Wynwood University
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 "Everytime you walk away, you take a piece of me" [Sebastian ♥]

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MessageSujet: Re: "Everytime you walk away, you take a piece of me" [Sebastian ♥]   "Everytime you walk away, you take a piece of me" [Sebastian ♥] EmptyMer 29 Jan 2014 - 14:46

"Everytime you walk away, you take a piece of me" [Sebastian ♥] -teen-wolf-teen-wolf-32720801-500-250
Toute ces explications, atterrissait dans ma tête, me criait qu'il était sincère. J'étais si épuisée que rien n'apaisait ce sentiment désespérant dans ma poitrine. Je sais que tout ce qu'il dit, c'est pour se justifier, se faire comprendre. Mais ça me fait mal de comprendre que je n'étais pas assez valorisante à ses yeux pour qu'il me choisisse moi, plutôt que toute les autres. Je ne suis même pas sure qu'il sache ce qu'il est en train d'insinuer. Il me respecte ? ME voir heureuse. Je repense à Liam, mon cœur se déchire en deux. Ma conscience me hurle de retourner auprès de lui, de le choisir plus que tout. Lui me respectait depuis le début qu'on s'est vu, il m'a protégé, apprécié, guidé. il est en beaucoup de point, le parfait petit ami, alors pourquoi je n'arrivais à effacer ce baiser de ma mémoire, pourquoi je ne retournais pas avec celui qui savait tant me calmer. Comme pour ces remords qui me rongent depuis des années, je décide de laisser couler toute ces questions pour l'instant. Plus Seb parlait, plus je me sentais idiote et inutile. C'était blessant d'écouter ses explications, il ne savait pas à quel point. Je me calmais uniquement parce que j'entrais dans un état apathique. Il ne pouvait pas me blesser plus de toute façon.

-Il m'a fallu des mois pour me confesser, des années pour m'en remettre.

Je relève les yeux vers lui, je sais qu'il s'en veut, qu'il ne peut rien changer. Mais j'ai besoin de lui dire, j'ai besoin de lui dire ce qui me pèse. J'ai déjà trop de chose sur les épaules pour garder ça sur le coeur.

- J'ai vu le genre de fille que tu aimais, elle étaient si différente de moi. Alors tout te dire, c'était la deuxième chose la plus difficile que j'ai du faire. Quand je t'ai vu après ton retour à Wynwood, j'y pensais encore. J'ai essayer de ne pas embêter Zack avec ça, même si au final, j'ai fini par lui dire. Mais il n'osait rien dire. J'ai fini par m'y faire...

Ma voix tremble à nouveau et ma gorge en devient douloureuse. Je me frotte les yeux.

- Je pouvais me satisfaire de cette relation si tu étais heureux, je pouvais accepter de te voir avec une autre, si tu me laissais être dans ta vie. J'ai même fait l'effort de rencontrer d'autre gens. J'ai eu Liam et il est vraiment très bien.

Je baisse la tête, je ne peux plus soutenir son regard, ce passage là me rends confuse.

-Je n'ai aucune réponse à te donner Seb. Je ne sais tout simplement pas. Tout ce que je sens, c'est de la douleur c'est atroce. Il n'y a plus que moi maintenant. Et j'en ai assez de blesser les autres autour de moi.

J'aurais pu éclater en sanglot, mais non. Ma vue se trouble et ma tête tourne. Je sombre, comme une enfant qui s'écroule de sommeil après un long caprice. J'étais fatiguée, si fatiguée. J'ai envie de retourner dans ma chambre et voir Antonio. Je l'appréciais de plus en plus. Je n'étais cependant pas sur qu'il apprécie mon manque d'affection, comme les Woods me laissaient faire.

-J'ai juste envie de dormir et ne plus me réveiller.

Mes yeux se ferment et s'ouvrent lentement. Je me laisse glisser sur le côté et ma tête vient se poser sur le torse de Seb. Je ne peux plus parler, je n'ai plus envie. Mon esprit se laisse convaincre qu'il ne m'en veut plus maintenant. Je pouvais donc enfin me reposer.

A la vue de Marie qui nous regarde et nous sourit, je devine tout de suite que c'est un rêve et que j'ai du m'endormir comme un bébé.
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MessageSujet: Re: "Everytime you walk away, you take a piece of me" [Sebastian ♥]   "Everytime you walk away, you take a piece of me" [Sebastian ♥] EmptySam 4 Jan 2014 - 12:39

Everytime you walk away, you take a piece of me

Avoir Vicky dans ma chambre était une chose assez déstabilisante. Habituellement, ça paraissait presque normal, mais depuis ce soir j'avais l'impression d'avoir une fille que je connaissais à peine, sur mon lit. Quand je la regardais, je revoyais tous les moments qu'on passait ensemble étant petit, avec Zack ou Arizona. Je revoyais nos moments de complicité qui me paraissaient tellement lui à présent. J'avais l'impression d'avoir tout foiré dans notre amitié et pourtant d'un autre côté, je savais que je ne pourrais jamais vraiment sortir de ma vie. Elle avait toujours été présente, mes parents l'avaient adopté et ma mère l'adorait. Mon père était plus distant, ou plus distrait, mais il avait autant d'estime pour la jeune Alpha Psi que sa femme. Ils savaient qu'on avait passé beaucoup de temps ensemble, ils savaient qu'on était presque inséparable Zack Vicky et moi. Approchant de mon lit, je m'y allongeais et lui présentais mes excuses. En fait, j'avais beau présenter toutes les excuses que je voulais, ça n'excuserait jamais la façon dont j'avais agit avec elle.

Je tendais mon bras vers elle, l'invitant à me rejoindre comme je le faisais souvent auparavant et je savourais le moment présent. Je savais qu'il allait être éphémère, qu'il n'allait durer qu'un temps. La voix douce de l'Alpha psi s'élevait dans la pièce, laissant place à un sanglot. Je passais une main dans ses cheveux afin de lui faire comprendre qu'il n'y avait rien de mal dans ce qu'elle faisait et surtout qu'elle n'avait pas à s'excuser de la réaction suite à mon comportement à la limite du puéril. Je ne pouvais pas lui en vouloir d'être touchée parce que j'avais été dur avec elle. En fait, je ne pouvais pas lui en vouloir tout court, peu importe la raison. Elle se redressait sur son coude, je tournais mon visage vers elle. Elle avait l'air tellement épuisée et tellement triste en même temps que j'avais l'impression d'avoir été le pire salop du monde. Je passais une main sur sa joue pour essuyer l'humidité de ses larmes quand elle élève encore la voix.

- « Seb, je m'en fous du bal, pourquoi maintenant ? Pourquoi pas avant. Je sais ce que t'a dis avant. Mais il t'aurait fallu d'un mot, un seul mot... »

Je la regardais droit dans les yeux et soupirais, exaspéré par le comportement que j'avais eu. Zack m'avait pourtant conseillé de lui en parler, d'être honnête avec elle et surtout avec moi-même et pourtant j'avais préféré laisser ça de côté, laisser le temps au temps. Je réfléchissais à ce que je pouvais lui répondre, mais j'avais aucune excuse pour mon comportement, donc j'optais pour la franchise claire et nette.

- « Parce que j'étais jeune et con. Tu sais je suis le genre de mec qui se prend pas la tête, qui aime s'éclater, qui sort tout le temps. Toi t'es pas une simple fille comme ça, t'es pas une fille avec qui on passe une nuit et qu'à partir du lendemain ce n'est plus qu'un numéro de téléphone. J'avais envie de profiter de la vie, de sourire, de m'éclater et c'est ce que j'ai fait. J'aurais jamais pu jouer comme ça avec toi Vic', je te respecte trop pour ça. Donc j'ai préféré ne rien dire, mais en te voyant heureuse avec l'autre, là, je me suis rendue compte que j'avais été trop con, que j'avais pensé qu'à mon plaisir personnel et qu'en plus de ça je continue dans l'égoïsme en te déballant tout au bal au lieu de te laisser filer le parfait amour avec ton viking. »

Je regardais la jeune fille d'un air désolé, de lui donner ces raisons-là. J'avais conscience de ce que ça faisait d'entendre ça et j'avais rien pour me justifier. J'avais simplement été con. Un silence s'installait quand sa voix m'appelait par mon prénom. Sur le coup, j'appréhendais ce qu'elle allait me dire, en général, les gens qui prenaient le temps de dire mon prénom en entier étaient de ceux qui voulaient m'annoncer quelque chose de sérieux, d'important ou de déplaisant. Je me redressais et prenais appuie sur mon avant-bras et la regardais, attendant la suite de sa question.

- « … Tu as honte de moi ? Je veux dire, comme petite amie ? » 

Je fronçais les sourcils, j'avais l'impression de rêver. Comment pouvait-elle penser un truc pareil ? Je me rendais compte que j'avais pas pensé une seconde qu'une idée pareil lui viendrait en tête. C'était tellement inimaginable que je me sentais pris au dépourvu.

- « Mais jamais, Vicky. Comment tu peux penser un truc pareil ? Si je pouvais je t'embrasserais devant tout le monde au lycée, Ne pense surtout pas ça, je ne pourrais jamais avoir honte de toi. C'est pas par honte que j'ai pas voulu répondre quand tu m'as avoué tes sentiments, c'est juste parce que je voulais pas de sérieux, je voulais profiter de la vie sans que tu en subisses les conséquences, c'est tout »

Vicky s'adossait contre le mur de ma chambre, repliant ses jambes contre elle. Elle reprenait la parole et moi je l'écoutais toujours appuyé sur mon avant-bras.

- « J'arrive plus à réfléchir. Seb je t'aime... Je t'aime tellement. Mais je suis perdue, je sais pas quoi faire. J'ai refoulé pendant deux ans mes sentiments, j'ai fais tellement d'efforts pour rester à tes côtés, pour rester avec Zack et toi. Pour ne pas que tu me regardes avec cet air de pitié, le mec que tu as eu l'été de mes onze ans. »

un léger sourire s'affichait dans le coin de mes lèvres. J'avais l'impression que plus elle réfléchissait et plus des idées absurdes lui venaient en tête.

- « Ok t'as vécu des choses horribles et je le sais, mais t'as grandi, t'as mûri et t'es plus cette petite fille de 11 ans pour qui j'éprouvais de la tristesse parce que je ne comprenais pas qu'on puisse faire du mal à une fille comme toi, mais je passe pas ma vie à penser à ça, parce que je crois que t'y penses assez souvent pour que je t'aide à le faire. J'ai pas devant moi « la petite fille de 11 ans qui a été séquestrée », c'est pas cette fille là que je vois quand je te regarde, c'est « mon amie d'enfance que j'aime plus qu'il ne le faudrait ». Je ne te demande pas une réponse imminente, t'as le temps, tu peux réfléchir à ton aise mais par pitié ne pense pas que j'ai honte ou pitié de toi. Je suis là pour toi quand t'as peur, je peux être celui qui te protège ou celui qui t'écoute quand t'as des problèmes, mais ne pense pas que j'agis parce que t'as vécu le calvaire, j'agis parce que t'es ma préférence, t'es deuxième femme de ma vie après ma mère, Vicky ».

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MessageSujet: Re: "Everytime you walk away, you take a piece of me" [Sebastian ♥]   "Everytime you walk away, you take a piece of me" [Sebastian ♥] EmptyMer 1 Jan 2014 - 5:24

C'est avec soulagement que j'apprends que je peux rester là. J'avais vraiment pas le courage de sortir dans le froid ou d'affronter le bal à nouveau. Je ne savais même l'heure qu'il était. Ce que je voulais, c'était simplement que tout redevienne comme avant. Mais avant quoi, avant Halloween ou avant ce bal. Même ça, je devrais me mettre la tête au clair pour savoir. Si j'étais là, c'est parce que Seb comptait trop, comment pouvais-je le laisser partir, comment pouvais-je ne pas lui courir après. C'était lui ! J'enfile le pull qu'il me donne, sa gentillesse m'avait manqué. Ainsi que son contact protecteur.

-Merci, arrivais-je à dire, la voix encore endormie.

Je le laisse me rejoindre sur le lit, m'étant assise depuis un moment. Je ne voulais plus dormir, même si mon corps criait par tout les diables qu'il voulait s'étendre et ne plus jamais se lever.

 « Vicky je suis désolé pour le bal. Je suppose que si t'es là et pas la-bas c'est que t'es partie donc en l’occurrence je t'ai un peu foutu ton premier bal en l'air, mais je pouvais plus mentir et souffrir en silence. Au moins, là tu sais vraiment le pourquoi du comment, mais ça ne t'oblige à rien, je voulais juste que tu le saches parce que normalement t'aurais dû le savoir plus tôt.... »

Je le regarde s'allonger sur le lit. J'allais pour parler.

« En fait je ne fais que de la merde depuis un moment et j'en suis désolé. »

La culpabilité me touche en plein cœur. Je ne pouvais que me sentir responsable. J'aurai dû comprendre. Et quand il tends son bras, je le regarde. J'ai envie de pleurer tant ce geste m'avait manqué. Je n'arrive pas à le croire qu'il le fait à nouveau. Un immense soulagement libère mes émotions et je viens me blottir immédiatement contre lui. Mon visage contre son torse, mon bras autour de son ventre, sa présence m'avait terriblement manqué. Je le serrais fort, très fort, j'avais peur de rêver, de me réveiller et de réaliser que j'avais imaginer ces retrouvailles en dormant, que contrairement à mon rêve dans l’hôpital plus tôt, je ne m'étais pas rendu compte qu'il ne s'agissait que d'un songe, encore une fois.

-Je suis tellement désolée... Les plis de mon visage se froisse et je me cache dans le tissu de sa chemise en laissant passer une crise de sanglot passé, tellement soulager, d'un mois et demi de torture, à me demander s'il me détestait vraiment. « Pardon... pardon » La je m'excusais de pleurer comme une gosse. Je sais que j'avais tendance à me laisser submerger un peu trop par mes émotions, je pleurais à longueur de temps et ça me fatiguait moi-même. Je réalisai l'ampleur de ma faiblesse. Pourquoi je m'endurcissais pas comme ces autres personnes. J'aurais aimé avoir la tête froide comme Zack parfois. Je me redressais sur mon coude, mais mes yeux ne firent que fixer la tache noir de mon mascara sur sa chemise blanche. Zut. Je me mordilles la lèvre et je me lance. J'en ai marre des non-dits, j'en ai assez souffert, j'en meurs à petit feu.

« Seb, je m'en fous du bal, pourquoi maintenant ? Pourquoi pas avant. Je sais ce que t'a dis avant. Mais il t'aurait fallu d'un mot, un seul mot... » Je levais mes yeux, le suppliant de me donner une raison compréhensible. Je ne comprenais pas en quoi, me repousser m'aurait protéger, je sais qu'il s'en veut, qu'il se sent coupable, mais pourquoi il a réfléchit comme ça. Qu'est-ce qui... Comme un éclair de génie, je lui trouve une raison toute trouvée. Moi. Moi et mon fichu SPT, Syndrome Post-traumatique. Je me redresse, je n'arrivais pas à parler clairement, enlacé comme ça contre lui. D'autant que j'étais à deux doigts de chuter dans un sommeil d'épuisement. Avec lui à côté, aucun cauchemars ne pourra me réveiller pour que je puisse continuer mon interrogatoire.

« ... » Dans ma tête, des milliers de phrase, dans mon cœur, un dilemme me déchirait. Je crevais d'envie de lui crier que je l'aimais, que je l'ai toujours fait. Mais c'était comme avouer que Liam n'avait été qu'une illusion, qu'un flirt sans fondement. Alors qu'il n'en était rien. Il m'a apporter tendresse, confiance et sécurité. Sa gentillesse m'a permis de m'ouvrir aux autres, d'apprendre à affronter l'inconnu sans imaginer le pire. Comme avec Antonio. Il m'apaisait à chaque moment, il m'a protégé. Il comptait réellement. Mais plus je réfléchissais plus je réalisais l'horreur que tout cela voulait dire. Si je l'ai idéalisé ? Bien sur que non, Liam était toujours mieux que dans mes fantasmes. Dans un geste nerveux, j'essuyais mes joues, regardant mes paumes, noires de maquillage. « Sebastian... » Ma gorge se serre. J'y crois pas que je vais demander ça. « … Tu as honte de moi ? Je veux dire, comme petite amie ? » Je sais pas quoi dire, à part que c'est la première chose à laquelle je pense et qui arrive à passer le seuil de ma bouche. Lui déclarer ma flamme la toute première fois était largement plus facile. Maintenant, je me battais avec ma conscience.

Je prenais ma tête entre mes mains, me recroquevillait contre le mur, la robe venant couvrir mes jambes, replier sur moi même. « J'arrive plus à réfléchir. Seb je t'aime... Je t'aime tellement. Mais je suis perdue, je sais pas quoi faire. J'ai refoulé pendant deux ans mes sentiments, j'ai fais tellement d'efforts pour rester à tes côtés, pour rester avec Zack et toi. Pour ne pas que tu me regardes avec cet air de pitié, le mec que tu as eu l'été de mes onzes ans. » Je pouvais décemment pas parler de Liam. J'étais effrayé à l'idée de le blessé à nouveau. Je ne pouvais pas lui rejeter la faute. Mais en même temps... Qu'est-ce que je devais faire...
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MessageSujet: Re: "Everytime you walk away, you take a piece of me" [Sebastian ♥]   "Everytime you walk away, you take a piece of me" [Sebastian ♥] EmptyMer 1 Jan 2014 - 2:48

Everytime you walk away, you take a piece of me

Cette soirée était tellement dure à supporter émotionnellement. Ce bal avait été un véritable fiasco et au final, j'avais fini les heures restantes avant Noël à l'hôpital à regarder Zack dormir. J'avais espéré qu'en ce soir de fête, il allait se réveiller. C'était peut-être un peu trop d'espoir de ma part, d'autant plus que tout le monde s'amusait, tout le monde profitait de ce jour de fête et pourtant, moi je voulais seulement qu'il se réveille. J'aurais pu  chercher une fille à allumer, à ramener et avec qui m'amuser sauf qu'avec ce que je venais de lâcher à Vicky, j'en avais tout sauf envie sans parler du non respect que ça pouvait représenter pour l'alpha Psi. D'habitude, on fêtait Noël en famille, ou du moins lui et moi et parfois en compagnie de Vicky. Maintenant, c'était toujours un peu ça, sauf que j'étais le seul à devoir en profiter. Lui il ne bougeait pas, ne m'entendait pas, ne me voyait pas. J'aurais pu lui parler, mais j'étais pas sûr qu'il m'entende. Je ne voulais pas parler aux quatre murs de cette chambre, je voulais lui parler à lui, donc je me contentais juste de le regarder paisible et endormi pour finalement, m'endormir, moi aussi, dans ce fauteuil.

Plus tard, je sentais une main se poser sur mon épaule. Je me réveillais et vis une infirmière penchée au-dessus de moi, remarquant seulement que je m'étais endormi. Mon premier réflex a été de regarder vers le lit où se trouvait Zack, comme si je pensais qu'elle me réveillait parce que lui se remettait de son coma, mais même pas. Elle m'annonçait juste qu'il était temps de quitter la chambre, me conseillant de rentrer réveillonner en famille. Une fois encore, je ne pu m'empêcher de regarder le Khi omickron. Je l'avais toujours fait passer en premier, dans ma famille, même avant mes parents, c'était certainement la raison pour laquelle je me trouvais là. J'acquiesçais un sourire à la jeune infirmière en signe de compréhension et enfilais la veste de mon costard, fourrant au passage ma cravate que j'avais enlevée un peu plus tôt, dans la poche de cette dite veste. Je détestais porter ce genre de truc autour du coup, ça faisait beaucoup trop pingouin, mais parfois je savais faire l'effort, comme ce soir. Je souriais à l'infirmière, je regardais le lit de Zack une dernière fois avant de quitter la chambre. Dans les couloirs blancs de l'hôpital, tout était calme, tout le monde devait dormir. Le personnel médical travaillaient en silence et moi je marchais, sans rien dire, d'un pas lent et désorienté. Je repensais à cette soirée d'halloween, je repensais aux mots des parents de Zack lorsqu'ils m'ont annoncé l'état de mon cousin, je repensais à Vicky avec Liam et surtout à ses grands yeux que je n'avais pu m'empêcher de fixer pendant le temps d'un slow. Je lui avais tout déballé et j'avais l'impression d'avoir été égoïste. Je l'avais embrassé, probablement que son copain l'avait vu et le pire dans tout ça, j'étais parti comme un voleur, sans même m'inquiéter de ce qu'il aurait pu lui faire.

Je rejoignais la confrérie des Roh Kappa toujours avec la même marche, lente, dans le noir. Les rues étaient abandonnées, certains fêtaient Noël totalement bourrés, d'autres se dépêchaient à rejoindre leur voiture. Ma mère m'avait proposé de les rejoindre à un repas, si jamais je n'avais rien de prévu, mais j'avais préféré refuser gentiment en leur parlant du bal. S'ils savaient le désastre, s'ils savaient que là, maintenant j'étais en train de rentrer à ma confrérie au lieu de m'éclater comme je savais le faire. Demain, ils allaient probablement me demander comment c'était passer la soirée et j'allais devoir esquiver ou leur parler de ma véritable nuit de Noël. J'opterais certainement pour la première option, j'étais pas le genre de garçon à tout déballer à ses parents. D'ailleurs, c'était souvent ce qu'ils me reprochaient. Mon absence et le fossé qui nous séparait. Ma mère avait compris que quelque chose clochait depuis cette fusillade. Lorsqu'elle me demandait comment allait Vicky, j'étais souvent incapable de lui répondre. J'avais passé un bon mois à l'éviter et le seul qui aurait pu m'informer sur l'état de la brunette était dans le coma. Elle avait commencé tout un discours, me disant que peu importe ce qu'elle avait pu me faire, on ne brisait pas une amitié de longue date. Ma réponse avait été un roulement des yeux sans rien d'autre. Elle pouvait pas comprendre...ou peut-être que si, mais c'était surtout que je ne pouvais pas lui expliquer.

Arrivé à ma propre confrérie, on entendait aucun bruit, c'était calme ce qui changeait vraiment. D'habitude, il y avait toujours l'un ou l'autre RK en train de faire la java à pas d'heure, comme si le deuxième maitre mot de la confrérie était « Fête » après « Sport ». C'était vraiment ça, il n'y avait qu'à regarder Emeric et Trevor. C'était en partie pour ça que j'aimais la confrérie : on pouvait allier sport et fête alors que certains pourraient trouver ça contradictoire. En montant les escaliers, la lumière du couloir s'allumait automatiquement, je me dirigeais vers ma chambre quand mes yeux se posaient sur un corps inerte adossé contre le mur, par terre. Avant même de voir le visage de la jeune fille, je savais rien qu'en voyant la robe, les cheveux et les courbes de son corps qu'il s'agissait de Vicky. J'avançais jusqu'à pouvoir poser mon regard sur son visage qui semblait être endormi. J'ouvrais la porte de la chambre et ensuite pris la jeune fille dans mes bras, jusqu'à la transporter dans mon lit où je la déposais délicatement. A mon sens, c'était beaucoup plus confortable que le sol froid de la confrérie. A peine sur mon lit, l'Alpha psi se réveillait. Elle avait l'air tellement fragile, tellement triste ou peut-être tellement épuisée. J'avais l'impression d'être son bourreau, d'être celui qui la blessait constamment, c'était assez difficile à encaisser et l'avoir au même moment sur mon lit. Je me doutais bien qu'en la gardant avec moi cette nuit, elle allait me poser des questions, qu'elle allait vouloir en savoir plus, peut-être même qu'elle aurait besoin d'assurance, mais il y avait toujours son Nu Zeta quelque part.

- « Seb... Je... »

Je la fixais, me demandant ce qu'elle allait pouvoir me dire. J'avais peur de ce qui allait sortir de ses jolies lèvres rosées. J'avais peur qu'au final, elle devienne elle aussi mon propre bourreau. J'attendais qu'elle termine sa phrase avant de dire quoi que ce soit, enlevant ma veste et ma chemise. Sa petite voix triste et faible se frayait à nouveau un chemin jusqu'à mes oreilles

- « Seb, laisse moi rester ici cette nuit »

Je me tournais à nouveau vers elle, la regardant. Je ne savais pas si c'était la meilleure des idées étant donnée que j'avais foutu un vrai bordel dans notre relation, mais j'avais aucune envie de la foutre dehors non plus. Je m'approchais d'elle et m'asseyais sur le lit, à ses côtés.

- « Je n'ai pas l'intention de te foutre dehors Vicky, tu peux dormir là, t'inquiète pas »

Je déposais mes lèvres sur le front de la jeune fille comme j'en avais déjà l'habitude avant... Avant même que ce Liam ne rentre dans sa vie. Je me relevais et me dirigeais vers ma garde robe, sortant un de mes pulls que je tendais à l'Alpha Psi

- « Enfile ça, si tu veux. T'auras un peu plus chaud »

Je poussais les radiateurs à fond histoire de réchauffer un peu la pièce et retournais m'asseoir sur le lit. En fait, je me disais que le plus simple serait peut-être de jouer à nouveau carte sur table...

- « Vicky je suis désolé pour le bal. Je suppose que si t'es là et pas la-bas c'est que t'es partie donc en l’occurrence je t'ai un peu foutu ton premier bal en l'air, mais je pouvais plus mentir et souffrir en silence. Au moins, là tu sais vraiment le pourquoi du comment, mais ça ne t'oblige à rien, je voulais juste que tu le saches parce que normalement t'aurais dû le savoir plus tôt.... »

Je me couchais sur la largeur du lit, passant mes mains sur mon visage, regrettant presque ce que j'avais pu faire.

- « En fait je ne fais que de la merde depuis un moment et j'en suis désolé. »

Je tendais ensuite le bras vers elle, l'invitant à venir se réfugier dans mes bras, comme elle le faisait à chaque fois, avant de parler sentiments.

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MessageSujet: "Everytime you walk away, you take a piece of me" [Sebastian ♥]   "Everytime you walk away, you take a piece of me" [Sebastian ♥] EmptyLun 30 Déc 2013 - 19:52

Je ne sais plus comment organiser mes pensées, je n'arrive plus à m'évader, je n'arrive plus à savoir ce dont j'ai besoin. Je m'étais enfui du bal parce que je ne savais pas quoi faire, parce qu'il m'a pris au dépourvu, parce qu'il m'a dit des choses que je n'arrive pas à croire. Encore quelques heures auparavant, même mélancolique, j'espérais qu'il neige. Mais rien. Juste le froid et la buée sortant de ma bouche. J'ai eu besoin de crier, de souffler, d'évacuer. Encore une fois j'allais sur-réagir.

J'ai oublié mon manteau, j'ai froid et je n'ai pas mes clefs, resté dans mon sac à la réception du bal. Je suis sûre que mon visage ne ressemble à rien. J'arrête pas de pleurer, je veux parler à Seb, je veux comprendre pourquoi maintenant. Je suis mélanger entre soulagement, joie et tourment. Tourment parce qu'il m'aime, qu'il m'aime vraiment ? Je pensais à Liam. A chaque fois, c'était horrible d'y penser. Je ne savais pas quoi faire. J'avais besoin de lui, plus que de ma propre famille. Sans lui, je ne pouvais plus avancer. Mes pas m'ont amener devant le bâtiment des Rho Kappa. Vide, car soit ils sont au bal, soit en vacances dans leurs familles présumais-je. Alors que j'avais déjà fait le chemin des milliers de fois, l'endroit me paraissait immense, inconnu, perturbant. Le manque de vie ou mon manque d'imagination pour tout redécorer dans ma tête. Je regrette encore plus d'avoir laisser mon sac avec tout mon traitement à l'intérieur. Je suis épuisée et j'ai froid. J'arrive devant la porte de Sebastian et Trevor. Je toque fortement. « Sebastian, ouvre ! S'il te plaît ouvre ! » Marmonnais-je, la voix brisé par les pleures.

Je suis tellement sceptique, que je colle mon oreille contre la porte, dans l'espoir d'entendre quelqu'un dedans. Il m'a dit qu'il allait voir Zack ? Il y est encore ? C'est trop tard pour que j'y aille, pas de bus, pas de voiture et j'ai peur d'y aller dans cette tenue. J'ai peur de retourner au bal aussi. J'ai tellement honte, j'ai peur d'affronter Liam maintenant. Je ne sais pas quoi lui dire, je ne serais pas, tant que je n'aurais pas vu Seb. J'ai tellement mal au cœur, c'est horrible. Je voudrais presque passé sous un bus pour faire taire ce que je ressens. Je me laisse retomber dos contre la porte, me faisant glisser jusqu'au sol. Je me remets à pleurer. Encore. Je suis tellement fatiguée. Je regarde le mur d'en face, au couleur de sa fraternité. L'image devient flou, je frotte mes yeux. Je n'ai même pas envie de chanter pour me réconforter. Je prends mes genoux contre ma poitrine, entre mes bras. Je veux qu'il revienne. Je pose ma tête sur mes bras et je ferme les paupières. C'est tellement tentant, je n'ai plus de force, je suis épuisée, j'ai l'impression de sombrer dans le noir. La lumière du couloir s'éteint d'ailleurs. Mon corps balance et je m'endors sur le sol, n'y tenant plus plus.

C'est dans un sommeil paradoxale que je sombre et très vite mes pensées les plus profondes se mélangent à mes rêves. Je revois le bal, je revois ses messages, son regard. Je suis debout en appuie dans l'encadrement de la porte de la chambre d'hôpital de Zack. Je le regarde dormir, une fille blonde pause sa main sur mon épaule. Elle a mon âge, un sourire épatant, des yeux verts, une mèche folle devant les yeux. Je la connais, je la connais depuis longtemps. Elle et moi, on était sous terre pendant six longs mois. Cétait la troisième. Fallait la protéger je me rappelle. Elle souriait les premières semaines, à chaque fois qu'on pleurait, elle nous souriait. « Il va s'en sortir. » Me dit-elle pour me rassurer. « Je sais. » « Alors pourquoi tu fais cette tête... » Je la regarde, les yeux triste. Puis d'un geste du menton, je montre un autre garçon. Il est jeune, il est brun et regarde Zack encore plus inquiet que sa propre mère. « A cause de lui. » Je n'arrive pas à détacher mon regard, car dans mon rêve, je sais qu'il ne peut me voir, tout comme je sais, que cette version adolescente de Mary est fausse. Il ne m'a fallu qu'une dizaine de seconde pour m'en rendre compte.

Mon corps est secoué et d'un coup, je suis sur quelque chose de plus confortable, de plus agréable. L'odeur m'est familière, le parfum aussi. J'ouvre les yeux, la lumière m'empêche de les garder franchement ouvert. Quel heure est-il ? J'ai franchement sommeil. Je vois Seb. Je ressens à nouveau tout, tout ce flot d'émotion que lui seul sait créer. J'avais tellement de chose à lui dire et la maintenant, j'y arrive plus, je sais plus quoi dire. J'ai la gorge sèche, j'ai peur, j'ai la tête vide. Qu'est-ce que je dois dire, qu'est-ce que je ressens. Je l'aime, ou je l'aime évidemment, mais comment. Comme avant, je n'arrive pas à le nier, je me déteste et je n'arrive pas à savoir si c'est bien ou mal. « Seb... Je... » J'ouvre la bouche. Je n'y arrive pas. C'est encore plus dur qu'il y a deux ans. Un miroir nous capture tout les deux et je vois mon visage au loin. Il est fatigué, couvert de mascara, j'ai les cheveux d'une folle, je suis une folle. « Seb, laisse moi rester ici cette nuit ». Osais-je demander en levant mes iris sur lui, le suppliant d'un air triste.
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