Louis MARTIN
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ÂGE : 16 ans DATE DE NAISSANCE :19 octobre 1996 LIEU DE NAISSANCE : Paris CLASSE: 11th Grade- Junior Year 3 CONFRERIES AU CHOIX : Lambda/Alpha psy/Sigma Mu RICHE OU BOURSE D'ETUDE : Riche AVATAR: Ellen Page SCÉNARIO OU PI ? PI | Forum's buisness
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→ Ellen Page[color=red]ϟ[/color] Louis Martin
My physical is mine
DE :
louis.martin@gmail.comA:
julien.petit@gmail.comSalut Cher Mangeur-De-Grenouille,
Bon, c'est la première fois que j'ai un correspondant... et puis, je te cache pas que je trouve ça débile. Sérieux, c'est pour apprendre une langue normalement non ? Et puis je sais déjà très bien parler français ! Mais mon père veut pas que je perde pas la main donc voilà... désolée pour cette intro pourrie. Ah oui, et compte pas sur moi pour te vouvoyer. T'es pas mon boss.
> j'ai mis quelque photos histoire que tu vois ma tronche, mais je suis pas très photogénique...
Bon, j'te propose que je me présente histoire qu'on fasse connaissance :
Pour me reconnaître, c'est assez simple, je suis la fille, petite aux cheveux foncés qui se trimbale en jeans troués, chemise à carreaux ou pulls de couleurs funkys. Et puis pour ma coupe de cheveux... bah y'en a pas. Ils sont très raides, châtains foncés, on ne peut rien faire avec à part une queue de cheval haute, ou un petit chignon rapide, de toutes façons je ne sais rien faire d'autre. Je me maquille très peu, j'ai la flemme en fait. Alors mascara, gloss et puis je passe à autre chose, le temps que je mets dans la salle de bain pour ma « mise en beauté » est d'environ 3 min 22 secondes. Je tente de battre le record olympique... Le problème avec mon visage ce sont mes yeux. Je ne les aime pas. Ils sont marrons... sérieux, qu'est-ce qui est moins original ? Mon nez est plutôt fin et en trompette, c'est «so cute ». En fait, je dois avouer que je l'aime bien mon visage. C'est le seul truc, qui te fais dire « Ah oui, c'est une fille, comment ais-je pu en douter ?! » : des traits fins, un petit menton. Y'a pas à dire j'ai quand même eu de la chance. Pour le reste... Je suis petite, je fais un 1m63. Et puis j'ai quand même une démarche féminine malgré mes seins pratiquement inexistants que je maudis chaque soirs avant de me coucher. « HEY ! Dieux ! T'as pas oublié un truc là ?! T'es sûr ?! Enfin plutôt deux, parce que là je me sens un peu plate pour pas dire carrément ! ». Je suis toute fine, une vrai brindille. Ca m'énerve d'ailleurs parce que je ne me prive de rien. Et puis ça reflète pas trop mon mental de gros camionneur barbu.
Ideas in my head
Gros camionneur barbu... c'est une bonne image. Oui parce que si tu aimes la guimauve, les films à l'eau de fleur d'oranger avec un soupçon de miel et de chocolats, passe ton chemin. Ce que j'aime comme film ? Un bon film gore, bien trash avec du sang, des intestins grêles. Pourtant, j'aime les films d'auteurs aussi. Et puis les photographies. En fait, l'art me passionne, je suis une « grande sensible » . Pourtant, je dois l'avouer ça se voit pas trop. J'ai tendance à être sarcastique, beaucoup. Mais je suis sympa attention ! Enfin...
En générale, je ne m'entends pas beaucoup avec les filles. Plutôt solitaire, j'évite la foule, plus particulièrement les filles populaires . Le genre à ne même pas t'adresser un regard parce que tu « n'en vaux pas la peine ». Ce genre de fille, qui, perchées sur leur talons, ont l'impression de dominer le monde. Ca marche plutôt bien, les gens les suivent comme des moutons histoire de respirer le même air. Je ne peux pas les blairer. Du coup j'ai tendance à me montrer un peu violente quand elles me cherchent -seulement quand elles me cherchent-.
Ouais, je suis un peu trop « rock » pour mon entourage, c'est pas grave, je suis juste en avance sur mon temps. Une artiste incomprise, dans quelques années, vous me direz tous « ouais, toi, t'avais tout compris », parce que moi, j'ai tout compris. Le tout, c'est de se désintéresser des gens, de la vie, du monde entier. La FUCK IT thérapie marche à donf pour moi. Rien ne m'atteint. Jamais. Et comme ça je suis protégée de tout. Tout le temps.
Tu devrais essayer, tu me remercieras !
Sinon, à l'école, ça passe, je suis pas trop bête et j' me débrouille. Bon, d'accord, j'suis excellente... une vraie tête d'ampoule.
Story of my life
Et pour comprendre comment je suis arrivée à Miami, faut reprendre du début, alors j'suis désolée pour le pavé ...mais :
« Ce sera un garçon ! »
Voilà ce qu'a dit l'astrologue qui suivait ma mère pendant des années. Oui, parce que se faire suivre par un médecin ou un psy c'était pas assez underground pour elle. Maman était enceinte de sept mois et c'est là que j'ai pointé le bout de mon nez. D'après ce qu'elle m'a raconté, elle aurait accouché en plein milieu du salon en regardant un match, une bière dans une main, une clope dans l'autre. « Se plaindre, c'est pour les pédales » qu'elle me disait.
Voilà comment je suis venue au monde entre la pizza au fromage et celle au jambon sur la table basse du salon du bungalow que louait ma mère dans un camping. Avoir une fille pour elle c'était pas possible. Pire que la peste. Donc elle a décidé de m'appeler Louis. Tu comprends, vivre seule avec sa mère alcoolique dans un bungalow... c'était pas une honte suffisante. Mon père ? Inconnu au bataillon, il n'est pas resté assez longtemps en Arizona pour que je le connaisse. Juste assez pour me donner son nom de famille. Un français. Maman ne m'en parlait pas beaucoup, et puis je m'en foutais bien pas mal.
Sauf que voilà, Quand j'ai eu 10 ans, bah il est venu. Il s'est pointé en hurlant, pour dire que ça faisait des années qu'il nous cherchait, qu'il voulait me récupérer, enfin voilà quoi … Je m'en souviens plus vraiment, mais ce qui est sûr c'est que j'ai passé la plupart de mon temps dans un tribunal après ça. Puis envol vers Paris pour vivre chez mon père. Tout m'était inconnu : la langue, la culture... lui. C'était à la fois totalement fou et totalement normal. Ma vie était passée d'un bungalow dans un camping abandonné en Arizona... a un grand appartement parisien. Mon père était architecte, avait rencontré ma mère dans un bar à Paris. J'appris aussi que j'étais née et avait grandi ici, jusqu'à mes 2 ans ou ma mère décida de partir sans son consentement. A vrai dire, je ne me rendais pas vraiment compte du chamboulement que cela produisait dans ma vie. J'avais dix ans et dans ma tête c'était plutôt « Ouais, trop cool, je vais avoir mon lit à moi, une vrai maison et un frigo qui sent pas le moisi ». Je suppose que c'est une réaction normale, non ? Qu'on t' enlève ta seule famille et ta maison, d'accord. Mais ta mère alcoolique/dépressive et ton bungalow en ruine... Je découvrais petit à petit les pouvoirs de l'argent et surtout du chantage. Mon père était prêt à tout pour me rendre heureuse. Comme si ses années d’absence pouvaient être oubliées grâce aux dernières fringues à la mode. Seulement la mode, je m'en foutais. Tout ce qui pouvait être accepté par mes jambes c'était les jeans. Troués de préférence. Alors j'ai finis par choisir mes habits : des tee-shirt à l'effigie des groupes qui me plaisaient, de larges gilets et sweets... jm'en moquais un peu à vrai dire. Et puis bon, je voyais presque ça comme un geste humain que de l'aider à dépenser son argent.
Ma première école était dans le Xème. Privé, plutôt côté. La j'ai appris le français, au milieu d'élèves qui me dévisageaient, me détestaient, m'humiliaient à longueur de temps. J'en pouvais plus, je détestais cet endroit, j'avais envie de me barrer. A chaque fois que je dépassais la grille c'était le même refrain dans ma tête « Si ils te touchent, t'enchaîne gauche/droite dans leur petite tête de fils à papa ». Mais ils étaient malins, ils me touchaient pas. Bon d'accord, j'avoue tout je leur en ai collé une... ou deux. OKAY ! J'ai peut-être fracassé la tête d'une fille à coup de poings... mais je te jure... c'est pas ma faute.
Ma deuxième école, j'avais 12 ans. Après l'incident du « pétage de dents contre petite fille aux lunettes roses », l'école en a convenue que j'étais un petit peu trop violente pour eux... Donc mon père a décidé de m'inscrire dans le publique. Là j'y suis restée jusqu'à mes 15 ans. J'avais trouvé refuge auprès des intellos-imopulaires-inclassables et des musicos-drogués, qui étaient un peu plus vieux. Là, j'appris à jouer de la guitare et à boire de la bière tout en écoutant Nirvana, en faisant comme si Kurt Cobain n'était pas mort 1 ans avant ma naissance. Fumer aussi, ça rendait cool. Et puis ça te faisait passer pour une rebelle, le genre de fille qui met pas des lunettes roses et qui s'appelle Cindy, Marie ou Jessica. Qui a un nom de mec, parce que c'est pas une pédale. Qui porte des pantalon, qui écarte les jambes quand elle s'assoit ! Mais comme toutes ados, la fille qui sommeillait en moi a refait surface à mes 15 ans. Bon J'ai bien commencé à me maquiller... mais je suis surtout tombée amoureuse. Pas le genre chiant, avec de la guimauve, du miel et des « OH ! Jason m'a trompé avec Angelina !», non non. Juste le genre, à le regarder des heures parce qu'il est quand même pas mal, à épier ses moindre faits et gestes et comprendre que tu n'arriveras jamais à te passer de ses sourires... Je me dégoutte en écrivant ça, j'te jure ! Et puis bon, bien sûr, je me suis pris un râteau, ouais. Un GROS râteau. Avec un GROS R ! Alors je me suis enfermée dans ma chambre, j'ai écouté du métal pendant des heures, me suis bourré la gueule, et j'ai remué ma tête dans tous les sens. Yeah. Après ça, j'ai juré, que plus jamais je serais aussi gnangnan, barbapapa, tralala de ma vie.
PLUS. JAMAIS.
Puis mon père est parti, son travail le réclamait à Miami, pour un projet qu'il suivait depuis quelque années à distance, donc il m'a emmené. J'ai fait « l'école à la maison » cette année là, le temps de me ré-habituer à la langue. A mon plus grand désespoir ce P**ain d'accent français resté collé à ma langue. Du coup j'entendais tout le temps « Oh ! Française ! J'adore ! Bonjour ! Paris, je t'aime ! ». J'en pouvais plus. Et puis il a fallu que je m'habitue aux « Louuuuuiiiissssse ». Personne ne pouvait prononcer mon nom correctement : Insupportable. Mais j'ai commencé à faire de la photo... Mon père m'ayant acheté un reflex pro, je suis tombée amoureuse. Mais de façon cool cette fois. Du coup, en plus d'être la grunge musicienne à ses heures perdues, je prenais des photos maintenant, et ça, c'était vraiment la classe. Sauf que voilà, le soleil, la plage, c'était bien mais je me sentais seule. Mon père, il était jamais là et puis je le connaissais autant que Beyoncé. Donc on m'a finalement inscrit dans une école. Prestigieuse, bien entendu. « Wynwood ». Super. Le genre de lycée avec une brochure, des confréries, un club de gym ou encore de maths... et j'étais pratiquement certaine qu'il y avait un club d'échecs comme dans les séries.
Donc me voilà, Louis Martin. Et j'ai un peu peur parce que bientôt, j'entre à Wynwood, qu'on va me prendre pour un mangeur de grenouille, comme toi. Et qu'on va me dire que je porte un prénom de mec.
Voilou, j'attends ton email. Ciao.
PS : Finalement, ça fait du bien de t'écrire.
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Prénom/Pseudo : Tigrou. Âge : 16,75écrire. Où as-tu connu le forum ? : D'une amie Une remarque particulière? : Jolie design, membres absolument géniaux. |
(c) Suika