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 L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony]

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MessageSujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony]   L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony] EmptyLun 10 Mar 2014 - 11:26



L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou .



Adam & Harmony

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HRP: quand tu l'auras lu tu pourras le mettre  à la corbeille ^^
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MessageSujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony]   L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony] EmptySam 8 Mar 2014 - 14:31



L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou


Je lui révèle que je suis bien chef de confrérie, des Alpha Psi qui plus est. A ses yeux, je vois que c’est plutôt une bonne chose, même si je ne sais pas trop pourquoi. Longtemps, je me suis demandé pourquoi j’occupe ce poste, pourquoi mes camarades me laissent tranquille et pourquoi j’ai voulu m’occuper de ça, alors que je ne suis pas spécialement apprécié. Et puis j’ai décidé qu’une réponse ne m’apporterait rien et que j’aimais ce que je faisais, donc j’ai laissé tomber mes interrogations. Je lui rends également son bijou, je n’ai pas à le garder plus longtemps, c’était un peu comme s’il allait m’exploser dans les mains, je dois m’en débarrasser. Elle me remercie mais je me sens horriblement coupable, elle ne peut pas savoir à quel point. Je remarque bien qu’elle a du mal à l’attacher mais je préfère parler de ses photographies, que j’ai eu très vite fait l’occasion d’apercevoir. Je les trouve plutôt jolies, même s’il y a sans doute du travail à faire, comme sur les miennes. Là aussi je la mets mal à l’aise, à croire qu’il faudrait mieux que je me taise. Je lui dis que je ne l’aurais pas complimentée sans raison, ce qui est vrai et ça me peine un peu de voir qu’elle n’a sans doute pas confiance en elle. Je lui fais remarquer d’ailleurs, avec encore une fois pour réactions ses joues qui rosissent. La pauvre, je la mets dans l’embarras à chaque phrase que je prononce et je continue en plus. Elle me remercie mais je chasse ses remerciements d’un geste de la main. Pas besoin de m’étendre plus. Puisqu’elle n’aime pas que le sujet de conversation tourne autour d’elle, je vais répondre à ses questions en le tournant vers moi, ça ne me dérange pas. Je lui avoue que je ne suis pas passionné de photographie à la base, mais bien de piano. Il faut me voir à l’œuvre, je crois que ça vaut le détour. Pendant longtemps, j’ai refusé de jouer devant les autres, hormis ma famille et mon professeur. Ça m’a d’ailleurs valu quelques altercations, comme celle avec Shin. Mais maintenant, je n’ai presque plus de problème avec ça.

-Pianiste! Tu sait jouer du piano, c'est trop la classe! J'ai toujours rêvé de savoir jouer d'un instrument piano, guitare, batterie, bass, violon. Tu en joues depuis longtemps? J'aimerais vraiment t'entendre un jour! C'est trop bien!

Là, je crois que ma flèche vient de se planter dans le mille. Je ris devant sa manière énergique de dire ça, elle qui semble plutôt dans la réserve.

- Depuis que je suis tout petit, une dizaine d’années. Fallait que je rééduque mes mains après une opération. Ça a l’air de beaucoup te faire envie en tout cas ! Si tu veux, je te jouerai un morceau, je pourrai même te faire essayer si ça t’intéresse, il y a des choses qui ne sont vraiment pas compliquées.

Je ne sais pas pourquoi je lui ai dit la raison de pourquoi je joue du piano, elle doit s’en foutre. Surtout que je n’ai pas donné plus de détails, pour une fois que je n’invente pas une histoire extraordinaire quant à ma cicatrice qu’elle ne doit pas avoir vu. Machinalement, je passe les doigts de mon autre main dessus, comme pour vérifier qu’il n’y avait vraiment plus de reste de ma monstruosité. Je passe donc à un autre sujet, celui du bal, là où nous nous sommes rencontrés. Tous deux, nous n’avons pas voulus être là, nous avons été obligés à danser ensemble ou nous nous excusons pour quelque chose qui, au final, n’est pas très grave. D’accord, je me suis déplacé pour pas grand-chose, mais je n’ai rien eu de mieux à faire ce soir-là, j’aurais juste déprimé, seul, à la confrérie. Au moins, j’ai passé quelques minutes en bonne compagnie, le temps d’une danse, même si ça m’a aussi fait plaisir de voir Sienna. Du coin de l’œil, je vois qu’elle arrête de se battre contre son bracelet, qui gagne la première manche.

- C'est pas plus mal alors, on ne gagne rien à se morfondre. Moi, je comptais rester chez moi à rien faire. Enfin, je l'aurais surement fêtée avec mon père et mon frère.

Je souris. Elle au moins, elle a de la famille. A la limite, j’aurais pu avoir mon frère, c’est vrai. Mais il a disparu à nouveau, il n’a pas tenu longtemps à Miami, voir ma tête était trop difficile sans doute, et même le fait de me pourrir la vie ne rattrapait pas l’horreur de me croiser tous les jours. Au moins, je suis tranquille sans lui, je n’ai plus qu’à attendre un prochain retour, et quand ça viendra, je n’aurai plus qu’à pleurer. Je décide de l’aider avec son bijou avant de répondre à ce qu’elle me dit. Parfois, je m’étonne. Moi qui étais si gêné, je suis en train de changer de comportement, je le sens mais je ne peux rien y faire. ça me déroute aussi, mais je n’ai plus envie de baisser la tête en rougissant, je me sens d’attaque à croquer le monde, alors que concrètement, il ne s’est rien passé pour que j’ai cette énergie nouvelle. Je lui ordonne de me tendre son poignet avec le bracelet, m’en fichant cette fois-ci de si je la mets mal à l’aise ou non. Je ne vais pas la manger, c’est un bon moyen de le lui montrer. En même temps, je parle d’autre chose, de mes photos, de mes études, comme elle me l’a demandé. Je sens son regard sur moi alors que je me concentre. Il faut avoir de bons yeux pour voir ce qu’on fait, avec ce tout petit fermoir ! M’étonne pas qu’elle ait du mal.

-Oui. J'y ai juste jeté un coup d'oeil. Non, c'est vrai, moi je suis en senior year mais je ne sais pas ce que je vais faire l'année prochaine.

Elle a encore un peu de temps avant de choisir, même s’il faudrait quand même y songer. Je finis d’attacher ce que je devais et la lâche, assez de contact pour le moment. Je suis toujours souriant, beaucoup moins embarrassé, un peu comme si je revoyais une vieille amie après un long temps sans la voir. Je la connaissais sans la connaitre et il n’y avait pas à avoir peur. Elle me remercie et je continue en lui parlant de l’option que je vais bientôt diriger. Et oui, on m’a demandé de m’occuper des cours de photographie, et bien que je ne sache pas encore comment je vais me débrouiller, j’ai accepté. Peut-être que j’y reverrai la jeune fille.


-Ah je compte m'y inscrire! Je serais donc ton élève, Sois indulgent avec moi. Il y a pas des équipements particuliers à acheter?

Là, je ne sais pas trop quoi répondre, vu que je n’y ai pas réfléchi sérieusement.

- J’expliquerai tout ça au premier cours, t’en fais pas pour ça maintenant. Je serai très content de t’avoir en élève, je pourrai te montrer que tu fais du bon travail comme ça.

Je m’arrête quelques secondes avant d’enchainer et de lui proposer d’aller discuter dehors. Ce n’est pas que je n’aime pas le vendeur, il est très gentil, mais voilà, on n’est pas obligés de rester à prendre racine dans sa boutique, il n’est pas obligé non plus de subir notre conversation. J’utilise une petite touche d’humour, décidé à obtenir d’elle un vrai beau sourire et pourquoi pas un rire. Je crois qu’elle a un mouvement de recul mais je ne suis pas sûr. J’ai réussi à la faire un peu rire, pari gagné. Bon, j’avoue, je ne suis pas l’humoriste de demain, mais je me suis bien débrouillé.

- Suffisamment d'étrange rencontre pour aujourd'hui. Bonne idée. Allons discuter dehors alors.

Si elle en a marre de l’étrange, autant qu’elle ne reste pas avec moi, elle n’est pas au bout de ses surprises. Je quitte donc la boutique en l’invitant à me suivre. Il ne fait pas non plus un superbe temps, mais on n’a pas à se plaindre je crois, ça aurait pu être pire. Une fois à l’extérieur, elle prend de nouveau la parole.

-Donc tu attendais vraiment assis dans l'ombre du magasin? Tes photos doivent avoir beaucoup de valeurs à tes yeux.

J’hausse les épaules. Je ne me rends pas vraiment compte que ce que je fais peut être bizarre, puisse étonner, parce que j’ai toujours fonctionné ainsi. Je vois bien les regards, mais je ne les comprends pas.

- Oui, j’attendais. Je n’ai que ça en ce moment, alors même la plus petite des choses peut prendre une énorme importance. C’est un peu bête, mais je le vis bien.

Elle a le droit à un sourire un peu rêveur de ma part. Je sais que j’accorde sans doute trop d’importance à des choses qui ne devraient pas mais je suis comme ça. Quand je me donne ce n’est pas à moitié et ces photos représentent une première expérience, un premier essai, quelque chose qui me tient vraiment à cœur. Mes premiers pas dans la photographie, tout seul, à croire que j’ai au moins encore la volonté de ne pas me laisser couler. Je vois qu’elle est un peu mal à l’aise, plus que dans le magasin certainement, j’essaie tant bien que mal de lui faire comprendre qu’il n’y a aucune gêne à avoir.

- Si tu es le chef des Apha psi tu dois connaître Ayase? Elle me donne des cours de japonais de temps en temps. C'est pas trop contraignant d'être à la tête d'une confrérie? Tu dois avoir beaucoup de responsabilité sur tes épaules et peu de temps libre, non? Enfin, j'ai déjà pris pas mal de ton temps, je vais pas t'embêter plus longtemps.

Pourquoi est-ce qu’il faut qu’elle me pose des questions sur CETTE Alpha précisément ? Bon, on ne peut pas aimer tout le monde, c’est vrai, mais je n’aime pas dire qu’on ne s’entend pas, j’ai limite l’impression que la faute va m’être mise dessus. J’avoue que je n’y mets pas toujours du mien, mais le courant ne passe pas, il n’y a rien à faire contre ça.

- Oui, c’est ma colocataire. Je ne précise rien de plus. C’est un peu contraignant, on doit faire des choses qu’on veut pas toujours, mais ça va dans l’ensemble. Je parle clairement de mon vol. Le pire, c’est quand personne t’apprécie, mais sinon, je trouve pas ça super difficile. C’est vrai que ça prend du temps, mais au moins, ça m’occupe, ça m’évite de penser à autre chose. Je suppose que si ça me plaisait pas, je ne serais plus chef.

A vrai dire, je me suis posé la question plus d’une fois. Je ne représente sans doute pas le mieux les artistes. Au juste, qu’est-ce qui me rattache à la confrérie ? Le piano. Juste le piano. Est-ce que c’est suffisant pour faire de moi le leader de ce groupe ? Et puis bon, à part Sienna, je ne suis proche de personne. Personne ne m’apprécie vraiment, alors si je partais, je crois que je ne manquerai à aucun des Alpha Psi hormis mon amie.

- Et t’en fais pas pour mon temps, tu me déranges pas, c’est moi qui te fais perdre le tiens. J’ai rien à faire dans l’immédiat mais si tu préfères rentrer chez toi, je te retiens pas.

Je la regarde un instant. Je donne l’impression d’avoir un peu les yeux dans le vide, mais je réfléchis. Je ne souhaite à personne d’être dans ma tête d’ailleurs quand je réfléchis, c’est très désordonné. Quand je ne réfléchis pas aussi. Je finis par la fixer de mes yeux sombres avant de déclarer :

- Mais je vois bien que je te mets mal à l’aise ! Alors je te force pas. Je te raccompagne jusqu’à ta confrérie si tu veux et on discutera un autre moment, quand tu seras plus à l’aise par exemple. C’est pas mon but que tu te sentes mal.

Gentil et doux, voilà comment je suis à ce moment. Un peu comme un père ou un grand frère, c’est comme ça que je suis la plupart du temps avec ceux de ma confrérie. Et ceux que j’apprécie aussi. Je ne la connais pas beaucoup mais je la trouve sympathique, bien plus intéressante que ces pétasses d’Eta Iota par exemple même si je ne sais au final rien d’elle.

- Tu viens ?

Je l’invite à me suivre, son bâtiment n’est pas très loin du mien. Le trajet se passe en silence mais je souris. J’ai MES photos en main, pas celle d’une inconnue. Et même si je me sens un peu coupable pour son bracelet, la confrontation s’est bien passée. Arrivés au moment de se séparer, je me retourne vers elle, un petit sourire en coin.

- Eh bien, on se revoit bientôt Harmony. Bon après-midi !

Je m’éloigne alors, tout content. Bonne journée finalement.
(c) Arwy

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MessageSujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony]   L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony] EmptyJeu 27 Fév 2014 - 6:46



L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou .



Adam & Harmony

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Dernière édition par Harmony Winfrey le Lun 22 Déc 2014 - 22:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony]   L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony] EmptyDim 23 Fév 2014 - 0:21



L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou


Je crois n’avoir jamais été aussi mal à l’aise, à part peut-être quand je me suis retrouvé face au colocataire de la petit Coréenne que j’ai fait pleurer. Heureusement qu’aujourd’hui, ça va mieux avec lui, mais franchement, j’avais été mal, surtout qu’il est devenu mon délégué. Enfin bref, c’est du passé, je me concentre sur le présent et sur mon sentiment de malaise qui grandit au fur et à mesure que nous discutons. Si ça avait été la même demoiselle mais que je ne l’avais jamais, à coup sûr, je n’aurais pas été comme ça. Mais voilà, j’ai eu l’occasion de lui parler une fois, de danser avec elle, d’avoir l’avantage d’être masqué et de lui voler un objet. Aujourd’hui, je suis totalement à découvert et j’ai l’impression qu’elle va me viser, me tirer dessus et m’abattre là, dans ce magasin. J’agis clairement en coupable alors qu’elle ne sait pas qui je suis. Elle semble comme moi, un peu gênée, et je me demande bien pourquoi. Elle n’a aucune raison logiquement. Elle me demande alors si elle peut connaître mon nom cette fois-ci et je lui dévoile sans problème. je ne suis pas toujours un grand fan des mystères et à ce moment, je ne vois pas l’intérêt de lui cacher plus longtemps mon identité. Ça ne fait pas mec mystérieux, ça fait surtout mec relou qui veut se la jouer, ce que je ne suis pas. Elle me sourit et j’essaie tant bien que mal de lui rendre ce sourire.

-Enchanté Adam! Tu es chef d'une confrérie non?

Comment est-ce qu’elle sait ça ? Je ne crois pas que ça ait été dit. De toute façon, j’étais tellement déphasé pendant ce bal que je n’aurais même pas fait attention. Et si c’est autre part, par quelqu’un d’autre, c’est pareil. Je suis à côté de mes pompes en ce moment, un peu comme un fantôme qui persiste à hanter les couloirs de la confrérie alors qu’il n’a plus rien à y faire. C’est pathétique, je plains les pauvres Alpha qui doivent supporter un chef dépressifs et si étrange qu’on a tendance à le fuir. Je décide quand même de ne pas lui répondre de manière agressive, même si je me demande où elle a eu cette information. Peut-être qu’elle m’a déjà vu ? Qu’elle a entendu parler de moi ? Après tout, je sais que je ne suis pas une star dans le lycée mais je suis assez singulier pour que quelques mots soient échangés sur moi. Sans compter les fois où j’ai pu me faire remarquer, comme quand on m’a fait une farce à Halloween et que j’ai répondu, m’enfonçant encore plus.

- Oui, je suis le chef des Alpha Psi.

En fait, ce n’était pas si compliqué que ça à voir, même si j’aurais pu être le chef d’une autre confrérie. Eta Iota, c’était à proscrire. Pi Sigma, vu ma tête, ce n’était pas possible non plus. Rho Kappa non plus, je n’avais pas un seul muscle, ou presque. Khi Omikron, ça aurait toujours pu, même si je n’avais pas une tête de jeune premier. Mon ami Raphaël était très bien dans ce rôle. Sigma Mu non plus, je crois qu’ils m’auraient tous lapidé pour éviter de me supporter. Et enfin, les Nu Zeta, ça pouvait toujours le faire, mais je savais qu’elle en faisait partie, alors je me doutais bien qu’elle était au courant que ce n’était pas moi mais la belle Mahina. Alors que je me dis que je vais être tranquille, que je vais pouvoir rentrer chez moi, elle me parle de son bracelet, qu’elle a remarqué quand je lui ai tendu ses photographies. Je me doutais bien qu’à un moment, ça allait me revenir dans la tronche et le moment des explications est venu. Je tente tant bien que mal de me justifier mais c’est surtout très ridicule, parce que je n’ai AUCUNE justification valable. Surtout que ce que j’avance n’est pas très net. J’espère simplement que ça va lui suffire, parce que je n’ai rien d’autre pour elle. Je n’ai pas assez de courage pour lui avouer la vérité, ce qui fait de moi, en plus du reste, un menteur. D’ordinaire, ça ne me dérange pas tant que ça, par exemple, quand j’explique d’où me vient ma cicatrice à la main, j’aime bien inventer selon mon humeur. Mais ça ne concerne que moi, alors que là, elle fait aussi partie de l’histoire et je sais très bien que ce que j’ai fait est mal.

-Oh vraiment! Merci infiniment, tu peux pas savoir comme je suis contente de voir que c'est toi qui l'a plutôt que de l'avoir perdu.. Ne t'excuse pas, merci beaucoup Adam!

J’ai tenté de m’excuser une autre fois, mais elle est tellement contente que je crois que ça n’a aucun effet. Surtout que ça peut paraître bizarre de m’excuser pour lui rendre un objet qui est à elle. Elle doit décidément penser que je suis un être à part, un être à éviter à l’avenir sans doute. Je ne rajoute rien, baissant presque ma tête. Elle me remercie, si elle savait … Enfin bref, maintenant, c’est passé, j’ose espérer qu’on ne va plus jamais en reparler et que je vais oublier cette sale histoire en sortant d’ici. Enfin, juste la partie « bracelet dérobé » parce que me souvenir de la jeune fille ne me dérange absolument pas. je la vois galérer avec son bracelet mais là encore, je garde le silence sur ça, préférant parler des photographies, j’ai eu le temps de jeter un très rapide coup d’œil avant de m’apercevoir que ce n’était pas les miennes. Elle rougit en m’entendant, je trouve ça plutôt mignon, j’ai l’impression de me voir parfois. Enfin, avec toutes les facettes que je possède, je peux me voir en presque tout le monde.

-Hum? ah, euh tu trouves?
- Oui, sinon je ne te l’aurais pas dit.

Ce qui est totalement vrai. Je ne suis pas du genre à mentir, à me forcer pour les compliments parce que je n’aime pas ça. Mais là, j’avais envie de lui préciser, je ne sais pas vraiment pourquoi en fait. Je vois qu’elle est également mal à l’aise quand on la complimente et je regrette presque d’avoir lancé le sujet.

-Ce sont des photos totalement amateurs et sans âme mais ça me fait plaisir. J'ai dû un peu m'améliorer depuis. Tu pratiques la photographie depuis longtemps?

Je trouve que ses photos sont mieux que celles d’un total amateur. Bien sûr, il y a du travail à faire, comme pour tout le monde en fait. On peut toujours s’améliorer.

- Tu es trop dure avec toi-même je trouve. On peut toujours s’améliorer, c’est sûr, mais quelque chose me dit que tu es bien partie.

Après tout, je ne la connais pas, mais oui, c’est une impression que j’ai. Libre à elle de me croire ou non. Je réponds alors à sa question, je me sens quand même un peu ridicule puisque je suis un amateur aussi.

- Ca ne fait que quelques mois, en fait, je suis pianiste à la base. J’ai voulu … élargir un peu mon champ de vision et j’ai choisi d’être derrière un objectif.

En fait, c’est au contact de plusieurs autres Alpha que j’avais eu envie de m’y mettre, et parce que je voulais vraiment faire autre chose que de la musique, même si j’aime toujours autant jouer. Je ne lui révèle pas pour le moment que je m’occupe prochainement de l’option photographie pour ceux qui sont encore au lycée. A la place, je préfère m’excuser pour autre chose, pour le bal et la danse forcée. Je la regarde arrêter d’essayer de rattacher son bracelet et je peux vaguement la comprendre. Parfois, oui, je porte des bijoux aussi, comme une femme, et c’est assez galère. Mais je ne le fais pas souvent alors je ne suis pas à plaindre.

-Ne t'en fais pas, je me doute bien que tu n'avais pas le choix. Si tu t’excuses moi aussi, je devrais parce que si on m'avait pas forcée avec cette invitation je ne serais jamais venu à ce genre de mondanité et donc je suis désolée de t'avoir obligé à danser avec moi. Cependant je pense avoir eu de la chance concernant mon cavalier.

De la chance ? Mais pourquoi ? Quand on me regarde, on ne peut pas vraiment penser qu’on a de la chance. Quoi que, quand on regarde Nathan et Trevor … Le seul qui est bien, c’est Raphaël, et il est tombé sur ma charmante colocataire. Etonnant qu’elle ne l’ait pas mangé, violente comme elle est … Ou plutôt, je crois qu’elle ne l’est qu’avec moi, même si on s’entend mieux que ça l’a été.

- Au moins, ça m’a sorti. Je crois que sinon, je serais resté à la confrérie à me morfondre. J’ai eu de la chance aussi, j’aurais pu tomber sur bien pire que toi.

J’aurais aussi pu tomber sur une tigresse qui se serait moqué de moi, qui m’aurait trainé dans toute la salle dans une danse que je ne maitrisais pas, ou même qui aurait remarqué que je lui prenais un objet et qui aurait fait une scène devant tout le monde.
-D'un côté heureusement qu'on a eu ce petit échange de photos comme ça j'ai pu récupérer mon bracelet et faire ta connaissance. Tu es en quelle classe?

Wouah, elle m’étonne là. C’est à elle maintenant de vouloir discuter. Je n’aurais jamais pensé ça de sa part. Mais tant pis, je me dis que ça ne peut pas me faire de mal. Avant ça, j’ai quand même une autre idée en tête.

- Passe-moi ton bracelet, je vais te l’attacher.

Je n’ai pas pour habitude d’être très autoritaire, je n’aime pas ça en général, même si ça m’arrive. J’attends qu’elle s’exécute, passant mes photos sous mon bras pour ne pas qu’elles me dérangent et tentant de les maintenir en place.

- Je suis d’accord avec toi sinon, j’ai cru que je reverrai pas mes photos. Au moins, je sais que là, tu n’y as pas touché et qu’elles ne sont pas saccagées. Je suis en première année d’université, en arts. Je crois que c’est pas trop étonnant d’ailleurs, enfin bon.

Maintenant, je parle comme si je suis sûr de moi. Ça faisait longtemps que je n’avais pas changé de manière de me conduire au cours d’une conversation, il fallait que ça tombe sur la pauvre Harmony qui ne va pas comprendre pourquoi j’agis comme ça. Je ne la regarde pas parce que je suis concentré sur la fermeture de son bracelet, mais je crois que je n’aurais eu aucun problème à la fixer dans les yeux. Ça n’a pris que quelques secondes pour que mon malaise se dissipe, pour que je ne sois plus le même Adam, et même moi, je ne me comprends pas toujours. J’arrive enfin à passer l’attache dans l’anneau et la laisse se refermer, lâchant au passage le poignet fin de la jeune fille.

- Tiens, voilà, ça sera mieux comme ça. Il te va mieux qu’à moi.

Je lui fais un petit sourire, levant mon visage vers le sien. Je reprends en main ma pochette avant d’ajouter le détail que j’ai gardé pour moi plus tôt.

- Mais on peut aussi me voir dans le lycée. Je m’occupe bientôt de l’option Photographie justement, si jamais ça t’intéresse.

Peut-être qu’elle est inscrite ? Après tout, si elle aime ça, il y a des chances, même si elle juge son travail comme celui d’un amateur. Je serai même content de l’avoir parmi mes élèves, au moins, je serai peut-être un peu plus en confiance devant eux la première fois, puisque je connaitrais au moins l’un d’entre eux.

- Tu préfères pas aller discuter dehors ? Ou juste ailleurs. Je t’avoue que j’ai pas trop envie de rester dans cette boutique, maintenant que j’ai ce qui m’appartient, j’ai plus rien à y faire. Et puis …

je me penche légèrement vers elle, comme pour lui faire une confidence, mais pas assez je l’espère pour qu’elle ait l’impression que j’envahis son espace personnel. Je lui dis alors autre chose, sur le ton du mystère, un mélange entre parlé et murmuré.

- … le gérant est un peu bizarre entre nous, il parait qu’il laisse des types étranges s’asseoir par terre dans son magasin. On ferait bien de fuit avant qu’un d’eux arrive …

Là, elle peut presque me prendre pour un schizophrène, mais tant pis. Au moins, je ne lui ai pas sorti la carte du « maintenant, je suis en colère pour toi, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai envie de l’être. Je vais même te secouer comme un prunier juste pour que tu pleures puis après je rirai comme un dément en sacrifiant un bébé chat ». Avec moi, il faut s’attendre à tout, et pas forcément au meilleur. Elle ne le sait pas encore mais si effectivement elle est en option sous ma coupe, elle aura largement l’occasion de s’en apercevoir.
(c) Arwy


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MessageSujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony]   L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony] EmptyDim 16 Fév 2014 - 12:04



L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou .



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Dernière édition par Harmony Winfrey le Lun 22 Déc 2014 - 22:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony]   L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony] EmptyVen 14 Fév 2014 - 14:06



L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou

Alors que je veux absolument récupérer ces photographies, je ne m’attends pas du tout à ce qui arrive. Oui, je veux tenir mes clichés, je veux les avoir entre les mains, je veux pouvoir les admirer, me dire « cet angle-là est très bien » ou « Adam, la prochaine fois, prends pas de si près, on voit rien », enfin voilà. Pouvoir juger mon travail tranquillement, pas courir derrière et finalement être trop épuisé pour me faire des remarques constructives. C’est pour ça que j’ai attendu dans le magasin, bien qu’il n’était pas nécessaire de m’asseoir par terre comme ça. De toute façon, le gérant de la boutique ne m’aurait pas foutu dehors, j’utilise la force alors que la douceur serait tout aussi bien passée.
Le pire, c’est la jeune fille qui entre dans le magasin je crois. Parce que je la connais. Ça devrait me faire plaisir, vous allez penser. Et ce n’est pas que c’est le contraire d’ailleurs. Mais je ne pensais pas vraiment la revoir un jour, ni comme ça. Moi je sais exactement qui c’est, ou presque. J’ai quelques informations à son sujet, rien de plus. Mais elle, elle ne sait pas qui je suis, je ne suis même pas sûr qu’elle grille qu’elle me connait. Et pourtant, on dirait que je fais tout pour, comme rougir, baisser la tête, être très mal à l’aise. Ça ne peut même pas passer pour un trait de ma personnalité, vu comment j’étais avec le vendeur. Non, je respire la culpabilité en fait, et à coup sûr, Harmony est capable de le sentir, de me griller en moins d’un quart de seconde. Malgré tout ça, au lieu de m’en aller en vitesse, je décide de faire la causette. Au final, c’est même ce qui va me perdre, parce qu’elle ne connait que deux choses de moi. Ma voix et mes yeux. Que je viens de lui servir sur un plateau d’argent. Je l’appelle même par mon prénom, dire comme je suis stupide, même si le vendeur l’a prononcé devant moi. Enfin, dernier détail qui finit de creuser ma tombe, j’expose son bracelet, qui ne peut pas du tout passer pour être à moi.

Je finis quand même par lui demander si elle a les miennes, ce qui doit être le cas, je ne vois pas autrement. Elle me donne raison en allant les chercher sur le compteur mais ne me les tend pas. Je pourrais quand même tenter de les saisir fiévreusement. Elle a récupéré ce qui lui appartenait, j’aurais ce que je voulais, nous pourrions donc partir chacun de notre côté. Si c’était aussi simple que ça, ça ne serait pas drôle du tout. Je vois bien que son regard a été attiré par mon poignet, que j’ai retiré en vitesse par reflexe. Mais c’est trop tard parce qu’elle n’a pas oublié et que la comprends tout à fait. Je me sens encore plus coupable et j’espère qu’elle ne va pas me sauter à la gorge en me hurlant dessus que j’ai volé son bracelet. C’est tout à fait vrai par ailleurs, mais je ne voulais pas. Je n’ai aucun moyen de me justifier, je suis foutu.

-Est-ce que aujourd'hui tu peux enfin me donner ton prénom ou bien c'est encore interdit?

Bon, je m’attendais à pire comme réaction. Elle aussi n’ose pas me regarder et ça doit être une scène assez spéciale pour le vendeur, qui ne nous connait pas et n’a aucune idée de la situation. Je réfléchis un instant. J’ai tout à fait le droit de lui dire que je suis maintenant, non ? Rien ne me l’interdit et si je ne le fais pas, ça ne vient que de moi. Je n’ai pas envie de lui cacher mon identité plus longtemps, elle me l’a demandé gentiment de toute façon, et je n’ai rien contre le fait qu’elle sache qui je suis. Fondamentalement, ça ne changera rien je crois. J’essaie de la regarder aussi dans les yeux mais elle peut voir que je ne suis pas à l’aise non plus. En tous les cas, elle sait qu’elle m’a déjà vu, j’avais raison de penser qu’elle allait me griller en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

- Aujourd’hui, j’ai le droit je crois. Je m’appelle Adam.

Est-ce qu’elle a déjà entendu parler d’Adam, le chef dérangé des Alpha Psi ? Je n’en sais rien. Je sais juste que des bruits de couloir circulent, parce que je ne suis pas tout à fait comme les autres. après, je me fiche un peu de ce qu’on peut raconter dans mon dos, je sais qui je suis et je n’ai pas besoin d’une bande de lycéens bavent sur mon cas pour exister. Evidemment, je ne lui demande pas de se présenter en retour, puisque je connais déjà son nom, ça aurait été stupide de ma part. elle me tend enfin le paquet et continue de me parler, ce qui me bloque un peu pour récupérer mes photographies.

-D'ailleurs, peut-être que tu peux m'aider, j'ai perdu un bijou... un bijou très important appartenant à ma mère lors du bal. Tu ne l'aurais pas vu ? Ou même tu ne saurais pas si je l'avais au poignet quand on dansait, je dois le retrouver... c'est un des souvenirs de ma mère mais j'ai cherché partout et personne ne l'a ramené.

Oulalah, elle n’aurait jamais dû dire ça. Déjà que je m’en voulais, mais en plus, ce bijou ne lui appartient pas vraiment. Enfin, c’est un « souvenir », j’en conclus qu’elle en voit plus sa mère. Je pense tout de suite qu’elle est morte, c’est ce qui parait le plus logique, mais à vrai dire, ce n’est pas forcément la seule solution possible. En plus de ça, je lui ai volé quelque chose de sentimentalement important pour elle, pas juste un bracelet histoire de dire qu’elle a fait un effort pour être jolie le soir de Noël. Mon dieu, qu’est-ce que je fais ? Si elle me demande ça, c’est qu’elle a forcément vu que je le portais. Pourquoi est-ce qu’elle ne me demande pas directement demandé si c’était le sien ? J’ai bien compris qu’elle est timide, mais je ne pensais pas à ce point ! je suis gêné et je passe nerveusement mes doigts de la main gauche sur ma cicatrice à la main droite, comme si je jouais avec ce membre qui n’existe plus.

- Euh … oui … c’est-à-dire que … Allez, ne te dégonfle pas Adam, dis-lui que t’es un sale voleur je l’ai trouvé … par terre. Il est tombé au moment où on s’est séparés et je … j’étais pas sûr qu’il était à toi et … je savais pas comment te le rendre …

Bravo Adam. En plus de lui mentir, tu t’imposes comme le sauveur que tu n’es pas. Sur ce coup, je me déteste, je me déteste tellement, mais je n’ai pas réussi à faire autrement.

- Je sais que j’aurais dû te le rendre … avant, désolé.

Du coup, j’ai un très bon prétexte pour baisser de nouveau la tête, vers mon poignet, dans le but de me concentrer pour décrocher le bracelet. Heureusement que je n’ai pas encore saisi mes photos, sinon je n’aurais pas pu. La pauvre me les a tendus dans le vide. Je me dépêche de me débarrasser de mon fardeau et lui tends, tout en récupérant ce qui est à moi. Ça y est, ça doit être fini maintenant. Je n’ai plus rien à elle, elle n’a plus rien à moi. Je devrais m’en aller, prétexter un manque de tact évident pour un mec, ou même la phobie de parler aux gens, ça passerait tout seul. Au lieu de ça, je fais quelque chose qui va sans doute la faire me détester.

- Tu as de très jolies photos au passage.

Mais vas-y, avoue-lui que tu as fouillé dans ses affaires ! A vrai dire, je ne les ai pas toutes regardées, mais celles sur lesquelles je suis tombé sont plutôt pas mal, même si je n’y connais pas grand-chose au final. Pas assez pour juger. Je tente donc tant bien que mal de me rattraper autrement, même si je reviens sur un sujet délicat pour moi.

- Et je suis désolé pour t’avoir obligée à danser, et pour pas t’avoir dit qui j’étais, j’avais pas vraiment le choix.

Même si au final, ça n’avait pas été le pire moment de ma vie. En fait, là tout de suite, c’était un instant beaucoup moins agréable, beaucoup plus gênant et j’aurais presque voulu fuir mais je n’étais pas capable de faire ça. Elle doit déjà me prendre pour un fou, pas la peine d’en rajouter.
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MessageSujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony]   L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony] EmptyDim 9 Fév 2014 - 10:55



L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou .



Adam & Harmony


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MessageSujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony]   L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony] EmptyLun 3 Fév 2014 - 9:37



L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou

Il n’y a que ça pour faire s’envoler ma bonne humeur. Mes photos entre les mains de quelqu’un d’autre. Quelqu’un que je ne connais pas. Peut-être que je ne les reverrai jamais. Elles ont une valeur pour moi. Pas marchande, non, mais sentimentale. Je m’en fiche totalement de celles que j’ai entre les mains, oui, mais pas des miennes, qui ne doivent pourtant pas être si belles que ça. Mais ce sont les toutes premières et je ne suis pas d’humeur à les perdre ou à courir derrière. Raison pour laquelle je m’installe bien tranquillement par terre dans le magasin, en gardant les photos quand même, faut bien que je garde les otages pour toucher la rançon. Je n’ai pas à attendre bien longtemps avant que quelqu’un d’autre ne vienne dans la boutique. Je lève mes yeux vers elle, plein d’espoir.
Et en fait … non. Je préfère ne pas espérer que ça soit elle qui ait mes photos. Parce que elle, c’est Harmony. La jeune fille avec qui j’ai dû danser, masqué, le soir du bal de Noël, celle à qui j’ai volé son bracelet. Techniquement, elle ne peut pas me reconnaître, puisqu’elle n’a pas vu mon visage, mais on ne sait jamais. J’espère maintenant que c’est une cliente lambda et qu’elle vient pour autre chose que pour moi. Elle ne me regarde pas et c’est plutôt tant mieux. je retiens presque ma respiration pour ne pas me faire remarquer, cherchant du regard son bijoux qui dépasse de sous mes vêtements.

-Ah vous tombez bien, il y'a eu erreur.

Non non non non non et re non. Elle ne tombe pas bien du tout. Ça ne peut pas être elle, ça ne DOIT PAS être elle. il n’y a pas d’erreur, tout va bien, respire Adam, tu ne vas pas te faire griller. Pourquoi est-ce que c’est moi qui ai gardé ses photos hein ? Si je les avais données au vendeur, il lui aurait rendues, elle serait partie et tout irait bien. Mais NON. Je ne l’ai pas fait.

-Oui, je viens justement pour ça.

-Je suis vraiment désolé.

Ça me confirme ce que je redoute. Je refuse. Il va me griller, il va forcément dire que c’est moi. Je vais devoir me lever, bouger, elle saura forcément que c’est moi qui ai dansé avec elle. Que c’est moi qui lui ai volé son bracelet, il n’y a pas d’autre solution. Et pourtant, si elle savait comme je m’en veux !

- Vous pouvez faire l'échange ?

Là, le vendeur se tourner vers moi et je me sens tout à coup très mal. Mais je suis incapable de bouger. C’est fini, je suis cuit. Elle va s’énerver contre moi, même si j’ai un peu du mal à la voir faire. Pourquoi est-ce qu’il a fallu que ça tombe sur elle ? Sur moi ?

- Moi non, mais lui si !

Il me montre du doigt et je baisse immédiatement la tête. Je ne veux pas voir le regard de la jeune fille se poser sur moi. Mais au fond, jouer à l’autruche ne m’avance à rien, je le sais. Aller, souffle Adam, prends ton courage à deux mains et lève-toi. Souris, rends-lui ses photos, fais comme si tu la connaissais pas et tout se passera bien. Alors je me lève lentement et m’approche d’elle. Je n’ose même pas la regarder dans les yeux. C’est la seule chose qu’elle a pu voir de moi derrière mon masque, ce sont mes prunelles sombres qui peuvent me trahir.

- Euh … oui, c’est moi qui les ai Harmony, je te les rends.

PUTAIN. Comme si tu la connaissais pas ! Et tu l’appelles par son nom toi ?! Que je suis con, je me hais. Elle va forcément se poser des questions, même si elle a dit son nom au vendeur. J’ai creusé ma tombe et je m’y suis poussé tout seul. Maintenant, elle n’a plus qu’à remettre la terre dessus et s’en est fini de moi. Je sens mes joues rougir et devenir brûlantes. Je suis passé de la bonne humeur à la colère, de la colère et la peur et de la peur à un profond malaise. Je ne sais plus où je foutre. Je voudrais être partout, sauf là, et j’en ai presque oublié pourquoi je me trouve dans cette boutique et pourquoi j’étais si déterminé à y rester plutôt que de rentrer chez moi et attendre qu’on me contacte.
Bon, aller, courage. Je bouge mon bras et lui tends ses photos, comme je lui ai dit. J’ose même relever mon visage vers le sien, timidement.

- Tiens. Je n’y ai pas touché.

SAUF QUE. Con comme je suis, je lui tends avec mon poignet bien en évidence. Je n’ai pas fait attention. Pitié, qu’on m’achève. Par reflexe, j’aurais presque envie de le retirer, pour ne pas qu’elle voit, mais ça attirerait clairement son regard vers mon bras, ce que je ne veux pas. Je me sens comme le pire des enfoirés. Je ne veux pas paraitre suspect mais je crois que je respire la culpabilité. Et si elle remarque quelque chose, je lui dis quoi hein ?
Je n’en ai aucune idée et je crois que je vais très mal m’en sortir sur ce coup-là. vite, tente d’attirer son attention sur autre chose, débrouille-toi pour qu’elle ne puisse pas te poser des questions. Au pire, arrache-lui des mains tes photos, balance les siennes en l’air et ça l’occupera de les rattraper pendant que tu te barres en courant.

- Tu as les miennes ?

Pourquoi je ne m’en tiens jamais à mes plans foireux ? Au moins, ça aurait pu fonctionner ! Mais non, là j’ai juste un minable « tu as les miennes ? ». Mais je vous jure. Cheyenne a eu raison de me lâcher. Sienna aurait raison de décider de plus me parler tellement je suis miteux. Même les AP auraient raison de ne plus me vouloir comme chef. Voilà à peu près mon état d’esprit en attendant que le couperet tombe, en attendant des accusations tout à fait fondées. En attendant un jugement que je redoute alors que je me sais entièrement coupable.

(c) Arwy

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MessageSujet: Re: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony]   L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony] EmptyVen 31 Jan 2014 - 13:35



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MessageSujet: L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony]   L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou [réservé Harmony] EmptyJeu 16 Jan 2014 - 15:36



L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou

Début janvier. Une nouvelle année qui commence. Pourtant, pour moi, rien ne change. J’ai toujours l’impression d’être un fantôme qui train dans les couloirs de la confrérie ou l’université. J’ai fait des efforts, j’ai réellement essayé, mais je n’arrive pas à être plus joyeux. Quand je suis accompagné, ça va, mais le problème, c’est que c’est très rare. Dès que je me retrouve à nouveau tout seul, j’ai l’impression d’être vide, de ne savoir rien faire, d’être inutile. Il n’y a bien que la confrérie qui me remonte un peu le moral, j’aime voir mes Alpha tout joyeux, surtout à l’idée du prochain voyage que nous allons faire. À moi aussi, ça me met du baume au cœur, mais c’est trop lointain pour que ça dure. Sauf qu’aujourd’hui, je suis sans doute un peu moins morose que d’ordinaire. Pourquoi ? Parce que je vais enfin découvrir mes premières photographies « artistiques ». Depuis quelques temps, je me suis décidé à faire autre chose que du piano. Grâce à mon emploi au bar, j’ai pu mettre un peu d’argent de côté, sans vraiment quoi savoir en faire tout de suite. Et puis le temps a passé et il m’est devenu évident que je devais m’offrir un appareil pour commencer à voir le monde autrement.

Le petit commerce où j’ai demandé le développement des photos m’a appelé ce matin pour me dire que tout était prêt. Ça avait égayé ma journée, sans que je saute partout non plus. Alors je m’étais préparé en vitesse, même si je savais que ce n’était ouvert que dans l’après-midi. Je porte même le bracelet d'Harmony à mon poignée, histoire de me rappeler quel monstre je suis de le lui avoir volé. Je me suis un peu baladé par-ci, par-là autour de l’école, et puis finalement, l’heure de l’ouverture a sonné. Je n’écoute même pas mon ventre qui crie famine, privé de son repas du midi, et je me dirige vers la boutique, attendant impatiemment de pouvoir passer la porte.
Une fois le petit écriteau « open » retourné, je rentre, tout sourire. Je vois bien que le type me reconnait, en même temps, je ne passe pas souvent inaperçu, et peut-être suis-je le seul à être attendu pour le moment, je ne sais pas.

- Bonjour Mr Handstom, c’est ça ? Tout est prêt, tenez.

Il sort alors une pochette. Elles sont à l’intérieur je le sais. Je n’ai plus qu’à le payer et m’en aller. Je ne veux pas les regarder tout de suite, je veux les découvrir dans mon antre, et la prochaine fois, peut-être, que je débrouillerais pour utiliser la chambre noire, si le résultat ne me plait pas. Je m’accoude au comptoir, sors le montant exact et repars une fois mon achat effectué.

- Bonne journée ! dis-je en sortant.

Par chance, ce n’est pas très loin du lycée, l’attente ne sera pas longue. Je monte les marches deux à deux, pressé. Je crois que ça fait bien longtemps que je n’ai pas senti cette boule dans mon ventre, qui me dit « hey mec, souris, t’es bien en vie ! ». Enfin, je m’installe sur une chaise, ayant quand même un peu peur. Et j’ai tout à fait raison. J’ouvre la pochette, j’en sors le paquet de photos. Je pose mes yeux sur la première et grimace. Pareil pour la deuxième, la troisième, la quatrième, la dixième, toutes les autres. Ce ne sont pas les miennes ! Il y a eu erreur. Les miennes, en plus de ça, sont toutes en noir et blanc, et je n’ai pas besoin de savoir qui se trouve sur la photo pour voir qu’elle ne m’appartient pas. Vite, il faut que je retourne à la boutique. Les erreurs, ça arrive, et je n’en veux pas au responsable, pour le moment. Je crois que je descends les marches encore plus vite que je les ai montées. Et le chemin pour y retourner ne m’a jamais semblé aussi court.

Après quelques minutes, j’entends de nouveau la petite cloche teinter quand je pousse la porte. je n’attends même pas quelques secondes, je me jette presque contre le comptoir. C’était la seule chose qui pouvait faire de ma journée un jour passable, alors je refuse qu’on me le retire !

- Vous vous êtes trompé, c’est pas les bonnes. Je peux avoir les miennes s’il vous plait ?

Oui, je n’en oublie pas ma politesse, mais ma voix est pressante. Là, c’est à son tour de faire une grimace. Quoi, qu’est-ce qu’il a ? Qu’il ne s’inquiète pas, je ne vais pas me fâcher plus. à moins que …

- C’est-à-dire que … il est mal à l’aise la jeune fille est déjà repartie avec vos photo, elle est arrivée juste après votre départ …

QUOI ? Mes photos, entre les sales pattes d’une fille ? Non mais là par contre, ça va me mettre en colère. Et l’autre, elle a pas vérifié que c’était à elle ou non ? Non mais je vous jure ! Oh, je vous vois venir. Non, moi j’avais une raison de ne pas le faire avant. Elle, non.

- Et vous avez pas moyen de la contacter ? Appelez-la et dites-lui de revenir. Mais avant qu’elle fasse n’importe quoi avec !

- Je suis désolé mais elle nous a rien donné pour la contacter. Elle venait juste tous les jours pour voir si c’était près. Mais je suppose qu’elle va voir que ce sont pas les bonnes et qu’elle va revenir comme vous, je vous préviendrai.

Bien sûr, et si finalement elle s’en fiche ? Non mais je vais pas attendre 3 plombes pour avoir MES photos non plus. Je suis bien décidé à attendre, elle viendra aujourd’hui de toute façon, parce que je le veux. Il n’y a pas d’autre choix. Je crois les bras sur ma poitrine.

- Bien, je vais attendre, au cas où elle s’en rend compte maintenant.

Puis, simplement, je m’assois au milieu du magasin, devant le comptoir. Il n’y a que deux moyens pour me faire bouger : la force ou me donner mes photos. Et quand je l’ai décidé, je suis buté. Je croise mes bras sur ma poitrine, regard tourné vers l'entrée. Je t'attends jeune fille, tu as plutôt intérêt à te pointer.

(c) Arwy




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