« La richesse est un voile qui couvre bien des plaies. » (PV Eric)
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Sujet: Re: « La richesse est un voile qui couvre bien des plaies. » (PV Eric) Sam 31 Mai 2014 - 1:39
La Richesse EstUn Voile Qui Couvre Bien Des Plaies-Sasha ♥
Une chose est sûre à propos de la discussion que nous venions d'avoir Sasha et moi, enfin plutôt de la dispute que nous venions d'avoir c'est qu'elle m'avait fait réfléchir sur la façon dont moi aussi je juge les gens avant des les connaître, c'est vrai qu'au final est ce que ne serai pas comme toutes les personnes que je passe mon temps à combattre, si on prend des exemples concrets, dans ma vie j'ai rencontré des personnes certes pleines de fric mais qui finalement sont très sympathiques et qui sont devenus mes amis après que l'on ai eu le temps de discuter, Marie River par exemple, nous étions partis sur de très mauvaises bases elle et moi parce que dans un couloir j'avais avancé des suppositions sur elle juste parce qu'elle est pleine aux as, alors qu'en fin de compte c'est une fille très sympa avec qui j'aime parler. Oui quand on réfléchit bien moi aussi je suis quelqu'un qui juge avant de parler et qui suivant les apparences ou le compte de la personne que j'ai en face de moi émet un jugement sur la personne, alors qu'en définitive, ce jugement se révèle souvent faux, pas tout le temps bien entendu mais souvent faux.
Sasha n'avait pas l'air quelqu'un de foncièrement méchant, je crois même que si nous n'avions pas eu un tel départ on aurait pu bien s'entendre. Bon après notre dispute a eu un avantage c'est que j'ai pu un peu reconsidérer ma façon de voir les choses et de me dire qu'à l'avenir il faudra que je montre beaucoup moins impulsif et que je prenne le temps de discuter un peu avant d'établir des fausses idées. Je pense que tout çà vient de mon rapport à l'argent, parce que j'ai beau dire que l'argent j'en ai absolument rien à faire, que c'est quelque chose qui m'horripile et que je déteste les gens qui sont pleins de pognons, mais au fond de moi je sais qu'il y a une grande part de jalousie dans tout çà, de la jalousie que je ne veux pas exprimer : depuis que je suis tout petit j'ai cette envie d'avoir ne serais-ce qu'un peu plus d'argent, pour pouvoir avoir une voiture, pour pouvoir faire ce que je veux, mais question de principe il fallait que je rejette tout çà et que du coup je fasse un portrait des gens qui ne reflètent pas ce qu'ils sont, juste parce qu'ils ont de l'argent, et que moi quelque part je les envie. Globalement, les réactions de Sasha sont sensées quand on voit la façon dont je l'ai abordé. Qu'est ce qu'il a fait au juste ? Il a débarqué dans une superbe bagnole alors que moi je suis arrivé sur mon vélo, il a sorti des sacs de vêtements visiblement coûteux alors que moi je venais d'acheter des fringues au rabais et puis il m'a demandé si je voulais qu'il me montre l'intérieur de sa voiture et moi sans réfléchir je me suis mis à aboyer, le reste, ses réponses un peu arrogantes et suffisantes n'étaient que des réponses justifiées à toutes mes attaques. Après je veux bien admettre mes erreurs, mais il y a quelque chose que je ne ferai pas et je pense que Sasha le savait c'est que jamais au grand jamais je ne lui présenterai mes excuses, j'étais beaucoup trop fier pour faire ce genre de choses, je veux bien faire des efforts mais il y a tout de même.
Il y a un point sur lequel nous nous étions mis d'accord, notre petite querelle devait cesser, il le disait lui même avant de me faire remarquer que sur certains points lui et moi nous nous ressemblons et c'est vrai que comme lui je ne supportais pas du tout que l'on me dise ce que je dois faire et passer du temps à faire des conneries est aussi un de mes passe-temps préférés. Après il ne fallait pas non plus exagérer les choses, je suis sûr et certain qu'on peut nous trouver beaucoup de différences: sur nos rapports aux gens, sur les personnes que l'on embête et surtout sur les raisons qui nous pousse à embêter certaines personnes, des différences qui nous empêcheront sûrement de devenir de grands amis mais pas assez grandes pour que l'on en vienne aux mains. « Je ne suis pas non plus le meilleur en ce qui concerne l'argumentation non plus, comme tu as pu le voir je suis plutôt impulsif quand je parle ou quand j'agis mais c'est clair qu'il faut que nous cessions cette petite dispute, ça ne rimerai absolument à rien de continuer. Bon d'accord on se ressemble un peu mais faut pas exagérer non plus, je pense pas que je t'inviterai à passer les vacances avec moi. Mais clairement on pense pareil, surtout en ce qui pour faire des conneries ou embêter tout ceux qui s'amusent à donner des ordres aux autres, donc oui cessons notre rivalité et repartons sur de nouvelles bases » A cette phrase je soupirais. « Bon sang c'est super niais ce que je raconte enfin bref tu m'as compris quoi. »
Je n'allais tout de même pas lui faire la gueule juste parce que à cause de mon ego je refusais d'admettre mes erreurs, j'étais peut-être quelqu'un de fier mais si je continuais à jouer à ce petit jeu là avec lui juste par fierté cela relèverait de la sottise pure, parce ce que si il admettait qu'il fallait qu'on arrête de s'engueuler et même que l'on a des terrains d'entente je pense qu'il serait beaucoup moins concilient si je continuais à le considérer comme un petit gosse de riche et arrogant qui se pavane dans de beaux fringues et dans une belle voiture ou comme je l'avais fait pour le provoquer comme le frère du directeur qui va pleurer dans son bureau dès qu'il a un problème. « Bien sûr je comprend tout à fait que tu ne veuilles pas qu'on te colle cette image sur le front, si tout ce que tu me dis sur toi est vrai j'imagine que tu cherches à passer le moins de temps possible dans le bureau de ton frère et d'ailleurs si je pouvais éviter de m'y retrouver un jour ça serait plutôt pas mal. » Je souris quand il me dit que la raison pour laquelle je me retrouvais à Wynwood n'était pas très impressionnante. « Non en effet, même si je pense que ce psychologue a dû avoir la peur de sa vie quand la vitre a volé en éclats, mais j'ai fait des trucs un peu graves dont je ne me vanterait pas devant tout le monde. Mais si tu me dis que Wynwood est plus tolérant aux conneries des élèves ça m'arrange bien, je ne compte pas rester tout sage à écouter les cours sur les bancs des amphithéâtre pour les beaux yeux des professeurs et pour remonter ma moyenne qui est déjà désespérée. »
Visiblement il n'était pas le dernier quand il s'agissait de briser les règles, un très bon point pour lui et je pense même que là dessus on pourra bien s'entendre, pas comme deux amis qui font les 400 coups ensemble mais je voyais çà plutôt comme des défis que l'on pourra se lancer, histoire de se tester, voir jusqu'où l'autre pourra aller sans se dégonfler, quelque chose me disait que Sasha n'était pas vraiment le mec qui se laisserai impressionner par l'idée de faire les bêtises les plus grosses. Là-dessus il me lança une petite vanne sur le fait que lui ai sorti que je commençais à avoir mal à la tête, je ris doucement mais décidais de ne pas répondre et de laisser continuer à parler, il me sortit qu'il n'en avait pas l'air comme çà mais qu'il savait se battre mais qu'il ne voulait pas déformer ma tronche, je levais un sourcil amusé à cette réplique, franchement je demandais à voir parce que je n'étais pas du tout convaincu. « Oh mais je te crois Sasha, encore faudrait-il que tu réussisse à m'atteindre » lui dis-je sur le ton de la plaisanterie. « Non bien sûr je plaisante et j'arrête un peu les vannes sinon je pense qu'on peut continuer sur ce terrain pendant des heures. » Et c'était, vrai du moins pour moi, mais sortir des vannes comme çà est une de mes spécialités, personne n'y réagissait de la même façon, Sasha avait l'air assez intelligent pour ne pas surenchérir de manière méchante ou bien violente et c'était tout à son honneur. A sa façon de réagir ma boutade sur ses « petites mains manucurées » il n'a pas apprécié du tout que je sous-entende qui n'étais pas capable de se battre, d'un côté que ça lui plaise ou non ne me faisais ni chaud ni froid ce n'est pas parce qu'on décide de ne plus se quereller que je devais être tout gentil avec lui et lui concéder tout les points, et je pense que ce n'est pas çà qu'il cherche et que de toutes manières il ne s'empêchera pas lui non plus de m'envoyer quelques piques qui risqueraient de me faire tiquer.
Mon sourire revint, sa vision des secrets, des rumeurs était exactement la mienne, au cas ou vous croyez toujours que je suis un gentil petit garçon, attentif et sérieux, un mec fade qui passe son temps à essayer de rentrer dans les rangs, le mec qui se met au premier rang bien en face du professeur, ou tout simplement si vous pensez que je suis quelqu'un qui s'entend bien avec tout le monde et qui reste toujours amical, autant vous dire que vous faites fausse route. Je ne suis rien de çà, je suis le mec qui vous fait un coup tordu quand vous vous y attendez le moins, je suis aussi très rancunier et je n'hésite jamais avant de prendre une revanche bien méritée, vous êtes prévenus si jamais un jour vous croisez mon chemin. Et puis le secrets des gens, ce sont des armes terribles quand ils tombent dans les mains de quelqu'un de mal attentionné, et encore ils sont encore plus dangereux quand ils tombent dans les mains de quelqu'un qui saura s'en servir pour en tirer le maximum, et je me compte plus dans cette catégorie plus que quelqu'un de juste mal attentionné, à quoi bon révéler un secret si derrière le profit est minime ? « Mais là est toute l'astuce je pense, savoir dissimuler un secret et ce n'est pas évident du tout, je dirai même que c'est un travail à temps plein que de le garder vraiment pour soi. Après oui c'est une autre de savoir quand révéler le secret de quelqu'un, je suis pour le révéler quand je sais que le profit pour moi, sera le plus grand, cela te surprendra peut-être de ma part mais contrairement à ce qu'on pourrait penser je ne suis pas un petit garçon tout gentil qui reste sagement assis en attendant qu'on vienne l'embêter, j'agis et je sais comment agir crois moi. Et je ne te prend aucunement pour un idiot, pas plus que je ne sous-estime les Pi-Sigma, bien au contraire, c'est juste que faisant partie d'une autre confrérie que la tienne il me semble normal de vous titiller pour voir comment vous allez réagir non ? C'est aussi ça faire partie d'une confrérie je pense. »
Si ma remarque sur sa force l'avait énervé, ma proposition de repeindre les murs du lycée lui plût, je souris, j'étais sûr que c'était quelque chose qu'il ferait volontiers, ceci-dit qui n'a jamais eu l'envie de taguer les murs tristes de son lycée ? Après il y a un pas à franchir entre le vouloir et le faire et ce que je proposais là à Sasha, pour le tester, savoir si un il pouvait aller taguer un mur sans avoir peur et si accessoirement il pouvait y inscrire un message à la gloire d'une autre confrérie. La question ne se posait même pas, bien sûr qu'il allait le faire, je ne le voyais pas se dégonfler maintenant après tout ce qu'il m'avait dit auparavant. Je le laissais faire le premier pas, et son message me fit sourire parce que son message était assez vrai, on était une confrérie qui ne se prenait pas au sérieux et c'était connu dans tout Miami que nos fêtes sont légendaires. « C'est parfait ! » lui dis-je. A mon tour je saisis le bombe de peinture bleue et me dirigeais vers le mur, à côté du tag de Sasha j'inscrivis :
« Les Pi Sigma, la plus grande des Confréries de Wynwood, toujours devant les autres et de loin celles dont les membres sont les plus sympathiques ! »
Bon d'accord ce n'était pas la déclaration d'amour du siècle mais ça ferait l'affaire je pense, après je ne pensais que tout les Pi Sigma étaient sympathiques, par exemple leur chef qui m'insupporte ou ce vautour de Steevenson qui me sortait littéralement par les oreilles. Si Louis, ma copine, et qui plus est chef adjointe des Sigma Mu me choppait à faire ce tag je passerai sûrement un assez sale quart d'heure, mais tant pis. Mais maintenant que nous avions commencé les conneries nous n'allions pas nous arrêter comme çà. Il me fit une proposition qui m'enchanta grandement. « Oh très bonne idée Monsieur Sasha, va pour les voitures. Oh bah tu sais j'en ai pas de bagnole, tu peux toujours tagué mon vélo çà ne peut lui faire que du bien, mais soit je ne toucherai pas à ta voiture. » Je lui souris, secouant ma bombe de peinture, prêt à l'action. « Et bien allons-y on a quelques voitures à repeindre. » Et nous partîmes donc taguer quelques voitures, pour s'amuser et toujours dans cette optique de test, et alors que nous repeignons les carrosseries des autres je me dis que ce n'était pas les dernières bêtises que Sasha Cobb et moi allions faire pendant notre scolarité à Wynwood.
HRP:
Désolé c'est un peu plus court que le reste. Si jamais il y a quoi que ce soit à modifier n'hésites pas à me le dire je le ferai avant d'archiver :D
Code by Drakunet (Scienta Magicam)
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Sujet: Re: « La richesse est un voile qui couvre bien des plaies. » (PV Eric) Mar 29 Avr 2014 - 22:08
Franchement, même si j’étais d’habitude ce mec à un peu gueuler sur tout ce qui bouge, sans prendre le temps de réfléchir, je commençais à me demander s’il valait mieux pas que je revoie mes méthodes à la hausse. Parce qu’à force de toujours vouloir montrer que je savais aboyer et grogner, puis en finir aux poings, je finissais par me trouver carrément lourd à force. Généralement, ça finissait toujours mal, et je ne m’en sentais pas plus fier. Parce qu’au final, j’avais rien réglé du tout. Mais ça c’était parce que j’étais quelqu’un d’impulsif, et pas vraiment du genre à tourner autour du pot. Je suis quelqu’un de très instinctif, et je chercherais pas de midi à quatorze heures, si à un moment, je considère que j’en ai marre, je perd mon sang froid, et me sert de ce que je crois toujours être la meilleure solution, les coups.
Quand je vois ce que ça avait donné avec Jamie, je m’étais rendu compte qu’au final, ça avait envenimé les choses sans pour autant les régler, comme quoi, en étant têtu et borné, j’arrivais même plus à rester crédible, et je passais plus pour un éternel insatisfait qui ne savait pas lui même s’y prendre comme il fallait, plus que comme celui que j’essayais d’être : celui qui impose le respect. Ma foi, ça marchait parfois, mais avec ma taille, et ma corpulence pas franchement impressionnante, en ajoutant à ça ma bouille de gosse de quinze piges, j’étais pas aidé pour me donner ce côté sérieux que j’essaie tant bien que mal de me donner. Faut croire que parfois, même en étant le plus violent du monde dans ses paroles, le physique était un paramètre à prendre en compte, et je passais plus pour ce gamin frustré qu’autre chose. Les seules fois où on avait craint ce dont j’étais capable de faire, c’était à Halloween avec Nathan, mais personne n’était au courant.
Et au final, cette conversation commençait à m’apprendre comment je devrais agir, dès à présent. De plus, j’étais dans une forme incroyable, aucune raison de vraiment péter les plombs, et il me semblait au fond plus sympathique que réellement casse-couilles, alors j’avais adopté la cool attitude, qui au final se révélait efficace, parce qu’une baston n’aurait certainement servi à rien, alors que là, nous partions dans un grand débat, qui d’habitude n’était pas mon force, pas franchement adepte des grandes discussions. Mais j’y prenais, avec surprise, du plaisir à la fin.
Pour une fois, je suis d’accord avec toi. Qui plus est, je suis pas franchement ce qu’il y a de meilleur dans le domaine de l’argumentation, alors tant qu’à faire autant éviter de partir dans tous les sens, c’en deviendrait plus ridicule qu’autre chose, et entre nous même si j’ai l’air d’être complètement débile, j’ai quand même encore de la jugeote, et tu m’as pas l’air con non plus, donc évitons de nous rabaisser à un niveau qui n’est pas le notre, ça nous épargnera de la salive. Dis-je, et je remarquais qu’au final on était monté sur nos grands chevaux bien trop vite. Un compliment, je sais pas trop, vois ça comme tu veux. En tout cas, je crois que malgré notre départ un peu loupé, tu me plais bien aussi. Si on était de suite passé par la case « j’apprends à te connaître » ça aurait pu nous épargner tous ces longs discours. Pourquoi je te dis ça ? Parce que j’ai l’impression de me retrouver dans tout ce que tu viens de me citer, refus de l’autorité, passe-temps qui est d’emmerder les profs… Au final, on est pareils, fin je m’avancerais pas non plus trop là-dessus, mais là ça fait déjà un sacré point commun, avec au final la même façon de penser. Alors quitte à mettre fin à nos conversations futiles, mettons également fin à une rivalité qui me semble désormais inutile, qu’est-ce que tu en penses ?
Bon après s’il avait décidé de me placer dans sa liste noire, qu’il fasse, j’étais pas du genre à jouer le mec relou qui force à se faire apprécier, quoique en fait si un peu, mais s’il choisissait de ne pas me porter dans son cœur, qu’il fasse, j’allais pas lui courir au cul, et j’allais pas lui rendre la pareille non plus. Je ne suis pas bien compliqué, et bon ce serait trop épuisant après. Par contre, il fallait qu’il sache que j’étais un grand ami des SM, et que même si nous étions deux confréries à part entière, nous avions nos points communs qui nous réunissaient sur bien des tableaux. Alors même s’il était pas prêt à enterrer une hache de guerre, et encore c’était un peu fort, il risquait pas de m’oublier de sitôt, j’étais pas un inconnu chez les rouges, je connaissais très bien leur chef, Leahna, ma copine en était l’ancienne co-chef, et j’avais quelques acolytes avec qui j’avais passé de très bonne soirée dans leur bar des Pirates. Un honneur d’avoir pu y mettre les pieds par ailleurs.
Du coup, même s’il se mettait à faire des efforts monumentales pour m’éviter, il risquait de me croiser plus qu’il ne pouvait le penser, parce que je portais une certaine admiration pour les membres de cette confrérie, qui malgré tout ne me correspondrait jamais, ou du moins pour le moment était très peu envisageable pour une personne aussi imbue de sa personne que moi.
Non, mais je réagissais comme ça, parce que certains s’imaginent que je me sers de ce statut pour me venger. Heureusement, tu n’es pas comme tout le monde, et tu as l’air d’avoir parfaitement saisi la situation, mais disons qu’il faut me comprendre, c’est chiant ces préjugés « t’es le frère du dirlo, tu vas tout lui cafter » alors qu’il sait que je pas blanc comme neige, que je suis tendancieux à faire des conneries, et que j’ai certainement pas besoin de lui pour régler mes comptes, ce pourquoi heureux de constater que tu es un des rares à l’avoir compris. C’est dingue, j’arrive même à en devenir gentil, t’as vu ? La raison pour laquelle il avait été renvoyé, me fit sourire : Franchement, c’est encore gentillet et timide ça. Rassures-toi, ici il en faut bien plus pour se faire jeter dehors.
Je lui disais ça à titre d’expérience personnelle que j’avais vécu ici. Franchement, j’étais arrivé à la rentrée de septembre, et j’avais déjà accompli bien des choses qui auraient pu m’attirer le renvoi définitif, mais rien du tout, j’avais toujours su m’en tirer avec brio, parce que bon assommer avec du somnifère tout le corps enseignant, ou libérer des rats dans tout le lycée, ou bien d’autres choses, c’était pas franchement flatteur, et accepté par un chef de lycée, mais l’anonymat restait pour moi le meilleur moyen de s’en tirer sans trop de difficultés. Ca pouvait paraître lâche venant d’un mec comme moi qui n’a pas peur de se montrer au grand jour, mais je trouvais ça plus excitant, parce que les gens ne s’y attendaient pas, et craignaient que ça se reproduise.
Oh tu veux peut-être une aspirine ? Demandais-je avec sarcasme.
J’ajoutais rien de plus, considérant que ça serait de toute manière inutile, puisque nous avions convenu plus tôt de mettre fin à une argumentation qui partirait plus dans le ridicule qu’autre chose, et je n’avais rien à ajouter de toute manière.
Ca c’est toi qui le dis, mais ça servirait à rien que je te fasse part de ce que je sais faire, ce serait dommage d’amocher ton visage. Et je ne te permettrais pas de juger ce dont je suis capable ou non, parce que tu risquerais d’être surpris, enfin je ne vais pas m’attarder là-dessus, je risquerais d’envenimer la situation, et bien que je n’en ai pas l’air, c’est pas franchement mon but.
Oui, ça m’avait clairement vexé ce qu’il venait de dire. Avais-je l’air tellement précieux que ça pour prétendre que je n’avais pas la force requise pour savoir me défendre et lui montrer que je pouvais lui en décocher une dans la mâchoire à l’en faire saigner la gencive intérieure ? Parfois ces jugements sur l’apparence me mettait hors de moi, mais j’étais au-dessus de tout ça, du moins pour cette fois, mais sa remarque m’avait quelque peu déplu, parce qu’il le croit ou non, j’avais un certain palmarès quand il s’agissait de régler son compte à quelqu’un pour qui la diplomatie et la conversation est inconnue. Parce que des couillons qui se croient plus fort, mais n’ont pas une once de cervelle, tu finis forcément par lui en envoyer une dans la tronche, et faut dire qu’il y en a pour tous les gouts, et même si je restais aux yeux de tous une crevette sans la moindre once de muscle, fallait pas non plus me prendre pour une guimauve molle. Ca je tolérerais pas longtemps, parce que oui j’étais un grand capricieux, trop préoccupé par son ego et sa fierté, et susceptible par dessus le marché.
Et bien faut dire que c’est un peu la spécialité de Wynwood, les cachoteries, et comme je suis une vraie fouine, je suis dans mon élément, tout le monde ici a son petit secret, et c’est assez épatant de voir à quel point certains se sacrifieraient pour le cacher et l’emporter dans leur tombe. Ca me fascine même. Oh, je dis pas que j’ai rien à cacher, mais je pense être suffisamment intelligent pour ne laisser aucun indice à ce sujet, et je pense que comme tu t’y intéresses tout particulièrement, tu dois penser pareil, et je suppose que tu sais comment t’y prendre pour bien le dissimuler. Expliquais-je. Mais sinon je suis d’accord avec toi, un secret c’est un peu comme un ultimatum, comme une bombe à retardement que tu lâches quand on s’y attend le moins par vengeance. Après chacun sa façon de voir les choses, je trouve ça dommage de garder ça pour soi, mais il m’arrive de m’en servir comme moyen de pression, rassures-toi, je suis un crétin fini non plus.
Et ça même si c’était au moins la trentième fois que j’avais du lui répéter, je préférais encore insister que ça rentre dans sa caboche. J’avais horreur qu’on me perçoive comme un véritable imbécile, parce que malgré tout, pour préparer tous ces coups bas dont j’étais l’investigateur principal, fallait tout de même un minimum d’esprit et de réflexion. Après je m’en servais pas pour les cours ou d’autres choses qui ne m’intéressaient guère, c’était quelque chose que je gardais pour moi pour en mettre plein la vue, et montrer qu’on se trompe bien souvent à mon sujet.
Faut pas sous-estimer les Pi Sigma, tu l’apprendras à tes dépens. On est bien plus fourbe qu’on en a l’air, c’est pas parce qu’on aime se montrer en public, qu’on est pas capable de jouer aux parfaites catastrophes ambulantes, tu pourrais même être impressionné, enfin je dis surtout ça parce que je suis le co-chef des Pi Sigma et que je défends ma confrérie, et je pense que tu trouveras ça normal, sinon à quoi ça sert que je fasse partie d’une confrérie.
C’est vrai, il y avait beaucoup trop d’idées reçues de notre confrérie, dragueurs, frimeurs, mais on était bien plus intéressant que ça, outre notre capacité à monter le volume pour être le centre de l’attention, on avait nos mots à dire, et on était pas inoffensifs, on pouvait se révéler plus redoutables que ça, et ça je comptais bien lui prouver, parce qu’encore qu’on approuve pas nos méthodes au sein des bleus, mais qu’on la critique sans en connaître le but, je ne laisserais pas ça passer, et s’il n’était pas con il comprendrait ma position. Au fond, il était chez les Sigma Mu par choix, il la défendrait donc, sinon tant qu’à faire, qu’on aille chez les Lambdas si on a aucun sens de la fraternité.
Eric, mon cher Eric, je désespérais que tu me le demandes. Mais marché conclu, je trouve ça équitable. Par contre pas de signature, histoire qu’on laisse la tache de tout nettoyer à d’autres débiles, je sais pas toi, mais je suis pas trop adepte du récurage de mur, alors tant qu’à faire emmerdons un peu le concierge, il s’est trop encrouté dans sa chaise, et matte bien trop de films à mon goût, qu’il soit payé à quelque chose.
J’attrapais la bombe qu’il me lança, et me dirigeait vers le mur le plus visible de Wynwood, celui qu’on apercevait en entrant, de certaines fenêtres, bref, l’endroit le plus propice pour être vus, parce que quitte à faire une connerie, autant le montrer, plutôt que de planquer ça dans un endroit où il sera effacé par la pluie avec le temps.
Par contre je te préviens, je suis pas une bête en street art, alors ça restera relativement basique, mais tant que le message y est, je pense que ça ira. Lui dis-je, avant de secouer la bombe.
J’appuyais sur le diffuseur, et mon poignet fit quelques mouvements circulaires, pendant que je graphais mon petit message sur le mur. Je secouais de temps à autre la bombonne, et finit par faire un point, pour marquer la fin de mon message.
« Sigma Mu : La moins sérieuse des confréries, mais la plus intéressante, et celle qui organise des bêtes de soirée, une confrérie unique. »
Voilà, satisfait ? A toi maintenant, et en bleu s’il te plait, dis-je, avec un grand sourire. J’attendais qu’il eut fini et lui lança : Je comprends mieux les grapheurs, c’est carrément classe de taguer un mur, ça te dis on recustomise quelques voitures sur le parking, tant qu’on y est, par contre pas touche à la mienne, ajoutais-je vite fait, et je ne ferais rien à la tienne, si elle est aussi garée ici, le but c’est juste laisser notre marque sur les autres, ça te dis ?
En fait c’était surtout maintenant de la pure éclate, le tester, et je savais qu’il serait pas du genre à fuir la queue entre les jambes, et comme moi non plus, nous allions y passer l’après-midi, mais ça restait déjà plus agréable que de parler longuement sur nos points de vue et façons de faire, ça me ressemblait déjà plus.
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Sujet: Re: « La richesse est un voile qui couvre bien des plaies. » (PV Eric) Mer 23 Avr 2014 - 17:33
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Sujet: Re: « La richesse est un voile qui couvre bien des plaies. » (PV Eric) Mer 23 Avr 2014 - 0:25
HRP : Flemme de mettre le code (a)
Jusque là tout se déroulait à merveille, j'étais encore de bonne humeur, et pas assez enclin à lui offrir un coup de poing dans sa mâchoire. Qu'il s'estime heureux, je m'énerve pour bien moins que ça d'habitude, mais là j'avais vraiment pas envie d'y mettre les mains. J'étais pas bagarreur de nature, plus ce mec qui anticipe et fais des coups de pute dans le dos, pas trop du genre à me déformer mon beau visage dans une bataille inutile. La seule fois où j'avais exposé ma gueule d'ange au massacre c'était face à Jamie, ce Nu Zeta inutile, qui s'était cru tout permis à la cafète, cette tafiole de première qui croyait qu'à cause de sa taille, il pouvait m'avoir. Du coup, ça avait fini en baston générale en plein milieu de la cantine. J'étais énervé ce jour là, et tout avait commencé à cause d'une mousse au chocolat. Oui, une mousse au chocolat. Alors voyez, là je suis particulièrement gentil, je ne lui ai pas encore abimé son si joli visage au monsieur, alors que pourtant il pourrait très bien me taper sur le système. Mais je me la joue calme, tranquille et détendu, on verra bien par la suite. Au pire, s'il est pas content, il finira par terre plié en quatre parce que je lui en aurais placé une en plein dans les bijoux de famille. Mais nous n'en étions pas là.
Oh non, je ne vais pas nier, ce serait mentir, et j'ai horreur du mensonge, ou du moins dans ce cas de figure, c'est inutile. Je préfère la franchise, ça fait plus mal qu'une réalité améliorée, alors oui, si tu t'excuses, ça me fera bien plaisir, mais vu que c'est pas ton but, tu ne risques pas de le faire je me trompe? Je le regardais droit dans les yeux. Dans ce cas on est pas aidé, mais comme je compte pas m'excuser non plus, on est quitte, ça ira plus vite comme ça, plutôt que de tergiverser trente ans sur qui doit dire en premier, on est plus en maternelle, ce serait dommage de se rabaisser à ça, tu crois pas? Je marquais une pause. Et bah, tu m'as l'air d'un parfait petit délinquant, c'est-y pas mignon, lançais-je moqueur. Qu'est-ce que fous pour finir en colle tout le temps?
S'il croyait m'impressionner en sortant que c'était un parfait rebelle, qui se la jouait Sigma Mu en colle, il avait tout faux. La salle de retenue, je la connaissais par coeur, dans ses moindres recoins, jusqu'à la fissure dans le coin gauche du plafond. Cette odeur de renfermé et de moisi, cette fenêtre mal fermée avec le vent qui siffle, le placo-platre qui se barre, et les tables avec des poèmes et noms gravés à ne plus en pouvoir, et toujours ce pion au regard vide qui se fait chier à mourir à toujours surveiller le même couillon qui cherche à se faire remarquer en cours. Cette histoire je la connaissais sur le bout des doigts, qu'il cherche vraiment pas à m'impressionner, d'autant plus qu'il sait que je suis le frère du dirlo, merveilleux. Maintenant il va croire que sans lui, je sais pas me débrouiller, alors que pourtant je fais bien des choses qu'Eden me reproche. Il a beau être dirlo, je ne suis pas toujours d'accord sur tout, et change pas pour autant mes grandes habitudes.
Je vois pas en quoi le fait que je sois le frère du dirlo change quoique ce soit, et pourquoi tu mets ça sur le tapis. C'est pas parce qu'il est à la tête du lycée, que je suis cet élève modèle qui fait tout comme il veut, en caftant la première tête de con qui vient m'insulter de Bourges, au contraire, je suis plutôt désobéissant, alors t'inquiètes pas, j'ai pas besoin de lui, je sais me défendre tout seul, dis-je.
Non, mais ces gens qui croient que je suis un pleurnichard qui va voir mon frère au moindre problèmes, ils m'énervent. Il vient d'arriver, et avant j'ai su apprendre à vivre sans lui, parce que j'avais pas le choix. Il m'a énormément manqué, mais je suis pas au point de profiter de ce statut. Je pourrais, mais ça serait prouver que je suis faible et lâche, et hors de question. Je suis Sasha merde, et pas une tafiole, j'ai pas besoin d'aide, alors s'il a peur que je le dénonce, c'est qu'il est bien trouillard le jeune.
Tu sais, si t'as peur que je lui parle de toi, je te conseillerais de t'excuser, dis-je cynique avant d'ajouter: je plaisante. Je suis pas une balance, je règle mes problèmes seuls, je me venge pas de cette façon, c'est trop puéril.
Puis il commença à me parler que sa vie n'avait pas été toute rose, qu'on l'avait souvent sous-estimés à cause du fait qu'il n'était pas riche, blablabla. Je vais pleurer, donnez moi un mouchoir. Non, mais sérieusement, ça arrive à tout le monde ce genre de choses. Qui n'a jamais vécu une humiliation, un coup de gêne total en public, même moi ça m'est arrivé. Mais pas dans mes meilleures années, maintenant je sais quoi faire quand on vient me chercher des noises, mais lui n'a pas l'air d'être trop du genre distributeur de coups de poings. J'aime pas recourir à la violence, mais quand je sais qu'on ne risque pas de m'avoir en pleine tête. Disons qu'avant que j'arrive à Wynwood, je faisais parti d'un clan de populaires. De la racaille pure souche qui se servait de la méchanceté gratuite, et je suis plus gentil qu'eux je peux vous assurer. Ils prenaient les plus faibles et les tabassaient en groupe. Personnellement, j'ai jamais trouvé ça juste, et j'ai préféré partir sans rien dire à la place. Soit c'est un contre un, soit c'est rien, parce que bon, c'est plus drôle quand il y a une chance de s'amuser, là c'est trop facile. Mais bon, apparemment il semblait d'accord sur un point.
Ah bah, ça c'est ce que j'aime entendre. Les coups bas, si c'est pas la meilleure chose qui puisse exister. La vengeance est un plat qui se mange froid, n'est-ce pas? Au moins, t'as su leur faire payer à ta façon. Mais faut que tu saches, que le monde il est pas rose bonbon, je sais pas si t'es au courant, mais t'auras toujours quelqu'un qui te cherchera des emmerdes, alors quand on le fait pas, viens pas te les récolter tout seul en traitant de riche tout ceux qui ont une belle voiture, tu te feras que des ennemis à ce train-là, à moins que ça soit ça que tu veux, mais bon.
Je ne prenais pas en compte son "PS arrogant", je savais qu'il parlait de moi, mais c'était un compliment dans cette situation. J'étais arrogant, et je le savais, merci de me dire quelque chose dont j'étais au courant. J'aimais proclamer que je faisais parti des meilleurs. Mais pas parce que j'étais pété de thune, mais parce que j'étais Sasha.
Tant que c'est pas sorti de ton crâne, je considère que tu ne l'as pas dis, et vaudrait mieux j'ai envie de dire. Enfin, tu as quand même de la chance, t'es pas assez agaçant pour me mettre en rogne aujourd'hui. Sois heureux, je suis capricieux et imbu de ma personne, je m'énerve pour bien moins que ça d'habitude.
Un accro aux secrets? Voilà qu'il m'intéresse. Finalement, je vais essayer de l'épargner au mieux ce bonhomme. Il a l'air plus cool que je ne le pensais. J'étais pour ma part un fan de ragots, et potins en tout genre, et j'aimais le bouche à oreille. Généralement quand j'entendais quelque chose sur quelqu'un, j'aimais le répéter à tout le monde, le crier sous tous les toits. Donc bon, si vous avez quelque chose à cacher, faites moi confiance pour le révéler, j'aime semer la pagaille, mais parfois je faisais comme lui, je gardais au plus profond de mon âme ce petit détail qui pouvait tout bouleverser pour m'en servir comme arme de chantage. Jamie y avait eu le droit, je connaissais le lourd secret qu'il portait, et avec Nathan nous avions mis tout en oeuvre pour qu'ils nous obéissent au doigt et à l'oeil. Bon souvenir.
Etrangement, tu dis encore quelque chose qui m'intéresse. Comme quoi au delà des apparences douteuses dont je suis apparemment victime, on se ressemble plutôt toi et moi. Les informations je les collecte pour manipuler les autres. Un petit secret et j'ai le pouvoir. C'est sadique, mais c'est ma façon de faire. On me cherche, on me trouve, donc au pire, prends ça comme un avertissement pour toi aussi, si jamais tu décides un jour de me chercher des noises.
Au final, je le trouvais pas si nul que ça, il venait clairement de me juger, mais il avait la même façon de penser que moi sur certains points, donc ça passait.
La sonnerie retentit, j'étais en retard en cours, mais bon en quoi ça me changeais, j'étais en plein débat philosophique.
J'ai la tête d'un intello à lunettes? Comme si ne pas allait en cours allait mettre en péril ma vie. Mon cher Eric, cette question, tu apprendras avec le temps, est inutile. Sécher c'est mon lot quotidien, et je vois que toi aussi, alors comme ça au moins ça me fera un nouveau compagnon de colle quand ils apprendront qu'on a gratté. Je marquais une pause, puis m'éloignais vers la sortie. Bah t'attends quoi? Qu'il neige? T'as le temps de mourir ici trois fois. Je le regardais. Quand tu dis âme rebelle, t'es prêt à faire quoi? Demandais-je sur un ton de défi.
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Sujet: Re: « La richesse est un voile qui couvre bien des plaies. » (PV Eric) Jeu 10 Avr 2014 - 12:35
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Sujet: Re: « La richesse est un voile qui couvre bien des plaies. » (PV Eric) Mar 1 Avr 2014 - 13:11
La richesse est un voile qui couvre bien des plaies.
Eric :coeur2:
Etrangement, mes propos ne semblaient pas le convaincre. Soit, il pouvait penser ce qu'il voulait, c'est pas comme si ça m'atteignais ou même que ça me dérangeait, j'allais pas lui courir au cul parce qu'il voulait pas me parler, ou parce qu'il me méprisait pour mon trop plein de fric. J'aurais qu'à passer mon chemin, noter son nom dans un coin de ma tête, et me renseigner sur lui, après advienne que pourra.
De toute façon c'était simple, soit on m'aimait bien, soit on me détestait, et généralement, j'avais plus de fans dans la deuxième catégorie, c'est plutôt drôle, non? Mais apparemment, faire partie des populaires, ça attire aussi tout un tas de coincés du cul jaloux et instables qui s'en prennent à vous pour des raisons qui ne valent même pas la peine d'être citées. La popularité tu l'acquiert par des relations, et si tu cherches pas les bonnes personnes, tu ne trouveras jamais la bonne voie, c'est certain.
Je ne savais pas dans quelle confrérie il se trouvait, mais il faisait parti de ceux qui ne devaient pas avoir une affection particulière pour les Pi Sigma. Enfin, y avait toujours un moyen de le savoir plus tard, suffisait que je m'introduise dans le bureau de mon frère, et j'avais libre accès à la vie de chacun des élèves de cet établissement, ce qui était plutôt heureux comme perspective. Avec Nathan, nous avions déjà fait le tour, et Jamie avait été la cible numéro une de nos découvertes. J'ose espérer pour lui qu'il n'a rien à cacher, parce que s'il me cherche, il me trouvera. Le roi des coups bas c'est Sasha.
Alors que nous étions lancé dans le débat riche/pas riche, frimeur/pas frimeur, il me communiqua ses excuses et son envie de s'arrêter là avant que tout ne dégénère.
Depuis le début de notre conversation, c'est bien la première chose que tu dis avec laquelle je suis d'accord. Je suis pas d'humeur à casser la gueule à quelqu'un, donc rassures-toi, ça n'ira pas plus loin que des petites remarques à ton égard, ça te va? Demandais-je un peu moqueur. J'accepte tes excuses.
Dis-je simplement. Il venait de clairement m'avouer qu'il avait toujours été traité comme un moins que rien par les gars dans mon genre. Ok, d'accord, c'était légitime de se méfier, je pourrais comprendre, mais s'il croit que les gens friqués ne se sont pas trainer de tous les côtés, là sur ce point il a tort. Petit, avant que je me mette à vraiment en faire baver aux autres, j'étais baltingué de tous les côtés par les grosses brutes. J'étais une crevette, et je suis toujours une crevette aux yeux des autres, pourtant entre temps j'ai développé une certaine force dans mes bras, et le coup de poing qui chatouillait à l'époque, s'est transformé en celui qui fait pisser le sang. Tout n'est qu'une question de cran, et pas se laisser faire. Et y a pas besoin d'avoir un nom connu pour être accepté. Si tu sais imposer le respect, le reste suit.
Est-ce qu'au moins tu leur faisais payer à ces gars? Demandais-je, bras croisés sur la poitrine, prenant un ton plus sérieux. Est-ce que tu leur en mettais une au moins? Parce que regarde, je montrais le bâtiments des Khi, qu'on voyait depuis le parking avec le petit drapeau vert à leur effigie. Je sais pas de quelle confrérie t'es, mais eux, là les verts, je les hais, ils haïssent les PS, mais la plupart n'ont rien pour répliquer, et y en a qui sont tout autant bourrés d'argent que moi. Donc tu vois, eux ils cherchent la merde avec personne, et c'est pas pour autant que pour une raison financière ils sont graciés.
C'était un peu une leçon de morale, ou pas en fait, mais il semblait vraiment pas convaincu. Pour lui, tout n'était qu'une question d'argent, mais ça faisait strictement rien. T'avais juste plus de moyen, mais on t'appréciait pas plus pour ton compte en banque qu'une toute autre personne. Après lui avoir demandé s'il était nouveau, il me répondit, et un sourire mutin s'afficha sur mon visage.
Oh non, je suis pas fair play, avouais-je en pouffant, je ne m'intéresse pas à toi comme ça pour le plaisir de faire connaissance, c'est pas mon genre. Je suis juste accro aux petites informations qui peuvent servir, on sait jamais. Je le regardais droit dans les yeux. Et puis même, tu m'as traité de gosse pourri gâté, mais c'est pas comme si c'était totalement faux, puis c'est pas blessant comme remarque, j'en ris plus que je le prends mal. Si tu m'avais traité de connard, là j'aurais moins aimé.
J'avais l'habitude des insultes, mais celle-ci était mignonne, et pas le moins du monde blessante. C'était plus un caprice de gamin jaloux à mes yeux qu'autre chose, rien de bien dérangeant, ça me faisait même plus sourire qu'autre chose.
Mais tu sais, dis-je, ça sert à rien d'en vouloir au monde entier, ou de crier au loup quand tu croises quelqu'un qui a bien plus les moyens que toi, parce que la richesse, c'est un voile qui couvre bien des plaies, dis-je sur un ton énigmatique.
Dans le cas présent, c'était surtout pour lui faire comprendre, que l'argent faisait pas toujours le bonheur, quoiqu'il arrive. C'était une façon subtile de lui faire comprendre sans étaler ma vie, ni raconter tous les petits problèmes familiaux.
EKKINOX
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Sujet: Re: « La richesse est un voile qui couvre bien des plaies. » (PV Eric) Lun 24 Mar 2014 - 18:45
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Sujet: Re: « La richesse est un voile qui couvre bien des plaies. » (PV Eric) Mer 19 Mar 2014 - 22:12
Eric & Sasha
La richesse est un voile qui couvre bien des plaies.
Il me toise, il me voit comme un de ces fils à papa, qui aime montrer ô combien j’aime mon fric. Bon c’est vrai, j’en ai assez pour me permettre de me prendre une douche de billets, mais c’est pas vraiment mon passe-temps, m’asperger de quelques dollars. Rien que le fait d’habiter dans un manoir vide, me suffit pour me refroidir. La richesse, oui c’est bien, mais si c’est pour avoir l’impression d’être abandonné par les personnes les plus proches, ça sert à rien, parce qu’au final le meilleur ami devient l’argent. Quelle mentalité débile vous direz. Y a pas que l’argent dans la vie, t’as de quoi t’amuser ailleurs, oui bah vous m’en direz tant. Imaginez des parents casses couilles comme les miens qui vous entrainent dans des soirées minables, envahies par des aristos coincés du cul, et qui parle business à chaque coup.
Ca en devient si lassant, que je dois redoubler de vigilance et chercher de plus en plus de stratagèmes pour filer à l’anglaise et aller voir ailleurs. Bar, club, boite, même un parc en pleine nuit. Tout est mieux que ce genre de réceptions. La musique est digne d’un opéra, et est soporifique. Les parents sourient à s’en décrocher la mâchoire. Le genre de sourire qui prouve qu’ils sont hypocrites mais qu’ils veulent faire bonne figure. Après ils viennent te présenter à tout le monde comme celui qui dirigera l’entreprise familiale par la suite. Quelle belle perspective d’avenir me direz-vous. Alors oui la richesse ça protège de beaucoup de choses déplaisantes, mais ça enlève les plus importantes. Au fond, je m’en sers comme un lot de consolation, comme un moyen d’oublier la vie misérable que je vis. Enfin misérable, ce n’est pas le mot, quand on vit dans une maison qui ressemble plus à un manoir, quand on se sape avec du Calvin Klein et qu’on roule une BMW. On peut dire que c’est un peu le genre de vie qu’on aimerait tous avoir, ou du moins, une certaine aisance du côté financier, c’est toujours plus facile, ça allège quelques problèmes, mais ça en règle pas certain.
Enfin toujours est-il que le jeune homme n’a pas l’air de trop apprécier les personnes qui naissent une cuiller d’argent dans la gueule, comme dirait l’expression. Bon après, c’est compréhensible, la jalousie anime les réactions similaires à la sienne. Il envie ma condition, mais si j’étais lui, j’éviterais les jugements trop hâtifs. Bon, je suis pas le mieux placé pour en parler, je sais, je sais, généralement je cherche pas à voir au delà des apparences, mais bon j’aime pas quand ça me concerne moi.
_ Eric serait-il jaloux ? Lui demandais-je sur un ton moqueur. Je ne dirais pas vraiment que c’est de la frime. Par exemple – je sors un t-shirt d’un des sacs- tu vois ce haut, il est beau, normal je ne l’aurais pas acheté sinon, et bien je vais vouloir aller le montrer aux autres, pour avoir leur avis. C’est normal de vouloir montrer les nouvelles choses qu’on vient d’acquérir aux autres. Comme les filles et leurs nouvelles coupes de cheveux. Après si tu l’interprètes comme un élan d’égocentrisme… Bien que je ne nie pas l’être. Cependant, je n’aime pas trop tes sous-entendus. Tu juges trop vite, et ça c’est moyen.
Pour le moment, je restais on ne peut plus calme, sur un ton monocorde. Je ne voyais pas de raison valable de vraiment me déchainer sur lui. Et puis je n’étais pas d’humeur à lui balancer ses quatre vérités dans la tronche. J’étais heureux, j’avais de quoi renouveler ma garde robe entre mes mains et ma propre caisse, belle journée qui s’annonce. S’il était tombé sur moi un matin où j’avais une gueule de bois monstrueuse, ça aurait été une toute autre conversation. Encore que lui, au moins il ne risque pas de me massacrer derrière pour mes propos déplacés. La dernière fois que j’ai vraiment passer tous mes nerfs sur quelqu’un à cause d’une nuit mouvementée, dont je n’ai au passage aucun souvenir, je l’ai regretté, et pas un peu. Il s’est avéré, que par un hasard désastreux, j’avais insulté un malade mental instable, qui m’a défoncé l’arcade le soir d’Halloween à l’aide de la crosse de son flingue. Heureusement qu’il n’est plus de ce monde.
_ Enfin, j’imagine que tu ne dois pas en fréquenter énormément, si tu as des réactions similaires à chaque fois qu’un mec comme moi se retrouve face à toi. Je me trompe ?
Je replie mon t-shirt et le range soigneusement dans mon sac, que je finis par poser à terre, avec les autres. Ca m’encombre, et j’aime bien avoir les mains libres quand je parle, généralement je lie les gestes aux paroles, vieille manie dont je ne saurais me débarrasser.
_ Dis moi, je croisais mes bras sur ma poitrine, t’es nouveau toi ? Il ne me semble pas t’avoir déjà croisé.
Non pas que sa vie m’intéresse, mais y a moyen que je me renseigne sur lui par la suite. J’aime bien, dans mon coin faire des recherches et jouer avec les informations que j’ai en main pour emmerder les autres.
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Sujet: Re: « La richesse est un voile qui couvre bien des plaies. » (PV Eric) Mar 4 Mar 2014 - 18:40
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Sujet: Re: « La richesse est un voile qui couvre bien des plaies. » (PV Eric) Mer 26 Fév 2014 - 13:58
Eric & Sasha
La richesse est un voile qui couvre bien des plaies.
Cette voiture, j’avais eu du mal à l’obtenir, non pas à cause du prix, c’était pas ce qui posait un problème dans ma famille, mais plutôt dans le sens où mes parents ont toujours été plutôt réticents à l’idée de me payer une voiture. A croire que ça vient de l’histoire qui s’est passé avec Ty. Ils en ont eu vent dans la presse, et j’avais fini par tout leur raconter, et bien que j’avais eu les pétoches ce jour-là, je ne pensais pas qu’ils me refuseraient une voiture. Ils avaient peur que je sois imprudent et qu’il m’arrive malheur. Mon cul.
Du coup, je devais me taper leur voiture, et quand ils en avaient besoin, je l’avais dans l’os, alors pour sortir, je devais obligatoirement me taper soit le taxi, soit les bus. Et j’avais horreur des bus, y avait toujours des gens trop bizarres, qui regardent d’un air stupéfait un jeune qui rentre l’air hautain, alors qu’ils sont tous là, habillés avec des fringues comme déchirés par les mites, avec une odeur de transpiration qui flotte dans l’air, une ambiance dégueulasse. Cette navette devait en avoir vu des horreurs, et pour le peu que je sois monté dedans, j’en avais vu des vertes et des pas mûres, il y avait des gens effrayants en tout point dans cette ville, et on ignore encore s’il y a pire.
Bref, tout ça pour dire que j’ai horreur des transports en communs, et par flemme d’user de mes jambes, soit je séchais, soit je me faisais violence. Mais bon, à force de leur casser les pieds, et de le demander, ils ont finis par le faire, notamment en voyant que la moitié des enfants de leurs collaborateurs avaient déjà leur propre voiture. Influençables, eux ? Même pas un chouia. Et du coup, j’avais hérité de cette petite merveille, qui je devais avouer avait quand même une certaine classe, et il me tardait de montrer mon bijou aux autres, fanas de voitures, presqu’autant, voire plus que moi. Ici, à Wynwood, pratiquement tout le monde avait une voiture, et vu le taux de gosses de riches, il n’y avait pas que de vieilles Ford cabossées, mais surtout de belles bagnoles, celles qui coûtent la peau des fesses, comme on dit. Et généralement, elles attirent l’attention. N’importe qui s’intéresse aux voitures, qu’il s’y connaisse ou non, puisqu’un jour tout le monde a son propre bolide, en kit ou pas.
Et j’avais imaginé que le jeune homme, un peu étrange, qui me fixait admirait ma voiture, ce qui était franchement normal, mais non. C’était un anti-riche. Enfin, c’est comme ça que je les appelais. Ils ne supportaient pas ceux qui avaient une once d’argent, et qui le montrait un peu trop. Bah c’est sur, on était pas au même niveau lui et moi, il avait pas la gueule à habiller son cul avec de la lingerie Calvin Klein, mais quand on a des parents comme les miens, c’est MARQUE MARQUE MARQUE et rien d’autres. Du coup, à être conditionné dans un milieu où limite s’exhiber devant tous les autres est obligatoire, on finit par trouver ça normal de se pavaner avec des vêtements de couturier sur le dos, sans pour autant se trouver arrogant, et m’as-tu-vu avec le fric qui me dépasse de la poche. C’est sur, j’aime mon physique, je m’aime c’est certain, mais enfin, né dans un tel milieu, on peut pas me reprocher ce que je suis, en me considérant comme un compte en banque sur pattes, d’autant plus que si j’avais le choix, je renierais tout ce putain de fric dont mes parents parlent à longueur de journée, mais à être né une cuiller en argent dans la bouche, on finit par s’habituer, et il m’est devenu inconcevable de m’habiller avec autre chose que de la marque.
_ Alors pour toi avoir une belle bagnole c’est comme s’il y avait marqué en lettres capitales sur le capot : Je suis riche ? Lui demandais-je. Du coup j’imagine que tu ne dois pas aimer grand monde dans ce bahut, pas vrai ? Et tu leur dis quoi aux autres, la même chose parce qu’ils se parfument avec du Yves Saint Laurent ?
J’étais sidéré. Encore qu’on soit jaloux parce qu’on aimerait pouvoir avoir cette chance d’avoir du pognon à dépenser sans compter, mais de là à mépriser les autres à cause de ça… Comme si c’était ma faute que mes parents soient PDG d’une grande boîte en rapport avec le commercial, l’électronique et tout. J’étais sur que s’il était dans la même situation que moi, il en profiterait un minimum.
_ Enchanté… Eric. Je doute fort que mon nom t’intéresse, mais au cas où, moi c’est Sasha.
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Sujet: Re: « La richesse est un voile qui couvre bien des plaies. » (PV Eric) Lun 17 Fév 2014 - 20:48
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Sujet: « La richesse est un voile qui couvre bien des plaies. » (PV Eric) Lun 17 Fév 2014 - 19:28
Eric & Sasha
La richesse est un voile qui couvre bien des plaies.
Après-midi de libre, garde robe vide. Si on fait le calcul, cela donne comme résultat : shopping. Indiscutable, irrévocable. Je dois refaire du shopping, je suis à cours de nouvelles fringues, et ça fait bien longtemps que je ne me suis pas acheté quelque chose. Pire qu’une fille ? Je te vois bien avec tes grands yeux me désigner du regard et me traiter de nenette à talons qui fait du lèche vitrine toute sa vie. Mais non, je suis juste un mec attaché à son apparence, qui a la classe, qui a du style, et surtout qui met en valeur sa belle bouille d’ange qui vous ferait toutes craquer. Après tout, la première chose qu’on voit chez quelqu’un c’est sa gueule, c’est ses fringues, c’est sa coupe de cheveux, et pour moi c’est primordial d’avoir une bonne image de soi. On remarque tout de suite si quelqu’un est distingué ou non de toute façon. Et je n’aime pas trop passer pour quelqu’un de négligé.
En même temps, j’ai de quoi faire avec le fric que mes parents empochent tous les mois. Je ne dis pas que je suis d’accord avec ça, je les déteste, je les hais, cette richesse les a conduit à régler ma vie comme du vulgaire papier à musique, mais ce serait bête de ne pas en profiter, dans leur dos en plus, avec leur carte de crédit. Pour les emmerder je ferais n’importe quoi, et eux qui n’aiment pas du tout mon style vestimentaire, je fais en sorte de les emmerder encore plus. Ils préféreraient que j’ai la gueule d’un PDG à longueur de journée, en costume sombre et chaussures vernies dernier cri fait sur mesure par un cordonnier italien. Mais sérieusement, tu crois que je peux me trimballer avec ça en cours ? Jamais. Les chemises strictes je les garde pour les grandes occasions, et j’ai tellement peur de les salir, que je deviens pire qu’un maniaque parano.
Sacoche enfilée, je sors du bâtiment des Pi Sigma et me dirige vers mon tout nouveau bébé, ma magnifique BMW décapotable. Cadeau de mes parents. Etonnant vous dîtes ? Oh non, pas vraiment, ils en avaient juste marre de me voir toujours demander la leur, ils ont fini par craquer, pour que je leur foute encore plus la paix, et puis ça fait bien que leur fils ait sa propre voiture, ça montre encore plus ô combien ils sont riches, et ô combien dépenser des fortunes ne leur pose aucun problème. L’image, tout est une question d’image. Eux et leur lubie des BMW… Personnellement, une simple bagnole pourrave et qui baltringue dans tous les sens m’aurait suffit, tant que je peux rouler. Mais bon.
Au volant de la voiture, toit enlevé, musique à fond, je me balade dans les rues de Miami en direction du centre commercial, lieu où sont regroupés tous les meilleurs magasins de fringues qui existent. J’y venais une fois par mois minimum, c’était le passage obligatoire, pour avoir au moins un nouveau vêtement par mois, histoire de renouveler. Avouez, les filles vous faîtes pareil, une paire de godasse pour chaque jour de l’année. Je n’en suis pas à ce point non plus, mais j’aime bien renouveler régulièrement.
Arrivé sur le parking du centre commercial, je me gare vite fait, sors du véhicule, et me dirige pimpant, lunettes de soleil sur le nez et mains dans les poches. Fier comme un paon, j’adopte toujours une démarche assurée, je ne veux pas passer pour un faible, et je sais que du haut de mes dix-sept ans, on peut ne pas me prendre au sérieux avec ces bouclettes qui me donne un air plus jeune que je ne suis. Les gens me dévisagent la plupart du temps, et je préfère largement quand c’est un armada de filles bien gaulées, que de vieilles dames qui aimeraient avoir un petit fils aussi soigneux que je le suis. M’enfin, on ne peut pas tout avoir.
Je farfouille de boutiques en boutiques, essaye certains vêtements, achète, fait mes emplettes, bref je fais mon petit shopping, et converse également avec Blu par texto. Comme d’habitude. Je l’aurais bien emmené faire un tour, mais elle n’était pas libre ce jour-là.
Sachets en main, je retourne heureux de mes achats dans mon bolide, et rentre en direction de Wynwood pour essayer et arborer fièrement à mes potes de la confrérie les nouveaux bébés qui seront pliés dans ma penderie. Entre autres, quelques jeans, des chaussures, des hauts, et une montre. Pas pu résister au nouveau modèle qu’ils ont sorti chez Diesel.
Je retrouve le parking, et me gare en marche arrière. Chargé comme un mulet, je ferme la voiture, et tombe nez à nez avec un jeune homme, qui me regarde, bizarrement d’ailleurs. Quoi ? Il a jamais vu un mec rentrer du shopping ? Je m’avance vers lui.
_ Qu’est-ce qu’il y a à regarder comme ça ? Je marque une pause. Oh je sais, c’est la voiture, pas mal hein, tu veux voir l’intérieur ?
Les mecs aiment bien les voitures en général, et les belles voitures encore plus. Alors je peux comprendre qu’il puisse être attiré par la mienne, un modèle resplendissant, tout neuf, avec un moteur du tonnerre.
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Sujet: Re: « La richesse est un voile qui couvre bien des plaies. » (PV Eric)
« La richesse est un voile qui couvre bien des plaies. » (PV Eric)
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