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 Mauvaise rencontre ... Chocolatée. [PV Sasha B. Cobb] /Terminé/

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MessageSujet: Re: Mauvaise rencontre ... Chocolatée. [PV Sasha B. Cobb] /Terminé/   Mauvaise rencontre ... Chocolatée. [PV Sasha B. Cobb] /Terminé/ EmptySam 26 Avr 2014 - 1:27

Et dire que j’aurais pu passer une matinée paisible, à siroter un cocktail sur la plage, imaginant les autres Junior à trimer avec le prof de physique. Je me voyais déjà tellement. Le sable fin, la mer qui fait des va et vient, emportant peu à peu les dessins et châteaux sur le sable. Le gout fruité qui vient à mes lèvres, la fraicheur apportée par les glaçons, le soleil qui tape sur ma peau, et l’eau qui dégouline dans mon cou. Cette sensation me rappelait mes étés à Oxford, seuls moments de l’année où la température était acceptable pour oser les shorts et les balades au bord de la Manche, qui n’était pas la mer la plus chaude du globe, soyons d’accord. Mais c’était toujours les moments que j’affectionnais le plus, parce qu’à une époque, nous allions nous promener avec mes frères, et c’étaient des moments magiques où je pouvais profiter de ma famille en dehors du contexte routinier qui consistait à m’apprendre en gros toutes les bonnes manières, ce que je devrais faire plus tard, comment j’aurais à me comporter, etc, fin toutes les choses que mes parents voulaient me voir faire, et que je ne voulais pas. Les vacances restaient les seuls moments de répit que j’avais, et pendant lesquels je pouvais être un petit garçon normal.

C’était ce à quoi je pensais quand je voyais tous les jours au loin, depuis la fenêtre de ma chambre, la mer qui s’étendait jusqu’à l’horizon. J’aimais beaucoup m’y rendre, en solo pour écouter de la musique tout en me prélassant au soleil après avoir piqué une tête. C’était un peu ce que j’avais eu en tête, jusqu’à ce que je percute cette fille, et vous connaissez la suite, pas besoin de refaire un résumé, parce que bon à part redire encore et encore qu’on se prend la tête depuis maintenant au moins vingt bonnes minutes sous les regards éberlués des autres élèves, ne servira à rien. Et ça commençait à tourner en rond toute cette histoire, au point que je commençais à abandonner l’idée d’obtenir des excuses, tout en ne paraissant pas lâche, et celui qui baisse les bras. Parce qu’au fond, même si elle devait me trouver détestable, elle savait que je lâcherais rien, alors autant en finir maintenant avant que ça devienne trop insupportable. Cette querelle avait assez duré, et continuer à m’égosiller pour devoir supporter ensuite ses petits discours à la noix, ça ne m’intéressait plus, et j’avais qu’une envie me tirer. Si ça avait été un mec, je lui en aurais collé une et ça aurait été réglé, mais j’ai une fierté, un honneur, je frappe pas les filles, comment me regarderait-on après ça ? Ca en foutrait un coup à ma réputation, ce pourquoi je préférais m’abstenir, m’en tenant aux remarques cinglantes et c’est tout.

Et au bout d’un moment, j’en eus marre, vraiment, alors qu’elle dise ce qu’elle veule, une paire d’yeux serviront de témoin pour contrecarrer ses dires, et puis au point où j’en étais, je pouvais aller me recoucher direct, elle m’avait passablement énervé et foutu mon beau programme en l’air, tout ça parce qu’elle avait trop d’orgueil. Ok, j’aurais pu avouer que j’étais en parti responsable, mais ça encore mes chers, c’est trop me demander, à force, vous avez du bien voir que c’est pas mon genre, si ça l’était vraiment, j’aurais pas fais autant de bruit pour une tache de chocolat chaud. Qui s’énerve comme ça si ce n’est moi ? Personne, c’est ce qui me rendait unique, mais ça faisait toujours plaisir, ça me donnait la possibilité d’humilier un peu les autres au passage, histoire qu’ils voient que je suis une sirène d’alarme et je peux créer une situation embarrassante en moins de deux, après les réactions suscitées restent aléatoires.

Je finis par décider de m’en aller tout bonnement, faire ce que j’avais prévu de faire, récupérer mon téléphone qui ne devait pas avoir bougé parce que les gens étaient braqués sur nous, à un tel point que personne n’avait du saisir l’occasion pour me prendre mon iPhone 5 tout neuf. A quoi bon, quand quelque chose de plus intéressant avait lieu à côté, un iPhone semblait tellement anodin. Je passais donc à côté d’elle, lui assenant un coup d’épaule et un large sourire mesquin. C’est tout ce que je pouvais faire, même si mentalement elle s’était déjà mangée une gifle monumentale et cette simple pensée me consola au fond.

« Non, non, non, tu te trompes, je fuis pas, parce que si c’était le cas, j’aurais même pas pris la peine de te dire tout ce que je t’ai dis auparavant, disons que là je commence à en avoir tout simplement assez de t’entendre, ta voix émet des bruits si stridents que je commence à en devenir sourd. Mais après tu peux dire ce que tu veux, que je suis lâche, tout ça, j’en ai rien à foutre, parce que si tu préfères, je peux toujours rester là et continuer à jouer à l’enfant pourri gâté, mais je crois qu’on a mieux à faire que de se gueuler dessus, et j’aimerais ne plus avoir affaire à ta face de rat, alors si tu m’excuses, je vais de ce pas m’en aller, pour aller me prendre un bon aspirine, parce que t’es pire que de l’alcool, tu soules au premier son qui sort de ta bouche. »

Et c’était vraiment vrai, elle avait le don d’ennuyer de suite, mais bon, je m’étais pas laissé faire, et j’en avais assez dis pour le moment, là j’avais besoin de prendre l’air, elle m’étouffait celle-là.

« Par contre, je ne mentais pas quand je disais que je ne te lacherais pas, je te croise, et je ne te ferais pas oublier qui je suis. Et oui je suis un Pi Sigma, un vrai, et si j’avais pu, je me serais purement venger pour me barrer de suite, non là j’ai pris de mon temps précieux pour m’expliquer avec toi, tu devrais plutôt être flattée, mais bon tu vois là j’ai autre chose à faire que de m’occuper d’une gamine dans ton genre, alors je vais débarrasser le plancher et vaquer à mes occupations initiales, qui je suis sur, même lire un livre, sera plus attrayant. »

J’allais tourner les talons quand elle se décida à s’excuser, enfin c’est ce qu’elle donnait l’impression de faire parce que vu le ton et son regard faux, je savais que ça allait se finir avec une nouvelle remarque déplaisante, mais au point où nous en étions.

« C’est bizarre, un peu plus j’ai cru que tu devenais raisonnable, mais bon la malice dans tes yeux te trahit, dommage, mais je m’excuse pour tout aussi, ça doit pas être facile de vivre avec une tête et une personnalité aussi horrible que la tienne, encore que tu pourrais t’en sortir si tu étais muette, ce qui n’est pas le cas. »

Bon ça partait clairement en vrille tout ça, mais j’avais qu’une envie en finir, ça devenait lourd et pathétique cette histoire.

« Et bien oui, pour une fois je vais écouter tes si précieux conseils, je vais continuer ma route comme si de rien n’était, je mérite une pause, trop de mauvaises ondes dès le matin c’est pas bon. Tes excuses je finirais par les obtenir, mais j’ai plus envie de batailler là, j’en profiterais quand tu t’y attendras le moins, c’est plus drole. Sur ce je ne te souhaite pas bonne journée, et à la revoyure, car crois-moi, t’es pas prête de m’oublier. »

Pas un signe de main rien, juste un regard hautain, et je tournais les talons pour retourner dans la cantine où les gens reprirent ce qu’ils avaient commencé, c’est à dire, manger. J’allais récupérer mon téléphone et remonta à ma chambre, remonté, pour aller enfin me changer, je collais et empestais le chocolat chaud. Qui que tu sois, je vais te retrouver, et tu vas me le payer, parole de Sasha.

HRP : Bon voilà, je me suis dis qu’il valait mieux qu’on en finisse là, parce qu’on commençait un peu à tourner en rond à s’engueuler sans plus en finir, je sais pas ce que tu en penses. Donc libre à toi de répondre une dernière fois, sinon j’archive. Et merci pour ce RP, malgré cette haine, c’était plutôt drôle :P
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MessageSujet: Re: Mauvaise rencontre ... Chocolatée. [PV Sasha B. Cobb] /Terminé/   Mauvaise rencontre ... Chocolatée. [PV Sasha B. Cobb] /Terminé/ EmptyMer 9 Avr 2014 - 17:39



❝Mauvaise rencontre … Chocolatée.❞
feat. Sasha D. Cobb


Bon, beh, elle avait raison, il n’allait et ne comptait pas le moins du monde la laisser filer. En fait, d’après ce qu’il disait, il avait l’air de penser qu’en la retenant et en la poussant aux excuses elle commencerait à trouver ça pénible et qu’elle céderait pour expédier l’affaire plus qu’inutile vite fait. Et bien, il faisait fausse route, ce n’était pas du tout son genre puisque si elle aurait voulu terminer au plus vite cette connerie, elle se serait déjà excusée depuis bien longtemps et serait partie tranquillement mais ce n’était pas ce qu’elle avait fait alors elle n’était pas prête de le faire. Alors, elle soupira, lui expliqua qu’il devrait parler moins fort et qu’il était tout aussi coupable qu’elle puisque monsieur, à ce qui semblait ne devait pas regardait où il allait non plus. En fait, il était trente millions de fois plus qu’on qu’elle ne le pensait et qu’il n’en avait l’air parce qu’apparemment, il faisait exprès de parler bien fort pour faire chier la demoiselle. Donc, comment lui dire qu’à part se faire remarquer et s’afficher tout seul, ça n’avait pas vraiment l’effet qu’il désirait. Oh, alors il n’était pas fautif du tout, simplement parce qu’il s’était souvenu qu’il avait oublié quelque chose. Beh ouais, mais dans ce cas-là, elle, elle pensait avoir oublié le livre qu’elle cherchait dans son sac et elle n’avait pas pu le voir non plus. Du coup, s’il réfléchissait comme ça, sa logique fonctionnait aussi sur la demoiselle, et aucun n’était coupable. Pour poursuivre, elle ajouta qu’il pouvait toujours courir après les excuses puisqu’il n’en aurait certainement pas. S’il était chiant, elle aussi, génial … Ils étaient vraiment mal tombés … Le mieux aurait été qu’ils ne se rencontrent jamais, malheureusement, ce qui était fait, était fait. Ah non, Carry n’était pas du genre à se laisser marcher dessus, il faisait encore fausse route… Décidemment, il était pas bien doué.

Tiens, si elle avait été un mec, il lui en aurait déjà collé une … Et bien qu’il fasse ! C’était exactement ce à quoi, elle avait pensé aussi, mais elle s’était dit que ce n’était pas très loyal. Il était vraiment débile ! Lui épargner un cocard ? Mais il se prenait vraiment pour un costaud de folie ! Mais qu’il lui foute ce pain dans la tronche ! Faut dire que ça l’arrangeait à l’australienne, comme ça elle aurait au moins une excuse pour le lui rendre ! Comme elle s’y attendait, le mot « majesté » le fit réagir et il crut qu’à travers celui-ci, elle manifestait un sentiment d’infériorité. En y pensant, heureusement qu’elle n’avait finalement pas fait la révérence, il ne se serait surement plus senti, à coup sûr. Et là, il lui sortait que si un d’eux devait partir, c’était lui et pas elle. Hallelujah ! S’il voulait se tirer, qu’il y aille mais ça voudrait dire qu’il admettrait sa défaite, ce qui lui donnerait un côté lâche, fuyard et elle n’allait pas se gêner de lui dire. Soucis, il ne lui en laissa pas le temps. Passant à côté d’elle, il lui donna délibérément un coup d’épaule auquel elle s’attendait. C’était tellement prévisible, il était tellement prévisible. Quand il la brusqua, elle ne bougea pas, ou pas vraiment. Elle dû, au moins, se rattraper sur son pieds droit qu’elle recula pour se re-stabiliser. A part ça, elle ne cilla pas, seul son regard suivi l’abruti. Nouvelle menace. Lui non plus n’en avait pas fini avec elle. Ça lui rappelait ces deux gaillards qui avait martyrisé Kurt et qu’elle avait ridiculisé. Un de plus, un de moins, ce n’était pas ce qui changeait sa vie au fond. Il était saoulant, avec ses excuses. Non, c’était non, qu’est-ce qu’il ne comprenait pas, sérieusement. S’arrêtant au même niveau qu’elle, il semblait attendre quelque chose. Quoi ? Un « désolé » pardi ! Oh et puis finalement, plus vite elle s’excuserait, plus vite elle en aurait fini avec lui.

« Beh … Tu t’en vas ? Pourquoi ? Tu sais, les gens autours ont l’impression que tu fuis … Je pensais que t’était un peu plus tenace que ça quand même. Tu vois, même moi, j’ai réussi à te surestimer un minimum. Tu ne vaux pas tant que ça. Et ça se dit Pi Sigma. Ils sont tous comme toi ? Dans ce cas, je ne m’étais pas trompé, vous êtes minables. »

Personne ne connaissait la raison de son mépris et de sa haine pour cette confrérie et elle paraissait aux yeux de certains, plus qu’injustifiée mais elle, elle savait. Elle s’en foutait que les autres pensent qu’elle était stupide de ne pas apprendre à les connaitre avant de les juger. Ca ne passait pas, ça ne passait pas, terminé. Pour revenir à ce qu’elle disait et pour le confirmait, elle constata que, les étudiants présents dans la grande cafeteria s’inquiétaient de la réaction du jeune homme face à l’australienne. Tous devaient se demander pourquoi il partait, après tout, une Alpha ne faisait pas le poids face à un membre des beaux gosses populaires. Faux, encore des idées reçues. Abrutis étaient ceux qui seulement y pensaient une seule seconde. Le regardant dans les yeux, la tête tournée vers lui, elle poussa un long soupir. Un de ses soupirs que poussent les personnes prêtes à abandonner, à se rendre. Puisque oui, elle s’apprêtait à le faire … ou pas.

« Bon … Je suppose que je devrai m’excuser … C’est évident en fait … »

Juste encore un peu et ce serait parfait … Il avait l’air d’être satisfait, il avait l’impression de gagner le combat qui avait commencé par la collision. Il était sans doute fier d’avoir réussi ce qu’il voulait depuis le début et d’avoir presque obtenu ce qu’il désirait.

« Allez, on passe à autre chose, j’suis désolé ! »

Ça sonnait tellement vrai. Pourquoi n’avait-elle jamais songé à faire du théâtre ? Sûre qu’elle aurait eu du succès. Elle marqua une pose, balaya les cheveux qui descendait sur son épaule et un sourire narquois se dessina sur son visage.

« Ouais, vraiment, je m’excuse … Je m’excuse que tu sois comme tu es. Vraiment. Mais bon, j’peux pas t’en vouloir, c’est pas ta faute après tout. C’est tes parents, c’est pas toi. Tout dépend de l’éducation. T’as pas choisi d’être blindé de fric et chez certain, ça monte vite à la tête, j’peux comprendre. T’en fais pas … »

Il ne fallait pas trop y croire. On allait voir s’il allait toujours partir comme ça, comme un perdant. Mais dans tous les cas, c’était bien envoyé, les spectateurs étaient choqué. Quelques-uns connaissaient Carry et l’appréciaient ou pas. Certains trouvaient fantastique le cran et le courage dont elle usait tandis que d’autre espéraient que le Pi Sigma, lui cloue définitivement et pour longtemps le bec ou bien ne lui colle une bonne baigne qui la calmerait pour un bon petit moment. Ceux qui ne lui voulait que des mauvaises choses étaient sans doutes des trop grandes gueules qu’elle avait fermé ou peut-être même qu’il y avait dans le lot des filles dont les copains étaient allés voir ailleurs et de qui Carry avait franchement profité.

« C’est pas la peine d’insister, que ce soit clair, des excuses tu n’en aura pas ! Tu devrais passer ton chemin, ça arrangerait tout le monde. Toi comme moi. Elle haussa légèrement la voix pour s’adresser à toute l’assemblée. Et tous ces cons qui nous écoutent depuis toute à l’heure pourront reprendre leur activité, qu’on a involontairement interrompu ! »

Sa dernière phrase avait été dire plus froidement et sèchement que l’avant dernière. Il y avait carrément une sorte d’autorité. Les cons en question, soit l’assistance, la fixèrent, surpris. Elle lança donc un regard tout aussi froid que son intonation qui dissuada la foule de continuait à épier la situation, ou du moins de le faire plus discrètement. Cela fonctionna plutôt bien puisque chacun reprit son activité principale –manger en l’occurrence- et ceux qui s’était carrément arrêté pour faire les voyeurs, reprirent leur marche. Si l’emmerdeur qui faisait perdre son temps à Carry pouvait lui aussi se tirer, ça ne ferait franchement rien à celle-ci. Il ne lui manquerait pas, loin de là !


Info:
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MessageSujet: Re: Mauvaise rencontre ... Chocolatée. [PV Sasha B. Cobb] /Terminé/   Mauvaise rencontre ... Chocolatée. [PV Sasha B. Cobb] /Terminé/ EmptySam 5 Avr 2014 - 20:02

Carry & Sasha

Mauvaise rencontre ... Chocolatée.



Bon une chose était sure, ça allait pas finir comme ça. Ca allait durer bien comme il faut, et il était même pas huit heures que j'étais déjà prise dans une embrouille avec une chieuse. Bien sur, je pourrais très bien mettre fin à tout ça, mais ma fierté mal placée en prendrait un coup. Devoir me rabaisser, et me taire devant une fille, jamais. Et j'étais prêt à aller jusqu'à avoir le dernier mot qu'elle le veuille ou non. Parce que bon, malgré le fait qu'elle ait envie de se casser, de fuir lâchement, elle répondait toujours de plus belle, comme si au fond d'elle, elle voulait être celle qui aurait le mot de la fin. Sauf qu'étant pareils, pensait pareil, on n'était pas couché, et je pouvais rester là toute la journée s'il le fallait. Borné était certainement le mot qui me qualifiait le mieux. J'était pas du genre à abandonner, sauf si la cause était vraiment perdue, mais là c'était une petite broutille que je pouvais remporter haut la main, sans soucis, il fallait juste que je sois méthodique dans le choix de mes mots. Je savais que le pouvoir des mots avait toute son importance, et j'aimais en jouer. Etre violent par les mots, parce qu'avec elle je ne pourrais pas régler ça à coup de beigne dans la gueule. J'étais bourru, bagarreur, mais certainement pas violent avec les filles, même si certaines comme elles, méritaient un bon pain en plein milieu de la tronche.

Je la voyais me toiser du regard, pendant que je commençais à lui expliquer ma façon de penser, sur son comportement, sa façon d'être. Comme si se faire hurler dessus ne lui faisait rien, et ça me mettait bien en rogne, parce que ne pas avoir l'effet escompté était ce que j'appréciais le moins. Mais je ne devais, et je ne montrais pas que j'étais frustré. Je gardais ce sourire mutin aux lèvres, tout en prenant un plaisir fou à garder un ton on ne peut plus cynique. Faire du mal, dire des choses blessantes ne me dérangeait pas, et puis bon j'allais pas me gêner pour cette fille. Elle me soulait déjà, mais il fallait surtout pas qu'on garde l'image qu'elle m'a cloué le bec. Elle serait trop heureuse de pouvoir s'en vanter auprès de tout le monde après, surtout qu'elle avait bien l'air de ne pas nous apprécier, nous les Pi Sigma. Encore une personne qui cherche à juger sans réfléchir, mais j'allais en jouer. Rentrer dans son petit jeu, et lui montrer que je suis narcissique, -ce qui est vrai- prétentieux, et méprisable.

On a au moins quelque chose en commun, on est chiant, lui dis-je en esquissant un sourire. Et non, tu as tout vu, je suis tellement pénible que je pourrais rester la toute la journée s'il le fallait. Pas plaisant comme perspective, mais peut-être que tu finiras par t'ennuyer et tu admettras enfin ta faute.

Elle souffla, apparemment exaspérée. Je suppose qu'elle aurait pu partir sans que j'ai le temps de la rattraper, mais elle préféra inspirer un bon coup et me débiter une nouvelle tirade. Bataille de monologues, acte deux scène une.

Dépitée que je me répète, elle n'en faisait pas bien mieux, elle me fit tout un paragraphe pour me faire comprendre de baisser le ton. Mais justement, plus j'haussais le ton, plus ça l'emmerdait, pourquoi j'arrêterais. Elle n'avait pas l'air de saisir que je le faisais exprès. Je me demande ce qu'elle comprenait en fait.

Je t'explique aussi un truc, tu veux pas que j'hausse le ton, mais tu crois que je le fais pourquoi? Pour t'emmerder, pardi. Et comme je vois que ça marche je continue, ça coule de source, mais là haut -dis-je en tapant ma tête du doigt- ça a pas l'air de bien fonctionner, du coup je peux comprendre que t'aies du mal à percuter.

Ensuite, elle commença à m'expliquer comme quoi j'étais tout aussi fautif qu'elle. Certes, je le savais, merci, mais l'avouer, jamais. Je faisais pas attention, parce que je m'étais retourné brusquement me rappelant que j'avais oublié quelque chose, mais j'ai pas des yeux derrière la tête, je n'avais pas pu savoir qu'elle était juste là derrière moi. Je ne suis pas un super héros non plus.

Haha elle est bien bonne, tu veux pas me la refaire pour voir, c'est vraiment drôle comment t'essaies de me refiler toute la culpabilité sur le dos. J'aurais pu t'éviter, certes, mais je me suis souvenu que j'avais oublié quelque chose, et je me suis bêtement retourné et tu étais là, et tu connais la suite. Et à ce que je sache, je n'ai pas de caméras, de miroirs, ou même d'yeux derrière la tête, donc pour savoir que t'étais derrière moi, c'est compliqué.

Enfin on en arriva aux fameuses excuses, qu'elle n'était pas, ou plus disposé à me faire. Pas d'excuses, pas de tranquillité, je lui avais pourtant fait comprendre.

Pas d'excuses, donc je ne te lâche pas. Et au contraire, j'ai tout mon temps, donc je peux à ma guise te faire chier à ma guise. Et question ambition, je qualifierais plus ça d'un passe-temps. Je pense que j'ai plus besoin de te l'apprendre, je suis chiant, et je lâche rien. Et puis pour ta gouverne, quand on est le fautif, on essaie au moins de réparer son erreur, fin je sais pas c'est limpide pourtant. Fallait pas t'attendre à une once de gentillesse de ma part, alors que ton chocolat chaud venait de me bruler, et me salir. T'aurais réagi comment toi? Si t'es du genre à te laisser marcher dessus, c'est ton choix, mais personnellement c'est pas mon cas.

Je marquais une pause, le temps de reprendre mon souffle, me remettant en position, c'est à dire bras croisés, et posture droite et rigide pour montrer mon assurance.

Hahaha, ça c'est parce que t'es une fille que je ne fais qu'aboyer comme tu dis, si t'avais été un mec, ça fait longtemps que je t'en aurais logé une en plein milieu de ta gueule d'ange. Mais tu vois, je ne me rabaisserais pas à ça, tu peux au moins me remercier, je t'épargne un beau coquard.

Encore une fois, elle tenta de forcer le passage, voulant partir, encore une fois. Ca commençait à m'énerver, mais si une personne devait partir en premier c'était moi et pas elle, certainement pas.

Majesté? Enfin tu reconnais un minimum d'infériorité à mon égard, dis-je en riant pour l'emmerder. Je ne me considérais bien sur pas comme une majesté, mais ça me faisait rire de la voir croire que je me prenais pour le pape en personne. Et puis je sais pas si je peux dire que c'est fini, cependant ma petite, si y a bien quelqu'un qui doit partir en premier, ce sera moi et pas toi. N'oublie pas ce que tu viens de dire, tu ne voudrais pas être impoli, et c'est toujours le Seigneur qui passe devant, alors si tu veux bien m'excuser, je m'en vais de ce pas, je passais à côté d'elle lui assénant un coup d'épaule pour la bousculer. Oups, pardon, dis-je avec un sourire faux sur le visage. Mais ne crois pas que j'en ai fini avec toi, je finirais pas les avoir ces excuses que tu le veuille ou non. A moins que tu ranges ton orgueil de côté et que tu me les fasses tout de suite? Un simple désolé me satisfera amplement je t'assure, je n'ai pas besoin d'une preuve d'amour, ce serait trop.... embarrassant venant d'une personne comme toi.


Sur ce, j'attendais une dernière réponse, avant de décider si oui ou non, j'allais me tirer ou jouer avec ses nerfs. Sasha le chieur est une machine qu'on n'arrête pas avec un bouton, mais en obéissant à ses ordres, et ça ma petite, j'aimerais que ça rentre dans ta petite tête.
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MessageSujet: Re: Mauvaise rencontre ... Chocolatée. [PV Sasha B. Cobb] /Terminé/   Mauvaise rencontre ... Chocolatée. [PV Sasha B. Cobb] /Terminé/ EmptyLun 31 Mar 2014 - 19:59



❝Mauvaise rencontre … Chocolatée.❞
feat. Sasha D. Cobb


À peine eut-elle fini son monologue que son perturbateur commençait déjà le sien. C'était un moment long, chiant et complètement –mais vraiment vraiment- inutile. Pour plusieurs raisons en fait. Il avait répété deux fois qu'une personne comme elle n'avait pas le droit de lui parler comme elle l'avait fait. Il lui avait aussi fait comprendre qu'elle était la seule et unique coupable dans l'histoire –ce qui, par ailleurs, n'était pas vrai - et l'avait par la même occasion menacer de « devenir son pire cauchemar », si elle ne s'excusait pas. Il n'avait pas oublié d'ajouter qu'elle était sans doute stupide –loin de là, mais si ça lui faisait plaisir de la penser, grand bien lui fasse. Il avait haussé le ton et comme au moment où il avait hurlé, toute la cafétéria écoutait attentivement, comme si leur vie à tous dépendait de cet abruti. Franchement, ce mec ne servait tellement à rien qu'au lieu de répondre, elle se contenta seulement de supposer, vu son caractère prétentieux qu'il devait fréquentait la pire des confréries, les Pi Sigma. Elle était satisfaite quand il confirma ses dires ajoutant qu'elle avait bien gâché sa journée à lui, mais de toute façon, la sienne à elle, c'était lui qui l'avait foutu en l'air. Au moins, ils étaient quittes et personne n'était gagnant. Continuant sur sa lancée, il précisa qu'elle avait l'air d'être un pitbull qui ne se laissait pas faire. Si elle avait de bonnes déductions et bien lui n'était pas mal non plus dans cela. Mais au fond, lequel était vraiment le pitbull là ? C'était à se poser la question vue sa manière d'aboyer à celui-là. M'enfin, elle ne répliqua pas, elle avait déjà perdu assez –même beaucoup trop - de temps avec ce type sans intérêt. Alors, la main dans son sac, elle sentit ses doigts touchaient de leurs bouts son livre. Elle se pencha donc pour apercevoir la sortie et calculer en à peu près combien de temps elle y serait. Dommage, si elle envisageait de sortir, ce gars ne semblait pas du même avis. Il lui bloqua le passage. « T'espères peut-être pouvoir partir ? Alors là ma p'tite, tu rêves. »
Décidément, il était vraiment lourd ... Il n'allait sans doute pas lâcher l'affaire et étant donner la réaction de ce con fini, il s'offrait à la demoiselle trois solutions. Soit elle le pourrissait jusqu'à la moelle devant tout le monde, soit elle forçait le barrage en partant avec le moins d'emmerde possible, envisageant tout de même une future confrontation avec ce type ou bien –à éviter - elle lui coller une droite devant toute l'assistance. Parmi ces trois options, deux étaient à exclure dont la patate en pleine poire –puisque ça lui apporterait beaucoup plus de problèmes et que ce n'était pas loyale envers lui qui ne pourrait pas répliquer car un homme ne frappe pas une femme- et le départ puisqu'il lui bloquera le passage à chaque fois alors ... Elle n'allait pas s'épuiser pour lui, non mais ow ! Dernière et donc, unique issue : répondre. À cette perspective, elle soupira. L'Australienne n'avait vraiment pas que ça à faire ... Elle avait d'autres ambitions pour la journée, comme par exemple aller en cours pendant une ou deux heures ou bien lire son bouquin au soleil, vu le temps magnifique qu'il faisait. Mais là, elle n'avait pas le choix ... Elle pensait alors à la petite Joy. Si ça avait été, elle dans cette situation, elle se serait sans doute fait écraser par ce mec. La pauvre ... Elle n'avait pas assez de caractère, mais c'était tout de même une bonne gamine.
Carry mit un certain temps à répondre. Non pas qu’elle cherchait quoi dire, pas du tout ! En fait, elle passait juste en revu la scène qui venait d’avoir lieu. Le Pi sigma avait croisé les bras sur son torse, les lèvres esquissant un sourire. Il avait fait en sorte de la prendre de toute sa hauteur. Peut-être avait-il tenté de l’intimider ? Si ç’avait été le cas, c’était franchement pire que loupé. S’il voulait faire le gars puissant, ça ne marchait pas avec elle. Cette situation la gonflait plus qu’autre chose, mais impossible de la fuir, même si c’est ce qu’elle aurait probablement fait dans un bon jour se donnant un air supérieur. Levant les yeux au ciel –ou plutôt au plafond du réfectoire- elle passa sa main dans ses cheveux d’un geste souple.

"T'es vraiment pénible toi ... Tu lâches pas le morceau hein ? Tu comptes me bloquer - et toi aussi par la même occasion - trente ans ou quoi ?"

Elle soupira d'une manière blasée.

"Écoutes mon grand ... C'est bien beau de parler fort et de se faire remarquer mais, et ensuite ? Non parce que comme y'a deux minutes tout le monde à les yeux rives sur nous et c'est assez chiant. Alors au risque de me répéter, baisse d'un ton. Tu t'amuses à me prendre de haut et compagnie mais ça marche pas alors ... Tu gaspille ta salive pour rien. En plus, à ce qui me semble, tu n'es ni président des Etats-unis, ni empereur de je ne sais quel pays alors tout comme tu l'as fait, je te parle sur le ton que je veux. Et ouais, mon chocolat serait toujours dans mon gobelet si j'avais fait attention mais toi, qu'est-ce que tu foutais ? Attends, je t'explique, c'est pas dit que tu comprennes."

Pause.

"J'suis d'accord, je regardais pas où j'allais mais tu devais pas être très attentif non plus parce que dans le cas contraire, t'aurai pu m'éviter..."

Seconde pause. Elle dit le point et enchaîna.

"Des excuses ? Tu attends des excuses, vraiment ? Beh tu peux commencer à t'assoir dessus, si tu veux mon avis. C'est hors de question. J'aurai pu le faire, ouais, si t'avais pas gueuler comme un taré, en l'ordonnait d'aller te chercher une serviette. Je ne suis pas ta bonne. Je n'obéis pas à ma mère alors j'estime tout de même avoir le droit de te tenir tête à toi. T'es vraiment stupide ... Devenir mon pire cauchemar ? Tes ambitions d'arrêt à ça ? Beh dis donc ... Mais si tu veux hein ! Si tu as envie de perdre ton temps, j't'en empêche pas. Fais ce qui te fait plaisir, je m'en tape."

Lui souriant, elle se rendit compte du calme dont elle faisait preuve. C'était hyper rare qu'elle ne s'énerve pas mais elle avait juste décidé qu'il n'en valait pas la peine. Contrairement à lui, elle parlait à un volume normal, un air un peu insolent et je m'en foutiste dans la voix. Elle montrait un désintérêt total pour ce garçon.

"Un pitbull ... Possible mais là, j'ai plus l'impression que c'est toi qui détient le rôle et encore que ... Un Yorkshire t'irai mieux. Tu fais mine de mordre, tu montres les crocs mais tu ne fais qu'aboyer."

En fait, un caniche aurait été plus approprié mais bon. C'était dit, trop tard. Elle était complètement détendue. Il pouvait dire ce qu'il voudrait, ça n'affecterait en aucun cas l'Alpha Psi. Elle s'en foutait à un point inimaginable.

"Maintenant, si et seulement si tu as fini bien sur, puisque je ne voudrais pas couper sa majesté dans son élan ou même la froisser. Ce serait fort impoli de ma part. J'aimerai donc que tu te pousse et que tu me laisse passer."

Faut bien l'avouer, c'était pas ses meilleures réparties mais elle n'avait tellement pas envie de poursuivre cet échange plus longtemps qu'elle faisait tout pour couper court. À l'évocation du mot majesté, elle avait été tenté de faire une révérence mais elle s'était abstenue. Sait-on jamais, il aurait pu prendre le melon pire qu'il ne l'avait déjà. Franchement, elle ne comprenait pas comment de telles personnes pouvait exister. Prétentieux, arrogant, imbu de lui même. Ça faisait beaucoup de défauts pour un seul gars. M'enfin c'était un Pi Sigma alors ...


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MessageSujet: Re: Mauvaise rencontre ... Chocolatée. [PV Sasha B. Cobb] /Terminé/   Mauvaise rencontre ... Chocolatée. [PV Sasha B. Cobb] /Terminé/ EmptyMer 19 Mar 2014 - 22:31

Carry & Sasha

Mauvaise rencontre ... Chocolatée.



Moi qui pensais avoir une bonne journée, tranquille, loin de tout, de l’école, je risquais pas de passer inaperçu, et si ça se trouve l’altercation allait arriver jusqu’aux oreilles des pions, voire même de mon frère. Encore, personne n’était au courant de ma tentative de bleu pour toute la journée, là je passerais plus pour une victime qui vient de se manger un chocolat brulant en pleine face, belle perspective.

En même temps, qui s’attends, en sortant de la cafète, se cogner violemment dans une personne qui ne fait pas du tout attention où elle met ses pieds avec un liquide chaud entre les mains.

Après un mouvement de recul, je n’avais pu réprimer mon envie de hurler. Si ça se trouve la chance avait décidé de m’abandonner aujourd’hui, alors que pourtant il faisait si beau… Elle me disait fuck en somme, et je voyais bien son doigt d’honneur au loin. Bras écartés, je baissais les yeux pour analyser l’étendu des dégâts, celle-là, elle allait entendre parler de moi pendant longtemps, je peux vous l’assurer, du moins si elle ne daigne pas s’excuser convenablement.

Je m’approche d’elle, les gens nous regardent, ça y est on est devenus les stars de la cafétéria, en deux secondes chrono. Ma gueulante avait suffit à attirer le public, et franchement j’en avais tous sauf besoin à ce moment précis. C’est vrai, d’habitude j’aime bien être observé, être au centre de l’attention, être celui dont tout le monde parle, être celui qu’on admire, mais la trempé, en mauvaise posture, la dernière chose dont j’avais besoin c’est être au centre des ragots. Enfin, bon, on ne peut rien y changer après tout.

Debout là, j’attends qu’elle bouge, ou daigne faire quelque chose, non. Mademoiselle me toise du regard, comme si ce n’était pas de sa faute, comme si ce n’était pas grave, ou alors comme si elle espérait m’échapper en m’ignorant royalement. Tout faux ma petite, tu viens de rencontrer Sasha, le pot de colle de service. Ou du moins, quand j’ai un problème avec quelqu’un, je ne le lâche plus jusqu’à ce que j’obtienne ce que je veux, et dans le cas présent, les plus plates excuses me suffiront largement. Seulement, elle ne semblait pas disposée à me les donner ces excuses. Elle n’était rien à mes yeux, mais elle se prenait pour quelqu’un, c’est tout vu.

Ne voulant pas la laisser filer comme ça, je lui demandais au moins d’aller me chercher de quoi m’essuyer. Je la voyais rager, ça m’amusait. Elle se rapprocha, près, très près et colla son doigt contre mon torse sans gêne, tout en pestant. Je la regardais, un sourire plaqué aux lèvres attendant qu’elle finisse son petit monologue, autant la laisser imaginer qu’elle a le droit de s’exprimer un peu, après j’agis. Surtout que me donner des leçons n’est pas vraiment ce que je préfère le plus. Bien sur que je pouvais faire une machine, et c’est certainement ce que j’allais faire par la suite, mais merde, je lui demande juste de quoi sécher sa putain de tâche, qui est quand même là par sa faute. La tâche n’est pas apparue par magie, en claquant des doigts. Si elle avait fait ne serait-ce qu’un tout petit peu attention à sa trajectoire, cette scène de bousculade n’aurait pas eu lieu, mais ça évidemment, trop fière pour l’admettre, pour preuve j’étais l’heureux fautif à avoir foutu son chocolat chaud en l’air.

N’est-il pas beau ? La victime devient le coupable. Un comble. J’attends qu’elle finit de parler, elle se recule, maintenant c’est à moi de parler, et je n’ai aucun tact, et je ne comptais pas être tendre avec cette petite prétentieuse.

_ C’est bon ? T’as fini ? Parce que moi je fais que commencer.

Je marquais une pause, les gens étaient pendus à mes lèvres comme si tout dépendait de ce que j’allais dire dans les minutes à venir. Tant mieux, ils verront à quel point je vais l’humilier, je vais salir le peu de réputation qui lui reste et conserver la mienne, au mieux. Je lance un dernier regard aux spectateurs puis croise mes bras sur ma poitrine en la toisant, un sourire mutin aux lèvres.

_ Je ne sais pas ce qui t’as laissé croire que t’avais le droit de me parler sur ce ton. Je hausse le ton, pile comme elle le voulait. Déjà ton chocolat chaud, il serait encore dans ton gobelet si tu avais regardé devant toi, donc ne remets pas la faute sur moi, parce que ça va pas aller. Alors maintenant si tu tiens tant à ton chocolat chaud, exécute tes propres ordres –l’imitant- tu vas prendre tes deux petites jambes et tu vas aller te chercher seule, comme une grande. Et surtout si tu t’imagines que je vais laisser une personne comme toi me parler comme ça et partir comme si de rien n’était, t’as rêvé ma pauvre. Tu te frottes à moi, tu assumes et tu subis derrière. Ok, c’est bien, tu tiens tête, tu te laisses pas faire, merveilleux, mais qu’est-ce que ça t’apporte ? Rien. Au pire, t’aurais pu juste t’excuser, comme toute personne normale, au lieu de jouer à la personne qui en a rien à foutre, et qui a rien fait. Ton putain de chocolat il est pas sorti du gobelet tout seul, pour venir se renverser sur moi. Là on nage en plein délire. Je marque une pause, respirant dans mon monologue. Alors ma petite, si t’avais un minimum de neurones, ce que je doute fort, tu devrais songer à des excuses, c’est tout ce que je te demande, et après je te fiche la paix. Mais si t’es trop orgueilleuse pour admettre ta faute, tu peux être sure que je ne vais pas te lâcher, et je compte bien devenir ton pire cauchemar.

Monologue fini, je m’attendais à ce qu’elle réplique à son tour, refoulant toute sa haine contre moi, qu’elle fasse, mais elle s’enfonce encore plus.

_ Félicitations, t’arrives à faire de bonnes déductions finalement. Je suis bel et bien un Pi Sigma, et oui être tombé sur moi dans de telles conditions c’est pas de chance, mais que ça te rassures, tu viens de foutre ma journée en l’air, et je sais pas pourquoi je sens que tu vas continuer dans ta lancée, pas vrai ? Tu m’as l’air d’être un petit pitbull qui ne se laisse pas faire, je me trompe ?

Je la vois qui se penche, tenterait-elle de s’échapper ? Hors de question, je lui barrais la route, je ne compte pas la laisser partir comme ça, quitte à lui pourrir sa journée au point qu’elle se mette à gémir toute seule dans son coin, regrettant amèrement de m’avoir rencontré.

_ T’espères peut-être pouvoir partir ? Alors là ma p’tite, tu rêves.

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MessageSujet: Re: Mauvaise rencontre ... Chocolatée. [PV Sasha B. Cobb] /Terminé/   Mauvaise rencontre ... Chocolatée. [PV Sasha B. Cobb] /Terminé/ EmptyMer 5 Mar 2014 - 18:20



❝Mauvaise rencontre … Chocolatée.❞
feat. Sasha D. Cobb



Carry farfouillait toujours dans son sac à la recherche de son livre. « C’est pas vrai, je me souviens l’avoir mis dedans ! » A cet instant, le bout de ses doigts effleura le coin des pages de son bouquin. « Ah ! Te voilà … » et à ce moment aussi, tout son côté gauche fut heurté. Avec le choc, son gobelet tomba à terre et son chocolat chaud se renversa. Par chance, pas sur elle mais sur lui. En effet, son perturbateur était un homme … Un adolescent plutôt puisqu’il n’avait pas grand-chose de viril, en tous cas c’est ce que pensait la demoiselle. Il était plus grand qu’elle et aussi plus endormi. Sur son sweat grandissait une tache sombre, envahissant d’abord le haut de son corps pour entamait ensuite son jean. Il fit un pas en arrière tout en étirant son pull.

« Putain de merde ! On ne t’a jamais appris à faire attention où tu mettais les pieds ? Regarde l’état de mes fringues ! »

Franchement, il aurait pu parler un peu moins fort, maintenant toute la cafétéria les regardait. Elle qui souhaitait passer inaperçu pour éventuellement sécher. C’était raté. En fait, elle prévoyait de ne rien répondre à l’arrogant personnage, elle attendait juste qu’il se calme pour pouvoir partir tranquillement. Elle regardait le d’un air qui voulait dire « c’est bon t’as finis ? ». A croire qu’il comprit puisqu’il lança ;

« Tu comptes me regarder comme ça, avec tes gros yeux pendant longtemps ou quoi ? Va me chercher de quoi m’essuyer merde ! »

Ok … Il était vraiment énervé mais le gars poussait pas un peu trop la ? Sa réaction était pas un peu exagérée ? Il était prétentieux, imbu de lui-même et semblait beaucoup, beaucoup, beaucoup attaché à son apparence.. Pauvre de lui, il était tout taché ..
Le fait qu’il lui donne un ordre commençait à faire bouillir l’Australienne. Elle tenta de se contenir, mais en vain. Elle n’était pas une personne à la botte d’une autre. Faut pas rêver. D’un pas rapide, elle se retrouva, alors, collé à lui, elle pouvait sentir son souffle. Elle posa un doigt menaçant sur le torse du gars, plongea son regard dans le siens et dit d’un ton agacé et froid :

« Alors .. Je vais te dire trois petites choses. La première, tu vois tes fringues, tu les passe à la machine et on en parle plus. La deuxième, à cause de ta grande bouche, tout le monde nous regarde, donc ce que tu vas faire, c’est que tu vas baisser d’un ton et passer ton chemin sans faire d’histoire ; T’as déjà foutu en l’air mon chocolat chaud, mais bon .. J’vais éviter d’en tenir compte. Et enfin, la troisième et dernière chose, ce n’est pas parce que t’es un fils à papa que tu peux donner des ordres à n’importe qui. Alors si t’as l’habitude d’être servi constamment par les pétasses qui te courent après et tes faux amis qui veulent à tout pris le rester pour leur popularité, faut que tu saches qu’avec moi, t’es hyper mal tombé. Donc, tu vois, tu vas prendre tes deux petites jambes de prétentieux et tu vas aller te la chercher tout seul, comme un grand, Okay ! »

Il y avait dans sa dernière phrase quelque chose de moqueur, puisqu’elle avait pris soin de prononce chaque syllabes bien distinctement comme si elle parlait véritablement à un enfant. Bien qu’elle ait parlé doucement, les gens autour d’eux semblaient attendre un retournement de situation. Une gifle peut être .. Ou bien, on ne sait quoi d’autre. Pour que les personnes se désintéressent du petit conflit qui opposait les deux jeunes, Carry recula de quelques pas. De deux exactement. Elle regarda l’assistance en leur faisant comprendre qu’il n’y avait rien à voir mais ça n’eut pas l’effet espéré. Echec … Elle se concentra de nouveau sur le jeune homme.

« Tss .. A tous les coups, tu dois faire partie de cette confrérie où il n’y a que des « moi je ». Prétentieux, arrogant, imbu de leur personne.. Tombé sur toi, gâche ma journée.. Putain .. »

Elle soupira, sortit son livre de son sac, et se pencha pour apercevoir la porte de sortie. Non mais vraiment .. Quand elle disait qu’elle ne sentait pas cette foutue journée ..





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Dernière édition par Carry Chainsaw le Lun 31 Mar 2014 - 20:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mauvaise rencontre ... Chocolatée. [PV Sasha B. Cobb] /Terminé/   Mauvaise rencontre ... Chocolatée. [PV Sasha B. Cobb] /Terminé/ EmptyVen 28 Fév 2014 - 21:05

Carry & Sasha

Mauvaise rencontre ... Chocolatée.




Une douce odeur de croissant flottait dans la pièce, ainsi que l’arôme du café qui montait jusqu’aux narines. Merveilleuse sensation qu’est le petit déjeuner. Une douce musique parvenait aux oreilles, d’abord faible, et inaudible, puis forte et agressive. Réveil en sursaut. Cette nuit, j’avais rêvé de croissant et de café, merveilleux. En même temps, vu la qualité de la nourriture à la cantine, jamais je ne m’extasiais devant la bonne odeur du café, qui habituellement avait un goût de chaussette. Je me tournais, et retournais dans tous les sens, cherchant désespérément où j’avais pu laisser mon téléphone la veille. Pas sur la table de chevet, en tout cas, mais le réveil continuait de marcher, et me perçait les tympans. Je me levais d’un coup sec, et tira la couverture, attirant par la même occasion le fameux téléphone, qui fit une chute mémorable. Inévitable. Je le récupérais à même le sol, avec toutes les peines du monde, parce que me baisser le matin était une épreuve, et appuya sur le bouton arrêt de ce fichu réveil, avant de saisir l’énorme couette et me replonger dedans. Je n’avais pas envie de bouger de là. En boxer, je me les caillais, et j’étais bien au chaud, enroulé comme un nem sur mon lit.

C’était une journée comme une autre pourtant, mais j’avais une flemme monumentale ce matin-là, et la seule chose qui me passa par la tête alors était de faire bleu. Ce n’était pas une chose qui me dérangeait, et j’étais presque un abonné des absences. Ce qui était le plus étrange, c’est que j’étais toujours sur place, toujours pas très loin du bâtiment principal où les cours avaient lieu, mais personne ne captait vraiment pourquoi je ratais régulièrement les cours. A croire que mes excuses bidons fonctionnaient vraiment avec eux. Quelle bande de naïfs !

Je regardais l’heure qui s’affichait sur mon téléphone, et bien décidé à profiter d’autre chose que des chaises pourries de l’amphi, je me décidais à bouger pour aller au moins prendre un petit déjeuner. Mon ventre grognait, comme si un grizzly venait de grogner du fin fond de sa caverne. Titubant jusqu’à la salle de bains, en baillant encore et encore, je manquais de me ramasser par terre, ayant gardé sur moi mon énorme couette sur laquelle je craignais de me prendre les pieds à tout instant. Arrivé dans les douches, je laissais trainer comme une vieille chaussette la couverture à même le sol, et m’introduis dans une des cabines après avoir retiré le seul vêtement qui me restait, et laissais couler l’eau chaude sur ma peau, ce qui eut l’effet de me réveiller instantanément. 

Quelques minutes plus tard, je sortais, serviette nouée autour de la taille, attrapant la couette et la jetant comme un sac à patate sur mon épaule avant de retourner dans ma chambre et m’habiller. Je pris au moins dix bonnes minutes à choisir ma tenue, et quelques minutes supplémentaires à sublimer mes cheveux et partir en direction de la cafète d’un pas nonchalant. Les gens se bousculaient, s’insultant limite pour savoir qui allait être le premier à regagner la cantine, et savoir qui aurait les meilleurs croissants. Une bande de gamins immatures. Même si à l’accoutumée, je pressais plus le pas pour ne pas avoir à me taper les dernières viennoiseries bien cramées, je ne me mettais pas dans un tel état. On dirait un troupeau de vaches qui accourent jusqu’à leur écuelle. 

Je me faufilais entre les gens, plateau en main, me servant un verre de jus, avant d’atteindre le fameux buffet nourriture, et partit m’installer à une table. Je ne souhaitais pas trop me faire remarquer en ce jour, histoire qu’on m’oublie et que mon absence en cours dans la matinée passe « inaperçue ». Bien sur, ça ne sera pas entièrement le cas, mais si je commençais à faire le souk, à foutre le bordel, on me remarquerait sans plus attendre, et je pouvais dire adieu à une journée paisible, la troquant contre un face à face avec Eden qui serait là pour me rouspéter, me faire la morale, ce que j’aime le moins. J’évitais de me retrouver dans son bureau, c’était loin d’être le genre de rencontre que j’affectionnais particulièrement. Je préférais encore que nous profitions de notre relation entre frères autour d’un verre, plutôt que chacun d’un côté du bureau, lui furieux, et moi complètement je m’en foutiste, espérant qu’il me fiche la paix alors que je savais pertinemment qu’il me jetterait en cours sans préavis. 

Face à la fenêtre, je regardais le temps extérieur. Un soleil de plomb, un ciel sans l’ombre d’un nuage, ma destination était toute tracée, la plage. Pas besoin de réfléchir, avec un temps pareil, je ne vais certainement pas resté cloué derrière un carreau à mourir de chaud, je préfère encore me prélasser au soleil, et piquer une tête. 

Je me levais, vidant mon plateau dans la poubelle, avant de le poser avec ceux des élèves précédents, et sortis vite fait de la cafétéria sans avoir encore croisé personne que je connaissais. Alors que j’allais rejoindre les escaliers, je me rendis compte que j’avais oublié le café à emporter que j’avais mis de côté pour la matinée, et fis demi-tour, direction la cafétéria… again. Mais au passage, une jeune fille, apparemment plus occupée qu’à regarder où elle mettait les pieds, me fonça dessus, son chocolat chaud avec. Et vous savez certainement comment ça s’est fini… Le liquide brulant et sucré venait de rentrer en collision avec mon sweat et ma peau par la suite. Je fis un pas en arrière.

_ Putain de merde ! M’écriais-je. Et voilà, les yeux se braquaient sur moi, les gens se demandaient pourquoi donc je jurais avec une telle colère dans la voix. On ne t’a jamais appris à faire attention où tu mettais les pieds ? Regarde l’état de mes fringues ! 

Je tirais le bas du sweat, pour voir l’ampleur des dégâts, j’en avais même sur mon jean, et étant donné qu’il n’était pas noir mais rouge, une belle trace apparaissait sur le haut de ma cuisse, une tâche on ne peut plus suspecte, qui pourrait laisser croire à n’importe qui que je ne m’étais plus senti pisser. 

_ Tu comptes me regarder comme ça avec tes gros yeux pendant longtemps ou quoi ? Va me chercher de quoi m’essuyer, merde ! J’étais énervé, et oui, elle avait causer la collision, c’était son chocolat, c’était à elle de réparer ça, donc oui je me donnais le droit de donner des ordres. 
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MessageSujet: Mauvaise rencontre ... Chocolatée. [PV Sasha B. Cobb] /Terminé/   Mauvaise rencontre ... Chocolatée. [PV Sasha B. Cobb] /Terminé/ EmptyMer 19 Fév 2014 - 18:42



❝Mauvaise rencontre … Chocolatée.❞
feat. Sasha D. Cobb


« Bonjour à tous ! Il est six heures et quart et on s’envoie Avicci avec « Hey Brother ». Bon réveil ! »

Les premières notes retentirent quand d’un geste violent, Carry fit valser son radioréveil contre un mur. Le bruit stoppa net. Elle détestait cette chanson. C’était sa troisième casse en un moins, si elle continuait, c’est tout son argent de poche qui partirait dans les réveils matin.. Mais après tout, avec toute la fortune de son con de père qu’est-ce que ça peut faire. Elle n’était toujours pas habituer à matins trop brutaux. En Australie et même avant d’intégrer ce lycée, elle ne se levait que très rarement avant midi. Aujourd’hui encore, la demoiselle ne comptait pas se lever tout de suite. Elle bailla, s’étira et enfin se retourna en ramenant sa couette jusqu’à son cou. Si ça ne tenait qu’à elle, elle ne sortirait jamais de ce petit coin de paradis chaud. Elle y était beaucoup trop bien pour se résoudre à bouger et puis au fond, une matinée d’école buissonnière ça n’a, jusque-là, jamais tué personne, bien au contraire. Le sourire aux lèvres, la paresseuse s’enfonça un peu plus dans son matelas pour se rendormir, mais son ventre ne semblait pas du même avis. Il gargouilla bruyamment.

« Rah, tais-toi un peu. Laisse-moi tranquille. On mangera plus tard ! »

Comme une réponse, son estomac, qui semblait vexé, la fit souffrir subitement. Elle se tordit en deux.« Ok. Ok. C’est bon ! Juste une demi-heure encore … », elle soupira.

La demi-heure passa affreusement vite. Elle se leva, se frotta les yeux et s’étira une nouvelle fois. Elle portait une chemise blanche, deux fois trop grande pour elle et ses longs cheveux tombaient en lianes sur ses épaules. Après trois secondes de réflexion, elle alla jeter un œil par la fenêtre. Il ferait beau ou du moins il ne pleuvrait pas. Ce matin était dur … Elle n’arrivait pas à se réveiller totalement et elle était de mauvaise humeur. Ce n’était vraiment pas un bon jour, elle savait que la moindre petite réflexion ou une simple taquinerie pourrait la mettre dans une colère plus qu’injustifiée. Il était préférable qu’elle sèche aujourd’hui, mais elle avait faim et elle n’aurait pas d’excuse si elle se rendait à la cafeteria et pas en cours …

« Pfiou … Je la sens vraiment pas cette journée … »

Se dirigeant vers la douche, elle dégrafa les trois malheureux boutons qui maintenant le pyjama factice en place, posa celui-ci sur une chaise et se mit rapidement sous l’eau chaude. Bouillante. C’était un moment intense en relaxation, elle ne pensait à rien. Rapidement, elle se savonna, passa un après shampoing sur ses cheveux et se rinça. D’une main, elle attrapa une serviette et de l’autre elle éteignit l’eau. Les glaces étaient couvertes de buée et des gouttelettes perlaient sur ses jambes, ses bras et son visage. Elle était trempée. Pour éviter d’inonder trop le sol, elle s’épongea et ramassa ses cheveux avec une pinces laissant pendouiller une mèche –qui de toute manière ne voulait jamais s’attachait avec les autres – sur sa joue gauche.

Le corps enroulé dans sa serviette violette, elle ouvrit son armoire et attrapa des sous-vêtements au hasard ainsi qu’un jean déchiré et un t-shirt quelconque sur lequel on pouvait voir une fille en train de fumer. Elle enfila tout ça en quelque minute, sans même vérifier si c’était en accord. En fait, elle s’en tapait royalement. Elle n’était pas comme ces filles et ces mecs qui ne pensent qu’à deux choses ; la première, leur apparence et la seconde, leur côte de popularité. Ces gens-là, avaient le don d’agacer Carry au plus haut point. Elle ne les supportait pas. L’heure passait, mais elle ne savait pas exactement s’il était temps d’y aller et il ne fallait pas compter sur son défunt réveil pour le lui dire. Elle fouilla alors, dans un tiroir à la recherche d’une des montres qu’elle avait foutu dans ses bagages avant que quitter le domicile familiale. [i]« Ah te voilà. »[/i].
Il était sept heures moins le quart. Pas de quoi se presser, la cafet’ n’ouvrait qu’à sept heure pile de toute manière. Pour passer le temps, elle décida de préparer son sac. Attrapant celui-ci, elle le rempli d’un tas de chose qui ne concernait aucun cours … On pouvait trouver, plutôt, des partitions en vrac, le livre qu’elle lisait en ce moment et quelques stylos. Rien pour travailler, si ce n’est le cahier vierge qu’elle emportait partout avec elle. C’était tout à fait-elle.


Sa montre indiquait sept heures dix. C’était le moment et son estomac le lui rappela en faisant du bruit. Elle attrapa sa veste en cuir, enfila ses Dr Martens puis sortit. Son sac en bandoulière descendait jusqu’à ses genoux et battait ceux-ci à chaque nouveau pas. Elle traversait l’établissement d’un pas assuré et fier. Elle était mystérieusement jolie.
En une poignée de minute, elle était au réfectoire. Elle avait pris des céréales sèches et des fruits. Elle était seule à sa table, ce qui était parfait. Elle expédia vite fait son déjeuner, fit glisser dans sa besace deux clémentines pour la journée et se leva. Débarrassant son plateau, elle guettait la porte de sortie. Elle avait hâte de sortir. L’endroit était devenu beaucoup trop bruyant pour elle. Avant de partir, elle prit un chocolat chaud qu’elle voulait boire dehors tranquillement. Elle se dirigea vers la sortie, elle était ailleurs…
Le gobelet dans la main gauche, elle tentait, de la droite d’attraper son livre qui s’était glissé au fond du sac.
« Putain … » murmura-t-elle. La jeune fille ne regardait plus du tout où elle allait, ce qui était une mauvaise chose. Mais ça, elle ne pouvait pas le savoir.
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Dernière édition par Carry Chainsaw le Sam 31 Mai 2014 - 12:45, édité 3 fois
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