Comme on se retrouve Mister Akane [Soma]

Alors que je venais de lui demander ce qui lui disait que ses visites nocturnes ne me plairaient pas, il me répondit que c'était son sadisme, bien qu'il ne sache pas quel genre de personne j'étais et que j'avais attisé sa curiosité. J'espérais bien, après tout, je n'étais pas aussi sage que ce que j'avais pensé quelques instants plus tôt. Il continuait de me fixer et je ne détachais pas non plus le regard. Il me demanda alors ce que je ferais s'il me disait qu'il avait changé d'avis et qu'il emploierait des moyens moins conventionnels pour me faire parler. Un léger sourire amusé apparut sur mes lèvres et je lui répondis, que je voudrais savoir quelles étaient ces méthodes peu conventionnelles. J'ajoutais ensuite qu'il avait attisé ma curiosité.

Sa main continua de caresser mon cou alors que je posais ma main sur son torse. Sa main glissa le long de ma mâchoire puis le long de mon cou jusqu'à mes flancs. Il les arrêta ensuite et les remonta, passant sous mon haut, je ne réagis pas, un léger sourire apparu de nouveau sur mes lèvres. Il m'expliqua que je ne serais pas touchée directement sinon ça nous ferait plaisir. Mon sourire s'agrandit en un sourire amusé. Ma main caressa son torse alors que je continuais de le regarder dans les yeux sans perdre mon sourire.

« Je voudrais quand même bien voir ce que peu valoir un Asiatique »

Le toucher dans sa fierté pour le faire craquer, ça marchait ave les hommes la plus part du temps. Après tout, ils voulaient toujours prouver qu'ils étaient capables de faire ce que l'on mettait en doute. Sa main continua de remonter sous mon haut jusqu'à arriver à ma poitrine. Il ne se gêna pas pour me peloter. Je ne savais pas si c'était dû à la grossesse, mais j'étais plus sensible maintenant, pourtant, je tentais de ne pas le lui montrer. Il me dit alors qu'une femme enceinte, c'était beau, mais pas pratique.

« Je te rassure, je n'en suis qu'au début de ma grossesse, mon ventre n'est pas encore gênant. »

Sa main lâcha ensuite ma poitrine et il recula légèrement. Il sembla alors réfléchir. Il sembla enfin s'être rendu compte que je ne dirais rien, il proposa alors un marché, il me demanda ce que je voulais en échange. Il était sérieux là ? Je ne savais rien de plus. On avait dû voler quelque chose à la personne avec qui l'on avait dansé au bal, mais je ne savais pas qui tirait les ficelles, c'était toujours une voix qui nous donnait nos missions, la seule fois que l'on avait vu quelqu'un, il y avait eu une fusillade à Halloween peu de temps après et il s'avérait que la personne masqué qui était présente était ce Trent.

« Tu as raison, je n'ai pas besoin d'argent, tu n'obtiendras rien avec ça » Dis-je en croisant mes bras sous ma poitrine « Je ne vois pas ce que je pourrais te dire, mais si tu es vraiment près à te "sacrifier" je suis prête à accepter ton sacrifice »

Je m'approchais de lui de nouveau et posais mes mains sur son torse et m'approchais encore un peu, le regardant de nouveaux dans les yeux.

« Ah moins que tu penses que ce sacrifice serait trop important »

Je me collais à lui, montant mes mains sur ses épaules, sans le quitter du regard. J'étais réellement curieuse de savoir ce qu'il pouvait valoir. Il n'était pas vraiment mon type, mais pour une histoire d'une fois, je n'étais pas difficile. Puis, il n'était pas moche, donc je n'avais pas à me forcer.

Soma voulait obtenir des informations sur ce qu'il se préparait et il n'était pas idiot, il se doutait que comme j'étais chef j'étais au courant. C'était intelligent de sa part, mais en tant que chef, je ne pouvais rien dire. Il menaça de me rendre visite si jamais je ne lui répondais pas. J'eus alors un sourire amusé avant de lui dire qu'une visite d'un gars sexy comme lui ne me dérangeait pas, mais que j'étais sûrement devenu trop sage. Je lui dis alors que ça ne concernait que les chefs et que je ne lui prenais plus rien. Je ne tentais pas de me débattre et de quitter la situation dans laquelle j'étais, bloquée entre un mur et lui. Je n'avais pas peur de lui et de ce qu'il ferait faire, je n'avais plus peur de ça depuis que je lui avais rendu sa broche.

Il me répondit que c'était un garçon sage et qu'il avait tout ce qu'il lui fallait, ce qui me fit sourire encore un peu plus, toujours amusée. Moi, moqueuse ? Non pas du tout, enfin, peut-être un peu. Il enchaîna ensuite en me disant qu'il valait mieux pour moi que je ne lui reprenne rien, qu'il serait obligé de me rendre une petite visite nocturne et que ce ne serait pas une visite que j'aimerais recevoir.

« Qui te dit que je n'aimerais pas ? »

Je continuais de le regarder tout en souriant. Son index vient caresser le dessous de mon menton, je ne réagis pas, continuant de le regarder, calmement. Je déclarais ensuite que je lui avais donné des informations, mais que je ne pouvais rien lui dire de plus. Sa main s'empara alors de mon menton, ce qui me fit légèrement froncer les sourcils, mais je ne perdis pas mon sang froid, je ne lui ferais pas ce plaisir. Si il voulait jouer, on allait jouer. Il me demanda alors ce que je ferais si il avait changé d'avis et qu'il voulait savoir ce qu'il se passait, que si je ne lui disais pas il utiliserait des manières peu conventionnelles. Ce qu'il se passait en réalité ? Je n'en avais aucune idée, je savais uniquement ce que l'on nous disait lors des missions. Je ne savais même pas qui était la personne qui jouait avec nous.

Je me rendis alors compte que 'on jouait sûrement plus avec nous les chefs qu'avec les étudiants normaux. Et que c'était beaucoup plus vexant puisque l'on savait des choses, que les autres ignoraient, mais on en ignorait aussi beaucoup et ça, on en était conscient. Mais bon, ceci ne répondait pas à Soma.

« Je dirais que j'aimerais voir qu'elles sont tes manières peu conventionnelles. Tu as attisé ma curiosité. »

Moi aussi je voulais jouer, je n'allais pas lui dire tout de suite que j'en savais autant que lui sur ce qui se préparait. Je voulais d'abord voir jusqu'où il pouvait aller, même si je risquais de ne plus pouvoir faire demi-tour ensuite. Je posais une main sur son torse tout en le regardant avec un air de défi. Je n'avais rien à perdre alors autant jouer un peu avec lui, cela me changerait les idées.

HRP: Désolé si c'est un peu court Mahina, j'ai préféré axé sur le dialogue tout ça, et recentrer sur l'action en elle même.

Ce qui est cool avec les filles à forte poitrine, c'est que quand tu te colles à eux tu sens tout. Je crois que si j'avais été une femme je passerais une bonne partie de ma vie à me peloter les seins. Comment ça je suis un pervers ? Faux je suis juste un homme, qui plus est qui vient de se faire larguer par sa copine et qui est en manque d'affection. Je précise que je ne vais nullement en chercher auprès de Mahina, pas besoin de ça, je n'ai pas envie de sexe, j'ai juste envie que Savanah revienne et que je me réveille de ce cauchemar qu'est la réalité. J'essayais donc d'extorquer, oui la y'a pas d'autre mot je pense, des informations à Mahina concernant ce qui se trame dans le dos des étudiants. Si certains sont trop débiles, moi je ne le suis pas, et je vois bien que quelque chose se prépare, peut être un truc énorme, ou non, mais je veux savoir de quoi il en retourne. Après je suis assez intelligent pour savoir quoi dire et à quel moment, donc j'allais devoir amadouer Mahina pour obtenir ce que je veux, mais elle a l'air bien sur ses gardes quand même, pas le genre de fille qu'on berne facilement... Au pire je peux la torturer ... ça pourrait être tellement cool comme idée !

« Je ne serai pas contre la visite d'un gars sexy comme toi, mais ... peut-être que je suis devenue plus sage. » Dis-je en souriant légèrement. « Je peux simplement te dire que tout ceci ne concerne que les chefs. Ne t'en fais pas, je ne te prendrais plus rien. »

Toujours collé à elle, nous nous retrouvions maintenant contre un mur, du moins elle, et moi imposant ma stature. Un bras sur le côté l'empêchant de se sauver en courant, je pouvais constater que le fait de me faire face ne l'effrayait pas le moins du monde, un bon point pour elle, j'avais la flemme de lui courir après. Je souriais à sa remarque, mais je n'en pensais pas moins qu'elle.

"T'en fais pas, je suis un garçon très sage, et j'ai déjà tout ce qu'il me faut."

POUAH le MYTHO ! Je viens de me faire salement larguer et heureusement personne ne le sait encore, mais ça va se savoir, donc autant continuer à faire le fier devant une bombasse comme la chef des Nu Zeta plutôt que perdre la face. Puis j'étais encore trop à chaud avec Savanah pour entrer dans ce pseudo jeu de séduction, même si je serai bien entré en elle dans d'autres circonstances. D'accord j'arrête c'est dégueulasse, goujat et encore c'est un doux euphémisme. Je m'aperçois dans ce genre de situation que Savanah est bien trop présente dans mon coeur et mon corps pour que je puisse l'oublier aussi facilement. Fait chier ...

"Bah c'est mieux pour toi que tu ne me prennes rien Taymour-san, sinon ce serait dommage, je serai contraint de te faire une petite visite nocturne, et pas le genre de visite que tu aimerais recevoir ... Pas besoin de te faire un dessin je pense."

Je caressais de l'index le dessous de son menton et arborait un sourire de gros sadique.

« Je t'ai donné des informations. Maintenant je ne peux rien dire de plus, désolée. »

Laissant mon doigt se balader sans gêne je tenais maintenant son menton de ma grande main, sans lui faire le moindre mal bien sur, c'est une dame après tout.

"Et si je te dis que j'ai changé d'avis et que j'ai envie de savoir ce qu'il se passe, que si tu ne réponds pas j'emploie d'autres méthodes moins conventionnelles tu fais quoi beauté ? C'est pas tous les jours que j'aurais une chef sous la main à qui je peux soutirer deux trois infos ..."

Je m'étais légèrement décalé sur le côté, protection contre la castration évidente, comme ça si elle m'en décolle une, mes parties seront saines et sauves !

Je venais de retrouver Soma, celui avec qui j'avais dansé durant le bal de Noël et à qui j'avais emprunté sa broche. Broche que j'avais désormais d'attacher à mon haut. J'étais allé le saluer et lui avait demandé de ses nouvelles, ceci avant qu'il se rende compte que je portais sa broche. Quand il la vit, il me donna trente secondes pour m'expliquer. Je défis la broche tout en lui donnant une excuse que je venais de trouver. Je lui dis que j'avais oublié que je l'avais avant de lui dire que je l'avais trouvée au bal et que je la portais en espérant que la personne à qui elle appartenait viendrait me la demander.

Il se mit alors à rire, mais je n'aimais pas son rire. Il me dit alors que je le prenais pour un débile, il n'était pas si naïf que ça au final. Il dit ensuite qu'il sentait qu'il y avait quelque chose qui se tramait étant donné que les chefs étaient impliqués. Il semblait en savoir beaucoup sur les chefs, peut-être était-il un ancien chef ou délégué, ce qui expliquerait qu'il était suspicieux.

Il s'approcha alors de moi, je ne bougeais pas. Je lui dis alors que je n'étais pas venue pour lui proposer une nouvelle danse, plaisantant sur le fait que ses pieds avaient sûrement assez souffert lors de notre dernière danse. Je lui dis donc que je venais pour prendre de ses nouvelles. Ceci bien-sûr pour détourner le sujet de discussion. Il me répondit qu'il allait bien

et que je n'étais pas encore une vache laitière, non pas encore, mais ça, je ne le savais pas encore. Il rajouta que je devais le prendre comme un compliment. Je le remerciais alors avant qu'il me dise qu'il se rendait compte que je détournais la conversation et que je m'en moquais d'un japonais sans histoire comme lui. En disant ceci, il continuait de s'approcher et se retrouva rapidement collé à moi. Ça ne me dérangeait pas, plus grand-chose me dérangeais en ce moment.

Il me dit alors qu'il n'insisterait pas si cela me mettait en danger, ajoutant que certains étaient prêts à dévoiler des choses sur nous. Ce n'était pas faux, au moins il comprenait, du moins, c'est ce que je pensais jusqu'à ce qu'il ajoute que je devais lui donner des informations sinon il ne me laisserait pas. J'eu alors un léger sourire en le regardant.

« Je ne serai pas contre la visite d'un gars sexy comme toi, mais ... peut-être que je suis devenue plus sage. » Dis-je en souriant légèrement. « Je peux simplement te dire que tout ceci ne concerne que les chefs. Ne t'en fais pas, je ne te prendrais plus rien. »

Voilà, je lui avais donné ce qu'il voulait. Il allait me laisser tranquille maintenant. C'est en tout cas ce que j'espérais.

« Je t'ai donné des informations. Maintenant je ne peux rien dire de plus, désolée. »

Elle avait moins de trente secondes pour me répondre, parce qu'aussi sexy et canon qu'elle était, elle allait prendre pour son grade. Je l'observais sentant l'impatience me gagner, pour autant je restais sous contrôle sinon je faisais d'une pierre deux coups. A savoir je récupérais ma broche et je la foutais à poil ... Ce ne serait qu'un maigre dédommagement envers moi après tout .. Elle prit donc la parole presque aussi vite que j'ai pu le faire tout en retirant ma broche. C'est bien, gentille fille..

« Ah oui, désolée, je pensais plus que je l'avais. Je l'ai trouvée au bal. Il me semblait qu'elle t'appartenait, mais comme je n'étais pas sûre, je me suis dit que si je la portais, la personne à qui elle appartenait finirait par la voir et viendrait la demander. »

Je la regarde et éclate de rire, mais pas le rire heureux, non, le rire sadique.

"Si en plus tu me prends pour un débile on a pas fini ... Je sais parfaitement qu'il se trame quelque chose. Je ne suis pas débile. La danse, les chefs, tout ce cinéma. La broche ça reste un mystère pour moi mais on est à Wynwood ma belle, et il y a toujours une raison cachée derrière des actes, surtout quand c'est les chefs.."

Je m'approchais d'elle doucement, dans un sens elle faisait une cible facile, je pouvais lui soutirer deux trois infos sous la torture s'il le fallait. Torture à la Akane bien sur. Cependant je suis un gentleman, la dame parle, je l'écoute.

« Sinon, tu avais raison, je ne suis pas venue te proposer une nouvelle danse, je pense que tes pieds ont assez souffert à noël » Dis-je en plaisantant. « Je suis juste venu prendre de tes nouvelles et voir si tes pieds ne t'avaient pas lâchés »

"Comme tu peux le voir, je suis encore en vie et en pleine forme, tu n'es pas encore une grosse vache laitière, à un ou deux détails près, prends le comme un compliment ici. Mais parlons peu parlons bien, je vois bien que tu détournes la conversation. Tu t'en fous complet d'un petit Jap sans histoire comme moi."

Je m'approchais d'elle encore plus et une fois cela fait je la fixais, quasiment collé contre elle, histoire d'éviter les coups en plein dans les parties, simple réflexe de boxer. Au moins de la ou je suis elle ne pourra pas, si elle fait ça de toute façon elle peut dire Adieu à sa vie.

"J'insisterai pas si ça te mets en danger, je sais que certains ici sont prêts à dévoiler certaines choses sur nous tous. Mais si tu ne me donnes rien à me mettre sous la dent, sois certaine que tu vas avoir ma visite sous peu, et sous tout les angles ma chère. En gros, j'vais pas te lâcher, donc donnant donnant et t'as la paix."

J'étais à la recherche de Soma depuis quelques jours. J'avais sa broche depuis noël et désormais, il fallait que je le vois et que je lui rende. Je me sentais mal de lui avoir volé ceci, c'était peut-être important pour lui, je n'en savais rien. Mais même si ça n'avait été qu'une babiole, je me serais sentie mal de lui avoir volé.

Aujourd'hui, j'avais quitté la chambre de bonne heure et j'étais partit en direction du terrain de sport, car j'avais fait quelque recherche et j'avais appris qu'il était un Rho Kappa, il devait donc sûrement être en train de s'entrainer avec les autres membres de sa confrérie. En arrivant sur le terrain, je ne le vis pas tout de suite. Quand je le vis, il sortait des vestiaires. Je me dirigeais donc vers lui, la broche attachée à mon haut. J'avançais vers lui en souriant, tentant de garder un air détendu.

En arrivant à sa hauteur, je le saluais avant de lui demander comment il allait depuis le bal. À cet instant, rien qu'à son regard, je devinais qu'il avait vu la broche. D'un coup, je me sentis anxieuse, même si je gardais l'air le plus léger possible. Il me salua alors en demandant ce que lui voulait la chef des Nu Zeta, donc il savait qui j'étais, s'était encore plus stressant. Il me parla ensuite de la danse que l'on avait eu en me disant qu'il supposait que je ne venais pas lui en proposer une autre et enfin, il parla de la broche, me donnant trente secondes pour me justifier et lui rendre.

Mon cerveau se mit alors à tourner en accéléré. Je devais vite trouver une excuse pour expliquer pourquoi je l'avais. Pendant que mes mains s'afféraient à défaire la broche, mon cerveau tournait à plein régime pour trouver une excuse. Une fois la broche retirée, je lui tendis en souriant et lui dit l'excuse que je venais de trouver.

« Ah oui, désolée, je pensais plus que je l'avais. Je l'ai trouvée au bal. Il me semblait qu'elle t'appartenait, mais comme je n'étais pas sûre, je me suis dit que si je la portais, la personne à qui elle appartenait finirait par la voir et viendrait la demander. »

Je continuais de lui sourire, sentant la pression retomber. Je me sentais plus légère d'un coup, même si j'avais l'impression que mon mensonge était plutôt gros. Il fallait que je trouve quelque chose pour détourner le sujet de discussion et ainsi éviter qu'il pose plus de questions sur comme j'avais eu la broche ou d'autres choses du style.

« Sinon, tu avais raison, je ne suis pas venue te proposer une nouvelle danse, je pense que tes pieds ont assez souffert à noël » Dis-je en plaisantant. « Je suis juste venu prendre de tes nouvelles et voir si tes pieds ne t'avaient pas lachés »

Je voulais donner l'impression de ne rien me reprocher et la plaisanterie était ce que j'avais trouvé de mieux pour ça.

HRP: Désolé pour ce long retard Mahina, je sors un peu la tête de l'eau, et comme on a convenu, ce sera du mini rp, donc mon rp sera logiquement court ;)

J'étais en sueur, pour ne pas changer en fait, ce rituel se répétait chaque jour, mais toujours de façon plus intensive. J'avais reçu un appel il y a peu, un match se préparait et j'allais bientôt devoir rentrer au Japon pour quelque jours. Le fait de jouer en équipe nationale prenait une tout autre dimension dans ma vie, et hors de question de procrastiner, dès que j'en avais l'occasion, je m’entraînais. Mon physique se développait fortement au fur et à mesure que le temps s'écoulait, je n'étais pas une armoire à glace comme pouvait l'être Trey, non, j'étais très athlétique, plus que d'habitude même. L'entraînement touchant à sa fin nous repartions avec les collègues en direction des vestiaires.

Ici je m'habillais un peu plus classe que d'habitude, je devais passer à l'entreprise voir mon père et Stefan pour parler business avec d'autres clients. Pourquoi je suis mêlé à tout ça ? Parce que je suis le créateur du programme que souhaite acquérir le client, et mon père étant un homme d'honneur, il tient à me laisser le privilège des négociations, il supervise seulement. Stefan quand à lui, l'aîné des Gage étant le principal acteur financier, c'est mon bras droit, donc sa présence est elle aussi indispensable. Regardant ma montre, l'heure tournait, j'étais bien en avance, mais je ne devais pas trop traîner non plus. On ne fait jamais attendre un client potentiel.

Je réajustais ma veste (CLICK (à gauche)) puis je sortais des vestiaires avec les autres. A un moment chacun partit de son côté, j'en fis de même quand dans mon champ de vision une jeune femme entra. Mes pruncelles la fixèrent, elle était de toute beauté. J'analysais les traits de son corps, ses courbes, la forme de son visage et surtout sa voix puisqu'elle s'adressait à moi. J'avais déjà reconnu la demoiselle, mais j'en avais à présent la confirmation.

« Soma, n'est-ce pas ? Je voulais savoir comment tu allais depuis le bal. »

Je la fixe et mes yeux se posent sur ma broche, je sens mon sang faire un tour, je savais que je l'avais perdu au bal mais je me doutais bien que ce n'était pas de mon fait. J'essaye de garder mon calme, après tout si elle l'exhibe comme ça face à moi c'est qu'il y a une raison particulière. Je fais donc vite le rapprochement avec ce qui s'est passé au bal, ayant reconnu aisément une ou deux personnes ce soir la. Elle je ne la connais pas personnellement, je sais juste qu'elle est chef des Nu Zeta. Je pose mon sac de sport au sol, la regardant d'un air impassible je la domine de toute ma hauteur. Je ne parle pas méchamment, mais je suis clair et précis, un peu trop calme à mon gout aussi.

"Et que me veux la Chef des Nu Zeta ? Je suppose que tu n'es pas venue réclamer une autre danse ma belle. Par contre, tu as quelque chose qui m'appartient, et t'as trente secondes pour te justifier avant que je ne vienne moi même le récupérer."


Je suis gentil non ? Je ne la déshabille pas de suite pour récupérer ce qui est sûrement l'un des bijoux les plus précieux que je possède. C'est l'armorie des Akane, un de deux symboles d'appartenance à notre famille. Elle a donc intérêt à faire vite et à faire bien, je ne voudrais pas devenir sadique avec une fille aussi sexy et canon.

Cela faisait quelques jours que le bal était passé et que j'avais la broche de Soma, mon cavalier d'un soir au bal. Je soupirais en repensant à ce qu'il s'était passé une fois que l'on avait quitté le bal avec les autres chefs. Je n'en avais pas parlé avec Maddox et Liam, il ne valait mieux pas que je leur dise. Je soupirais une nouvelle fois avant de me lever, il fallait que je trouve Soma aujourd'hui. Plus ce serait fait, mieux ce serait.

Je m'étais donc levée et avais pris une douche avant de m'habiller. Une fois prête, je m'occupais de mes cheveux et prenais la broche que je glissais dans la poche de mon jean. Je quittais ensuite ma chambre, saluant Nobu en le croisant dans la salle commune. Je me préparais un café que je bu rapidement tout en discutant avec mon colocataire, avant de sortir de ma confrérie. Je me mis alors à marcher en silence vers le lycée, espérant croiser l'asiatique là-bas.

Je ne sais pas pourquoi, mais je finis par changer de direction avant d'arriver au lycée, ceci pour me diriger vers le terrain de sport. Je regardais autour de moi, il y avait des Rho Kappa qui étaient en train de s'entrainer. Je les observais un instant. Ils semblaient avoir terminé puisqu'ils se séparaient. C'est là que j'aperçu l'asiatique avec qui j'avais dansé au bal de Noël. Je pris alors une grande inspiration et allait dans sa direction.

Je ne savais pas encore comment j'allais devoir l'aborder. Je pris la broche dans ma poche et la mettait sur mon t-shirt. J'étais vraiment gênée et je redoutais un peu sa réaction, étant donné que je ne le connaissais pas, puis je n'avais pas l'habitude de voler quelque chose à quelqu'un et encore moins de porter devant lui ce que j'avais volé... Je me demandais comment faisait les kleptomanes. En arrivant au niveau de Soma, je lui souris l'air de rien.

« Soma, n'est-ce pas ? Je voulais savoir comment tu allais depuis le bal. »

Je souris comme si de rien n'était. Il ne devait sûrement pas m'avoir reconnu, mais j'étais persuadée que le fait que j'évoque le bal et le fait que je porte la broche, si il l'avait remarquée, devais lui avoir permis de se rendre compte que j'étais la fameuse danseuse masquée avec qui il avait ouvert le bal à noël.