Trompeuses Apparences ~ Calipso J. della Scala (DONE)

Id Card ÂGE : 17 ans DATE DE NAISSANCE : 1er Novembre 1996 LIEU DE NAISSANCE : Milan, Italie CLASSE: 11th grade 3 CONFRERIES AU CHOIX : Khi Omikron χο Lambda λ Sigma Mu ϛμ   RICHE OU BOURSE D'ETUDE : Riche AVATAR: Lindsay Lohan SCÉNARIO OU PI ? PI

Forum's buisness CODE :oky by Nath SECRET ENVOYE ? : ✔ oky by Nath SOUHAITEZ-VOUS UN PARRAIN / MARRAINE : Nope.

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→ Lindsay Lohan [color=red]ϟ[/color] Calispo J. della Scala

Try And Keep Up

Miami. Cabinet du Dr. Stevens. Séance 1.
"Bonjour Calispo, je suis le Dr. Stevens, je m'occuperais de toi aussi longtemps que tu le souhaites. Tu peux me parler de tout ce que tu veux, ou bien de rien du tout, à toi de voir. Sache que je ne suis ni ton amie, ni ton ennemie, et que tout ce que tu diras dans le cabinet, ne sortira pas du cabinet.
- ...
- Sais-tu pourquoi tu es ici Calispo ?
- ... Oui.
- Bien, souhaites-tu parler de ce pourquoi tu es ici ?
- Non.
- Je comprend. Souhaites-tu parler d'autre chose alors ?
- Non.
- Je pense qu'on va devoir aller encore plus doucement que je ne le pensais."
Miami. Cabinet du Dr. Stevens. Séance 12.
"Aujourd'hui Calipso, nous allons parler de choses moins banales telles que la pluie et le beau temps et nous allons plus nous concentrer sur toi. Par exemple, quel est ton trait de caractère principal ?
- ...
- Je vois, on va devoir commencer par la surface et creuser petit à petit. On va parler de ton physique en premier lieu dans ce cas. Quelle est la couleur de ta peau ?
- Blanche. Pâle. Trop à mon goût. Avec des taches de rousseur ça et là. Je trouvais ça moche. Je mettais un peu d'auto-bronzant du coup, pour masquer un peu cette horreur. Mais au moins, j'avais une peau douce. Le seul truc cool qui la caractérisait en fait.
- Bien bien... Peux-tu me parler un peu de tes cheveux ?
- Ils sont longs, ondulés. Mais pour la couleur, je ne saurais plus dire. J'ai fait beaucoup de colorations. De base, ils sont roux. Mais je les préfère en blond.
- Pourquoi les avoir teint ?
- Parce que je ne les aimais pas tout simplement.
- Sais-tu de quelle couleur ils sont aujourd'hui ?
- Non. Ils sont toujours attachés, comme ça, je ne les vois pas.
- Pourquoi ?
- Je ne veux pas en parler."
Miami. Cabinet du Dr. Stevens. Séance 13.
"Bonjour Calispo. Nous allons reprendre là où nous nous étions arrêtées hier. Que peux tu dire de tes yeux ?
- Ils sont en amande, assez grands. Bleu-vert. Avant ils étaient toujours accompagnés de maquillage, mais plus maintenant.
- Pourquoi ?
- Parce que ça ne sert à rien.
- D'accord. Peux-tu me parler de ta silhouette un petit peu ?
- Aux dernières nouvelles, je faisais 1,65m et 56kg. Mais il parait que j'ai beaucoup maigris. Avant j'étais fine, svelte et bien proportionnée. J'avais beaucoup de poitrine, des fesses rebondies, un ventre plat...
- Et maintenant ?
- Maintenant je ne sais pas, je m'en fou.
- Et ton style vestimentaire, qu'en est-il ?
- Aujourd'hui, je n'en ai pas, je me fiche de ce que je porte sur moi. Avant j'étais féminine. J'aimais plaire alors je m'habillais en conséquence. Jamais vulgaire, quelques fois classe, très souvent en talons. J'aimais les choses près du corps, j'aimais les marques, j'aimais mes ongles de toutes les couleurs et mes cheveux coiffés avec soin. J'aimais la lingerie fine, les bijoux, les sacs à main de créateurs. Tout ce qu'une petite peste peut désirer...
- Une petite peste ? Tu te voyais comme ça Calipso ?
- Une sale petite peste..."

Can't Be Bothered

Miami. Cabinet du Dr. Stevens. Séance 41.
"Bonjour Calispo. Je voulais d'abord te féliciter. Tu as fais énormément de progrès. Tu as enfin réussi à accepter de nouveau ton physique, à te regarder dans la glace, à accepter ce que tu y voyais, à redevenir comme avant. Vois-tu la différence ?
- Oui, je pense. Je prend de nouveau soin de moi, comme vous me l'avez conseillé. Il y a quelques jours j'ai recommencé à me maquiller, hier j'ai été faire du shopping et ça va faire un mois que je suis votre régime alimentaire.
- Oui, ça se voit, tu es plus rayonnante, tu as repris un peu de poids et confiance en toi, même si je sens qu'on a seulement fait un petit bout de chemin.
- Certes.
- T'accepter extérieurement pour ce que tu es est la partie la plus simple du traitement. Maintenant, on va devoir travailler sur ton caractère, ta personnalité. Tu es prête ?
- Pas vraiment, non...
- Je sais que c'est difficile, que tu as peur, mais nous allons y aller doucement, d'accord ?
- ... Ok.
- Peux-tu commencer par parler de quelques traits de ton caractère, ceux qui te viennes à l'esprit pour le moment ?
- Et bien... Je pense que je suis timide, tout en étant extravertie. C'est bizarre à expliquer mais je vais essayer. Aux premiers abords, je suis timide, je n'ose pas me lancer, j'ai peur de décevoir, de faire un faux pas, ou même de ne pas plaire. Mais une fois que je connais un peu plus la personne, je me lâche. Pourtant, vu que j'aime rire et surtout me plaindre, je me fiche de parfois dire tout haut ce que je pense, de déconner avec les gens qui m'entourent sur une situation particulière...
- Je vois. Tu serais donc extravertie avec des gens que tu n'avais pas prévu de connaître et timide avec ceux que tu veux rencontrer c'est ça ?
- Pour faire simple, oui.
- Et donc, une fois que tu connais la personne, vous devenez amis. Penses-tu être une bonne amie Calipso ?
- Oui et non.
- Développe.
- Et bien oui parce que je suis là pour mes amis, je sais les écouter, je sais les réconforter, je sais leur donner des conseils tout comme je sais rire avec eux, les soutenir, leur parler de tout et de rien... Mais non parce que je suis naturellement froide, et garder une relation amicale, l'entretenir, c'est difficile pour moi. Je n'y pense pas. Je me dis "tiens, il faut que j'envoie un message à machin... oh, je le ferais après." mais après je ne le fais pas, j'oublie. Et puis, j'ai tendance à voir, après un certain temps, tout les défauts d'un ami. Et du jour au lendemain, je ne vais plus le supporter et je vais l'oublier pendant quelques temps...
- Tu as du mal à garder tes amis alors. N'as-tu pas essayer d'y remédier ?
- Si, mais je n'y arrive pas. Je suis un monstre, une sale égoïste qui ne pense qu'à sa gueule..."
Miami. Cabinet du Dr. Stevens. Séance 44.
"Alors Calipso, aujourd'hui on va parler des relations amoureuses. Tu en as eu beaucoup ?
- Non.
- Ah bon ? Pourquoi ?
- Parce que je ne sais pas tomber amoureuse.
- Explique toi.
- Et bien, c'est toujours pareil. J'aime draguer, il n'y a aucune doute là dessus. J'aime plaire. J'aime ce qu'on pourrait appeler la chasse. Je repère ma cible, je le drague, j'apprend à le connaître... Mais une fois que je sais qu'il m'aime bien, qu'il est près à aller plus loin, que mon charme a opéré, je n'en veux plus. Soudainement, il ne m'intéresse plus. Et c'est sans arrêt comme ça !
- Donc tu n'as jamais été plus loin ? Tu n'as jamais eu de relation sexuelle ?
- Et bien, aussi embarrassant que cela puisse paraitre, non, jamais.
- En même temps, tu as 17 ans, c'est normal.
- Non Dr. Stevens, ce n'est pas normal ! Toutes mes amies l'ont déjà fait, tout le monde ne parle que de ça ! Et moi dans tout ça, je n'ai rien à raconter ! Et même si j'avais envie de me débarrasser de ce statut de vierge, je ne pourrais même pas !
- Pourquoi donc Calipso ?
- Parce que j'ai la trouille ! J'ai peur de ne pas y arriver, de ne pas tomber sur le bon, qu'on se moque de moi... Je suis tellement méprisante."
Miami. Cabinet du Dr. Stevens. Séance 46.
"Parle moi un peu de ta scolarité Calipso, ce que tu penses des cours, comment tu te débrouilles, si tu as une idée de ton avenir...
- J'ai toujours adoré les cours, surtout les matières scientifiques. Les maths, la physique, c'était tout pour moi ! Les gens n'ont jamais soupçonné l'intello qui sommeillait en moi, je faisais toujours en sorte qu'ils ne le voient pas.
- Pourquoi donc ?
- Mais parce que c'est les losers qui sont intelligents ! J'avais pas envie d'être catégorisée comme une pauvre fille qui ne vivait qu'a travers les bouquins !
- Et comment faisais-tu pour te cacher ?
- Oh ça c'était facile et marrant. Je mentais sur mes notes, je faisais l'idiote... Et si un prof avait le malheur de montrer ma note ou de la dire à voix haute, je déclarais à mes amis avoir copié sur l'intello de la classe ou alors d'avoir triché.
- Et aujourd'hui, feras-tu pareil ?
- Non. Apres ce qu'il s'est passé, ça m'a fait réaliser que je vivais pour moi et non pas pour les autres, que je ne voulais plus me cacher, que je voulais être le vrai moi sans avoir peur. Je vais donc beaucoup travailler et montrer qu'effectivement je suis une intello, mais que je n'en ai pas peur, parce qu'au final, c'est moi qui dirigerait le monde et pas ses abrutis qui ne se focalisent que sur l'apparence."
Miami. Cabinet du Dr. Stevens. Séance 49.
"Bonjour Calispo.
- Bonjour Dr. Stevens.
- On va parler de tes points négatifs aujourd'hui, en as-tu qui te viennent à l'esprit ?
- Oh, beaucoup trop ! Je suis susceptible, je m'énerve vite, j'ai même parfois tendance à péter les plombs et à devenir violente, à tel point que je suis incontrôlable...
- C'est pour ça que tu es...
- Oui je sais, c'est pour ça et à cause de ça que je suis ici aujourd'hui.
- Ne peux tu pas essayer de te calmer quand tu sens que tu vas t'énerver ? As-tu déjà essayé la relaxation par exemple ?
- Un peu, mais je n'ai pas continué. Il faut savoir que je suis une flemmarde née. Mais après ce qu'il s'est passé, j'ai envie d'apprendre à me contrôler, je me fais trop peur.
- Et je peux le comprendre, c'est aussi pour ça que je suis là. Mais nous n'en sommes pas encore à cette étape. Continue sur tes points négatifs.
- Je dirais que j'aime taquiner, si bien que j'en deviens vite insupportable, surtout quand je pousse le vice et que je me met à me moquer. Sinon je suis hypocrite avec certaines personnes, surtout parce que je suis très rancunière. Je suis plus brute que douce. Je ne fais pas confiance facilement, si bien que ça peut être embêtant quelques fois. Et pour finir, je dirais que je suis un peu narcissique.
- Ça nous fait une longue liste Calipso, une longue liste qu'il faudra que tu réapprennes à accepter, progressivement bien sur.
- Je veux bien essayer Dr. Stevens.
- Et qu'en est-il de tes vices ?
- Mes vices ? Ah, vous voulez sans doute parler de la cigarette. Oui, j'avoue avoir commencer juste après l'accident, ça a été un bon moyen de réconfort en fait. Et depuis, je ne peux plus m'en passer. C'est comme une drogue qui me bouffe petit à petit mais qui me fait tellement de bien en même temps. Je n'arriverais pas à m'arrêter. Et puis, je m'en fou, je m'en fou mais à un point !"

Cool Story Bro

Miami. Cabinet du Dr. Stevens. Séance 78.
"Bonjour Calispo, es-tu prête ?
- Aujourd'hui on parle de ce pourquoi je suis ici c'est ça ? On va enfin évoquer le sujet tabou... Ça va être dur d'en parler. Je ne garantis pas que mon moral ne va pas s'ébranler, que je ne vais pas pleurer, ou que je ne vais pas être silencieuse pendant les prochaines séances. Mais vous l'avez voulu et, si vous dites que ça peut faire du bien, soulager, alors je veux bien essayer.
Il faut d'abord savoir que mes parents sont de grands noms de la haute couture italienne et qu'ils ont beaucoup d'argent, mais n'ont pas de temps pour élever des enfants. C'est donc une des raisons qui fait que je les déteste. Ensuite, je ne suis pas fille unique. Nous étions deux. Des jumelles. Calipso Julieta et Aurora Victoria. Se ressemblant énormément dans la forme, mais pas spécialement dans le fond. Si bien qu'on ne se comprenait pas trop. Elle était douce et réfléchie. Moi brute et impulsive. Elle était littéraire, moi scientifique. On était opposée dans beaucoup de domaines alors on ne s'entendait pas. On se fâchait souvent, mais on s'aimait quand même. L'année dernière, en plein été, nous nous sommes disputée. Nous avions toujours vécu à Milan et nos parents voulaient déménager pour les US. Elle était pour, j'étais formellement contre. J'avais un garçon dont j'étais dingue que je ne voulais absolument pas abandonner. Elle ne le comprenait pas, elle disait que je ne pensais qu'à moi, que je n'en avais rien à faire des autres. Elle a dit que j'étais superficielle. Elle m'a dit que je gâchais mon avenir prodigieux à faire semblant de ne pas être cette fille intelligente que j'étais. J'ai préféré partir et m'enfermer dans ma chambre. J'ai entendu du bruit quelques heures plus tard, alors je suis descendu pour découvrir un intrus dans la maison. Il se battait avec ma soeur. Il l'a poussé. Elle a glissé sur le tapis. Le bas de son crâne est venu se cogner avec force contre un coin de la table basse. Elle s'est évanouie sous le choc. Elle ne s'est plus jamais réveillée. La dernière chose que je me souviens de ma soeur est le regard apeuré qu'elle lui a lancé, cette pauvre fille de 16 ans qu'elle était cet été avait été assassiné par un membre de la mafia locale sous les yeux de sa propre soeur qui n'avait rien fait pour l'aider, pour la sauver... J'ai essayé de la suivre, de me donner la mort juste après avoir réalisé que je l'avais laissé, que je l'avais abandonné, sacrifié. Mes parents m'en ont empêché. Nous avons effectivement déménagé pour Miami la semaine qui suivit. J'aurais plutôt dit exilé mais bon. Cela fait depuis août que j'ai des séances avec vous. Mes parents ont décidé de me faire redoubler, sachant pertinemment que je n'aurais pas la force de me concentrer sur un nouveau programme.
- Et comment te sens-tu aujourd'hui Calipso ?
- J'essaye de me reconstruire, mais je n'y arrive pas. J'essaye de me dire qu'elle n'aurait pas voulu ça pour moi, ça a marché pour les cours, mais pas pour le reste. Je n'arrivais même plus à me regarder dans un miroir sans y voir son reflet, je n'arrivais plus à respirer sans penser qu'elle ne le ferait plus jamais. Je détestais mes cheveux longs et roux qu'elle possédait aussi, mes taches de rousseur que je voyais sur elle aussi. Je vois dans mes traits de caractère les siens et ceux qui l'ont tué. Je pense au suicide sans arrêt. J'essaye de temps en temps, mais maintenant que ça fait 6 mois que je vous vois, je le fais de moins en moins. J'ai peur, je me sens si vide sans elle, j'ai mal, je pleure tout le temps, je fais semblant dehors, je met un masque, mais j'ai si mal, si mal que seule la mort pourrait m'aider, me délivrer de cette culpabilité, de cette tristesse, de ce vide..."

Prénom/Pseudo : Eléonore Âge : 21 en fin d'année Où as-tu connu le forum ? : Il y a fort longtemps, I come and go. Me revoila donc ! Une remarque particulière? : Il y a énormément de nouveau ! Et quelqu'un m'a piqué Holland Roden haha

 

(c) Suika