Indiana Hammersmith - Terminée

Id Card ÂGE : 18yo DATE DE NAISSANCE : 19 mai 1995 LIEU DE NAISSANCE : Monroe, Louisiane, USA CLASSE: Junior 3 CONFRERIES AU CHOIX : Eta Iota, Rho Kappa, Nu Zêta RICHE OU BOURSE D'ETUDE : Riche AVATAR: Bella Thorne SCÉNARIO OU PI ? PI

Forum's buisness CODE : « Ok by Ninou» SECRET ENVOYE ? : ✔ | Ok By Ninou [b]SOUHAITEZ-VOUS UN PARRAIN / MARRAINE : Oui !

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→ Bella Thorne [color=red]ϟ[/color] Indiana Hammersmith

Un mètre soixante douze. Une cinquantaine de kilos. Les yeux marrons, les cheveux longs, à la base raide et de couleur rousse. J'ai la peau blanche. Une silhouette élancée et fine. Je n'ai ni piercing, ni tatouage. Je n'ai pas un troisième sein qui me pousse entre les deux -petits- que j'ai déjà. Je n'ai pas une queue de renard qui me pousse dans le derrière et je n'ai pas de mono-sourcil. En clair, ma description physique sera brève. Je ne pense pas que ça soit le physique qui soit le plus important mais il faut être honnête, au premier coup d'oeil, on ne flash pas sur l'intelligence, l'humour ou la subtilité d'un être, on craque pour son regard, ses cheveux, son sourire ou encore, son cul. L'homme et la femme sont fait pour se reproduire, pour faire en sorte que l'espèce humaine survive alors c'est plus fort que nous. On n'y peut rien, on peut juste essayer de faire entrer une certaine forme de morale là dedans, pour éviter que tout le monde baise à tout va avec tout le monde et ce, à longueur de temps. Vous imaginez le bordel que ça serait? Arrive donc pour certains pays, la monogamie ou l'art de créer des ennuis inutiles. Pourquoi se limiter à une seule personne? Vous croyez au seul grand amour magnifique dans une vie? Non, on peut aimer plusieurs personnes dans une vie, c'est à ça que sert le divorce d'ailleurs. Pour réparer la connerie du mariage. Pourquoi être aussi fataliste? Parce que les choses ont changées, parce qu'on ne vit pas à la même époque que nos grands-parents, parce que rien n'est plus aussi simple ni chouette. Moi aussi j'aurai aimé rencontré le mec parfait au lycée, me marier avec lui à l'Université, perdre ma virginité avec lui et puis avoir des enfants tous plus plus les uns que les autres, vivre dans une maison, dans un lieu qui pue le bonheur mais là seule chose que l'on peut contrôler dans tout ce que je viens de dire, c'est notre bonheur. Qu'est ce que l'on veut vraiment? Qu'est ce que l'on aime? Ce sont nos questions, nos réponses et seulement les nôtres qui délimitent ou non, les bornes de notre bonheur. Ne vous fiez pas à quelqu'un et ne faite jamais reposer votre bonheur sur quelqu'un d'autre parce que c'est comme ça qu'il se cassera la gueule.



Je suis fan de Tom Sawyer.
Vous me direz que c'est un truc ringard, un vieux machin qui date de la jeunesse de nos parents? Et alors, la plupart des trucs les plus cools sont les plus vieux. La musique, les films, les règles, les conditions de vie, les façons d'être etc. Je ne peux pas dire que l'on regresse totalement avec le temps, nous avons de belles avancées mais quel est l'intérêt de passer plus de temps avec son ordinateur, plutôt qu'avec de réelles personnes, dans la vraie vie? Il n'y a plus de balade en vélo, de journée à ne rien faire dehors, juste à profiter de beau temps. Il n'y a plus de petit déjeuner à 22 heures le soir. Il n'y a plus d'imprévu, de surprise. Je trouve ça dommage, parce que c'est ce que j'aime dans la vie. Je suis quelqu'un de très impulsif, je fais des trucs quand l'envie me prend et je ne prends pas le temps de me poser des questions. Je trouve que de se poser des questions, c'est se tuer tout simplement. On réfléchie, on pèse le pour et le contre, on doute et puis au final, le truc passe devant nous et nous, on l'a dans l'os. Alors comme je dis, autant foncer dans le tas et voir plus tard. Quitte à regretter, ce principe a du mal à exister à mes yeux, tout est bon à prendre et rien n'est à jeter. Même dans le pire truc, il y aura toujours au moins une bonne chose qui peut en être tirée. C'est un principe un peu bateau dit comme ça et pourtant, c'est bien vrai. J'aime faire la fête, j'aime surtout le Cheerleading. J'adore être meneuse de claque, c'est la chose qui me motive dans la vie. J'adore la danse, j'adore mettre l'ambiance et surtout, me laisser exploser. Me laisser exploser et voir ce que ça donne ensuite. J'ai commencé depuis peu, le Hip Hop aussi. Parce que je veux essayer un maximum de choses, parce que je veux tenter le plus d'expérience possible. Il y a tellement d'opportunités, je ne peux pas me fixer un seul objectif, non, la vie est trop belle pour ne faire qu'une seule chose. Je veux en faire, en commencer, en finir le plus possible. Je suis quelqu'un d'extrêmement joyeuse, tout le temps positive vous ne me verrez jamais triste ou même énervée. Je peux bien entendu, en être proche mais je ne pense pas que je craquerai, j'ai décidé d'arrêter tout ce qui était néfaste pour mon bonheur et tout ça, ça en fait partie. Ma seule ligne de conduite : être heureuse, peu importe le moyen. Drogue, sexe, sport, réussite, challenge, découverte, voyage, adrénaline, voilà ce qui régie mes jours et mes nuits. J'aime trop la vie pour la gaspiller.



La luminosité de mon écran me brûle les yeux. La pièce n'est pas éclairée, la nuit est tombée depuis bien longtemps déjà et mes yeux n'arrivent pas à se faire à toute cette obscurité. Je fais une acrobatie sur mon lit afin d'atteindre ma commode pour y attraper mes lunettes de vue. Une fois revenue à ma place initiale, je les pose sur mon nez, tenant mon visage par mon menton, je me remets à mon travail. Dans une semaine, je pars pour la Floride, pour étudier dans la célèbre Wynwood High School. Pourquoi maintenant? Parce que dans mon ancien lycée, à New York, où a étudié ma mère avant moi, j'ai merdé. Il a fallu me trouver un lycée rapidement et comme l'a dit à ma mère : « qui soit malgré tout, avec un semblant de bonne réputation ». Vous n'imaginez pas quelle honte ma mère a, à annoncer mon changement de lycée, avec l'entourage qu'elle fréquente. Dans son milieu, celui de ses clubs qui ne sont à mes yeux, qu'un regroupement de comères coincées, cinglées et frigides; on ne fait pas cela, changer de lycée et encore moins : s'en faire expulser. Alors elle a prétexté une excuse bidon, comme quoi j'avais envie de voyager, que j'avais envie de m'émanciper un peu et que cette école était très bien étant donné qu'elle était juxtaposée à une Université de renom. Tu parles qu'ils ont du la croire, tout le monde a bien comprit la vraie raison, tout le monde en parle, le murmure, en rigole mais personne ne viendra jamais te pointer du doigt, ni en parler sincèrement franchement avec toi. Ce n'est pas pour me déplaire forcément parce que je dois avouer que je n'ai pas envie de parler de ce sujet encore sensible.
Mes doigts glissent sur mon écran, faisant passer les images à la suite des unes des autres. Je souris. Je suis en train de regarder toutes mes photos, prise d'un vent de nostalgie. Il y a les photos de famille, celles où tout le monde est autour de la table, juste avant que le repas commence ou plutôt, que les hostilités commencent. Les repas de famille, c'est toujours assez comique, vous ne trouvez pas? On essaie de faire bonne figure, on parle toujours uniquement de ce qui va bien, on veut montrer le meilleur et puis à un moment, ça fini par exploser et ça part dans tous les sens et moi, j'adore ça. J'adore ce moment précis où tout part en vrille, où on ne sait pas pourquoi, quelque chose va exploser, une personne va atteindre sa limite et BIM. Surtout que je viens d'une famille nombreuse alors les explosions ne manquent pas. J'ai trois grands frères, Joshua (25 ans), Maxime (24 ans) et Andrew (23 ans). Ils se suivent tous d'une année et Josh', le plus grand, à 25 ans maintenant. Les trois ont été les garçons les plus populaires au lycée, ils étaient dans l'équipe de football, ils sortaient avec les plus belles filles et ils ont toujours été là pour moi. Je vous avoue qu'il y a des moments où j'aurai voulu ne pas avoir de grands frères, comme par exemple lorsque pour la première fois, un garçon ENFIN, a osé m'approcher et qu'ils sont arrivés en le plaquant sur le sol... Après Andrew, il a eu Edward, mon autre frère qui a deux ans de plus que moi (donc 20 ans) sûrement celui dont je suis le plus proche. Edward est un garçon sensible, avec une âme d'artiste et puis aussi, il est homosexuel et on doit avouer qu'avec trois frères comme Josh, Max et Andrew ainsi que le milieu d'où l'on vient, ce n'est pas véritablement facile. Pour le moment, il n'y a que moi qui suit au courant et je l'ai toujours défendu, toujours soutenu, autant que je le pouvais et je soupçonne aussi Andrew d'être au courant, mais il préfère sûrement garder le silence plutôt que d'en parler ouvertement. Après moi, il y a eu Lisbonn, qui a aujourd'hui 10 ans. Elle, c'est mon bébé, je suis très proche d'elle et je ferai tout pour elle. Je la trouve parfaite, tout simplement.
Mon doigt passe d'une extrémité de l'écran à l'autre et je tombe sur une photo de mes parents, lorsqu'ils étaient jeunes, sûrement avant... tout ça. Ma mère, Louise Lucas, vient d'une riche famille de médecin. Jeune, elle était une sorte d'hippie et cette idée me semble à ce jour totalement impossible. Elle a fait ses études à NY pour être anthropologue. Mon père lui, Jason Hammersmith vient d'une riche famille également, son père et son grand-père avant lui étaient traider. Je vous laisse imaginer la suite. Mais malgré cela, mon père a su rester... hyper cool. Il l'ignore mais je sais que quelques soirs par semaine, il s'enferme dans son bureau pour fumer un pétard. Je l'entends aussi écouté du Hendrix en secret et ce que j'adore? Quand il sort sa Harley pour partir en balade. Mon père, je l'adore et j'ai moins de mal à parler franchement avec lui qu'avec ma mère. Avec le temps, elle s'est enfermée dans un rôle qui ne me plait pas : celui d'une bourgeoise qui en oublie la normalité. Son confort l'étouffe et elle ne s'en rend même pas compte... Malgré son comportement, ça a été une bonne mère. Nous avons reçu une éducation qui n'a pas trop mal échouée je trouve. Bon, on n'a pas des caractères faciles alors évidemment, il y a des couacs, mais sinon tout va pour le mieux. On a toujours eu le goût du travail, de l'application et la passion des choses. Lorsque Ed' est partit à l'Université de Californie, il y a maintenant deux ans, j'ai vraiment eu du mal à rester à la maison, je trouvais l'atmosphère trop pesante, malgré Lisbonn, mon père et mes amis, je n'y arrivais plus. J'avais l'impression de faire du sur place et mes études à NY ne se passaient pas bien du tout. Alors est arrivé ce qui devait se passer et aujourd'hui, me voilà.

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(c) Suika