Sweets dreams come trues || Chaton ♥︎

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Nina S. Palmer a écrit:: Sweets dreams come trues

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Ft Doudou ♥︎

Finalement ce réveil s'avérait moins critique que je ne l'avais pensé. Nathan avait certes, un peu grinchoné, mais sa bonne humeur avait repris un peu le dessus. En même temps, avec la plus jolie fille du lycée dans son lit, voir même à califourchon sur lui, il ne pouvait pas vraiment en être autrement. On était justement en train de débattre de notre propre physique et la modestie qui en ressortait était totalement transparente. Pour le coup on reflétait bien notre propre confrérie à chacun. En fait en y réfléchissant, on avait plus de points commun qu'on pouvait le penser. On avait un peu le même genre de caractère, un peu la même façon de penser et le même point de vue sur le couple. On avait notre propre philosophie pour nous et taquiner l'autre sans non plus paraitre gnangnan au possible. A mon sens, c'était ce qui faisait notre charme et moi c'était ce qui me plaisait chez Nathan.
Je lui souriais lorsqu'il répondait tout seul à sa propre question puis le fixais droit dans les yeux...

Mmmmh tes yeux débordent de modestie. Si t'es le plus beau de Wynwood ça veut dire que j'ai de la chance et que je dois en profiter même le samedi matin très tôt. C'est donc une bonne raison pour venir encore te réveiller... Ah non, c'est vrai tu préfères les poils toi...

J'acquiesçais un sourire espiègle au Pi Sigma avant de lui murmurer la chance qu'il avait de m'avoir là, maintenant et ce rien que pour lui. Son roulement de yeux me faisait déjanter. J'attrapais son visage gentiment et le forçait à me regarder

Ose dire le contraire et je me venge d'une manière ou d'une autre. Comme par exemple.. M'étendre jusqu'à la fenêtre et l'ouvrir pour te congeler sur place.

En même temps que j'énonçais mes actes, je les joignais aux paroles et m'étendais au dessus du Pi Sigma pour atteindre la fenêtre et l'ouvrir bien grande. Pour le coup, c'était vraiment sadique, mais j'arriverai toujours à me faire pardonner. Laissant la fenêtre ouverte, prenant sur moi pour ne pas mourir de froid, je le regardais à nouveau.

Refais ton roulement d'yeux pour voir et dis que t'as de la chance d'avoir la plus jolie fille dans ton lit. Tu verras ça sonne faux. Tant que ça sonne faux je laisse la fenêtre ouverte.

Finalement, réponse ou pas, je finissais par refermer la fenêtre, sentant le froid s'aggriper à ma peau. Je me collais à nouveau à lui pour retrouver une source de chaleur et restait comme ça un moment sans rien dire. C'était un silence qui berçait et la chaleur des deux corps collés n'aidait pas non plus. Finalement j'avais fini par mettre fin à cette étreinte pour en arrivé au réel but de ma venue. J'avais ôté mon pull et lui avais demandé ce qu'il trouvait de changer. On finissait par dérayer et commençait à comparer la poitrine de Rubi à la mienne. C'était même pas comparable, par contre, le coup de la planche il allait forcément le payer.

Vu que t'as du mal à faire la différence entre une poitrine normale d'une demoiselle sexy telle que moi et une planche, tu te contenteras de la planche de surf de ton adjoint et moi j'irai me trouver un beau surfer qui n'a aucun problème avec l'anatomie féminine !

Nathan finissait par repérer le tatouage qui correspondait à son numéro de maillot, sur ma poitrine. Je lui avais proposé de dire qu'il s'agissait de mon poids, si jamais il trouvait ça vraiment nul et pour ne pas changer, il n'en loupait pas une, me forcant à me dégager de ce dernier

Tu vas finir seul, vieux et moche et Aigri parce que tu sais pas parler aux femmes ! C'est beau pour le pseudo-chef des PS.

Je m'agenouillait sur le lit, refusant tout contact avec le PS et en profitais pour remettre mon pull et finalement, il avait réussi – plus ou moins – à se rattraper m'obligeant à me rapprocher à nouveau de lui, ne voulant pas vraiment gaspiller du temps alors que ma journée était déjà toute planifiée. Je motivais Nathan à redire ce qu'il venait de me dire, voulant en profiter encore une fois...

Allezzzz stp. Je vaux tout l'or du monde ça tombe bien, Redis...

Au final, j'accueillais Nathan contre moi et j'étais heureuse de ressentir à nouveau cette chaleur qui était si confortable. Mon réflex fut de passer ma main dans ses cheveux, sachant pertinemment qu'il finirait par s'endormir si je ne cessait pas cela tout de suite. Plusieurs minutes s'écroulèrent quand je repris à nouveau la parole, persuadée de l'avoir sorti d'un début de sommeil. Je voulais en profiter pour rester là plus longtemps que prévu. Peut-être même passer ma journée jusqu'en fin d'après-midi à récupérer mes heures et dormir en compagnie du PS. C’était loin d'être une grande premiere et pourtant c'était toujours un réel plaisir pour moi. Il avait un côté rassurant qui permettait de ne se poser aucune question avant de s'engouffrer dans un sommeil profond. La voix de Nathan se voulait somnolente et la mienne ne l'était pas beaucoup moins.

Si j'y prends goût j'viendrais dormir tous les soirs avec toi...

Enfin, je continuais à passer mes mains dans les cheveux de mon petit ami et finis moi aussi par m'endormir, dépassant totalement l'heure de mon rendez-vous avec ma meilleure amie.
© Grey WIND.

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« A

rrête Nath, tu t'enfonces là. Bientôt tu me diras que je suis la plus jolie de tous les animaux qu’il existe sur cette terre si je te laisse parler. »

« Ben c’est vrai. »

Nina rigola, ce qui me fit également sourire. Elle approcha furtivement ses lèvres des miennes, j’en profitai pour lui voler un autre baiser.

« Je ne suis pas uniquement plus belle que tous les chiens… Je suis aussi la plus jolie fille du lycée et peut-être même de Wynwood. »

« Et je suis le plus beau gars de tout Wynwood ? Évidemment que je le suis. »

J’étais assez confiant pour ce qui en serait sa réponse, je n’avais donc rien à craindre. Nina se fit encore cajoleuse en susurrant des mots dans mon oreille. Je roulai des yeux de manière moqueuse.

« Oui, oui. »

J’aimais bien notre couple. Nous étions loin de ressembler aux couples cul-cul qui se lançaient des mots doux des centaines de fois par jour. Disons que nous avions un amour propre à nous. On s’échangeait constamment des piques, sans toutefois vouloir blesser l’autre. Comme par exemple, ce genre situations. C’était amusant d’agir de la sorte avec l’Eta Iota car au final, nous n’avions que du plaisir ensemble et c’était un facteur qui permettait de faire perdurer le couple.

Alors que nous étions restés un long moment dans le lit sans dire un mot, j’avais cru que j’allais finir par m’endormir. Nina collée à moi, elle pouvait me faire office d’un toutou géant, mais en mieux évidemment. Ce n’était ni la première ni la dernière fois que je dormais avec l’adolescente. J’essayais toujours de la soudoyer pour qu’elle reste dans mon lit, qui était bien trop grand pour une seule personne. J’adorais sa chaleur qui me procurait un grand réconfortant et qui était capable de me calmer.

Nina mit fin à ce contact physique en se dégageant de mon étreinte pour me montrer sa fameuse connerie du jour. J’avais, en premier lieu, remarqué sa poitrine, l’Eta Iota ne manqua pas de me remettre à ma place avec mon comportement qu’elle jugeait déplacé. Montrer ses seins à un gars, comment pouvait-il passer à côté de cette beauté ? Ceux de ma meilleure étaient certes exceptionnels, mais les mêmes sur ma petite-amie ? Cela pourrait être intéressant. Je lui répondis, un sourire au coin au visage, alors qu’elle prenait ma main dans la sienne.

« Ça serait vraiment inconfortable - quoique j’ai pris l’habitude - mais bon, ta planche est bien aussi, je suppose. »

Une énième provocation, elle était sortie sans que je m’en aperçoive. J’avais fini par remarquer le tatouage de Nina. J'avais pris du temps pour me rendre compte de ce que c’était, mais valait tard que jamais, non ?

« Ouiii. Après si tu trouves ça nul, on peut toujours dire que je me suis faite graver mon poids sur ma poitrine ? »

« Je me disais bien que j’avais l’impression qu’un éléphant m’écrasait pendant que je dormais. Tout s’explique maintenant. »

J'avais beau agir de la sorte, je savais que je me ferais toujours pardonné. Et puis, ce n'était pas très méchant. Je m'étais repris en lui murmurant des mots que l'on pourrait qualifier de mignons. Nina me sortit une bonne nouvelle que j'accueillis avec joie. Ne pas avoir à me réveiller tôt un dimanche matin, c'était le meilleur sentiment au monde. J'exagérais à peine. On se moqua une nouvelle fois de moi lorsque la jeune brunette me demanda de répéter mes dires.

« Rien, tant pis pour toi. T'aurais dû mieux écouter, ça valait plus que de l'or quand même. »

Je déposais ma tête sur la poitrine de Nina, tandis qu'elle jouait dans mes cheveux. Ils étaient un désastre au réveil, alors elle arriva peut-être à les arranger un peu. Ce petit geste fut comme une berceuse pour moi, car j'avais déjà envie de dormir. On venait de réveiller tôt, j'avais donc le droit à un peu de répit. J'entendis une dernière faveur de la part de ma petite-amie, un grand sourire se marqua sur mon visage.

« Non, reste avec moi pour toujours. » dis-je d’une voix somnolente.

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I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.

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Je repensais au fait qu'il m'avait pris pour son chien baveux. Sincèrement, j'arrivais pas à comprendre comment son esprit avait pu penser à un truc pareil. J'étais loin d'être toute poilue, je ne sentais pas le chien et en plus j'étais bien plus douce que Chiko. Nathan essayait de se rattraper en me disant que j'étais plus jolie que tous les autres chiens. Je le regardais en rigolant et ajoutais

Arrête Nath, tu t'enfonces là. Bientôt tu me diras que je suis la plus jolie de tous les animaux qu'il existe sur cette terre si je te laisse parler.

J'approchais mes lèvres des siennes et continuais dans ma lancée :

Je ne suis pas uniquement plus belle que tous les chiens... Je suis aussi la plus jolie fille du lycée et peut-être même de Wynwood

Je laissais ensuite mes lèvres glisser jusqu'au creux de son oreille et lui murmurais :

Tu te rends compte de qui tu as dans ton lit, là, maintenant à la place de ton ours ?

Je fixais le pi sigma avec un regard malicieux et me redressais. J'enchainais sur une mise en garde concernant son humeur matinale sans non plus lui parler méchamment. J'avais pas envie de me disputer avec pour un truc aussi débile, d'autant plus que je savais très bien avant de venir que c'était risquer de le réveiller aussi tôt. Ma phrase concernant son oreiller avait l'air de le faire sourire alors que moi je le regardais avec un léger sourire sur le visage. Je me collais ensuite au Pi Sigma et restait là un moment avant de daigner bouger lorsqu'il me demandait ce que j'avais bien pu faire comme connerie. Je me redressais et le fixais à nouveau en souriant avant d'ôter mon pull et ma blouse. Je m'attendais à ce qu'il voit ma « connerie » du jour, quand contre toute attente, il me parlait juste de ma poitrine. Je le regardais choquée de ce qu'il venait de me dire et toujours le sourire aux lèvres je rétorquais :

Arrête de prendre tes rêves pour la réalité Nathan McCoy, je ne me sens pas à l'étroit dans mes sous-vêtement et ça ne déborde pas de tous les côtés non plus, donc non, c'est pas ça. Mais tu viens de me faire comprendre que tu meurs d'envie que ma poitrine soit similaire à celle de Rubi, par exemple...

Je marquais une pause et repris

Non mais si ce n'est que ça je porterai des décolletés plus plongeants etc, ça fera un effet en plus si tu veux

J'attrapais les mains du Pi Sigma et entremêlais mes doigts aux siens, voulant titiller son pic de jalousie. A mon avis, je jouais avec le feu, parce que selon moi, elle n'allait pas voler bien haut. Je l'observais et remarquais qu'il avait – enfin – trouvé le tatouage, bien que ses yeux n'avaient pas l'air de saisir le sens du message. J'attendais encore un peu, lui laissant le temps d'émerger de son sommeil quand enfin, il réalisait que le nombre qui se trouvait sur ma poitrine n'était pas n'importe lequel. Ca le concernait, c'était son numéro de maillot.

Oooh que c’est mignon, se faire tatouer le numéro de maillot de son petit-ami.
Ouiii. Après si tu trouves ça nul, on peut toujours dire que je me suis faite graver mon poids sur ma poitrine ?

Je terminais ma phrase en rigolant, sachant que j'étais loin de peser 83 kilos mais au moins 30 kilos en moins. Je me collais à nouveau contre Nathan, sentant ses bras se resserrer un peu plus sur moi. J'aurais pu rester comme ça pendant encore un moment. Je me laissais presque bercée par la chaleur qui régnait autour de nous, par la tendresse du PS et par le silence, jusqu'à ce qu'il le brisait :

Tu viens de faire ma journée, là. Tu fais toujours des choses surprenantes, c’est pour ça que je t’aime.

Je le regardais en souriant puis ajoutais :

Et encore, je ne t'ai pas tout dit. J'en ai profité pour te réveiller ce matin, sachant que demain une nouvelle grâce matinée s'offrait à toi parce que le coach m'a prévenu que votre entrainement était annulé. Par contre tu devras prévenir ton équipe vu que l'autre espagnol est en train de crever à l'hôpital, je ne voudrais pas qu'ils me vouent un culte

Je fis un clin d'oeil accompagné d'un sourire à Nathan et d'une voix à peine audible j'enchainais :

Alors, répète pour voir, c'est pour ça que quoi ?

Je m'allongeais à nouveau contre le jeune homme et après plusieurs secondes de silence, je lui demandais d'une voix le suppliant presque:

"Je peux rester avec toi encore un peu? J'ai pas le courage d'affronter ce froid et les magasins pour bébés avec Sasa..."

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C

omme prévu, Nina n'avait pas bien pris le fait de la confondre avec un chien. Disons que l'Eta Iota n'était pas autant fou de l'animal que moi. Les choses semblaient s'être améliorées entre eux ces temps-ci, mais on remarquait bien que l'adolescente s'était beaucoup forcée pour pouvoir le supporter. Chiko n'était pas un ange non plus, à croire qu'il faisait son possible pour la mettre en rogne. Cela faisait plus de dix ans que je vivais avec ce chien, alors j'avais pris l'habitude de ses bêtises. Mais bon, Nina et Chiko ne se détestait pas, c'était déjà ça.

« Oui ce n’est que moi, mais si tu veux, j'peux te laisser. J'voudrais surtout pas te décevoir en n'étant pas un gros chien baveux et plein de poils. »

« Oh mais t’inquiètes, t’es beaucoup plus jolie que lui. Beaucoup plus que tous les chiens, d’ailleurs. »

Mes lèvres dessinèrent un grand sourire en entendant ses dernières paroles. L'Eta Iota pouvait tout de même être drôle lorsqu'elle était vexée. Sauf que je m'abstins à rire, car elle le serait encore plus si je me moquais d'elle et à mon avis, cela n'était pas très beau à voir. Je m'étais rapproché de la jeune fille, me contentant de l'accueillir comme il se doit. Nos fronts se touchaient, nous nous étions dévisagés du regard pendant un long moment. Je me demandais à quoi elle pensait. Et surtout la raison pour laquelle on me dérangeait si tôt le matin.

« La prochaine fois que tu confonds mes baisers avec les lèches de ton chien, c'est ton oreiller que t'embrasseras, le matin. Mais lui, contrairement à moi, il ne t'apportera pas ton petit dej. » murmura l'adolescente.

Je ne m'esclaffai pas, mais lâchai un petit rire, presque roque, mais qui pouvait paraître mignon. J'adorais son humour, qui nous faisait accroire qu'elle était loin d'être fâchée. Nina avait apporté le petit-déjeuner, ce qui expliquait l’odeur de nourriture et de café qui s’installaient petit à petit dans la pièce. Mon ventre ne criait pas famine, mais je n’allais tout de même pas me priver de m’empiffrer. Toutefois, en ce moment, je n’avais pas du tout l’envie de sortir du lit. Mes couvertures étaient confortables, et le fait que Nina soit collée à moi me faisait grandement du bien. Même si l’adolescente m’avait tiré de mon sommeil, je lui pardonnais, parce que j’étais incapable de lui en vouloir. Pourquoi ? La raison ne me venait pas à l’esprit, l’amour, peut-être.

Nina me laissa un ultime baiser avant d’engouffrer sa tête dans mon cou. Je clignais lentement des yeux, observant le plafond, puis me résignai à fermer les yeux afin de profiter un peu plus de ce moment. L’instant de silence réconfortant fut brisé par Nina qui confirma qu’en effet, elle revenait de l’extérieur. S’il faisait aussi froid qu’on le prétendait, l’été était malheureusement bel et bien terminé. Ce qui était vraiment dommage. Ma petite-amie bougea la tête, je m’arrangeai pour lui jeter un coup d’oeil.

« J'ai fait... Un nouveau tatouage. Tu devines l’endroit où je te le montre ? »

Sur le coup, je crus avoir mal entendu ce que l’on venait de m’informer. C’était une étonnante nouvelle, jamais je ne me serais douté de cela. Malgré tout, je trouvais l’idée très intéressante. Moi-même ayant quelques tatouages, j’étais pressé de voir le sien. J’avais dû être long à la détende pour trouver l’emplacement mystère, car l’Eta Iota changea d’avis, décidant de me le montrer par elle-même. Lorsque son haut se retira, la première chose que je remarquai était ses seins. Je plissai les yeux pour mieux regarder, alors qu’un doute s’installait dans mon esprit.

« C’est moi ou tes seins ont grossi depuis la dernière fois ? » avais-je dit avec tout mon sérieux.

Cependant, en observant un peu mieux, on pouvait y voir un récent tatouage qui montrait le numéro 83. Ma première impression fut : pourquoi donc se faire tatouer un nombre ? Puis, mon cerveau alluma.

« Oooh que c’est mignon, se faire tatouer le numéro de maillot de son petit-ami. »

Malgré que j’aie parlé sur le ton de la rigolade, son geste me faisait énormément plaisir. Souriant, j’entourai une nouvelle fois mes bras autour de la brunette, la serrant très fort cette fois-ci.

« Tu viens de faire ma journée, là. Tu fais toujours des choses surprenantes, c’est pour ça que je t’aime. »

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J'attendais en vain que le Pi Sigma daigne se réveiller, mais non, quedal, nada. Il dormait bien profondément. Je jetais un oeil sur son réveil, que je haïssais profondément pour parfois arriver à faire souffrir atrocement mes oreilles. Il était passé 9h. Je soufflais, désespérée de ne pas réussir à le réveiller. Je déposais mes lèvres sur son visage, pensant à un effet plus imminent et mon visage s'illuminait presque lorsque Nathan bougeait de quelques centimètres dans son lit, mais les paroles qui accompagnait ce mouvement m'estomaquais. Comment pouvait il me prendre pour son chien baveux? Je fronçais les sourcils et me retenais de lui balancer un coussin au visage. Il fallait plusieurs secondes avant que le Pi Sigma émerge et se rende compte qu'il ne s'agissait pas de son chien mais bien de moi. Je m'étais mise à côté de lui et le regardais toujours avec un regard à le mitrailler du regard.

Ah, c'est toi, Nina.
Oui ce n'est que moi, mais si tu veux, j'peux te laisser. J'voudrais surtout pas de décevoir en n'étant pas un gros chien baveux et plein de poils.

Le garçon s'approchait de moi et déposais, dans un premier temps, ses lèvres sur mon front. Je le fixais d'un air grave alors qu'il s'était rapproché de moi et finit par coller ses lèvres aux miennes. Je regardais son visage encore tout endormi et concluais son baiser d'une voix basse:

La prochaine fois que tu confonds mes baisers avec les lèches de ton chien, c'est ton oreiller que t'embrasseras, le matin. Mais lui, contrairement à moi, il ne t'apportera pas ton petit dej.

J'embrassais à nouveau le jeune homme et cherchais à me réchauffer. J'avais l'impression d'être une morte tellement j'étais congelée et pourtant, je me sentais bien vivante. Nathan me demandait d'où je venais pour être si froide. Sur le moment, je culpabilisais un peu. Dans son lit, sous sa couette, dans sa chambre, il devait avoir bien chaud, et moi j'arrivais tel un glaçon sur patte, réclamant presque un peu de chaleur avant de lui montrer ma surprise du jour. Je le regardais en souriant et répondais à sa question.

Si pour toi dehors est le Pôle Nord, alors oui j'en viens. Non mais en fait j'ai été courir avec mon papa ce matin, mais j'ai vite fait demi-tour. Puis j'ai pris une douche mais je me suis refroidie en faisant le chemin de chez ma mère à ici, à pied. Adieu le soleil chaud de Miami, doudou!

Je sentais les bras de Nathan se refermer de plus en plus m'offrant un peu plus la chaleur dont je réclamais inconsciemment. J'aurais pu rester comme ça un moment, à profiter du moment présent et peut-être même m'endormir à nouveau. Je regardais le plafond de sa chambre sans rien dire alors que lui venait de me poser une ultime question. Je souriais à son "encore" puis me retournais pour le regarder avec toujours ce même sourire. Comment allais-je lui dire ce que j'avais fait? Comment allait-il le prendre en fait? Etait-ce vraiment une bonne idée de lui en parler? Finalement, j'étais venu en grande partie pour ça, c'aurait été dommage de, finalement, laisser tomber. Je répondais sur le même ton qu'il avait employé, le regardant droit dans les yeux:

J'ai fait... Un nouveau tatouage. Tu devines l'endroit où je te le montre?

Je maintenais mon regard, l'invitant à lire dans le mien l'endroit où se trouvait cette nouvelle "bêtise" puis ajoutais:

Non, en fait je vais te le montrer, ça ira plus vite.

Je me redressais et me mettais une fois de plus à califourchon sur le Pi Sigma. J'enlevais mon pull a capuche et ensuite, j’ôtais également ma blouse, me retrouvant à moitié en sous-vêtements. Sur le côté gauche de ma poitrine, juste à l'endroit où se trouvait le coeur, j'avais fait gravé le numéro 83 en petit et en noir. J'approchais mon visage de celui de Nathan puis après l'avoir embrassé, je demandais:

Tu ne remarques rien?

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D

epuis le malheureux drame, je n'avais pas repris mon marathon de grandes soirées entre potes. Je croyais bien que les gars n'avaient pas trop coeur à faire la fête. Moi non plus, d'ailleurs. Ce qui voulait dire que je n'étais pas exténué ce matin parce que j'avais fêté la nuit de la veille jusqu'au petit matin, au contraire. J'avais eu tous pleins de paperasses à faire dans la confrérie des Pi Sigma et cela m'avait pris jusqu'à très tard le soir pour les finaliser. Moi qui désirais être chef uniquement pour le statut et la réputation, je n'avais pas pris le temps de m'informer sur le sujet un peu plus avant de soumettre ma candidature. Maintenant que j'avais le poste, je récupérais toute la merde qui allait avec. Enfin, au début il n'y avait pas de problèmes, étant très motivé à remettre la confrérie au niveau qu'elle devrait être. Sauf que là, problèmes s'enchainaient après problèmes et cela commençait à devenir saoulant. De plus que je devais m'occuper du travail tout seul, car ce vaut-rien de Diego utilisait son excuse de victime de Trent Walker - il avait reçu une balle je ne sais où - pour ne pas me donner un coup de main. Enfin, il agissait de la sorte en ce moment, mais allait devoir me le payer un jour.

Malgré l'importance que je donnais à mon sommeil, je ne me couchais guère tôt pour autant, pas du tout. C'était la raison pour laquelle on ne devait pas m'importuner le matin de la fin de semaine avant onze heures minimum. En temps normal, les gens étaient au courant et savaient pertinemment comment je réagirais si l'on brisait cette règle. Surtout que si quelqu'un osait gâcher ce beau samedi matin - si parfait pour une fois - ma réaction serait sans pitié. J'étais fatigué, avais très envie de dormir, ce n'était pas compliqué à comprendre, non ?

En ce moment, j'étais légèrement conscient sans vraiment l'être, étant encore plongé dans le sommeil. Ce fut donc la raison pour laquelle je m'enroulai encore plus sous mes couvertures lorsqu'un courant d'air frais dévasta la température si réconfortante de la pièce. D'où venait-il ? Je n'en avais aucune idée. C'était sûrement dû à mon imagination. Toutefois, je frissonnai presque en sentant quelque chose de trop frais se tenir à proximité de moi. J'avais l'impression que j'allais bientôt devoir ouvrir les yeux, mais ne le souhaitais pas. J'étais encore trop fatigué. Sentant quelque chose de mouillé qui commençait à m'attaquer le visage, mon cerveau me suggéra de peut-être me mettre à paniquer. Mais heureusement, une lumière s'alluma dans mon esprit. C'était évidemment Chiko debout au dessus de moi, m'écrasant de tout son poids d'hippopotame pour me supplier de l'attacher en laisse pour le promener. J'avais pris du temps à m'en rendre compte.

« Pas maintenant, Chiko. J'irais te promener plus tard, promis. Là, arrête de me lécher, c'est énervant », marmonnai-je paresseusement dans mes couvertures, les yeux toujours clos. Je m'attendais maintenant à ce que le poids se dégage. Mon chien était tout de même un animal assez pesant, ma parole.

Puis, quelques secondes plus tard, je me rappelai que mon chien se trouvait à des kilomètres d'ici. J'entendais vaguement une voix méconnaissable me parler dans mon subconscient, celle d'une fille. Un autre contact physique, puis une action qui ressemblait à un baiser.

« J'ai... fait une connerie hier... »

J'étais à présent tout à fait réveillé, ouvrant subitement les yeux. Sur le coup, j'étais presque choqué de voir l'Eta Iota me regarder avec ses grands yeux bruns, couchée à mes côtés sur mon lit. Ma conscience avait pris une éternité à comprendre ce qui se passait.

« Ah, c'est toi, Nina. »

Mince alors, elle avait dû m'entendre plus tôt lorsque je l'avais accidentellement confondu avec un chien. Je devais rapidement rattraper mon erreur. Je m'approchai de ma petite-amie afin de la coller un peu plus. Je déposai un doux baiser sur son front avant de passer une main dans ses cheveux. Je finis par lui laisser un petit bisou sur ces lèvres rosés.

« T'es toute froide... Tu reviens du Pôle Nord ou quoi ? » soufflai-je avec tout mon sérieux.

Histoire de la réchauffer un peu plus, j'enroulai mes mains autour d'elle, du fait que sa tête était déposée sur mon torse. Je pouvais ressentir sa chevelure brune, qui possédait toujours la même bonne odeur.

« Qu'est-ce que t'as encore fait, alors ? » murmurai-je.

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