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 Slowly falling apart without you ∞ Chaton ♥︎

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MessageSujet: Re: Slowly falling apart without you ∞ Chaton ♥︎   Slowly falling apart without you ∞ Chaton ♥︎ EmptyDim 9 Mar 2014 - 3:05


Slowly falling apart without you

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Ft Doudou ♥︎


Quand je repensais à la situation dans laquelle je venais de me mettre, je me traiterait bien d'idiote 25 000 fois. D'ailleurs, je ne serais pas la seule. Probablement qu'Ilyès le ferait aussi, Raph également et peut-être même Joyce. Sans parler d'Orlando, de Nawel et si Charlott était encore là, qu'est-ce que j'aurais pris. Depuis son départ, j'avais l'impression de marcher dans le vide et sans filet. Je devais tenir l'équilibre et pourtant, celui qui secouait le fil pour me faire tomber se trouvait en face de moi. Le problème, c'est qu'il n'était pas là pour me rattraper. C'était ça qu'un mec bien devait faire, mais Nathan m'avait enfoncé un peu plus, il le faisait à chaque fois un peu plus parfois consciemment, parfois inconsciemment et le pire, c'est que comme une conne, je lui trouvais des excuses. Mon entourage me félicitait « d'aller de l'avant » et pourtant, je ne cessais de les convaincre que Nathan n'était pas aussi orgueilleux et égoïste qu'il le montrait, mais en fait, je crois que la seule personne que j'essayais de convaincre, c'était moi. J'étais aveuglée par mes sentiments, je ne voulais pas le voir et encore aujourd'hui il se trouvait devant moi, il saccageait la maison de ma mère, il parlait alors que je venais de lui demander de se taire, il faisait n'importe quoi, il était drogué et il me faisait peur. Pour la première fois depuis qu'on se connaissait, j'avais peur de Nathan McCoy. J'étais à deux doigts d'appeler Sasha en pleure pour qu'il m'aide, j'étais à deux doigts d'hurler dans toute la maison pour réveiller ma mère, j'étais à deux doigts de le foutre dehors et de me laisser couler par ma peur. Mais cet étranger que j'avais en face de moi était aussi le garçon qui avait laissé des cicatrices encore bien ouvertes en moi. C'était le garçon que je pouvais regarder pendant des heures entières de cours, dans un coin de l’amphithéâtre. C'était un prénom que je pouvais écrire des pages et des pages entières pour passer le temps, c'était une chanson qui m'inspirait les seuls accords que je jouais à la perfection à la guitare, et depuis plusieurs semaines c'était le seul être que je cherchais vraiment à éviter. Aujourd'hui, il était là, comme si de rien n'était, Je lui en voulais énormément de me faire subir ça. J'avais peur, j'étais morte de trouille et pourtant j'étais celle qui l'avait sorti de son trottoir. J'avais peur de ce monde de dingue, j'avais peur de ce qu'il était devenu à cause de la drogue et je ne le reconnaissais plus. J'éprouvais des sentiments forts pour un inconnu, j'avais l'impression qu'on s'était emparé de son esprit et j'aurais donné n'importe quoi pour oser le secouer, comme s'il allait redevenir normal, mais non, j'étais figée, j'avais peur et je lui en voulais de me mettre face à ma plus grande phobie. Je regardai le Pi Sigma, mais mon esprit était ailleurs. Il essayait de comprendre, il essayait de me rassurer et de me persuader que ce garçon était bien celui que j'aimais profondément. Sans m'en rendre compte, je fis un pas en arrière, agrandissant l'espace qu'il y avait entre nous. Avant, j'aurais donné n'importe quoi pour me réfugier dans ses bras, pour le serrer contre moi et simplement lui dire que c'était qu'une passe, que ça allait passer, qu'il allait y arriver, qu'on allait y arriver. Mais non, j'étais bloquée, tétanisée, je me retenais de pleurer alors qu'il était dans sa bulle à se moquer de moi. Je voulais qu'on me rende celui que je connaissais, celui dont j'étais tombée amoureuse. Je voulais qu'il redevienne celui que j'aimais, mais ça ne fonctionnait pas comme ça, c'était pas aussi facile et j'étais totalement impuissante face au spectacle que j'avais devant moi. Je fus sortie de mes pensées lorsque la voix rassurante de ma maman arrivait jusqu'à mes tympans et à l'instant présent, je m'en voulais de lui mentir pour Nathan.

« Oh wow, on ne perçoit presque pas le mensonge. » ajoutait le Pi Sigma
« Si j'étais toi je la fermerais, Nathan. T'es le roi du mensonge. »

Mes yeux se posèrent sur lui, le foudroyant du regard. Il ne manquait pas d'air. J'étais partagée entre plusieurs états d'esprit. J'avais envie d'hurler, j'avais envie de pleurer, j'avais envie de l'embrasser, comme si tout allait disparaitre, comme dans les comptes pour enfant, quand le prince embrasse la princesse et que celle-ci se réveille, je voulais que pour Nathan, ça fonctionne aussi, mais même ça, j'en étais pas capable. Je ne pouvais pas embrasser un inconnu, c'était pas possible, c'était pas faisable, c'était pas Nath. Je lui avais tendu un verre d'eau, j'avais lu ça un jour et j'avais même intercepté ce « truc » dans une conversation. Il parait que l'eau ça désaoule et que ça aide à la sobriété. Je ne m'attendais pas à un miracle, loin de là, mais je cherchais un peu d'espoir, je voulais être certaine que ce n'était qu'un « mauvais moment à passer ». J'étais épuisée, je voulais dormir et pourtant j'étais encore là à l'aider lui, ce garçon égoïste que j'aimais tant. J'en avais marre de la situation et il était hors de question qu'on reste là toute la nuit. J'obligeai le Pi Sigma à se lever et à monter jusque dans ma chambre. Je maudissais la maison à étage de ma mère. Ca demandait presque un effort surhumain au garçon pour ne pas se péter la figure dans l'escalier et moi, je me maudissais de ne pas avoir une force herculéenne.

Arrivés dans ma chambre, tout était niquel, tout sauf lui. Je fermai la porte à clé, pour m'assurer que ma mère ne vienne pas voir l'ampleur des dégâts et poussai le garçon contre la porte. Je me rendais compte que la peur éprouvée me faisait sortir de mes gonds. C'était sans doute le moyen d'y faire face, peut-être que mon esprit avait réussi à trouver un moyen d'y parvenir ? Je me concentrait sur moi et finalement, il ne fallait pas crier victoire trop vite, je ressentais toujours la même peur avec une unique couche de colère par-dessus. Je me lançai dans un monologue blessant quand finalement, je me rendais compte qu'il l'oublierait vite. Je me fatiguait pour rien, j'étais blasée. La seule chose que je devais faire, c'était probablement l'envoyer sous la douche, qu'il dorme et demain qu'il rentre chez lui comme si de rien n'était et moi, je me contenterais surement de me répéter ô combien j'étais idiote. J'ôtais le pull de Nathan, trempé par la pluie et le tirai jusqu'à la douche. J'actionnai le jet d'eau chaude et l'invitait froidement à se doucher.

Je retournais dans ma chambre et m’asseyais sur le bord de mon lit. Je repensais au garçon qu'il y avait de l'autre côté de la pièce, Il n'avait rien répondu, absolument rien, il n'avait même pas essayé. La constatation était blessante, elle faisait vraiment mal. Ce garçon en avait-il vraiment autant rien à faire de moi ? Allait-il vraiment sortir de la douche et tomber endormi jusqu'à demain midi, puis rentrer chez lui comme si ce que j'avais fait était plus que normal ? Allait-il continuer à être égoïste ? Les pattes du chiot vinrent se poser sur mon jeans. Je baissai les yeux vers la boule de poils qui quémandait de l'attention. Je la regardai et l'enviais. Elle ne savait pas que de l'autre côté de la pièce se trouvait un drogué. Elle ne savait pas que je souffrais intérieurement pour ce même garçon, elle ne savait pas que j'étais apeurée et que je voulais pleurer par ce qu'il me faisait subir. Je pris le chien sur mes genoux et comme à son habitude, il voulait mordre mes doigts, pour s'amuser. J'y passais mon temps, faisant abstraction de tout ce qui touchait de près ou de loin à Nathan. La porte s'ouvrit sur le Pi Sigma, je levais les yeux vers lui, tentant de ne laisser transparaitre aucune émotion sur mon visage . Il était en serviette de bain, il était trempé il était beau et toujours aussi sexy, et pourtant, je m'efforçais à baisser le regard vers le chien. Continuant de jouer avec. C'était plus à moi de faire la conversation, j'avais dit tout ce que j'avais à dire, maintenant il faisait ce qu'il voulait. Je me surprenais même à vouloir qu'il retourne chez lui, là, tout de suite.

Nathan s'approcha de moi alors que le chien saisissait l'occasion pour s'enfuir et retourner se coucher sur le sol. Peut-être qu'elle aussi avait peur du garçon, je la regardais, presque déçue de m'avoir abandonnée toute seule face au Pi Sigma. Mes yeux se posèrent enfin sur son visage triste et meurtrit. Je le regardai en fronçant les sourcils, ne comprenant pas pourquoi il pleurait alors que dix minutes avant il se payait ma tête. Aucun son ne sorti de ma bouche, mais lui se laissait tomber à mes pieds. J'étais frustrée par ce qu'il venait de se passer, je n'arrivais plus à comprendre ce qu'il se passait, j'avais l'impression d'avoir plusieurs nathan en l'espace d'une heure. Plus l'incompréhension me prenait, plus ma peur devenait bien réelle et se nourrissait de tout ce qui m'était inconnu. Nathan se laissait aller dans un monologue à son tour, parfois enfui dans des sanglots, mais j'essayais de faire l'effort de tout saisir, les moindre mots. J'éprouvais de la culpabilité, je me rendais compte de son mal être et je me rendais surtout compte que j'en était l'élément déclencheur. Peut-être que si j'avais essayé de discuter avec, qu'on en serait pas là. Peut-être que si j'avais été moins impulsive, qu'il ne se serait pas drogué. Je le regardai, j'éprouvais beaucoup de choses et pourtant la seule envie que j'avais était de le consoler. De le serrer contre moi pour apaiser ses peines. Je le laissais terminer son discours, me rendant compte que je ne l'avais jamais vu comme ça, jamais vu aussi sincère. J'aurais pu profiter de la situation de force dans laquelle je me trouvais, j'aurais pu en profiter pour l'enfoncer encore plus bas dans son mal être, j'aurais pu tout simplement me venger et lui faire vivre tout ce que j'ai vécu, mais à la place de ça, je le regardai, je devais dire quelque chose, je devais agir, mais je le regardais. Sans vraiment m'en rendre compte, je saisis le bord du lit avec mes mains et me laissais glisser à sa hauteur, je ne voulais pas être supérieur à lui. Je m'approchais ensuite et d'un geste lent collai mon buste au sien pour le serrer contre moi et tenter de le soulager un peu. Après une ou deux minutes dans la même position, le temps de calmer ses sanglots, je me détachais de lui et le regardais. Je passais ma main sur son visage pour essuyer toutes traces de larmes et le regardais droit dans les yeux

Nathan, t'es le pire connard que j'ai jamais vu, mais t'es aussi celui que j'aime. J'essaie de me dire qu'à chaque fois ça va changer, qu'on arrivera à avancer, qu'on pourra être heureux, mais à chaque fois je découvre un truc nouveau. Quand c'est pas le fait que tu vas chercher Blu alors qu'elle a essayer de me fracasser le crâne, c'est cette histoire avec la khi. Quand c'est pas ça, c'est Dwight qui me fait écouter ce que tu penses à mon propos. Je fais quoi ? Je dois me dire « c'est pas grave ça passera » et attendre comme une bouffonne ? C'est pas moi ça, Nathan, parce qu'en attendant je nourris de la rancoeur. Je voudrais que ça change, je voudrais être une personne dans ta vie et pas juste une fille avec qui tu passes du bon temps. Je ne veux pas de déclaration d'amour, je ne veux pas de cadeaux tous les jours je veux juste... Toi et moi, je veux un nous. Je sais que t'es chef des PS, que c'est compliqué, que t'as une image à tenir, mais je sais pas quand t'es pas dans ta confrérie, tu pourrais...faire attention à moi, non ? Tu pourrais m'aimer moi sans en embrasser une autre en même temps. Là, maintenant la seule chose que j'éprouve c'est de la peur. Ca te fait quoi de savoir que j'ai peur de toi ? Tu sasi que je ne supporte pas les trucs de drogue, que c'est une phobie et tu m'appelles alors que t'es drogué. Je suis désolée, mais je ne veux pas rivaliser avec ça. Si tu te drogues, tu ne comptes pas sur moi pour retenter quoi que ce soit.

Je le regardai avec beaucoup de sincérité. J'approchai mes lèvres des siennes et l'embrassais passionnément. J'avais l'impression d'être une petite fille qui embrassait un garçon pour la première fois. Je finis par me reculer légèrement, et le regardais :

Nathan, Si je te pardonne, c'est la dernière fois. Mais si je te pardonne, tu oublies ta drogue, parce qu'il est hors de question que je vive dans la peur tout le temps. Et si je te pardonne, tu ne te contente que de moi. J'ai jamais eu l'habitude de partager quoi que ce soit, pas même mes jouets quand j'étais petite alors ça ne commencera pas maintenant. La prochaine fois, même si on te retrouve mort, soit je n'éprouverai plus aucune once de culpabilité, soit c'est parce que je t'aurai tué moi. C'est moi toute seule, ou toutes les autres, tu choisis...

Je posai une fois de plus ma main sur sa joue et la caressai délicatement avec beaucoup de tendresse en attendant une quelconque réponse de sa part.

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MessageSujet: Re: Slowly falling apart without you ∞ Chaton ♥︎   Slowly falling apart without you ∞ Chaton ♥︎ EmptyDim 9 Mar 2014 - 1:06


La princesse et le drogué
« N

INA ? C'est toi ? »
« Euh, oui 'man, c'est rien c'est Nathan qui a un peu trop bu, mais t'inquiètes ça ira mieux demain ! »
« Oh wow, on ne perçoit presque pas le mensonge. »

Mon intervention était inutile, certes, mais je ne pouvais faire autrement. Je n'avais plus aucun emprise sur mon corps, sur mes pensées. Mon cerveau n'arrivait plus à fonctionner correctement, ce qui me poussais à agir à l'aveuglette, stupidement. Nina était frustrée, je le savais, le sentais. Malgré tout, je ne semblais fournir aucun effort pour la rassurer, au contraire. J'étais la cause de son problème, de sa mauvaise humeur. Seulement, je n'arrivais pas à comprendre sa réaction. Pourquoi ?  Pourquoi s'entêtait-elle à me venir en aide alors que la dernière fois, je l'avais remballée sans aucune pitié ? D'autant plus que c'était elle, qui avait décidé de mettre un terme à notre relation en premier. Cependant, ce n'était pas la seule à blâmer, moi-même me comportais comme un enfant. Bon sang, comment avais-je pu me tromper en appelant l'Eta Iota à la place de mon meilleur ami ? J'avais fait mon possible en essayant de passer à autre chose, à repousser les sentiments que j'éprouvais pour elle afin de mieux pouvoir l'oublier. J'avais fait tant d'efforts, toutefois à présent que mon ex se trouvait devant moi, essayant tant bien que mal de me remettre sur pied, mon coeur recommençait à s'affoler comme à chaque fois qu'elle était à proximité de moi. De nouveau, ce sentiment étrange qui réussissait à me rendre fou m'envahissait sans que je ne puisse y faire quelque chose. Je m'haïssais de succomber aussi facilement à son charme et l'haïssais, elle, de me faire succomber à son charme aussi facilement. Il ne suffisait que d'un sourire, d'un toucher ou tout simplement d'un regard de sa part pour me faire perdre tous mes moyens. Était-ce ce que l'on ressentait lorsqu'on était amoureux ? Si c'était le cas, l'amour était un sentiment bien dangereux. Nina n'avait fait que couper les ponts entre nous deux, et voilà ce que j'étais devenu : un stupide drogué démotivé de s'occuper de lui-même qu'on venait de retrouver à moitié conscient devant un bar. Même si j'essayais de me persuader le contraire, j'avais besoin de cette fille, c'était la raison pour laquelle je l'avais appelée sans m'en rendre compte. L'adolescente aurait pu me détruire, me saccager, me piétiner si elle le désirait et moi je me serais contenté de tout subir et de s'ouffir en silence. 

J'observai curieusement le verre d'eau qu'on venait de me remettre sans vraiment savoir quoi faire avec. Je devais le garder ? Le verser sur mon corps ? Le donner aux plantes qui se trouvaient non loin de moi ? Exaspérée, mon ex me força à me lever du fauteuil pour me conduire dans sa chambre. J'avais toujours des hauts-le-coeur, mais n'avais tout de fois pas envie d'étaler mes restes sur le plancher de la maison. Mes yeux me piquaient, je me sentais encore faible et étourdi. Mes pensées étaient embrouillées et j'essayai de faire de mon mieux pour ne pas tomber face contre terre dans les escaliers. Mais heureusement que Nina était là. Malgré notre séparation, malgré tout le mal qu'elle avait enduré à cause de moi, elle acceptait toujours de m'aider. Que voyait-elle d'aussi extraordinaire en moi pour agir de la sorte ?

Nous voilà à présent dans sa chambre. La brunette me poussa contre la porte et s'approcha de moi. Je m'attendais à ce qu'elle m'embrasse, mais non, rien ne vint. Elle se contenta tout simplement de me regarder avec ses yeux perçants. La chaleur commençait à monter et j'avais l'impression d'être au bord de l'étouffement, ce qui n'arrangeait en aucun cas mon mal de tête. Je la fixai également en fronçant les sourcils, m'attendant au pire. Même si la jeune fille s'efforçait de paraître stable, son regard trahissait tout. De la pitié. Elle avait énormément pitié de moi, de ma façon d'agir, de mon état. Il était vrai qu'en ce moment, j'étais sûrement l'homme le plus pathétique de la planète. Se pourrait-il que l'Eta Iota soit également déçue de moi ? Cela ne serait pas étonnant vu le déchet qu'elle avait emmené dans sa chambre. Même moi, je l'étais. 

Nina ouvra la bouche et automatiquement, mes yeux changèrent de direction. Non, je ne voulais pas affronter son regard alors que ses nombreuses accusations me brisaient petit à petit. Le Nathan d'avant aurait réagi, rouspété, aurait mis son ex à sa place. Seulement, le Nathan d'avant ne se serait jamais trouvé dans cette pitoyable situation. 

Je devais faire, dire quelque chose. Mais quoi ? Je n'arrivais à rien, même pas à réfléchir convenablement. Mes mains passèrent sur mon visage avant d'atterrir sur le haut de ma tête afin d'agripper mes cheveux. Je ne réussissais pas à saisir ce dont Nina m'accusait, ce qu'elle attendait de moi. Tout n'était que du charabia dans mes oreilles. J'en avais marre, avais juste envie de m'enfuir et de m'exiler de tout ce monde. Soudain, l'adolescente tendit ses bras vers moi dans le but de retirer le haut que je portais. 

« Je crois qu'une douche ça te remettra les idées en place, puis ça te réchauffera aussi. Tu vas choper la crève. »

Ma main s'électrisa au moment où on l'empoigna pour me conduire dans une salle de bains. Le bruit de l'eau chaude se faisant couler parvint à mes oreilles. Mon regard croisa celui de mon ex qui ne tarda pas à me laisser seul dans la pièce. Abandonné, voilà ce que j'étais.  Le jour où Nina m'avait laissé en plan, je m'étais senti terriblement seul. J'avais encore Leahna ou Sasha, seulement la brunette comblait une espace dans ma vie qui était irremplaçable. Quand elle était partie, j'avais ressenti un énorme vide à l'intérieur de moi. Sans cette place qu'elle occupait, j'étais mal, perdu, ne savais plus quoi faire. J'avais paniqué et avais essayé de trouver une sortie de secours pour quitter le gouffre dans lequel j'étais tombé. Mais même lorsque je décidais de sombrer, Nina était toujours dans les parages, me tendant la main pour me sortir du pétrin. 

Plus que l'eau aspergeait mon corps, plus mes esprits revenaient peu à peu. J'étais là, bougeant à peine, perdu dans mes pensées. Maintenant que la sobriété commençait à me revenir, j'arrivais à prendre réellement conscience de la situation actuelle. 

Mais quel con. 

Ça y est, j'avais honte. Terriblement. Un sentiment de regret et de culpabilité m'envahit. Quelle horreur, elle m'avait vu dans cette état. La dernière personne que j'aurais voulu voir ce soir m'avait sauvée et m'avait ramenée chez elle. Et là, je me trouvais dans SA salle de bains en train de prendre une douche. Normal, quoi. J'avais dû être complètement sonné pour avoir tardivement réalisé que j'avais commis une énorme erreur. Je songeais à ce que l'adolescente venait de me balancer et chacune de ses paroles avaient comme effet d'un poignard dans le dos. Je l'aimais tellement que ça me faisait mal. J'avais envie de pleurer, de crier tant c'était frustrant. 

Le jet d'eau s'arrêta. Je restai un moment sans bouger, réfléchissant à ce dont je devais faire. Il était hors de question que je m'enfuisse cette fois. La cause de mon malheur se trouvait derrière la porte et je devais l'ouvrir pour l'affronter. Ce que je fis après avoir enroulé une serviette autour de ma taille. Elle était là, assise sur le bord de son lit, tenant un animal en main. Ce dernier ne m'était pas inconnu. C'était le chiot qu'elle m'avait une fois supplié de prendre en main, mais étant trop orgueilleux, je les avais sèchement repoussés, le toutou et sa propriétaire. Mon regard était fixé sur eux, presque choqué de voir cette scène. J'avais tellement dû la blesser ce jour-là. Une larme, deux larmes, des dizaines et des dizaines de larmes se mirent à rouler sur mes joues rosies par l'émotion. Je n'essayai même pas de les arrêter, ne voyant plus la nécessité de faire semblant devant elle. Je m'avançai vers la jeune fille, puis finis par m'effondrer à ses pieds. Mes sanglots continuèrent de résonner dans la pièce. De la culpabilité m'accablait, m'étouffait. Je ne pouvais faire autrement que d'être honnête pour pouvoir sortir de ma torpeur. 

« Je suis tellement désolé, j'ai tout fait foirer. Je ne suis qu'un connard orgueilleux qui est incapable d'avouer qu'il est amoureux. Mais j'ai compris maintenant, j'ai pris conscience de mes erreurs. Alors je t'en supplie, Nina, pardonne-moi, reprends-moi, c'est trop dur sans toi. Regarde ce que je suis devenu ! Un gars pathétique que ne s'apitoie que sur son sort. J'ai vraiment essayé de passer à autre chose, de t'oublier. Mais quoique je fasse, j'arrête pas de penser à toi. Ça me tuait de me rendre compte à quel point t'étais importante pour moi après que tu aies rompu. Je me sens seul maintenant, sans valeur et j'en souffre terriblement. C'est vrai, je pourrais jamais trouver une autre fille qui me passionne autant que toi. Je regrette tellement de t'avoir traité comme une merde. S'il te plait, je t'en pris, m'abandonne pas, j'en ai marre de souffrir, c'est pénible. Pardonne-moi, Nina, tu me manques énormément. »


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MessageSujet: Re: Slowly falling apart without you ∞ Chaton ♥︎   Slowly falling apart without you ∞ Chaton ♥︎ EmptyDim 2 Fév 2014 - 3:45


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Le garçon que j'avais en face de moi ressemblait à un vrai déchet. Autant le Nathan que j'avais connu avait tout ce qu'il voulait, autant là, le tableau était vraiment pathétique. Avec d'autres je les aurais surement laissé sur le trottoir, ou alors avec un peu de bon coeur je les aurais ramené à leur confrérie pour qu'ils se fassent bien humilier. Avec Nathan, l'idée de le laisser là ne me venait même pas à l'esprit. Plus je le regardais avec cet air déçu et rempli de pitié, plus il se marrait comme un con. Moi, ça me faisait tout sauf rire, j'avais envie de lui en coller une pour qu'il se réveille. J'y connaissais rien en drogue et j'étais bien contente d'être une inculte à ce niveau. J'aurais pu demander de l'aide, mais j'avais pas trop d'idée. C'était délicat, parce qu'il fallait une personne de confiance et Nathan n'était pas le mec le plus apprécier auprès de mes proches, surtout avec les évènements récents. Je ne savais pas si Sasha était au courant de tout ce cinéma ou de sa nouvelle tendance toxico et je ne savais même pas si Nathan aurait apprécié que son meilleur ami le voit si pathétique. Dans un sens, ça aurait pu lui faire une sorte d'électro-choc. Quoi qu'il en soit, j'avais demandé de l'aide à un jeune couple pour m'aider à le mettre dans la voiture alors que je terminais à peine ma phrase :

Seulement quand t'es sobre, là t'es loin d'être sexy. Tu me donnes juste envie de t'en coller une.

Le garçon me regardait, comme si j'étais la dernière des violentes. C'était pas vraiment mon genre, d'ailleurs même avec son enchainement de conneries, j'avais jamais giflé Nathan et là je savais que je ne le ferais pas. L'inconnu me souhaitait bon courage, me demandant si je ne préférais pas appeler la police. Surtout pas. Ils allaient me le prendre, l'emmener derrière les barreaux et puis j'allais sans doute flipper toute la nuit, culpabiliser et passer la nuit à pleurer comme une fille ayant envoyé le mec qu'elle aime en prison alors qu'elle aurait pu l'aider en mettant son orgueil et sa rancune de côté. J'acquiesçai un sourire de remerciement et refusait la proposition en assurant que j'arriverai à me débrouiller. Le problème était d'arriver à le convaincre lui alors que j'étais pas capable de me convaincre moi-même. J'étais face à une de mes plus grosses phobies et si c'était pas Nathan, j'aurais probablement succombé à ma peur. La seule chose qu'il me répondait, c'était son envie de vomir pour que je nettoie tout. Il me connaissait si mal que ça ? S'il dégueulait dans ma voiture, c'était lui qui allait s'y coller et avec une brosse à dent. Il y passerait probablement toute la nuit et se rappellerait à quel point je ne devais pas être toute seule à subir ses conneries.

T'as de l'espoir, toi. Si tu dégueules tu nettoies et tout seul. Bourré ou pas, drogué ou pas et t'y passeras la nuit s'il faut. Et si ça ne part pas, je fais crépiter ta carte de crédit pour que tu me repaies le changement de tapis et de siège parce qu'il est hors de question que je conduise dans une poubelle qui pue TA gerbe.

Arrivé chez moi, un homme passant par là m'aidait à installer Nathan sur le divan du salon. La seule chose que j'espérais, c'était qu'il la boucle et qu'il ne fasse pas tout un cinéma au point de réveiller ma mère. J'osais même pas imaginer sa tête lorsqu'elle verrait celle de Nathan complètement drogué. Il n'y avait qu'à voir ses yeux pour griller qu'il était loin d'être sobre et ma mère avait deux fils, elle était loin d'être ignorante. Je le regardais, j'essayais de lui parler et pour ne pas changer, il éclatait de rire alors que moi ça me faisait tout sauf rire. Tout ce qu'il trouvait à me répondre, c'était que j'étais drôle. Non mais franchement, il avait pris quoi pour ne plus rien percuter à la vie ? Comment des substances pouvaient détraquer le cerveau d'un homme ? Comment pouvait-on s'abaisser à vouloir se détraquer le cerveau ? Je passais une main dans mes cheveux, désespérée et allai chercher un verre d'eau dans la cuisine. Je revenais quand mes yeux le regardaient faire tomber un vase de ma mère. Il comptait réduire la maison en miette sous prétexte qu'il trouvait ça drôle ? C'était loin de me faire rire, j'avais envie de lui hurler dessus, de le secouer, je voulais retrouver le Nathan que je connaissais et pas ce gamin de 5 ans qui rigolait pour un oui pour un non, qui s'amusait à réduire en pièce la maison de ma mère et qui ne comprenait pas ce qu'on lui demandait au point de répondre à côté de la place tel un attardé mental. Je donnais le verre d'eau à Nathan, et ramassai les morceau du vase en attendant qu'il finisse le verre. Avec un peu de chance, elle n'y verrait que du feu, mais ça m'étonnait d'autant plus que...

NINAAAA ? C'est toi ? 

Euh, oui 'man, c'est rien c'est Nathan qui a un peu trop bu, mais t'inquiète ça ira mieux demain

Ma mère ne répondait rien et moi je soufflais de soulagement. Je fixais Nathan lui demandant pourquoi il avait agit de la sorte et lui, avait le culot de me demander ce que je faisais là. Avant de répondre quoi que ce soit, j'entrainais le Pi Sigma jusque dans ma chambre, le forçant tant bien que mal à monter les escaliers sans se planter.

On monte avant que ma mère ne descende te tuer avec les morceaux du vase que tu lui as cassé. Pour une fois elle aurait raison.

Une fois dans ma chambre, je fermai la porte derrière nous à clés et poussais Nathan dessus. Je m'approchai de lui, en le fixant droit dans les yeux et commençai un monologue

 Pourquoi t'as fait ça ?! J'te trouve culotté de me demander ce que je fous là alors que là, maintenant, tout de suite tu te trouves dans MA chambre qui se trouve dans la maison de MA mère et donc, à la base, t'as rien à faire là. Ca t'arracherait la gueule de dire merci une fois dans ta vie ? Si j'étais pas venue, qui serait venu ? Et crois moi si j'avais vraiment voulu te tuer, j'aurais engagé un tueur à gage le jour où j'ai appris que t'avais embrassé une Khi omickron. Ce jour-là j'ai eu des envie de meurtre, ça oui. Je sais pas ce que tu cherches, Nathan ni même ce que tu me fais. Je te comprends pas... T'as tout ce que tu veux, putain. T'as l'argent, t'as la popularité, t'as une famille, t'es capitaine d'une équipe et tu fous tout en l'air... Alors je veux savoir POURQUOI et pour une fois dans ta vie, mets ton orgueil de côté de toute façon tu peux pas être plus pathétique que ce que t'es là, donc t'as plus rien à perdre. 

Je marquai une pause et j'essayais de me calmer, m'éloignant de lui. J'allais m'appuyer sur un appuie de fenêtre et reprenais :

 Tu m'as déjà aimé une fois dans ta vie ? Parce que si c'était vraiment le cas tu me ferais pas vivre un enfer pareil et ce même quand c'est terminé. Tu sais que je ne supporte pas les drogués et là t'es loin d'être sobre. Tu te rends compte ce que j'ai dû prendre sur moi pour te ramener ici ? J'aurais très bien pu te ramener dans ta confrérie et tu te serais démerder avec tes mecs mais non j'suis encore trop gentille. Je t'épargne l'humiliation du siècle, parce que regarde toi dans une glace, Nathan. Là, maintenant tout de suite t'es plus le mec que t'étais avant. 

Je me rapprochai du garçon et d'une voix plus calme je terminais

Il parait que tout ce cinéma c'est à cause de moi... Si c'est vraiment le cas, alors je te le dis directement... t'as fait tout ça pour rien. T'avais qu'un mot à dire Nathan. Un seul, mais non apparemment c'était de trop, ou peut-être que je suis pas la bonne en fait, mais j'me demande qui aurait agit comme moi je le fais là. Bref j'arrête mon monologue, de toute façon demain t'auras déjà tout oublier

J'attrapai le bas du pull trempé du jeune homme et lui ôtais afin de l'inciter à se doucher.

Je crois qu'une douche ça te remettra les idées en place, puis ça te réchauffera aussi. Tu vas choper la crève.

J'attrapai la main de Nathan et le tirais jusqu'à la salle de bain annexe à ma chambre faisant de cette dernière, ma salle de bain perso. J'allumai le jet d'eau chaude puis me retournais vers lui :

Bonne douche... J'prendrai la mienne après.


[/quote]
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MessageSujet: Re: Slowly falling apart without you ∞ Chaton ♥︎   Slowly falling apart without you ∞ Chaton ♥︎ EmptyVen 31 Jan 2014 - 23:39


La princesse et le drogué
« N

athan ? »

Ça y est, mon cerveau avait enfin tiqué. Ce n'était pas Sasha que j'avais appelé, mais bien Nina. En temps normal, j'aurais rapidement raccroché au moment où mon erreur aurait été constatée, mais pour l'instant, j'étais vraiment désespéré en plus d'être dans les vapes. Alors, j'avais continué à parler à l'Eta Iota en travers de mon téléphone. Je ne pensais pas du tout avant de parler, alors mon ex ne devait rien comprendre à l'autre bout du fil. J'essayais tant bien que mal de construire au moins une phrase qui avait un minimum de sens, sans succès. Notre conversation prit rapidement fin, l'adolescente m'avait prié de n'aller nulle part. De toute façon, je ne voyais pas où je pourrais bien aller. 

Il  me sembla qu'une demi seconde s'était écroulée entre le moment où j'avais prononcé mes derniers mots à Nina et lorsque cette dernière était soudainement apparu devant mes yeux. Ce que j'avais accompli entre temps ? Aucune idée. Elle me regarda longuement dans les yeux, tout ce que j'avais trouvé à faire était d'exploser de rire comme un attardé. Je chancelai, m'écrasant presque contre le sol. Presque. 

« Qu'est-ce que tu me fais Nathan ? Tu t'es vu ? T'as pris quoi ? Bon, viens on bouge. »

« De quoi t-tu parleuh je chuis suuuuuper sexy, t-tu me disais tou-toujours ça. »

Après cela, la suite des événements se déroulèrent en moins de deux. J'avais senti quelqu'un m'attraper pour me conduire jusque dans une voiture. J'écrasai ma tête contre la vitre, puis fermai les yeux. Je ne bronchai pas du tout lorsqu'une voix très lointaine interpella mon nom. Mes yeux à moitié ouvert, je regardai du coin de l'oeil mon ex manier son véhicule. Toujours avec ce même ton lent et monotone, je m'adressai à elle. 

« J'ai envie de vo-vomir, comme ça t-tu vas devoir touuuuut ramasser tooooute seule, hahaha.  » 

Je fermai de nouveau mes yeux, oubliant complètement la question que je venais de poser. Ma bouche ne s'ouvra pas de tout le trajet, j'avais fini par m'endormir pour l'espace de quelques petites minutes. Alors que quelqu'un me faisait sortir de la voiture, j'étais devenu somnambule. Si personne ne me retenait, je croyais bien que j'allais me coucher au plein milieu de la rue afin de prendre un petit somme. Mes sens se réveillèrent un peu lorsque je me rendis compte que j'étais assis sur un divan et que Nina me murmurait des mots. Ne comprenant rien à ce qu'elle me disait, je me mis à rire. 

« T'es troooop drôle, toi. »

Tandis que Nina s'en allait, mon regard se posa sur un vase qui se trouvait à côté de moi. Un grand sourire apparut sur mon visage. Allez savoir ce qui se passait dans ma tête en cet instant, mais je m'approchai de l'objet et tendis la main pour le faire tomber. L'Eta Iota choisit ce moment pour revenir avec un verre d'eau. 

« Ouuuuups. »

Je le pris dans mes mains et le regardai longuement, comme si c'était la toute première fois que je voyais un truc pareil. Par la suite, je conduis le verre à ma bouche, mais finis par vider la moitié en renversant le liquide sur moi. Cela me fit le plus grand bien. Déjà, mes sens revenaient petit à petit. J'étais tout mouillé, mais on s'en foutait, non ?

« Pourquoi t'as fait ça ? »
« Depuis quand t'es là, toi ? »

Je m'étais retourné vers la jeune fille, la regardant avec l'air le plus sérieux de l'univers. Je savais pertinemment que c'était Nina, toutefois une partie de moi refusait de l'accepter. Enfin, pourquoi viendrait-elle m'aider alors qu'elle me détestait à présent ? Je lâchai un soupir, puis jetai ma tête par en arrière, qui fut retenue par le côté supérieur du divan. Je fermai les yeux, essayant de reprendre mes esprits. 

« Je vois pas pourquoi tu me viens en aide. T'aurais dû me laisser crever sur le bord de la route. C'est ce dont tu rêves de toute façon, que je disparaisse. »


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MessageSujet: Re: Slowly falling apart without you ∞ Chaton ♥︎   Slowly falling apart without you ∞ Chaton ♥︎ EmptyMer 1 Jan 2014 - 20:35


Slowly falling apart without you

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Ft Doudou ♥︎


J'étais revenue de Suède ce matin et je me sentais totalement nase. La première chose que j'avais faite en rentrant était de passer sous la douche, prévenant ensuite ma mère que j'allais certainement dormir toute l'après-midi. Une fois dans mon lit, j'arrivais pas à fermer l'oeil. Je ne savais pas trop pourquoi, mais au final j'étais descendue et avais passé le reste de la journée à larver dans le divan du salon, devant la télé. Ce voyage avait été enrichissant, très plaisant et j'en gardais de bons souvenirs. J'avais rencontré une toute autre culture et des personnes de ma famille dont je ne connaissais absolument pas l'existence il y a une semaine. Bizarrement, même le chiot plein de poils m'avait manqué, mais pas ses conneries sauf qu'heureusement, j'avais retrouvé ma chambre indemne, à croire qu'il faisait ses conneries seulement quand j'étais là ou bien juste pour m'emmerder.  Ma mère en était presque tombée amoureuse, mais je maintenais le fait que je ne voulais pas être responsable de cette bête aussi mignonne soit-elle. Après avoir mangé, j'étais remontée à l'étage, prendre une douche et finir la soirée dans mon lit à regarder un film. J'avais pas envie de bouger, j'avais même pas envie de repasser à la confrérie, je sentais juste le sommeil pointer le bout de son nez. Le film qui passait à la télé était tellement lent, qu'il me servait de berceuse et en moins de 10 minutes, Morphée m'avait emporter dans son autre monde rempli de rêves.

En plein sommeil, j'entendais le vibreur de mon portable sonner l'alerte sur mon bureau. Pas l'envie de me lever, je restais bien au chaud dans mon lit en me disant que malgré le bruit que ça faisait, j'arriverais surement à passer outre et me rendormir. Mais non, pas moyen. Avec une montagne de courage, je sortais de mon lit d'un pas lent encore endormie et décrochait le téléphone sans même faire attention à l'interlocuteur. Je m'adossais contre mon mur et me laissais glisser lentement sur le sol. Le chiot, surveillant tous mes faits et gestes s'empressait de venir se coucher près de moi alors que j'essayais de comprendre ce que me voulais la personne à l'autre bout du fil.

Yop... Besoin de ton aide pour...

Sur le moment, je connaissais cette voix, mais le temps que mes neurones se connectent, encore en plein jet lag, je décollais le portable de mon oreille en grimaçant afin de lire ce que me disait mon écran. Je recollais mon oreille contre le portable.

Nathan ?

La seule réponse que j'eus était le bruit sonore d'un mec en train de remettre ses boyaux. Je grimaçais encore plus et ne comprenais rien de ce qu'il se passait. Je frottais mes yeux essayant de m'assurer que j'étais pas folle et qu'il y avait bien une personne au bout du fil quand la voix du Pi Sigma résonnait à nouveau dans le téléphone.

Faut que tu viennes me chercher, mais je sais vraiment plus où je suis. Pu... cette saloperie, c'est la meilleure que j'ai jamais pris...  Tu devrais essayer un jour, c'est un truc... Un truc de malaaaaaade. 

Nathan de quoi tu parles ? T'as fait quoi ? Tu vois quoi autour de toi ? 


Sur le moment je pensais à – encore – une connerie de mon ex, il les collectionnait, mais une fois mon cerveau opérationnelle, je ne pouvais penser à autre chose que cette histoire de drogue dont j'avais eu vent. Au début, j'y croyais absolument pas, mais pour le coup je prenais cet appel comme une preuve à ce qu'on avait pu me dire. Je sentais mon estomac se resserrer regrettant presque d'avoir pris cet appel. J'étais loin d'être la personne apte à aider un drogué, mais j'essayais de relativiser en me disant que j'avais connu Nathan sobre et que donc, j'avais absolument rien à craindre, d'autant plus qu'il avait plus l'air de planer que de jouer les agressifs. Je me concentrais sur ce que disais Nathan

Euh, y'a le ciel... Des étoiles... La lune... Tu te situes ? Ah et y'a beauuuucoup de monde, un bar genre. Bon, tu te bouges ? J'tiendrais pas très loooongtemps à mon avis.


Je roulais les yeux au ciel, comme si ses infos allaient m'aider. Il était vraiment jeté et ça me donnait pas vraiment envie d'y aller, sauf que visiblement, j'avais pas le choix. Je soupirais et répondais :

Non, mais laisse tomber Nath je vais me débrouiller. Tu restes où t'es, j'arrive.

Je regardais l'heure sur mon réveil, la nuit était avancée et ma mère dormait surement. Il n'y avait pas un bruit dans la maison. J'enfilais un pull et un jeans avec des bottes et attrapais mon sac à la volée avec mes clés de voiture. Je prenais ensuite la route jusqu'au centre ville, composant le numéro de Sasha sur le chemin. Je demandais au PS s'il avait vu Nathan de la soirée et surtout où et sans vraiment lui expliquer le pourquoi du comment, il acceptait de me donner le nom du bar où il y avait vu son pote pour la dernière fois. Je ne connaissais pas du tout cet endroit et après m'être engagée dans la bonne rue, une silhouette à côté du bar m'interpellait. J'aurais pu la reconnaitre entre mille pour l'avoir côtoyée plusieurs mois. Je garais ma voiture à quelques mètres, éteignais les phares et me dirigeais vers le Pi Sigma. La dernière fois que je l'avais vu, c'était le soir du bal et le garçon que j'avais devant moi avant l'air en piteux état sans parler de sa tête de déterré, tenant à peine sur ses deux jambes. Je me plantais juste devant lui, me demandant comment je pouvais réagir. Ma première idée était probablement de lui crier dessus, sauf que j'avais finir par comprendre qu'avec lui c'était tout sauf la bonne solution. Je respirais un bon coup, passais une main dans mes cheveux et d'une voix plus calme, je lui demandais :

Qu'est-ce que tu me fais Nathan ? Tu t'es vu ? T'as pris quoi ? Bon, viens on bouge 

Quand je le regardais, je me disais qu'il allait probablement me falloir une force que je n'ai pas pour l'aider à se déplacer. Je le regardais droit dans les yeux, déçue de ce qu'il était devenu avant d'arrêter un couple qui passait par-là.

Excusez-moi, je suis pas très grande ni très forte et lui, à mon avis, il pourra pas aller jusqu'à ma voiture sans se péter la gueule par terre, vous ne voulez pas m'aider, 'fin surtout lui ? 

Oui pas de problème, mais il a pris quoi votre ami, ça à l'air costaud 

Je lâchais un rire nerveux alors que la situation me faisait tout sauf rire

Je ne sais pas si j'ai vraiment envie de savoir

Je ramassais en même temps le portable de Nathan laissé à l'abandon sur le trottoir et guidais l'homme jusqu'à ma voiture. Une fois le PS à l'intérieur je remerciais le garçon et poussais le chauffage. Je me tournais ensuite vers mon ex et d'une voix plus posée, m'informais avant de me rendre compte qu'au final, ça ne servirait à rien vu

Nathan... Non rien, laisse tomber


Je démarrais ensuite la voiture et une fois arrivée devant chez moi, c'était encore la question: comment le sortir de là toute seule ? Il était hors de question que je demande à ma mère de m'aider, elle allait probablement le laisser désaouler sur le trottoir et préparer mon heure de souffrance dans la minute où elle aurait croiser le regard complètement jeté du pi sigma. Mes yeux se posèrent sur un monsieur d'une cinquantaine d'années. Je m'empressais de sortir et de lui demander à nouveau de l'aide, ce qu'il acceptait bien gentiment. J'avais honte de moi de demander de l'aide comme une pauvre malheureuse incapable de m'occuper toute seule de mon ex et en plus, de lui demander la plus grande discrétion une fois dans la maison pour ne pas réveiller ma maman. Il aidait Nathan à s'asseoir sur le divan et repartais d'où il venait. Je m'accroupissais devant lui et à voix basse, lui demandais une petite faveur.

Nath il est super tôt et ma mère dort, si elle te voit dans cet état elle te fait désaouler dehors à coup de pied aux fesses donc par pitié, parle tout bas et fais le moins de bruit possible. Tu crois que c'est pas trop demander à ton petit cerveau totalement ravagé par les conneries que tu prends ?

Je réfléchissais à un moyen de le faire monter dans ma chambre, sauf que là j'étais toute seule. Je me rappelais avoir lu qu'en faisant boire plusieurs verres d'eau, la personne désaoulerait plus rapidement. J'allais donc chercher un grand verre d'eau et le lui tendais :

Bois, je sais pas t'aider à monter si t'y mets pas du tien donc bois.


Je m'installais ensuite à côté de lui pas loin du feu de bois qui s'éteignait à petit feu dégageant cependant encore une source de chaleur. Je le regardais tristement et lui demandais d'un ton à peine audible

Pourquoi t'as fait ça ?

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MessageSujet: Slowly falling apart without you ∞ Chaton ♥︎   Slowly falling apart without you ∞ Chaton ♥︎ EmptyMer 1 Jan 2014 - 16:34


La princesse et le drogué
D

wight avait quitté ma chambre depuis un moment déjà. La conversation que je venais d'entretenir avec lui m'avait laissé perplexe. Le Pi Sigma avait débarqué dans la pièce plus tôt afin de me passer un savon. Il souhaitait que je me reprenne en main et que je récupère mon ex. Tout ce que je ne désirais pas faire. Me laisser aller, sombrer petit à petit, cela m'allait parfaitement. La nouvelle réputation de drogué que les gens m'avaient donné, j'avais bien l'intention de la tenir à jour. Peut-être que je regretterais tout cela lorsque mes idées se seraient éclaircies mais pour l'instant, je ne voyais plus l'intérêt de me battre. Et puis pourquoi au final ? Je n'avais plus aucune raison maintenant, j'étais déjà foutu. 

En ce moment, j'avais besoin d'un gros remontant. Mon moral était en-dessous de zéro et ma mine était horrible. Mon corps était en compote, la seule activité physique de la journée avait été de me lever quelques minutes de mon lit afin d'affronter Dwight. S'il n'avait pas été là pour me secouer un peu, mon état aurait été encore plus catastrophique. Par contre, sa visite improvisée ne m'avait en aucun cas été bénéfique. Le fait que mon meilleur ennemi  vienne me faire la morale voulait dire que j'étais vraiment très mal en point. Seulement, pessimiste que j'étais, j'allais empirer ma situation, au contraire d'essayer de l'arranger. 

C'était pour cela que je m'étais mis en tête de tout faire pour sombrer le plus possible. Je m'étais habillé plus convenablement, remplaçant mon simple jogging gris foncé par un sweat-shirt bleu clair et d'un pantalon noir. J'avais machinalement enfilé mes lunettes fumées, malgré le soleil qui commençait petit à petit à disparaître de l'horizon. Juste avant de quitter la pièce qui n'avait pas été délaissée de toute la journée, je reçus un énième message sur mon téléphone que j'ignorai pour la énième fois. J'empoignai les clés de ma voiture, puis eu mon premier contact avec le monde extérieur depuis des lustres. Teint livide, lèvres sèches, lunettes sous le nez, le regard critiqueur de mes confrères étaient loin d'être discret. Mais là, j'étais rendu à un point où je m'en foutais royalement. Dans mon cas, mes yeux ne se posèrent même pas sur eux. Une petite tape dans le dos me fit réagir, laissant place à Sasha de marcher à côté de moi. 

« Nath, ça va ? Pourquoi tu réponds pas à mes messages ? Hey ! tu vas où comme ça ? »

Je m'étais arrêté devant la porte, me retournant pour faire face au Pi Sigma, sourire scotché aux lèvres. Juste avant de rejoindre mon véhicule, je répondis à sa dernière question. 

« En enfer. »

Je m'étais en premier lieu rendu dans un bar qui gorgeait de personnes étant capable de me donner ce que je désirais. J'avais commandé plusieurs bières en attendant que l'un de ces dealers ne se pointe. Être simplement saoul n'était malheureusement pas suffisant à mon goût. J'avais dépassé ce stade, avais besoin de quelque chose de plus gros. Même les petites substances que j'avais l'habitude de consommer n'étaient pas assez. Ce soir, je voyais les choses en grand.  

J'avais beaucoup consommé de substances illégales ces temps-ci cependant, celles que je venais de prendre étaient dix fois plus puissantes et dix fois plus dévastatrices. Sur le coup, elles procuraient  un grand sentiment d'excitation, faisant palpiter mon esprit. Je me sentais vraiment revivre pour une fois depuis ces derniers jours. De l'adrénaline parcourait mon corps, j'étais persuadé de pouvoir accomplir n'importe quoi aussi longtemps que je le souhaitais. Je n'étais plus capable de penser à quoique ce soit, complètement perdu dans ce monde.     

À long terme, ça commençait à devenir trop lourd à supporter. J'avais l'impression de me faire tuer à coups de couteaux à l'intérieur de moi. De plus, j'avais eu la très mauvaise idée de me prendre un verre d'alcool pour couronner le tout. Deux substances qui ne se mélangeaient pas du tout, car je sentis rapidement une nausée me monter au nez. Je sortis du bar, espérant que l'air frais puisse m'aider à digérer. Un instant je songeai à retourner chez moi, mais avais carrément perdu mon sens de l'orientation. Et merde. Ma vue commençait à s'embrouiller, j'allais devoir demander de l'aide. Je sortis mon téléphone de ma poche, ne perdant pas de temps pour l'échapper puisque mes mains tremblaient énormément. Une fois ramassé, je composais le premier numéro qui m'arriva en tête, espérant que Sasha décroche au bout du fil. 

« Allô ? »

La voix m'avait paru drôlement féminine, mais je n'y avais pas fait attention. Je n'étais même pas au courant de mes actions. Ma voix était lente, lasse, tremblante, commençant à manquer de souffle. 

« Yop... Besoin de ton aide pour... »

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que mon estomac se vida dans la poubelle se trouvant près de moi. J'inspirai un gros coup afin de me calmer. 

« Faut que tu viennes me chercher, mais je sais vraiment plus où je suis. Pu... cette saloperie, c'est la meilleure que j'ai jamais pris...  Tu devrais essayer un jour, c'est un truc... Un truc de malaaaaaade. »

Le Pi Sigma me demanda de faire des efforts pour l'informer de l'endroit, je fis un tour sur moi-même pour mieux observer les lieux, manquant de près de m'écraser sur le sol. 

« Euh, y'a le ciel... Des étoiles... La lune... Tu te situes ? Ah et y'a beauuuucoup de monde, un bar genre. Bon, tu te bouges ? J'tiendrais pas très loooongtemps à mon avis. »

Mon cellulaire m'échappa une nouvelle fois d'entre mes mains.  


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