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 Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. { Eun}

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Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.  { Eun} Empty
MessageSujet: Re: Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. { Eun}   Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.  { Eun} EmptySam 12 Avr 2014 - 11:40



Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.


En venant, j'avais eu en tête de m'amuser et de, pourquoi pas, ramener quelqu'un dans ma chambre d'hôtel pour passer une nuit en bonne compagnie. Je crois que là, ça dépassait mes espérances. Quelqu'un, quelque part, avait décidé que l'on devait se rencontrer et je lui en étais tout à fait reconnaissante. Comme je l'avais espéré, il était venu me rejoindre sur la piste de danse, bien qu'il m'ait fait un peu attendre. Ce n'était pas grave, je n'aimais pas avoir tout, tout de suite, et l'attente avait parfois du bon. Il récupéra son bonbon pour l'engloutir sous mes yeux et vont se coller à moi. Quand j'allais en boite, beaucoup de mecs se collaient à moi, mais beaucoup m'énervaient parce qu'ils étaient pressés, lourds, maladroits, qu'ils ne me laissaient pas respirer. Là, non, il savait y faire et c'était comme un nouveau souffle dans une ville inconnue qui avait tendance à m'oppresser légèrement. Je lui avais dit de faire ses preuves mais je savais d'avance qu'il n'en avait pas besoin. Je le sentais au plus profond de moi, je ne serais pas déçue. Peut-être que si j'avais senti aussi que nous étions déjà liés, bien plus qu'on ne l'aurait pensé, je ne me serais pas jeté dans ses bras cette nuit. Mais que voulez-vous, l'être humain n'est pas extra-lucide. Il semblait tout à fait confiant sur ce qu'il pouvait me faire une fois que nous serions tous les deux et je lui fis remarquer, sourire aux lèvres. Souvent, il fallait se méfier de ce genre de mec. Trop confiants et pas assez performants par rapport à ce qu'ils disent. Sauf que là, bizarrement, je n'avais pas vraiment de doute. Je ne lui laissais pourtant pas le temps de répliquer avant de venir l'embrasser et jouer un peu avec ses lèvres. Je ne voulais pas tout lui donner tout de suite, il allait devoir être patient. La patience est une vertus parait-il. Une fois que je me fus éloignée de lui, il me susurra que c'était totalement le cas.

J'eus alors une idée et je lui dis que j'espérais qu'il savait danser. La plupart ce ceux qui étaient entassés dans cette pièce le pensaient sincèrement. Mais quand on voyait la réalité ... Je l’entraînai donc à ma suite vers l'un des podium, qu'il soit d'accord ou non d'ailleurs. Enfin, il ne résista pas, j'en conclue qu'il n'était pas contre, ou alors qu'il n'avait pas compris où je voulais en venir bien que ça soit étonnant. Une fois tous les deux montés et celles déjà présentes virées de notre terrain de jeu, je lui montrai que je savais bouger, puis je l'embrassai avec un peu plus de fureur que je ne l'avais fait avant. Il répondit à mon baiser mais pas longtemps et y mit fin rapidement, ce qui me frustra légèrement. Heureusement qu'il l'avait fait pour me montrer quelque chose d'intéressant, à savoir que oui, il savait danser. Et vu comment il bougeait, il n'y avait pas qu'en danse où il était bon. Enfin, il vint contre moi pour que l'on danse tous les deux. Nous attirions les regards et sans doute qu'un certain nombre de mec aurait voulu être à sa place, tout comme un certain nombre de filles aurait voulu être à la mienne. Pas de chance, je ne comptais pas le lâcher d'une semelle, retentez votre chance plus tard les guenons !

Il décida que c'était assez et nous fit descendre. Il ne me laissa même pas le temps de faire quelques pas qu'il me coinça contre ce fameux podium. J'étais surprise mais pas mécontente. Il m'embrassa sans ménagement, avec quelque chose de sauvage et de violent qui me plaisait beaucoup. Très peu osaient, en même temps, c'était pas forcément la meilleure technique pour ramener la fille chez soi, si on lui fait mal. Mais je ne suis sans doute pas une jeune femme comme les autres. J'avais de plus en plus l'impression qu'il était différent des autres et ça m'attirait comme le sol avait attiré la pomme de Newton quand il l'avait lâchée : on ne pouvait rien faire contre ça. Il se détacha et proposa d'aller boire un peu. Encore une fois, les yeux étaient tournés vers nous, mais surement pour juger que nous étions "trop sauvages". Je me laissais porter, sa main sur mon bras, jusqu'au bar où il commanda des boissons pour nous deux. Mine de rien, il faisait chaud ici, encore plus quand on dansait sous les projecteurs, et j'avais bien besoin de me rafraîchir un peu. Il m'attira à lui et m'assit sur ses genoux. Je me laissai faire, docile. Je n'avais pas besoin de toujours avoir le contrôle quand j'étais avec un homme, lui, je lui faisais confiance pour ce qui était d'avoir les rênes en main. Il enleva ma veste, qui finit je ne sais où et j'en profitai pour me rapprocher le plus possible de lui alors qu'il parsemait mon corps de légers baisers, m'effleurant. En fait, je crois qu'à ce stade, je n'avais juste plus envie de me retrouver séparée de lui. Je voulais le sentir contre moi à tout instant, et même plus encore. C'est ce qui me fit oublier le monde autour alors que je tirai sur sa chevelure neige et que nous nous embrassions à nouveau. Est-ce qu'il était dans le même état que moi ou est-ce qu'il s'en foutait ? Je n'en savait trop rien mais je me permis d'espérer que j'avais un peu plus de valeur à ses yeux que les grognasses qui nous entouraient.

Nous étions tellement occupés l'un et l'autre qu'au départ, nous ne fîmes même pas attention à l'alarme qui sonnait. La sirène était pourtant très stridente, presque impossible de la rater, même avec la musique à fond. Ce fut pourtant un mec de la sécurité qui nous sortit de notre bulle en nous hurlant dessus et je me détachai de mon apollon. Je l'aurais bien insulté lui, si je n'avais pas compris assez rapidement qu'il se passait quelque chose. Nous devions sortir, je n'en avais pas envie, j'avais juste envie de récupérer les lèvres de mon compagnon. Mais il n'y avait pas le choix et plus tôt nous serions sortis, plus tôt nous pourrions recommencer, et sans doute seulement tous les deux donc c'était encore mieux. Tout le monde s'affolait, ils n'avaient sans doute pas compris que c'était beaucoup plus rapide avec de la discipline. Je descendit des genoux de jeune homme et attrapai sa main pour qu'il reste avec moi. Je ne voulais pas attendre trois ans que tout le monde soit sorti et sans pousser non plus, j'essayais de nous frayer un chemin dans la foule, difficilement. Seulement, je sentais que je perdais peu à peu le contact de ses doigts et ils finirent par m'échapper totalement. Le reste des gens l'engloutit et je le perdis de vue. Je n'avais pas peur de me retrouver seule parmi toutes ses personnes, mais je devais avouer que je n'étais pas très contente d'avoir perdu ma proie. Et si je ne la retrouvais pas ? Certains soir, ça ne m'aurait pas dérangée. Mais là, si, je voulais à tout prix le retrouver. Il le fallait, comme s'il était plus important que les autres alors que j'avais toujours mis tous les hommes que j'avais croisé dans le même sac une fois qu'ils étaient passés entre mes mains. Ou même avant parfois, aucun n'avait plus d'importance que les autres. Je réussis à sortir et alors que tous les autres se dépêchaient de vider les lieux, je restais, quoi qu'un peu en retrait, pas très loin de la sortie. Je scrutais la foule dans l'espoir de le voir apparaître mais ce n'était pas facile. Je ne connaissais pas son nom, je ne pouvais pas l'appeler, mais si je parlais en Coréen et que j'évoquais ma punition, sans doute qu'il m’entendrait et saurait que j'étais là, à l'attendre. Et s'il me plantait ? Si finalement, je ne l'intéressais plus ? Peut-être que cette alarme et le fait que nous ayons été séparés étaient ce qu'il voulait. Mais je ne le croyais pas. J'attendais de pied ferme qu'il vienne me retrouver. C'est ce qu'il fit, je le constatai avec joie. Son visage s'illumina d'un sourire et comme un miroir, le mien aussi. J'étais heureuse de le revoir et mon envie de passer la nuit avec lui n'avait pas diminué.

- On va chez toi ? Je t'aurais bien invité dans mon apart' mais disons que 2 gorilles m'attendent et j'ai aucune envie de voir leurs tronches. Ma mâchoire fut prisonnière de ses doigts et je plongeais mes yeux dans les siens. A moins que tu ne veuilles plus être punie ?

Je ne savais pas de quels gorilles il parlait. Peut-être ses parents ? Ça n'était pas très sympa pour eux, mais je pouvais comprendre après tout, s'ils étaient tout le temps sur son dos. J'aimais être libre de ce que je faisais et je ne doutais pas un seul instant qu'il en était de même pour lui. Je lui lançai un sourire de défi, une lueur similaire passant dans mes prunelles.

- T'as pas des choses plus intelligentes à dire ? Si je ne voulais plus, tu ne m'aurais plus jamais revue ...

Ce qui était bien vrai. Je me serais barré purement et simplement bien avant qu'il ne puisse sortir de là. Par chance, je n'étais pas très loin et ma chambre d'hôtel ferait tout à fait l'affaire. Je lui intimai donc de me suivre, marchant assez vite, quand même pressée d'arriver pour continuer à jouer avec lui. Il était beau, je ne m'étais pas trompé et j'aurais plaisir à me souvenir de cette soirée je pense, il ne lui restait plus qu'à me prouver qu'il en serait de même pour la nuit. Il me posa alors une question qui m'étonna un peu, mais ça ne me dérangeait pas de répondre.

-Et dis moi que fais un joli minois comme toi ici ?

- Je cherche un meilleur avenir que celui que m'offre ma ville d'origine.

En fait, ce n'était pas tout à fait exact, mais il y avait des choses que je souhaitais garder pour moi. Oui, je souhaitais un meilleur avenir, mais j'aurais pu tenter n'importe où. Miami m'avait semblé parfaite pour ça et c'était pour cette raison que je me retrouvais ici. Volontairement, je ne précisais pas d'où je venais, même s'il devait connaître Daegu. Je n'allais pas non plus tout livrer dès la première question ! Je ne lui retournai pas non plus, nous étions presque arrivés et je craignais qu'il n'en pose d'autres, plus problématiques. Arrivés devant l'hôtel, je le fis entrer dans le calme du bâtiment. Il était tard et la plupart des clients dormaient. Il m'arracha un nouveau baiser dans l'ascenseur, ce qui me confirmait qu'il avait toujours envie de moi, c'était une bonne nouvelle. Mais je ne vivais pas non plus au dernier étage et le petit bruit énervant nous indiqua que nous étions arrivés à destination. Ce bruit, c'était l'enfer quand on revenait bourrés, la tête comme un ballon de baudruche. Le truc résonnait tellement dans le crâne qu'on avait juste envie de monter tous les étages à pied à la place en titubant plutôt que de le subir.

-C'est donc là que tu loges.

- Oui, pour le moment, voilà mon humble demeure !

En fait, je comptais bien aller vivre soit à l'internat de l'école, soit à la confrérie quand j'en aurais intégré une, mais j'y réfléchissais encore. Je n'étais pas pressée de toute façon, j'étais bien là aussi. J'allais jusqu'à la porte de ma chambre et l'ouvrit, le laissant entrer devant moi. Je n'eus pas vraiment le temps de faire quoi que ce soit d'autre qu'il me plaqua contre le mur. Il était brutal et il me fit légèrement mal, le mur étant quand même assez dur. Mais ça m'enchantait presque. Parfois, j'en avais marre de ces mecs qui prenaient mille précautions, comme s'ils avaient peur de me blesser. Je m'en fichais moi, j'avais besoin d'un peu de violence parfois, mais j'étais souvent déçue. Je n'étais pas une petite chose fragile merde ! Même si je pouvais en avoir l'air. Au moins, lui avait compris que ce n'était pas le cas, ou alors non et il s'en fichait. Dans les deux cas, ça m'était égal, je n'allais pas être déçue et lui non plus.

- On t'a jamais dit de ne pas parler à des inconnus et encore moins de les inviter chez toi!

A ce moment, j'aurais pu avoir peur, s'il n'avait pas rit. Après tout, je ne le connaissais pas, c'était vrai, et vu comment il était délicat, il aurait pu être un tueur en série ou je ne sais quoi. Certains sont excellents pour jouer des rôles et j'aurais pu me laisser prendre au piège sans problème. Mais je ne pensais pas. Je souris, même si je n'étais pas sûre qu'il le voit dans le noir. Tant pis, il entendrait bien à mon ton amusé.

- Et toi ? Tu suis des inconnues, c'est pas très prudent non plus ... Qui sait ce que je cache ici ?

J'en avais pas l'air mais je pouvais me montrer dangereuse, qu'il ne se fasse pas d'illusions là-dessus. Déjà, j'avais mon sabre avec moi, même si trancher des gens avec ne faisait logiquement pas partie de ses attributions de départ. J'étais petite, j'étais menue, visiblement pas très forte physiquement, mais j'étais maligne et négliger ce détail pouvait le courir à sa perte, si réellement j'avais été une psychopathe tueuse et sanguinaire. Il me bloquait les bras et je n'avais pas vraiment de quoi bouger mais ce n'était pas grave. Je me laissais bercer par son baiser, et je répondais avec la même intensité. Je ne remarquai même pas qu'il m'avait libérée jusqu'à ce qu'il me retire mon pantalon. J'allais m'attaquer à son haut quand il me porta jusqu'à mon lit et s'en charge tout seul avant d'embrasser mon ventre. Un frisson d'excitation me parcourut.

- Il sera trop tard pour m'arrêter dans quelques secondes.

- Il y a des machines qu'on ne peut pas arrêter ... murmurai-je avant qu'il ne m'embrasse à nouveau.



J'en faisais partie et lui aussi, j'eus toute la nuit pour le découvrir. Il y a des machines qu'on n'arrêtait pas, parce qu'elles n'étaient pas faites pour l'être. Enfin, j'avais l'impression d'être en totale symbiose avec mon partenaire, ce qui était plutôt rare même si je prenais mon pied. Là, c'était bien plus fort et bien plus intéressant. Tout comme ses petits jeux, qui me laissèrent quelques marques sur le corps mais que j'étais fière de porter. Ma punition était tout ce que j'avais attendu et j'aurais regretté de ne pas l'avoir eue, là, dans ma chambre d'hôtel. La nuit me parut presque trop courte et c'est ce qui fit que quand elle se termina, j'agis comme je ne l'avais jamais fait. J'avais envie de le revoir, une fois, deux fois, trois fois, un nombre illimité de fois tant que je jugeais que je voulais encore être punie. Tout ça pour un petit bonbon ...
Chose exceptionnelle, je lui donnai mon numéro de téléphone et récupérai le sien. Enfin, je connaissais son nom. Jun, comme mon frère, mais je n'y accordais pas beaucoup d'importance même si les noms non-composés étaient rares en Corée. Après tout, moi, je ne lui avais donné qu'Eun comme nom, peut-être avait-il fait de même en coupant la moitié, je ne savais pas et je m'en fichais, tant que je pouvais encore le crier dans nos nuits. J'avais vu juste presque à notre premier regard : nous ne pouvions faire autrement que d'être liés. Ce que je ne savais pas, c'était que ça faisait bien longtemps que c'était le cas, bien avant que nous nous croisions dans cette boite de nuit. Pour le meilleur et pour le pire, comme on dit.
(c) Arwy




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MessageSujet: Re: Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. { Eun}   Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.  { Eun} EmptyJeu 3 Avr 2014 - 12:09



Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.



Eun & Jun

.


Dernière édition par Jun Kang le Dim 14 Déc 2014 - 23:47, édité 1 fois
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Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.  { Eun} Empty
MessageSujet: Re: Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. { Eun}   Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.  { Eun} EmptyDim 30 Mar 2014 - 12:18



Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.


J’avais eu plusieurs proies dans ma ligne de mire ce soir mais je devais avouer que dès que j’avais aperçu ce type, j’avais su que les autres ne m’intéressaient plus. Comment peut-on s’intéresser à la plus petite des étoiles quand la lune vient nous éclairer de toute sa lumière ? Nous hypnotiser totalement. Le perdant de vue une première fois, je ne m’étais pas vraiment inquiété, persuadée au fond de moi que je rencontrerai son chemin une nouvelle fois. J’avais eu cette chance, délaissant totalement mon deuxième jouet qui me semblait bien terne, pour le plus beau de la boutique. Peut-être était-ce parce que nous venions du même continent que je me sentais proche de lui, si attirée ? J’étais sans repère ici et même s’il était un inconnu, un bref instant, il constituait un repère. Non, il y avait plus que ça, un autre lien, quelque chose d’invisible. J’étais convaincue que nous devions nous rencontrer, quel que soit le moment ou le lieu, c’était inévitable. Je lui demandai s’il était jaloux, en anglais basique, si j’avais su parler mieux, je lui aurais plutôt demandé s’il voulait être à la place de l’autre. Pour moi, ce n’était pas tout à fait pareil. Il me répondit qu’il voulait des preuves, preuves que j’étais toute disposée à lui fournir. Je ne le laisserai pas s’échapper, hors de question. Je m’approchai pour répondre à son défi de voler son bonbon mais avant ça, je lui parlais en Coréen, juste une manière de tester tout de suite si nous pouvions nous comprendre mieux qu’en anglais mauvais. Puis, je l’embrassai et le plantai là, espérant qu’il me suivrait. C’était un risque que j’avais couru consciemment. J’étais sûre de moi mais je ne pouvais pas l’être à 100% non plus tout le temps, surtout qu’il n’était pas comme les autres. Il n’était pas un vulgaire chien qui me suivrait la queue entre les pattes en attendant d’obéir au moindre de mes ordres. D’ailleurs, il me fit attendre, mais ce n’était pas grave, je m’en fichais parce qu’il finit par me rejoindre. Avant même de le voir, je le sentis se coller à moi et je souris. Il rebondit sur ma remarque en Coréen, lui aussi dans cette belle langue qu’est la nôtre. C’était ce que je supposais du moins, même s’il aurait pu juste la connaître comme ça sans venir du même pays que moi.

Il me titilla, découvrant mon corps au passage et je le laissai faire sans problème. Je n’étais pas là pour me braquer ou m’offusquer de gestes comme les siens et ma main à couper qu’il n’était pas là pour voir s’enfuir un troupeau de vierges à la moindre remarque un peu tendancieuse. Je lui susurrai qu’il serait effectivement dommage de me juger sur la taille de mes seins, je savais que je n’étais pas la mieux lotie et à ce jeu, je perdrais souvent. Mais j’avais bien plus à lui offrir que ma petite poitrine, si jamais ça l’intéressait … Il me retourna pour me faire face et eut dans l’idée de récupérer ce que je lui avais volé. Nous en profitions un peu au passage, il n’y avait pas de raison pour qu’on ne le fasse pas. Finalement, la balle changea de nouveau de camp et fut engloutie par l’adversaire. Il avait gagné cette partie mais le jeu n’était pas fini, loin de là. Nous reparlions punition et je ne pus m’empêcher de faire un petit commentaire. Même si je n’étais pas du genre à ramper derrière un mec, aussi attirant soit-il -et celui-là était de loin le meilleur morceau que j’avais rencontré- je trouvais vraiment dommage s’il devait me laisser là au milieu de la piste de danse sans que nous soyons allés plus loin. Si nous faisions marcher notre imagination, je suis sûre que nous pourrions trouver autre chose … Heureusement pour moi, il ne voulait pas non plus me laisser filer et me le dit directement, me laissant choisir ma sentence. Si ça ne tenait qu’à moi, alors c’était parfait. J’avais le loisir de choisir ce que je voulais et quelque chose me disait qu’il ne serait pas contre, puisqu’il me laissait lui-même le choix. Il éclata de rire à ma remarque en se rapprochant de moi.

- J'ai toujours été trop généreux à ce qu'il paraît. Il faut prendre plus soin de ses jouets voyons il força mes lèvres à s’entrouvrir et je ne résistai pas le moins du monde. Pour savoir si je tiendrais le coup, il faut essayer non ?

Oh mais ça, j’y compte bien mon mignon ! J’avais ça en tête depuis que j’avais croisé son regard, même si maintenant, ce n’était pas quelque chose que je voulais seulement mais que je devais absolument faire. je lui lançai, joyeuse :

- Fais tes preuves !

Je n’avais pas de doute à ce sujet, j’étais sûre de ne pas le regretter. J’enchainai alors avec la punition que j’avais trouvé, qui n’en étais pas une. Rester en sa compagnie pour le reste de la nuit. Je laissai même entendre que si la nuit ne nous suffisait pas, il y avait moyen d’avoir plus, ce qui n’était pas vraiment dans mes habitudes. Même un très bon coup, il y avait une très très petite chance pour que je le revoie. Je ne savais pas pourquoi j’avais en tête furtivement de le revoir lui, alors que je ne savais pas encore s’il en valait réellement le coup. Pendant ce temps-là, il en profitait pour découvrir un peu plus mon corps et j’attrapai sa main avec la mienne, même si je me doutais qu’il n’avait pas besoin de mon aide. Je n’étais pas dans l’optique de l’arrêter au contraire et pourtant je stoppai quand même son mouvement.

- Quelle douce punition à mes oreilles. J'espère que tu as bien dormi la veille, tu risques de passer une nuit blanche.

Un sourire dévoila mes dents blanches. Nuit blanche était un excellent programme, si vous voulez mon avis.

- Confiant sur tes capacités à ce que je vois …

Je ne lui laissais pas le temps de répliquer et vint jouer avec ses lèvres mais sans l’embrasser. Je comptais bien le faire attendre encore un peu, sinon ce n’était pas drôle. Quand on a tout, tout de suite, on n’en retire plus aucune satisfaction. Je laissai sa main, qui remonta ses mes fesses. J’avais une idée en tête et j’espérais qu’il me suivrait sans trop de problème et surtout que ça ne le ferait pas fuir. J’avais remarqué les podiums dans la salle et je voulais y danser un peu, pas pendant des heures non plus, mais juste de quoi attirer quelques regards. Je l’entrainai donc avec moi, le faisant monter à ma suite. Je fis fuir les demoiselles qui y étaient déjà et vis le petit air amusé de mon compagnon. Déjà, ma démarche ne lui déplaisait pas, un bon point. Je lui montrai un peu ce que je savais faire, sans non plus dévoiler l’étendue de mon talent, mais suffisamment pour qu’il apprécie. Après une autre remarque, je vins l’embrasser sans réellement de tendresse, histoire de faire monter la température et de satisfaire une envie personnelle. Il répondit à mon baiser mais finit par le briser quand même, nous stoppant. J’étais presque déçue, si ça n’avait pas été dans le but de me montrer ses talents de danseur.

- Alors c'est à mon tour de montrer ce que j'ai dans le ventre.

Curieuse et très intéressée, je le regardai faire des vagues, je le dévorai du regard à vrai dire. Tout le monde autour pouvait le voir et c’était un spectacle à ne pas manquer, mais ce soir, il était à moi, rien qu’à moi. Pour le moment du moins, et j’étais plutôt fière d’avoir trouvé le meilleur gibier possible. Il n’avait pas peur de faire des gestes osés, surtout avec d’autres yeux que les miens rivés sur lui. Mon sourire ne quittait pas mon visage, je ne vois pas comment il aurait pu faire. Le garçon vint se coller de nouveau à moi et nous nous callions au même rythme pour danser en harmonie. Lui aussi avait chaud mais pour moi, je ne savais plus trop si c’était son corps contre le mien ou la boite de nuit qui faisait le plus monter la température. Il déposa un baiser bref sur mes lèvres, chaste, contrastant totalement avec notre baiser précédent, ce qui me fit rire légèrement. Je me laissai faire quand il décida qu’il voulait que je lui tourne le dos pour danser et je continuai à me déhancher comme je savais si bien le faire. Je n’avais aucun problème avec mon corps, pour le bouger, et pas qu’en dansant, et j’aimais particulièrement ce moment avec lui, même si je me doutais qu’il y aurait d’autres moments plus … intéressants. Nous ne restâmes seuls pas longtemps, apparemment, notre danse avait donné envie, je les comprenais en même temps. Cependant, mon cavalier en eut marre et nous fit descendre du podium. Le but n’était pas d’y rester toute la soirée, mais juste de s’amuser un peu, de s’échauffer pour la suite des opérations. Nous n’allâmes pas très loin, il me plaqua contre le podium, ne me laissant pas le choix. Je n’avais pas la force de m’échapper mais de toute façon, je ne le voulais pas. Je ne l’avais pas laissé aller jusque-là pour m’enfuir en courant maintenant. il m’embrassa avec violence et je fus plutôt surprise. D’ordinaire, les mecs préféraient utiliser une certaine tendresse avec moi, même si je mettais un peu plus de … piquant disons. Mais lui s’en fichait, je n’étais pas une petite chose fragile loin de là et c’était une surprise agréable. Je répondis à son baiser avec ardeur, me disant que décidemment, il cumulait les points positifs sans en avoir de négatifs. Où était l’arnaque ? Il y en avait forcément une. Je sais pas, il était transsexuel, il avait un œil à la place du nombril, il chantait Justin Bieber pendant l’acte, j’en sais rien mais forcément un truc. D’où je venais, la violence était quotidienne et même si j’avais été assez préservée, je n’avais pas été aveugle pour autant. Mon cœur s’accéléra sensiblement, j’avais envie de plus, lui aussi à voir ses mains se balader sur moi, j’en oubliais presque que nous n’étions pas seuls. Heureusement, il mit une nouvelle fois fin à notre étreinte et se recula. Je pouvais voir dans ses yeux qu’il avait envie de moi, au moins autant que j’avais envie de lui, même si nous ne le disions pas avec des mots. Il prit mon cou entre ses mains, je sentis une pression et j’avais presque envie de lui dire de l’accentuer, sans trop savoir pourquoi. Il sourit et finit par me lâcher. Je n’avais qu’une envie, l’embrasser encore et encore, le ramener dans ma chambre et passer la nuit la plus mouvementée de ma courte existence.

- Tu n'as pas soif ? Je meurs de soif !

- Moi aussi, il fait une chaleur d’enfer ici !

Je le suivis sans résistance jusqu’au bar, lieu de notre rencontre, où il commanda les boissons. Comme lui, je ne mis pas longtemps à finir mon verre, même si l’alcool brûlait un peu ma gorge. J’aimais faire la fête, sortir et boire, mais malgré tout j’étais jeune et je n’avais pas encore tout à fait pris l’habitude. Surtout qu’il arrivait que j’arrive à passer les videurs même si ça se voyait que j’étais mineures mais que les barmans refusent de me servir parce qu’ils voyaient bien que je n’avais pas l’âge ou parce que je n’en étais pas à mon premier verre et qu’ils ne voulaient pas que je finisse en piteux état. C’était mal me connaître, je n’aimais pas trop dépasser les limites, j’avais horreur de ne pas me souvenir de ce que j’avais fait durant la nuit, et j’avais horreur de comater pendant des heures et maudissant le type qui joue du marteau dans ma tête.
Le jeune homme me fit asseoir sur les genoux et je m’arrangeai pour être le plus collée possible à lui. Il retira ma petite veste, qui finit je ne sais où et c’était le cadet de mes soucis. Je le dévorai du regard, je sentais ses lèvres parcourir les parcelles de mon corps qui lui étaient offertes et facile d’accès alors que ses doigts passaient sous mon hauts. Si nous n’avions pas été toujours dans cette boite de nuit, sans doute que ce haut aurait valsé rapidement, ainsi que le reste de la tenue et celle de jeune homme.

- Finis de jouer!

Il m’embrassa à nouveau et je passai mes doigts dans ses cheveux blancs, tirant légèrement dessus pour m’amuser, mais sans lui faire trop mal. Il y avait un moment que j’adorais quand je jouais. Quand on arrivait en fin de partie et qu’on pouvait sentir toute la tension accumulée tout du long. J’aimais aussi quand elle disparaissait, d’un coup, alors qu’elle avait été si forte quelques instants plus tôt, avant le dernier coup du jeu, celui qui décidait la victoire ou la défaite. Une chance pour moi, j’étais une gagnante et j’aimais encore plus sortir victorieuse. Nous en étions là, à ressentir cette tension qui montait. En tous les cas, elle montait en moi alors que je l’embrassai furieusement. J’en oubliais réellement tout ce qu’il y avait autour de nous à tel point que le bruit de l’alarme incendie ne parvint pas jusqu’à mon cerveau, ou celui-ci ne parvint pas à l’analyser et à appuyer sur le bouton « danger ». Les danseurs de la boite commencèrent à se bousculer pour sortir, en personnes tout à fait civilisées qu’ils étaient et un des membres du personnel, voyant que nous ne bougions pas, vint nous hurler dessus. Je me détachai de ma conquête de quelques millimètres, à regret.

- Eh oh là, vous êtes sourds ou quoi ?! Ça sonne, faut se bouger et sortir. Puis il grommela autre chose. Pffff, ils sont inconscients les jeunes aujourd’hui !

Je ne compris pas grand-chose, si ce n’était l’urgence dans sa voix, et je voyais bien tout le monde s’agiter. Maintenant, j’entendais le bruit horripilant hurler dans mes oreilles fragiles. Je n’eus pas le temps d’esquisser un mouvement qu’un truc se déclencha et que de l’eau de mis à tomber du plafond. Je levai la tête et passai une main sur mon visage qui commençait à être mouillé. Mes cheveux aussi ainsi que mon corps et mes habits. Je me levai précipitamment, comprenant qu’il fallait dégager. Peut-être que c’était une fausse alerte, je n’en savais rien, mais je tenais quand même un minimum à ma peau. J’attrapai la main de mon compagnon sans lui dire un mot et entrepris de fendre la foule pour nous faire un chemin vers la sortie dans cet amas de personnes. D’ordinaire, ça aurait été facile, j’étais petite et agile, mais là, je n’étais pas seule. Ça poussait dans tous les sens et je sentais que nos mains glissaient avec l’eau, je tentais de m’accrocher, hors de question de le perdre de vue maintenant, mais mes doigts finirent pas se refermer dans le vide. Je me retournai brusquement mais il était déjà englouti par tous ceux qui se ruaient vers la sortie. Ma petite taille et ma force assez réduite ne m’aidèrent pas à lutter contre le flot de chair et je fus bien malgré moi obligée de fuir vers la sortie en ayant à l’esprit que je n’avais plus ma proie. J’espérais pouvoir le retrouver une fois dehors, ce n’était pas gagné mais pas impossible si lui aussi était dans la même optique. Je ne pouvais PAS le laisser filer. Il m’était déjà arrivé de rentrer chez moi seule, n’ayant rien trouvé de potable, mais là, ça dépassait tout ça, ce n’était pas juste pour passer une nuit que je n’oublierai pas. Il y avait autre chose, je ne sentais et je devais absolument le retrouver, c’était tout ce que j’avais en tête. Ça et ne pas me faire écrabouiller par les autres.

Finalement, je passai la porte de sortie sans trop de dégâts, j’aurais sans doute juste quelques bleus à cause de quelques coups d’impatients. Tout le monde s’enfuyait, mettant de la distance entre leurs pauvres âmes et le bâtiment. Moi, je m’arrêtai un peu plus loin, espérant revoir ce diable tentateur à la couleur de l’ange. Je n’avais même pas son prénom pour l’appeler, je pouvais toujours parler en coréen, il m’aurait peut-être entendue, mais je ne savais pas trop quoi dire. Finalement j’optai pour quelque chose qu’il comprendrait sans problème et qui ne laisserait pas le doute sur mon identité. Je m’époumonai dans le bruit étouffant, scrutant la foule en quête de ce visage gravé dans mon cerveau.

- Tu peux pas disparaitre comme ça, j’attends d’être punie !

La chance était-elle avec nous ? Je l’espérais, parce que je n’avais rien pour le retrouver. Pas de nom, pas d’adresse, pas de numéro, pas la moindre petite indication de où il pouvait travailler ou étudier, de s’il venait souvent dans cette boite ou si c’était une exception, strictement rien.
(c) Arwy



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MessageSujet: Re: Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. { Eun}   Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.  { Eun} EmptyMer 19 Mar 2014 - 7:53



Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.



Eun & Jun

.


HRP: Je pense qu'il faudrait que tu déclenches l'alarme dans ton post sinon il faudra changer le titre du rp lors de mon prochain post en rajoutant un [X].


Dernière édition par Jun Kang le Dim 14 Déc 2014 - 23:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. { Eun}   Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.  { Eun} EmptySam 15 Mar 2014 - 23:12



Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.


Comme souvent, j’étais d’humeur à m’éclater et à profiter de la jeunesse que je n’avais pas toujours l’impression d’avoir. J’entamais une nouvelle vie à Miami, je comptais bien commencer dès maintenant à découvrir tout ce que m’offrait cette ville. Aussi, c’était pour ça que j’avais décidé de sortir dès ce soir, même si je n’étais pas encore tout à fait remise de mon voyage, de mon arrivée, et le décalage horaire venant en rajouter. Ce n’était pas grave, j’avais tout le temps de me reposer dans les journées à venir, je ne prenais pas tout de suite les cours, le lycée m’ayant laissé un peu de temps pour m’adapter à ce nouveau continent. J’avais choisi au hasard la boite de nuit où j’allais pouvoir passer du bon temps, mais je crois que le destin m’a été d’une grande aide. Le hasard n’y était sans doute pour rien, je devais me trouver là, à ce moment-là. Pour rencontrer de garçon-là, qui me fixait alors qu’il s’installait au bar juste à côté. Je n’en avais plus rien à faire de celui qui tentait en vain de me faire la discussion. Je n’aime pas parler pour ne rien dire, j’en ai rien à faire de son nom ou de son métier, j’avais trouvé plus intéressant. Mais plus intéressant décida d’aller se noyer dans la foule et disparut de ma vue. Tant pis. Je me concentrai sur la copine qui tape un scandale, amusée. Elle me faisait pitié et lui aussi d’ailleurs. Ils finirent par s’en aller tous les deux et je me mis en quête de retrouver le bel asiatique dont j’avais croisé le regard. Malheureusement, je ne le retrouvai pas, à la place, j’eus le droit à un autre mec, pas dégueulasse, mais moins bien que mon compatriote. Cette fois-ci, j’optai pour un plan d’attaque un peu plus direct, je ne voulais pas encore perdre mon temps à jacasser. Je l’emmenai finalement dans le petit couloir étroit qui menait aux toilettes pour l’embrasser un peu plus sérieusement. Je ne comptais pas non plus rester ici 150 ans, mais c’était un bon endroit pour le chauffer un peu. Forcément, c’est le moment que choisi l’homme rencontré un peu plus tôt pour se pointer. Je plantai mon regard en lui, je m’en souvenais parfaitement, et détournai les yeux quand il nous demanda de nous pousser. J’avais envie de jouer, et donc, de ne pas lui donner ce qu’il voulait. Je n’aimais pas recevoir des ordres, mais là, j’aurais presque été déçue du contraire. Finalement, il décida d’utiliser la force et me plaqua contre ma distraction d’un soir. J’étais surprise, je le fis savoir, mais au fond, j’appréciai sa façon d’agir. Il avait du caractère et j’aurais sans doute agi de la même façon si je m’étais trouvée à sa place. Il disparut de mon champ de vision et je me reconcentrai sur celui qui se trouvait collé à moi. Si nous restions assez de temps, je reverrai l’autre jeune homme. Je ne savais pas pourquoi je tenais tant à le revoir, alors que j’avais déjà ma proie. Il était certes plus intéressant, mais moins accessible sans doute à cause de ça, bien que je savais que je pouvais l’avoir si je le voulais.

Comme un nouveau signe du destin, il repasse et nous sommes toujours là, à la différence près que je suis moins proche de mon compagnon. Par chance, le bridé décida de nous observer plutôt que de disparaitre à nouveau. Il voulait voir du spectacle, j’allais lui en donner. Il me montra son bonbon, ce que je prenais comme un défi d’aller le lui voler. Cependant, je n’allais pas répondre à son défi tout de suite. je n’y allais donc pas de main morte, et c’était le cas de le dire, glissant mes petits doigts plus bas, là où les choses intéressantes se cachaient. Mais le garçon ne semblait pas du même avis et m’arrêta avant que je ne puisse passer le premier acte. Il était gêné par la présence de l’autre homme, ce que je pouvais comprendre, même si moi, ça ne me gênait pas le moins du monde. J’aurais pu le suivre chez lui, c’est vrai, mais il venait de me donner une bonne excuse pour changer de proie et m’attaquer à celle qui se présentait désormais, parfaite, sous la forme de ce jeune homme aux cheveux neige. Je me désintéressai totalement du premier pour me tourner vers le deuxième. Je lui demandai s’il était jaloux, à nous regarder comme ça. Il souriait toujours et imita mon geste, me répondant avec la même maladresse que moi dans cette langue que nous ne connaissions pas.

- Je suis jaloux pas sans raison, que s'il y a choses intéressantes. Prouve moi !

S’il voulait des choses intéressantes, j’étais toute disposée à lui prouver ce que je valais. Je repassai dans ma langue natale, même si je ne savais pas s’il me comprenait. Je n’avais pas envie de me casser la tête avec l’anglais, de toute façon, mes gestes parlaient bien plus que mes mots. Je commentai ce qu’il y avait dans le pantalon que je venais d’ouvrir, affirmant que ça ne valait pas le coup, même si ce n’était pas tout à fait exact. De toute façon, ce n’était pas le plus important. J’avais l’impression qu’il comprenait, mais je n’en étais pas certain. Après tout, il pouvait très bien faire semblant. Au pire, j’aurais bien le temps de voir, et puis tant qu’on finissait par s’amuser ensemble, peut m’importait qu’il capte mes mots ou non. Je m’approchai un peu plus de lui et saisis le cadenas qu’il portait autour du cou, sans cacher mes intentions. Ça ne servait à rien que je tourne autour du mot 150 ans, je préférais y aller directement. Ce n’était qu’une petite partie dans mon jeu, j’avais encore beaucoup à montrer. Je vins l’embrasser et il répondit à mon baiser. J’avais un but final mais j’en profitais quand même pour faire durer le plaisir, lui aussi d’ailleurs. Je passai ma main à un autre endroit stratégique non plus, sans y aller franco. Ne pas tout donner tout de suite, faire monter l’envie, c’était tout à fait ce que je voulais. Une fois ce que je voulais récupéré, je m’écartai de lui avant de lui dire qu’il n’avait plus qu’à me punir pour mon effronterie. Je disparus alors dans la salle avec un sourire. Je savais qu’il allait venir me retrouver, il ne pouvait pas faire autrement. Il était autant attiré par moi que moi je l’étais par lui, c’était une évidence dans ma tête. Le problème était de savoir quand. L’attente donne plus de valeur aux choses, à condition qu’elle ne s’éternise pas au point de se lasser.

J’étais repartie à danser, perdue au milieu des autres et j’attendais patiemment. Un doute m’assaillit. Et s’il ne revenait pas ? Peut-être que je ne lui plaisais pas tant que ça. Ou peut-être que je venais de griller mes chances en m’en allant. Non, il semblait comme moi, joueur, ça ne pouvait pas être ça. Peut-être qu’il n’arriverait pas à me retrouver avec tout ce monde ? Est-ce que, ne le voyant pas arriver, j’irai à sa recherche ? Je ne savais pas. Et je n’eus pas vraiment le loisir de me questionner plus, je sentis un bras passer autour de ma taille, m’attirant à un corps inconnu. J’étais certaine que c’était lui, qui d’autre ? Certains étaient peut-être lourds, mais ils n’y allaient jamais aussi directement. Je pus sentir son souffle dans mes cheveux courts alors qu’il me murmurait quelques mots. Je pus les saisir, malgré le vacarme ambiant, et compris qu’il parlait aussi coréen. Décidément, il était parfait pour moi ce soir.

-On ne t'a jamais dit de ne pas juger un homme sur la taille de son sexe?

Il marqua une pause, il avait tout à fait raison. De toute façon, ma mère ne m’aurait jamais appris ça, avant d’arrêter son activité, elle n’avait pas le loisir de juger, elle était bien obligée d’accepter tout ce qui passait. Et puis ça ne servait à rien d’avoir les meilleurs outils si on ne savait pas s’en servir, je préférais attendre et juger après, voir par moi-même. Un large sourire se dessina sur mon visage. J’attendais la suite avec impatience, je savais qu’il n’avait pas fini.

-C'est exactement comme si moi je te jugeais sur la taille de ta poitrine.

Et j’avais raison. Je sentis l’une de ses mains remonter le long de mon ventre plat, découvert pour la soirée, alors qu’il me plaquait toujours contre son torse. Je n’avais nullement l’intention de bouger de toute façon. Il arriva alors à l’objet de sa phrase : ma poitrine. Je savais qu’elle n’était pas très grosse, mais ça ne m’avait jamais complexé. J’avais plus d’un autre atout et ce n’était pas ça qui m’empêchait de m’amuser avec la gente masculine dès que je le voulais. Je le laissai la toucher comme il voulait, je n’étais pas de ces vierges effarouchées qui dansaient comme des putes et qui partaient en piaillant dès que des clients se ramenaient. Je savais ce que je voulais, je savais ce que je valais, et si ça lui faisait plaisir, qu’il se permette, je n’allais certainement pas l’en empêcher.

- Ça serait dommage non ?

- Vraiment dommage …

Mes mots aussi n’étaient qu’un murmure mais j’espérais qu’il les ait entendus. Il me retourna pour me faire face et encadra le bas de mon visage d’ange avec ses mains.

-Je suis venu récupérer quelque chose qui m'appartient.

J’eus juste le temps de sourire avant qu’il ne vienne m’embrasser. Son bonbon, je ne l’avais pas encore fini. Si ça avait été le cas, il n’aurait plus rien à récupérer et ce n’était pas ce que je voulais. et puis je n’étais pas pressée, j’aimais faire durer les choses. Il se colla à moi et je fis de même, de sorte à ce qu’il n’y ait presque pas d’espace entre nos deux corps. Il me tenait mais ça ne servait à rien. E n’était pas grave, j’aimais son contact au niveau de mes reins. Je passai une main dans son dos pour qu’il ne s’échappe pas non plus, geste tout aussi inutile. Nos langues se retrouvèrent, encore étrangères, et jouèrent ensemble plus longuement pour apprendre à se connaître. Il reprit son souffle plusieurs fois, faisant durer encore ces baisers. Il n’avait pas pour seul but de reprendre ce qui était à lui, sinon, ça aurait été fait depuis longtemps. Finalement il se détacha avec son trophée durement gagné et je le lâchai presque à regret. Il n’était pas le seul que j’avais embrassé ce soir, mais sans doute le seul dont je me souviendrai. Je le regardai rire, croquer son bonbon et l’avaler. J’avais envie de rire aussi mais je me gardai de le faire, sans trop savoir pourquoi. Ses doigts glissèrent dans mes cheveux courts, qui commençaient à être légèrement mouillés de sueur. Je n’aimais jamais trop ça quand il ne s’agissait que de danser, mais il faisait une chaleur infernale dans la boite de nuit. Tant pis, ce n’était pas encore très grave, juste 2/3 mèches. Silencieuse, je le laissais faire son manège, me demandant ce qu’il préparait. Il effleura plusieurs parties de mon visage et j’en profitais pour le dévisager, l’analyser. Il était beau, encore plus aussi près de moi, vraiment tout à fait mon genre, et physiquement, et mentalement. Il était sans doute plus vieux que moi mais son âge m’importait peu, je ne comptais pas lui révéler le mien non plus. Je me demandais ce qu’il ferait s’il savait que j’étais mineure. Certains en seraient sans doute effrayés, j’espérais que ça ne serait pas son cas, je serais déçue sinon. Il parlait donc coréen aussi. Venait-il de là-bas ou maitrisait-il juste la langue comme ça ? Je penchais plus pour la première solution, c’était ce qui m’arrangeait. Il n’était peut-être que de passage ici, vu son accent horrible en anglais.
Je me posais beaucoup trop de questions à son sujet, beaucoup plus que ce que je faisais avec les autres, mais il m’intriguait énormément, comme si je sentais qu’il y avait quelque chose en plus entre lui et moi. Je me faisais sans doute des idées. Il mit une nouvelle fois fin à mes interrogations en se rapprochant et en me parlant à l’oreille.

-Je dois te punir maintenant c'est ça ?

J’aurais bien hoché la tête mais ça ne servait à rien de lui confirmer ce que je lui avais dit quelques minutes plus tôt. Heureusement que je ne le fis pas parce qu’il décida de s’attaquer à mon oreille, qu’il pinça légèrement avec ses dents. J’aimais cette manière de faire durer les choses et de jouer avec moi. J’étais sur le point de lui répondre qu’il avait une manière bien étrange de me punir mais il continua sur sa lancée.

- Le soucis c'est que le meilleur moyen de te punir ça serait de te laisser en plan au milieu de la piste de danse, non ?

Il se recula et je pus de nouveau observer son visage d’ange. Nos yeux s’accrochèrent. J’espérais qu’il n’avait pas l’intention de réaliser ce qu’il venait d’émettre comme idée.

- En effet, ça serait le meilleur moyen. Mais pas le plus drôle si tu veux mon avis …

Heureusement pour moi, il ne me laissa pas le temps de douter et d’avoir peur qu’il s’en aille.

- Et je n'en ai pas vraiment envie, tu es tout à fait mon style. Alors dis moi, qu'est-ce que je dois faire ? Je suis ton jouet de toute façon, alors jouons!

Il n’aurait sans doute pas pu dire mieux. J’étais heureuse d’apprendre que j’étais tout à fait son style. Il ne voulait pas me planter là et je ne comptais pas le planter non plus, ça tombait plutôt bien. Bizarrement, j’avais du mal à le voir se laisser faire comme un bon jouet et j’espérais bien qu’il ne soit pas qu’un vulgaire pantin entre mes mains, même si j’aimais clairement mener la danse. Oui, j’aimais mener la danse, mais j’aimais aussi le combat, la lutte, sans ça, la victoire a beaucoup moins de saveur. Ça promettait d’être très intéressant avec lui.

- Tu me laisses choisir ma punition en plus ? C’est généreux de ta part, je suis honorée. J’avais plutôt envie qu’il m’honore d’une autre façon moi … Hum, bref, passons. T’es sûr de vouloir être mon jouet ? Malheureusement, ils ne tiennent pas tous toujours le coup …

Je n’avais nul doute que lui puisse le tenir, le coup. Une intuition. Alors, qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire avec lui ? Il voulait jouer, je pouvais lui donner du jeu. Mais quel genre de joueur était-il ? Déjà, il aimait prendre son temps, même si pas trop, ce qui était un très bon point pour lui. J’avais l’impression d’être sur la même longueur d’onde que lui et ça me plaisait. J’avais eu de la chance de tomber sur lui je crois. A quelques minutes près, je l’aurais raté, si j’avais été à l’autre bout du bar, je l’aurais raté, si je ne m’étais pas remise du décalage horaire, je l’aurais raté. Parfois, tout ne tenait qu’à de très petites choses et j’étais persuadée qu’il s’était passé ce soir exactement ce qu’il devait se passer, j’avais la suite entre mes mains. D’ailleurs, les siennes viennent se balader de nouveau sur mon corps très peu vêtu. Il s’attaqua directement à mes fesses, qu’il avait eu l’occasion de rencontrer un peu plus tôt, puis mes cuisses. J’avais l’impression, à ses yeux, qu’il me demandait ma permission. Ma main droite vint saisir la sienne alors que je la remontais à l’intérieur de ma cuisse. Je nous stoppai cependant en suspendant mon geste. Je le fixai, sourire joueur.

- Je crois que j’ai trouvé la punition parfaite … Je m’engage à subir ta présence pour le reste de la nuit, et ma foi, si ça ne suffit pas à purger ma peine, on verra bien à ce moment-là … Subir n’était pas vraiment le bon mot, je ne subissais pas sa présence, je la désirais. Le seul problème, c’est que tu es aussi puni pour le coup, j’espère que ça ne te dérange pas !

J’approchai un peu plus mes lèvres des siennes, pour les effleurer et les mordiller, sans toutefois l’embrasser. J’en avais envie, bien sûr, mais pas tout de suite, ça ne devait pas lui venir si vite, ce n’était pas drôle sinon. Dans un sens, j’avais peur de l’impatienter, mais je jouai quand même avec le feu. Il y avait toujours des risques de brûlure mais des fois, ça valait vraiment le coup. Je reculai mon visage de quelques centimètres, je le dévorai de mes yeux chocolat. Je m’en foutais de tout ce qu’il se passait autour de lui, seul son corps contre le mien comptait. Je lâchai sa main sans pour autant l’enlever de là où elle était. Il pouvait en faire ce qu’il voulait, il avait le droit. Mais moi, j’avais une autre idée en tête. J’avais repéré des espèces de petits podiums dans certains coins de la salle où on pouvait se mettre plus en valeur pour danser. J’aimais bien attirer le regard, ça allait m’aider, et surtout, je ferai bien comprendre que pour ce soir, ce bel inconnu était à moi.

- J’espère que tu sais danser …

J’attrapai son poignet en l’entrainai avec moi, ne lui laissant pas le choix. N’était-il pas mon jouet de toute façon ? J’avais donc le droit de le promener à ma guise, tant que je ne le cassais pas tout de suite. Je m’approchai donc d’un des podiums et grimpai dessus, virant plus ou moins gentiment les filles qui y étaient déjà. Nous avions donc la place pour nous deux. Je le lâchai, lui redonnant sa liberté, nous étions un peu surélevés, visibles par ceux qui nous entouraient mais pas non plus par toute la boite. Je me mis face à lui, accrochant son regard. Je le laissai choisir la manière dont il voulait danser, je m’en fichais un peu, je savais m’adapter. Moi, je ne me dandinais pas comme une dinde, je me déhanchais sensuellement, c’était sans doute ce qui faisait souvent la différence. J’approchai mes lèvres des siennes, j’avais vraiment très envie de l’embrasser une nouvelle fois. Encore un peu de patience.

- J’aime bien exhiber mes jouets, mais j’aime aussi les mettre hors de portée, j’espère que tu n’as rien contre ça.

Je lui fis un petit clin d’œil et posai mes mains de chaque côté de son visage avant de céder à la tentation de poser mes lèvres sur les siennes, de lui donner un baiser brûlant.
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MessageSujet: Re: Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. { Eun}   Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.  { Eun} EmptySam 8 Mar 2014 - 9:50



Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.



Eun & Jun

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MessageSujet: Re: Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. { Eun}   Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.  { Eun} EmptyJeu 6 Mar 2014 - 0:01



Une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.


Début mars.

Parfaite. J’étais parfaite. A mes yeux en tous les cas. Mais je ne me trompais jamais. Avec le temps, j’avais appris à savoir être parfaite. Je me plaisais et mieux encore : je plaisais aux autres. Je savais ce qu’il fallait ce que je mette, ce qu’il fallait que je ne mette pas, ce qui me mettait en valeur. Un peu de sport pour entretenir ma fine silhouette et des vêtements pour attirer les regards.
Ce soir, j’étais décidée à sortir m’amuser. Je ne connaissais pourtant pas bien le coin, je venais tout juste d’arriver. Mais pour moi, c’était inutile de me reposer pendant quinze ans, je n’avais pas besoin de ça, j’étais prête à repartir au quart de tour. Je ne connaissais personne, j’allais donc sortir seule, mais au moins, je n’aurais personne dans mes pattes pour me gêner. La soirée promettait d’être mouvementée et j’aimais ça. J’étais devant mon miroir, à vérifier le moindre petit détail de ma tenue qui devait être comme moi : parfaite. Le pantalon était en cuir, bien moulant, comme j’aimais. J’avais laissé mon nombril prendre l’air, je savais que les mecs appréciaient la vue de mon ventre plat, ça les incitait à venir découvrir plus, c’était tout à fait ce que je voulais. Mon veston était aussi en cuir et moulait ma poitrine, petite mais pas inexistante. J’avais une chaine autour du cou et j’avais enfilé un petit gilet fuchsia, juste pour couvrir mes bras, mais je savais d’avance que je n’allais pas le garder longtemps. Sans doute même qu’une fois que je l’aurais retiré et égaré quelque part, je ne le reverrai plus. Tant pis, j’étais bien mieux sans de toute façon.
Je passai une main dans mes cheveux courts et lisses. J’aimais le visage qu’ils me donnaient ainsi, je m’étais finalement bien habituée. J’avais souligné mes yeux de noir, comme à mon habitude, et j’avais des talons qui me grandissaient. Au départ, j’avais eu du mal à m’habituer à de telles chaussures, peu courantes là d’où je venais, mais j’avais fait pire que danser avec, alors je n’avais plus aucun mal à les porter toute une soirée. De toute façon, c’était comme le reste, j’allais finir par les retirer, ou plutôt, on allait me les retirer. Je ne savais pas encore qui, mais bien quelqu’un.

Je souris une dernière fois avant de sortir de ma chambre d’hôtel. Je ne savais pas encore si j’allais demander une chambre à l’école, à la limite, ça ne me dérangeait pas, mais en attendant je préférais dormir là, le temps de me décider. C’était pratique, j’étais juste à côté du centre-ville, nous n’aurions pas beaucoup de chemin à faire si jamais je devais ramener quelqu’un. Je marchais tranquillement dans la rue, pas pressée. De toute façon, j’avais juste à faire de jolis yeux au videur pour qu’il me laisse entrer, en espérant que ça soit pareil en Amérique qu’en Corée. Une jolie fille restait une jolie fille, il n’y avait pas de raison. Et d’ailleurs, j’avais raison. Il n’y avait pas énormément de queue à mon arrivée, mais de toute façon, je tapai dans l’œil du videur. Sans doute qu’il n’avait pas l’habitude des filles comme moi, avec toutes ces pétasses décolorées. Il m’indiqua de m’approcher et c’est ce que je fis, presque docile.

- Ma jolie, tu es toute seule ? Vas-y, entre, la maison t’offre l’entrée en espérant que tu te plaises …

Je pouvais voir dans ses yeux qu’il regrettait clairement d’être en service et de ne pas pouvoir me suivre. Peut-être qu’il espérait que je le remercie en nature. Je n’aurais pas dit non, il était grand et bien bâti, s’il n’était pas bloqué à cette fichue porte. De toute façon, il devait y avoir plein de mecs potables dans cette boite, je n’avais pas perdu l’occasion du siècle. Je le regardai avec un grand sourire aguicheur, histoire d’enfoncer le clou, avant de balancer ma tête et de rentrer fièrement. Je n’étais pas majeure, j’avais une fausse carte d’identité au cas où, mais grâce aux pulsions masculines et à la connerie humaine, je n’avais même pas eu besoin de la sortir.

- Merci, maison est gentille à soir !

Mon anglais n’était pas bien développé, j’avais juste quelques notions que m’avaient enseignées mon professeur de Haidong Gumbo. Je ne savais pas si je me faisais comprendre mais de toute façon, je n’étais pas là pour parler, je n’avais pas besoin de savoir écrire un roman en anglais pour m’amuser à Miami. Je pénétrai dans le bâtiment et la musique m’empli les oreilles. Je ne la connaissais pas, je ne la comprenais pas, mais ça m’était égal. J’avais déjà les yeux rivés sur la foule, pas encore trop dense, pour déjà repérer une proie. A première vue, il n’y avait rien d’exceptionnel, mais certains étaient plutôt pas mal. Bien, j’allais attendre que la biche s’approche du chasseur et après, je verrai si elle méritait d’être tirée. Je me faufilai donc parmi les gens, sans m’excuser sur je marchais sur des pieds ou si je bousculais, et m’arrêtai dans un coin qui me semblait plutôt bien. Pas trop loin du bar, à mi-chemin entre les toilettes et la sortie. Endroit stratégique. Je commençai donc à me déhancher au rythme de la musique, espérant attirer le plus de regard possible et qui sait, LE regard qu’il fallait pour passer une nuit d’enfer. Après quelques minutes, je sentis quelqu’un danser contre moi, dans mon dos. Nous étions pas mal collés les uns aux autres, la boite de nuit commençant à se remplir, mais je savais reconnaitre quelqu’un qui était prêt et quelqu’un qui me tripotait. Je me retournai donc pour voir qui était l’intéressé et pu constater qu’il n’était pas trop mal, pour un Américain. Il était grand, plutôt musclé, blond et il avait ses yeux chocolat rivés sur moi. Je me collai à lui, dansant comme je savais le faire pour le chauffer. Moi, j’allais droit au but, pas besoin de faire semblant. Autant qu’il sache ce que je voulais tout de suite, autant que je sache ce qu’il voulait tout de suite. Il posa ses mains sur mes hanches et nous finîmes la danse très très proches. J’avais mes lèvres à quelques millimètres des siennes mais je ne comptais pas lui rouler un patin tout de suite, je préférais le faire languir un peu, histoire que ça ne soit pas trop facile. Quand la musique changea, je reculai, sourire malicieux sur le visage.

- Tu offres verre ?

D’accord, ce n’était pas très compréhensible, mais suffisamment je pense. C’était presque un ordre, une condition pour que je reste avec lui. Voilà pourquoi je ne buvais jamais en arrivant, j’attendais toujours qu’on me paye des verres. Comme ça, je ne me ruinais pas, encore moins si on m’offrait les entrées ! Il sourit aussi et m’invita avec son bras à fendre la foule pour aller au bar. Ce que je fis d’ailleurs, d’une démarche gracieuse qui m’assurait presque une deuxième boisson sans demande. J’allai donc m’asseoir sur l’un des tabourets haut, en face du barman, et n’attendit pas que mon prétendant fasse de même pour commander un verre de vodka. Je l’entendis s’écrouler à côté de moi, à mon avis, il ne devait pas être à son premier verre. S’il était encore là, je supposais qu’il était tombé sur des vierges effarouchées et qu’il n’avait pas réussi à tirer son coup. J’avais tort mais il n’était pas encore tout à fait l’heure de le découvrir. Il se tourna vers moi et je fis de même.

- Alors, belle demoiselle, tu viens d’où comme ça ? Et c’est quoi ton joli prénom ?

Qu’est-ce qu’on s’en fichait de ça ! De toute façon, je ne retenais jamais les noms, quand je les savais. Mon jeune âge ne le refroidissait même pas je crois et que je demandais si je faisais plus vieille que 17 ans. Au pire, ça aussi, je n’en avais rien à faire, tant que j’avais ce que je voulais. Je décidai quand même de lui répondre, toujours avec mon anglais pourri. Au pire, s’il ne me comprenait pas, tant pis. Surtout que je n’avais pas un nom commun pour ceux d’ici.

- Eun Jung. Je viens Corée.

J’allais ajouter que je m’en foutais de qui il était quand mon regard fut attiré par l’arrivée de quelqu’un à côté. Je croisai le regard d’un jeune homme et fut déconcentrée quelques secondes de la pseudo-conversation que j’avais avec le type qui me violait presque des yeux. L’inconnu était plus grand que moi à vue d’œil, il était musclé et tout à fait le genre de perle rare que j’aimais bien trouver en soirée. Il ne passait pas inaperçu avec ses cheveux clairs, et je remarquai qu’il était comme moi, typé asiatique. Plus que tout, je crois que c’est son aura qui me frappa. J’étais presque déçue d’avoir déjà une proie, mais après tout, rien ne m’empêchait d’en changer. Il ne me quitta pas des yeux jusqu’à ce qu’il soit totalement arrivé et je soutins son regard, oubliant un instant l’autre coureur de jupons qui se demandait pourquoi je ne le regardais pas lui. C’était simple, j’avais trouvé bien plus excitant à mater. L’attention de ce nouvel arrivant se reporta sur la piste de danse et la mienne sur mon payeur de verre. Cependant, je ne lâchais pas totalement la vision angélique et croisai un dernière fois son regard avant de le voir sourire et s’en aller vers les autres danseurs. Je bus mon verre d’une traite et jetai un dernier regard vers celui que je comptais bien planter pour aller récupérer mieux ailleurs.
Seulement, je n’eus pas le temps de faire grand-chose, quelqu’un d’autre arriva à côté de nous, pour le plus grand malheur du blond. Une jeune femme, mince, bien foutue mais pas aussi jolie que moi se planta devant lui. Elle me lança un regard outrée avant de reporter ses yeux sur son copain. Elle le pointa du doigt, furieuse, tandis qu’il perdait toutes ses couleurs.

- Toi là ! Tu te fous vraiment de ma gueule ! Tu pensais vraiment que j’allais te croire ?!

Je ne captais pas tout, mais l’essentiel, et ça me barbait. J’étais tentée de me barrer, mais la pouffe me gênait. Et puis de toute façon, c’était plutôt marrant de le voir se pisser dessus comme ça.

- Bien sûr, poser une étagère chez ton pote, ça aurait pu être vrai. S’il n’était pas passé à la maison pour t’inviter au prochain match de foot dont il a réussi à avoir des places. Mais non, toi, tu préfères te taper des putains dans une boite de nuit alors que ta fiancée t’attend sagement à la maison. T’es qu’un salop !

Je n’avais pas beaucoup de vocabulaire mais je compris bien l’insulte, qui me fit rire. Automatiquement, dès qu’une fille aimait s’amuser, c’était une pute. Ma mère en était une, oui, mais moi, j’en étais loin. J’avais choisi et j’étais libre, là était toute la différence. Elle lui colla une gifle magistrale, il failli même en tomber de sa chaise. Il n’y avait que les gens autour qui avaient entendu, vu le volume de la musique, mais il venait de prendre un sacré coup dans son égo. Ecumante de rage, elle tourna les talons et il ne lui fallut pas longtemps pour la suivre, criant un « mais ma chérie, c’est pas ce que tu penses, je vais t’expliquer » qui ne changerait rien de toute façon. Je ris devant la stupidité de ce mec et décidai de ne pas rester là. Tant pis pour le barman qui criait qu’on ne l’avait pas payé, j’avais un beau jeune homme à retrouver. Malheureusement, je ne réussis pas, autant chercher une aiguille dans une botte de foin. J’étais déçue, bien sûr, j’aurais aimé finir la nuit avec lui, mais la soirée n’était pas finie. Soit je le retrouverai, soit j’en trouverai un autre. D’ailleurs, ce fut plutôt lui que me trouva, alors que j’étais retournée danser. Lui, je le fis approcher de loin, avec son petit sourire au coin des lèvres. Ce n’était pas un timide, tant mieux, je n’aimais pas devoir apprendre aux enfants. Il s’approcha de moi et colla directement ses lèvres à mon oreille.

- J’ai payé les verres. Une petite danse ?

Je lui souris et l’observai. Lui, il était brun, pas très grand mais bien foutu aussi. Pas autant que l’asiatique, mais pas mal quand même. Il avait des yeux clairs, pas vraiment mon genre, mais ça lui allait bien. Je me demandais s’il n’était pas venu avec sa copine, lui aussi, mais j’abandonnais vite l’idée. Au pire, si elle voulait se joindre à nous … Je dansais donc contre lui, il faisait chaud mais ça ne m’empêchait pas de me dépenser. Cette fois-ci, j’adoptai une autre technique. Je ne mis pas longtemps avant de venir l’embrasser langoureusement, réduisant au néant l’espace qui séparait nos deux corps. Lui, je n’allais pas le laisser s’échapper, hors de question. Je le laissai respirer quelques secondes et décidai qu’il nous fallait un peu plus d’intimité. Autrement dit, le couloir pour aller aux toilettes ferait très bien l’affaire dans un premier temps. Je l’emportai en lui tenant le poignet et l’arrêtai à quelques centimètres de la porte avant de recommencer à l’embrasser sauvagement, le plaquant contre le mur. Il allait sans doute se souvenir de mes baisers brûlants pendant longtemps. J’allais passer mes mains dans son dos quand je remarquai que nous étions épiés. Je tournai la tête vers celui qui nous regardait et le reconnu aussitôt. C’était celui que j’avais cherché en vain un peu plus tôt. Il me reconnut aussi je crois vu le sourire en coin qu’il avait en me fixant.

-Vous pouvez vous décaler ?

A l’entendre parler, je pus comprendre qu’il était à peine plus doué que moins dans la langue du pays que nous foulions. Je n’en montrai rien mais intérieurement, ça me fit rire. Nous le gênions donc. Eh bien tant mieux. Si ça n’avait pas été lui, je me serais sans doute poussée de mauvaise grâce, mais là, j’avais décidé que je n’avais pas envie d’obéir, alors que concrètement, il nous avait demandé gentiment. Je fis comme s’il n’était pas là et tournai la tête. Visiblement, ça ne lui plut pas, il plaqua sa main sur mon joli petit fessier et me poussa contre le brun, en profitant largement pour me tripoter. Je lançai un petit cri de surprise, étonnée mais satisfaite de voir qu’il avait osé.

- Il y a des endroits plus approprié, ici ta jolie paire de fesses gêne le chemin.

Je ris, voulant bien lui répondre quelque chose, mais il était déjà parti sans me jeter un regard de plus. De toute façon, je crois que je n’aurais pas trouvé mes mots en anglais, je n’étais pas à l’aise. Tant pis. Je ne m’étais pas trompé sur lui, je crois que c’était le meilleur parti que j’aurais pu trouver ce soir. Malheureusement, ce n’était pas contre lui que j’étais collée et ce n’était pas son excitation à lui que je pouvais sentir nettement. Dommage, quelque chose me disait que ça aurait été bien mieux. C’était presque trop facile avec ce type, je l’avais à peine chauffé qu’il était déjà prêt à passer à table, même pas drôle. Il profita que je sois un peu perdue dans mes pensées, me disant qu’il me fallait l’autre inconnu, pour m’embrasser dans le cou. Ou plutôt, me baver dans le cou. Je n’aimais pas ça et je le repoussai légèrement. Je n’avais rien contre quelques baisers ici, mais quand ce n’était pas de la part d’un escargot gluant. Heureusement pour moi, plus intéressant sortit des toilettes alors que je finissais complètement de repousser notre ami la-bave-facile. Je m’attendais à ce que l’apollon passe son chemin et à devoir le suivre si besoin. Après tout, c’était lui qui était ma nouvelle cible et je n’avais aucun problème à me battre pour ce que je voulais, même s’il était hors de question que je rampe. Je le regardais, le passai au peigne fin pour repérer le moindre indice qui me permettrait de le retrouver dans la foule s’il s’y perdait encore. Je ne m’étais pas trompée, il était beau, il n’était pas spécialement bien habillé mais je m’en fichais, il n’avait pas besoin d’un costume à des centaines de dollars pour attirer mon regard. Je remarquai qu’il avait une éraflure sur la joue, je me surpris même à me demander comment il s’était fait ça. Une bagarre peut-être ? Cette idée me plut, même si j’étais loin de la vérité. Il fit comme moi, c’est-à-dire passa ses yeux sur tout mon corps, ce qui ne me gênait nullement, prenant plus de temps pour les endroits stratégiques. Il sourit, provocateur, et je l’imitai. J’avais bien plus captivant que celui qui tentait désespérément d’attirer mon attention. Il tira la langue et je pus voir qu’il avait un bonbon dans la bouche. Clairement, il voulait jouer avec moi et j’étais prête à entrer dans la partie. Il se mit contre le mur, nous regardant. Soudain, je trouvai un intérêt à celui qui était en train de me désaper pour que je le regarde. Bien, très bien, j’avais plus de regards que ce que j’avais espéré. Sans regarder le bel asiatique, je passai mes mains sur le torse de l’homme en face de moi, descendant lentement et le fixant de mes yeux malicieux. Je n’avais pas remarqué, il devait être pas mal plus âgé que moi. Ça m’était égal. Toujours dans ma course, je m’approchai de son visage et mordillai sa lèvre, jouant avec. Je ne cherchais pas spécialement à détourner son attention, mais je crois qu’il ne remarqua pas d’abord que j’avais déboutonné son jean. Par contre, que j’y plongeai la main, là, tout de suite, ce n’était plus la même chose. Il m’arrêta dans mon geste et devint presque sérieux. Il lança un coup de tête en direction de son rival, embarrassé.

- Pas devant lui quand même ! Tu veux pas plutôt venir chez moi ?

Olalah, qu’est-ce qu’il avait à être coincé lui ? Il m’avait bien suivie jusque-là, je ne voyais pas ce qui le dérangeait soudain. Il ne voulait pas s’amuser comme moi j’en avais envie, dommage pour lui. je retirai ma main, presque déçue, mais pas blessée d’avoir été repoussée, parce que je savais que le problème ne venait pas de moi. Le con venait de brûler son ticket pour le paradis, voyons voir si je pouvais en offrir un à quelqu’un d’autre. Je tapotai sa joue l’air de dire « brave garçon » avant de lui tourner le dos. J’avais un grand sourire, toujours provocateur, et mes prunelles marron étaient fixées sur le deuxième homme. J’haussai les épaules, d’un air faussement triste. Mais il pouvait bien voir à mes yeux que je ne l’étais pas.

- Jaloux ?

Je m’approchais de lui et décidai de repasser dans ma langue natale. Je ne savais pas d’où il venait mais clairement, il n’était pas d’ici. Et puis, je n’arrivais pas à me faire comprendre comme ça, alors ça ne changerait rien, à part que moi, je savais ce que je disais. Ce fut donc du Coréen que les deux hommes purent entendre.

- De toute façon, il avait rien dans le pantalon.

Je lui fis un clin d’œil, arrivant à sa hauteur en prenant mon temps. Dans mon dos, l’autre s’agita un peu, certainement frustré de me voir partir. Il n’avait qu’à saisir sa chance au bon moment, c’était trop tard. J’attrapais le cadenas accroché au cou de ma nouvelle biche en ligne de mire et tirai sans grande force, juste pour jouer un peu avec. De toute façon, mon visage était très près du sien, je n’avais pas besoin d’aide pour ce que je voulais faire. Il m’avait invitée à venir voler son bonbon en me le montrant, j’allais répondre à mon invitation. Je posai mes lèvres sur les siennes et forçai le passage, de toute façon, il se laissa faire. J’allai donc jouer avec sa langue, trouvant ce que je cherchais. Je fis durer un peu le plaisir, quelques secondes, frôlant son entrejambe avec ma main aussi, juste effleurant, pas plus. Je me détachai enfin de lui, trophée en bouche, et murmurai quelques mots à son oreille, toujours pas certaine qu'il comprenne.

- Je suis une vilaine voleuse, il faudrait quelqu’un pour m’arrêter et me punir …

Je lui lançai un dernier sourire qui voulait tout dire et passai devant lui pour aller rejoindre la salle ou le temps ne s’était pas arrêté durant mon absence. Moi qui voulais à tout prix l’avoir dans mon lit, je venais de partir. Pas pour le repousser au contraire, je voulais qu’il ne batte un peu pour m’avoir, je voulais voir s’il allait venir me retrouver ou non. Je fendis une nouvelle fois la foule, pas pressée, ne sachant pas vraiment où j’allais. Je n’avais qu’une envie : qu’il m’arrête dans mon élan.
(c) Arwy

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