Yihaaaaa! PV Evan Clarks

Invité

Un petit rodeo,

ft. Ty N. Swan

Ty lui apprit que lui aussi était chez les Pi Sigma, avant ? S'il avait bien compris. Il paraissait peu étonnant, de toute façon, que quelqu'un d'aussi changeant, n'ait pas changé au moins une fois de confrérie. Il avait vraiment l'air d'être quelqu'un de beaucoup plus complexe que ce qu'il laissait paraître à la première impression. C'était même assez énigmatique, en réalité.

Respecter Nathan et respecter ses frères, c'était plutôt facile à dire, et même à faire, le problème ne venait vraiment pas de là, il était même plutôt inverse. Evan ne pourrait pas se laisser aller à être totalement lui-même avec eux puisque le chef détestait absolument ce qu'il représentait.

"T'inquiètes, c'est rien, juste que je suis pas sûr de pouvoir rentrer dans le moule, mais je ne baisserai pas les bras t'inquiète pas" en sirotant à nouveau sa bière.

Evan n'était clairement pas prêt à se confier à un inconnu, pas encore, même si parfois, ne pas connaître la personne à qui on raconte sa vie peut avoir un aspect bienfaiteur et plus sécuritaire, le nouvelle arrivé à Miami n'était pas prêt, il n'avait jamais rien confié à personne, gardant tout pour lui, intériorisant tout et essayant de régler ses problèmes avec lui même ou même juste en espérant qu'ils s'estomperaient d'eux mêmes. Était-ce la bonne méthode ? Peut être pas, même probablement pas. Mais quelles étaient ses autres options ? Il ne restait jamais assez longtemps nul part pour construire quoique ce soit, aller voir un psy ne lui paraissait pas une option non plus, n'ayant que très rarement pu accorder sa confiance à un professionnel médical. Puis, la psychothérapie était quelque chose de personnelle, sa mère avait failli le forcer une fois mais le psy, de lui-même, lui avait expliqué que l'on ne pouvait forcer personne, c'était un effort à fournir de soi-même et qui devais venir de la personne, et non d'un tiers.

Ses doigts jouaient toujours avec son portable dans sa poche, la soirée ne semblait pas s'animer. Mais Ty ôta de lui-même tout doute quand à la suite de la soirée, il souligna qu'il ne se sentit pas très bien et que lui aussi commençait un peu à en avoir marre. Si ça se trouve, c'était peut être Evan qui n'avait pas réussi à être assez divertissant pour entretenir une flamme et continuer à vivre cette soirée. Bref, il s'en remettrait, et puis il pourrait toujours se rattraper s'il le recroisait un jour dans l'enceinte du campus! Qu'en savait-on après tout ?

Ty s'en alla, non sans se retourner et l'appeler à son tour "mon gros" ce qui eut pour effet de faire sourire Evan avant qu'à son tour il se dirige vers l'arrêt de métro dont il était sorti en arrivant. La soirée n'était pas finie pour autant pour lui. Malgré la courte durée de cette petite entrevue, il était tout de même content de cette petite rencontre, même s'il n'avait jamais eu de réels amis, il avait toujours adoré faire des rencontres, un partage d'expérience est quelque chose d'unique, un apport que personne d'autre ne pourra vous fournir de la même façon, c'était indescriptible.

*En route vers de nouvelles aventures* et il s'enfourna dans la station de métro.

Invité

Je suis sur qu'Evan a eu peur, que je lui en ai bouché un coin et qu'il se pose des questions sur moi.
Il faut pas, j'aime blaguer vous savez. Mais c'est vrai que je suis un vrai numéro !!!
Le mec a l'air presque choqué, on peut dire qu'il a eu chaud ! Heureusement que je l'ai rassuré sinon...sinon...Ben je sais pas ce qui se serait passé.

Je m'apprête à payer quand le gagnant du taureau mécanique m'arrête :"Celle-là est pour moi, t'en as assez payé jusque là". Je range mon fric dans ma poche tandis qu'il sort deux billets et les tend au barman. Moi j'ai l'habitude de balancer le fric sur le comptoir, mais bon.

Evan répondit enfin à ma question : « et, pour te répondre, je n'ai pas encore de confrérie, mais je crois que je vais finir chez les Pi Sigma, je sais pas trop à quoi m'attendre à vrai dire, je sais pas vraiment si je leur correspond... ».
Je suis un mec hyper curieux, alors, je lui demande : « Pourquoi tu ne les correspondrai pas ? Je suis un ex Pi Sigma et je peux te dire que tu as tout ce qu'il te faut pour en être un, sauf si tu fais comme moi c'est à dire le con. ». Je repense à ma vie chez les PS un instant. Puis j'ajoute : «Je suis un gars qui aime faire des conneries alors bon...ça embêtait le Chef. Un conseil : respecte Nathan et fait tout ce qu'il te dit ! Et surtout...respecte tes frères. ». Les seuls frères et sœurs de confréries que je pourrais respecter et considérer comme tels sont les SM. Je crois que je devrais demander un transfert chez eux illico!

Me voilà plongé dans une rêverie, m'imaginant chez les Rouges. Ce serait bien : la belle vie !
La voix d'Evan me tire de mon rêve : « T'as une idée de quoi faire ? Cette foire commence à me monter un petit peu à la tête.. ». Il n'avait pas tord. Il y avait trop de bruit, trop de monde. Ça devenait saoulant !
Mais le problème c'est que je n'avais pas d'idées...Draguer les nanas ? Bof j'en avait plus trop envie après le vent d'America....Aller en boîte ? J'étais un peu à plat. Je n'avais qu'une envie : hurler mon secret sur tous les toits et aller direct dormir.

Je me tournais vers le PS enfin, le futur PS, lui fis un check puis lui dit : «Désolé mec mais j'ai pas d'idées ! Je suis pas très bien comme tu peux le constater...Je dois me reposer. Sympa ce défi et ces boissons. ». Je me levais, pris le chapeau, puis le complimenta : « Bravo pour le taureau ! J'sais pas comment tu fais, mais t'es un champion ! ». Je fis quelques pas en avant et me retourna au dernier moment pour lui lancer : « Allez à la prochaine mon gros (clin d'oeil) Je pense qu'on se croisera au lycée. Ciao et amuse toi bien. ». Je lui fis le salut militaire et m'en allais à travers la foule. WHAT CAN YOU REPEAT PLEASE???? REWIND !!! Oh boy ! Qu'est-ce que j'ai fais là ? Un clin...Un clin d'oeil ? Nan mais ça ne va pas ?!!! Je sois vraiment dormir là! J'espère qu'il n'a pas cru que j'étais gay. Je ne suis pas homo moi ! Les filles, y a qu'ça de vrai !

Me frayant un passage à travers la foule monstre, je me dirigeais là où j'avais garé ma moto. J'ai enfourché l'engin, puis j'ai filé loin, très loin, et je suis allé dans une forêt.
Il faisait nuit noire, j'entendais des craquements de feuilles, mais tant pis. Je devais le faire ! A tout prix !

Je m'arrêtais au cœur de la forêt puis levais la tête en haut fixant un arbre et hurlais mon secret. Je poussais ensuite un énorme cri.
Une fois cela fait, je me sentais mieux, léger. Les seuls auditeurs ont été une chouette, des chauves souris et qui sait des loups et des ours.
Ayant la grande flemme de rentrer, je m'allongeais sur un tas de feuille et m'endormis à même le sol.
Je rêvais que je battais Evan au taureau mécanique, que je nageais dans du fric et qu'America me revenait.

HRP: Fin du Rp pour Ty-J'avais pas d'idées, sorry!

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Lassitude & Bizarreries,

ft. ty n. swan

Bordel. Ca commençait clairement à être le bazar dans sa tête là, on commençait à approcher dangereusement les trois litres de bière, dans un si court laps de temps, c'était clairement la limite après laquelle Evan laisser son alter-ego alcoolisé prendre le dessus. Même si pour l'instant il était toujours à peu près conscient de ses actes et de ses paroles, il fut perturbé lorsque Ty approcha son visage du sien, souriant et sortit sa langue comme s'il était prêt à venir lécher sa lèvre supérieure. Bordel, mais il allait le faire cet idiot là, Clarks était pourtant persuadé qu'il n'était pas homo et que c'était peine perdue, quoique, après mûre réflexion, ce personnage était peut être le plus énigmatique qu'il avait rencontré depuis qu'il était arrivé à Wynwood, même s'il n'en avait pas encore rencontré tant que ça.

Bizarrement, Evan était presque gêné de la situation, Ty n'était pas du tout son genre et le petit britannique était du genre difficile à forcer, il n'arrivait pas à forcer le naturel et à être hypocrite, ce qui était à la fois une qualité, mais, dans ce monde de putes, qui pouvait très vite se transformer en défaut. Ce fut donc du soulagement qu'il ressentit lorsque son compère se recula et lui apprit que c'était une blague, sauvé. Ils allaient donc de surprise en surprise ce soir, il commençait même à se dire qu'il avait mal jugé son compagnon et qu'il était en fait beaucoup moins coincé et idiot qu'il n'y paraissait, son avis le représentant de plus en plus comme quelqu'un de tiraillé, en conflit constant avec lui-même ou quelque chose comme ça.

Ty était sur le point de payer pour la vodka et les deux bières, Evan l'arrêta en posant sa main sur son poignet et sortit son portefeuille de sa poche de chemise.

"Celle-là est pour moi, t'en as assez payé jusque là", il sortit deux billets de 10$ et les tendit au barman "et, pour te répondre, je n'ai pas encore de confrérie, mais je crois que je vais finir chez les Pi Sigma, je sais pas trop à quoi m'attendre à vrai dire, je sais pas vraiment si je leur correspond..."

Evan détestait rester sans bouger et à ne rien faire, mais il avait beau se creuser la tête, il n'avait plus vraiment d'autre idée pour dynamiser la soirée, il commençait à être attaqué mais pourtant il n'étais pas productif, rien ne semblait se passer et il ne passerait pas des heures à discuter avec Ty, même s'il semblait être quelqu'un de drôle et d'assez amusant, soit ils trouvaient quelque chose à faire, soit il allait inventer un prétexte comme une urgence ou une grand-mère morte pour pouvoir s'esquiver de là.

"T'as une idée de quoi faire ? Cette foire commence à me monter un petit peu à la tête.."

Il continuait à tripoter son portable du bout des doigts, au cas où il faudrait s'esquiver en vitesse, question d'avoir le temps de trouver quoi faire d'autre pour égayer sa fin de soirée !

Hrp:

Cacadum

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Yihaaaaa! PV Evan Clarks Tumblr_lkzrn4ZHLJ1qfe4rl

Oh Boy! Quelqu'un peut-il me dire ce qui se passe ce soir?

Evan s'excusa immédiatement lorsque je criais après lui : "Excuse moi, je voulais pas te vexer, et puis, c'est pas comme si tu étais vraiment gras ou quoique ce soit, t'as pas l'air trop mal foutu". Je levais un sourcil. Pas trop mal foutu? Ok d'accord! Je serrais les dents puis après lui avoir jeté un regard rapide lui dit : « Excuse acceptées. Désolé de t'avoir gueulé dessus comme ça... Je suis pas trop dans mon assiette en ce moment.».

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Je replongeais dans ma hantise. Evan demanda une autre bière, puis je lui posais ma question en faisant toute une mimique faciale, qui je le savais, me faisait ressembler à un lama. Je ressemble de toute façon à un animal : soit à un lama, soit à un chien avec ce fichu nez ou à un loup si je me coiffe en mode décoiffé et si en plus je porte barbe et moustache.
Le jeune brun me répondit : « Je suis arrivé à Miami depuis peu, je suis inscrit à Wynwood, je sais pas si tu connais, en Senior Year." Si je connaissais ? Pfff j'y étais depuis 5 mois ! Je fis un petit sourire puis commandais trois autres verres : de la vodka et deux bières. En attendant que je sois servi, je lui dis : «Moi aussi je suis à Wynwood et en Senior Year ! Que le monde est petit ! ».
Le barman posa sur le comptoir les verres que je m'empressais de boire cahcun en deux temps avant de demander : « T'es dans quel confrérie dis moi ? Moi je préfère pas te dire où je suis car je sens que je vais encore changer de conf' ! ».
J'étais pour l'instant un NZ mais je sentais que j'allais bientôt changer de confrérie pour rejoindre les rebelles. Je SUIS un rebelle. Un vrai. Mais je le cache. Comme mon secret. Oh boy ! Il faut que j'arrête avec ce secret, m*rde ! Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui là ?
Du calme mec, no stress !
Je me mets à souffler de nouveau pour essayer de me calmer. En vain. Ma jambe se mit à bouger de plus belle et mes narines palpiter. Pauvre de moi ! Nan mais dans quel bordel je m'étais foutu ???
Avant, je n'avais pas ce secret alors pourquoi étais-je devenu un mec aux secrets comme ça ? Il y avait eu un beug quelque part dans ma vie, mais je ne voyais plus où ce beug avait eu lieu et surtout pourquoi. J'essayais de me souvenir, mais rien ne venais. L'horreur !

"Je la lèche moi ou tu veux m'aider ?"
Je me retourne pour regarder Evan qui viens de dire une grosse connerie. Il avait la mousse du breuvage sur sa lèvre. Bravo mec ! Mais c'est pas trop le moment là! Tu vois pas que je suis en plein conflit avec moi même à cause de mon secret et que...STOP Ty-Ty stop ! Stop!
Je regarde Evan-du moins je le toise-puis appuie ma main contre ma joue sans le quitter des yeux avec un soupçon de sourire qui s'esquisse sur mon visage.

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Je me mis à pouffer d'un coup, puis m'approchais du mec qui avait l'air d'être déjà saoul, de très près en lui murmurant à l'oreille : « Si tu veux... ». Je sortis ma langue de ma bouche pour bien lui laisser de l'espoir et au dernier moment je reculais en éclatant de rire : « Tu y a cru, hein ? ». Je frappais dans mes mains. Puis mon rire partis dans les aigus et cette fois, je ne pouvais plus m'arrêter.
Ce soir, ça promets !
Eh les amis je crois que je suis déjà saoul!

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Ca va pas mon gros ?

ft. Ty N. Swan

Décidément, ce garçon était un sacré phénomène, plus la soirée passée, moins Evan arrivait à le cerner et à comprendre ce qui se passait dans sa tête, à un moment, il lui paraissait claire que le pauvre gars ne tenait juste pas l'alcool, mais plus le temps passait plus il semblait que c'était tout autre chose. Un peu comme si, de manière constante, Ty semblait hanté par quelque chose, en conflit permanent avec lui-même à l'intérieur de sa petite caboche. Peu importait, ça avait tout de même l'air d'être quelqu'un de gentil et puis, il payait ses tournées depuis tout à l'heure, aucune raison de le fuir ou de mettre fin à la soirée pour l'instant.

Le jeune britannique fut tout de même un tantinet surpris lorsqu'il entrevit une lueur, brève mais intense, de colère dans le regard de son partenaire. Il avait l'air un peu susceptible quant à son corps puisqu'il avait mal pris l'appellation "mon gros" qui était quelque chose de purement affectif et qui venait naturellement à Evan, les surnoms et les sobriquets comme ça faisait partie intégrante de la façon d'être de ce dernier, cela pouvait aller du simple "l'ami" à des choses plus ridicules comme "doudou" ou "chouchou", sans aucune arrière pensée. Il ne voulait tout de même pas pousser le bouchon trop loin et revint sur ses paroles.

"Excuse moi, je voulais pas te vexer, et puis, c'est pas comme si tu étais vraiment gras ou quoique ce soit, t'as pas l'air trop mal foutu" lui dit-il en souriant, pour tenter de calmer le jeu.

Mais Ty ne semblait pas réellement énervé, sans même attendre de réponse, il s'était dirigé vers le comptoir de fortune où on pouvait s'approvisionner en boissons pour payer une autre tournée. A la bonne heure. D'ailleurs, Evan commençait à entrer dans cette phase où l'alcool montait, il n'était pas ivre mais ses mouvements se faisaient légèrement plus maladroits et sa langue commençait à se délier. Il espérait ne pas en dire trop non plus, s'ouvrir à des inconnus, la plupart du temps et encore plus à Wynwood, n'était jamais très bon.

"Une autre pinte de bière pour moi" hélant le simili barman

Ty tourna alors son visage vers lui, fronça les sourcils de manière étrange et plissa les yeux d'une manière encore plus étrange, on aurait dit un lama, à peu de choses près. Quoiqu'il en soit, Clarks se retint de rire, de peur de froisser à nouveau son interlocuteur. Ce dernier lui posa une question assez étrange car avec beaucoup de sens possible. D'où est-ce qu'il venait comme ça ? A vrai dire, même lui ne le savait plus vraiment, il décida d'aller au sens le plus simple et celui qui en révélait le moins.

"Je suis arrivé à Miami depuis peu, je suis inscrit à Wynwood, je sais pas si tu connais, en Senior Year."

Il n'en dit pas plus et attendit une réponse, plongeant son museau dans sa pinte et en avalant trois grosses gorgées, laissant un peu de mousse sur sa lèvre supérieure.

"Je la lèche moi ou tu veux m'aider ?"

C'était sorti tout seul. Bordel. La, c'était l'alcool tout seul qui avait parlé, laissant ressortir son petit côté aguicheur qu'il arrivait, d'ordinaire à refréner. Il espérait que Ty n'ait pas entendu, ou plutôt, qu'il ait en fait dit ça dans sa tête non à voix haute. Le pire, c'était que Ty n'était pas du tout son genre de mec, pas assez "viril" à son goût. Il ne lui restais plus qu'à prier..

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Le fait d'avoir tourné, échoué, avoir perdu America et en plus de penser à mon secret m'avait donné l'envie de gerber, mais il fallait que je me reprenne. Malheureusement, ce fichu secret me hantait et plus j'essayais de penser à autre chose, plus cela me venait à l'esprit. Il fallait que je me calme au plus vite, sinon le mec allait se poser des questions. Je parie qu'il croit que je tiens pas l'alcool, ce qui est archi faux. Demandez à Alma, vous verrez. Je pris une grande inspiration, fermais les yeux et essayais de penser à autre chose. Je revis mon père adoptif m'apprendre à me calmer, à contrôler ma colère, à affronter ma peur. Loïc Wolf était un chouette type, dommage qu'il était mort.

"Game is on bitch ! Le but c'est de réussir à rentrer le palet, le disque plat"fit la voix d'Evan à mes oreilles. Il agitait le disque en question devant mes yeux comme si j'étais aveugle. "La partie est gagnée après 7 points."
Gné gné quoi ? Je secouais la tête. J'étais de plus en plus mal en point. Je sentais que je tanguais légèrement. Je me mis à frotter mes yeux, puis essayait de me concentrer sur la démo que me faisait Evan. "Bon, allez, à toi" Moi ? Déjà ? Ah...
Je pris le palet, essayait de trouver comment tentais un lancer lamentable. Sourire forcé. Je ré-essayais sans succès. Ce n'est pas ma faute, je suis dans mes pensées, essayant de trouver des manières de cacher mon secret.

Etant ailleurs, je ne me concentrais absolument pas. 2-0Je me sentais presque entrain de dormir.
Du coup, Evan me laissait marquer-Ooooh comme c'est gentil!- mais je dormais toujours. 7-3. Evan était vainqueur. Heureux en jeu malheureux en amour, hein ? Je pense que ce dicton s'applique pour moi uniquement aux jeux d'argents et aux jeux vidéos finalement.
Le brun me demanda : « Tu payes ta tournée du coup, mon gros ?" Qu'est-ce qu'il commençait à me taper sur les nerfs avec son « mon gros »!!!!!! Mes poings se serrèrent. Mon regard endormi retrouva sa lueur et sa vivacité. Je répondis à Evan d'un ton un peu agressif : «Oh Boy ! Arrête de m'appeler mon gros OK ??!! Je ne suis pas gros mec, je suis musclé, c'est clair ?! Si t'es miro va t'acheter des lunettes et reviens me voir ! »

Je poussais un léger « grrr », puis me rendis au bar en posant plusieurs billets sur le comptoir tout en frappant sur le comptoir. « C'est ma tournée », fis-je d'un ton agacé.
Je serrais les dents, posais mon chapeau sur le comptoir, m'asseyais à un siège et observais du coin de l'oeil celui qui n'arrêtais pas de dire « mon gros ».
« Dis moi, fis-je en fronçant les sourcils et en plissant les yeux, tu sors d'où comme ça ? »

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Air hockey en sneakers,

ft. Ty N. Swan

Son rival de soirée avait l'air perdu, un peu confus, que ce soit dans sa gestuelle ou ses paroles, on aurait presque dit qu'il était possédé par quelqu'un d'autre. Peu importe, Evan n'est pas de ceux qui jugent les autres, s'il s'amuse, ça suffit pour créer l'étincelle, que la personne soit belle, laide, maigre ou grosse, s'il y avait moyen de passer du bon temps, ça suffisait généralement amplement. N'allait pas en déduire qu'Evan n'était pas sélectif dans ses relations, loin de là, il était même un peu superficiel à ce niveau-là, le peu de personnes qui étaient restés dans sa vie de manière relativement longue avait toujours eu quelque chose de désirable, quelque chose que la société aurait eu tendant à jalouser à Evan, que ce soit physique, matériel ou bien même plus subjectif que ça. Quant à ses divers one-night-stand, ils étaient bien sûrs choisis sur des critères purement physiques étant donnés leur but.

Le bougre ne devait tout simplement pas tenir l'alcool, mieux valait espérer que ce soit simplement ça plutôt qu'un souci mental plus grave. Imagine la scène, un étudiant homosexuel retrouvé mort derrière un stand de la, d'ordinaire, calme et tranquille foire de Miami par un fou échappé de l'asile la veille. Si ça faisait les gros titres, Evan était presque partant. Il alla faire le change de son billet pour un peu de mitraille, afin d'alimenter la station de air hockey. C'était parti, il inséra la pièce dans la fente, libérant le palet, puis se saisit de 2 "raquettes" et en envoya une des deux à son adversaire qui la rattrapa assez difficilement, mais réussit à ne pas la faire tomber.

Le jeune anglais remarqua alors que le brun qui lui faisait face s'essayer à faire des mimiques de visage plutôt ridicules, décidément, cette soirée s'annonçait plutôt rigolote en compagnie de ce gentil benêt. z

"Game is on bitch ! Le but c'est de réussir à rentrer le palet, le disque plat" dit-il en l'agitant devant ses yeux "La partie est gagnée après 7 points."

N'ayant aucun doute sur sa future victoire, Clarks se délectait d'avance de boire à l’œil pour le reste de la soirée, le mec n'avait pas l'air de compter ses sous, qui plus est. Mais avant toute chose, Evan s'allongea sur quasiment toute la longueur de la table et attrapa sa pinte de bière que Ty lui avait ramené. Il la siffla cul sec puis enchaîna tout de suite avec un coup dans le palet. 1-0. Le brun n'avait même pas compris que le jeu avait commencé, ça allait peut être être plus laborieux que prévu, tout compte fait.

"Bon, allez, à toi"

Le temps qu'il trouve comment prendre le palet et il relança, l'échange fut un tantinet plus long que le précédent. 2-0. Nouvelle optique, finir ça le plus vite possible, la dextérité et le cerveau de son opposant semblant avoir définitivement disparu, ses mouvements semblaient aléatoire. Il abrégea la partie, score final 7-3, il l'avait laissé marqué quelques points, allant même jusqu'à pousser le palet dans son propre trou, une fois.

"Tu payes ta tournée du coup, mon gros ?"

Et il se dirigea vers le bar.

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Celui qui m'a battu au taureau s'appelle Evan. Ça doit être le prénom Eve au masculin. J'ai de la chance que ma mère m'est donné un prénom court : Ty. Deux lettres. Souvent on croit que c'est un diminutif, comme Chloé Weavers mon ex numéro 1 qui me surnommait Tyler. J'ai une tête a m'appeler Tyler ???? Kendall mon ex numéro 2 m'appelait Ty, mais jamais Ty-Ty. Étonnant, pourtant c'est mon surnom !
Je ne me sens pas très bien depuis le défi que j'ai lancé à Evan. Je le suis en traînant des pieds, regardant le beau goudron ou le trottoir tout tirant mes cheveux. Je mords mon pouce de l'autre main. Heureusement qu'on marche, sinon je sais que mon autre tic arriverais !
Je sens le sol se pencher, pourtant je ne me suis pas drogué. Je crois que je vais vraiment vomir.
Pour ne pas vomir, je me mords la lèvre inférieure en essayant de penser à Kendall. Erreur Totale !
Vite, penser à autre chose...Aux Amérindiens.
Nous arrivâmes à une sorte de bar. En fait, après avoir mieux regardé, c'était un bar.
Ma main vient ôter le collier et regarder de plus près le pendentif orné de loups. J'adorais cet animal. Je rattachais le collier à mon cou, puis m'accoudais au bar et décidais de poser ma main sur ma joue tout en commandant de la vodka et de la bière. Mes yeux regardaient le comptoir du bar.
Ma jambe se mit à bouger toute seule- je le savais que mon tic viendrais, ne vous avais-je pas prévenu?-, je passais ma main dans mes cheveux et essayais de me calmer en soufflant sans succès. On nous servit. Je bu mon verre de bière d'un trait comme à mon habitude.

Je me mis à serrer mes lèvres. Je pensais à tout et à n'importe quoi, même à la Wynwood's Voice. Qui dit Wynwood's Voice dit secret. Mon secret est effrayant. Très même. Si mes parents le savait, ils me renieraient ! Finalement, heureusement qu'ils sont morts ! Ouf! Pareil pour mes parents adoptifs. Je me demande comment j'ai survécut jusqu'ici avec ce secret qui me pourrit la vie. De toute façon, un secret c'est un secret, et les secrets pourrissent la vie de tout le monde puisque c'est un secret !
Mon secret...pfff ! Oh mama mia ! Je ne le dirais à personne, ni même à Alma...c'est un secret de polichinelle...Je ferais tout pour que personne ne sache ce secret ! Qu'est-ce que je donnerais tout pour m'en débarrasser. De toute façon, je suis le mec aux secrets. Mon premier était que j'étais toujours puceau à 19 ans lorsque j'étais un Pi Sigma. Mon deuxième chez les Rho Kappas, était que j'avais gagné au loto. Mais là, c'est le pompon !!!
Avant celui là, j'avais adopté la p'tite Madeleine, mais un jour une dame a débarqué et m'a retiré sa garde, disant que « je n'étais pas fait pour être père ». Sympa ! Du coup Madeleine est retournée à l'orphelinat...Je l'avais prévenue !!!
Mais...Wowowowow ! STOP !

Je bois la Vodka.
Mes yeux se lèvent vers le barman. Je crois que je vais vomir. Oh non ! « Oh Boy ! Oh Boy ! », répétais-je.
Soudain je sentis que quelqu'un attrapais mes billets. Je me retournais. Oh c'est vrai, Evan ! Je l'avais oublié...enfin presque. Il se tourna vers moi, un sourire aguicheur aux lèvres. « Oh boy ! », continuais-je en essayant d'oublier Madeleine et compagnie. « Oh boy ! ».
Oui...c'est mon nouveau tic. Je dis Oh boy n'importe quand, n'importe où, à n'importe qui sans qu'il y ait besoin d'une explication.
Je parie que t'es aussi nul au air hockey qu'au taureau mécanique, mon gros" . Encore mon gros...ça doit être son tic de parole à lui aussi...Oh boy !!! La radio!!! Bon,tant pis je me ferais tuer demain...Oh boy!
Il me fais un clin d'oeil, puis file vers le stand, agitant mon billet enfin son billet de 50 $. Oh boy ! Oh boy, dans quoi me suis-je fourré ?
Je déglutis. C'est quoi ce jeu ?
Je le suis, curieux. "c'est moi qui paye ta défaite, à charge d'une autre bière" .

Ma tête tourne, je ne me sens pas d'attaque pour ce jeu. Depuis le taureau, c'est comme ça. J'arrive au stand un peu en retard, traînant les pieds.
« Wow ! Oh Boy ! Dis moi que c'est facile à jouer ! », m'écriais-je en observant les pions puis en toisant Evan avant de faire mes yeux de chapeauté et de battre mes cils. Oh boy ! Oh boy!

Invité

Au galop camarade,

ft. Ty N. Swan

Une putain de transe. Ce n'était pas du à l'alcool, pas à cause d'une seule pinte en tout cas. Mais bordel, il ne s'était pas autant abandonné à quelque chose depuis longtemps et pourtant, il lui aura suffit d'un tour de taureau mécanique pour tout donner. Il prenait son pied, les mains cramponnées à la corde qui encerclait le cou de la machine en forme de bovin. Il se sentait comme un cow boy au saloon qui se tue à la tâche alors que sa femme l'attend à la maison, préparant ses œufs brouillés et son bacon, le gras giclant et débordant de la poêle tellement il y avait de beurre et matières grasses mélangées. Il s'y voyait, domptant une vraie bête dans l’arène, pouce levé pour l'achever, pouce baissé pour lui ôter la vie.

Malheureusement, il s'y voyait tellement, que quand la machine réussit enfin à le déloger de la selle, Evan mit quelques secondes à comprendre que c'était fini, sa performance n'en restant pas moins timide, il sortit la tête haute de l'enclos et observa son concurrent, allure fière, posture militaire et lever de chapeau.

*Dis donc, il s'y croit lui* dit-il en sortant un airwaves de sa poche pour faire passer l'haleine houblonnée qui commençait à lui mordre les gencives.

Il avait magouillé quelque chose avec la fille qui l'accompagnait, elle lui avait donné un objet qu'Evan n'avait pas réussit à identifier vu l'obscurité. Bref, son rival était en selle, prêt à dompter l'animal. Sa performance n'était pas non plus ridicule, il donnait tout ce qui l'avait, une veine de son front menaçant quasiment d'exploser. Le pauvre garçon, tout ça pour impressionner une petite blondinette qui n'a pas besoin d'en avoir tant besoin, elle voulait son corps, c'était évident. Quel benêt.

La machine s'arrêta avant que le brun n'en tombe. Il revint, un billet de 50$ à la main et lui annonçant qu'il payait sa tournée. Mais, il avait gagné, non ? Curieux personnage qu'un mec avec son allure qui distribue ses sous sans compter, il fallait au moins espérer qu'au pieu elle valait le coup, sinon, c'était de l'inconscience. En parlant de son rencard, il lui en fallut assez peu pour qu'elle disparaisse, il ne la calculait, à vrai dire, pas vraiment et il lui fallut une réponse sur un ton sec pour qu'elle prenne ses jambes à son cou, tant mieux, ce n'était qu'une gêne.

"Allons-y, moi c'est Evan, enchanté"

Il le suivit, l'inconnu s'appelait Ty, sûrement le diminutif de quelque chose, peu importait, en fait, après un petit coup d'oeil sur son postérieur, avec deux trois pintes, il pourrait convenir. Ils s'accoudèrent au bar et il le laissa commander. Le jeune Clarks posa nonchalamment ses deux coudes sur le bar, dos à celui-ci et il jauge la foire des yeux, espérant repérer une cible potentielle de meilleure qualité, non pas que Ty n'était pas bel homme, loin de là, ça ne semblait juste pas être le genre d'Evan. Mais bon, à défaut de trouver, on se rabat généralement sur ce qui est à notre portée, et puis, tout n'est pas physique dans la vie, mais un peu quand même.

Dans un coin de la foire, le britannique repéra un stand de Air Hockey, il avait toujours été fasciné par ce jeu, depuis tout petit. Il arracha le billet de 50$ que Ty avait toujours dans la main, se tourna vers lui en souriant de manière un peu aguicheuse.

"Je parie que t'es aussi nul au air hockey qu'au taureau mécanique, mon gros" en lui faisant un clin d'oeil avant de prendre la direction du stand et d'agiter le billet en l'air "c'est moi qui paye ta défaite, à charge d'une autre bière"

Invité

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En attendant la réponse du gars, je le dévisage. Il est grand, brun et me fait penser à un SM ou un PS.
"Vu comme tu es tombé tout à l'heure, je relève le défi, tu dois pas être bien dur à battre mon gros". Mon gros ? Je ne savais pas que j'étais gros ! Mais bon, si je ne fais pas de sport mes muscles deviendront de la graisse.
Le mec fouille dans ses poches, tire quelques billets. Je fais une grimace : il n'a pas grand chose ! Il me propose alors que le perdant paye une bière à l'autre. Ça tombe bien, j'adore les bières, c'est ma deuxième boisson préférée.

Liste de mes boissons préférés du meilleur au plus nul selon moi :
1) Vodka
2) Bière
3) Eau
4) Jus
5) vin

"ça tombe bien, j'en ai plus"
Je lui fais un sourire. Il est drôle ce gars. Je sens qu'on va bien s'entendre lui et moi.
Alors que je voulais lui répondre et en profiter pour me présenter, le brun s'en alla et alla directement sur le taureau mécanique.
Wow, en voilà un aussi déterminé que moi à gagner.
Il crie un : ."Yihaaaaaa" .

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Je m'approche d'America pour voir ce que ça donne. Il est bon, même très bon à ce jeu. Comment réussir à gagner ? Il va falloir une sacré chance !
Je souffle à America de filer m'acheter un médaillon qui selon moi me portera chance. Je lui glisse de l'argent, lui faisant confiance.
Celui que j'ai défié tiens sur le taureau toujours...Pas une seule chute ! Waouw ! C'est extraordinaire ! Il va battre le record du jour, c'est pas possible ! Pourtant...L'animal en plastique est secoué violemment.
Je me mors les doigts, tant je suis nerveux et stressé. Je ne veux PAS perdre.
Le gars finit sa prestation. Je l'applaudis et ôtais mon chapeau à la manière des cow-boys pour le saluer. Je lui demandais gentiment d'attendre le retour d'America, en espérant que cette dernière ne se soit pas perdue au stand des Amérindiens.

J'observe au loin les passants. Soudain, elle arrive en courant. « Alors, tu as trouvé ce que je t'ai demandé ? », demandais-je, anxieux.
America acquiesça puis me tendit le médaillon. Il s'agissait d'un collier en argent que j'avais repéré tout à l'heure, avec comme pendentif un cercle dans lequel il y avait des loups couchés, avec un seul debout qui hurlait (Like that).
Je l'attachais immédiatement à mon cou, puis l'embrassais en levant les yeux au ciel.
Le ciel était noir et parsemé d'étoiles les unes plus brillantes que les autres. Magnifique !

Puis, j'enfonçais le chapeau de cow-boy sur mes cheveux noirs brillants, et je me dirigeais déterminé vers le faux taureau.
Je saluais mon adversaire avec un salut militaire et un sourire, puis remontais en selle.
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Je soufflais un bon coup et je tenais la manchette d'une main attendant que l'animal se mette en marche.

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Les yeux de mon adversaire et d'America étaient braqués sur moi.
La machine se mit à aller de plus en plus vite. Je fis le bruit de mes ancêtres comme si j'étais un pur Amérindien à 100% puis un cri de cow-boy suivit d'un « Youhooou ! ».
Il faut m'excuser, c'est comme ça que je suis. L'adrénaline grimpe en flèche, c'est trop bien.
La musique country continue, le public s'agite. Nous sommes tous en euphorie, c'est trop bien.
Je jette de nouveau mon chapeau au tournant suivant, puis saisit de l'autre main mon nouveau bijou.
« Faut pas que je tombe, faut pas que je tombe », murmurais-je en me cramponnant à la manche. Malheureusement, ça allait de plus en plus vite. Je portais le médaillon à ma bouche et j'y plantais mes dents. Je sentais que j'allais de nouveau finir sur le tapis , ce que je voulais éviter à tout prit !

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Je fermais mes yeux, priant pour que le taureau s'arrête. Quand je rouvris mes yeux, mes mains étaient serrés sur les cornes de l'animal inanimé, sans que je puisse savoir pourquoi. Je levais les yeux. America et le mec était toujours là, et moi je sentais que j'allais mourir.
J'avais même de la nausée.
Quelle galère ! J'espèrais de tout mon cœur que je n'allais pas vomir, ce serait le pompon !
Je lâchais le pendentif et je lâchais les cornes du taureau. GRAVE ERREUR ! J'avais oublié de me rattraper en tenant la manchette. Bravo ! J'attéris sur le sol avec un roulé boulé, mais me relavais d'un bond puis fis un salto arrière et une démonstration de Karaté, histoire d'amuser un peu la galerie et de me racheter. Le public applaudit, je fis un salut modeste, attrapa mon chapeau, le lançait en l'air puis le rattrapais avant de le poser sur ma tête, puis rejoignit le jeune-homme.
«Je te paye ta bière et je te donne 50$. », fis-je en agitant le billet de 50 $ sous son nez. On aurait dit le jour où j'ai revu Alma pour la troisième fois. Pourquoi je paye tout avec 50 $ ???? Bref.

Je lui présentais ma main tout en me présentant : « Au fait moi c'est Ty. Et toi c'est comment ? ». Je lui fis un petit sourire. America me rejoignit et me chuchota quelque chose à l'oreille. Une chose qui devrais m’intéresser normalement. Je fis comme si elle n'existait pas, murmurant : « Je suis avec quelqu'un là. ».
La blondinette piquée au vif tourna les talons. Je m'empressais de lui crier : « Hé Americaaaa ! Hé, où tu va ? Tu va pas me laisser planté là ? Et ce soir alors ? ». La blonde se retourna, fis un petit sourire crispé puis disparu dans la foule monstre. Je poussais un soupir, puis jetai à mes pieds le chapeau marron. Moi qui espérais avoir un coup d'un soir comme tous les soirs, c'est mort ! Tant pis !
Je me tournais vers le brun, raclais ma gorge, passais ma main dans les cheveux, ramassais mon chapeau et demandais : « Alors, tu la veux cette bière ? ». Je décidais de garder le chapeau à la main, trop dégoûte et honteux des deux clash que je m’étais pris en une seule soirée.

Invité

Un petit rodeo,

ft. Ty N. Swan

Nu dans ses draps, pensant encore à l'instant qu'il venait de passer avec Sanders, Evan rêvassait, plongé dans ses pensées, le regard vide. Ramené à la réalité par le bruit de la douche qui s'interrompit lorsque son amant du jour en avait fini. Il entendit le souffle du sèche cheveux, puis, une minute après, le mec en question apparut dans l'encadrement de la porte.

"Il va falloir que tu y ailles, ma colloc' va pas tarder à arriver.."

En un mot, il le chassait, il avait l'habitude, tous ces one night stand n'avaient pas pour but, dès le départ, de donner naissance à des histoires d'amour digne des plus beaux films à l'eau de rose du cinéma américain. Qui plus est, logeant dans un dortoir à Wynwood, Evan ne pouvait pas vraiment se permettre d'accueillir ses conquêtes dans son propre lit, il s'était donc habitué, une fois que les services mutuels avaient été rendu, à se faire éjecter de l'appartement sans grands délais. Il s'extirpa des draps et entreprit de réunir ses affaires un peu éparpillées aux quatre coins de la pièce. Il réussit à tout retrouver, sauf une de ces chaussettes et son caleçon, après avoir enfilé son sarouel beige, son débardeur et son blazer, il se dirigea vers Sanders, lui vola un dernier baiser et s'en alla sans se retourner.

*Celui là était vraiment pas mal, j'aurai peut être dû prendre son numéro.. Bwarf, non, je l'aurai pas rappelé de toute façon*

On en était qu'à la fin de l'après-midi, Clarks n'était pas encore prêt à retourner au dortoir des lambdas, sa soirée ne faisait que commencer. Il avait encore beaucoup d'endroits où il n'avait pas mis un pied à Miami, il chercha la station de subway la plus proche sur son téléphone et s'y dirigea sans attendre. Il vissa ses écouteurs dans ses oreilles, Adele hurlant et pleurant à toute blinde, acheta son ticket et monta dans la première rame qui passa. Peu lui importait la destination, tant qu'il pourrait s'amuser. Il sortit à une station au hasard, se perdit une fois dans les méandres de celle-ci avant de finalement trouver la sortie.

Une fois en haut des marches, il sut qu'il avait bien choisi, on pouvait voir, 200 mètres plus loin, le sommet d'une grande roue, luminaires activés qui illuminaient la place. Son choix était tout vu, en grand friand de barbe à papas qui se respecte, Evan ne pouvait passer à côté de cette occasion. Le jeune lambda finit donc par mettre les pieds dans ce qui rapprochait le plus d'une fête foraine, grande pour une fête de quartier, mais petite pour Miami. C'était ce qui lui fallait, il eut d'instinct la direction du stand de nourriture et de boissons, il ne se trompait jamais pour ces choses là. Après avoir commandé une bière et une barbe à papa, il commença à faire le tour de ce que l'endroit avait à proposer.

Il ne monta dans aucune attraction mais s'arrêta à plusieurs reprises pour observer les gens qui, eux, y allaient, généralement pour impressionner une femme ou, inversement, pour l'effrayer et en faire une proie facile. Le jeune britannique se laissa même aller à penser que ce genre d'endroit lui aurait été légèrement plus agréable s'il avait été accompagné, pensée qu'il balaya d'un coup. Ce n'était pas dans cette optique qu'il voulait passer sa soirée. Pour arrêter de penser, son regard s'arrêta sur quelque chose qu'il connaissait pour l'avoir déjà vu dans des films ou des séries : un taureau mécanique. Il s'avança et arriva pile à temps pour voir un mignon petit brun tomber lamentablement dudit taureau. Evan pouffa, puis saisit sa chance et s'avança à son tour pour essayer, ça ne pourrait pas lui faire du mal. Une fois bien installé sur l'engin, celui-ci s'activa et commença sa danse folle, souple et solide, il ne s'en sortit pas si mal que ça pour une première fois, même sa chute n'était pas si ridicule que ça, il était juste tombé sur les fesses sans même faire un seul roulé boulé.

Bien amusé, il s'apprêtait à tourner les talons et à continuer sa déambule au travers des stands quand quelqu'un l'arrêta et lui lança un défi. C'était le brun qui s'était lamentablement écroulé par terre, il voulait mettre des sous en jeu, le mettant au défi de le battre sur le taureau.

"Vu comme tu es tombé tout à l'heure, je relève le défi, tu dois pas être bien dur à battre mon gros"

Il fouilla ses poches et sortit tout le liquide qu'il avait sur lui, pas grand chose, cela dit, puisqu'il avait déjà tout dépensé sur le courant de la journée, l'argent lui ayant toujours brûlé les doigts.

"Mais je ne voudrais pas te dépouiller, alors, le perdant paye une bière à l'autre" vidant son verre "ça tombe bien, j'en ai plus"

Il ne lui laissa même pas le temps d'acquiescer qu'il était déjà de nouveau en selle, après tout, boire un coup avec un homme pas trop moche, il avait de la place pour ça sur son agenda.

"Yihaaaaaa"

Invité

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Ce soir j'ai décidé de m'amuser. Alors j'ai enfourché ma moto direction les rues de Miami. Je suis allé dans un bar, j'ai dragué une blonde , j'ai bu seulement deux verres de vodkas et puis j'ai fumé. Ensuite je me suis mis à marcher avec la blondinette dans les rues au hasard et j'ai entendu une musique Country.
La miss m'a supplié d'aller voir, alors j'ai capitulé. Pour une fille, je fais n'importe quoi.
Nous sommes allés voir ce qui se passait. C'était carrément une sorte de fête foraine avec plein de jeux et des marchés ambulants.
J'ai acheté un chaps avec des franges rouges que j'ai mis sur mon jean noir et un chapeau de cow-boy.
La blondinette s'est laissé tenté elle aussi, et j'ai payé son costume, galanterie oblige.

Nous sommes allés ensuite danser au son de la musique country. Moi qui suis habituellement un bon danseur, je me suis pour une fois emmêlé les pinceaux, mais nous avons bien ri la demoiselle et moi. En un mot, nous nous sommes bien amusés !

Je ne sais pas le nom de la jeune-fille qui m'accompagne ni même pourquoi elle me suit partout, mais je lui demande : «Dis moi, comment tu t'appelle ? ». Elle me fait un sourire et me souffle "America". Wow ! Quelqu'un s'appeler America, c'est fort quand même ! Elle n'a pas de chance.

Après la danse, pour épater America, je joue à des jeux d'argents. Étant heureux en jeu (et malheureux en amour), ça marche, évidemment. La blonde est complètement fan de moi.
Avec les 1245 $ que j'ai gagné je nous offre des pommes d'amours, du maïs grillé, des barbes à papas et des glaces.

Nous attendîmes une heure avant de repartir nous amuser, bavardant gaiement près d'un stand.
C'est là que je vis le stand du taureau mécanique. Je retrouvais de nouveau mon âme d'enfant et j’entraînais la miss vers le stand où la musique électronisée de Oh Susana retentissait.
Il y avait un monsieur d'une quarantaine d'années environ vêtu tel un cow boy qui défiait tout le monde de battre son record. Un défi ? J'adore les défis !

Il fit son petit numéro, puis demanda un joueur. J'avançais jusqu'à lui, me portant volontaire.
Le taureau mécanique, j'ai toujours rêvé d'en faire. Le truc c'est que je n'ai JAMAIS fait un truc pareil, et que je vais me prendre la honte de ma vie.
Je ne veux pas décevoir America. Elle a les yeux qui brillent, elle croit en moi. Et puis surtout je voudrais arriver à mes fins, parce que je ne l'ai pas dragué pour rien !

Je fais un salut militaire au public, puis je grimpe sur le taureau. Wow ! Trop compliqué !
Une fois en haut, je regarde droit devant moi en serrant les lèvres. J'ai peur de tomber. Je serre la manchette de toutes mes forces à deux mains. Le taureau se met en marche.

Aaaah mais ça va alors !!!
L'animal mécanique va lentement. Comme je maîtrise la situation, j'ôte une main, et chevauche le taureau en plastique comme si j'avais fait ça toute ma vie. La machine va plus vite, l'Adrénaline monte. J'adore ça, alors j'ôte mon chapeau et tout en criant « Yihaaaaaaaaaa !! » comme les Cow-boys en levant le bras, je jette le chapeau sur le sol en tournat.
Je maîtrise tellement la situation que je fais un clin d’œil à America et un sourire de star.
Le truc, c'est que je me mets à me la péter un peu, et que je ne réalise pas que je ne maîtrise PLUS DU TOUT la situation car le taureau mécanique s'affole.
Je n'arrive plus à tenir, mes mains lâchent prise et je tombe du taureau. Heureusement qu'il y a un tapis de sécurité !
Le lanceur de défi se précipite sur moi. Je me relève et secoue mon T-shirt noir, passe ma main dans les cheveux, tête baisée. Je suis honteux d'avoir échoué. Ça m'apprendra à faire le fier !

Je récupère mon chapeau, l'enfonce sur ma tête et je me fond dans le groupe pour regarder le prochain qui osera monter sur cette machine. America s'approche de moi , me donne une tape dans le dos, me murmure : «Tu y arrivera une autre fois. » Mais mon orgueil dit : « Non, je veux réussir TOUT DE SUITE ! Je veux gagner ! »
Le prochain est un brun. J'observe sa prestation. Pas mal, pas mal.
Je m'approche de lui, puis lui lance d'un œil rempli de défi : «Je parie 998 $ que je te bats sur cette machine ! ». Je lui désigne du menton le taureau mécanique, au cas où il n'aurait pas comprit.