Wynwood University
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 Qu'importe ; la route, c'est la vie. [nouvelle fiche]

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MessageSujet: Qu'importe ; la route, c'est la vie. [nouvelle fiche]   Qu'importe ; la route, c'est la vie. [nouvelle fiche] EmptyMar 7 Jan 2014 - 3:52

"Jeff" Jeffrey Marlon Williams




Id Card

ÂGE : 19 ans.
DATE DE NAISSANCE : 21 Mars 1994.
LIEU DE NAISSANCE : Los Angeles, Californie.
CLASSE: Faculté d'Arts
3 CONFRERIES AU CHOIX : redevient alpha ?
RICHE OU BOURSE D'ETUDE : Riche
AVATAR: Ryan Gosling.
SCÉNARIO OU PI ? PI.

Forum's buisness

CODE : pouêt
SECRET ENVOYE ? : ✔️ | )
SOUHAITEZ-VOUS UN PARRAIN / MARRAINE : nope

Code:
→ Ryan Gosling[color=red]ϟ[/color] Jeff Williams



My physical is mine


Gibson Building, siège de Williams Corporation, dernier étage.

Une pluie torrentielle s’abattait sur New York et ses habitants, et les gros nuages gris portés par le vent ne laissaient rien présager de bon. Dans la brume hivernale resplendissaient les lumières de la ville, jusqu’aux sommets des tours flirtant avec les nuages. Les rues n’en regorgeaient pas moins de touristes, tous affairés par le temps.

L’inspecteur Harris n’était pas habitué à ce climat, mais c’était pour une mission bien précise qu’il était ici. Récemment, le tribunal de Miami avait ré-ouvert le dossier sur la mort de Leelah Hogan, une jeune étudiante du très bourgeois Wynwood High School, toujours à Miami. Et si Harris, accompagné de Frank son collègue, se trouvait ici, dans l’ascenseur menant au dernier étage d’un building parmi tant d’autres, c’était pour rencontrer le petit ami de la défunte en question, un certain Jeffrey Marlon Williams.

Harris avait un portrait du jeune homme dans sa poche, que le lycée lui avait donné. Il ne l’avait jamais vu de ses propres yeux et pourtant, il connaissait son visage par cœur. Visage qu’il avait guetté pendant des jours sur le campus de Wynwood.

- Bon, il ressemble à quoi ton môme, là ? demanda Frank, brisant un silence pesant.
- Alors, selon mes renseignements, répondit Harris, s’emparant alors de son bloc-notes, : jeune homme blond de type caucasien, mesurant environ un mètre 80, pesant entre 65 et 75 kilos. Yeux clairs, probablement bleus, et très probablement une barbe de trois jours, à ce qu’on m’a dit.
- T’as une photo ?
- Tiens. Quand je suis allé dans son lycée, des mômes l’ont appelé le « baba cool ». Paraît que c’est le genre de beatnik qu’on trouve parfois dans les familles de bourgeois, va comprendre comment ça arrive. Il fait partie d’une confrérie d’artistes à l’université de Miami, et on le voit plus souvent en poncho dans la rue, qu’à des galas de charité. T’as qu’à regarder la photo … Le mec porte des tongs. Putain de hippie !
- Pourquoi on doit le rencontrer, en fait ?
- Merde, Frank, tu écoutes ce qu’on te dit parfois ?

Le non-professionnalisme de Frank avait le don d’exaspérer l’inspecteur Harris. Il ne pouvait pas croire qu’on lui refilait toujours des incapables pour le seconder.

- Tu te rappelles cette gamine en cloque qu’on a retrouvé morte, sans jamais comprendre qui avait fait ça ? Ce môme-là était son petit ami. Il a déserté Miami, et aussi loin qu’on a pu chercher, il est domicilié ici. T’as d’autres questions ?
- Je me taperais bien un ou deux hamburgers, on en aura pour longtemps ?




Ideas in my head


Ding.

La cloche annonçant le 62ème étage retentit, et les portes s’ouvrirent. Une hôtesse guida les deux policiers jusqu’à une porte, au bout d’un couloir, portant l’écriteau « Joaquin Williams – PDG ». Elle toqua, et les fit entrer.

- Monsieur Williams, voici les inspecteurs Harris et Greenberg, de la police de Miami, ils voudraient vous …
- Très bien Betty, merci, coupa une voix rauque.

La dénommée Betty s’éclipsa alors et les deux flics s’assirent face à :

- Joaquin Williams, président de Williams Corporation, enchanté messieurs. Que puis-je faire pour vous ?
- Enchanté monsieur, hum, nous sommes désolé de vous déranger, mais nous recherchons actuellement monsieur … Jeffrey Marlon Williams, qui est votre petit frère si je ne me trompe pas ?
- Non, c’est exact. Que lui voulez-vous ? dit Joaquin, la voix subitement endurcie.
- Rien de grave, rassurez-vous.

Harris sentit la confusion du jeune homme d’affaire qui lui faisait face, et dont la ressemblance était frappante avec le portrait du jeune Jeffrey, dans sa poche. Il préféra alors détendre l’atmosphère en parlant de la somptueuse vue qu’offrait un bureau si bien situé.

- La vue sur Central Park est for…
- Inspecteur, je n’ai pas que ça à faire de parler de ma vue. J’ai un emploi du temps très chargé, et vous me dites que la police de Miami recherche mon frère. Expliquez-moi.

Sa voix, ainsi que ses mots, était sans équivoque. Il n’avait pas de temps à perdre et ça tombait bien, Harris non plus.

- Il se trouve, reprit l’inspecteur, que la cour de Miami a ré-ouvert le dossier sur la mort de Leelah Hogan, probablement à la demande de la famille. Connaissiez-vous cette jeune fille ? Votre frère était connu pour être son petit ami, et la police de Miami a besoin de son témoignage. Savez-vous où nous pouvons le trouver ?

Joaquin, dont le visage ne trahissait que rarement la sympathie, éclata alors de rire.

- Sûrement pas ici, messieurs, désolé de vous l’apprendre !

Interloqué, Harris jeta un regard prononcé à son collègue qui, sans grandes surprises, n’apportait que peu d’attention à la discussion en cours.

- Où alors ?
- Il a passé les fêtes de Noël à Los Angeles, je suppose qu’il s’y trouve encore. Jeff déteste New York, il ne vient jamais ici. Surtout depuis le décès de notre mère.
La déception était visible sur le visage de Harris. Il venait de se taper plus de quatre heure d’avions pour venir ici, et apprendre que le garçon qu’il recherchait se trouvait en fait de l’autre côté du pays. Quelle merde ! Il devrait encore se coltiner cet imbécile de Frank pendant plusieurs jours, tout ça pour aller en Californie. Il y avait des jours comme ça, où il détestait son travail.

Mais en bon professionnel, il retint un soupir de déception, et décida d’optimiser son temps.

- Très bien, nous allons donc nous rendre de ce pas à Los Angeles. Vous pourriez-nous en dire plus sur votre frère ?
- Comment ça vous en dire plus ? Vous ne croyez quand même pas que c’est lui qui a buté sa copine ! Il était dingue de cette gonzesse-là, c’en devenait ridicule !
- Justement …
- Vous ne savez rien, beugla Joaquin, agacé. Jeff n’est pas un assassin, sa gonzesse l’aimait autant que lui, ce n’est pas lui qui a fait ça. Si vous le connaissiez un peu, vous ne l’imagineriez pas du tout en tant que suspect : ce petit-là ne ferait pas de mal à une mouche. Il croit à la paix, à l’amour, à l’art, et à toutes ces conneries.
- Vous voulez dire que c’est un romantique ? un artiste ?
- Les deux. Il aimait autant sa nana que sa musique, ou ses peintures bizarres.
- Intéressant, c’est un musicien ?
- Oui, et je ne vois absolument pas en quoi vous trouvez cela intéressant. Jeff croit que c’est en faisant de la musique de nègre qu’on peut arriver à quelque chose dans la vie. Je pense que c’est la faute de notre mère. Elle l’emmenait souvent dans des galeries d’arts, ce genre de choses. Il a toujours aimé ça depuis, malgré tout ce que notre père a pu faire. Il n’en avait rien à foutre de l’école, de trouver du travail et de gagner son honneur. Il préfère largement traîner les rues, fréquenter les pauvres et enchaîner les road trips. C’est un « bohème », vous comprenez.
- Je vois … Quels sont vos rapports avec lui ?

Joe resta immobile, fixant Harris de ses yeux bleus perçants.

- En quoi ça vous regarde ?
- C’était une simple question, je ne …
- Difficiles. Nous avons toujours été très différents. Je me suis toujours battu pour être le meilleur, ce qui a souvent été le cas. J’ai travaillé dur. Lui ne glande rien, et s’assoit sur ses capacités. Il est doué, et plutôt intelligent, je dois l’admettre. Mais il se met des œillères, et fuit souvent la réalité. Notre mère l’a toujours surprotégé, alors voilà ce que ça donne … Il est gentil. Trop. Ça le rend faible.
- Qu’est-ce que vous voulez dire, quand vous dites qu’il se met des œillères ?
- C’est un rêveur, il refuse de voir la réalité en face. Et puis il est un peu … « révolté ». C’est un anticonformiste, il déteste notre société. L’argent ne l’intéresse pas, et le capitalisme le dégoûte. Il est un peu communiste sur les bords …
- Et sa petite amie, que savez-vous sur elle ?
- Juste qu’ils se connaissent depuis un bout de temps, quand on habitait encore en Californie, et qu’ils s’étaient retrouvé à Miami.
- Très bien monsieur Williams, merci pour vos informations, nous n’allons pas vous ennuyer plus longtemps, finit par ajouter Harris, un sourire hypocrite sur le visage.

Joaquin Williams ne parlait pas de son frère en de très bons termes, et Harris devait s’avouer curieux de savoir pourquoi. Les histoires de familles, dans ce genre de milieux aisés, c’est toujours intéressant, et révélateur. Maintenant qu’il en savait plus sur ce « Jeff », il devait, accompagné de ce bouffon de Frank, prendre l’avion pour Los Angeles.



Story of my life


Le vol avait été long, aussi, l’humeur de Harris était exécrable. Il détestait la Californie, et devoir venir jusqu’à Los Angeles l’avait profondément agacé. Mais enfin, il était arrivé.
Et contrairement à New York, le temps était radieux, le soleil à son zénith.

L’inspecteur et son collègue attendaient désormais devant la porte d’une chambre de motel banale, adresse supposée de Jeff. Harris ne saisissait pas très bien comment un fils de bourgeois pouvait se retrouver dans un lieu si … normal. Il toqua à la porte et attendit.

De l’autre côté de la porte, Jeff ne portait qu’un caleçon large, dans l’obscurité de sa chambre, et un disque de Jazz en route, il tapait sur sa machine à écrire jusqu’à ce qu’on vienne le déranger. L’air mal réveillé, il alla ouvrir. La lumière du jour l’éblouit, et il dut se cacher un temps les yeux pour faire face aux deux inspecteurs.

- Bonjour, jeune homme. Vous êtes Jeffrey Williams ?
- Exact, que puis-je faire pour vous ?
- Inspecteur Harris, et voici mon collègue Frank Greenberg, de la police de Miami. Nous aimerions discuter avec vous du décès de Leelah Hogan. Nous pouvons entrer ?
- Allez-y …, marmonna le blond.

Alors, les voilà. Joe avait appelé son petit frère dans la matinée pour le prévenir que des flics le cherchaient, et quelques heures plus tard, voilà que ceux-ci toquaient à sa porte. Ça avait le don d’agacer Jeff, qui faisait en général tout son possible pour éviter le sujet « Leelah Hogan ». Il invita les deux policiers à s’asseoir sur le canapé dépareillé tandis qu’il se résignait à ouvrir, enfin, les volets de la pièce, pour y laisser entrer la lumière.

La pièce était sale. Une odeur de renfermé s’était emparée d’elle, et des mégots, des feuilles de papiers déchirées, entres autres, jonchaient le sol. Bref, le bordel. Toujours muet, Jeff coupa le son de sa chaîne hi-fi, s’alluma une clope et s’assit face aux deux hommes.

- Alors ? Qu’est-ce que vous voulez savoir ?
- Vous étiez le petit ami de mademoiselle Hogan, je me trompe ?

Jeff acquiesça. Harris, lui, sentit qu’aborder ce sujet-là ne serait pas facile, tant il semblait déjà bouleverser le jeune homme. D’ailleurs celui-ci avait changé, par rapport à la photo que le flic avait de lui : ses cheveux semblaient coupés plus courts, tandis que son visage paraissait plus émacié, plus cerné. Il paraissait aussi plus maigre.

- Vous le savez probablement déjà, mais M. et Mme Hogan ont demandé la réouverture du dossier de leur fille.
- En quoi puis-je vous aider ? J’ai déjà dis tout ce que je savais à la police, il y a plus d’un an, coupa Jeff, toujours aussi agacé.
- Nous aimerions en savoir plus quant à votre … relation. Loin de nous l’idée de vous placer en suspect, mais nous ne voulons délaisser aucun élément dans cette affaire … la famille Hogan a payé suffisamment cher.

Harris toussa légèrement, et reprit, l’air plus sérieux que jamais.

- J’ai cru comprendre que vous, comme mademoiselle Hogan, êtes originaire de L.A ?
- Oui.
- Vous êtes né, selon mes infos, le 21 mars 1994 à la clinique très privée de Cedar-Sinai, mère comédienne, et père journaliste politique.

Jeff acquiesça, une fois de plus. Il n’était pas très emballé à l’idée de parler de sa vie à ce flic. Il n’avait rien à cacher (ou presque) mais il était irrité à l’idée ne serait-ce que d’évoquer le passé. Il n’avait pas vraiment le choix … Alors autant serrer les dents, et espérer que ça passe vite.

- Comment qualifieriez-vous votre enfance ? C’est pendant cette période que vous rencontré Leelah Hogan, je me trompe ?
- Pas vraiment. Mon enfance a été … calme. Et heureuse. J’allais à l’école, comme tous les gamins de mon âge, et j’adorais jouer au basket avec mon frère. Rien d’extraordinaire.
- Quels étaient vos rapports avec votre famille ?
- Bons, et de toutes façons, je vois pas ce que ça vient foutre ici.
- Simple question, monsieur Williams, simple question. Alors, la rencontre avec la demoiselle ?

Jeff fixa l’inspecteur, puis se leva et marcha jusqu’à la fenêtre. Il se souvenait de sa rencontre avec Leelah comme si c’était hier. Mais raconter ce souvenir était douloureux.

- C’était à l’été 2007, à Santa Monica. Je jouais au basket avec Joe, quand je lui ai envoyé le ballon en pleine figure. Une jolie petite rousse. Elle avait fait un scandale … déjà.
- Mais vous êtes devenus amis ?
- Plus que ça. C’était fusionnel, entre nous. J’ai passé les plus belles semaines de ma vie, et à la fin de l’été, ma famille et moi sommes partis à New York.
- Radical comme changement, comment ça se fait ?
- Papa s’était fait viré parce qu’il l’ouvrait trop, et il avait décidé que c’était le bon moment pour lancer sa propre affaire … quel abruti …
- Parce que ça n’a pas marché ?
- Non, au contraire. Aidé de ses connaissances, il a vite monté son business, et Williams Entreprises est désormais leader dans la construction de matériel pour l’armée. C’était un abruti parce qu’il a fait ce choix malgré toute sa famille.
- Je vois … Vous êtes séparés de votre amie alors, à ce moment-là ?
- Exact. J’ai vite coupé les ponts. Je supportais pas cette situation …
- Oui, c’est ce que votre frère nous a laissé comprendre.
- J’ai tout de suite détesté New York, trancha Jeff, qui n’avait désormais plus besoin qu’on le fasse parler pour qu’il raconte son existence.

Étrangement, et contre toutes attentes, ça lui faisait du bien.

- Les gens n’en finissent pas de s’entasser dans cette ville, l’air y est suffoquant. Et que vous dire de cette espèce d’oligarchie de riches, à Manhattan … Ça m’a toujours écœuré.

Harris fixait toujours Jeff intensément. Apparemment, ce jeune était relativement intelligent et surtout, il était lucide quant à sa situation aisée. À vrai dire, il intriguait Harris. Frank, lui, avait déjà décroché de la conversation, comme d’habitude.

- Comment était votre vie à New York ? reprit Harris.
- Je vous l’ai déjà dis : suffocante. Papa était de plus en plus occupé par son boulot, Joe adorait ça, et maman est tombée dans la dépression quand elle n’a plus eu le moindre rôle. Pendant ce temps-là, j’ai fais mon possible pour vivre ma vie. J’évitais au maximum la maison, et en dehors de mes heures de cours, je ne restais jamais à Manhattan. En général, j’aimais bien traîner du côté du Bronx …
- Le Bronx ? Vraiment ? Qu’est-ce qu’un fils Williams va faire dans le Bronx ? Se faire dépouiller ? dit Harris qui ne put s’empêcher d’adopter un air quelque peu moqueur.

Jeff le fusilla du regard, puis se mura dans le silence. Pour s’occuper, il alla se chercher une bière dans le petit frigo, mais sans en proposer à ses convives.

- Je vois que votre père est décédé d’un arrêt cardiaque, en décembre 2011 …
- Oui, répondit Jeff, nerveux. Maman ne l’a pas supporté, on a dû la placer dans un hôpital spécialisé …
- Pendant ce temps-là, votre frère Joaquin prenait la suite de l’entreprise de votre père, pourquoi pas vous ?

Jeffrey éclata d’un rire franc et communicatif. D’ailleurs, ses joues lui firent mal, comme si elles n’étaient plus habituées à s’étirer dans une grimace bienveillante.

- Vous êtes sérieux là ? Vous m’imaginez à la tête d’une entreprise d’armement ? Sérieusement ?

Harris ne dit rien. C’est vrai que ça ne collait pas : un bobo, un peu beatnik, à la tête d’une usine d’armement. Il relit rapidement ses notes et reprit.

- De votre côté, vous partez étudier à Miami, dans le renommé Wynwood High School. Pourquoi ce lycée en particulier ?
- Je voulais aller loin. Et Wynwood proposait un cursus particulier pour enchaîner ensuite avec des études d’Arts à l’université … alors j’y suis allé.
- Et c’est ici que vous retrouvez votre vieille amie ? Sans même vous être concertés ?
- Oui.

Jeff s’alluma une énième cigarette, et revint s’asseoir face à Harris et Frank, toujours muet.

- J’ai intégré la confrérie des Alpha Psi, les artistes, et j’ai mené une vie presque normale. Jusqu’à ce que Leelah se fasse agresser …
- Oui, selon les légistes, elle aurait été frappé à de multiples reprises sur le corps, et au visage. Une tentative de viol a aussi été remarquée … Bref, quand vous l’avez retrouvé, elle était morte ?

Les mots de Jeff restèrent coincés dans sa gorge. La facilité qu’avait Harris à parler de ça, et à utiliser des termes comme «viol » ou « morte » l’interloquait grandement. Sa tête lui tourna pendant quelques secondes, et le regard vague, il répondit un sobre :

- Oui.
- La jeune femme était enceinte quand elle est morte, si je ne me trompe pas. Il était de vous ?

Une fois de plus, Jeff dut prendre quelques secondes pour proposer une réponse cohérente.

- Oui.

À vrai dire, ils n’avaient jamais été sûrs … Ce bébé, qui avait grandit pendant des mois dans son ventre, avant d’être sauvagement fauché par la mort, aurait pu être celui de Jeff, comme celui de Jasper, son vieil ami, un ex de Leelah. Mais l’idée qu’on prenne sa copine pour une traînée horrifiait Jeff, il préféra donc garder ça pour lui.

- Comment a été votre réaction ? demanda Harris, le plus simplement du monde.
- Mauvaise. Je suis parti en Inde pendant plusieurs semaines, puis je suis revenu. Et la vie a continué, renchérit Jeff, amer. J’ai survécut à un ouragan, à deux-trois autres merdes, et je suis parti à nouveau l’été dernier. Je devenais fou à Miami.

Harris était définitivement pensif, face à ce jeune riche qui se dévoilait, impunément. Le contraste entre une vie facile et heureuse, et de multiples autres problèmes étaient frappant. Il doutait sérieusement que le jeune Williams ai quelque chose à voir avec la mort de son ex-petite amie, mais au moins maintenant, il était fixé.

- Très bien, jeune homme. Simple curiosité : où étiez-vous depuis votre départ de cet été ?

Jeff soupira, un léger sourire en coin.

- J’ai pas mal bougé. Je me suis trouvé une copine, je l’ai suivie jusqu’au Mexique. Je l’ai laissé tomber la veille de noël et depuis, je suis dans ce motel pourri. D’autres questions, ou je peux retourner à mes affaires ?
- Non, non, je n’ai plus de question. Et bien merci monsieur Williams, et bonne journée.

Quelques secondes plus tard, Harris avait claqué la porte et quitté la pièce, accompagné de son caniche, laissant Jeff seul à ses pensées. Miami … il avait fuit cette ville en juillet dernier, après sa séparation avec Charlott. Mais il n’avait pas tout réglé là-bas. Pire encore, certains de ses amis lui manquaient terriblement.

Il était peut-être temps de rentrer à Wynwood …









Prénom/Pseudo : G, Jeff, Jeffou ?
Âge : 19.
Où as-tu connu le forum ? : Je sais plus.
Une remarque particulière? : En un mot, mot. En deux mots, momo.
 :bourré: 




(c) Suika



Dernière édition par Jeff Williams le Ven 17 Jan 2014 - 16:11, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Qu'importe ; la route, c'est la vie. [nouvelle fiche]   Qu'importe ; la route, c'est la vie. [nouvelle fiche] EmptyMar 7 Jan 2014 - 13:41

Oh mon DIEU !

 :hap: :jump: :ola: :coeur1: :coeur2: :piouc: :niah: :biglove: :groslove: :bighug: :coincoin1: :coincoin: :graouh: :heart1: :ouioui: et même  🚿 🛏 si tu vois ce que je veux dire ;)

Je ne le dirais jamais assez: MON JEFFOUNET QUE J'AIME !!!!!!!!  :coeur2: 
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MessageSujet: Re: Qu'importe ; la route, c'est la vie. [nouvelle fiche]   Qu'importe ; la route, c'est la vie. [nouvelle fiche] EmptyMer 8 Jan 2014 - 10:30

rebienvenu Jeff  :alisa: 
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MessageSujet: Re: Qu'importe ; la route, c'est la vie. [nouvelle fiche]   Qu'importe ; la route, c'est la vie. [nouvelle fiche] EmptyVen 17 Jan 2014 - 23:24

Wynwood High School



congratulations !
Tu es Validé(e);
« Je pensais pas qu'un jour, je validerai la fiche de Jeff. Mais tout est possible ici visiblement 8) Alors rebienvenue parmi nous avec ce personnage, même si au fond t'es jamais vraiment parti. J'ai même versé ma petite larme à l'évocation de Joe :roll: Te voilà de retour chez les Alpha Psi, bon nouveau départ :coeur1:  »

Tu peux dès à présent faire ta fiche de liens et puis aussi celle de tes RPSs. Pour être plus à l'aise avec les diverses choses qui te sont proposées sur le Forum, je t'invite à aller consulter le Guide complet de WHS. Et si tu as le moindre soucis, ta marraine ou ton parrain, ainsi que chacun des membres sur le forum (surtout du Staff) reste à ta disposition ! Bon jeu (:



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MessageSujet: Re: Qu'importe ; la route, c'est la vie. [nouvelle fiche]   Qu'importe ; la route, c'est la vie. [nouvelle fiche] EmptySam 18 Jan 2014 - 13:03

Rebienvenue avec Jeff, au fait  :evy: 
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MessageSujet: Re: Qu'importe ; la route, c'est la vie. [nouvelle fiche]   Qu'importe ; la route, c'est la vie. [nouvelle fiche] Empty

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