des visions, l'homme avait finalement disparu. Quand quelqu'un nous manque, nous le voyons partout."

Nous arrivons devant la machine à café et je pensais qu'il allait me laisser là. Il me propose de payer le café. Je cache un sourire, ravie. "Merci, c'est gentil". Nous approchons de l'automate, et je le laisse faire les commandes. Il me regarde, surement pour savoir ce qu'il me faut. "Court et une touche de sucre, sans lait, s'il te plait" Mes yeux l'examine avec une précision très accrue. L'expression de son visage, l'élégance de ses mouvements. J'aimerai pouvoir le dessiner là, maintenant tout de suite, l'immortalisé dans un geste aussi simple. Je me souviens de ma première question et je me demande s'il l'a évité exprès.

-Je m'appelle Victory au passage, mais tout le monde m'appelle Vicky.

Je voulais savoir son prénom. Curieuse. Mon prénom n'étant pas le reflet de ce que j'étais, je n'ai jamais forcé les gens à m'appeler ainsi. Seul Liam y tenait. Connaissant ses passions, ça ne m'avait pas surprise. Sa façon de le faire, me faisait me sentir spéciale. Je n'ai d'ailleurs jamais compris mes parents sur ce prénom qu'il m'avait donné. Ils utilisaient très rarement mon nom complet, alors pourquoi me le donner.

Il me tends le gobelet en plastique qui en est sortie de la machine et je regarde sa main, ses ongles, sa peau. Je devais vraiment arrêter de l'analyser. Cet air mystique qui émanait autour de lui me rappelait parfois Liam au début de ma rencontre. Leurs mains avaient bien cette grande différence, les siennes étaient parfaites. Je chasse mes pensées, le comparer à mon ex était une très mauvaise idée, quand on sait comment ça s'était terminé. Je m'en voulais encore beaucoup. Je mords ma lèvre à court de conversation, alors que je ne veux pas le lâcher. Pas tout de suite.

-Tu as choisi tes options pour les cours secondaires ?

Je sais que tout le monde s'attendait à se que j'aille en classe musique. Mais si j'ai réussi à m'exhiber pour les enchères, le sentiments que je ressentais à me montrant était plus qu'horrible. J'aimais chanter uniquement et jouer uniquement pour moi-même. Je n'aimais pas qu'on s'insinue dans ma tête et j'avais l'impression d'ouvrir en grand les portes de mon esprit quand je le faisais. C'était un moyen de partager un sentiment intime. Je plonge mes lèvres sur le verre dans mes mains, cachant ma maladresse social en buvant ce qu'il m'avait offert. Quand il me regardait, je ne voyais que ses yeux bleus qui cherchait à voir au plus profond de mon âme. Je fais tourner le petit bout de plastique transparent dans le liquide noir. Je me battais contre mes propres réflexe contradictoire. J'ai lu un document de psychologie, qui racontait que beaucoup s'évertue à reproduire les même erreurs. Etait-ce pour ça que je me retrouvais attiré comme un papillon devant les flammes, face à ce genre de personne ? Mes yeux remontait parfois pour le regarder. Comme quand je dessine et puise dans mon exemple visuel pour amélioré le dessin. Je gonfle mes poumons et je me lance. Du moins j'essaye, j'affiche un sourire plein d'embarras, et j'agite ma main dans le vent, comme si ça n'avait pas s'importance.

-Excuse moi si je t'embête avec tes origines. Peut-être que je suis un peu bornée sur le sujet. Mais j'ai vu beaucoup de tableau, notamment au Washington Museum où résident l'art des anglais et des écossais, la plupart datant d'avant la guerre de sécession. Et je n'ai pu m'empêcher de voir à quel point, les croyances et la religion était importante. Du moins, dans les représentations.

Je mentirais si je disais qu'il n'y avait que les fées et les bouquetins qui m'avaient fasciné. Mais la vérité, c'est que leurs meilleurs tableaux, étaient celle qu'ils faisaient de la bataille entre les anges et le diable.
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MessageSujet: Re: Sweet Obsession [Adam Hopesson <3]   Sweet Obsession [Adam Hopesson <3] EmptyLun 24 Mar 2014 - 13:13




Sweet Obsession


Chapitre 2 : Vicky & Adam


Mon plan fonctionne. Elle est tombée dans mon piège. Elle est dans mes filets.

Maintenant tu ne peux plus quitter ma possession. Tu es à moi ma belle. Tu seras mienne pour le reste de la journée. Tu seras l'objet de mes convoitises. Tu seras ce petit bonbon pour lequel ce gamin fait un caprice. Douce et acide, tu lui as coupé les lèvres avec tes côtés tranchants. Mais il s'en moque. Il veut encore profiter de ce sucre qui émane de toi. Ton mystère le perturbe. Tu arrives à le combler d'un bonheur fugace tout en provocant en lui des douleurs invisibles. Tu entretiens son futur diabète, tu le coupes, le saigne, détruit ses dents... Tu le ronges et pourtant il te réclame. Tu es si spéciale à ses yeux. Tu as le don de le combler. Tu es son petit instant de plénitude dans ce monde trop cruel.

Tu as fait ressortir l'enfant qui est en moi. Laisse-moi faire un caprice. Rien qu'un petit. Celui qui me ronge depuis que mon regard s'est posé sur ton dessin. Tu ne pourras plus t'échapper. Je savourerai avec plaisir chaque subtilité de ta personne et je pourrais dire avec bonheur que j'ai eu cette douceur qui réconforte à la fin d'une dure journée. Je sais que ça ne te dérange pas. Derrière tes airs fragiles, je suis sûr que tu en cache plus. Tu n'es pas que douceur. Ton acidité... Voici ce que je veux ressentir !

La demoiselle semble plus bavarde que je ne le pensais. Elle me confie qu'elle ne tient pas une journée sans sa dose de caféine. De plus, elle m'avoue qu'elle donne des cours de dessin. C'était donc bien son œuvre ! Et j'ai bien face à moi une véritable artiste ! Quel bonheur de faire face à quelqu'un de créatif. J'ai toujours rêvé de faire partie de cette catégorie de personne. Ils semblent être à part. Tout le monde les admirent. Ils sont à leurs pieds quand ils constatent qu'ils peuvent réinventer le monde. On s'étonne devant les visions qu'ils nous offrent. On bave devant les choses qu'ils peuvent faire ressentir. J'aurais aimé être un artiste... Judy disait que j'avais un don... Que je n'avais besoin d'aucun artifice pour être un artiste. C'était dans ma façon d'être. Ce talent de faire paraître une vérité totalement inventée. Elle m'avouait régulièrement que ma vision du monde lui avait fait ouvrir les yeux sur certaines réalités. Je pense encore aujourd'hui qu'elle disait cela pour me flatter. J'ai compris ça quand elle m'a appris qu'il s'agissait d'une de ses ruses pour plaire aux hommes.

Son regard plonge dans le mien avant qu'elle se mette en direction de la machine à café. Je glisse mes mains dans mes poches et fais disparaître le sourire qui s'était affiché quelques secondes sur mon visage. Elle range toutes ces choses qui la coupe habituellement du monde qui l'entoure. Plus de carnet à dessin. Plus d'écouteurs. Plus de musique. Je me demande ce qu'elle écoutait. Pourquoi s'enfermer dans une bulle alors que l'on est entouré d'amis, de connaissances ? J'aurais été prêt à mettre ma main au feu concernant le fait qu'elle n'était pas du genre solitaire. Elle avait bien jeté un coup d’œil autour d'elle tout à l'heure. Elle est belle et souriante. C'est tout ce qui compte dans ce monde. Désormais je doute. Est-il vraiment quelqu'un de social ? Pourquoi me parlerait-elle si facilement sinon ?

J'adore les artistes. Ils sont souvent contradictoires. Ce jeu va être tellement plus intéressant que je ne le pensais !

Alors que j'allais lui poser des questions sur ses dessins, la belle inconnue me pose des questions sur mon pays. On dirait qu'elle est fascinée par mon origine. Finalement, pour une américaine, elle sait où se trouve l'Écosse ! C'est déjà pas mal...
Des légendes... Bon, ok, elle est quand même restée dans le cliché. Fallait pas trop en demander non plus ! Dans un sens, je la comprends. C'est pour le paysage, les ruines et les contes que l'Écosse attire des touristes chaque année.

« Il y a des légendes que le commun des américains ne risque pas de connaître ? Ou alors je fantasme un peu trop sur ton pays ? » Je réfléchis un instant à ce que le commun des américains peut connaître. Difficile à savoir. La mythologie est riche en histoires de toutes sortes. J'aimerai trouver le conte qui la touche au plus profond d'elle-même. Celui dont elle rêvera cette nuit. La seule histoire qu'elle sera vaguement capable de raconter à ses enfants plus tard.

Subitement, je sais quelle histoire lui raconter. « Tu sais... Ce sont toujours le même genre d'histoires... Fantômes, tortures, disparitions... Il y avait ce gentleman. Il s'appelait Adam Bell. Il était du Dumfriesshire. C'est au Sud de l'Écosse. Il avait perdu son père alors qu'il était jeune et sa mère était décédé quelque temps avant que ce produise un événement plutôt étrange. » J'ai toujours aimé cette histoire. Peut-être à cause de son vécu, ce fameux Adam m'apparaissait comme une seconde version de moi-même. « Il avait un grand domaine pour lui seul. Il était jeune, grand, beau, athlétique. Comme beaucoup de jeunes gens de son âge, il aimait les combats, les armes et les exercices violents. C'était le meilleur tireur de tout le compté, le meilleur cavalier. Un jour il décida d'aller à Édimbourg pour trouver un adversaire à sa taille. » Jusque là tout est normal. C'est toujours comme ça dans nos histoires. « Quelques jours après son départ, sa gouvernante l'aperçut dans la cuisine. Il passa sans lui adresser un mot. Elle fut étonnée qu'il rentre aussi rapidement. Dans la bibliothèque, elle le vit de dos mais il ne répondit pas à ses questions. Contrariée, elle alla en parlant à l'intendant de la demeure... Celui-ci lui dit que le maître ne pouvait être rentrer car son cheval n'était pas dans l'établit. Tout le monde pensa que la gouvernante avait eu des visions. Ce qui est arrivé à Adam Bell... Personne ne l'a jamais su véritablement. Il y a eu bien des pistes mais aucune d'entre elles ne put être confirmée. Car les visions de la gouvernante se déroulèrent en plein jour et... les fantômes n'apparaissent que la nuit. » J'hausse les épaules et lui souris. Ce n'est pas une histoire exceptionnelle mais si elle fait quelques recherches sur le conte d'Adam Bell, elle pourra mieux comprendre le mystère qui plane autour de la disparition de cet homme si combatif. J'aimais cette histoire. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Elle m'avait inspirée. Elle m'avait aidé à faire des choix. Des choix qui me menaient aujourd'hui dans les murs de Wynwood High School.

J'aperçois la machine à café au bout du couloir dans lequel la brunette me dirigeait. « Bon, c'est ma tournée ! » dis-je en pointant notre Graal. Je sors de ma poche la monnaie et offre un regard doux à la demoiselle. Gentleman je le suis, je le reste.

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MessageSujet: Re: Sweet Obsession [Adam Hopesson <3]   Sweet Obsession [Adam Hopesson <3] EmptyDim 23 Mar 2014 - 6:52

L'écosse, mon cœur se serre tant l'imagination que je prête à cette région m'envahis. Les châteaux, la brume, son histoire, les légendes. Ce n'était plus des ailes que je lui donnais, c'était, un regard de loup. Ses yeux extrêmement bleus, je jurerai volontiers que je les vois se changer en des pupilles jaunes perçantes. Me voila encore plus intrigué par le personnage. Je voudrais connaître la vie la bas, son histoire, son éducation. Je me rappelles les photos des landes, les lagons et cette histoire du lac de Loch Ness. Si vous saviez comment cette information faisait marché mon imagination. Les Highlands et ses terres inhabitables, ses demeures centenaires, ses forêts enchantées. Il me demande, toujours avec son accent incroyable, le chemin jusqu'à la machine à café. En ajoutant une dernière remarque. Je ne peux réprimer mon sourire tout en cachant se sentiment d'être flattée en baissant la tête une seconde.

"Je t'en pris, suis-moi"

Une lueur de culpabilité m'inonde quand je pense à prolonger notre rencontre, quelque chose me disant que je devrais rester à l'observer de loin seulement. Mais voila, j'ai entendu sa voie, vu son regard, il est écossais. Je l'imagine manier l'épée, je l'imagine écouter la voix des morts, je le vois calme et mature, mystérieux et dangereux, valeureux et honorable. Il est beaucoup trop intéressant pour que je le laisse s'échapper. J'aime mes amis pour ce qu'ils sont, j'ai toujours aimé Seb, d'aussi loin que je me souviennes. Mais aucun d'eux n'éveillait en moi, une telle curiosité. Même Aiden est son aura, n'avait rien de comparable.

« J'ai vraiment besoin de caféine, le décalage horaire continue d'agiter mes nuits...»

Je ricane, connaissant parfaitement ce sentiment et réponds du tac o tac.

"Hnn ! Je connais... Je me nourris de café à toute les pauses de la journée, sinon je pourrais jamais tenir jusqu'au cours de dessin. Je dirige le cours, je crois que ça ne passerait pas inaperçu si je m'endormais sur la table..."

Je souris en plaisantant et j'observe si ça le fait sourire. Beaucoup vous dirons que je devrais avoir l'habitude de dormir que quelques heures, d'être fatiguée. Chaque nuit, un cauchemars, chaque sommeil, un vrai film d'horreur pointant du doigt ma culpabilité et mes souvenirs. Ca malheureusement, malgré le calme de ma vie, n'avait pas disparu. Mes tourments nocturnes restaient indéniablement présent, j'emmerdais toujours autant Antonio en hurlant et je ne compte plus le nombre de fois ou je m'exilais à l'extérieur, profitant de la fraicheur de la nuit, pour laisser tranquille mes camarades de confrérie. Je devrais peut-être demander à ma mère un appartement, mais j'avais trop peur d'être seule, trop peur de me réveiller et être effrayer par le silence de ma chambre, chercher le moindre grincement de plancher comme l'indice d'une effraction, regarder mon placard en étant sur qu'un homme se cache dans la pénombre. Non j'avais besoin de savoir que je pouvais me rassurer de la présence d'un ami, pour expliquer le moindre son qui transgresser la nuit.

Je refonds mon regard sur lui et je commence à marche en direction du hall. Je range mon carnet dans ma sacoche, enroule mes écouteurs dans ma poche, éteins le lecteur musique de mon téléphone. Il avait maintenant toute mon attention, j'essayerai d'ignorer les images qu'il me renvoi, j'étais persuader que maintenant que son visage ne m'était plus lointain, la consistance de mes dessins s'en reflèterait plus vrai, plus authentique.

-Tu es arrivé directement d'Ecosse ? Ca doit être un pays magnifique, si riche en histoire et en culture. Toute ses légendes qu'on lui prête ! Je suis sûre que je ne connais même pas le dixième de ce qu'il peut se dire là-bas.

Je tourne la tête vers lui tout en marchant. Il m'observe, son regard est perçant, j'ai l'impression qu'il voit au delà de mon apparence, qu'il regarde directement mon âme. La coupable que je suis, se planque derrière une plaque de bronze, honteuse, je ne voulais pas qu'il voit les démons qui tirait le fil de ma vie.

-Il y a des légendes que le commun des américains ne risque pas de connaître ? Ou alors je fantasme un peu trop sur ton pays ?
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MessageSujet: Re: Sweet Obsession [Adam Hopesson <3]   Sweet Obsession [Adam Hopesson <3] EmptySam 22 Mar 2014 - 17:31




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Chapitre 2 : Vicky & Adam


J'ai fasse à moi ma nouvelle proie. Son regard glisse du crayon à mon visage. De mon côté, je prends soin de l'observer soigneusement. Elle récupère son crayon de papier en feignant la surprise. Ce que je lis surtout sur son visage c'est une bonne dose de gêne. J'ai l'impression de la mettre mal à l'aise. Je la dérange. Elle semble ne pas vouloir de ma présence. On pourrait croire qu'elle me connaît assez pour me détester et ne pas vouloir passer une minute de plus avec moi. Pourtant, c'est la première fois que mes yeux se posent sur son regard. Je suis extrêmement observateur. Je regarde tout ce qui m'entourent depuis mon arrivée à Wynwood. Je m'étais promis d'y percer les secrets et les failles de cette école soi-disant parfaite. J'avais tout regardé... Mais pas elle... Et j'ai l'impression que ce n'est pas réciproque.

Je déteste ça. Je déteste voir une proie avec une longueur d'avance. Je sais que je pourrais la rattraper. Je le sens. Je le sais. De plus, elle émane quelque chose de spécial. Son gêne la rend encore plus intrigante. Plus attirante. Elle me remercie et un sourire étire ses lèvres. Une légère fossette se creuse dans sa joue. Une mèche brune et légèrement ondulée cherche à se balader sur son visage. Elle est belle. Une beauté simple est mystique. Elle n'a rien de l'américaine superficielle. Elle n'a ni le bronzage parfait, ni les cheveux décolorés et encore moins la tenue provocante plus ridicule qu'autre chose. Cette inconnue a ce quelque chose que j'apprécie et que je recherche chez les femmes. Les autres ne sont que des poupées gonflables bonnes qu'à combler les pulsions masculines.

Les pupilles de la demoiselle se fraie un chemin dans la foule. Une personne normale aurait pris ce geste pour un message. Elle cherche sans doute à me faire comprendre qu'elle n'a rien d'autre à me dire et que de toute façon elle ne veut pas entamer une conversation avec un inconnu. Je n'ai que ramassé son crayon après tout. Je n'ai pas à réclamer la conversation la plus philosophique du monde. Nous n'allons pas devenir confidents dans la minute. Et puis de toute façon, je ne me confie à personne. Sauf Judy. Mais ça, c'est une autre histoire.
Peut-être cherche-t-elle à s’échapper de ma présence. Pourquoi ? Pourquoi semble-t-elle me connaître ? Pourquoi son dessin a-t-il attiré mon attention ? Trop de questions planent autour de cette inconnue. J’aiguise mes canines, prêt à lui sauter à la gorge. Commençons par le carnet... Mes yeux partent à la recherche d'un indice. Il me faut quelque chose d'exploitable. Je dois trouver son point faible, celui qui la fera s'ouvrir un peu plus à moi. Et surtout, je dois mettre au clair ce mystère qui plane comme une auréole au dessus de sa jolie tête brune.

Elle se replie soudainement sur elle-même en cachant bien son carnet. Lorsque je relève les yeux, je comprends qu'elle a compris ce que j'essayais de faire. Je me redresse et affiche un léger sourire décontracté. Elle replace la même qui obstruait son visage depuis quelques minutes. Elle semble avoir pris le réflexe de le faire. Comme si elle ne réfléchissait plus pour faire ça. Un geste devenu instinctif... Comme lorsque l'on respire. Ses doigts glissent dans ses cheveux et je les imagine doux et parfumés. A-t-elle conscience du charme qui dégage d'elle ? Sait-elle que lorsqu'elle rougit, elle émane un je ne sais quoi d'enfantin, de candide... Se rend-elle compte qu'en me demande si je suis anglais, elle m'offense plus qu'autre chose ? Les américains et leur culture ! Toutes les personnes qui ne mâchent pas leurs mots comme eux, ne sont pas forcément anglais ! Oui j'ai un anglais mais je ne viens pas forcément d'Angleterre. N'ont-ils jamais appris que l'Angleterre n'est pas le nom de notre pays. J'habite au Royaume-Uni mais pas en Angleterre. Je suis écossais. Et si jamais elle me demande si je porte régulièrement un kilt... Je crois qu'elle aura définitivement cassé le charme mystique qu'elle venait de créer.

« Non je suis écossais en réalité... » lui dis-je avec un léger sourire. Je sais qu'il est maintenant temps pour moi de saisir la perche qu'elle me tend. Elle vient de lancer une conversation. Si je ne veux pas la perdre, c'est maintenant ou jamais. Si je saute pas sur ma proie, elle finira par me glisser entre les mains. « D'ailleurs, je viens d'arriver et j'ai un peu de mal avec l'organisation de l'école... Tu sais où je pourrais trouver une machine à café ? Tu seras ma sauveuse ! » Il faut rendre la femme spéciale à vos yeux. Il faut qu'elle se sente particulière, différente. Ça commence par un petit quelque chose mais ça permet de la marquer. Et puis elle ne peut pas refuser ça. J'ajoute rapidement : « J'ai vraiment besoin de caféine, le décalage horaire continue d'agiter mes nuits...» Tout en parlant, je passe une main sur ma nuque pour la malaxer. Je suis habitué aux nuits banches mais encore une fois, c'est une petite ruse pour la garder plus longtemps avec moi, pour l'empêcher de refuser et même pour tenter de créer un dialogue entre nous.

J'y vais doucement. Je vais essayer. Je dois essayer. Cette fille est spéciale. Il faut juste que j'arrive à la faire parler. J'ai besoin de revoir ses dessins. J'ai besoin de discuter avec elle. Il me fallait une occupation. Il me fallait quelque chose pour rendre cette école enfin intéressante. Aujourd'hui, je place tous mes espoirs sur un visage angélique, une voix timide et un regard fuyant. Je ne sais pas s'il s'agit de la combinaison idéale mais j'y crois.


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Dernière édition par Adam Hopeson le Lun 24 Mar 2014 - 10:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sweet Obsession [Adam Hopesson <3]   Sweet Obsession [Adam Hopesson <3] EmptySam 22 Mar 2014 - 12:53

Je me souviens de ces jours troubles où l'homme qui m'avait volé plus que la vie, me retenait dans ce trou à rat. Avec les fille, on passait le temps où il disparaissait à le décrire, notre façon de le voir. Je suppose que c'est là, d'où vient mon imagination. Pour l'une, il ressemblait au diable avec des cornes immense et un visage terrifiant, pour l'autre ses traces de pas étaient bordés de flamme. Pour moi, c'était une aura noir, froide, aussi malodorante que la cendre. La plupart du temps nous avions froid et les feux qu'il nous autorisait nous étouffait sans aération. Si on se plaignait, il nous battait, alors on a fini par arrêter de se plaindre et dormir l'une contre l'autre. Des idées de Grant...

J'avais la tête remplis de souvenirs, de rêves, de fantasmes, j'avais tellement besoin de les coucher sur le papier. Mes premiers dessins, n'étaient que ceux d'une enfant perturbé et très vite ma mère à fini par me confisquer les crayons et le papier, horrifié par ce que je dessinais. Aucun de mes dessins ne pouvaient être affiché fièrement sur le réfrigérateur, ni même encadré au dessus du lit. Au départ, j'étais comme déconnecté, je regardais maman pleuré avec une perplexité indécente et j'ai commencer à me sentir anormale en grandissant. J'ai commencé la musique, la guitare, les chansons, un moyen comme un autre de mettre en scène ce qu'il se passait dans ma tête. Etonnant qu'avec tout ça, je ne m'étais pas mise à écrire de roman. Quand j'ai pu retouché au dessin, grâce à l'intervention de la mère de Seb, j'ai commencer à ressentir de nouveau. Mon talent est devenue passion et je ne passais plus une journée sans esquisser un croquis, sans immortaliser ces images que je voyais à celle qui se mêlait dans ma tête. Comme avec Liam et son physique de viking, Aiden et son allure sauvage, Halloween et ce monstre qui en est né. Puis tout à commencé à s'effacé, les images, les fantasmes, l'imaginaire. J'étais soudainement projeter dans la réalité, certes mille fois plus douce que ces dernières années, mais une réalité que je n'étais pas sure de vouloir affronter.

Je me souvenais des mots d'un homme, qui disait que le bonheur était le pire ennemi de l'artiste. Je n'avais pas compris jusqu'à ces derniers jours. Traitez-moi d'accro à la dépression, mais toute cette joie, cette affection, que j'ai cherché pendant si longtemps. Tout ça me parait volé, non mérité. Avais-je vraiment le droit de profiter de tout ça ? Je donnais des cours sur l'art de dessiner, comment utiliser un fusain, comment ombragé avec un crayon à papier, nuancé avec l'aquarelle. Et plus je m'ouvrais aux autres, plus je perdais mon originalité, mes capacités, mes idées. Mon carnet que je devais remplacer toute les semaines, avait tenu un mois entier sans l'ombre d'une fin. Certain vous dirons que c'est un pas, que j'étais sur la voix de la guérison, la voix du pardon. Mais aussi tordu que ça avait l'air, je ne me sentais pas prête, je n'en voulais pas. Alors pourquoi venir à Miami, pourquoi fuir la Californie si ce n'est pour changer, s'épanouir.

Puis il est arrivé. Son regard froid, sa façon de vous fixer sans même vous remarquer, sa démarche, son allure, ses habits. Il avait déclenché en moi ces flashs qui m'horrifiait et me motivait. Des images à exploiter, des mise en scène à dessiner, un nouveau héros ou un nouveau démon...

Je regardais mon dessin avec ennui. Ce mec était trop irréel pour que j'ose briser le charme. M'étant presque satisfaite de le poursuivre du regard, ou littéralement comme tout à l'heure. Je ne voulais pas m'aventurer à le chercher de partout au risque de me faire prendre et surtout me faire remarquer. C'est ce genre de comportement qui a créer mes premiers ennuis à l'école. Mes fascinations sont dérangeantes. Interpellé par une voix, mon sang se glace, mes muscles se tendent et je peine à me retourner pour faire face à celui auquel je pensais. Il me tends un crayon, mes yeux font des aller et retour entre l'objet et son visage. Je n'avais jamais eu l'occasion de lui parler et encore moins de lui faire face. Et ce que je voyais n'avait rien de normal. C'était très étrange à expliquer. La ou les gens verrait un homme plutôt beau et élégant, je voyais ses traits, la couleur de sa peau, les ombres de son visage, la forme de ses lèvres, le poil de sa barbe naissante, la petite ridule au coin de sa lèvre quand il sourit. Tout ces éléments que je n'avais pas pu clairement dessiner tant je ne les avais pas vu d'aussi près.

« Je crois que je ne me trompe pas en disant que tu as failli abandonner ce pauvre crayon... »

J'attrape le morceau de bois en faisant une moue surprise. Mes yeux ne savaient pas où regarder. Je ne voulais pas le fixer, mais je ne voulais plus être celle qui regarde ses pieds quand les gens lui parlent. Alors je ne permettais de le regarder dans les yeux, seulement quand je lui adressais enfin la parole.

"Merci..." Je lui lance un sourire de gratitude et j'ajuste ma mèche de cheveux derrière mon oreille comme un tic nerveux. Dans ma fuite visuel, je regarde autour de moi et je croise Sebastian qui traverse la cours avec Ashlyn. L'instant me distrait, nos regards se croisent, il me sourit, regarde qui me parle et me regarde à nouveau, un air plus sérieux. Je lui fais un rapide sourire, jalousant horriblement la beauté de la femme qui se baladait avec lui. Occupé, il continue sa route, je savais qu'on se verrait certainement plus tard. Je devais venir le voir à son entrainement de ce soir. Je retourne ma tête vers l'homme mystère. Ma conscience me réveille à coup d'électrochoc et j'éclairci ma gorge à mon tour. "Il a dû tomber de mon cahier en tombant..." Je vois ses yeux qui se baladent sur les feuilles de mon carnet et d'instinct, je le referme d'un coup sec, rougissant sans pouvoir vraiment contrôler ce dernier. Encore une fois, je remets une mèche derrière mon oreille, mes mèches de devant, retombant souvent devant mes yeux depuis leurs repoussent.

"Ton accent ? Tu es anglais ?"

Sa voix m'avait charmé à l'instant où j'entendis les premiers mots. La classe qui habitait son corps s'évacuait jusque dans sa façon de parler. J'avais présumé anglais, car la façon de coupé ses mots m'y faisait pensé, mais j'étais incapable d'identifié d'où exactement. J'avais toujours aimé ce genre d'accent, ajoutant une note de noblesse chez un personnage. Ma mère était une folle des apparences, du statut social, pourtant je la trouvais aussi banale que puisse être une mère célibataire refusant de se remarier.
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MessageSujet: Re: Sweet Obsession [Adam Hopesson <3]   Sweet Obsession [Adam Hopesson <3] EmptyVen 21 Mar 2014 - 23:29




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Chapitre 2 : Vicky & Adam


Un nouveau jour se lève sur ma vie. Un jour remplit de son lot quotidien de banalités. Etre le nouvel élève... Voilà des siècles que je n'avais pas vécu ça. Se présenter, sentir le regard des élèves de la classe qui se glissent dans votre dos. J'ai entendu une rumeur au sujet de quelqu'un dont je n'ai pas retenu le nom. Apparemment, il aurait mis enceinte une nana de Wynwood. Un prof semble être détesté de l'intégralité des étudiants. Et enfin, il y a un problème avec les toilettes de l'aile A. Il s'y passe des choses pas vraiment catholiques. Voilà ce que j'ai réussi à récolter en une journée de cours. Je suis lasse de tout cela. Je voulais un peu d'action dès mon arrivée. Était-ce trop demander ? Je veux voir quelque chose qui me surprenne. Je veux du défi. Je veux une proie... Donnez-moi n'importe quoi, je le prendrais !

La cloche sonne. Tout le monde se presse pour ranger leurs affaires dans leurs sacs. Ils ont tous décidé qu'en dehors de ses quatre murs la vie serait plus belle. Les cours n'intéressent personne. Je suis le seul à rester immobile. Je les observe tous. Ils sont là, debout. J'entends quelques brides de conversations. Le premier à sortir ne lance qu'un timide « au revoir » au professeur. Une fille rigole bruyamment devant son portable avant de le montrer à ses copines. J'intercepte deux ou trois sourires. Le soleil illumine la classe. Que vont-ils faire ? Qu'ont-ils prévu pour la suite des événements ? Se sont-ils déjà laissé guider au hasard par leurs pas ? Voilà ce que je vais faire. Je m'apprête à me lever lorsqu'une main se pose sur mon épaule.

Je tourne lentement la tête vers la personne qui a osé s'approcher de l'étranger que je suis. C'est un type, du genre élève qui a des tas d'amis, qui est gentil et souriant. Je ne l'avais pas remarqué jusqu'à présent. Je déteste ces personnes-là. Elles semblent vouloir toujours tout faire pour coller à une image de perfection qui n'existe pas. Elles sont trop lisses, trop fades et je meurs toujours d'envie de souffler sur le château de cartes qu'elles se sont construites. « Avec des potes on va se faire une partie de foot, tu veux venir ? » Du foot... Bonjour l'originalité ! Bonjour, nous dégoulinons de testostérones et nous pensons qu'en courant après une baballe nous transpirerons et attirerons la gente féminine avec qui nous pourrons enfin nous reproduire. Très peu pour moi ! « Non merci... Je n'aime pas trop ce sport...» Je sens que ma réponse déçoit mon camarade qui voulait faire sa bonne action de la journée en prenant sous son aile le petit nouveau. Je me redresse et hausse les épaules d'un air faussement désolé. « Ha mais oui ! Tu viens d'où déjà ? Irlande ? Vous jouez pas au foot là-bas, si ? » J'ai envie de rétorquer à mon interlocuteur que placer une réplique raciste ne l'aidera pas à faire de moi son ami. Et je suis Écossais, du con !

Je ne prends même pas la peine de lui répondre. J'hausse seulement les épaules, encore. Je me lève et quitte la salle de classe. Il y a du monde dans les couloirs de Wynwood. Je n'ai envie d'aller nulle part et partout en même temps. En sortant de la classe, je décide donc de me promener dans son l'intégralité. J'ai envie de découvrir les petites planques que je pourrais utiliser à l'avenir.

Dans ce couloir, je suis seul mais entouré. Représentation de la vie ? Il ne se passe rien. Rien du tout. Comme si tout était mort dans un monde de vivants. Baudelaire a écrit : « Il n'est pas de plaisir plus doux que de surprendre un homme en lui donnant plus qu'il n'espère.  ». J'espérais trouver une petite proie exploitable pour occuper ma journée. Je ne m'attendais pas à tomber sur une parcelle de mystère. J'avais l'espoir de trouver une banale occupation. A la place j'ai pu me surprendre à être incapable de réfléchir durant un partiel de seconde.

Je ne sais pas pourquoi mes pupilles se sont posés sur ce carnet tomber au sol. Peut-être que la bousculade a attiré mon regard. Il s'agissait d'une simple collision. Mais une rencontre peut apporter tellement de choses.
Cette fois-ci, je ne m'attarde pas sur les personnes mais sur ce qui est tombé au sol. Le carnet à dessin. Les pages sont ouvertes et j'aperçois un dessin. Il y a un je ne sais quoi dans les traits du visage. C'est comme si j'avais déjà vu ce personnage. Il m'est familier et totalement étranger. Je m'avance dans sa direction dans m'en rendre compte. J'avance à un tel point qu'une voix me parvient aux oreilles et cette dernière me fit un électrochoc.

Une demoiselle avait ramassé son petit livre à dessin. Elle parlait d'inspiration. Et le dessin me revenait en mémoire. Il s'est gravé sur ma rétine. J'ai l'impression de m'y voir d'une certaine façon. Les traits... Le visage... Ça semble totalement nombriliste de dire ça. Je ne suis pas omniscient. Je suis arrivé depuis peu. Personne ne me connaît et puis personne ne m'a jamais dessiné.
La demoiselle a laissé un crayon de bois rouler au sol jusqu'à mon pied. Elle ne semble pas s'en être aperçu. Je le ramasse automatiquement et me racle la gorge pour attirer son attention.

J'avais besoin d'une occupation pour cette fin de journée... La voilà ! Une jolie brune au regard noir. Une peau blanche et soyeuse comme le lait. L'âme d'une artiste et du talent entre les mains. Je ne pouvais pas rêver mieux ! « Je crois que je ne me trompe pas en disant que tu as failli abandonner ce pauvre crayon... » Mon accent écossais résonne dans le son rauque de ma voix. J'essaye de faire passer une légère pointe d'humour car il paraît que ça marche mieux avec les filles... Judy, elle, m'a toujours conseillé d'exploiter au maximum le mystère. Elle me disait qu'il y avait quelque chose dans le son de ma voix, dans ma posture qui faisait de moi un être bourré de secret. Du coup, mon humour est très limité... Qu'à cela ne tienne ! J'aurais cette artiste dans mes filets.


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MessageSujet: Sweet Obsession [Adam Hopesson <3]   Sweet Obsession [Adam Hopesson <3] EmptyMer 19 Mar 2014 - 15:48

Musique de Hurts, l'album entier dans les oreilles, je profite de ces récents beaux et merveilleux jours pour me remettre à dessiner, à capturer la vie des gens sur mon papier. Je cours jusqu'à la sortie du cours de chimie, je reste à l'écart dans le couloir et mes yeux le cherche. Je veux le voir, celui qui m'a redonné mon inspiration, ma magie, mon imagination. Il ne le sait pas, il ne me connait pas et j'ignore tout de lui. Tout ce que je sais, c'est qu'il est nouveau, qu'il est dans les même cours que Sebastian et que malgré mon amour pour ce dernier, mes pupilles se fige sur le nouveau. Un spectacle impressionnant, la musique accompagne ses pas, si vous pouviez le voir comment je le voyais. Il avait toute une aura autour de lui, j'avais presque l'impression qu'il marchait au ralenti. Il s'enfuit dans le couloir, je prends celui en parallèle, entrecoupé d'ouverture qui les reliés. J'échappe au regard inquisiteur de mon petit ami et je file comme une espionne, observer un peu plus longtemps le nouveau sujet de mes obsessions.

Je passe les portes alors qu'il semble déterminé à se rendre à l'extérieur. Le vide dans mon estomac me rappelle que c'est le déjeuné, mais je suis trop occupée pour manger. Dans des vêtements hors de prix, il dégage ce qu'aucun autre de ces personnes richissimes n'ont encore réussi à me montrer. Ce regard constamment sérieux, ses pupilles qui balayent son entourage. On dirait le démon cherchant sa proie, on dirait un ange en fuite. Je le verrais presque dégager des boules de lumière au bout de ses doigts. Ils sort par l'entrée principale, je prends l'issue de secours, toujours à quelques mètres. Il vient dans ma direction, je recule d'un pas, je passes mes mains dans mon dos, je cache mon carnet de croquis, j'enfonce ma tête dans les épaules et je laisse on style banale, mon regard fuyant, me camoufler dans le paysage. Ma musique tambourine et se termine en un éclat harmonique. Je remets le titre road en boucle, trouvant que la mélodie lui collait à la peau. Alors qu'il m'a passé, je m'octroie le droit de me retourner sur lui, l'apercevant à peine mieux. Ses traits sont si particulier, j'aimerai les étudier de plus près.

Quand je ferme mes yeux, je vois le halo de flamme qui l'entoure. Il fait battre mon cœur et donne l'impression d'être plongé dans un film. Je perds les repères de mon environnement et cet homme aux allures de nobles est seul contre tous. En face de lui, une légion d'hommes singes, derrière lui, je suis faible et sans défense. Il est mon ange gardien, un ange déchu. Il n'est mu que par l'honneur et la justice. Il élimine avec aisance les assaillants, quand une des créatures m'attrape, il intervient juste à temps et me prends dans ses bras pour me protéger. Quelqu'un me bouscule et je me réveille de mon rêve éveillé. "Regarde où tu vas !" Je presses mon bras endoloris, le contact inattendu de cet étranger, brûle mon bras, douleur purement psychologique. Mon carnet est tombé au sol, la page de mon dessin en court grand ouvert. Il est là, sur le papier, tenant une immense épée, prêt à tuer, les ailes déployés. Je lève la tête et je le recherche. Où est-il ? Que fait-il ? Je me suis laissé allé à rêver, encore, en pleine journée... Je l'ai perdu de vue. Je me penche pour ramasser mon cahier, et je regarde mon dessin, rêveuse. Je soupire...

"Pas une inspiration en deux mois et il apparait et je n'ose même pas l'approcher..." Me fis-je la réflexion à moi-même.

Quelqu'un s'éclaircit la gorge derrière moi. La voix est masculine, la voix est étrangère et les picotements dans mon dos, me hurle son identité. Je me retourne lentement, les yeux grands ouverts. Le coeur battant... Je lève les yeux sur son visage et mon aspiration reste bloqué dans mes poumons, j'esquisse un sourire coincé, je presse le carnet entre mes mains...
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