Le soleil s’est levé au dessus de l’eau salée et l'étendue sablée.

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Esteban… Elle essayait de graver ce prénom sur ce visage. Elle n’avait jamais été très douée pour ça, mais bon elle essayerait et puis au bout d’un moment ça finira par rentrer. Malgré toutes les nouvelles têtes qu’elle croisait tous les jours : les gens de sa classe qu’elle a beaucoup de mal à savoir qui est qui, les personnes qu’elle croise, les professeurs… Elle allé essayé et pour cela elle se répéta le nom du jeune homme en le fixant, c’était la meilleure façon qu’elle avait trouvé à ce jour.
Paige était également contente de l’avoir rencontrer, elle ne s’attendait pas à ça en venant à la plage cet après-midi là, d’abord un joueur de volley qui lui fait de l’œil puis Esteban un garçon plutôt séduisant et en plus il avait l’air agréable et bien élevé. Le genre d’anglais de grande famille, élevé pour prendre la reprise de la fortune familiale tout en étant éduqué comme des princes, tout en restant charmeur.

Elle le vit se levait doucement et d’un geste de la main il fit tomber le sable qui s’était collé à son bermuda, décidément il avait la classe se disait elle en l’observant du coin de l’œil. Paige chassa un petit sourire qui voulait se glisser sur ses lèvres en observant ce spectacle. La jeune étudiante avait un contrôle total sur ses émotions, enfin elle essayait ce n’était pas gagner mais elle y arrivait de plus en plus. Elle ne dit rien et le regarda se rhabiller sans faire le moindre commentaire.
La réalité lui revint brutalement en mémoire, il était déjà 16 heures et elle n’avait rien fait de ce qu’elle avait prévu à part flâner et admirer les jolies créatures sur la plage…
__ « Je suis désolé, mais il faut absolument que je rentre au pensionnat maintenant, je suis content de t’avoir rencontré et j'espère qu'on se reverra. » Avait il dit en lui adressant un sourire contraint montrant qu'il s'excusait.

Elle avait juste eu le temps d’ajouter qu’elle espérait également que leurs chemins se recroisent avant qu’il attrape ses chaussures et parte rapidement. Plus rapidement que Paige ne le pensait. Elle resta là seule un moment. Puis secoua la tête vigoureusement, fit un chignon avec ses cheveux et se leva. La jeune fille blonde s’étira, la rendant encore plus grande qu’elle ne l’était. Elle recroquevilla ses doigts de pieds dans le sable. Le soleil était haut et la plage était plus pleine que quand elle était arrivée. Les joueurs de beach volley venaient de partir, des filles en bikini courraient à l’eau. Elle jeta un regard à sa tenue qui n’était pas beaucoup plus différentes qu’elles, elle attrapa donc son short en jean qu’elle enfila, mit sa tunique légère.
Elle avait son sac à la main, sa serviette y dépassait un peu, ses tongs dans l’autre ainsi que son portable qu’elle tentait de ne pas faire tomber pour la centième fois. Elle rentra tranquillement au pensionna, le sourire aux lèvres, elle avait passé une bonne journée reposante et tranquille, mais maintenant il allait falloir bosser un peu !

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Il n’avait pas vraiment prévu de poser à la jeune fille toutes ces questions, après coup il regrettait légèrement, il se sentait même un peu gêné de la " harceler " de la sorte, la jeune demoiselle n’avait peu être pas envie de déballer sa vie à un inconnu, et lui, qu’es qu’il lui prenait de raconter sa vie à cette fille, dont il ne connaissait même pas le nom ! S’était surement à cause de ses origines anglaises, d’une façon ou d’une autre ça les rapprochaient, enfin il le ressentait comme ça. Se morigénant intérieurement, Esteban se détendit toutefois quand elle lui sourit, elle semblait plus amusée et que outrée par son comportement et ça le soulageait grandement, elle lui répondit même avec presque autant d’entrain que lui.

« Anglaise et fière de l’être ! J’ai habité à Londres pendant toute mon enfance, mais malgré que je sois parti j’ai fait en sorte de toujours garder mon accent, pour un peu de différence. Je vois assez bien Hastings, mais je n’ai jamais eu l’occasion d’y aller… »

Il lui semblait bien avoir reconnu ce petit accent typiquement londonien, tout bon anglais qui se respecte était à même de le reconnaitre. Alors donc elle avait habité durant son enfance à Londres, lui-même y avait résidé quelques temps avant son départ pour l’Amérique. Mais ce n’était pas vraiment un excellent souvenir, en effet ce voyage l’avait plongé au cœur de son enfer personnelle ; une réunion de famille. Il avait eu la chance de revoir ses deux demi-frères, qu’il avait jusqu’à lors réussit à éviter depuis le mariage de sa mère, et bien sûr ~~son père biologique~~ il était présent et il lui avait fallut ruser toute la semaine pour l’éviter un maximum.
Allons donc, elle n’avait jamais mis les pieds à Hastings, et à Plumpton non plus évidement, ce n’était pas plus mal, elle l’aurait surement reconnu sinon, sa famille était très connu dans les environs et ce n’était pas toujours une bonne chose. La célébrité ne l’avait jamais attiré et c’était en parti pour ça qu’Esteban avait choisit un pensionnat d’Amérique, enfin ça et l’envie quasi viscérale de s’éloigné de sa famille de timbrés maniérés. La jeune fille dont il ne connaissait toujours pas le nom soupira légèrement, et intérieurement l’étudiant sourit, elle semblait à son tour plongée dans les souvenirs de son enfance. Il allait lui demander son nom quand elle le devança en déclarant avec un grand sourire.

« Moi c’est Paige ! »

Jolie nom, jolie fille, elle ne semblait pas bête en plus. C’est un comble qu’il faille qu’il parte en Amérique pour enfin rencontrer une anglaise qui soit potable. Il ne devait pas fréquenter les bonnes sphères, celui qui avait dit que noblesse rimait avec beauté était un imbécile finit, il avait rarement croisé parmi les filles des amies de sa mère des filles jolies. Refaite certes, maquillé comme des pots de peinture sur mais jamais jolie, et quand bien même elles l’étaient Dieu semblait avoir voulu équilibré la balance en les rendant soit dépourvu de la moindre intelligence, soit tellement chiante que même un moine bouddhiste en viendrait au suicide. Trêve de pensées inutiles, Paige, puisque c’était son nom attendait sa réponse, et on lui avait toujours appris à être poli, une des seules choses que sa mère avait bien voulu lui apprendre soit dit en passant.

- Esteban, heureux de faire ta connaissance Paige !

Un bref coup d’œil vers le soleil lui rappela qu’il était déjà 16 heures passé et que s’il voulait pouvoir passer son coup de fil, il devrait commencer à se bouger. Se levant doucement il entreprit d’épousseter son bermuda et remit sa chemise sans la boutonner. Un soupir de regret lui échappa, il serait bien rester discuter encore avec la jeune fille mais il devait absolument avoir Alfred ce soir.

- Je suis désolé, mais il faut absolument que je rentre au pensionnat maintenant, je suis content de t’avoir rencontré et j'espère qu'on se reverra.

Il adressa un sourire d’excuse à Paige avant d’attraper ses chaussures qu’il avait abandonné dans le sable chaud.

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En entendant l’heure, il fut tout aussi surpris. Il fallait croire que sous le soleil le temps passait beaucoup plus vite. Le jeune homme s’allongea à côté d’elle dans le sable, elle lui aurait bien fait une place mais il avait l’air songeur comme perdu dans ses pensées. Il soupira, puis le silence s’installa. C’était un silence accompagné des bruits de bord de mer : les vagues, les oiseaux, tous les étudiants en pleine conversation… Elle comprit pourquoi le temps était passé si vite, c’était tellement reposant ! Il soupira de nouveau, elle se demandait à quoi il pouvait bien penser pour faire tant de soupires. Et puis elle aurait bien aimé en connaître plus sur cet inconnu, car après tout il ne lui avait demandé que l’heure…
Soudain il se mit à parler, toutes les questions se bousculaient dans sa bouche, elles étaient assez spontanées ce qui l’a fit sourire :
__ «Tu es Anglaise n’es-ce pas ? Ou tu as vécu en Angleterre, ça s’est sur !… Tu as un accent charmant en tout cas !... Tu viens d’où ? Moi j’ai grandis à Plumpton c’est un petit village dans le sud de l’Angleterre près de Hastings peut être que tu connais ? »

Il avait dit ça avec un sourire plutôt séduisant, le genre de sourire qui fait craquait toutes les filles qu’il rencontrait et le genre de sourire qu’il utilisait comme une arme pour arriver à ses fins. Paige connaissait bien ce genre de stratagème car elle l’utilisait, un sourire ou même un regard pouvait faire avancer une discussion dans un tout nouvel angle.
Plumton… Le nom lui disait vaguement quelque chose, mais pas moyen de mettre un village dessus, par contre Hastings lui rappelait ses cours d’histoire. Pas vraiment un enchantement de pensait à la bataille entre Guillaume le conquérant et le roi … comment déjà ? Harold je ne sais plus quoi. Elle mit fin à la vision de son ancien professeur d’histoire pour réfléchir à ce qu’elle devait répondre.

__ « Anglaise et fière de l’être ! J’ai habité à Londres pendant toute mon enfance, mais malgré que je sois parti j’ai fait en sorte de toujours garder mon accent, pour un peu de différence. Je vois assez bien Hastings, mais je n’ai jamais eu l’occasion d’y aller… »
Elle repensa à son quartier, son enfance, les journées au parc… Ce fut à son tour de soupirer, c’était tellement loin tout ça.
Puis elle ajouta avec un grand sourire :
__ « Moi c’est Paige ! »
Elle avait toujours détestait les premiers moments avec des inconnus, quand on ne sait rien d’eux. Elle espérait en connaître plus sur lui, enfin sur pouvoir mettre un nom sur ce visage. Son côté timide l’avait toujours plongée dans une routine, elle n’allait jamais vers les autres et les laissés venir à elle. Mais malgré ça elle restait une éternelle fouineuse, curieuse de la moindre histoire intéressante, du scoop.
Elle chercha mentalement quel nom lui irait le mieux, bon elle n’était pas très forte à ce genre de jeu. Il avait l’air d’avoir eu des parents qu’il l’avait élevé conformément à la tradition anglaise. Alors peut être son nom serait celui de la troisième génération… Ou bien elle faisait totalement erreur et il était ici grâce à une bourse sportive, même si cette option ne correspondait pas trop à ce garçon. Il était plutôt bien battit mais il avait l'air bien trop intelligent pour jouer au football…

Elle s’assit, les jambes replier sur le côté, les cheveux volant au vent qui provenait du large, les yeux légèrement plissés à cause du soleil et une mais restant en appuie sur la serviette, elle attendit sa réponse.

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La jeune fille en bikini se pencha vers ce qui semblait, à première vu, être un short en jeans et se saisit de son portable, avant de lancer l’heure d’une voix claire. Mon dieu, il était déjà 16 heures ! Il n’avait pas vu le temps passer perdu dans ses réflexions oh combien philosophique. À voir la tête de la jeune fille, elle non plus n’avait pas vu défiler les heures. Avait-il bien entendu ? Cette jeune demoiselle avait un petit accent qui sonnait familier aux oreilles d’Esteban.

« Il serait donc 21h à Londres et il y ferait 18° ! » ajouta t’elle en souriant.

Oui, tout à fait reconnaissable. Pur accent Londonien ! Cette fille était assurément anglaise ou y avait vécu suffisamment longtemps pour choper l’accent british. Quelle joie de croiser des gens du pays ! Quoi qu’il en dise, l’Angleterre et son temps toujours gris manquait à Esteban. 21 heures, hum … Alfred ne se coucher jamais avant une heure du matin, si il ne rentrait pas trop tard il pourrait discuter facilement lui parler et s’il avait de la chance peut être même qu’il arriverait à avoir sa mère, si elle n’était pas encore à une de ces soirées mondaines avec lui. Fronçant les sourcils, le garçon s’allongea sur le sable à coté de la serviette de la jolie Anglaise, un soupir lui échappa. Pensait à lui avait le don de le contrarier et de l’énerver. Il n’arrivait toujours pas à digérer que cet homme, qui se disait soit dite en passant son père, mais qui n’avait pourtant jamais dénié partager sa vie, arrivait un jour au manoir la bouche en cœur, demandant sa mère en mariage alors qu’il l’avait rejeté pendant toutes ses années ! Dix-sept ans bordel ! Dix-sept ans c’est bien long pour se souvenir qu’on n’a pas deux fils mais trois. Et sa mère qui avait accepté toute guillerette ! Le peu de temps qu’il passait avec elle s’était pour entendre « oui, tes demi-frères sont mer-vei-lleux ! » ou bien encore « William est tellement charmant, et si tu voyais Henri ». Ils le dégoutaient ! Toute sa familles le dégoutait ; ses oncles, ses tantes, ses demi-frères et sœur et surtout ses parents. Esteban avait toujours eu profondément honte de sa famille, mais depuis le second mariage de sa mère avec son père biologique c’était pire. L’éloignement lui avait semblé la meilleur option à l’époque et depuis qu’il était parti il ne regrettait en aucun cas son choix, même si il avait fallut pour ça quitter son Angleterre natale, le manoir et ses pseudos amis. Bah, ceux-ci ne lui manquait pas beaucoup, il n’avait jamais vraiment réussis à s’intégrer et à se faire de vrais amis, il se sentait mieux ici, les américains étaient réputés pour leurs excentricités et leurs délires bizarres et quitter le traditionalisme anglais ne lui ferais pas de mal, loin de là !

Il soupira encore mais cette fois-ci de bien être, la sensation du soleil sur sa peau était tout simplement esquisse ! Le vent dans ses cheveux, le cri des mouettes au loin … Y’a pas à dire, la plage c’était vraiment le pied ! Un silence tranquille s’était installé depuis quelques minutes sur les deux jeunes gens, et Esteban, curieux de nature finis par le briser posant à sa voisine une myriade de questions.

- Tu es Anglaise n’es-ce pas ? Ou tu as vécu en Angleterre, ça s’est sur ! Dit-il en se relevant légèrement sur les coudes pour pouvoir mieux observer sa voisine, Tu as un accent charmant en tout cas ! Grand sourire ravageur. Tu viens d’où ? Moi j’ai grandis à Plumpton c’est un petit village dans le sud de l’Angleterre près de Hastings peut être que tu connais ?

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Paige bronzait depuis un moment déjà, et elle avait dut mettre à plusieurs reprises mettre de la crème solaire pour ne pas devenir écrevisse. Elle se reposait, et avait même dut s’endormir à un moment tant le soleil lui faisait du bien. C’était comme une couverture, comme quand elle était petite et qu’elle allait dans le jardin une épaisse couverture sur les épaules, seul moyen de lui tenir chaud dans le climat hostile de l’Angleterre hivernale. Elle sourit à ce souvenir, sa mère finissait toujours par avoir pitié d’elle et à l’obliger de retourner à la maison boire un lait chaud. Mais c’était tellement beau d’être spectatrice de la valse des flocons, tout ce blanc tourbillonnant…
Elle sourit et se rendit compte que ses souvenirs l’éloigner de la réalité. Non, elle n’était ni en Angleterre, ni sous la neige, ni avec ses parents à boire un chocolat chaud. Elle était à Miami, sur une plage en train de rôtir sous un soleil de plomb.
Elle passa sa main dans ses cheveux et remit pour la troisième fois de la crème, avec un soupire de désespoir.
Et soudain sortit de nulle part quelqu’un vint lui parler. Non pas que ça la déranger, mais n’ayant pas ses lunettes de soleil sur elle, Paige du plisser les yeux pour mieux voir la personne. Il s’agissait d’un jeune homme, plutôt beau garçon, il lui demandait l’heure. Intérieurement la jeune étudiante sauta de joie, elle reconnut directement l’accent british, elle n’était donc pas seule. Elle pivota et attrapa son short pour y récupérer son portable. Et elle finit par lancer :
__ « Il est 16h passé… »

Non, il était déjà cette heure là, elle n'y croyait pas.Son ton avait surement dévoilé se qu'elle ressentait, elle avait continuer sa phrase dans sa tête avec une injure. Elle avait donc passé la plupart de son après-midi à ne rien faire… Ça ne la déranger pas pour autant, mais quand même, il aurait fallut qu'elle fasse le tour du campus, trouve des renseignement sur les cours, aller voir les salles, trouver un salle de danse ou des cours pour qu'elle s'y inscrive même si les cours ne l'intéressé plus et qu'elle ne penser qu'à créer... Tout ça serait surement reporté à demain.

__ « Il serait donc 21h à Londres et il y ferais 18° ! » dit elle en souriant.

Elle observa de plus près son interlocuteur, son instinct féminin reprenant le dessus, ou plutôt son instinct de prédatrice aux aguets traquant la moindre proie sortit du lot. Il fallait juste qu’elle ne tombe pas sur des types louches ou trop collant ou encore pire curieux !

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Perdu dans ses pensées, Esteban marchait d’un pas tranquille en direction de la plage qu’il avait aperçut à son arrivé au pensionnat. Il sourit à ce souvenir, à peine arrivé qu’il avait fait la connaissance d’une charmante demoiselle qui s’était finalement retrouvé être sa colocataire. Comme quoi le destin fait bien les choses ! Elle l’avait quitté il y a de ça une heure pour aller vadrouiller dans l’internat alors que lui restait dans leurs chambres pour déballer ses affaires. Au bout d’un quart d’heure de travail acharné, le soleil et la chaleur avaient eu raison de lui, il avait abandonné en plan tout son fourbi pour partir visiter à son tour les environs. Il ne lui avait pas fallut longtemps pour décider de sa destination. En effet, le jeune homme raffolait des plages ! Il n’avait pas eu souvent l’occasion d’y aller avant. C’est simple à Plumpton, le village où il avait grandi, il n’y en avait pas. Et même si il y en avait eu une il n’y serait jamais allé, en même temps qui rêve de visiter une plage d’Angleterre ? Et puis au manoir il y avait la piscine chauffée et c’était largement suffisant. Non décidément les plages d’Angleterre ne le tentait pas.

Après une demi-heure de marche, Esteban arriva enfin sur place. Un soupir de contentement lui échappa, il ferma les yeux un instant pour s’imprégner de l’atmosphère revigorante des lieux, les rires d’adolescents qui se mêlent aux cris des mouettes, le vent qui lui fouettait le visage, le bruit régulier des vagues qui s’écrasent sur le sable et l’odeur si caractéristique de la mer, mélangeant l’eau salée et le sable chaud. Ré-ouvrant les yeux un sourire s’étala sur ses lèvres. Oui, décidément toutes les plages devraient être comme ça, et pas vide et froide comme celles d’Angleterre ! Enlevant ses chaussures, Esteban plongea ses pieds dans le sable chaud s’amusant un instant de la sensations de délice que ça lui procurait avant de déboutonner sa chemise et de la retirer ne gardant sur lui que son bermuda. Il s’avança vers l’eau claire, ses chaussures dans une main, sa chemise dans l’autre.

Suite à une marche relativement longue sur le sable humide le jeune homme sorti peu à peu de ses rêveries. Depuis combien de temps était-il là à marcher ? Sortant de sa poche son i-phone, il entreprit de regarder l’heure qu’il était avant de se souvenir qu’il n’avait pas encore pris la peine de le mettre à l’heure d’Amérique. De combien était le décalage déjà ? Il lui semblait qu’Alfred l’avait évoqué juste avant le départ mais impossible de s’en souvenir, quatre ou peut cinq heure peut être, mais rien n’es moins sûr. Grognant de mécontentement, Esteban observa les alentours, la plage était bondée ! Il trouverait bien quelqu’un capable de lui donner l’heure. Partout des serviettes étaient étalées, quelques étudiants se baignaient et un groupe de garçon jouaient au volley. Avisant un groupe de jeunes filles qui gloussaient en le regardant, il décida de les éviter et commença à s’avancer vers les joueurs. Cependant, à quelques que mètres d’eux, il s’arrêta en fronçant les sourcils, aucun d’eux n’avait de montres au poigné et il ne se sentait pas de les interrompre, beaucoup trop de regards se seraient tournés vers lui et il avait tendance à être plus ou moins nerveux dans ses situations. Après quelques coups d’œil autour de lui, il finit par remarquer une jeune fille seule. Celle-ci allongée sur le sable fin, était blonde, grande avec des jambes interminables, elle semblait détendu, profitant seulement du soleil et de cette journée magnifique. De toute façon les jolies blondes semblaient lui porté chance aujourd’hui alors pourquoi pas tenter sa chance. S’approchant d’un pas déterminé, il s’éclaircit légèrement la voix avant de se lancer, un grand sourire plaqué sur ses lèvres.

- Hum, Excusez moi de vous déranger mais es-ce que vous n’auriez pas l’heure ? Je viens d’arriver en Amérique aujourd’hui et j’ai bêtement oublié de remettre mon portable à jour.

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Paige s’était promis d’aller faire un tour à la plage la veille. Oui, elle profiterait du soleil, finit les séances d’UV ici il y a le soleil quasiment toute l’année. Son bikini sous son mini short en jean et sa tunique blanche en soie, elle était sortit du pensionnat et s’était diriger vers la plage réservée aux étudiants. Après avoir traversé le parc fleurit, s’être arrêtée à plusieurs reprises pour détailler l’endroit : des étendues d’herbe bien verte, des fleurs qui colorer ce parc. Elle se promit qu’elle viendrait sûrement ici pour réviser, l’endroit était calme et on pouvait profiter du temps. Oui, c’était le lieu idéal.
Elle finit par arriver sur le sable. D’un geste de la main elle retira ses tongs et laissa les grains de sable lu filer entre les pieds. Elle rayonnait, le sourire aux lèvres, ça faisait une éternité qu’elle n’était pas aller à la mer. Elle réfléchit un instant pour se remémorer ce moment. La jeune fille s’en rappeler très clairement, une virée aux Mexique en pleine nuit, ils avaient pris l’avion privé d’un ami après une fête bien arrosé, avaient atterrit dans un petit aéroport privé. Ils étaient tous descendu avaient réussit à trouver une voiture et s’étaient retrouvé à 2heures du matin à danser aux bords de l’eau. Un des amis en question était le fils d’un avocat qui se souciait guère de la réputation de son père, et préférer plaire aux filles comme Paige. La petite troupe était rentrée le lendemain. Quand Paige y réfléchissait cette histoire serait une bonne anecdote à raconter, qui la faisait passé pour une jeune fille plutôt cool. Oui, elle avait juste modifié quelques détails comme les personnes présentent, les lieux…presque tout certes mais elle était fière d’elle. Peut être qu’elle pourrait y rajouter ses talents de comédienne pour ne laisser aucun doute sur la réalité de ses événements comme un sourire songeur pour faire comme si elle revivait la scène ou bien un ton de confidence…
Un ballon vient rouler jusqu’à ses pieds interrompant sa rêverie. Elle remarqua qu’il s’agissait d’un ballon de volley aux couleurs vives. Elle l’attrapa d’une main et chercha son propriétaire. Un jeune homme vint alors à sa rencontre et dit :
__ « Désolé, mes amis ont de sérieux problèmes pour viser ! »
Son ton charmeur fit sourire Paige qui répondit :
__ "Ooh, mais c’est pas grave…Elle lui tendit le ballon en gardant son sourire."
Les amis du garçon l’appelèrent bruyamment et il eu un sourire gêné.
__"Et je dois encore m’excuser, j’aurais adoré faire connaissance avec toi, mais ils sont du genre impatient et je suis indispensable à l’équipe, "il lui fit un clin d’œil et parti en courant.

Et bien c’était donc vrai, la plage accueillait de beaux garçons… Elle fit quelque pas et mis sa serviette sur le sable chaud, enleva son short puis sa tunique et s’allongea. Elle sentit rapidement le soleil lui réchauffait la peau et ça la fit sourire. Il y avait trop longtemps qu’elle n’avait pas eu location d’avoir une telle quantité d’ensoleillement.