Sauver par Ty [PV:TY]

«Je ne sais pas si tu connais tout ces préjugés sur les roux, que c'était des sorciers au Moyen-Age .. Alors que toutes les princesses sont belles grandes et .. BLONDES»
Je secoue la tête en faisant la moue : «Franchement, je suis sortit avec une blonde, et c'était vraiment une garce ! Les Blondes, non merci ! C'est vraiment pas mon truc...moi ce que je préfère, c'est les Brunes. »
ça c'était bien vrai ! La preuve : depuis mon entrée à Wynwood, j'ai dragué 5 brunes contre 1 blonde.
« Les Rousses, j'ai jamais essayé...mais j'ai un super pote roux : Matt'. C'est un Russe. On s'entend super bien et on garde contact même si on est séparé. », continuais-je.
Je repris après avoir réfléchi un moment : «Je pense que ce ne sont que des conneries le truc sur les roux sorciers au Moyen-Âge ! »
Joy m'annonça qu'elle allait faire partie d'un nouveau club : le Roller Derby. Intéressant, inintéressant...Du roller, trop bien ! Elle me précisa qu'elle allait participer au Club avec une nouvelle amie. Elle me demanda : « Elle s’appelle Louis, je ne sais pas si tu la connais ?!»
Je lui fis non de la tête. Je ne savais pas encore que je la rencontrerais lorsque je ferais une dépression suite au départ de Kendy. Pour le moment, ma copine était toujours là, et je lui envoyais des SMS tout en marchant auprès de Joy.

Lorsque je demandais à ma nouvelle connaissance si il y avait des loups-garous dans l'histoire, elle me fit un clin d’œil et me lança : « «Peut être que oui, peut être que non ?! », et nous nous mirent tous les deux à rigoler. La bibliothécaire nous ordonna de nous taire, mais je lui tirais la langue en roulant des yeux, une fois qu'elle eut tournée le dos.

Après nos emprunts, Joy me rejoignit et elle me montra le livre qu'elle avait emprunté : « J'ai pris Journal d'un mort vivant, tu connais ? ». Je secouais la tête de gauche à droite. Ce livre avait l'air flippant, presque aussi flippant que ce que j'avais emprunté. Mais j'aimais les histoires fantastiques, alors, bon !

Nous sortîmes de la bibliothèque et nous marchâmes dans les couloirs comme des touristes.
La rouquine m'apprit alors qu'elle allait intégrer les KP. Moi je la voyais plutôt chez les AP ou les EI parce qu'elle était mignonne- Hé je vous vois venir ! J'ai le droit de trouver les filles belles ou non même si j'ai ma Kendy. Allez pas vous imaginer des trucs!-.

Alors comme ça elle était effectivement une rat de bibliothèque ! Elle était forte en Maths (Ah elle pourra m'aider!) et en SVT mais moins en Anglais...J'eus une autre idée lumineuse : « Oh attend ! On pourrait s'aider mutuellement. Moi je t'aiderais en Anglais et toi tu m'aideras en Maths et en SVT. ». Je lui fis un grand sourire.
J'aimais avoir de belles idées comme ça. En même temps, avec moi, il y a toujours des idées extraordinaires et inattendues ! Comme par exemple l'idée de danser le Tango avec une rose entre les dents, en plein Bal de Noël avec Kendy en arrêtant la musique, devant les lycéens !

«Alors que penses-tu de notre lycée phénoménal ? Tu as réussi à t'intégrer? Tu t'es fais des amis? Moi j'ai pas beaucoup de potes, mais l'essentiel c'est d'en avoir déjà!» m'étais-je exclamé comme une puce excitée.
La future Khi se mit à rire et me dit : « «Je croirais entendre ma mère ! Et pour te répondre maman, j'ai deux amis ! Un garçon très gentil qui s’appelle Ty et une autre fille super drôle qui porte le nom de Louis!»
J'éclatais de rire lorsqu'elle m'appela maman. Puis, quand je retrouvais mon sérieux et que les mots « j'ai deux amis ! Un garçon très gentil qui s'appelle Ty » arrivèrent dans mes grandes oreilles, je baissais la tête tout en souriant puis je la relevais tout en montrant mes dents impeccablement blanches.
« Merci, c'est gentil de ta part. Je suis ravi de te compter parmi mes plus fidèles amis. », lui répondis-je toujours en souriant.
Cette Louis agrandissait ma curiosité. Il fallait absolument que je la rencontre !

Quand je parlais de la nourriture de la cafét ', Joy mis sa main devant moi et me dit : « Je t'arrête tout de suite mon grand ! Je ne mange jamais à la cantine sauf dans les cas extrême!». Je poussais un soupir tout en la regardant : « Tu as bien de la chance ! ».

Après un silence, je lui demandais par curiosité : «Tu as un copain ? Si il était là il aurait pu te protéger...A moins qu'il soit froussard. Moi j'ai une copine, elle s'appelle Kendy, elle est belle comme un diamant, je veux l'épouser et c'est ma Reine. » J'avais parlé très vite tout à coup, presque sans respirer.
Soudain j'arrêtais pile de marcher. « Dis moi, mon nez est enflé ou il a déjà une croûte ? », demandais-je à la rouquine en tâtant mon nez. Ma blessure me faisait mal depuis tout à l'heure, bien que je préférais le cacher à ma nouvelle amie.

J’espérais qu'il suivrait mes conseils et qui emprunterait ce livre qui vaut le détour.
Il mit du temps à analyser cheveux, a quoi pensait-il ? Il finit par me dire avec franchise «Sérieusement, je trouve ça débile que les gens n'aiment pas les roux ! Les blonds c'est pas l'idéal!» Je me mis à sourire «Je ne sais pas si tu connais tout ces préjugés sur les roux, que c'était des sorciers au Moyen-Age .. Alors que toutes les princesses sont belles grandes et .. BLONDES». J'étais à la limite de crier le dernier mot.
Puis je me mis à lui expliquer la raison pour la quelle je ne ferai cheers, il marqua un long silence. J’espérais qu'il ne m'en voulait pas trop. Je n'avais dis que ce que je pensait. Je cherchait au fond de ma tête un sujet, puis je m’exclamais «Je vais faire du Roller Derby avec une nouvelle amie. Elle s’appelle Louis, je ne sais pas si tu la connais ?!»
Par la suite, nous en sommes revenus à The mortal Instrument que je lui avais fortement recommandé. Étant une grande lectrice il pouvait me faire confiance ! Il m'a soudainement regardé avec deux grands yeux comme des billes et il a dit «C'est vrai qu'il y a des loups-garou dedans ?». J'ai tourné ma tête vers lui et je lui ai fais mon sourire le plus énigmatique accompagné d'un clin d’œil. Ce qui voulait dire «Peut être que oui, peut être que non ?!» Puis je suis partie dans un fou rire incontrôlable ce qu'il ne m'étais pas arrivée depuis la dernière fois avec Louis dans la bibliothèque. Je me suis finalement arrêtée lorsqu'il m'a dit qu'il aimé mon prénom. Je me suis soudainement sentie mal ce nom, c'était celui de ma grand-mère qui s’est suicidée lorsque je suis née, parce que sois disant ma mère était trop jeune pour m'avoir, alors c'est sûr que lorsqu'on l'évoque ça fais mal. J'ai fais mine ne ne pas l'avoir entendu malgré qu'une larme coulait sur ma joue droite.
Je cherchais dans les étalages la perle rare, le livre que je n'avais toujours pas lu. Il était dur à trouver, finalement j'ai emprunter Journal d'un mort vivant. Original comme je les aiment ! J'étais derrière Ty afin d'enregistrer mes livres. La bibliothécaire lui parlait longuement, puis ce fut mon tour. Elle me fit un grand sourire que je lui rendit automatiquement. Puis je rejoignit Ty.
«J'ai pris Journal d'un mort vivant, tu connais ? » .
Nous sommes enfin sortis, nous déambulons lentement dans les couloirs puis Ty prends la parole me demandant dans quelle confrérie je souhaite aller tout en me racontant qu'il aime la nature, les animaux.«Moi, je souhaite intégrer Khi Omikron c'est ce qui me correspond le mieux. Je passe toutes mes heures de trous à la bibliothèque ! Et je vais faire parti comme je te l'ai dit toute à l'heure du nouveau club de Roller Derby ! Niveau cours, c'est le contraire, je suis forte en maths et en SVT. Mais moins en anglais.»
Je marchais lentement puis il me dit «Alors que penses-tu de notre lycée phénoménal ? Tu as réussi à t'intégrer? Tu t'es fais des amis? Moi j'ai pas beaucoup de potes, mais l'essentiel c'est d'en avoir déjà!». Je me mit à rire. «Je croirais entendre ma mère ! Et pour te répondre maman, j'ai deux amis ! Un garçon très gentil qui s’appelle Ty et une autre fille super drôle qui porte le nom de Louis!» Je me mit à rire puis il me chuchota quelque chose en rapport avec la nourriture. Je l’arrêta sur le champ «Je t'arrête tout de suite mon grand ! Je ne mange jamais à la cantine sauf dans les cas extrême!»

Joy me confia que la bibliothèque était sa seconde maison. Cela signifiait donc qu'elle était un rat de bibliothèque, une vraie lectrice.
La lecture...je dois l'avouer c'est pas vraiment mon truc. Enfin je veux dire...Je lis rarement sauf pour les œuvres qu'on étudie en classe, ou quand un sujet me passionne. La preuve : j'ai essayé de lire Twilight, ça m'a pas passionné alors je n'ai lu que la moitié du 1 et pas les autres livres de la saga. The Mortal Instrument, j'en ai entendu parler énormément alors j'ai décidé de le lire. Il y a des loups-garous à ce qu'il paraît ! J'ai trop hâte de le lire !

A ma question très importante, Joy me dit : « Je t'avoue que tu me prend de court mais..bien sûr que je le souhaite ! Mais je ne veux pas que tu ai à te battre et à finir comme...ça !»
Je lui fis un sourire et lui promis de faire plus attention à l'avenir.
Puis vînt la question sur la couleur de ses cheveux. Joy attrapa une mèche de ses cheveux roux, puis me répondit : «Oui ce sont mais vrai cheveux, et je peux te dire quand j'étais plus petite j'aurais tellement aimé que se soit une couleur qui s'en aille. Et que les autres petites blondinette ne se moque pas de moi!».
Je regarde un moment ses cheveux. Un beau roux, plus beau que le roux de Matt' P., mon ami russe ex-gangster.
Pourquoi vouloir être Blonde ? La couleur des cheveux de mon ex n'est franchement pas ce que je préfère ! Non, moi mon truc c'est les brunes aux cheveux marrons ou noirs. C'est pour ça que toutes mes conquêtes sont brunes. Les Rousses, je ne suis jamais sorti avec. Pourtant je respecte les roux et je n'ai rien contre eux : la preuve est mon amitié avec Matt'. Je me demande bien ce qu'il est entrain de faire en ce moment avec sa Kimberley Jones... Ah ! Ils me manquent tous les deux !!!
« Sérieusement, je trouve ça débile que les gens n'aiment pas les Roux ! Les blonds c'est pas l'idéal !», fis-je avec franchise.

Joy me raconta qu'elle venait de Boston et qu'elle comptait ne pas s'inscrire chez les Cheers, précisant qu'elle n'était pas de leur monde. Elle a bien raison !
Les Cheers sont trop populaires, trop égoïstes et trop bêtes. Elles ne pensent qu'à plaire aux Pi Sigmas ou aux Cannonballs, surtout au quaterback. J'étais quaterback à Sydney et franchement, je ne vois pas pourquoi les filles nous adule comme ça !

Une fois que j'eus The mortal Intrument en main, Joy me dit d'un ton excité : « Je l'ai déjà lu, il est génial. Le suspense reste jusqu’à la dernière page D'habitude je n'aime pas trop ce genre de livre mais là.. ya pas à dire !» Je me mis à rire tout en la regardant. Elle était vraiment amusante et sympathique. "Cool, je le prends!"
« C'est vrai qu'il y a des loups-garou dedans ? », ajoutais-je en agitant le bouquin et en ouvrant de grands yeux. Les loups, j'adore ! C'est le seul truc qui m'a fait regarder toute la saga Twilight en film, sinon, je ne l'aurais pas regardé.
«Au fait, j'adore ton prénom ! », fis-je en prenant un autre livre avec une fille prisonnière dans une bulle en verre. Promise. Tome 1.

Mes deux livres en main, je me rendis auprès de la bibliothècaire et lui tendis les deux livres.

« Ty...Comment déjà ?
« Swan. Ty Swan.
« Oh vous avez le même prénom qu'une autre élève...Tilla Swan. Et vous vous appelez comme Bella dans Twilight !
Super ! Merci de me le rappeler !!!
La dame reprit : « Vous êtes de sa famille ?
« Pardon ?!! (J'ouvris de grand yeux, choqué qu'elle puisse penser que je sois de la famille de Bella Swan, cette humaine devenue vampire.)
« Tilla...
« Oh...hum je ne sais pas...Je ne l'ai jamais vu de ma vie.
« C'est jusqu'au 12 Mars. Je vous conseille de lire plus, Ty. Vous avez emprunté seulement 7 livres. »

La femme me tendit les livres et je les rangeais immédiatement dans mon sac.
Joy me rejoignit.
« Tu as...choisit ce que tu voulais ? », demandais-je avec curiosité, désirant savoir ce qu'elle avait emprunté.

Je lui fis un petit sourire, puis, tout en arrangeant mes cheveux (un autre de mes tics) , je lui dis : « Tu veux entrer dans qu'elle confrérie ? Moi, je suis chez les Nu zeta, les protecteurs de la Nature. J'aime beaucoup la nature et surtout, surtout les animaux . En particulier les loups et les chiens . Je fais aussi partie du CSS Club, le club de soutien scolaire. Je suis nul en maths, en sciences en général, en Espagnol et en Histoire. Mais je suis trop fort en Anglais et en Sport ! »
J'avais prononcé la dernière phrase avec fierté et une légère pointe d'orgueil.

«Alors que penses-tu de notre lycée phénoménal ? Tu as réussi à t'intégrer ? Tu t'es fais des amis ? Moi j'ai pas beaucoup de potes, mais l'essentiel c'est d'en avoir déjà ! », fis-je comme si j'étais un policier ou l'un de ses parents.
Je m'approchais de Joy et lui chuchotais dans l'oreille : « Tu as survécut à l’empoisonnement avec la nourriture ? »
Tout le monde sait que le self sert de la nourriture infecte...Rare sont les fois où on y trouve son bonheur !

Joy commença à reprendre sa respiration. Elle suivit Ty en marchant à ses côtés. Lorsqu'il lui dit qui venait de sortir de la bibliothèque, les yeux de Joy s'illuminèrent. Enfin quelqu'un qui allait comprendre son goût, sa passion pour les livres. Elle se mit à parler d'un ton posé « Ce lieu, c'est comme ma seconde maison ! C'est le seul lieu dans lequel je fais ce que j'aime sans qu'on me critique.». En évoquant cette facette de sa vie, une larme perla le long de sa joue blanche, elle l'essuya immédiatement afin que Ty ne la voit pas. Elle continua à marcher en direction de la médiathèque. Lorsqu'elle entendis le garçon à ses côtés dire qu'il souhaitait être son garde du corps, Joy eu un pincement au cœur. C'était bien la première fois qu'un jeune, un garçon lui venait en aide sans demander son reste. Elle orienta alors ses yeux verts et humides vers l'adolescent. Elle marqua une longue pause avant de dire « Je t'avoue que tu me prend de court mais..bien sûr que je le souhaite ! Mais je ne veux pas que tu ai à te battre et à finir comme...» Elle lui indiqua avec son index son nez «...ça!».
Lorsqu’elle entendit la voix de Ty prononcer ces quelques mots: «Fais quand même attention à toi.». Joy entendis dans le fond comme la voix du père qu'elle n'a jamais vraiment eu, du père qui ne lui a jamais montré un peu d'attention, de tendresse. Enfin, bon, peut être elle trouvera au près de Ty la douceur et l'amour paternel ?
Ils arrivèrent enfin dans la seconde maison de Joy, l'odeur des vieux livres envahissait le nez de Joy. Puis elle fut rappeler à l'ordre par la question de Ty, sur ses cheveux. Elle prit une mèche et la regarda. «Oui ce sont mais vrai cheveux, et je peux te dire quand j'étais plus petite j'aurais tellement aimé que se soit une couleur qui s'en aille. Et que les autres petites blondinette ne se moque pas de moi!». Joy tendis les deux bouquins à la bibliothécaire avec un large sourire. Puis elle tourna vers le jeune homme qui lui posait des questions. «Je viens d'un petit quartier chic de Boston. Et ici, je n'ai pas encore choisis de club. Sûrement pas les Cheers ! C'est peut être un clichés, mais les filles là-bas ne sont pas de mon monde. Ou plutôt, je ne suis pas de leur monde.».Joy chercha dans les étalages un livre à emprunter. Elle vit que Ty s’intéressait à un livre: The Mortal Instrument . Elle se permit de lui dire d'un ton excité: «Je l'ai déjà lu, il est génial. Le suspense reste jusqu’à la dernière page D'habitude je n'aime pas trop ce genre de livre mais là.. ya pas à dire !»

La rouquine se présenta comme étant Joy, une 11th Grade. Elle était donc plus jeune que moi. Je parie qu'elle est aussi jeune que ma Kendall !
La demoiselle me remercia pour mon intervention. Puis elle m'avouais :  «  Je traîne rarement dans ce coins à vrai dire. Je passais ici pour aller à la bibliothèque. »
« Oh c'est marrant, je viens d'en sortir il y a à peine une heure et quelques minutes ! », m'exclamais-je.
Après m'avoir adressé un petit sourire, la jeune-fille me dit : «Le sport et moi ça fait deux, j'opterai plus pour le garde du corps ! »

Je fis un sourire en coin. Un  garde du corps c'est exactement ce qu'il lui fallait ! Voyons voir, qui pourrait bien vouloir l'accompagner partout (quand il le peut) pour éviter ce genre d'altercations, qui voudrait bien prendre sa défense lorsqu'un problème surviendra ?
Mon sourire s’agrandit, montrant mes dents blanches.
Je me retournais vers Joy et je m'écriais joyeusement : «Moi ! Je pourrais être ton garde du corps ! ».
Assez d'enthousiasme ! Il fallait que la miss accepte avant. C'est pour cela que je m'empressais de rajouter plus calmement : « Enfin si tu veux. Tu n'es pas obligée d'accepter ! ».

Je suivais la demoiselle, mouchoir toujours appuyé sur mon nez. La rousse se retourna et répondis à ma question concernant l'origine de l'agression :
«"J'avais pressée le pas pour traverser le couloir, et s'en faire attention, je l'ai bousculer à sa sortie des toilettes. Il n'a pas voulue me lâcher alors que j'avais passer un pacte avec lui." Elle haussa les épaules puis rajouta : "Peu importe, il est parti et je suis libre !"
J'hochais la tête mais lui dis comme si j'étais son frère : « Fais quand même attention à toi. »

Puis, j'ôtais le papier de mon nez, qui évidemment se déchira, le reste étant collé sur mon nez. Je fis une grimace et enlevais le papier qui restait. Je suivais comme une ombre la demoiselle.
Nous arrivâmes à la médiathèque.
J'observais depuis un moment les cheveux de Joy. « Dis-moi, lui demandais-je enfin tout en désignant ses cheveux, c'est ta couleur naturelle ? »

Nous entrâmes dans le bâtiment. Je pris le livre que j'avais emprunté et le rendis à la bibliothécaire.
« Tu viens d'où ? Et quel club as-tu choisit ? Les Cheers ?», lui demandais-je par grande curiosité.
Je suis un mec hyper curieux alors je pose toujours à tout le monde plein de questions.
Tout en parlant je regardais quel livre je pouvais emprunter.
Pourquoi pas The Mortal Instrument?

Joy se débitait, elle poussait de temps à autres des petits cris. Puis elle entendis une voix grave derrière elle. Elle se retourna subitement voir qui venait la sauver, la libérer de ces grosses mains qui l'empoignait. Elle tourna la tête, elle aperçu un jeune homme assez grand, elle fit un petit sourire en coin en pensant au fond d'elle "Je suis sauvée". Le garçon lâcha enfin la main de Joy, cette dernière assista à la bagarre. Elle ne savait pas vraiment où se mettre, personne dans les environs, juste elle et deux garçons en plein règlement de compte. Lorsqu'elle vit l'étudiant qui l'avait sauvé avec le nez en sang, elle se sentit mal. Elle culpabilisais comme lorsque sa mère est morte. Enfin bref disons elle se sentait vraiment mal. Des larmes perlaient sur ses joues pâles. Elle fixaient les deux garçons en essayant d'articuler des phrases à travers le rideau que les larmes on crées "Stop", "Arretez-vous !", "Ça n'en vaut pas la peine !"

Elle tenta d'appeler au secours mais rien n'y fait, elle se retourna,s'assit par terre contre les casiers,en espérant que lorsqu'elle retournait la tête tout-ceci serait bien finit. Elle attendis quelques minutes, puis le son des coups s’estompa, les pas du garçon s’effacèrent et le couloir retrouva son calme. Joy se retrouva seule avec le dénommé Ty. Joy resta les yeux rivés sur le carrelage du couloir. Elle n'osait pas parler, elle finit par répondre d'une petite voix. "Moi, c'est Joy." Elle n'osa pas dire son nom de famille de peur d'avoir encore des ennuis. "Je suis en 11th Grade" Elle se releva lentement, elle ramassa ses affaires. Essuya ses larmes d'un coup de main, et leva la tête vers le jeune homme qui lui posait les questions. Elle repris ses esprits ainsi que son souffle puis elle parla enfin distinctement. "Merci d'être intervenu, sinon ça n'en serait jamais fini ! Je traîne rarement dans ce coins à vrai dire. Je passais ici pour aller à la bibliothèque."Puis elle esquissa un petit sourire. "Le sport et moi ça fait deux, j'opterai plus pour le garde du corps !"
Joy commença à marcher en direction de la bibliothèque, elle remit sa manche afin de cacher les traces rouges sur son bras que le garçon lui avait laisser. Elle jeta un coup d’œil à sa montre. Cette altercation lui avait fait perdre beaucoup de temps, il lui restes une demie-heure devant elle pour rendre les livres et en emprunter des nouveaux. En marchant elle avait oublier Ty, elle se retourna et le vit derrière elle. Elle finit par répondre sa question. "J'avais pressée le pas pour traverser le couloir, et s'en faire attention, je l'ai bousculer à sa sortie des toilettes. Il n'a pas voulue me lâcher alors que j'avais passer un pacte avec lui."Elle haussa les épaules. "Peu importe, il est parti et je suis libre !"

Sauvée par Ty. - Ty Swan & Joy Crawford
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Plongé dans la lecture d'un bouquin fraîchement emprunté à la bibliothèque du lycée, je marchais depuis quelques minutes dans les couloirs, descendant les escaliers et manquant tomber. Je me faisais gentiment réprimander par les élèves qui me disaient de « me poser pour lire ». Qu'est-ce qui me captivait autant ? La Prophétie des Ténèbres Tome 3 Fatale Attirance. Un livre de Patrice Michelle.
Je me laissais glisser le long du mur pour dévorer les lignes.
Après une heure de lecture, je rangeais le livre dans le sac à dos noir, que je m'empressais de jeter sur une de mes épaules. J'avais une soif d'enfer, il fallait que je boive absolument.

Je me dirigeais donc vers les toilettes quand soudain j'entendis des ricanements d'un garçon et des cris désespérés d'une demoiselle.
Je m'approchais de la scène discrètement mais rapidement et devant moi se dressais une scène injuste : une rouquine se faisait sauvagement agresser par un mec. Nan mais pour qui il se prend lui ?

D'une voix autoritaire je lui lançais : «Hé ! Ça ne va pas d'embêter cette demoiselle ? Lâche-la Immédiatement !!! ».
L'agresseur sans pour autant lâcher la miss me répondis : « Sinon quoi ? ».
Mes sourcils se froncèrent. Je fis tomber mon sac sur le sol et je me mis à retrousser les manches de ma chemise à carreaux. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas mis en colère et que je ne m'étais pas bagarré ! Il me narguait ? Très bien, il allait voir !

Dernier avertissement. «Laisse la tranquille ! ».
Le « Non » que je reçu comme réponse me fit grimacer et froncer les sourcils de plus belle. Mes yeux lançaient des éclairs et je suis sûr qu'à cette heure cet imbécile serait mort si mon regard noir pouvait tuer.

Je lançais mon pied sur le bras qui tenait la jeune-fille. Le mec fût obligé de la lâcher. « Ah tu veux te battre, hein ? », me lança t-il. J'hochais la tête tout en humectant mes lèvres, avant de lui crier à la figure : «Prends-en toi à des gens de ta taille au lieu de t'attaquer à des demoiselles sans défense! »
J'étais quand même un peu plus grand que lui. Sans lui laisser le temps de parler, je fonçais sur lui et lui donnais un bon coup de poing au visage.
Mon adversaire me donna un coup terrible dans le nez.
Par réflexe je posais ma main sur mon nez. Je sentais une douleur forte. Quand je regardais mes doigts je vis du sang.
Pendant mon moment de faiblesse, le jeune-homme qui n'avait rien à faire me donna des coups de pieds dans le ventre, ce qui me fis tomber à genou par terre. « Ah ! Ah ! Ah ! Alors le sauveur ? Ça fait quoi de perdre ? Hein ? », me dit-il en me saisissant par les cheveux .
Ce crétin commençait à me taper sur les nerfs !
Mes yeux sombres vinrent se poser sur son visage, mes dents se serrèrent au maximum puis je me relevais d'un bond et l'assaillit de prises de Karaté, de figures de boxes et de parkour.
Le pauvre était maintenant terrorisé et me suppliait de le laisser tranquille.
« Je te laisserais seulement si tu promets que tu laissera cette demoiselle tranquille jusqu'à la fin de tes jours!, fis-je en lui montrant la jolie rousse.
Le caïd hochais la tête et répétais : « Oui...Oui... » tout en tremblant.
Je l'empoignais par le col de son T-Shirt et le poussais vers la porte de la sortie.
Je lui lançais en guise d'avertissement : « Si jamais je te revois l'embêter, je te jure que tu es un homme mort ! Je t'affligerais personnellement une correction comme celle-ci, c'est clair ? »

Le garçon s'enfuit sans demander son reste.

Je me tournais vers la demoiselle qui m'avait suivi, tout en reprenant mon souffle puis je lui fis un petit sourire. « ça va ? Il ne t'a pas trop fait mal ? », lui demandais-je gentiment avec ma voix douce.
Je lui tendis la main et me présentais : «Salut ! Moi c'est Ty. Ty Noah Swan. Senior Year D. »

Je lui fis signe de m'attendre un instant, puis j'allais m'abreuver et passer de l'eau sur ma blessure.
Je revînt auprès de la rouquine, un mouchoir imbibé d'eau que j'appuyais sur mon nez en fermant un œil et en grimaçant de douleur.
« Toi c'est comment ?Tu es nouvelle, non ? Je ne t'ai jamais vu ici. », arrivais-je à lui demander.

Après sa réponse, je lui conseillais : « Évite de traîner toute seule par ici. Il y a des gens malades dans ce lycée. Les jolies filles comme toi mériterais d'avoir au moins un garde du corps ! Tu devrais prendre des cours de Karaté. »

Puis, curieux, je lui demandais : « Au fait pourquoi ce crétin te retenais en otage ? ».

La sonnerie retentit, l'examen est finit. Joy tends sa copie au professeur un sourire aux lèvres. Elle est plutôt fière, à dire vrai elle avait travailler plus d'un week-end sur ce fout chapitre. C'est la pause de midi, elle n'a pas très faim elle va sûrement comme tous les midis aller se réfugier dans un rayon de la bibliothèque pour encore une fois lire ou réviser ses cours. Elle ne fais que ça, travailler, c'est son but premier dans la vie !
Joy ramasse lentement ses affaires, elles les rangent correctement dans son sac à dos. Elle prend ce dernier et l'enfile sur ses petites épaules. Elle sort, passe au bureau du professeur vérifier quelques réponses en espérant que ces dernières seraient justes. La vielle femme jette un coup d’œil à la copie de Joy: «Ça m'a l'air pas mal m'a petite» lui annonce-t-elle le sourire aux lèvres. Joy fit un signe de la main avant de tourner les talons. Elle était dans les couloirs, elle se dirigea vers son casier pour y poser des affaires qui alourdissaient son sac, et pour prendre deux trois bouquin emprunter dernièrement et dévorer rapidement. Elle commença à marcher rapidement afin de ne croiser personne.
Mais ce qu'elle redoutait le plus arriva, elle bouscula un jeune homme qui sortait des toilettes, elle leva les yeux vers l'adolescent avant de dire d'une voie frêle: «Excusez-moi, je ne t'ai pas vu.» Le garçon face à elle ne tenait pas en place il ne cessait pas de lancer des jurons en direction de Joy, il la bouscula afin de l'embêter. Cette dernière n'avait rien à répondre, elle se sentait tellement mal qu'elle en rongeait ses ongles, rituel qu'elle n'avait pas fais depuis la mort de sa mère. Elle baissa les yeux et répéta: «J'ne voulais pas te bousculer, j'te jure!». L'homme face à elle se moquer ouvertement de la fillette, il voulais non seulement la faire culpabiliser, mais aussi en tirer quelque chose. Il tenta de mettre au point un marcher pour le moins frauduleux. Joy ne voulant pas se mettre les gens influents comme lui à dos, fit signe qu'elle allait faire ce qu'il venait de lui demander. «Je le ferai. ¨Promis ! Maintenant, je peux m'en aller?!» Joy commença à tourner les talons et à partir en direction de la bibliothèque. Mais le garçon la retint par le bras il s’écria: «Pas si vite mas jolie», elle tenta de se débattre en vain, il avait trop d'emprise sur son petit poignet.