Wynwood University
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 [GROUPE 5] - Noble war begins

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Trent Walker

Trent Walker


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Je suis âgé(e) de: : 29

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MessageSujet: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyJeu 31 Oct 2013 - 0:12

This is Halloween
Noble war is coming...

Groupe 5 - Vicky/Liam /Dany/Raphael/Ari/Sienna/Ashlyn/Evan



Le jour J est arrivé, l'heure H approche. Vous êtes tous conviés à une soirée d'Halloween, un bal. Vous êtes excités et vous attendez cela avec impatience. L'heure tourne, il est temps pour vous de vous préparer. Qu'allez-vous mettre ? Un costume pour Halloween, bien entendu, mais quoi ? Fantôme ? Sorcière ? Dracula ? Faites de votre mieux. La nuit tombe, la brume se lève, le froid s'installe. Avez-vous le sang glacé ? Non, surement pas, pas avec la soirée qui vous est promise...Quoique...  Avant le bal, une chasse au trésor est organisée, au grand bonheur de toute le monde, quelle chance. Vous aimez les défis ? Vous avez l'esprit d'équipe ? Parce qu'il va vous en falloir ainsi que du sang froid..que vous n'avez pas, apparemment. Il va falloir compter les uns sur les autres, amis ou ennemis parce qu'on a toujours plus de courage à plusieurs que tout seul, c'est bien ça, que rabâchent les sportifs, non ? Quant à vous, les filles, soyez convaincantes, votre physique vous aidera, peut-être, à vous en sortir... Avec de la corruption ? Essayez toujours, mais je ne donne pas cher du résultat. Les intellos, votre cerveaux vous servira, du moins j'espère. Les beaux gosses, vos belles paroles que vous lâchez à longueur de temps pour embobiner les profs, les filles et autres espèces, laissez-les dans votre confrérie, ça ne vous apportera rien. Quant aux autres, désolé, vous n'avez plus qu'à vous fondre dans la masse et prier pour que vous arriviez à prendre le dessus.

Ca y est ? Vous êtes prêts ? Vous attendez dans le froid, que les portes du lycée de Wynwood s'ouvrent et que la chasse commence. Vous avez hâte que tout commence, que l'ambiance soit au beau fixe, que les groupes se forment et que les cerveaux fulminent, tant mieux, parce que nous aussi. 17H30, les portes s'ouvrent et vous vous dirigez tous dans un endroit propice en longeant les couloirs chaleureusement décorés de citrouilles, chauves-souris ou encore fausses toiles d'araignées. Vous vous retrouvez tous en groupe dans une pièce ou, peut-être, avez-vous déjà eu cours ? Peut-être est-ce ici aussi, que vous avez posez les yeux sur votre chéri/chérie pour la première fois ? Sauf que... rien, personne, pas un mot, pas un bruit, juste un silence glacial qui s'installe. Vous attendez qu'on vous donne les instructions ? Pas de panique, vous allez vite comprendre. Après 10 minutes d'attente, un courant d'air froid claque la porte de la pièce dans laquelle vous vous trouvez en faisant sursauter certains. Vous attendez encore, sans bruit, vous regardant dans le blanc des yeux, vous demandant ce qu'il est en train de se passer. D'un coup, la lampe s'éteint, la porte se verrouille, le lycée est plongé dans le noir le plus total. Une coupure de courant le soir d'Halloween ? Drôle de coïncidence, non ? Vous y croyez vraiment ? Vous êtes bien naïfs chers amis. En participant à cette soirée où le maitre mot est « l'horreur », vous vous êtes mis dans un sacré pétrin... Sans que vous ne vous y attendiez, des craquements se font entendre, vous levez les yeux vers les haut-parleurs, une voix masculine, froide et presque monocorde s'élève dans tout le lycée. Cette voix, certains d'entre vous la connaissent pour l'avoir déjà entendue au téléphone. Vous vous rappelez ? C'est là, maintenant, que vous allez entrer en jeu, vous aussi, chefs. Vous vouliez des explications? Les voilà...

Happy Halloween et... Que la vraie fête commence.

« Qui suis-je ? Vous avez le culot de me poser cette questions bande d’ignorants. Ecoutez-moi bien. Je suis celui que vous croisez tous les jours sans daigner me jeter un seul regard de compassion. Je suis celui qui ère seul dans ces couloirs froids. Je suis celui dont tout le monde se moque, dont tout le monde se fout. Que l’on bouscule sans consentir s’excuser. Que l’on ignore parce que ce jour-là, nous ne sommes pas d’humeur. Je suis celui à qui l’on ne donne pas l’once d’une toute petite chance. Ni en amitié, ni en amour. Et pourtant, je ne demandais que ça. Je ne souhaitais n’être qu’un étudiant normal parmi vous, et vous ne m’avez pas donné cette occasion. Vous m’avez méprisé, vous en rendant compte ou non, vous m’avez souillé, vous m’avez abandonné à mon sort.

Mais sachez que durant toute cette année, j’ai appris à observer. A vous observer, vous et vos petites habitudes. La petite blonde qui ne m’a offert comme regard qu’un coup d’œil de dégout, qui sort de son bâtiment tous les jours à la même heure pour aller rejoindre  ce qui semble être son amant. Cette bande de mecs trop bien propre sur eux qui ont décidé de me refuser dans leur bande parce que la totalité de ma tenue ne valait pas plus qu’une seule de leurs chaussures. Je vous ai tous dans mon collimateur bande d’enfoirés. Quand certains d’entre vous vaquaient à leurs petites activités, je me terrais dans l’obscurité pour réfléchir à la meilleure manière de vous faire payer pour mon mal-être dont vous êtes la cause principale. Je vous connais mieux que vous ne vous connaissez vous-même.

Chaque jours j’ai tenu un carnet, mon regard n’a jamais quitté vos visages heureux, vos noms, et vos actes recensés. Je sais tout de vous.  Il est trop tard mes amis, versez vos dernières larmes, dites-vous que vous vous aimez les uns les autre une dernière fois, car Je me suis  préparé pour une guerre noble. Je sais ce qui va arriver, et je sais que personne ne peut m'arrêter, moi y compris. Je tue des gens que j'aime. Certains d'entre eux mendiaient leur vie. Je ne me sens pas triste. Je ne ressens rien. C'est un monde sale dans lequel nous vivons, C'est un monde impuissant. Vous pensez que je suis fou?  Pas autant que vous.

Il est l’heure pour moi, Trent Walker, de récupérer ma dignité. Que ce jour soit marqué de drapeaux en berne et de brassard noir autour du bras. Joyeux halloween mes amis.»


-----------------✂️---------------------✂️--------------------✂️----------------------

► HRP : On est désoléééééées de vous avoir un tout pitit peu mené en bateau, mais vraiment on voulais vous faire une surprise de fou, et on espère sincèrement que tout ça vous plait parce qu'on s'est vraiment donné beaucoup de mal durant tout le mois. (Et qu'après on risque de faire une depression nerveuse...pleurer tout ça.)

► Le déroulement : Trent va se balader un peu dans tous les groupes, le début de ses posts signifieront qu'il entre, et la fin, qu'il en sort pour aller dans un autre groupe.

► Les règles vite fait :

  • Alors même si votre perso est un excité de la vie, il va de soi qu'il ne va pas désarmer le tireur, ni revirer la situation... Sinon l'event n'a plus aucun sens. Vous pouvez vous en prendre à lui verbalement, ou même tenter de le frapper... Mais bon, faites gaffe quoi (a).
  • Rassurez-vous PERSONNE ne vas mourir. Sauf si vous nous le demandez (Dans ce cas merci d'adresser un MP sur le compte de Trent, de Nina, ou Shayna.
  • Pour les blessures par contre... A moins que cela handicap VRAIMENT de trop votre personnage... Prévenez-nous aussi.
  • Soyez ACTIFS. Comme vous pouvez le constater, il y a beaucoup de groupes, et beaucoup de membres dedans, parce que vous n’étiez pas moins de 54 à caler. Ce serait bien que l'event ne traine pas jusqu'a Noël, pour de nouvelles aventures :coeur2:


Le staff qui vous aime (quand même) ♥️ :superman:
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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyJeu 31 Oct 2013 - 19:12


Noble war begins

ft Vicky, Liam, Dany, Raph, Sienna, Ash, Evan


Ca faisait une semaine que j'attendais cette soirée avec impatience. Une soirée d'Halloween était le genre de soirée que je trouvais fun, d'ailleurs, je m'étais même empressée de chercher après un déguisement. J'avais proposé à Aiden de m'y accompagner. Il n'était pas trop chaud, au début. C'était pas le genre de soirée qu'il appréciait et encore moins les costumes, mais finalement, il avait accepté. Ils étaient même, lui et Matt, partis chercher après des tenues de leurs côtés alors qu'Alma, Grace et moi cherchions du nôtre. En rentrant, j'avais remarqué que l'heure tournait et avec Alma, on devait se dépêcher à s'apprêter. La fête commençait à 17h30. Du moins, la chasse au trésor. J'avouais ne pas être adepte de ce genre de jeux, mais la fête juste après s'annonçait riche en émotions. On retournait dans notre chambre et je pendais ma robe le long de ma garde robe, l'admirant. Avant de l'enfiler, je devais m'occuper de mes cheveux. J'avais eu pour idée de les teindre en noir, pour l'évènement. Il était clair que je les garderais noirs encore quelques semaines, mais c'était pas comme si j'avais opté pour du blond, non plus.

La coloration faite, j'en profitais pour prendre une douche et de retour dans la chambre, pouvait enfin enfiler cette jolie robe. Je mis à peu près une heure et demi de préparation pour être totalement prête. Je me regarde une dernière fois dans le miroir et, accompagnée d'Alma, on retrouvait les garçons devant le lycée. Il faisait plutôt froid et, sans penser que je devrais attendre là, dans le froid, je n'avais même pas opté pour une veste, même si je m'étais accessoirisée d'un foulard Alexander McQueen noir et têtes de mort rouges. J'étais donc là, dehors, dans le froid à attendre que les portes ouvrent. Sur le carton d'invitation, ils nous avaient donner un endroit où se rendre. Moi, c'était la salle de musique. J'avais aucune idée des personnes sur qui j'allais tomber, mais j'espérais tomber sur un groupe aussi bon joueur que moi. Lorsque les portes s'ouvrirent, je me tournais vers Aiden, lui promettant qu'on se reverrait après cette chasse au trésor, l'embrassais et me dirigeais vers la salle de musique. J'étais même pas sûre du chemin à prendre, j'étais pas le genre de fille à faire de la musique, en fait. Je suivais mon instinct et une fois dans la pièce, j'attendais les autres personnes de mon groupe qui arrivaient petit à petit.  Je fus surprise et heureuse de voir Vicky, une amie d'enfance. Je m'approchais d'elle, l'étreignais pour la saluer.

Tu vas bien jolie Vicky ?

Il y avait des gens que je ne connaissais absolument pas à part le frère de Gabriel qui n'avait pas l'air de me porter dans son coeur depuis cette histoire avec Gab. La grosse brute de la fête de ma confrérie était là, lui aussi. Super. Evan faisait aussi partie du groupe. Je ne savais pas si je devais rire ou pleurer, je ne savais pas vraiment comment je devais agir avec lui. J'essayais tant bien que mal de m'excuser et là, je ne pouvais m'empêcher de le fixer jusqu'à l'arrivée de l'unique personne que je ne voulais pas avoir dans les parages : Sienna. Je ne la connaissais pas personnellement, mais j'en avais tellement entendu parler ces dernières semaines. Aaron m'avait si gentiment donner de multiples informations concernant sa relation avec Aiden qui était précisément, mon copain. Je lançais un regard noir à cette dernière, en ajoutant :

Tiens donc, c'est dommage qu'Aiden ne soit pas avec nous, on se serait amuser comme des fous. Ah mais non c'est vrai, vous vous amusez mieux à deux. Pardon.

Je m'approchais d'un banc et m'asseyais dessus, croisant les jambes. J'attendais que quelque chose bouge, qu'on nous dise quoi faire, mais rien. Il faisait de plus en plus froid et personne n'osait dire quoi que ce soit. Je les regardais tous les un après les autres quand la porte de la salle claquait et me fis sursauter par la même occasion. J'en avais marre d'être là à ne rien faire. On attendait tous comme des cons, à se regarder dans le blanc des yeux quand d'un coup, la lumière s'éteignait, elle aussi. Ok, là c'était flippant. Je lançais un premier regard interrogateur  à Vicky quand une voix macabre et froide résonnait dans les haut parleur de la pièce. C'était pas rassurant et j'étais incapable de me dire si c'était bien réel ou si c'était juste le jeu, la mise en scène pour Halloween. Plus j'écoutais le garçon parler, moins je comprenais et surtout, moins j'arrivais à rester calme. Je tournais le visage vers Evan et m'adressait à lui.

Ca veut dire quoi tout ça ? C'est une blague ou quoi ? 



©BlackSun
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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyVen 1 Nov 2013 - 2:06

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Une fête d'halooween… Auparavant, j'aurais vu dans ce genre de fête une parfaite occasion pour ramener des filles avec moi, prendre quelques numéros au passage et danser comme un fou. Cependant, ce soir, je n'avais pas la tête à fêter. On aurait dit que ces temps ci, je perdais tous ceux qui étaient réellement importante pour moi et que les liens que je bâtissais n'étaient fait que d'artifices. Je savais que Ari serait là ce soir et je ne savais pas trop si je voulais la revoir après notre dispute ou notre je ne sais quoi. Nous nous étions pas revu depuis ce fameux jour et je ne m'en plaignais pas. Je veux dire… je l'aimais réellement et pour une fois dans ma vie, j'avais réussit à réellement dire se que je ressentais et il fallait que cette fois tombe sur la mauvaise personne. Non, Ari n'est pas la mauvaise personne. Je le suis. Toujours là, à coucher à gauche et à droite, à ne jamais rester en place. Je pars sans laisser de trace, sans prévenir les seuls qui se soucient encore un peu de moi.

Quoi qu'il en soit, j'avais dit à Jewel que je l'accompagnerais ce soir, mais je devais aussi participer à cette stupide chasse au trésor. Jewel et moi c'était une autre histoire bien compliqué. Je dois dire qu'elle est assez mignonne et j'aime bien sa façon heureuse de voir la vie, comme si elle ne voyait que le bon côté qui contrairement à moi qui s'est fatigué d'être toujours optimiste. Elle est sur ma limite d'âge, oui, 16 ans je trouve ça un peu jeune, mais elle me plait bien et on est pas réellement en couple. C'est plus pour la popularité je crois. De mon côté, plus de filles veulent de moi comme je suis supposé être inaccessible et de son côté, sortir avec un mec plus vieux qui est déjà à l'université rend jalouse les autres filles qui rêveraient d'un copain aussi parfait que moi. Parfait mon oeil… Tous les deux avons le droit d'aller voir ailleurs, mais le plus étrange est que nous nous voyons comme un vrai couple qui fait des activités ensemble le week-end.

Je lis une dernière fois la lettre de la fête avant de mettre mon costume. Je l'avais acheté dans un magasin spécialisé dans les déguisements de super-héros et je trouvais celui de capitaine américa particulièrement impressionnant. Je peigna mes cheveux sur le côté et pris les clés de ma moto pour me rendre à l'école. Pour le début de la chasse au trésor, je devais aller dans la salle de musique. Je m'y rendis de pas long et envoya un message texte à Jewel pour lui souhaiter un bon jeu et que j'avais hâte de la voir ce soir. Arrivant le premier, je m'assis sur un banc et bientôt les gens commencèrent à arriver. Je pus reconnaître Ari et mon coeur se déchira, mais je préféra seulement lui faire un signe de tête en guise de salutation. Je me perdis dans mes pensés jusqu'à se qu'une voix malveillante retentisse. Je ne compris que quelques mots, mais juste assez pour savoir que ce n'était peut-être pas prévu. Je vus Arizona se tourner vers moi. "Je sais pas… Tout va bien aller.." Je me leva et vérifia la porte. "C'est verrouilé…" Voilà, j'étais prit de panique. Mon coeur battait la chamade et je retourna vers Ari en mettant ma main sur la tienne, mais je fixais toujours mes pieds. "Tout va bien aller…"
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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyVen 1 Nov 2013 - 12:37

L’invitation me donnait rendez-vous dans la salle de musique, un sourire étira mes lèvres à cette pensée.  S’il y avait un endroit dans lequel j’aimais aller, c’était bien là. Sortant de la confrérie, je rejoins Liam qui m’attendait dehors. Je passe la porte de côté, évitant à mes ailes de se bloquer dans l’encadrement de la porte. Je n’avais pas trouvé mieux comme déguisement. Pour être honnête, j’aurai du prendre un déguisement plus sombre, si j’étais un ange, j’étais persuader d’en être un mais noir. Ma fascination pour eux étant la plus forte, et les robes blanche plus longue que les noirs qui découvraient beaucoup trop les cuisses à mon gout, j’optais pour le côté divin dans sa partie la plus littérale. J’admire Liam, déguisé en chevalier et je trouve son déguisement parfaitement en accord avec ce qu’il était. Nous marchons dans l’allée du lycée, se dirigeant vers la salle de musique. J’étais encore un peu gauche avec lui, je l’avais revu à multiple reprise pour le dessiner, l’avait vu torse nu, rien que cette pensée me fit rougir. On avait passé énormément de temps ensemble et il fallait admettre qu’il me faisait beaucoup rire, le temps passer avec lui filait à toute vitesse. Malgré les mises en garde de Seb et Zack, je ne pouvais me résoudre à les croire. Avec moi, il a toujours été gentil et prévenant, je ne l’ai jamais vu violent, jamais méchant envers qui que ce soit, du moins devant mes yeux.

En six ans, je n’avais jamais fêté Halloween, pas d’amis, pas d’accompagnant, trop peur de l’extérieur. J’ai passé les deux premières années à fuir les autres, puis les années suivantes à éviter les ennuis et les moqueries. Miami était plein de nouveauté pour moi. Quoi qu’il arrive, je me savais entourée, par Liam, puis pas Seb, Zack et Ari. Ils étaient là, c’était ce qui me permettait de continuer mes efforts d’intégration.

-Merci de m’accompagner, j’espère ne pas perturber tes plans, tu vas peut-être rejoindre quelqu’un d’autre à la fête ?

Je me souvins d’un appel qu’il a reçu lors d’une de nos séances. J’étais alors persuader que c’était sa petite amie, vu le ton qu’il avait pris. Puis quand ses yeux s’étaient posé sur moi, j’ai immédiatement arrêté de l’écouter, réalisant la grossièreté de mon action.

On arrive dans la salle et je reconnais Ari. Mon visage s’illumine et je me jette dans ses bras, heureuse de voir mon amie d’enfance. Son déguisement est super et plus élaboré que le miens. Elle me demande comment je vais. Je rigole nerveusement, par l’émotion de passer cette chasse au trésor avec une amie de plus. « Très bien, je suis très contente de te voir… Je suis encore désolé pour Aiden dans les bois… Je ne savais pas que c’était ton copain. » Je rougis de gêne.

Je reconnais le président du Cooking Club, à qui je souris et hoche la tête pour le saluer. Le reste suit également et nous sommes au complet. Entre temps, j’étais retourné à côté de Liam, attiré comme un aimant. Ari s’en prend à l’une des filles de ma confrérie et son ton me surprends, ne comprenant pas pourquoi elle est si méchante tout à coup. « Ariii ! » Je lui lance un regard inquiet, la suppliant du regard de faire des efforts, ne voulant pas me retrouver dans une pièce ou je pourrais sentir la tension des autres, j’avais déjà assez de la mienne qui était perpétuelle.

La porte se ferme dans un fracas et je sursautte en poussant un court cri, surprise. Les lumières s’éteignent et mon sang ne fait qu’un tour. Je sens mon rythme cardiaque s’affoler et avant même que les microphones résonne dans les hauts parleurs, je me jette sur la porte, après le garçon aux yeux bleus, pour essayer de l’ouvrir et chasser cette impression de déjà-vu. Ari me regarde, mon regard s’affole ainsi que tout mon être. Crispée sur la poignée de la porte, je m’étouffe en parlant. « C’est verrouiller… » Si c’était ça la chasse au trésor, je voulais alors partir, et vite. Je ne voulais plus participer. « Je… ne veux plus jouer… laissez-moi partir. » J’aurais aimé épargner Liam de mes crises mais le noir, la porte close, c’en était beaucoup trop, une chasse au trésor n’impliquait pas de marcher à travers le lycée ?

Une voix s’élève et je me fige par la froideur de son ton. Tout mon corps se tétanise et je reconnais cette haine malsaine qui martèle ses mots. Je ne le connais pas lui en particulier, mais son discours, sa rage, son air faussement calme et résigné, je crois que mon cœur va exploser. Il n’avait toujours pas fini son discours, que je secouai la poignée, m’énervant dessus, tirant comme une malade. Ouvrez moi, ouvrez moi, je vais mourir ! Je tapai dessus, excédée. Le garçon de tout à l’heure répète des mots qui me paraisse bien dérisoire et je leur tourne à tous le dos pour respirer et cesser de trembler d’une menace sans doute irréelle. J’explose au final. « Non ça va pas aller ! On est coincé et un taré dehors parle de guerre ! Tu sais ce qu’il y a dans les guerres ? Des morts putains… » Je tirais à nouveau sur la porte, la secouant, tirant rageusement dessus, sentant déjà les pleures m’envahir, je ne voulais pas être encore coincée, enfermée… Non s’il vous plait, sortez-moi de là. J’étais en crise de panique.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyVen 1 Nov 2013 - 15:14

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Halloween. A la base c'est une fête Celtic, vous le saviez? Ca à été un peu transformer par la suite par les Américain, puis c'est devenue une fête commerciale. Rien de plus qu'une fête commerciale. A la base, j'étais pas d'humeur à aller à cette fête .... Après ce qu'il s'était passer avec Raphaël, je voulais tout sauf venir. Raf étant partie de la maison, je me retrouvais toute seule à la maison, à déprimée comme une adolescente de 16 ans, avec mon pot de glace et mon film d'horreur à la con, à gueuler "Mais va pas par là putain! Quelle conne!".... Une déprime normale quoi. Ca faisait quelques jours déjà que Raph refusait de me voir ou même d'entendre parler de moi. Ce que je pouvais comprendre....

Je lui avais délibérément menti pendant longtemps en lui disant que j'étais une étudiante à Wynwood, on avait été un peu trop loin, et moi finalement, je crois que j'étais tombée amoureuse. J'aurais pu tout lui avouer avant, mais j'ai pas eu le courage. Pour une fois que je manque de courage pour quelque chose.... J'étais incapable de lui dire que j'étais en fait sa prof de musique. Et évidemment, quand il l'a découvert... Bah inutile de vous dire qu'il l'a extrêmement mal prit. Comment j'avais pu faire ça? Il m'avait fait une confiance totale, et moi je l'avais trahis, je lui avais menti.... J'étais une idiote. Je lui avais caché la vérité pour ne pas le perdre, et finalement, c'est en lui mentant que je l'avais perdu. De toute manière, à partir du moment où je lui avais dis "Je suis à la fac en musique à Wynwood", j'étais échec et mat.

Bref! Je déprimais pour le coup, hein, forcement, vous vous en doutez! Je l'aimais, je m'en voulais, je l'avais perdu, il voulait plus me voir. Ca explique la glace, le film d'horreur et le "Quelle conne!" à propos de la blonde qui se jette dans les bras du tueur. Mais j'en avais assez, en fait, de me morfondre de mon côté. Il était temps que je me remette un peu d'aplomb, non? Alors j'avais hésiter longtemps, et puis finalement j'avais décider d'aller à cette fête d'Halloween! J'avais donc cherché un déguisement.... Longtemps... Et puis finalement j'ai fais dans le classique parce que j'en avais un peu rien à faire! Le soir venu, ayant reçu une invitation, je me rendais Déguisée au lycée, attendant avec les autres que les portes ne s'ouvrent.

17h30. Les grandes portes s'ouvraient enfin et je me dirigeais vers MA classe. Sérieusement. Je passais le plus clair de mon temps en salle de musique, et même pour une soirée, il fallait que j'y aille encore. N'importe quoi. Je regardais autour de moi, voyant les élèves se dispersés petit à petit. J'étais la seule prof ou quoi? Sérieusement? Roh purée je le sentais déjà mal! J'entrais dans la classe et reconnaissais certain de mes élèves à qui je souriais, et les saluaient, m'adossant ensuite contre une des tables les bras croisés. Je gardais mon petit sourire jusqu'à apercevoir quelqu'un en particulier. On était huit. Et sans déconner, il aurait pu y avoir beaucoup de monde, et que des inconnus. MAIS NON! Sur les huit, il a fallu que moi et Raph on se retrouve dans la même pièce! Y'a quelqu'un là haut qui doit carrément se foutre de ma gueule en faites..... Je vois pas autre chose!

Je le fixais quelques secondes, mais je pensais bien qu'il ne m'adressait ni sourire ni parole. Et il aurait bien raison! Les élèves se connaissaient déjà apparemment, ce qui était plutôt une bonne chose. Moi j'allais rapidement vers les gens, en plus je les connaissais déjà, eux se connaissaient, bref ça allait être plus simple pour la chasse au trésor qui était prévue. Etant donne qu'on était censé être une équipe.... Non? Les lumières s'éteignirent, provoquant les cris de Vicky, une élève. Bon, c'est Halloween, ça me semble normal. Une petite frayeur, le truc de base.... J'en étais persuadée jusqu'à ce qu'une voix qui me faisais moi même froid dans le dos ne se fasse entendre dans les hauts parleurs. Plus il parlait, et plus mon rythme cardiaque s'accélérait. Il avait parler de tuer ou j'avais rêver?

Deux des gamins essayaient d'ouvrir la porte sans succès, nous étions définitivement enfermés, et la panique s'était emparés des jeunes gens. Et un peu de moi....

-Ca veut dire quoi tout ça ? C'est une blague ou quoi ?

"J'espère bien que oui...." Pensais-je. Il ne fallait pas que je me mette à paniquer. J'étais la seule prof ici, j'étais donc soit disant responsable d'eux, et il fallait que je les rassure du mieux que je pouvais? Non?

-Tout va bien aller…

Je regardais autour de moi, essayant de trouver une autre sortie, mais évidemment que non il n'y en avait pas! Et même si je connaissais les moindres recoins de cette salle, je ne pouvais pas m'empêcher de vérifier quand même.

-Non ça va pas aller ! On est coincé et un taré dehors parle de guerre ! Tu sais ce qu’il y a dans les guerres ? Des morts putains…

Je me levais et essayais de me mettre le plus au centre du petit groupe, essayant de paraître à peu près calme.

-Stop! On se calme! Personne ne va mourir! C'est Halloween merde, c'est le jour où on est censé tous flipper! C'est juste..... Je suis sûre que c'est juste une grosse connerie, une mauvaise blague, et de toute façon, ça sert à rien de paniquer. Ok?

Je me tournais vers Vicky qui avait l'air la plus affectée et posant une main sur son épaule essayant de prendre une mine rassurante.

-Ok?

Spoiler:
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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyVen 1 Nov 2013 - 16:16


*Noble war begins*

Pour Halloween, les démons s'échappent de l'enfer...


Quelques jours après la catastrophique fête des Sigma Mu, Sienna avait eu vent de la prochaine grosse fête qui serait organisée par le lycée. Un Halloween en grandes pompes loin des petites fêtes de villages où les enfants allaient sonner de maison en maison pour réclamer des bonbons. Que la fête soit d'une plus grande envergure, ici à Miami, semblait tomber sous le sens. Cette fête tombait à pique car comme on dit, il faut remonter en selle après être tombé de cheval. Cette fois-ci, il n'y aurait aucun drame. Ce serait le premier jour du reste de sa vie, aussi négativement légère que cette phrase puisse sonner. Elle s'afficherait à cet « évènement social » comme la nouvelle elle-même qu'elle s’efforcerait d'être pour le reste de sa vie. Il était temps que sa vie prenne un autre tournant, qu'elle s'adapte pour de bon à cette nouvelle ville et qu'elle tourne définitivement la page du passé. Forte de cette philosophie, elle s'était rendue chez le coiffeur avec l'intention d'associer un changement physique à son changement psychique. Elle serait donc blonde. C'était faire d'une pierre deux coup : avoir une apparence déroutante pour ceux qui étaient habitués à la voir en brune mais aussi perfectionner son idée de déguisement. Vous avez entendu parler de Game of Throne ? Elle aussi. Elle se doutait que sa ressemblance avec Daenerys Targaryen serait frappante une fois qu'elle aurait la même couleur de cheveux qu'elle.

A en croire le reflet que lui renvoyait le miroir en cette fin d'après-midi, elle avait eu raison. Son déguisement était parfait. Un grand sourire étira ses traits et une lueur de malice illumina ses yeux. Elle avait le sentiment qu'elle allait bien s'amuser. Tout ce qu'elle espérait c'était qu'elle tomberait sur un groupe de gens près à jouer le jeu à fond. La vie étant un jeu c'était une espérance qui s'étendait aussi au reste du monde : de façon générale, elle voulait rencontrer des gens qui joueraient le jeu de la vie à fond. Une alarme sur son téléphone portable la tira de ses considérations philosophiques. Il était 17h15 et elle avait rendez-vous à 17h30 dans la salle de musique, il fallait qu'elle se mette en route. Elle voulait à tout prix éviter d'être coincée dehors, inconsciente du danger vers lequel elle courrait avec tant d'empressement.

Sienna arriva donc dans la salle de musique seule et plutôt heureuse de l'être. Sur le chemin, la question de la participation d'Aaron à la chasse avait été présente en filigrane de ses pensées. Mais la nouvelle Sienna, la blonde, n'en avait rien à faire de savoir s'il serait là ou non puisque de toute façon, elle ne lui accorderait même pas un regard. Alors, une fois sur place, elle fut soulagée de constater qu'elle ne le voyait nul part. Bien sûr elle était inconsciente du fait que pour arriver à cette constatation, elle avait du le chercher du regard. Par contre, il y avait tout de même une personne qu'elle ne voulait pas voir mais qui était bel et bien là : Arizona. Evidemment, elle-même n'avait rien contre cette fille mais cette dernière avait des choses contre elle. Ce fut son premier sentiment que l'ambiance ne serait peut-être pas aussi conviviale qu'elle aurait pu le penser.

Arizona ne put d'ailleurs s'empêcher de lui faire remarquer qu'elle avait une dent contre elle par une petite remarque sur Aiden et elle. Comme quoi ils s'amuseraient mieux à deux. Sous un coup de sang, elle faillit s'emporter et lui répondre, histoire de ne pas se laisser faire. Ce qui l'en empêcha fut cette envie persistante de profiter de la soirée. Ce qui serait impossible si elle commençait à créer des disputes juste parce que son égo ne pouvait pas encaisser une petite pique. Et puis, depuis quand était-elle aussi réactive à la provocation ? Bien décidée à laisser couler, elle entreprit de promener son regard sur les autres personnes présentes. A part Arizona, il n'y avait qu'une personne qu'elle reconnaissait de vue. Une autre fille qui était dans la même confrérie qu'elle et sur laquelle circulaient quelques rumeurs. Rumeurs que Sienna ne croyaient pas, bien évidemment, préférant réserver son jugement pour plus tard. Surtout que sa soeur Alpha Psi venait d'intervenir en sa faveur, réprimandant Arizona. Elle lui octroya un discret sourire de remerciement.

Un instant plus tard les lumières s'éteignirent et la porte se ferma violemment. Sienna sursauta. Mais elle ne prenait pas encore conscience du danger. En fait, elle aurait rit de sa propre bêtise -car il était évident que c'était une mise en scène pour les mettre dans l'ambiance d'Halloween- si le cri de Vicky n'avait pas été si déchirant. Si elle avait alors conscience d'une menace c'était loin d'être celle d'un possible tueur fou mais bien la possibilité que l'Alpha Psi ne leur fasse une crise de panique en direct. Alors qu'elle dirigeait son attention sur cette dernière pour vérifier si le type avec qui elle était venue était capable d'assumer et de l'aider, un frisson d'horreur la parcourut. Une voix s'élevait des hauts-parleurs de la salle. Et ce n'était pas pour leur expliquer les règles du jeu. Impossible de s'y tromper, ce n'était pas une mise en scène. Plus la voix parlait plus le coeur de Sienna se mettait à battre fort et vite. A tel point qu'il pulsait dans ses oreilles et qu'elle n'entendait presque plus ce que le malade leur disait.

Dés que la voix se tût, Sienna essaya de mettre de l'ordre dans ses pensées qui, jusque là, se bousculaient dans sa tête. Il fallait qu'elle comprenne ce qui était entrain de se passer parce qu'il fallait qu'elle trouve une solution. Pourtant elle n'arrivait pas à penser droit. « Calmez vous, calmez vous, calmez vous, ... » se répétait-elle, incapable de se concentrer alors qu'elle entendait le garçon déguisé en Capitaine America soutenir à Arizona que tout allait bien se passer et Vicky s'emporter, déjà entrain de péter un câble alors qu'il ne leur était encore rien arrivé. Ses efforts pour ne pas paniquer furent balayés quand elle entendit le mot « mort ». Sa soeur Alpha Psi avait raison, il y avait des morts lors des guerres. Elle commençait à être consciente du risque pour sa vie.

Analysant froidement la situation, Sienna décida de laisser le « problème Vicky » aux bons soins de celui qui était venu avec elle et s'approcha d'Arizona et du Cap'tain. Ils semblaient déjà plus garder leur calme. S'ils voulaient s'en sortir, elle aurait besoin de gens comme eux.

- Paniquer est une mauvaise idée. On va s'en sortir. Il a raison, tout va bien aller.

Son regard se planta avec intensité dans celui d'Arizona. Elle semblait ainsi lui dire « Tu tiens le choc ?! J'ai besoin de toi sur ce coup, il va falloir que tu me suive, que tu garde ton calme si tu veux qu'on s'en sorte ». Pourquoi elle ? Parce que, outre l'Alpha Psi qui se ruinait la santé à essayer d'ouvrir la porte, c'était la seule personne qu'elle « connaissait ». En cas de crise, on se dirige toujours vers ce qu'il y a de plus familier à portée. Et si Sienna était si froide et presque méchante quand elle pensait à Vicky et son comportement c'était tout simplement parce qu'une part d'elle était à deux doigts de s'effondrer tout comme elle et d'adopter la même attitude. Oui, Sienna était plus fragile qu'elle ne voulait bien le montrer. Elle ne pouvait alors pas se permettre de penser trop à sa soeur de confrérie et à la panique qu'elle lui évoquait.

Une asiatique déguisée en infirmière sexy vint se placer au centre de leur groupe et tenta de calmer tout le monde. Son ton était autoritaire, se pouvait-il qu'il s'agisse d'une prof ? Sauf qu'elle semblait dans le déni et Sienna était persuadée qu'il se passait vraiment quelque chose. Le Lycée aurait les parents sur le dos s'ils apprenaient qu'on avait voulu leur faire croire à tord que leur vie était entre les mains d'un psychopathe. Ce n'était pas éthique, elle était persuadée que le directeur n'aurait laissé personne organiser ce genre de chose. Et c'était une fête officielle non ?

S'adressant maintenant à tout le monde, elle déclara :

- Pour l'instant, notre seul problème, que ce soit une blague ou pas, c'est qu'on est enfermés n'est-ce pas ? Personne n'est blessé à ce que je sache. Il faut juste trouver une façon de sortir d'ici.

« Que ça fasse partie du jeu ou non », voulut-elle ajouter mais elle jugea qu'il serait hypocrite de continuer à faire croire qu'elle pensait elle aussi que la situation pouvait ne pas être sérieuse. Bien que ses paroles soient froides et presque chargées de réprimandes, elle leur opposait un semblant de sourire serein, doux. Elle tenta même une touche d'humour :

- Bon d'accord, il y aussi le fait qu'un fou nous parle de guerre mais... sa voix redevint sérieuse : Il n'est pas ici, si ? Pour l'instant, on ne crains rien. La porte est verrouillée, d'accord. Il n'y a pas d'autres sorties ? Vous avez vos portables ? Essayez de savoir si les autres...

Sa voix dérailla. « Les autres ». Aaron. Bien qu'elle soit presque absolument sûre qu'il était hors de danger, ne l'ayant pas vu à l'intérieur de l'école, il fut quand même la première personne à laquelle elle pensa. Quels que soient les efforts qu'elle déployait pour le chasser de ses pensées. Rapidement, d'autres noms fusèrent dans sa tête. Lila, Adam, River, Molly et bien sûr, Soma puisqu'ils étaient restés amis. Elle ne s'accorda pas le loisir de penser à eux et à l'endroit où ils pouvaient bien être. C'était la meilleure façon de perdre les pédales. Elle enchaina assez rapidement, il n'y avait eu qu'une demi-seconde entre son craquage et sa reprise de parole :

- Essayez de voir si personne ne sait nous aider. On va s'en sortir.

Il aurait peut-être aussi été sage d'appeler la police. Seulement, une partie d'elle avait envie de croire que la situation n'était pas assez grave pour recourir aux services d'urgence. C'était simplement l'un de leurs camarades qui pétait un peu les plombs, il serait rapidement intercepté. En fait, elle ne le croyait pas armé. Tout comme elle avait réussit à se persuader qu'il mentait quand il disait qu'il avait déjà tué.  



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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyVen 1 Nov 2013 - 17:00


Prise d’otage – Elèves de Wynwood
M

e morfondre n’était pourtant pas mon genre. Mais là, je n’arrivais pas à faire autrement. Je ne parvenais pas à oblier les mensonges de Dany. Je savais très bien que j’aurais pu éviter de me mettre en colère pour si « peu » mais … Durant quelques semaines, elle avait passé son temps à me mentir. Elle m’avait dit être une élève. Alors qu’elle était une prof. Dans le fond, ça changeait quoi ? Tout ! Si j’avais su, je n’aurais pas passé autant de temps avec elle, je n’aurais pas été aussi proche, aussi familier. Je ne me serais même pas permis de poser un regard d’homme sur elle plutôt qu’un regard d’ami. Dany était une jeune femme magnifique, et j’avais malheureusement succombé à son charme. Tout en elle m’avait plus immédiatement, et sans aucun contrôle, je lui avais livré mon âme, mais aussi mon cœur. Dany, peu à peu, avec ses mensonges, les avait broyés. Maintenant, il ne me restait plus rien.

J’avais pleuré. Oui, j’avais pleuré. Le jour de notre dispute, et puis le jour suivant, et encore le jour suivant. Ça ne faisait pas très longtemps, quelques semaines, quelques petites semaines tout au plus, je ne m’en souvenais plus. Je voulais fermer les yeux sur ce qu’il s’était passé. Et après trois jours dans cet état, je m’étais forcé à me relever. Le pire dans ton ça ? Gabriel était à peu près dans le même état que moi, même si depuis plus longtemps. Tout ça à cause de quoi ? Des femmes. Finalement, notre vie à Miami était plus un échec qu’une réussite.
C’était pourquoi j’avais enfin décidé de prendre les choses en main. L’école organisait une chasse pour Halloween ainsi qu’un bal à la suite. Et je m’étais bien évidement inscrit. Trouver un costume, le préparer, me maquiller, et tout ce qui allait avec la fête était un moyen de détourner mon esprit de Dany. J’avais donc commencé à me préparer à l’avance. Choisir un costume. Et comme je ne voulais pas simplement en acheter un, il fallait aussi que je le « fasse ». Je n’étais pas couturier, loin de là, et ce n’est pas ce que je voulais par là … Mais rassembler les diverses pièces du costume, trouver le pantalon adéquat, la veste, les chaussures, faire des essais de coiffures et de maquillage. Dans le fond, peut-être que j’accordais trop d’importance à ce simple déguisement parce que c’était l’unique chose à laquelle je pouvais me raccrocher.

Je soupirai une fois de plus, alors que j’étais en train d’enfiler la veste de mon costume. Il me restait les cheveux et le maquillage. Je me fixai dans le miroir, réajustant au passage la fameuse veste. Veste violette du Joker, fidèle ennemi de Batman. Concentré et décidé à chasser une fameuse prof de ma tête, je commençai par appliquer le blanc sur mon visage. Dans mon dos, je pouvais entendre Gaby s’activer lui aussi. Mon frère s’était inscrit, mais visiblement, il n’était pas dans la même équipe que moi puisqu’il n’avait pas le même point de rassemblement. Il avait opté lui aussi pour un personnage fictif, le fameux Mister Jack de Tim Burton.
Une fois prêt, je ne tardai pas à rejoindre l’école. Nous avions une heure donnée et je n’aimais pas être en retard. Au contraire, j’arrivai avec quelques minutes d’avance. Ça me laissait donc le temps de flâner et de me préparer mentalement. Il fallait dire que la poisse me suivait. Moi qui avais décidé de me défaire du fantôme « Dany », j’étais attendu dans la salle de musique. Encore une chose pour me rappeler à quel point je m’étais trompé à son sujet et à quel point je ne pouvais faire confiance à personne.

Arizona était déjà, et elle n’était pas seule. Je l’appréciais avant qu’elle ne se moque de Gabriel. Lui aussi était tombé dans le piège d’une femme et s’en mordait les doigts. Dans la salle, il y avait également la maîtresse des lieux. La prof de musique. Daenerys Charleson. Je m’assis sur une chaise, pas très loin des autres mais pas trop proche non plus. Je regardai les manquant arriver peu à peu, me forçant à ne pas regarder Dany. J’avais eu le temps de remarquer le déguisement –ô combien sexy- qu’elle portait, c’était bien suffisant. Dans la salle, je connaissais donc Dany, Arizona mais aussi Vicky et Ashlyn. Si j’ignorai totalement les deux premières, je saluai les deux dernières avec un double sourire : le mien et celui du Joker.

Alors que nous étions tous réunis, que l’heure du rendez-vous était passée, rien ne se passait. Personne ne vint nous chercher pour nous donner les instructions. Non, au lieu de ça, il n’y avait qu’un demi-silence pesant. Et puis, les portes se fermèrent brusquement, suivies d’un déclic. Et d’une annonce dans le micro du lycée. La première chose qui me vint à l’esprit fut la Voice. C’était sa manière de faire. Mais contrairement à mes attentes, c’est une voix masculine qu’on entendit. Voix que je connaissais plus ou moins. Mon sang se glaça dans mes veines. Ça ne présageait rien de bon, si c’était celui que je pensais reconnaître.

C’est à ce moment-là que les gens commencèrent à se rendre compte que quelque chose clochait réellement. Arizona essaya d’ouvrir les portes, qui refusèrent de bouger d’un centimètre. Un garçon que je ne connaissais pas voulut l’aider, mais ça ne marcha pas plus. En fait, tout était bloqué. Si certains pouvaient penser que c’était une blague, après tout, nous étions le jour d’Halloween, ce n’était pas mon cas. J’avais le sentiment que tout ça était bien réel. J’étais comme enfermé dans une bulle, mon cerveau privé d’oxygène. Je commençais à réaliser. Gabriel ! Gaby était loin de moi ! Et si jamais j’étais incapable de le protéger. Automatiquement, je sortis mon téléphone de ma poche pour lui demander s’il se trouvait dans la même situation que moi. Autour de moi, les gens commençaient à paniquer. Enfin, Vicky commençait à paniquer. Ce qui me ramena à la réalité, ce fut Dany qui intima à tout le monde de se calmer.

Je relevai la tête, fixant les gens un par un. Une fille se mit à parler après Dany, attirant mon attention. Elle nous argumenta que personne n’était blessé, et qu’il valait mieux essayer de sortir plutôt que de paniquer. Elle n’avait pas tort. Je la détaillai sans un mot. Je la connaissais de vue, et je savais qu’elle était chez les Alpha. Elle venait de se teindre les cheveux ou portait une perruque pour l’occasion, et je devais dire que sa ressemblance avec le personne d’une série dont je ne me souvenais plus du nom était frappante. Elle tentait de nous rassurer en nous souriant, mais de ma place, je voyais qu’elle n’était pas complètement convaincue. Tout comme moi. Je savais pertinemment que ce qu’il se passait n’était pas une blague. Elle demanda si les autres étaient dans la même situation. Et au même moment, je reçus une réponse de Gaby qui me confirma que oui. Je sortis alors de mon silence.

- Les autres sont exactement dans la même situation que nous.

Ma voix était posée et calme, presque froide, mais pas vraiment rassurante. Je n’avais pas l’intention de leur faire peur, mais plus ça allait, plus j’avais envie de paniquer. Alors, je si je pouvais me maîtriser, je ne pouvais pas faire comme elle, leur sourire et faire comme si. Moi, je pensais que nous étions dans la merde. Je me tournai vers Dany à contre-cœur.

- Vous n’avez pas une clef dans votre bureau ou quelque part dans cette pièce ? Ou même de quoi forcer la porte à s’ouvrir ?

La regarder me faisait mal, lui parler me faisait mal. J’avais une grosse boule dans le ventre. Je m’inquiétais pour mon frère et pour ceux que je connaissais et qui se trouvaient aussi à l’intérieur. Et si c’était une blague ? Si j’étais paranoïaque pour rien ? Si seulement ça pouvait être le cas. Mais même si je connaissais assez peu Trent, j’avais pu entendre qu’il était assez bizarre comme mec. Alors, ce qu’il faisait était possible.

- Est-ce que quelqu’un connait ce Trent ? Est-ce que quelqu’un le connait assez ici pour savoir si c’est une blague ou s’il a vraiment pété un plomb ?

Ce n’était pas très optimiste, mais ça valait ce que ça valait. Peut-être qu’une personne dans cette salle de musique pouvait nous affirmer qu’il était incapable de prendre tout un lycée en otage. En posant mes yeux sur cette porte, je me pris à prier pour qu’on en trouve la clef. Et s’il le fallait, peut-être pourrions-nous la défoncer ? Pas sûr que Dany apprécie qu’on abime sa jolie salle. Après tout, bien fait pour elle, c’était sa punition pour ses mensonges. Dany … Je devais dire que même en colère et déçu par son attitude, c’était bien pour elle que j’étais le plus inquiet après Gab.

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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptySam 2 Nov 2013 - 2:11

Halloween « La peur est la soeur de l'imagination »

Vêtu de mon armure de chevalier – la vraie, celle que j’utilisais pour mes exhibitions d’escrime médiévale, pas un déguisement – et l’épée coincée dans son fourreau, je me dirigeais d’un pas serein et extrêmement bruyant vers le Bâtiment des Alpha Psi, où Victory et moi devions nous retrouver avant de partir à la soirée d’Halloween organisée par Wynwood. Je m’étais décidé à lui proposer de m’accompagner, après une longue et intense réflexion durant laquelle j’avais pesé tous les pours et les contres. La petite brune me plaisait, c’était indéniable. Je n’avais simplement pas encore trouvé un moyen de le lui dire, et j’espérais bien que cette soirée serait propice à un rapprochement entre nous. Enfin, comme un con, je ne faisais pas grand-chose pour que ça arrive, parce que ce n’était pas du tout mon genre de faire du gros rentre-dedans aux femmes, si elles ne m’envoyaient pas des signaux gros comme des maisons. Victory sortit, déguisée en ange… mais c’était à se demander si c’était vraiment un déguisement, et pas simplement sa vraie nature qui ressortait. Je la trouvais adorable, douce et gentille comme peu de gens pouvaient l’être, et ça me plaisait – entre autres choses – beaucoup. Je lui souris et m’inclinai à la manière d’un vrai chevalier. Je n’avais pas pris mon casque pour ne pas être excessivement encombré, mais mes mouvements étaient tout de même un peu ralentis.

« Ma mie, vous êtes ravissante » lui dis-je d’un air emprunté, avant de reprendre un ton normal « Je suis content que tu aies accepté de venir ».

« Merci de m’accompagner, j’espère ne pas perturber tes plans, tu vas peut-être rejoindre quelqu’un d’autre à la fête ? »

« Pas du tout, non, je suis tout à toi » lui répondis-je en souriant.

Nous prîmes ensuite la direction de l’école, et plus précisément de la salle de musique. Je n’y allais jamais, je fis donc confiance à Victory pour nous y amener. Étant universitaire, je n’avais pas souvent l’occasion de me promener dans les couloirs du lycée. Nous arrivons finalement dans la salle, et la première chose que je vois est Arizona qui se jette sur Victory pour la prendre dans ses bras. La garce et elle sont donc amies… j’ai beau savoir qu’Alma et elle se sont réconciliées, je ne lui pardonne que difficilement d’avoir fait pleurer la jeune femme à la fête de leur Confrérie. Apparemment, elle ne me porte pas dans son cœur non plus puisque j’ai le droit à un regard assassin de sa part, mais passons.

« Tu vas bien jolie Vicky ? »

« Très bien, je suis très contente de te voir… Je suis encore désolée pour Aiden dans les bois… Je ne savais pas que c’était ton copain » répondit la petite Alpha Psi en rougissant, ce qui me fit m’intéresser subitement à leur conversation.

Aiden dans les bois ? C’était quoi cette histoire ?! J’eus une vive envie de poser une question, mais je ravalai ma salive et me détournai pour jeter un œil – un peu énervé – aux autres personnes présentes dans la salle pour la chasse au trésor. Que des gens que je ne connaissais pas, en fin de compte. Victory revint près de moi, qui m’étais un peu éloigné. Je n’eus rien le temps de lui dire que la porte claqua d’un coup, ce qui la fit pousser un petit cri de terreur. Quelques secondes plus tard, les lumières se coupèrent subitement. Je sentis mon cœur louper un battement quand j’entendis Victory s’enfuir en courant, sans pouvoir voir où elle allait. Le bruit de la porte que l’on secouait attira mon attention, et mes yeux commencèrent à s’habituer à la pénombre. Je me tournai vers la porte dans un bruit métallique.

« Ça veut dire quoi tout ça ? C'est une blague ou quoi ? » fit la voix d’Arizona dans un coin.

Une voix masculine lui répondit qu’il ne savait pas, et que la porte était verrouillée. La voix de Victory lui fit écho, comme si elle semblait se rendre compte de ce qu’il se passait en répétant les paroles du gars – vu sa position, je supposai qu’il s’agissait de celui déguisé en Cap’tain America –.

« Tout va bien aller… » nous dit-il d’une voix pas tellement convaincue.

« Je… ne veux plus jouer… laissez-moi partir ».

Je fis un pas dans la direction de l’Alpha Psi, ce qui fit un bruit d’enfer dans le silence de la salle de musique. Je me figeai cependant, comme tous les autres, lorsque j’entendis une voix s’élever hors des haut-parleurs. Une voix qui m’était inconnue, tout comme le nom de son propriétaire… mais le ton qu’il employait me glaça, tout comme ses mots durs et empreints d’une rage effroyable. Victory avait recommencé à s’acharner sur la porte. Dans la pénombre, je m’approchai d’elle.

« Non ça va pas aller ! On est coincés et un taré dehors parle de guerre ! Tu sais ce qu’il y a dans les guerres ? Des morts putain… » paniqua la jolie brune en s’énervant contre la poignée, ou peut-être Cap’tain America ; à moins que cela ne soit les deux en même temps.

Une asiatique que je ne connaissais pas se plaça au milieu de nous et prit la parole. Autoritaire : une prof, ou une fille avec un vrai caractère de leader.

« Stop ! On se calme ! Personne ne va mourir ! C'est Halloween merde, c'est le jour où on est censés tous flipper ! C'est juste... Je suis sûre que c'est juste une grosse connerie, une mauvaise blague, et de toute façon, ça sert à rien de paniquer. Ok ? »

Je ne dis rien, persuadé que ce n’était pas une connerie si grosse que cela. Les fusillades n’étaient pas rares aux Etats-Unis, il y en avait une nouvelle presque toutes les semaines… les lycées étaient souvent le cadre de ce genre de dérapage, et les armes autorisées à la population n’aidaient en rien. Je ne comprenais pas qu’on ne change pas cette loi débile autorisant le port d’arme, mais c’était une autre histoire. Une blonde prit à son tour la parole.

« Pour l'instant, notre seul problème, que ce soit une blague ou pas, c'est qu'on est enfermés n'est-ce pas ? Personne n'est blessé à ce que je sache. Il faut juste trouver une façon de sortir d'ici » nous dit-elle.

Entre temps, je m’étais rapproché de la petite brune, en panique près de la porte. J’attrapai doucement sa main pour ne pas la faire sursauter – bien qu’elle avait du m’entendre, merci l’armure – et la tirai un peu plus loin, pour ne pas qu’elle reste près de la porte. C’était la seule sortie, et par conséquent la seule entrée. Si vraiment ce Trent comptait débarquer, il entrerait par là et il n’était pas question que je laisse l’Alpha Psi proche du danger. Ni personne, d’ailleurs.

« Éloignez-vous de la porte » ordonnai-je aux autres – et tant pis si je n’aimais pas Arizona, on avait d’autres chats à fouetter –.

La blonde, quant à elle, suggéra d’essayer de voir si les autres élèves étaient dans la même situation. Personnellement, je n’avais pas mon portable. Pas de poche dans une armure, et oui, c’est con. Je me tournai vers mon amie et posai mes mains sur ses joues pour relever son visage vers moi et plonger mes yeux dans les siens, malgré l’obscurité.

« Victory » murmurai-je pour qu’elle seule m’entende. « Je sais que tu as peur, mais je ne laisserai rien t’arriver, tu m’entends ? »

« Les autres sont exactement dans la même situation que nous ».

Il ne m’aidait pas à la calmer, celui-là… il fallait que je capte l’attention de la petite brune pour qu’elle arrête de se fixer sur les autres et leurs paroles peu rassurantes.

« Regarde-moi » lui dis-je d’une voix ferme, « Tu es en sécurité avec moi. Rappelle-toi, la balade à cheval… tu avais peur, et pourtant tout s’est bien passé, pas vrai ? »

Les autres étaient toujours en train de tergiverser sur notre sort. Le joker demandait si personne n’avait de quoi forcer la porte pour que l’on puisse quitter la salle de musique, puis l’école. Je pensai à mon épée, bien coincée dans son fourreau, qui peut-être pourrait faire office de levier… mais je n’osais pas quitter l’Alpha Psi, de peur qu’elle entre dans une véritable et ingérable crise.

« Est-ce que quelqu’un connait ce Trent ? Est-ce que quelqu’un le connait assez ici pour savoir si c’est une blague ou s’il a vraiment pété un plomb ? » demanda encore le Joker, malheureusement je ne voyais même pas de qui il s’agissait.

« Je ne le laisserai pas te faire du mal » promis-je à Victory en plongeant une nouvelle fois mes yeux dans les siens.

Puis je la lâchai quelques secondes pour me tourner vers Cap’tain America et le Joker. Les deux seuls hommes en plus de moi.

« Hey, vous deux ! Vous croyez qu’on pourrait faire levier avec ça, pour faire céder la porte ? » leur demandai-je en sortant mon épée.

Nouveau bruit métallique de la lame émoussée contre la paroi du fourreau. Je la leur montrai et entrepris d’expliquer que ce n’était pas de la camelote mais du métal, du vrai.

« C’est une vraie épée en fer, elle me sert pour faire de l’escrime médiévale et… enfin, on s’en fout, tout ça pour dire qu’elle ne pliera pas facilement. Si on la coince près de la poignée, il y a peut-être moyen de faire sauter la porte ».

Je jetai ensuite un coup d’œil aux filles présentes, autres que Victory. Je sentais que la panique était au bord de toutes les lèvres, que les cris de peur n’attendaient qu’un signal de ce Trent pour retentir. Mes yeux bleus fixèrent ensuite la fenêtre, et je me tournai vers Arizona et la blonde que je ne connaissais pas.

« On est au premier étage, vous croyez qu’il y aurait moyen de sortir par la fenêtre ? »

Je ne savais pas si elles étaient verrouillées, mais j’en doutais fortement. A Miami, il faisait chaud – voir très chaud – et ne pas pouvoir aérer en ouvrant les fenêtres aurait été bizarre. Du coup, peut-être que l’on pouvait envisager de sauter par-là, si jamais la porte refusait de nous céder.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyDim 3 Nov 2013 - 21:36

Je me souviens de l’année qui avait suivi mon retour à Sacramento. Ma mère n’approuvait pas mon délire d’aucune porte fermée. Elle m’avait enfermée dans ma chambre pensant que ça allait m’immuniser pour les prochaine fois, j’ai tellement hurlé que les voisins ont appelé les flics, que les flics ont appelé l’hôpital, que l’hôpital m’a foutu sous sédatif alors que je n’avais même pas treize ans. Je m’étais tellement débattue que j’avais causé quelques bleus à ma mère, mordue mon père, fracasser la télé de ma chambre. C’est à partir de là que les rumeurs ont commencé à germé. Avec le temps, j’ai réussi à fermer les portes, mais hors de question de les verrouiller sauf si j’avais les clés en main et que je pouvais les garder. Un sérieux toc, que j’imposais chaque jour à Savannah.

Le souffle me manquait, une main se posa sur mon épaule, fine, douce, je me retournais en la dévisageant comme si j’avais le grinch en face de moi. Tout ce que j’avais entendu, c’était un brouhahaha que je n’avais pas fait l’effort d’écouter, alors son Ok, me paraissait incompréhensible. Je rejette sa main, je ne supportais pas son contact, ma raison hurlait qu’elle n’était pas mauvaise, mon sang se glaçait sous ma peau là où elle m’avait touchée. Je n’aimais pas que les étrangers me touche si j’étais dans cette état, si je n’étais pas avertis. La voix de Sienna me fait sortir de ma trans, sans pour autant que je sois rassurée.

« Pour l'instant, notre seul problème, que ce soit une blague ou pas, c'est qu'on est enfermés n'est-ce pas ? Personne n'est blessé à ce que je sache. Il faut juste trouver une façon de sortir d'ici »

Elle ne savait pas l’horreur qu’était d’être enfermée, l’horreur de ne jamais voir la lumière du jour, perdre espoir et penser qu’un jour la vie se finira entre quatre murs. Les blessures ne sont rien face à une torture psychologique de la sorte. Je commençais à tremblait, la panique était si étrange. On me prit la main, mes yeux s’écarquillèrent à nouveau, prête à reprendre ce qui m’était dû, avant que je comprenne que c’était Liam. Sa main rugueuse, large et chaude, je l’avais reconnue entre mille. Ma respiration était rapide mais saccadé, je retenais mes sanglots, sur le point d’exploser. Je me baignais dans ses iris bleus, faisant contraste avec son teint halée.  Mon visage est enserrer dans ses mains, j’attrape ses poignets, je savais qu’il pouvait sentir mes tremblements. Je prenais de longue bouffé, j’essayais de me calmer, j’avais envie de pleurer. J’étais terrifier, je me détestais pour ça. Il essaye de me rassurer, mais quelqu’un, Raph ? Précise qu’on n’est pas seuls dans cette situation. Cette boule dans mon ventre grossit, un pressentiment atroce me prend, je vais m’écrouler sous le poids des évènements et de mes souvenirs. Je fermais les yeux et revoyait l’ampoule faiblarde et jaune balançait au-dessus de nous, cette ampoule que j’ai fixé comme si elle était mon soleil, pleurant à chaque fois qu’IL l’éteignait. J’entends la voix d’Ari au loin, j’y vais attention, seulement parce qu’elle prononce mon nom. Mais je ne fais guère plus attention. Liam me parle à nouveau, plus fort, plus sure de lui, ce qui me réveille et me fait ouvrir les yeux sur lui.

« Tu es en sécurité avec moi. Rappelle-toi, la balade à cheval… tu avais peur, et pourtant tout s’est bien passé, pas vrai ? »

-Ou…i

Je calque ma respiration sur la sienne, je ne lâchais plus son regard, ne faisais plus attention aux autres, seul son visage m’importait, me tenant comme une  ancre au rivage de la réalité. J’étais en larmes encore une fois mais je me calmais. C’était à peine possible en vrai, mais tant que je me concentrai sur quelque chose de différent, de présent, je réussissais à chasser mes démons de mon esprit. Il me lâche et d’instinct, je me rapproche de la première personne en qui j’avais confiance. Arizona. M’agrippant à elle, alors que Liam parlait aux autres. Il extirpe son épée, le voir armé ne m’avait jamais effrayé, la confiance que je lui portais était bien réel. Parmi la peur, l’admiration de voir un véritable chevalier se révéler devant moi. Dans une bulle d’eau qui me coupait du contact extérieur. Une voix à mon oreille. « Eux aussi ? » Mon sang se gèle, ma bulle éclate et savoir ce que ce Trent est capable m’effraie. Mon téléphone vibre, je remarque alors que j’ai reçu plusieurs sms. Scarlett, Zack et même Savannah. Voir le nom de cette dernière ne me rassure pas sur la gravité de la situation. Je ne réponds qu’à Zack, les doigts tremblants. Arizona me parle, elle me tend un téléphone alors que nous nous étions reculer dans le fond de la pièce. J’attrape le cellulaire et la voix de Seb résonne dans mon oreille. Un soulagement immense s’empare de moi. Il me demande de me calmer, tout comme Liam plus tôt. Je regarde les garçons devant moi, la joie d’entendre Seb me permettait de me détendre. Il me parlait du futur, de quand nous serons sorti de là, Zack, lui et moi, comme avant, comme quand nous étions plus jeune. Comme avant que je ne me déclare. Si j’avais maudit ce jour à cause de la honte que je ressentais, maintenant, j’étais heureuse de l’avoir fait, si tout s’arrêtait, il le saurait.

«… En plus, j'ai un truc à t'annoncer donc pense à ça, pense à ce que je pourrais bien te dire en sortant et surtout calme toi et cache toi. T'es pas toute seule, n'oublie pas que même les gens qui se trouvent près de toi ont un instinct de survie et ils arriveront à t'aider, ils seront là pour toi."

« Hein, de quoi, qu’est-ce que tu as à m’annoncer ? »

Dans ma tête, je pensais à tout. Il allait surement me dire qu’il avait arrêté de draguer et trouver une gentille fille. Certainement moins folle que moi. Un peu plus comme Elena pour Zack. Elena était gentille, belle, intelligente et calme. Même Seb avait craqué pour elle… Je me frappe le front pour avoir des pensées aussi inutile, avant d’entendre Seb raccourcir la conversation, qu’il tenait presque à lui tout seul.

« Attends non ne raccro… » Un bip tonitruant m’annonce qu’on a été coupé.

BANG

Un lourd écho se fait dans les couloirs, le bruit ne venait pas de près, mais assez pour que nous l’entendions tous. Des cris suivirent, comme s’il était étouffé dans le verre, il fallait tendre l’oreille pour les entendre. Mais je m’étais figée, mon sang s’était arrêter de coulé, prêtant l’oreille au moindre indice, au moindre bruit de pas. Je m’étais presque tassé dans le fond de la salle, mais aussitôt je me jetais sur une fenêtre, prenant l’idée de Liam pour mot. « Faut sortir de là ! Il va venir ici » Dis-je alors que je pleurais de panique. J’attrapais la manette de la fenêtre coulissante, l’actionnant, tirant dessus, l’objet ne voulait pas s’ouvrir. Comme pour la porte, je m’acharnais dessus. Hors de question que je meurs comme ça, hors de question d’avoir endurée ça pour mourir ici. J’attrapais la première chaise qui me venait sous les mains et la porta au-dessus de ma tête. « Faut fracassé le verre ! Il faut… il faut absolument sortir d’ici ! » Un cri m’interpelle, la chaise se fait tirer en arrière. La voix d’Ari dans mes tympans.

« Arrête Vicky ! Tu vas l’attirer ici ! T’es folle ! »

La chaise tomba derrière nous, mon amie me tenait fermement par la taille, agrippant mes mains pour m’empêcher de bouger. « LACHE MOI JE VEUX SORTIR D’ICI PUTAIN ! »
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Trent Walker

Trent Walker


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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyLun 4 Nov 2013 - 3:36

Noble war Begin
No one can't stop me.

Groupe 5


J’avais tiré. J’avais tiré sur une parfaite innocente. Une pauvre fille qui était au mauvais endroit, avec la mauvaise personne.  J’étais conscient  de cela, mais je n’éprouvais même pas l’once d’un regret, ni de culpabilité. Pendant de longues semaine je m’étais imaginé la scène dans mon esprit torturé, mais la sensation que m’avait procuré ce coup de feu… Cette pression sur la détente… Elle ne pouvait être comparée à rien que je n’avais connu auparavant. Je n’avais jamais ressenti de telles émotions de ma vie. L’adrénaline, l’excitation, le pouvoir,  sans doute également un brin de peur et… Ma liberté. Oui, malheureusement pour tous ces jeunes gens, ma liberté avait un gout de sang.

Adossé au mur prêt de la salle de laquelle je venais tout juste de sortir, je pouvais encore entendre leurs voix paniquée. Je dégageais ma tête des mes mains, et d’un revers de manque sec, j’essuyais les quelques larmes qui s’étaient osées s’échapper sur mes joues. Je restais de longues minutes là, contre ce mur, fixant celui d’en face comme hypnotisé, tenant fermement mes fusils comme s’ils étaient mes seuls amis dans ce monde pourri. Je devais retrouver un semblant de calme pour la suite. Si l’un de mes spasmes se déclarait au moment où je voulais appuyer sur la détente, il y aurait de grande chance pour que je rate mes prochaines cibles. Et je refusais catégoriquement que l’une de mes convulsions névrotique ne gâche mes plans.

Et puis soudain, des voix s’élevèrent au loin, suivie de plusieurs coups. Mes yeux s’écarquillèrent et je me redressais immédiatement. Mon cœur battais à tout rompre. Et s’ils avaient réussi à entrer dans l’établissement avant que je ne puisse accomplir ma mission ? Et si certains de mes otages avaient réussi à trouver par un moyen quelconque de sortir de ces pièces que j’avais pourtant faite bloquées avec le système de sécurité du lycée ? J’avançais furtivement en quête de la provenance de tout ce bordel, arme sur l’épaule, prêt à tirer au moindre mouvement. Mais plus j’avançais, et mieux je comprenais.

Tout ça m’avait amené à me retrouver devant la porte de la salle de musique. Et le puzzle se compléta de lui-même. Personne n’avait réussi à sortir ou à entrer dans le bâtiment. Ils essayaient simplement de se débattre pour garder la tête hors de l’eau. Et je ne me priverais pas pour les tirer à nouveau vers le bas. Pendant un instant, l’idée de les laisser paniquer encore un peu me traversa l’esprit. Mais tous ces cris me déconcentrait et me perturbait. Il fallait en finir maintenant. Je rechargeais d’une cartouche ma carabine avant de d’ouvrir violemment la porte.

Mon visage derrière mon arme se voulait de plus en plus ferme, et cette fois, en observant chaque personne présente, aucun sourire ne s’afficha sur mes lèvres. Mon regard insistait sur une petite brune, en état d’hystérie, blottie dans les bras d’une Sigma Mu. « C’est quoi ce BORDEL ?! On vous entend du bout du couloir ! »  Je séparais les deux filles et braquais la petite brune. « C’est toi qui hurle comme une vraie cinglée ? »  Et à l’écoute de sa respiration saccadée je devinais que oui. D’un geste sec je giflais la demoiselle avec le corps de mon arme.  « Maintenant, tu fermes-ta-gueule compris ? Tu FERMES TA GRANDE GUEULE ! »

Un cliquetis me fit tourner la tête rapidement et je remarquais une espèce de grand gaillard déguisé en chevalier médiévale, épée en main, prêt à se rapprocher de la jeune fille en question. Je le braquais à son tour, mais son armure me fit tiquer. Je ne savais deviner s’il s’agissait d’une vraie ou non, mais une petite voie me demandait de me méfier. « Encore un pas, et tu seras le premier... Ou celle-ci. Tu as le choix. Balance ton épée. MAGNE-TOI ! » Dis-je en visant sa tête dans un premier temps, et son petit ange ensuite. Mon regard se porta ensuite sur la maîtresse des lieux.

« Pas trop dépaysée Mlle Charleson ? Je remarque qu’on sait se faire passer pour une élève en toute circonstance et se débouter de ses responsabilités par la même occasion. »  Mon ton était très sérieux. Et à vrai dire, j’étais ravi de tomber sur un membre du corps enseignant de cette école. « Vous savez ce qu’il m’est arrivé dans mon précédant établissement…  Et c’est à cause de professeurs comme vous que l’on m’a laissé POURRIR EN HP ! J'étais innocent putain... INNOCENT! »  Dis-je en crachant de colère. En réveillant ces souvenirs douloureux je ne prenais cette fois pas le temps d’apprécier la pression de la détente. BANG.

Ting.ting. C’était quoi ça ? Je croisais le regard de ceux auxquels je n’avais pas encore adressé la parole, et les visaient les uns après les autres pour leur faire comprendre de ne pas bouger. Je remarquais le téléphone dans l’une des mains de la Sigma Mu. Je l’attrapais en encerclant mon bras autour de son cou pour l’immobiliser, et pour pouvoir toujours avoir un œil sur les autres. J’arrachais son téléphone de ses mains, et tombait directement sur un sms d’un certain Aiden. Et il semblait la prévenir être armé. Un large sourire s’étira sur mes lèvres. « Il a peur de rien ton copain, c’est un gros dur hein. »  Lui susurrais-je à l’oreille.

Je lâchais mon étreinte quelques minuscules secondes pour attraper mon couteau à l’intérieur de ma veste. Doucement, et un brin fasciné, je dessinais une ligne droite dans la peau de la demoiselle, autour du cou. Oh, ce n’était pas assez profond pour la tuer. Son foulard s’imbiba de sang, et je lui arrachais avant de la pousser en avant. « Maintenant, tenez-vous calme. Je veux de l'ORDRE ! Je ne veux plus vous entendre sinon… » Sans finir ma phrase je me précipitais une nouvelle fois sur la porte pour disparaître. J’avais quelqu’un à trouver.

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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyLun 4 Nov 2013 - 20:02

Couleur (pour que ce soit plus clair); Dany, Vicky,Raph, Sienna, Ari, Liam, Trent.

Alors ça, c'était une grande première, et c'est le genre de baptême qu'on préférerait ne jamais avoir. Vous savez à quel point en règle général c'est le bordel dans ma tête? Bah imaginez le même bordel.... Multiplier par quinze. Ce n'est encore rien comparé à ce qu'il se passait dans mon petit crâne. Moi aussi j'avais envie de crier et de paniquer, de tout défoncer et de trouver un moyen de sortir de là au plus vite, mais je n'en avais pas le droit. J'étais le seul professeur dans la pièce, et sûrement même présent dans le lycée, j'avais le devoir de calmer le peu d'élève "à ma charge" et de ne pas céder à la panique. Si moi même je paniquais, je n'osais pas penser comment aurait réagit les autres élèves!

- Pour l'instant, notre seul problème, que ce soit une blague ou pas, c'est qu'on est enfermés n'est-ce pas ? Personne n'est blessé à ce que je sache. Il faut juste trouver une façon de sortir d'ici.

Je me tournais vers Sienna, une Alpha, et lui adressais un léger sourire. Voilà, elle avait tout à fait raison. Le plus important pour le moment c'est que personne n'était blessé. La situation était simple pour le moment; Nous étions enfermés et dans le noir... Point. Jusque là, rien de bien paniquant, il suffisait juste de trouver un moyen de sortir de là, mais ça n'était pas aussi facile que ça. Elle évoqua ensuite la solution du portable, manque de bol, je n'avais pas envoyé le miens. Je n'avais rien sur moi, vraiment rien. Mon portable était HS de toute façon... Mais son idée était bonne! Joindre l'extérieur pour savoir s'il y'a un moyen de s'en sortir, et surtout, savoir si les autres élèves allaient bien. C'était plutôt ça la priorité.

- Les autres sont exactement dans la même situation que nous.

-Merde... Chuchotais-je, inquiète pour les autres.

Ceux là, je les avais avec moi, je savais comment ils allaient, mais les autres... Ils étaient "seuls", livrés à eux même... Même si je n'étais pas une personne tout à fait responsable, pour le coup, j'étais ce qui s'en rapprochais le mieux. Non?

- Vous n’avez pas une clef dans votre bureau ou quelque part dans cette pièce ? Ou même de quoi forcer la porte à s’ouvrir ?

"Vous". Waouh.... Il m'en veut tant que ça? Rien que dans sa voix ça se sentait qu'il aurait voulu tomber sur n'importe qui d'autres. Je savais bien que je n'étais pas un cadeau pour le coup, mais il ne pouvait pas faire abstraction, là, tout de suite? Et puis franchement, personne ne me dis "Vous"..... Je soupirais, affirmant que je n'avais rien pris avec moi pour la première fois... Nan mais franchement, j'ai toujours mes affaires, même quand j'en ai pas besoin, et là forcement, il à fallu que je vienne les mains dans les poches! Quelle gourde!

Vicky était toujours paniquée, et un garçon tentait tant bien que mal de la rassurée. Mais j'avais l'impression que plus ça allait, moins elle allait bien. Ce discours nous avaient tous refroidis en moins de deux, et on y croyait tous un peu. Le fait qu'on soit enfermés dans une seule pièce n'arrangeait rien; Nous étions faits comme des rats, il pouvait faire ce qu'il voulait de nous là....

-Hey, vous deux ! Vous croyez qu’on pourrait faire levier avec ça, pour faire céder la porte ?

Le mec en question sortie un épée que je "dévisageais" légèrement. Waouh... J'ui pas fan d'habitude mais elle était géniale!... Et si elle pouvait nous sortir de là en plus! Moi je fixais la salle, les moindres recoins, comme si je redécouvrais ma propre salle. Me torturant l'esprit pour savoir comment sortir d'ici. Le problème des fenêtres étaient qu'elles étaient bloquée, avant y'en avait au moins une qui ouvrait, mais cette salle est tellement vieille que tout par en.... cacahuète. J'avais demander mainte et mainte fois que quelqu'un ne trouve une foutue solution, je pensais bien que j'avais raison d'insister comme ça. La prochaine fois ils m'écouterons peut être..... "La prochaine fois", je commençais à me demander s'il y en aurait une de prochaine fois. Nan Dany, commence pas à paniquer, t'as pas le droit de douter, tout le monde s'en sortira vivant!

-Bordel mais y'a bien un moyen de...

BANG! Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que le coup retenti dans les couloirs. Mon coeur rate un battement... Dites que c'est faux, dites moi que je rêve, qu'il n'a pas tirer, que mon esprit me joue des tours, ou au moins, dites moi qu'il n'a fait ça que pour leur faire peur, que personne n'a été touché.... Pitié, dites moi qu'il n'a pas fait ça! Je me retourne vers la porte comme si elle allait me donner les réponses à mes questions, et même si je ne voulais pas craquer, là c'est plus fort que moi. Sans fondre en larmes pour autant, sans trop me laisser envahir, je ne peux empêcher quelques larmes couler le long de mes joues, mais les fais disparaître rapidement. Pas question de céder....

-Faut sortir de là ! Il va venir ici !

Je porte de nouveau mon regard vers l'Alpha Psi et m'approche d'elle, oubliant un instant ce qu'il vient de se passer. Elle pleure elle aussi, mais panique plus que moi. En même temps il y'a de quoi, et l'important pour le moment est de la rassurée. Mais le moins que l'on puisse dire c'est que je ne suis pas très douée pour ça...

-Vicky... Vicky calme toi!

-Faut fracassé le verre ! Il faut… il faut absolument sortir d’ici !

Elle s'empare d'une chaise, dans le fond ce n'est pas une mauvaise idée, mais tout ce qu'elle y gagnerait, c'est d'attirer ce gamin qui à péter un plomb!

-Arrête Vicky ! Tu vas l’attirer ici ! T’es folle !

Une jeune fille l'arrête dans son élan, provoquant la chute de la chaise, mais l'Alpha se débat, criant qu'elle veut sortir. Je l'agrippe par les épaules et plonge mon regard dans le sien, voulant être un tant soit peu rassurante.

-Vicky calme toi! Ecoute moi, je ne laisserais personne vous toucher, c'est clair? Il faut que tu te calme, on va sortir d'ici je te le promet! Mais pour l'instant, il faut qu'on se calme et qu'on fasse profil bas jusqu'à trouver un bon moyen de sortir. On ne peut rien faire de plus, d'accord? Il ne va rien t'arriver, je te le promet!

Je finissais mon discours et un léger silence se fit entendre. Enfin pas si silencieux que ça. Je pense qu'on a tous fermés nos gueules pour mieux entendre les pas qui se rapprochaient de nous peu à peu. J'invitais les élèves à s'éloigner de la porte et eus à peine le temps moi même de m'écarter que la porte ne s'ouvrait déjà violemment. Alors le voilà, le fameux gamin qui à péter son câble.... Comment peut on en venir à une telle chose? C'était... Insensé....

-C’est quoi ce BORDEL ?! On vous entend du bout du couloir !

Il braquait son arme sur l'Alpha. J'étais tétanisée, j'aurais voulu lui sauter dessus et lui arracher ce qu'il avait dans les mains, mais morte je n'aurais plus servis à grand chose.

-C’est toi qui hurle comme une vraie cinglée ? Maintenant, tu fermes-ta-gueule compris ? Tu FERMES TA GRANDE GUEULE !

Il gifla la brune et le grand gaillard (Liam) et moi avancions d'un pas, je pense même qu'il était plus en colère que moi.

-Trent! Criais-je comme si ça allait arranger les choses.

-Encore un pas, et tu seras le premier... Ou celle-ci. Tu as le choix. Balance ton épée. MAGNE-TOI !

Le garçon s'exécuta avant que Trent ne se tourne vers moi. Mon coeur battait à cent à l'heure, même si j'essayais de rester à peu près calme. Je jetais un coup d’œil à Raph, vérifiant qu'il ne l'aurait pas dans sa ligne de mire, qu'il ne s'attaquerait pas à lui, et surtout, vérifiant que le Khi se portait "bien".

-Pas trop dépaysée Mlle Charleson ? Je remarque qu’on sait se faire passer pour une élève en toute circonstance et se débouter de ses responsabilités par la même occasion.

Essayant de  me mettre le plus en avant possible pour protéger mes élèves, faisant "barrage", je fis ce qu'il ne faut surtout pas faire quand on est comme moi....

-Trent... Calme toi, pose ce truc, je t'en pris.

Ma voix était calme, ce n'était pas un ordre, plutôt une sorte de négociation. J'essayais de le dissuader de faire encore plus de conneries, mais c'était peine perdue, et au fond je le savais. C'était toujours mieux que rien, j'essayais au moins de faire quelque chose.... Même si dans ces circonstances, essayer n'est pas assez.

-Vous savez ce qu’il m’est arrivé dans mon précédant établissement…  Et c’est à cause de professeurs comme vous que l’on m’a laissé POURRIR EN HP ! J'étais innocent putain... INNOCENT!

-Je sais... Je sais Trent, mais est-ce que tu crois que c'est nécessaire? Est-ce que tu crois que ça changera quoi que ce soit? Qu'il y a une issue à tout ça? Tu sais aussi bien que moi qu'il n'y en a pas... Pose cette arme Trent, il est tant que...

BANG. Je crois que sur le coup, pendant quelques micros secondes, je n'ai pas compris. Je croyais ça irréel, et je me suis même demander qui était touché, en priant pour que ce ne soit pas Raph. Le bruit, l'incompréhension, le choc, la chute... Et puis la douleur. Je ne captais plus rien de ce qu'il se passait autour, mes oreilles ne captaient aucuns sons, ma vue se brouillait quelques secondes. J'ai juste eu le temps de comprendre qu'il s'était barré après avoir tiré.... Après m'avoir tiré dessus. Je n'ai pas ressentis la douleur directement, peut être parce que ça me semblait totalement irréel, et que je n'aurais jamais cru ça possible... C'est en m'écroulant que j'ai compris que c'était moi qui était touché. Au fond, j'ai presque été soulagé, aucun de ces gamins n'aurait eu à souffert... Le système de barrage, ça fonctionne finalement. Aucun son ne pouvait sortir de ma bouche en premier lieu, je lançais un regard furtif pour voir l'ampleur des dégâts, j'étais salement touchée à l'abdomen, espérons seulement qu'aucun organes ne soit touché, et que je puisse sortir de là en vie. Je posais une main sur la blessure, appuyant un maximum et criais, "enfin", de douleur. Bordel, j'aurais jamais cru ça possible....
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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyMar 5 Nov 2013 - 21:46


Noble war begins

ft Vicky, Liam, Dany, Raph, Sienna, Ash, Evan


Cette voix était effrayante et j'étais incapable de dire si c'était réel ou une mise en scène. Je regardais les personnes présentes les unes après les autres quand Evan éleva la voix, se voulant rassurant, sauf que son timbre n'était pas en accord avec ses paroles, mais curieusement, je me surprenais à me calmer doucement grâce à cette voix qui avait déjà été rassurante autrefois. Vicky se ruait sur la porte ce qui m'obligeait à tourner le regard vers ce bruit de porte forcée. Je compatissais, je connaissais son passé et pourtant, s'énerver sur cette porte n'allait pas l'aider. On était coincée et on ne pouvait rien y faire quand ensuite, elle s'énervait sur Evan. Je croisais les bras, son stress était contagieux. Sienna s'approchait d'Evan et moi et me lançait un regard qui voulait dire bonjour. En temps normal, je me serais surement énervée. J'avais rien à dire à cette fille et pourtant, je n'en fis rien. Je maintenais son regard afin qu'elle comprenne que j'avais compris et que j'approuvais. Elle essayais de relativer et ce qu'elle disait n'était pas faux. Le but, c'était de sortir de là avant qu'il n'y ait de morts ou de blessés. Je sortais mon portable de mon décolleté et lisais les messages reçus pendant que la prof de musique essayait tant bien que mal de calmer les esprits. J'écoutais ce qu'elle disait d'une oreille quand un message m'interpellait: Aaron. Il était loin d'être Sigma Mu que je préférais dans la confrérie. En fait, je ne l'aimais pas du tout, mais ça n'empêchait pas qu'on faisait partie du même groupe, qu'on le croisait souvent et qu'au final, j'arrivais à m'habituer à sa présence dans le batiment des SM ou encore avec Aiden et Matt. Je fronçais les sourcils en lisant le message, des flics? Un périmètre de sécurité? Donc non, c'était pas une blague. Je regardais Vicky, vérifiant qu'elle était toujours en train de s'énerver sur la porte avant de me rapprocher d'Evan et Sienna. Je ne voulais pas le cacher aux autres, mais je ne voulais pas non plus être celle qui ferait péter un câble avec un grand C à mon amie. Je m'adressais à voix basse à Sienna:

"J'ai reçu un message d'Aaron. C'est un ancien chef de ma confrérie et il est dehors. Tout ça, c'est sérieux, apparemment, il y a des flics partout et un périmètre de sécurité... "

La jeune blonde hochait la tête, se rendant compte de la gravité de la situation et sans que je ne m'y attende, elle me demandait:

"... Mais attends, ça veut dire que t'a son numéro ? Tu veux bien me le passer ? C'est important.

Je papillonnais des yeux d'incompréhension. J'avais pas l'impression de tout saisir, mais répondais:

"Euh ben oui, il était chef quand je suis arrivée, donc oui, j'ai son numéro." Je stoppais, repensant à la suite de sa question et repris: "Euh ben oui, si tu veux."

Je cherchais le numéro du Sigma Mu et donnais mon portable à Sienna avant de reporter mon attention sur le reste du groupe. Pendant un moment, Liam qui se tenait pas loin de nous et qui écoutait aussi ce que chacun disait nous demandait clairement de bouger de la porte. A un autre moment, je ne l'aurait surement jamais laisser me parler comme il venait de le faire, mais j'étais tellement ailleurs qu'en fait, je m'exécutais sans broncher ni même lui adresser de regard méchant. Pour une fois, j'étais tout à fait normale. Vicky quant à elle, continuait à flipper, à peter un cable, à froler hystérie et la voir comme ça me faisait de la peine, sauf que je ne savais rien faire pour elle parce qu'aucune paroles rassurantes venant de moi ne pourrait la rassurer. Je n'étais que moi, je n'étais pas grand, fort et je n'avais pas d'armure de chevalier. Je regardais le Nu Zeta tenter de la rassurer alors que Raphaël posait des questions sur ce malade. J'avais jamais entendu parlé de lui avant aujourd'hui, je ne savais pas du tout qui c'était ni même à quoi il ressemblait. Il demandait ensuite à la prof si elle n'avait pas de clés mais cette dernière nous confirmait que non.

Lorque Liam s'éloignait de l'alpha psi pour tenter de trouver un moyen pour ouvrir cette porte avec Evan et Raphaël, Vicky s'empressait de s'accrocher à moi, je regardais la demoiselle, passait une main dans ses cheveux, me voulant rassurante et comme tous les autres, la gardant près de moi, j'écoutais ce qu'il se disait. Mon portable sonnait une nouvelle fois, sauf que c'était Sebastian. Le garçon me demandait de lui passer Vicky et je m'exécutais. Sans prêter attention à ce qu'il se disait entre eux. Liam s'adressait à Sienna et moi, nous demandant ce qu'on pensait de la fuite par la fenêtre en étant au premier étage. J'avais pas l'habitude d'escalader les gouttières, mais peut-être que c'était pas si compliqué. Je regardais le chevalier et ajoutais:

"Ben... on peut essayer. De toute façon, si on tombe on aura quoi? Un bras de cassé? C'est mieux que de se faire tuer par ce dingue, non?"

J'eus à peine fini ma phrase que Vicky me rendait le portable que je gardais en main. Je lisais les messages reçus, dont un d'Aiden indiquant qu'il était...

QUOI?! ARME?!


Au même moment, Un coup de feu éclatait par la même occasion. Elle qui avait réussi à se calmer, c'était reparti pour un tour. Elle devenait complètement folle, elle attrapait une chaise, prête à la balancer sur la vitre pour la briser quand je lui criais:

« Arrête Vicky ! Tu vas l’attirer ici ! T’es folle ! »

Elle n'avait pas l'air de se rendre compte de tout le boucan qu'elle faisait. Si on n'était pas repéré il y a 10 minutes, là, on l'était certainement. Lorsque l'alpha psi tentais d'avancer, j'attrapais ses mains pour l'empêcher de faire quoiuque ce soit. A force de tirer, on se retrouvait presque face à la porte. J'enroulais mon bras autour de sa taille pour avoir une meilleure emprise quand la porte s'ouvrit brusquement. Je gardais toujours Vicky contre moi, fixant ce malade en face de nous. Je m'empressais de tirer la brune et de reculer le plus rapidement possible pour se trouver loin de lui. Cet homme fichait les jetons, mais pourtant je ne pouvais m'empêcher de le regarder, de surveiller ses spasmes, ses faits et gestes. Le garçon se mis à hurler du boucan qui se faisait dans la pièce. Il s'approchait de nous et brusquement, nous séparait Vicky et moi, braquant son flingue sur elle. Je sentais mon coeur battre la chamade, visant tantôt l'arme, tantôt le garçon. Lorsqu'il frappa l'Alpha Psi avec son arme, je ne pus m'empêcher de crier un "NON! VICKY!" Lorsque la prof tenta de négocier, je stressais encore plus pour nous et surtout pour elle. Il était pas le genre de garçon qu'on arrivait à calmer, si? Il ordonna à Liam de lâcher son épée et s'adressait ensuite à la prof de musique. Je me faufilais derrière lui pour accourir près de mon amie, voulant m'assurer qu'elle allait bien. Il s'adressait ensuite à l'asiatique, parlant d'hôpital psychiatrique. Sans blague, il était passé par là? Lui? Ca ne se voyait pas, vraiment.... Il laissait à peine le temps à la prof de dire quelque chose qu'un coup de feu retentissait dans notre pièce, me glaçant le sang sur place. Je regardais la femme s'écrouler par terre et lorsque je m'avançais pour m'approcher d'elle, un bras me retenais autour de mon cou. Cette façon brusque et directe de me retenir me faisait comprendre que ce malade me retenait. Je sentais mon coeur allait louper un battement, que mes larmes coulaient sur mes joues quand il attrapait mon portable. Il relâchait ensuite son emprise pour la reprendre un peu après. La lame de son couteau laissait une douleur sans fin dans mon cou et plus il continuais, plus je ne pouvais retenir mes larmes. Je sentais du sang perler dans mon cou au même moment et puis, après m'avoir parlé d'Aiden, il arrachait mon foulard du coup et me repoussait près des autres. Je sentais cette coupure dans mon cou, me faisant horriblement mal. Je regardais ce dingue sortir de la pièce en nous obligeant de la fermer, avant de me tourner vers Dany, allongée par terre. J'essuyais mes larmes, faisant abstraction de ma blessure. Je me rappelais soudain de mes cours de secourisme de cet été pour pouvoir intégrer le corps des sauveteurs en mer. Il fallait compresser pour stopper l'hémorragie, tenter de la calmer et pour ne pas que la jeune prof se vide de son sang. Je tournais la tête autant que je le pouvais vers la salle avant de me diriger vers les armoires. Il y avait surement des chiffons quelques part, des instruments, ça se nettoyait, non? J'ouvrais les armoires à toutes vitesse et balançait toutes les boites s'y trouvant par terre jusqu'à tomber sur une boite plein de chiffons. Je revenais vers la prof et tentant de calmer mes sanglots, je m'adressais à elle:

"J'ai fait une formation en secourisme cet été pour mon boulot de sauveteuse en mer et il faut qu'on compresse la blessure pour ne pas que vous vous vidiez de votre sang."

J'essuyais mon visage des larmes qui s'y promenaient, sentant également que ma blessure continuait elle aussi à saigner, mais pas autant que celle de l'asiatique. Je me permettais de défaire son déguisement au niveau de l'abdomen et tamponnais la blessure délicatement pour éponger autant qu'on pouvait le sang. Je m'adressais ensuite aux autres d'une voix pas très rassurée:

"Il faut lui parler, il faut que tout le monde lui parle pour qu'elle reste avec nous. "

C'était loin d'être un ordre, juste une demande pour la sauver elle. je me tournais ensuite vers Raphaël:

"Est-ce que tu peux venir tenir la compresse s'il te plait? Tu appuies fort, sans non plus lui faire trop mal"

Je me dirigeais ensuite vers Vicky, attrapant le bas de sa robe.

"Pardonne-moi Vicky, mais t'es la seule à avoir un drap assez long pour qu'on puisse t'en piquer un morceau"

Je me tournais vers Liam qui avait lui une épée tranchante:

"Liam, est-ce que tu peux couper un bout assez large du bas de la robe de Vicky pour qu'on puisse s'en servir comme un bandage autour de la blessure stp?"

Une fois qu'on avait pu récupérer un bout de la robe, je revenais me pencher au dessus de la prof, face à Raphaël, lui demandant de l'aide pour enrouler le morceau de tissus autour de l'abdomen de la prof de musique. Une fois fait je concluais:

"Si quelqu'un a mieux, Ca sera mieux... C'est un peu fait à la McGyver, mais j'ai pas d'autre solution, y'a plus qu'à attendre qu'on vienne la chercher... et nous aussi..."

J'allais m'assoir contre un mur, un peu plus loin, histoire de me calmer, moi aussi, autre chiffon à la main pour éponger mon cou également, essuyant de temps en temps les larmes sur mes joues.




©BlackSun
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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyMer 6 Nov 2013 - 1:02

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Comment ça pouvait être possible? Comment nous étions nous tous retrouvés embarrés ici avec un fou qui se promène pour nous tuer l'un après les autres? Pourquoi Trent faisait ça? Pourquoi nous? Pourquoi moi? Juste à la nouvelle de cela, j'étais resté figé. Je n'avais pas fait un homme de moi, loin de là. J'ai simplement dit que tout irait bien. Je prétend toujours que tout va bien et regarder moi aujourd'hui. Je suis surement le pire mec de toute cette foutue école. Non, je n'ai pas monté sur le bureau en donnant des ordres aux gens sur un plan fixe qui m'est directement sortit de la tête et qui nous sauverait tous la vie. Je disais que j'étais ce genre de mec, mais j'étais loin de loin. Non, je ne suis pas vraiment Capitaine America comme vous l'avez remarqué parce que même avec mon simple "Tout va bien aller…" je réussissais à faire paniqué une fille au plus au point. Mes yeux devinrent ronds comme des billes. Je ne réussissais pas à comprendre qu'est-ce que j'avais dit de si mal. J'avais juste essayé de ne pas dramatiser la situation bien que chacune de nos vies soient en péril. Je recula d'un pas, mal à l'aise et surtout ne sachant ni quoi faire, ni quoi dire. Je pus voir la fille blonde (Sienna) se mettre plus près de moi et de Ari. Elles se regardèrent quelques instants, puis Ari fit comme un signe… d'approbation? J'étais perdu dans cette situation. J'avais l'impression que mon coeur allait exploser d'une seconde à l'autre sans que je ne puisse rien faire.

Je ne bougeais toujours pas par peur de faire paniqué encore plus les gens avec qui j'étais. Mon regard se promenait d'une personne à l'autre. Je respirais beaucoup trop rapidement et ils disaient beaucoup trop de mots. Pendant qu'un s'informait si les autres connaissaient Trent, un autre tentait de calmer la fille que j'avais fait paniqué. Cependant, j'essayais de ne pas regarder Ari. Juste la voir me brisait le coeur et j'imagine que je pensais que si je ne la voyais pas ça serait comme si elle n'était pas là, comme si elle non plus n'était pas en danger. Au fond de moi, je savais qu'elle était autant en danger que nous tous, mais je préférais me dire qu'elle avait moins de chance de se faire tirer. Je choisissais encore une fois la facilité. Est-ce que ça fait de moi un lâche? Un peureux? Peut-être. Mais juste l'imaginer ne plus être là pour m'ignorer me fend le coeur.

Je réalisa que le chevalier me demandait de l'aider à forcer la porte et je hocha la tête en m'approchant de lui pour l'aider. Après quelques tentatives, se fut l'échec. La porte était beaucoup trop épaisse. Le même mec donna l'idée des fenêtres. Il avait raison, nous étions au premier étage, mais j'ignorais si les vitres se laisseraient casser aussi facilement. J'aimerais bien être comme ce chevalier. Au moins, lui il calme les filles et il prend les choses en main. Encore une fois, je n'ai rien de capitaine america.

Un grand coup de fusil se fit entendre. Étonament, je ne sursauta pas. Je restais là, debout et seul à observer les gens s'agiter. Et pourquoi ce malade était encore là? Pourquoi la police ne faisait rien? La tension ne montait sans cesse dans ce local où je commençais à étouffer. La brunette (Vicky) péta carrément un plomb et prit une chaise en criant qu'elle devait défoncer la fenêtre et sortir d'ici. Je ne la connaissais même pas et j'avais seulement envie de la prendre dans mes bras et de la consoler, mais je préférais laisser cette tâche au chevalier comme ça serait mal vu.

Ari se mit à crier elle aussi qu'elle devait se la fermer, qu'elle faisait beaucoup trop de bruit. La chaise tomba par terre en un fracas et Ari la prit dans ses bras. Je m'apprêtais à dire qu'on devait être calme et tous se cacher par exemple dans les armoires quand j'entendis des pas venir au loin. Dites moi que c'est pas vrai… "Écoutez!" dis-je sans trop penser à la panique que je venais surement de donner à tout le monde. Quelques secondes plus tard, Trent entra sauvagement dans la classe. Je fis un pas vers Ari comme pour essayer de la protéger, mais j'étais trop loin pour me mettre devant elle sans risquer réellement ma vie. Il ne me restait plus qu'à prier pour qu'elle ne soit pas sa prochaine victime. Toutefois, il s'avança vers les deux brunettes, les séparant. Il se mit à gueuler après Vicky en lui disant de se la fermer avant de la frapper avec son arme. La jeune femme s'écroula au sol et je retins mon souffle. J'avais vraiment cru qu'il allait l'achever, mais heureusement, l'arme du chevalier déconcentra le tueur. Il le visa en le menaçant qu'il serait le prochain ou encore "son petit ange". Même ça cela, je ne pouvais m'empêcher pour qu'il ne voit pas Ari. C'est pourquoi j'eus envie de la retenir quand elle détourna Trent pour aller à la rescousse de Vicky. Je détestais être impuissant, mais même si je ne l'étais pas, je n'aurais aucune idée quoi faire. Je me tournais vers le garçon qui avait le moins parlé appart moi (Raph) en arquant un sourcils comme pour qu'il me "réconforte" en me disant qu'il avait une idée ou même un revolver pour arrêter ce malade.

Il parlait maintenant à la prof' de musique, lui racontant des trucs du passé en rapport avec son ancienne prof'. Il était vraiment le pire des débile lui…

BANG

Le son résonna dans ma tête et ma bouche s'ouvrit, mais aucun son ne put en sortir. Je vus la scène au ralenti. Trent appuyer sur la détente, la balle perforer l'abdomen de mademoiselle Dany, le son assourdissant, la panique dans ma tête, son corps mou tomber sur le sol et puis finalement ce cri de douleur qui vous donne envie de chialer. Sans trop penser, je me dirigea tout de suite vers elle, oubliant Trent. Je m'assis à ses côtés, posant sa tête sur mes genoux pendant qu'une de mes mains tenta d'arrêter le sang de couler. Je ne faisais ni un bruit, ni un son pour attirer l'attention ou non de Trent. Je voulais seulement qu'elle reste en vie parce que même si je n'étais pas particulièrement proche de cette prof, elle avait une vie avec des gens qui l'aiment. Je tourna la tête et vu Trent qui coupait le cou de Arizona. Pas assez pour la tuer, mais juste assez pour lui donner une douleur incroyable. Un chuchotement s'échappa de mes lèvres, comme un cri du coeur étouffé. "Ari…" Une dernière fois, Trent nous dit de nous taire et partit en trombe. Celle que j'aimais (Arizona) pleurait comme jamais et du sang s'échappait de sa plaie, mais elle trouvait quand même moyen d'aider la mourante. Elle lui dit qu'elle avait son cour de premier soin et qu'elle l'aiderait. Je fixa celle ci avec des étoiles dans les yeux en soupirant. C'était exactement pour ça que j'étais stupidement amoureux de cette fille. Comme elle le dit, je me mis à parler à mademoiselle Dany pour qu'elle reste avec nous. Ma main qui n'était pas tâché de sang vint caresser ses cheveux. "Vous allez resté avec nous mademoiselle Dany, tout va bien aller. Vous vous souvenez de moi? Je suis Evan Aubin, vous m'aviez comme élève l'an passé!" Je continua mon mouvement de main en observant d'un oeil Arizona et le chevalier ainsi que Vicky s'occuper d'elle. Je me retourna vers la blonde (Sienna). "Tu pourrais me donner un chiffon pour ma main s'il te plait?" dis-je en montrant ma main libre et surtout pleine de sang. Je remercia la fille et m'essuya en continuant de parler. "Qui est la personne la plus cher à vos yeux?" J'attendis qu'elle me réponde pendant que Ari lui faisait un bandage avec la robe de Vicky. "Vous allez penser très fort à cette personne et à chaque fois que vous faiblissez, pensez que si vous tenez bon vous allez la revoir…" lui dis-je un petit sourire aux lèvres.

Je regarda la gothique accoté contre le mur en pleure, essuyant son sang et je faillis me lever pour aller la consoler, mais je me retins sans trop savoir pourquoi. Je fis signe à Vicky de s'approcher de moi. "Je crois que tu devrais aller voir Ari…"
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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyMer 6 Nov 2013 - 18:53


Prise d’otage – Elèves de Wynwood
P

ourquoi est-ce que j’avais eu cette idée aussi stupide ? Pourquoi avait-il fallu que je m’inscrive à cette chasse au trésor pour oublier ce qui me préoccupait le plus ? Non seulement j’étais loin d’avoir réussi mon coup puisque Dany se trouvait à quelques mètres de moi, mais tout ce que j’avais réussi à faire, c’était me mettre en danger. Et si je n’étais pas venu, Gaby y serait-il allé sans moi ? Pour lui non plus ça n’allait pas trop. Pour la même raison que moi, même si pas exactement. Nous aurions mieux fait de rester à l’appartement à déprimer. Au moins, nous n’aurions pas risqué nos vies. Et surtout, pourquoi Dany avait-elle eu cette idée elle aussi ? Ne pouvait-elle pas simplement rester avec les profs plutôt qu’avec les élèves ? Je savais qu’elle aimait être avec nous plutôt qu’avec eux, mais pour une fois, elle aurait mieux fait de ne pas venir. Maintenant, elle était au même titre que tout le monde dans ce lycée : en danger. Et ça, ça me terrifiait. La dernière chose que je voulais, c’était la voir se faire tuer. Je tenais bien trop à elle, même si je me forçais à lui montrer le contraire. La vérité était que je ne parvenais pas à l’oublier. Le souvenir de cette après-midi avec elle restait gravé dans mon cœur. Et même avec tous les efforts du monde, je ne pouvais pas effacer ça. Je ne m’étais jamais senti aussi bien avec quelqu’un. Elle avait su me redonner un vrai sourire que je n’offrais auparavant qu’à la famille. En très peu de temps, elle s’était fait une place dans mon cœur. Et même en colère comme je l’étais, même déçu par son comportement, même trahi, je ne pensais qu’à une chose. Sa sécurité.

Dès l’instant où je réalisai que ce n’était pas une blague, tout se brouilla autour de moi. Je vivais maintenant dans une bulle. Les gens autour de moi s’activaient, se criaient dessus. Vicky pétait un câble, et j’avais bien envie de faire pareil. Elle hurlait qu’elle voulait sortir de là. Dany n’avait pas de clefs sur elle, et moi non plus. Avec le Cooking Club, j’avais un trousseau de clefs. Le même qui m’avait permis d’entrer dans l’infirmerie avec elle. Sauf que là, je ne l’avais pas sur moi, il ne me servait à rien. Celui qui était déguisé en chevalier tentait de calmer Vicky, mais en vain. Je la comprenais. Puis à un moment, il nous demanda, à Captain America et moi, de l’aider à essayer de forcer la porte avec son épée. Ça me sortit un peu de ma torpeur. Je m’approchai de l’apporte pour leur apporter mon aide, mais ça ne fonctionna pas. Je percevais l’agitation autour, mais j’étais tellement concentré et préoccupé que je ne comprenais pas ce que les autres disaient. Tout ce que je savais, c’était que je voulais sortir de là. Et une fois la porte ouverte, que ferions-nous ? Il se baladait dans les couloirs, et s’il nous y croisait, il n’hésiterait à tirer. Alors, que devions-nous faire ? Juste attendre en priant pour qu’il nous ait oubliés ? Non, je ne pouvais pas faire ça.
C’est à ce moment-là qu’un coup de feu retentit. Pas très loin de nous. Je me figeai, une sueur froide commençant à envahir ma colonne vertébrale. Ça eut le don de me ramener encore plus à la réalité. Il allait nous faire la peau. Il allait nous tuer jusqu’à qu’il n’y ait plus une seule personne de vivante hormis lui. J’espérais me tromper. Peut-être était-ce encore une mise en scène ? Mais non. J’avais échangé quelques messages avec les autres. Gabriel n’était pas rassuré, je l’avais senti. Adam était à l’extérieur, et c’était l’effervescence. Nina m’avait appris qu’il était armé et fou furieux, entre autres choses. Tout ça était bien réel, et nous ne pouvions rien faire d’autre qu’être spectateurs impuissants. Vicky, apeurée par ce coup de feu, commença à devenir folle. Elle s’empara d’une chaise pour fracasser la fenêtre. Et après ? Nous étions au premier étage, impossible de sauter sans se faire du mal. Peut-être y avait-il quelque chose à l’extérieur pour nous permettre de descendre un peu plus en douceur ? C’est Arizona qui intervint pour l’empêcher de faire une bêtise. Sachant que Trent n’était pas très loin, le bruit que nous faisions pouvait l’attirer ici. Ce que personne ne voulait. Dany aussi tenta de la calmer. Grâce à son intervention, il y eut un cours moment de silence. Un silence oppressant. Dans ma tête, je voyais déjà la mort venir. Après tout, j’étais dans cette salle, ce jour-là. J’avais parlé, comme les autres chefs. Et j’avais évoqué Dany. Je l’avais mis en danger. J’étais tellement con d’avoir fait ça ! Et s’il savait que je m’étais engueulé avec elle et que je ne voulais plus la voir ? S’il avait compris ça, il allait vouloir se venger pour tout ce que je n’avais pas dit ce jour-là.

Des pas dans le couloir. La porte qui s’ouvre à la volée. Je me reculai par instinct, mais c’est à ce moment-là que mon esprit repartit loin, très loin de mon corps. Il était là, devant nous. Il se mit à hurler pour le boucan qu’on faisait. Il tourna alors son regard vers Vicky. Il avait compris que c’était elle la responsable de tous ces cris. Menaçant, il s’approcha d’elle. Je priai pour qu’il ne lui fasse rien. Pourvu qu’il se calme et reparte de là tout de suite, sans avoir fait de mal à personne. Mais c’était trop espérer. Il la frappa avec son arme. Je fus quand même soulagé qu’il ne lui tire pas dessus, même si elle devait avoir sacrément mal. Dany et le chevalier s’étaient un peu avancés vers lui, guidés par la folie. Non Dany, éloigne-toi ! Reste loin de lui. Fais oublier ta présence. Mais c’était trop lui demander, à Dany. Elle s’adressa directement à lui. Il ne l’écouta pas d’abord, ayant avisé l’épée de l’autre gars. Il lui ordonna de la jeter en menaçant Vicky. Et il s’exécuta. Et là, je tombai dans mon pire cauchemar. Il se tourna vers Dany. J’étais spectateur, mais je n’avais pas l’impression d’être en possession de mon corps. Je n’étais qu’une âme voyeuse, au bord de la rupture. Non, ne fais pas ça Trent, ne la touche pas. Elle ne mérite pas ça. Elle a toute la vie devant elle. Je ne survivrai pas sans elle, malgré tout ce que j’ai pu dire et faire semblant de penser. Je l’aimais. Je l’aimais !
Et elle, elle s’avança encore. Elle était trop près de lui. Vraiment trop près. J’avais envie d’agir. J’étais prêt à prendre la balle pour elle s’il tirait. Mais j’étais tétanisé. Mon corps refusait de m’obéir. Je n’arrivais qu’à penser, et encore. J’étais là sans être elle. Je voulais me réveiller, sauf que je ne dormais pas. Daenerys, ne fais pas ça. Ne donne pas ta vie à ce malade. Il se mit à lui hurler dessus, parlant d’un hôpital psychiatrique ou des profs l’auraient envoyé. Ce n’était pas bon. Il allait se venger. Et Dany, toujours dans sa folie pour nous protéger, tenta en vain de la calmer. Mais c’était trop tard. Le coup de feu me ramena une fois de plus à la réalité. Il lui avait tiré dessus. Il l’avait blessée. J’avais envie de lui sauter dessus, mais je ne pouvais pas. Mon cerveau n’était plus connecté à mon corps. Je vis Captain America se ruer vers elle. Je le vis s’occuper d’elle, et moi, j’étais toujours immobile. Un lâche. Même pas capable de protéger celle que j’aimais. Et là, Dany se mit à hurler.

C’en fut trop pour moi. L’âme en perte, je me battis contre moi-même pour enfin faire bouger cette masse qui ne m’était d’aucune aide. Mais je me stoppai après quelques centimètres. Trent se dirigeait vers Arizona. Il avait vu son téléphone, et il ne se priva pas pour lire le message qu’elle venait de recevoir. Quelqu’un qui lui disait être armé. Et dans un coup de sang, il sortit un couteau et s’en prit à elle. Enfonçant assez la lame pour l’ouvrir, il fit le contour de son cou, sans la blesser gravement. Puis il sortit, après nous avoir intimé de nous taire. Une fois qu’il fut sorti, je me précipitai vers Dany. Quelqu’un s’occupait déjà d’elle ? Tant pis. Je m’en fichais. Je l’aimais tellement que les autres ne m’intéressaient plus. Seule elle comptait. A l’intérieur, j’étais fou de rage et mort de peur. Je ne voulais pas la perdre. Pas maintenant. Pas après la dispute que nous avions eu. Je ne voulais pas qu’elle parte en pensant que je lui en voulais encore et que je ne l’aimais plus.
Arizona nous informa qu’elle avait une formation de secouriste et nous indiqua ce que nous devions faire. Moi, je m’étais arrêté à un mètre de Dany, incapable de la voir souffrir d’avantage. Je voulais l’aider, mais le voir dans cet état me rendait malade. La Sigma Mu me demanda de l’aider, et c’est tremblait que je franchis le dernier mètre qui me séparait d’elle. Je me laissai tomber à genoux à côté d’elle, sentait déjà les larmes monter. Non. Pas pleurer. Pas devant les autres, pas devant elle. Elle ne devait pas voir mon désespoir. Elle devait voir de l’espoir pour s’y accrocher. Les mains tremblantes, je tins la compresse comme on me l’avait indiqué. De son côté, Evan parlait à Dany. J’aurais voulu qu’il se taise pour qu’elle n’écoute que moi. Je voulais la rassurer. Arizona et moi enroulâmes un bout de tissu autour d’elle pour faire pression sur sa plaie. Elle était salement touchée à l’abdomen. C’était sérieux. Elle pouvait mourir si elle ne sortait pas rapidement d’ici. Si ça durait trop longtemps, elle allait se vider de son sang.

Je jetai un coup d’œil à Arizona juste avant qu’elle ne s’éloigne. Elle aussi devait souffrir. Mais elle avait mis ça de côté pour aider Dany. Je ne lui en serai jamais assez reconnaissant. Elle se posa contre un mur pour se calmer, puisqu’elle pleurait à chaudes larmes. Je m’en voulais, parce que je savais que Gab tenait à elle autant que je tenais à Dany. Mais ses blessures étaient moins graves, et nul doute qu’elle allait s’en remettre. Physiquement.
Alors que le garçon en face de moi s’adressait à Vicky, j’en profitai pour attirer l’attention de Dany. Tout en gardant une main légère sur sa blessure, je posais la seconde sur sa joue.

- Dany, regarde-moi. Tu dois rester calme, d’accord ? Même si ça fait mal. On va trouver un moyen de te sortir de là. On va te soigner. Tu vas aller à l’hôpital, et je te promets que ça va aller.

Je sentis mes sanglots bloquer ma gorge. Dans une tentative désespérée, je me forçai à lui sourire. Il n’y avait plus qu’elle et moi dans cette pièce. J’étais sur le point de lui avouer tous mes sentiments, pour la deuxième fois. Mais devant témoin. Et là, ça allait nous compliquer la vie. Mais peu importait. Je voulais qu’elle s’accroche.

- Je passe l’éponge, tu m’entends ? J’oublie tout. Tes mensonges sont pardonnés. Alors reste avec moi ! Bats-toi, et je te promets que tout va redevenir comme avant. Fais ça pour nous.

Mes larmes étaient plus fortes que moi. Je ne pouvais plus me retenir. Je me mis à pleurer en la regardant. Dans ses yeux, je voyais sa souffrance. Je ne supportais pas ça. Je n’en pouvais plus. J’avais envie de hurler. Si sa situation n’avait pas été aussi critique, j’aurais peut-être été capable de me jeter à la poursuite de Trent, quitte à enfoncer cette porte tout seul. Mais elle était là, allongée sur le sol. Et peut-être que ses heures étaient comptés.

- Daenerys, je t’aime. Je t’aime, alors tu vas garder les yeux ouverts jusqu’à ce que les secours arrivent. Et je ne m’arrêterai pas de parler tant qu’ils ne seront pas là. Je te dirai combien je t’aime à chaque seconde, pour que tu comprennes à quel point c’est vrai. Et même si tu veux que je parte, même si tu m’en veux pour ce que je t’ai dit, je ne partirai pas. Je ne te laisserai pas toute seule. Je t’ai déjà fait assez de mal comme ça.

J’approchai mon visage du sien pour lui parler un peu plus doucement. Peut-être que les autres nous regardaient, mais je m’en fichais un peu. Je ne voulais pas la perdre. Si elle mourait, je mourais avec elle. Hors de question que je passe à côté de cette chance pour elle et moi.

- Je t’aime. Bien plus que ma propre vie. Quand on sortira de là, je crierai à la terre entière combien je t’aime. Je m’en fiche que tu sois une prof. Tout ce que je veux, c’est être avec toi. Ça ne change rien à ce que tu es. Tu es formidable, belle, talentueuse. C’est pour ça que je t’aime autant. Ton sourire me donne la force de vivre heureux, alors ne me prive pas de toi, pas maintenant. Pas avant d’avoir vécu avec toi jusqu’à cent ans, pas avant de t’avoir épousée, et pas avant d’avoir eu des enfants. Quand on aura fait tout ça, quand on sera vieux et abîmés pas le temps, là, je te laisserai partir. Mais pas maintenant. Je t’aime de trop pour te voir partir aussi tôt.

Je passai ma main dans ses cheveux, les yeux toujours plongés dans les siens. Elle était pâle comme la mort. Mais il fallait qu’elle tienne. Je lui murmurai un nouveau je t’aime, en me forçant à m’arrêter de pleurer sans vraiment y parvenir et en souriant tristement. J’avais certainement exagéré dans ce que je lui avais dit, mais sur le moment, j’avais besoin de lui avouer tout ça. Je ne savais pas ce que l’avenir nous réservait, mais à l’instant, j’avais envie de le voir avec elle à mes côté. Et pas à reposer à jamais sous terre. Je ne me pardonnerai jamais si elle venait à mourir.

code by Mandy



HRP : Désolée Evan d’avoir un peu ignoré ton perso comme ça, mais Raphy est fou amoureux de Dany, je pouvais pas faire autrement.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyMer 6 Nov 2013 - 22:10


*Noble war begins*

Pour Halloween, les démons s'échappent de l'enfer...


Une seconde après avoir lancé l'idée du portable, Sienna était sur le sien. Grâce à Dieu, elle ne l'avait pas oublié. La première personne qu'elle pensa à contacter fut Aaron mais elle n'avait pas son numéro. Comment était-ce possible qu'il soit la personne la plus importante de sa vie et qu'elle ne puisse pas le contacter ? Car, non, elle n'avait plus le temps de se mentir : il était et serait toujours la personne la plus importante pour elle. Qu'il soit son ennemi ou son petit-ami, ou  encore quelque chose entre les deux, il aurait toujours une place débordante dans sa vie, il prendrait toujours plus de place dans son coeur que n'importe qui. Tout en se jurant de trouver une façon de le contacter, elle tapa fébrilement et frénétiquement des SMS à Adam, Matthew et Lila. Elle put ainsi apprendre qu'Adam était dehors, sain et sauf. Sans avoir conscience qu'il s'agissait du calme avant la tempête, elle commença à se détendre. Ils étaient enfermés, oui, mais ils allaient bien et leurs proches aussi. « Doudou » trouva même opportun de lui demander de venir lui rouler une pelle pour distraire leur kidnappeur. Un sourire vint étirer ses lèvres, elle en aurait presque rit. Soma l'informa qu'il avait trouvé un moyen de prendre contact avec Aaron, qu'il allait les réunir sauf que ce dernier s'obstinait à ne pas répondre. Ça, c'eut le chic pour faire disparaître son sourire niais de ses lèvres et la ramener à la réalité de la situation, celle qui n'était pas transposable par SMS. Qu'est-ce qui pouvait bien l'empêcher de répondre ? Etait-il à l'intérieur, en danger, pour finir ? Ou se pouvait-il qu'il ne soit même au courant de rien et soit quelque part à faire la fête ? Qu'Aaron soit loin d'elle était supportable, difficilement, mais supportable. Par contre qu'il ne soit pas du tout au courant de ce qui était entrain de lui arriver ou carrément qu'il soit blessé... ça l'était beaucoup moins. Elle était à deux doigts d’hyper-ventiler, de faire une crise de nerfs.

Arizona se pencha alors vers elle avec l'intention évidente de lui chuchoter quelque chose. Sienna se força à revenir dans le présent, on y avait besoin d'elle. Ironiquement, alors qu'elle essayait de toutes ses forces d'arrêter de penser à Aaron, son nom fut la première chose qu'elle entendit dans la bouche de la Sigma Mu. C'était tellement violent que son cerveau refusa de faire les connexions nécessaires à ce qu'elle réagisse. Dans un premier temps, elle se contenta donc de hocher gravement la tête, comme si elle comprenait la situation. Les flics étaient dehors. Oui, oui, d'accord. Parfait. Moins d'une demi-seconde plus tard, la pièce tombait enfin.

 - ... Mais attends, ça veut dire que t'a son numéro ? Tu veux bien me le passer ? C'est important.

Ne s'attardant pas sur le petit sentiment de jalousie qu'elle éprouva à la réponse positive d'Arizona -elle avait le numéro d'Aaron alors qu'elle le connaissait certainement beaucoup moins qu'elle-  elle lui offrit un sourire soulagé de remerciement et pris le téléphone portable qu'elle lui tendait. Encore une fois, il semblait que l'Univers avait trouvé un moyen de les réunir. Si l'Alpha Psi n'avait pas décidé un beau jour que Dieu n'existait pas et si elle avait été moins têtue, ça aurait presque été un coup à lui donner la foi. Bref, Dieu ou non, elle envoya rapidement un message à Aaron. Presque instantanément, il lui répondit. Alors, presque instantanément, elle se calma. Il était dehors, il s'inquiétait pour elle, il l'attendait. Tout ce qu'elle avait à faire c'était survivre encore le temps de quelques heures.

Le chevalier s'adressa à Arizona et elle, leur demandant s'il y avait moyen de s'échapper par la fenêtre. Il avait raison, depuis le premier étage, c'était envisageable. Sienna était toujours entrain d'analyser la proposition et les risques qu'elle comportait quand Vicky fut à nouveau prise de panique. Cette dernière se jeta littéralement sur la fenêtre avec la ferme intention de l'ouvrir. « Quelle conne, putain » fut la première pensée de la fausse blonde. Il n'y avait pourtant aucune haine dans ces mots, seulement une angoisse dévastatrice ainsi qu'une véritable inquiétude non seulement pour la pauvre Alpha mais aussi pour eux tous. Car comme Arizona s'empressa de le faire remarquer, tout ce qu'elle réussirait à faire en s'excitant de cette façon c'était bel et bien de faire venir Trent. L'intervention ne fit que la faire hurler encore plus fort. Et juste comme ça, en même pas une seconde, toute l'angoisse de Sienna revint déferler en elle avec une puissance nouvelle. Elle se laissa alors tomber à terre et ramassa ses jambes contre elle. Elle était entrain de craquer. Elle était entrain de perdre la bataille qu'elle menait depuis tout à l'heure contre la crise de panique.

Tout son courage l'avait lâchement abandonnée, elle était abasourdie par la peur. C'est pourquoi, quand Trent fit son apparition dans la pièce, elle assista à la scène avec des yeux ronds, paralysée. C'était assez irréel pour qu'elle n'y croit pas. C'était assez irréel pour qu'elle le regarde menacer tout le monde sans que ses paroles aient une véritable signification pour elle. A ce moment là, elle était à mille lieues de comprendre qu'il pouvait les blesser. Il n'était qu'un fantôme effrayant venu s'assurer qu'elle ne pourrait plus jamais fermer l'oeil de la nuit. Aussi effrayant qu'ils soient, les fantômes ne pouvaient pas faire de mal, si ? Sienna n'était plus elle-même, ses pensées n'avait plus le moindre sens, la logique était tout à fait hors de sa portée.

La détonation la fit sursauter avec force et c'est la douleur aiguë dans sa gorge qui lui fit comprendre qu'elle était entrain de crier. Si tôt après s'en être rendue compte, elle arrêta. Plus alerte, elle réussit enfin à focaliser son attention sur ce qui se passait dans la pièce, sur la réalité du danger. Quand elle vit Trent s'approcher d'Arizona, elle étouffa un nouveau cris et amorça le mouvement nécessaire pour se relever et courir vers elle. Seulement, son corps n'était pas aussi rapide à refaire surface que son esprit et elle s'emmêla les pinceaux, retombant douloureusement sur le sol. Effarée, se rendant compte qu'elle ne pouvait rien faire, elle fut forcée de le regarder taillader la gorge de la jeune femme. Le sang se mit à couler et elle du se mordre la langue -la douleur provoquant un rush d'adrénaline- pour ne pas tourner de l'oeil.

A l'instant même où Trent refermait la porte derrière lui, Sienna se tournait vers le corps étendu au sol de celle qui semblait être leur professeur de musique (un cours qu'elle ne suivait pas, étrangement). Elle se releva péniblement, toujours secouée, presque rendue sourde par la détonation et son propre cri, son sens de l'équilibre s'en retrouvant légèrement endommagé. Pourtant, de toutes les personnes dans cette pièce, elle devait être celle qui était la moins touchée. Pourquoi, dés lors, était-elle incapable de faire la moindre chose d'utile ? Il fallut que ce soit Arizona, alors qu'elle était gravement blessée, qui prenne les choses en main. Elle donnait des ordres, prenait des initiatives, se révélait franchement efficace. Le garçon déguisé en Joker joignait ses efforts aux siens et, à eux deux, ils arrivèrent à trouver une façon de bander la plaie. Ce n'était pas optimal mais c'était le maximum qu'ils puissent faire pour l'instant. Mécaniquement, Sienna tendit un chiffon à Cap'tain America quand il le lui demanda. Un brin énervé qu'il la prenne pour son esclave mais, après tout, elle n'avait rien de mieux à faire.

Elle put ensuite se rendre compte que leur professeure était en de meilleurs mains qu'elle ne l'aurait cru de prime abord : le Joker était amoureux d'elle. C'était ce qu'il était entrain de lui avouer avec conviction. Il pleurait et Sienna se rendit compte qu'elle aussi. Pour leur laisser de l'espace, elle alla rejoindre Arizona qui était appuyée contre le mur. Elle s'agenouilla à côté d'elle et lui dit d'une voix douce :

 - Tu es une fille formidable, Arizona. Maintenant, laisse moi faire pour toi ce que tu a fais pour elle.

Son sourire se voulait encourageant. D'un geste brusque, elle déchira un pan de sa robe puis attrapa un nouveau chiffon et le superposa à celui déjà imbibé de sang que leur jeune secouriste avait encore dans les mains. Elle enroula le tissus autour des deux couches de chiffons et le noua doucement, ne le serrant qu'assez pour que l'ensemble tienne. Elle aurait voulu trouver des mots pour la rassurer, lui dire qu'il n'arriverait rien à Aiden, qu'elle le lui promettait. Seulement, elle ne pouvait pas lui dire ça si elle pensait que ce n'était pas vrai, c'était trop difficile pour elle. Elle avait déjà beaucoup trop de mal elle-même à essayer de refouler ses larmes.

 - Tu vas devoir continuer à presser toi-même aussi, malheureusement. Reste bien droite, surtout. Et ne t'endors pas.

Se tournant vers Vicky, elle l'interpella :

 - Viens par ici, j'ai besoin de toi !

Une fois qu'elle l'eut rejointe, elle continua, s'adressant toujours à sa jeune soeur de confrérie :

 - Reste à côté d'elle, aide moi à veiller sur elle, à ce qu'elle ne s'endorme pas. S'il le faut, remplace les chiffons. On a tous besoin de toi, d'accord ? Je sais que la situation fais peur, je sais que tout ce que t'a envie de faire c'est crier. Moi aussi. Mais on ne peut pas se le permettre. On doit rester tous ensembles, s'entre-aider.

Sa voix était chaude, elle espérait de tout coeur avoir un impact positif sur Vicky. Ce qu'elle disait était vrai, elle avait besoin d'elle. Maintenant qu'elle se sentait utile, elle avait les idées claires et elle reprenait enfin le dessus sur son angoisse.

Elle comprit aussi qu'elle n'aurait pas du laisser le Joker s'occuper tout seul de la prof. Il était toujours en pleurs, tremblant. Il était beaucoup trop impliqué émotionnellement que pour assurer sa tâche. Nouvelle preuve que le monde était cruel car il était à la fois celui qui tenait le plus à elle et le moins apte à l'aider. L'image qu'ils présentaient en ce moment serait à jamais gravé dans son coeur. Par la suite, et pendant de nombreuses années, il lui arriverait de la peindre. Pour l'heure, elle savait qu'elle devait faire quelque chose pour les aider. Ces deux inconnus et leur amour était ce qu'il y avait de plus important au monde en cette seconde. Elle jeta un dernier regard autoritaire mais tendre à Vicky pour s'assurer qu'elle avait comprit ce qu'elle devait faire puis s'approcha du couple, prête à prendre la relève après Arizona. Une fois à la hauteur de Raphaël, elle toucha son épaule avec douceur et tenta de capter son regard pour lui dire, presque en chuchotant :

 - Hey, Joker, tu tiens le coup ? Laisse moi t'aider, je t'en prie. Tu a trop peur de lui faire mal, tu n'appuie pas assez fort.

Elle esquissa un demi-sourire triste et concerné. Elle essayait de lui faire comprendre qu'elle n'intervenait que pour son bien, pas pour l'éloigner de celle qu'il disait être l'amour de sa vie. Un instant plus tard elle était à nouveau à genoux mais cette fois de l'autre côté du corps, en face de lui. Elle n'avait même pas conscience de baigner dans une marre de sang parce que ce dernier était presque plus présent que l'air, à présent. C'était comme s'il avait toujours fait partie de leur environnement. Arrachant un nouveau pan de robe -décidément, il n'en resterait rien- elle put avoir une nouvelle couche de tissus à superposer au dessus des autres, comme avec Arizona. C'était plus symbolique qu'autre chose puisque cette dernière avait déjà fait un travail admirable avec le substitut de pansement tout à l'heure. Avant de se mettre à presser la plaie, elle s'adressa à Dany, d'une voix qu'elle voulu légère, comme si la situation était tout à fait sous contrôle.

 - Tu risque d'avoir plus mal que quand c'était lui qui s'occupait de toi. T'a officiellement le droit de me traiter de tous les noms. Je t'y encourage vivement d'ailleurs, ça te donnera une occupation, quelque chose sur laquelle te concentrer.

Sur ce, elle appliqua fermement le tissus de sa robe à l'emplacement de la blessure. Si elle avait laissé tomber le vouvoiement c'est parce qu'elle avait saisi que c'était un sujet sensible entre le Joker et la Prof. Elle s'était donc employée à lui parler comme si c'était une élève normale, une personne avec qui Raphaël aurait pu filer le parfait amour se soucier du jugement des autres. Se concentrer sur elle, sur eux, l'aida à oublier qu'elle n'avait plus de réponse d'Aaron depuis longtemps. Levant la tête vers le Joker et Cap'tain America, elle ajouta encore :

 - Vous voulez bien m'aider à la sur-élever ? Posez sa tête sur les genoux du Joker, ce sera plus confortable pour elle et je pense que ça ralentira l'écoulement de sang.

Oui, « je pense ». Elle n'avait pas de licence de secouriste, elle, malheureusement. Ce qui lui semblait certain c'est que c'était mieux que de la laisser gésir dans son sang. Maintenant tout ce qu'ils pouvaient faire c'était espérer que les secours arriveraient vite et continuer de lui parler, comme le leur avait dit la Sigma Mu.



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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyJeu 7 Nov 2013 - 18:52

Couleur (pour que ce soit plus clair); Dany,Raph, Sienna, Ari, Evan

Je me répète, je le sais, mais honnêtement, je n'aurais jamais imaginer qu'une chose pareille puisse m'arriver. En même temps, qui se l'imagine? On se réveille pas un matin en se disant; "Tient, aujourd'hui je vais me faire plomber, mieux vaut prendre ses précautions!". Et dire que ce matin, je me suis levée en me disant que m'amuser me ferais du bien, que venir me ferais du bien, que je devais affronter Raph, essayer de remonter la pente une bonne fois pour toute.... Bordel, je n'aurais jamais dû venir. Mais l'avantage, c'est qu'il m'avais blessé moi. Il avait tiré sur moi. Si je n'avais pas été là, qui se la serait prise? Ca aurait pu être n'importe qui, c'était un pur hasard, mais je préfère que ce soit moi plutôt qu'un autre élève.

C'était définitivement pas une blague, mon esprit redevenait clair, j'essayais de me concentrer depuis le départ mais je n'y arrivais pas. Trop paniquée, trop préoccupée par les cris et les pleurs, trop stressée de ne pas savoir.... Et puis le premier coup de feu à retenti. C'est là qu'on a tous compris que tout était bien réel. Ou plutôt réalisé. On était tous en danger, dire que tout irais bien était faux... On ne pouvait pas savoir si tout irais bien, mais on préférait se le dire. Vous me voyez dire à Victory " Calme toi, tu va peut être mourir, je sais, mais arrête de crier, ok?!". Franchement, c'est pas concevable! Le mieux était encore d'essayer de calmer tout le monde, de les rassurer, même si moi même je n'étais absolument pas rassurée. J'avais tellement peur, pour tout le monde. Pour les élèves présents dans la même. Pour ceux qui étaient bloqués dans les autres pièces de ce foutu lycée. Pour Kevin dont je n'avais pas de nouvelles puisque je ne pouvais pas en prendre. Pour Raph. En faites, je devais avouer que c'est surtout pour lui que j'avais peur.

Je savais qu'il m'en voulait à mort, qu'il ne me le pardonnerait sûrement jamais, et il aurait raison. J'avais fais une erreur impardonnable, je lui avais menti, je l'avais trahis, et au fond, je méritais cette punition. Mais je doutais de l'avoir perdu totalement. Après tout ce que l'on avait vécu, même après ce que j'avais fais, il ne pouvait pas vouloir tourner la page aussi rapidement et facilement. Ce n'était pas possible qu'il puisse me tourner complètement le dos.... Si? Je m'en voulais, je me haïssais, et j'aurais voulu lui dire une dernière fois à quel point j'étais désolée... Parce que j'avais terriblement peur de ce qu'il pourrait se passer. Et si je mourrais aujourd'hui? Et si c'était à Raph qu'il s'en prenait? Au final, ça pouvait tomber sur n'importe lequel d'entre nous, et c'est ce mystère qui me paniquais au plus haut point.

La panique commençait à gagner un peu tout le monde. C'était dur de se concentrer dans ce bordel, et surtout dur de ne pas paniquer soi-même. Et puis il y eu un grand silence. Un silence de mort.... Des bruits de pas.... Et la porte qui s'ouvre dans un fracas assourdissant. Des cris, des pleurs, de la violence. Voilà ce qu'un seul gamin peut faire. Il avait prit le contrôle total de tout l'établissement, retenait en otage une cinquantaine d'élèves, et régnait sur un royaume de crainte, de pleurs, de colère, de panique..... C'est vraiment ça qu'il voulait? Comment peut on en arriver là? A un tel excès de violence et de haine? A ce geste de folie? Je n'arrivais pas à comprendre.... On pouvait voir toute la détresse et la haine dans ses yeux, peut être même de la peur. Même s'il avait bien prémédité tout ce bordel, je ne pense pas qu'il se rendait tout à fait compte de la gravité de ses actes avant qu'ils ne soient commits.

J'avais deux choix; Ne rien faire, être lâche, et laisser mes élèves se faire frapper, plantés ou même tués.... Ou tenter d'agir du mieux que je pouvais. Pour certains, mon geste peut sembler totalement dingue; Essayer de raisonner quelqu'un qui à perdu la boule et qui à pour objectif d'assouvir sa vengeance en tuant tout ce qui bouge.... C'est pas vraiment la meilleure des choses à faire! Et je savais bien que la première chose à ne pas faire pour ne pas se faire buter dans ce genre de situation c'est d'attirer l'attention. C'est bien pour ça que je l'ai fais.... Il était entrer avec l'objectif de tirer sur quelqu'un, de toute façon, et on ne risquait pas d'y échapper. Mon objectif était qu'aucun de mes élèves ne soit blessé, même si je n'ai pas tout à fait réussi.... Bref, les deux s'accordaient. Si je lui parlais, non seulement j'essayais l'impossible (et échouais, là, pour le coup), mais en plus ça me "permettais" de prendre la balle à la place d'un de ces gamins. Gamins qui aurait très bien pu être Raphaël, auquel cas je ne me serais jamais pardonné de ne pas avoir agis.

Et oui, j'ai beau être une éternelle adolescente totalement immature et complètement tarée (Et conne de surcrois), me foutre de beaucoup de choses, mentir, trahir, ne pas être un bon exemple, tout ça tout ça... Il m'arrive parfois de réfléchir et de faire de bons choix. Oui, je considère ça comme un bon choix. Peu importe le risque que j'ai pris, j'en aurais pris un plus grand si j'avais fermé ma gueule. Toujours est-il qu'à la détonnation, je n'ai pas tout de suite compris ce qui m'arrivais. Je n'ai pas senti la balle me transpercer la chair, pas tout de suite en tout cas.... J'ai entendu le bruit, je me suis écroulé, et j'ai commencer à comprendre. Bah merde alors, on m'avait vraiment tiré dessus en faites... La blessure n'était pas belle à voir, mais était plus impressionnante qu'autre chose. Et c'est seulement 2 seconde après être tombée que la douleur m'ai parvenue. Peut être que c'était le temps de réaliser, j'en sais rien. Mais ça me parraissait insupportable.

Plus rien n'existait autour de moi, je ne captais plus rien, plus de son, plus d'image. Tout était flou, touts les bruits me parraissaient sourds. Trent s'était envolé aussi vite qu'il était venu et je pensais qu'il s'était arrêter à moi. Ce n'est qu'au bout de quelques secondes, lorsque je commençais à revenir à la réalité, à tout capter, que j'ai vu l'amie de Vicky, la gorge en sang. Qu'est-ce qui devait m'affoler le plus? Ma blessure la sienne? Vu où était placée la sienne, ça me faisait plus flipper qu'autre chose.... Mais elle, ça ne l'empêchais pas d'accourir vers moi, comme si ce qu'elle avait subi ne comptait pas.

-J'ai fait une formation en secourisme cet été pour mon boulot de sauveteuse en mer et il faut qu'on compresse la blessure pour ne pas que vous vous vidiez de votre sang.

J'avais presque envie de lui dire qu'au point où j'en étais.... Mais j'étais soulagée qu'il y ai quelqu'un qui sache ce qu'il fait. J'étais pas si mal tombée pour le coup! Elle donnait des ordres à la plupart des personnes présentes, et j'aurais voulu leur dire de ne pas en faire autant, qu'ils devaient chercher un moyen de sortir. J'avais peur qu'il revienne, même si j'en doutais un peu... Les gens se regroupaient autour de moi, un garçon essayait de me parler mais j'avais trop mal, et j'avais trop peur pour me concentrer sur ce qu'il disait. Ses premières paroles me parraissaient bruits de fond...

-Qui est la personne la plus cher à vos yeux?

J'eus à peine le temps de répondre que cette dernière arrivait vers moi, l'air à moitié paniquée, tentant de maintenir une compresse sur ma blessure, pas vraiment sûr de lui, totalement appeuré.... J'essayais de me calmer, de ne plus me focaliser sur cette douleur pourtant atroce. Il fallait que je m'accroche à autre chose....

-Vous allez penser très fort à cette personne et à chaque fois que vous faiblissez, pensez que si vous tenez bon vous allez la revoir…

Je jetais un bref coup d'oeil vers Raphaël avant de répondre à Evan;

-Si elle est déjà là.... ça compte.... quand même?

Le Khi posait une main sur ma joue, ça faisait un moment qu'il n'avait pas eu autant de tendresse à mon égard, et je pensais que plus jamais il n'oserait, ne serait-ce que m'approcher de trop près.

-Dany, regarde-moi. Tu dois rester calme, d’accord ? Même si ça fait mal. On va trouver un moyen de te sortir de là. On va te soigner. Tu vas aller à l’hôpital, et je te promets que ça va aller.

Essayer de me calmer, ok je veux bien, mais c'est pas si facile mon grand. Et puis il aura beau tout que tout ira bien, je sais qu'il n'en est pas aussi sûr. Même moi je me demande si je m'en sortirais. Ca fait deux personnes de blessée, trois avec la gorge de la gamine recroquevillée sur elle même à l'autre bout de la pièce, et rien n'a été fait. Aucune intervention, aucun changement, aucun mouvement de la part de l'extérieur. Combien de temps ça allait durer comme ça? Il fallait être réaliste; Si je restais là trop longtemps je ne m'en sortirais pas.

- Je passe l’éponge, tu m’entends ? J’oublie tout. Tes mensonges sont pardonnés. Alors reste avec moi ! Bats-toi, et je te promets que tout va redevenir comme avant. Fais ça pour nous.

Je ne m'attendais pas vraiment à ce "nous". Et je ne m'attendais pas non plus à ce qu'il me pardonne. Qu'il fasse une exeption par rapport à la situation, oui, mais qu'il décide de tout effacer.... Ca me soulageais de savoir qu'il ne m'en voulait pas, mais moi je m'en voulais toujours, et ce, depuis le début. Bien avant qu'il ne découvre la vérité.

- Daenerys, je t’aime. Je t’aime, alors tu vas garder les yeux ouverts jusqu’à ce que les secours arrivent. Et je ne m’arrêterai pas de parler tant qu’ils ne seront pas là. Je te dirai combien je t’aime à chaque seconde, pour que tu comprennes à quel point c’est vrai. Et même si tu veux que je parte, même si tu m’en veux pour ce que je t’ai dit, je ne partirai pas. Je ne te laisserai pas toute seule. Je t’ai déjà fait assez de mal comme ça.

Je restais un long moment, sans voix, le regard plongé dans le sien. Est-ce que je rêvais? La douleur me faisait halluciner? C'est ça? Il m'avouait clairement qu'il était amoureux, et en public qui plus est. J'étais partagée entre la douleur qui se voulait insupportable, et ce bonheur qui m'avait submergé quand j'ai entendu les mots "je t'aime".

- Je t’aime. Bien plus que ma propre vie. Quand on sortira de là, je crierai à la terre entière combien je t’aime. Je m’en fiche que tu sois une prof. Tout ce que je veux, c’est être avec toi. Ça ne change rien à ce que tu es. Tu es formidable, belle, talentueuse. C’est pour ça que je t’aime autant. Ton sourire me donne la force de vivre heureux, alors ne me prive pas de toi, pas maintenant. Pas avant d’avoir vécu avec toi jusqu’à cent ans, pas avant de t’avoir épousée, et pas avant d’avoir eu des enfants. Quand on aura fait tout ça, quand on sera vieux et abîmés pas le temps, là, je te laisserai partir. Mais pas maintenant. Je t’aime de trop pour te voir partir aussi tôt.

Bon ok, là clairement, si je n'avais pas été dans l'état dans lequel j'étais, je lui aurais quasiment sauté dessus. C'était la plus belle chose qu'on ne m'ai jamais dites, et je n'aurais cru entendre de telles choses de ma vie. En tout cas, pas qui me soient adressées. Mais pour l'instant, tout ce que je pouvais faire, c'était me concentré sur ce qui venait d'être dit, et tenter de "me calmer", dans la mesure du possible. Voir Raph dans cet état me faisait mal au coeur, la dernière fois que j'avais vu des larmes coulées sur ses joues, c'était la dernière réelle fois où on s'était parlés. Je ne supportais pas le voir comme ça, ça me fendais le coeur plus qu'autre chose... Je ne le quittais pas du regard, posant à mon tour une main tremblante sur sa joue, parlant le plus calmement possible, et grimaçant parfois de douleur lorsque celle ci devenait trop forte.

-Chhht... Calme toi... Ca va... Ca va aller....

Et c'est moi qui essaye de le rassurer.... On aura tout vu. Parce que tu crois en plus qu'il va te croire, que genre t'as carrément l'espoir de t'en sortir. "Ouai, je me suis pris une balle, et alors? Un petit tennis?!" Nan mais franchement, la phrase la moins crédible du monde! Gardant toujours le même ton dans ma voix, malgré des larmes que je ne pouvais plus empêcher de coulées à mon tour, je continuais, me foutant totalement des autres autour (pour le coup);

-Je t'aime.... Je t'aime Raph... Et je suis tellement.... Tellement désolée. J'ai été égoïste.... Je m'en veux, j'aurais pas dû.... J'avais trop peur.... de te perdre pour tout avouer. Je suis désolée.

J'avais dû mal à m'exprimer, je commençais à avoir froid, à ressentir la douleur de plus en plus..... Merde, ils foutent quoi dehors? Je voulais pas mourir... Ou plutôt, je voulais pas le quitter..... Sienna s'approcha de nous, coupant la conversation.

- Hey, Joker, tu tiens le coup ? Laisse moi t'aider, je t'en prie. Tu a trop peur de lui faire mal, tu n'appuie pas assez fort.

Elle avait raison, et je pouvais comprendre que Raph n'ose pas trop appuyé de peur de me faire mal, mais au point où j'en étais... Et puis c'était surtout necessaire...

- Tu risque d'avoir plus mal que quand c'était lui qui s'occupait de toi. T'a officiellement le droit de me traiter de tous les noms. Je t'y encourage vivement d'ailleurs, ça te donnera une occupation, quelque chose sur laquelle te concentrer.

Je riais faiblement et nerveusement; Je me voyais mal insulter la pauvre Alpha et m'en prendre à elle alors qu'elle s'occupe de moi et qu'elle ne m'a jamais rien fais de mal. Et puis surtout, ce n'était pas vraiment mon genre! La jeune fille s'exécuta alors et une douleur vive atroce m'envahis. Je me mordais la lèvre, fixant le plafond pour éviter de crier. Aller Dany, concentre toi sur autre chose, la douleur c'est dans ta tête.... Dans ma tête.... On y croit tous. Plus les secondes défilaient et moins j'arrivais à supporter. Je fermais les yeux, cherchant la main de Raphaël pour la prendre dans la mienne, comme si ça allait me donner la force de résister encore un peu à cette douleur qui me tuais littéralement.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyDim 10 Nov 2013 - 21:38

Halloween « La peur est la soeur de l'imagination »

« Ben... on peut essayer. De toute façon, si on tombe on aura quoi ? Un bras de cassé ? C'est mieux que de se faire tuer par ce dingue, non ? » me répondit Arizona quand je suggérai de sortir par la fenêtre, et c’est vrai que de ce point de vue-là…

J’allai ensuite calmer l’Alpha Psi. Victory semblait plus ou moins rassurée, ce pourquoi je me permis de la laisser un peu pour voir avec les deux autres mecs comment on pouvait sortir d’ici. La petite brune se rapprocha d’Arizona – et dans le cas présent, cela m’arrangeait bien qu’elle soit là, pour être un peu plus actif et essayer de nous sortir de là tandis qu’elle s’occupait de l’Alpha Psi –. Mais nous eumes à peine le temps de nous y mettre qu’un coup de feu retentit. Je dressai l’oreille, sentant mon cœur battre à toute allure. J’essayais de deviner s’il était loin de nous ou pas, mais c’était dur à dire.

« Faut sortir de là ! Il va venir ici »  se mit à hurler Victory en se jetant sur la fenêtre pour essayer de l’ouvrir. « Faut fracasser le verre ! Il faut… il faut absolument sortir d’ici ! »

« Victory » lui dis-je, sans toutefois m’éloigner de la porte, juste pour essayer de la calmer au son de ma voix… « Du calme ».

« Vicky... Vicky calme toi ! » approuva l’asiatique que je ne connaissais pas.

« Arrête Vicky ! Tu vas l’attirer ici ! T’es folle ! » lui dit alors Arizona, qui n’avait pas tort sur ce point.

Elle l’attrapa par la taille, mais l’Alpha Psi commença à se débattre et à hurler de plus belle : « LACHE MOI JE VEUX SORTIR D’ICI PUTAIN ! »

Je jetai un coup d’œil à la porte, puis aux jeunes femmes qui faisaient un bruit de malade… et l’idée de les assommer me traversa l’esprit. L’asiatique attrapa les épaules de l’Alpha Psi et plongea ses yeux dans les siens, sans doute pour essayer de la calmer.

« Vicky calme toi ! Ecoute moi, je ne laisserai personne vous toucher, c'est clair ? Il faut que tu te calmes, on va sortir d'ici je te le promets ! Mais pour l'instant, il faut qu'on se calme et qu'on fasse profil bas jusqu'à trouver un bon moyen de sortir. On ne peut rien faire de plus, d'accord ? Il ne va rien t'arriver, je te le promets ! »

J’étais énervé, elles manquaient cruellement de sang froid et dans une situation pareille, il aurait mieux valut se poser un court instant et réfléchir plutôt que de hurler et paniquer.

« Ça suffit maintenant » ordonnai-je d’une voix un peu plus forte, tourné vers les jeunes femmes… quand la porte claqua brutalement dans mon dos.

Je fis volte-face dans un bruit métallique pas discret pour un sous… pour voir que Trent venait de pénétrer dans la pièce, armé.

« C’est quoi ce BORDEL ?! On vous entend du bout du couloir ! » nous dit-il, comme si de rien n’était, presque.

Il se rapprocha alors brusquement de Victory et Arizona et les sépara violemment.

Braquant la première de son arme, il s’adressa à elle : « C’est toi qui hurles comme une vraie cinglée ? »

Je n’eus pas le temps de faire un pas dans leur direction qu’il lui asséna un coup de crosse dans la figure.

« NON ! VICKY ! »

« Maintenant, tu fermes-ta-gueule compris ? Tu FERMES TA GRANDE GUEULE ! » hurlait-il.

L’épée en main, je la fis mouliner par réflexe – je faisais toujours ça avant une exhibition – et me rapprochai. Je ne pouvais pas le blesser avec ça, le tranchant étant émoussé… mais je pouvais peut-être lui faire mal, juste assez pour pouvoir le désarmer et filer. Je n’aimais pas ça du tout, mais il fallait que j’essaye. Sauf que… le bruit de mon armure attira son attention sur moi, et je me giflai mentalement d’avoir choisi ce déguisement et pas le même que pour la fête des Nu Zeta – pour rappel, Viking… avec une vraie hache –, pour le coup mauvais timing. Quand Trent posa les yeux sur moi, je le vis tiquer légèrement. Nous nous jaugeâmes un quart de seconde, sans doute pour voir de quoi l’autre était capable. Malheureusement, je ne pouvais pas grand-chose face à son flingue.

« Encore un pas, et tu seras le premier... Ou celle-ci. Tu as le choix. Balance ton épée. MAGNE-TOI ! » me dit-il, en désignant Victory du menton.

J’hésitai, je l’avoue. Si auparavant j’avais été ravi de me retrouver avec l’Alpha Psi… sa présence me dérangeait à présent. Si elle n’avait pas été là, j’aurais eu moins peur de me faire tirer dessus. Parce que oui, mon armure était en fer et tout à fait capable de me protéger d’une balle – du moins assez pour l’empêcher de me transpercer le corps – mais je ne pouvais pas en dire autant de la jeune femme, simplement vêtue d’un costume d’ange. Je soupirai, et jetai mon épée devant moi.

« C’est bon, Trent, je la balance » lui dis-je en plongeant mes yeux dans les siens, un peu comme si j’essayais de l’hypnotiser avec ma voix étrangement apaisante.

Après tout, ce truc avait déjà marché avec Victory et Alma… mais je n’avais pas vraiment affaire au même public, là tout de suite. Il se désintéressa de moi et se tourna vers l’asiatique.

« Pas trop dépaysée Mlle Charleson ? Je remarque qu’on sait se faire passer pour une élève en toute circonstance et se débouter de ses responsabilités par la même occasion » lui dit-il… ce qui m’apprit qu’elle était une prof, malgré son jeune âge apparent.

« Trent... Calme toi, pose ce truc, je t'en prie ».

Je me détournai d’eux pour vérifier dans quel état se trouvait l’Alpha Psi, en essayant de ne pas faire de bruit. Mais le coup de feu tiré par Trent me fit brusquement sursauter et me tourner vers la jeune femme qu’il avait visée. Le son violent me bourrait le crâne, je n’arrivais pas à croire qu’il avait réellement tiré sur quelqu’un. Toute cette violence me répugnait. Sans plus faire attention à ses menaces, je vins me placer devant Victory, je ne voulais pas qu’il lui arrive encore une couille – on ne savait jamais ce qui pouvait passer par la tête de ce dingue – alors que j’avais promis de la protéger. Je ne le vis pas blesser Arizona, trop occupé et m’assurer que Victory allait bien et n’était pas trop sous le choc. Je n’entendis que sa nouvelle menace quand il consentit enfin à nous quitter.

« Maintenant, tenez-vous calme. Je veux de l'ORDRE ! Je ne veux plus vous entendre sinon… »

La voix de l’asiatique s’éleva, elle cria de douleur, ce qui me glaça le sang. Je me tournai vers elle, brièvement, le blond était déjà à ses côtés, ainsi qu’Arizona qui saignait au niveau du coup. Il lui fallait de l’air, je ne m’y connaissais pas en blessures… et la petite brune était plus importante à mes yeux.

« Je suis désolé » chuchotai-je à la jeune femme et passant avec délicatesse ma main sur son visage blessé.

Je m’en voulais de n’avoir pas réagi assez vite pour la protéger comme je le lui avais promis. Je plongeai mes yeux dans les siens, sans savoir quoi faire de plus.

« Il est parti, Victory… mais il va falloir que tu restes calme, maintenant » lui dis-je d’une voix douce.

Arizona vint ensuite près de nous pour arracher un morceau du déguisement de l’Alpha Psi. Je pus ainsi voir qu’elle saignait parce que Trent lui avait blessé le cou, d’un côté à l’autre… pas très profondément, mais assez pour faire une entaille et lui exploser quelques vaisseaux sanguins.

« Pardonne-moi Vicky, mais t'es la seule à avoir un drap assez long pour qu'on puisse t'en piquer un morceau » lui dit-elle, puis, se tournant vers moi : « Liam, est-ce que tu peux couper un bout assez large du bas de la robe de Vicky pour qu'on puisse s'en servir comme un bandage autour de la blessure stp ? »

Je hochai la tête et lançai un coup d’œil à la petite brune, comme pour avoir son accord. Comme mon épée n’était pas tranchante – ce qu’Arizona devait ignorer – j’attrapai directement la robe de l’Alpha Psi dans mes mains et je tirai d’un coup sec pour en arracher une large bande. Le tissu craqua, se déchira sur la longueur… et je finis par totalement arracher le morceau, que je tendis à la Sigma Mu. Avant de le lâcher, je croisai son regard.

« Ne te remue pas trop » lui dis-je alors d’une voix un peu bourrue, en désignant son cou d’un coup d’œil. « Tiens ».

C’était la meilleure amie d’Alma, et dans le fond je n’avais pas envie qu’il lui arrive quelque chose de plus grave – qu’elle s’ouvre plus la blessure ou un truc dans le genre – parce que ça aurait fait de la peine à Alma, justement. D’ailleurs, je ne savais pas non plus où elle était, et cette pensée m’inquiéta. Si, jusque là, je ne m’étais pas demandé qui d’autre pouvait bien être coincé dans cette école, je commençai à y songer. Alma… Mahina, Maddox, entre autres. En songeant à ce dernier, mon cœur se mit à battre un peu plus fort. Je venais à peine de le retrouver – ou plutôt de le trouver, en fin de compte –, je ne voulais pas le perdre aussi vite. Sans même lui avoir avoué ce que j’avais compris à la fête des Sigma Mu. Je me retournai vers Victory et plongeai mes yeux dans les siens, une fois de plus. Doucement, je posai ma main sur la sienne, puis posai la deuxième et enserrai sa toute petite main dans les miennes, qui semblaient bien grandes en comparaison.

« Je ne savais pas comment te le dire, Victory… et je me rends compte que s’il t’était arrivé quelque chose, je m’en serais doublement voulu » lui dis-je doucement, pour que cela reste entre elle et moi. « Tu me plais ».

Je lui souris, sans la quitter des yeux. Je ne faisais plus trop attention à ce qu’il se passait autour de nous, j’étais seulement conscient que le blond s’occupait de la prof et lui parlait comme avait expliqué Arizona, que cette dernière était appuyée contre un mur un peu plus loin et pleurait. Quant à l’autre gars et la blonde, ils se rapprochaient d’Arizona.

« Viens par ici, j'ai besoin de toi ! » dit alors la demoiselle blonde en apostrophant Victory.

Je souris à cette dernière et me penchai vers elle pour poser un baiser sur sa joue.

« Vas-y » l’encourageai-je, en me relevant à mon tour.

J’avais quelque chose à faire, moi aussi. Je me dirigeai bruyamment vers mon épée, que Trent nous avait laissée. Je me penchai et la récupérai, puis m’avançai vers la fenêtre la plus éloignée des gens, histoire que si débris de verre il y avait, cela ne soit pas sur les gens. J’essayai d’abord de l’ouvrir avec la poignée, en vain : elle était verrouillée. Tant pis. Nouveau moulinet de mon épée, je saisis le manche à deux mains et sans crier gare, j’abattis le fer sur la vitre, de toutes mes forces. Celle-ci vola en éclats, je fermai les yeux pour ne pas avoir de débris dedans. Je les rouvris quelques secondes plus tard, et me tournai vers mes camarades, qui devaient se demander ce qu’il me prenait.

« Je ne sais pas vous, mais pas question de rester moisir ici en attendant qu’il revienne » leur dis-je d’une voix décidée. « Si on saute, on risque de se blesser, mais il faut aller chercher des secours pour elle ».

Joignant le geste à la parole, je désignai la pauvre prof qui était en train d’agoniser sur le sol. Je n’étais pas du genre à jouer au héro, mais vu sa blessure, il fallait faire quelque chose, et vite.

« On est au premier étage, la solution serait de descendre à deux quelqu’un de léger pour qu’il… ou plutôt elle aille chercher des secours et qu’ils puissent évacuer… euh… Dany, c’est ça ? en hélico’, ou n’importe quoi mais il faut qu’elle aille à l’hôpital, le plus tôt sera le mieux. Pareil pour vous, Arizona et Victory ».

Je tournai brièvement la tête vers la Sigma Mu et l’Alpha Psi et leur sourit, puis m’adressai à Cap’tain America.

« Allez, ramène-toi, c’est le moment de montrer que c’est pas de la gonflette » lui dis-je, en parlant de ses pseudos muscles.

Je cassai les derniers débris de verre encore accrochés à la fenêtre, du bout de mon épée, puis lançai celle-ci sur le côté et ôtai le haut de mon armure, qui me dérangeait. Je fis craquer mes poings et me tournai vers la blonde.

« Tu le sens de le faire ? » lui demandai-je, vu qu’elle n’avait pas été blessée.

Je ne voulais pas l’obliger à quoi que ce soit… mais cela me paraissait être la solution la plus judicieuse.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyMer 13 Nov 2013 - 16:16

Liam, Sienna et Vicky


Ari me tenait fermement, Liam tentait de me calmer. Même la prof de musique tentait de me rassurer. J’étais inconsolable, j’avais besoin de sortir, un besoin vitale, avant que les ombres me recouvrent, avant qu’elles reviennent me hanter, m’attendant certainement de l’autre côté. La porte s’ouvrit et mon regard le chercha irrémédiablement, se posant sur un garçon maquillé comme la mort. Mon sang se glaça et mon souffle s’arrêta. Il nous sépara violemment, me faisant face. La terreur paralysa le moindre de mes muscles et je ne voyais que son visage haineux, ses grimaces de colère. Sa voix était forte, mais c’était comme s’il me parlait une autre langue. Je ne voyais que le bout de son arme sur moi, tremblante, les larmes coulant sur mes joues comme deux rivières. Il abas son arme sur moi et la douleur se fait sentir, je recule en tombant et me tiens le visage en me mettant à pleurer plus fort. Il hurle et je mets mes mains devant ma bouche pour tenter de me faire taire. J’en étais sûre, il était possédé, il était possédé par cette homme de mes cauchemars, je ne m’étais même pas rendu compte que je m’étais recroquevillé contre le mur. J’ouvre les yeux et c’est maintenant Liam qu’il vise. Mes paupières s’écarquillent. « Non, non… » L’arme revient sur moi et je m’arrête net dans mon élan. Mon regard implorant roulé simultanément sur Trent puis sur Liam. Le chevalier obéis et Trent, aussi perturbé qu’il l’était, semblait se détendre à l’idée qu’il se rende. Il nous laisse et Liam vient vers moi. Je n’arrivais pas à détacher mon regard de Trent, comme si le surveiller allait servir à quelque chose pour ma survis. Un coup de feu parti, assistant à la scène de près. Horrifié, je cache ma bouche de mes mains pour faire taire ma terreur, pour ne pas crier comme il me l’a demandé. Je hurle intérieurement. Seigneur qu’est-ce que j’ai fait… Pourquoi j’ai paniqué. Si je n’étais pas déjà au sol, je me serais écroulé, mes jambes se dérobaient, je le sentais, mon corps tremblant. L’envie d’appeler à l’aide, sachant, comme six ans auparavant, que cela ne servirait à rien. Le corps de Liam devant moi, je lui lançais un regard terrifié, puis la voix d’Ari.

« Non non non Arizona… Non » Liam me retenait, je savais pour mon bien. Me retrouvant dans ses bras, j’aurais apprécié l’expérience dans d’autre circonstance. Je me laissais retomber contre lui et il me chuchote ses excuses. Sa main effleura mon visage, la rougeur formant une bosse maintenant presque violette sur ma pommette. Je grimace me rappelant maintenant son existence et recule mon visage par réflexe. La porte claqua derrière le monstre et j’entendais les cris de notre prof. Je n’arrivais pas à bouger, j’étais terrifier, j’étais honteuse, j’étais culpabilisé. Je voudrais me réveiller, pensais-je en pleurant comme une enfant. Réveillez-moi s’il vous plait, Savannah secoue moi pour m’hurler dessus qu’on est en pleine nuit. Mais la douleur sur mon visage que me cause mes grimaçes, me confirme ma plus grande peur. C’était bien réelle, et nous allions peut-être tous y passer. Je regardai Liam, la vision brouiller de larmes.

-Par…pardon, j’aurais pas du, je suis tellement désolé, je ne voulais pas l’attirer, il a tiré sur Madame Charleson, il a fait du mal à Ari, je suis tellement désolée.

Ari arrive vers nous, elle est encore debout, encore calme, son courage m’étonne et je me mets à admirer sa force alors que je m’écroulais. Les filles aussi étaient fortes. « Pardonne-moi Vicky, mais t'es la seule à avoir un drap assez long pour qu'on puisse t'en piquer un morceau » « Liam, est-ce que tu peux couper un bout assez large du bas de la robe de Vicky pour qu'on puisse s'en servir comme un bandage autour de la blessure stp ? »

J’aurai voulu crier non, hurler qu’il ne fallait pas, je ne supportais pas qu’on voit certaines chose, prendre le tissu de ma robe, allait révéler mes jambes. Je comprends l’embarras d’Ari, elle sait, elle connait ma pudeur outre mesure. Liam me regarde. Je me mords la langue, je n’ai plus le droit d’être égoïste, après ce que j’ai fait. Je hoche la tête et il arracha une longue partie de ma jupe. Je tirais sur ce qu’il restait pour cacher mes cuisses, cacher la misère de mon passé, je voyais déjà les cicatrices me narguer, ricaner que l’histoire se répétait et que j’allais faire ce que je fais de mieux, survivre parmi un tas de cadavre. J’étais déjà un pantin inutile qui avait apporter la mort dans la salle. La prise de Liam me ramène sur terre, ils enserrent mes mains qui cessèrent de trembler à son contact. J’avais déjà observé ce phénomène sur le cheval à la plage, son contact me rassurait.

« Je ne savais pas comment te le dire, Victory… et je me rends compte que s’il t’était arrivé quelque chose, je m’en serais doublement voulu » « Tu me plais ».

Mon attention est complétement capté, je suis largement distraite parce qu’il me dit et j’ouvre les yeux en grand. Je me serais giflé de sourire en ce moment-là. J’en avais mal à la poitrine mais je ne voyais que le visage de Liam et les mouvements flous qui se faisaient derrière lui, n’avaient guère d’importance. Il fallait que je dise quelque chose, il fallait que je réponde. « Toi..au… »

On me coupe et m’assène une gifle mentale quand je comprends la situation. Il m’encourage et m’embrasse la joue non endoloris, j’aurais rougis si le sang n’avait pas quitté mon visage me se loger sur l’œdème aussi laid que douloureux de ma joue gauche.
Captain américa, Sienna, les deux me demande de me concentrer sur Arizona. Je la regardais, j’avais tellement honte. Sienna se fait plus directive. Je l’écoute comme un robot, l’estomac en miette et le cœur sur le point d’exploser. Liam m’avait calmé, avait apaisé cette peur panique, pour un temps, mais il n’allait pas effacer aussi facilement la peine qui m’envahissait quand je voyais Arizona dans cette état, sans parler du sang qui se rependait sur le sol, du côté de Madame Charleson.

- Reste à côté d'elle, aide moi à veiller sur elle, à ce qu'elle ne s'endorme pas. S'il le faut, remplace les chiffons. On a tous besoin de toi, d'accord ? Je sais que la situation fais peur, je sais que tout ce que t'a envie de faire c'est crier. Moi aussi. Mais on ne peut pas se le permettre. On doit rester tous ensembles, s'entre-aider.

Je regardais mon amie d’enfance, combien en savait-elle sur mon histoire, tout ce qu’elle connaissait, c’était les mots de ma mère, ceux de ses parents sans doute, peut-être ce bouquin, je ne sais pas. Je baisse les yeux, je ne pourrais pas survivre à une nouvelle épreuve du genre, j’ai presque perdu l’esprit la dernière fois. Une fois seule avec Ari, je ne pouvais m’empêcher de pleurer.

« Pardon, pardon, je suis horriblement désolé, à cause de moi il est venu, excuse-moi Ari. » chouinais-je en me courbant, gardant ma main sur son bandage pour éviter l’écoulement de sang. Je serai la main d’Ari et me giflai mentalement pour arrêter de pleurer. Je n’ai plus dix ans, je devrais mieux faire face, pourquoi n’y arrivais-je pas. Le bruit de la fenêtre me fait sursauter, je dévisage Liam, me demandant si lui aussi, il a perdu la tête.

On est au premier étage, la solution serait de descendre à deux quelqu’un de léger pour qu’il… ou plutôt elle aille chercher des secours et qu’ils puissent évacuer… euh… Dany, c’est ça ? en hélico’, ou n’importe quoi mais il faut qu’elle aille à l’hôpital, le plus tôt sera le mieux. Pareil pour vous, Arizona et Victory ».

J’admirais sa bravoure mais je connaissais l’issue de ce problème. Captain America le rejoins sous son interpellation. Je connaissais les services de police, jamais ils ne risqueront leur vie. Au mieux, celle qui va chercher des secours, sera sauve, mais ça ne garantirai jamais la survie de Dany.

« Ca ne sert à rien… » M’exprimais-je à voix basse, de sorte à ce que seule Arizona puisse entendre. Liam retire son armure, au milieu de cette tragédie je me surprends à l’admirer une fois encore. Je rejoins le groupe, Sienna, Evan et Liam. J’étais la moins blessée des trois. La tête baissé, je n’avais aucune confiance en moi. Mais vu que je m’adressais à Liam, je savais que je pouvais lui faire confiance. Raphael était auprès de Dany, j’avais peur de dramatiser.

« Il faut faire descendre tout le monde par la fenêtre… Je… » Je sens le regard sur moi et ça m’oppresse. « … Je ne dis pas ça pour moi. Les secours ne feront rien, on a encore plus de chance de les alertés en appelant de nos téléphones, mais tant que Trent est armé et dans les parages, les secours ne risqueront pas la vie des autres pour une seule personne… » Moi voix s’était brisé, je détestai cette sensation, celle d’avoir en quelque sorte raison, ou d’avoir la solution de celui qui survivra le mieux. Je regarde le sol, fronçant les sourcils comme si mon corps entier était douloureux, alors qu’il ne s’agissait que de ma conscience tordue. « Il faut trouver un moyen de faire sortir Dany en premier, peut-être la hisser sur une table et avec une espèce de corde la faire descendre, ou… » Je me mordis la lèvre, ce que je voulais dire, allait paraitre horrible aux yeux des autres, je me sentais horrible rien que d’y avoir songé. « … ou attendre, que l’un de nous sorte ne servira vraiment à rien… »

Je n’arrivais pas à faire passer mes tremblements, rien ne voulait se calmé, j’avais peur, j’étais triste, j’étais enfermée avec l’horrible idée que j’allais souffrir ou mourir. Je m’empresse de décrocher, sentant une crise de larme remonter à la lisière de ma gorge. « Oh maman… » Je l’écoute et nous apprends que nous passons aux infos, elle est inquiète, ce qui me rassure. « …Maman… maman ça recommence… », Je m’étais écarté du groupe, jetant un regard désolé à Liam. Les mots de ma mère son réconfortant, comme le premier jour de mon sauvetage, je me rends compte alors qu’elle n’est pas dure, mais simplement maladroite depuis ces six dernières années. « …je suis enfermée… avec Ari aussi… oui… Non Seb et Zack sont pas avec moi… Je sais paaaaas » j’explose en sanglot. Ma mère me dit qu’elle doit raccrocher car ce sont les ordres des forces de polices, je ne comprends pas, mais je la laisse s’en aller. « Moi aussi je t’aime maman… »
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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyDim 17 Nov 2013 - 19:36

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Tout semblait se brouiller de noir autour de nous et plus ça allait, plus j'avais l'impression que nous n'étions plus de ce monde. Comme si nous étions tous mort, que Trent avant de partir, nous avait tiré dessus, un après l'autre. Et là notre tête avait explosé, nos poumons avaient arrêtés de marcher, que lentement notre coeur arrêtait de battre, laissant seulement un souvenir dans la tête de nos proches, mais que cependant, nos hommes restaient sur Terre, dans cette salle encore trop jeune et trop accroché à la vie. Je sais, c'est vraiment étrange, mais j'avais une réelle peur que se soit la vérité. Qu'en fait, nous soyons tous mort et que restions là à attendre la police qui ne viendra finalement jamais. J'avais gâché ma vie, tout simplement. J'avais brisé le coeur de filles, je ne pourrai pas m'excuser. Alors voilà, vous ne m'entendez pas, mais je m'en veux et j'espère que vous trouverez un mec qui vous aimera pour de vrai. Toutes ces choses que je n'aurai jamais faites… Toutes ces paroles que je ne pourrai jamais dire… J'avais cette envie atroce de pleurer toutes les larmes de mon corps comme un petit garçon, mais je ne pouvais pas parce que je n'en suis plus un depuis longtemps. Et ma soeur… Je vais veiller sur toi, je serai ton ange gardien. J'avais la conviction d'être mort à cet instant précis. Je pensa encore quelques minutes pour toutes les personnes insignifiante ou non dans ma vie et puis respira longuement. J'étais en paix avec la mort.

La prof que je tenais sur mes genoux parlaient avec le Khi, mais je ne m'en occupais pas. J'aida Sienne et celui ci à la relever pour que le sang coule moins et je me retins pour ne pas dire "Ça sert à quoi de toute façon?". Je la laissa dans les bras de se que je pensais être son amant et partit un peu plus loin m'étendre sur le dos. Je ferma mes yeux et essaya de m'imaginer que j'étais dans le champ derrière moi et que je comptais les étoiles comme avant. Une larme coula sur mon visage et puis je me releva et me dirigea vers Arizona, me foutant qu'elle parle avec Vicky ou une autre personne. D'un pas décidé, je me pencha vers elle et l'embrassa doucement. Une secousse électrique fit trembler ma colonne. Je me sentais en vie. Le seul contact à ses lèvres suffisaient pour me rappeler que Trent ne nous avait pas tué. Elle était ma seule de raison de bien vouloir sortir d'ici. "Je t'aime, Ari, tu peux pas savoir comment…" Après cela, les choses changèrent rapidement. Le chevalier fonça droit sur la fenêtre avec son épée et força le fer de celle ci. Des tonnes d'éclats revolèrent dans la salle et l'homme se ferma les yeux pour ne pas être blessé. Il les rouvrit et tassa tout se qui restait de verre avant de se retourner vers moi pour que je l'aide. Je répondis d'un hochement de tête et me mit tout de suite à ses côtés. Le stresse faisait presque trembler mon corps. La pression, la peur et tout cela en même temps... "J'ai une idée!" Sans rien dire, je me dirigea vers le bureau, tassa tout son matériel et le tira jusque dessous la fenêtre. Je monta dessus et siffla avec mes doigts pour attirer l'attention de quelqu'un qui serait devant l'école. "AU SECOUR!" Heureusement pour nous, un élève qui passait par là se mit à courir pour alerter la police. À peine une minute plus tard, elle vint me rejoindre sous la fenêtre. "On a une blessé ici!" La police hocha la tête et se positionna sous la fenêtre. "C'est le moment ou jamais. On fait passer Dany en premier!" Je n'osais pas dire que peut-être que nous ne pourrions sortir avant un moment comme ils seraient occupés à mettre la prof' en lieu sûr. Pourquoi les paniquer d'avantage? Je débarqua du bureau et me dirigea vers Dany. "Vite! On la prend tous et on la sort d'ici au plus vite!"
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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyMar 3 Déc 2013 - 1:34


Noble war begins

ft Vicky, Liam, Dany, Raph, Sienna, Ash, Evan




Eté 2004

Une petite fille d'à peine 8 ans était là, sur une plage, là où le soleil frappait, le sable était chaud et le bruit des vagues venant s'échouer sur la rive la berçait. Elle regardait l'horizon, elle regardait les grandes personnes se balader au bord de l'eau. Elle sentait ces milliers de grains de sable sous ses pieds et le vent soulever légèrement ses cheveux mi-longs, bouclés. Elle tournait la tête et fixait trois enfants du même âge, ou presque. L'un des deux garçons avait des cheveux courts, noirs et criait partout qu'il allait être un vrai sportif. D'ailleurs, ils étaient là, à se passer la balle. L'autre garçon avait des cheveux bruns, déjà pleins d'épis. Quelques petites tâches de rousseurs sur le visage et un sourire similaire à celui de cette gamine de 8 ans. D'après leurs parents, c'était de famille. Un peu plus loin une petite fille d'un an plus jeune s'amusait à faire des châteaux de sable, proche de l'eau. Cette gamine était toute mignonne, toute innocente avec ses longs cheveux bruns ondulés... Si elle savait ce que la vie lui réservait.

- Ari, tu viens? criait cette petite brune, les pieds dans l'eau

Cette enfant d'à peine 8 ans se reconnaissait. Arizona. C'était son prénom. Elle tournait le visage vers celle qui l'appelait et se dirigeait vers elle, l'aidant à construire son château, les pieds dans l'eau. Un des deux garçons s'approchait d'elles en courant.

- Ari, Vicky, vous venez? On joue au volley. Vous deux contre Seb et moi!
- Mais vous allez gagner vous êtes des garçons!
- Vicky! Zack! Ari! Vous venez jouer?!

Les enfants se regroupèrent et commencèrent à jouer, des éclats de rire se faisaient entendre, ils étaient jeunes, innocents, heureux et ne connaissaient pas toute la noirceur de la vie, ils étaient loin de se douter que le 31 octobre 2013, ils allaient frôler de près ou de loin la mort...


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Novembre 2011

Cette femme regardait la jeune adolescente trembler, pleurer et se décomposer sur ses yeux. Cette ado, c'était sa propre fille et pourtant, elle n'éprouvait aucune culpabilité, aucun remords, aucun scrupule. Etait-elle devenue un monstre? Etait-elle devenue insensible à ce que pouvait devenir sa propre fille? Une droguée sans avenir? En même temps, ses parents ne les avaient jamais vraiment élevés, elle et son frère et pourtant, l'image qu'elle renvoyait à sa mère était tellement importante et là, sur le moment présent, tellement décevante.

- Arizona t'as plus rien à faire ici. T'as tout eu, tout l'argent que tu voulais. C'est pas ma fille que j'ai devant moi, c'est une droguée qui a passé une partie de sa vie dans des rues avec des drogués à faire n'importe quoi. T'as vu ce que t'es devenue? La prochaine étape c'est quoi? Faire les trottoirs? Tu prends tes affaires et tu vires et je te préviens, tu ne remettras plus jamais les pieds dans cette maison. C'est terminé, pour moi tu n'existes plus.

- Maman...

- Ton frère vas te ramener chez ton père, qu'il fasse ce qu'il veut de toi.

L'adolescente tournait le visage, ses joues innondés de larmes vers celui qui avait toujours fait de son mieux pour l'aider et qui, malgré ses conneries, était encore là pour elle. Arizona était proche de son frère et pourtant, là, elle avait l'impression que les seules paroles qui comptaient étaient celles de sa mère. Peut-être que si cette mère savait qu'à l'heure actuelle sa fille était enfermée dans une école, elle se sentirait coupable? Ou alors était-elle assez rancunière pour continuer à penser que sa propre fille était déjà morte depuis un an et demi?

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31 octobre 2013

j'étais là, assise contre un mur, tentant de me calmer à repenser à tout ça, à mon passé avec Zack Seb et Vicky ou encore à cette soirée où ma mère m'avait foutue à la porte alors que je me trouvais en pleurs devant elle, la suppliant pour qu'elle m'aide à sortir de cet enfer. Je pensais aussi aux moments que j'avais passé avec Jack, avec Aiden, avec Alma. Je pensais aussi aux vacances que j'avais passées avec Aiden, Grace et Matt, à Aaron que je ne portais absolument pas dans mon coeur et qui pourtant m'avait demandé de faire attention à moi. J'étais entrainée dans mes pensées quand une voix féminine m'en sortait. Je tournais le visage et c'était Sienna qui se trouvait en face de moi. Le passé voulait que je lui en veuille, mais le présent m'empêchait de revenir sur cette histoire. C'était un mal pour un bien au final, avant ce soir elle faisait partie des personnes que je ne voulais pas voir en peinture et je savais qu'après cette soirée horrible, j'arriverais à la voir comme une fille normale, j'arriverais à mettre de côté le chapitre "Sienna/Aiden" et la saluer normalement, comme je le faisais avec d'autres personnes. Elle me qualifiait de personne formidable. Oui, là, peut-être. Mais c'était pas dans ma nature, j'étais une garce et Liam pouvait le juger.

Faut bien l'être 5 petites minutes dans sa vie lui répondais-je en souriant

A son tour, Sienna tentait en vain de faire un pansement autour de mon cou pour stopper le sang. Ma blessure était loin d'être aussi grave que celle de la prof de musique, mais il ne fallait pas non plus laisser ça comme ça et on ne savait pas combien de temps on allait rester là. Peut-être que ce malade allait revenir, peut-être pas. Je tournais la tête vers Raphaël et vers la prof de musique. Il avait l'air amoureux, il avait l'air effrayé, il avait l'air démoli et apeuré. Je ne faisais pas vraiment attention à ce qu'il disait, en fait j'étais pas assez proche pour l'entendre, mais à voir son expression ils n'avaient pas une simple relation prof/élève. Il lui parlait, essayait de la maintenir éveillée, il continuait à appuyer comme je lui avais demander. Je regardais ensuite Vicky qui parlait avec le Nu Zeta. Il avait l'air de savoir s'y prendre avec elle, il avait l'air d'arriver à l'apaiser et la calmer et puis mes yeux se posèrent sur Evan. J'aurais pu faire comme si il n'était pas là, j'aurais pu continuer à lui en vouloir, j'aurais pu continuer à le nier mais il était là et il était surement le seul à rester calme avec Liam. Je posais ensuite mon regard sur Sienna qui terminait l'espèce de pansement et lui adressais un léger sourire

Merci

Je pressais ensuite le pansement sur la blessure de sorte à ce que le sang ne cesse de couler, une douleur se rependait, ça me faisait mal, mais j'avais pas le choix. J'appuyais le derrière de ma tête contre le mur contre lequel j'étais assise et regardais la scène que j'avais devant moi. C'était un désastre, comment en était-on arrivés là? Pourquoi ce Trent avait littéralement péter un câble. Je ne pouvais m'empêcher de penser à Zack, espérant qu'il aille aussi bien que moi, à Seb également, à Aiden, Alma, Gabriel. A mon entourage, à mes proches. Je voulais être la seule dans ce cauchemar, mais c'était déjà foutu, parce que Vicky, elle, elle était bien là, apeurée, avec un coup sur le visage. Mon regard se posait sur mon amie d'enfance lorsque Sienna lui demandait de nous rejoindre. Elle lui demandait de rester près de moi, et d'essayer de surmonter ça, de rester souder et de veiller les uns sur les autres. A mes yeux, Vicky avait trop enduré dans sa vie pour encore veiller sur moi, là, maintenant, je voulais que ce soit le contraire et je regrettais qu'elle ait encore à vivre cet incident. Sienna s'éloignait, voulant s'assurer de l'état de la prof et de la santé mentale de Raphaël alors que Vicky se mis à pleurer, juste à côté de moi, s'excusant encore et encore. Je regardais l'Alpha Psi et passais ma main sur sa joue, voulant essuyer ses larmes et d'une voix rassurante je m'empressais de lui répondre:

Vicky, arrête ca ne sert à rien, il serait quand même venu, sinon il n'aurait pas fermé les portes. Calme toi. Tu sais ce qui m'aide à rester calme? Les étés qu'on a passé toi, Seb, Zack et moi sur cette plage à faire des chateaux de sable, à jouer au volley et à sauter au-dessus des vagues. Tout ça, on peut encore le faire, mais pour ça il faut sortir ici, il faut s'accrocher et se donner les moyens. T'as encore plein de choses à vivre avec nous, comme t'en as des nouvelles à construire avec lui, là (Liam). En sortant d'ici, je retrouverai Aiden, l'autre connard d'Aaron, mon frère et d'autres proches. Seb se prendra pour un super héro et Zack nous attendra avec un grand sourire sur les lèvres, qu'on est les deux seules filles à connaitre.
Du moins ça, c'était ce que je croyais, sans savoir que le Khi Omikron était en train de laisser son sang s'écouler dans la pièce où il se trouvait. En fait, pour moi, il était encore le héro de mon enfance.

J'eus à peine terminé ma phrase qu'Evan s'approchait se m'embrassait. Prise par surprise, lorsque le Pi Sigma se reculait, je cherchais une quelconque explication à ce geste dans son regard. L'homme ajoutais ensuite des mots que je ne voulais pas entendre, pas comme ça, pas maintenant. Je me contentais de le fixer, sans rien dire, mettant ça sur le coup de pression et d'angoisse.  Liam appelait Evan à l'ordre pour l'aider à nous sortir de là, il expliquait le plan qu'il avait en tête. Je regardais les garçons tenter le tout pour le tout sans rien dire alors que Vicky, elle, donnait son avis, désespérément. Je tournais mon visage vers la jeune fille et serrais sa main, voulant l'encourager à y croire, c'était notre seule chance d'arriver à s'en sortir. Evan approchait une table de la fenêtre, montait dessus et interpelait les secours et policiers. Entre temps, je tournais le visage à nouveau vers Raphaël et Dany, fixant le Khi Omikron d'un regard l'encourageant du mieux que je pouvais.

A la hauteur de la fenêtre, les policiers se positionnèrent et Evan se dirigeait vers la blessée grave, expliquant qu'il fallait amener la prof aux policiers afin que ceux-ci puissent ensuite la redescendre et surtout la soigner. Je regardais le spectacle qui se déroulait devant mes yeux, attendant que mon tour arrive également. Au moins, maintenant, on allait bientôt sortir de là, on allait tous être sauvé et peut-être même que d'ici quelques semaines, ca ne serait plus qu'un mauvais souvenir pour Dany.

Une fois sur la terre ferme, en dehors de cette classe de musique, je sentais le vent caresser mon visage , soulevant mes cheveux que j'avais détacher une quinzaine de minutes plus tôt. Je me dirigeais vers le parking, saine et sauf, soulagée, mais totalement désorientée, cherchant un visage familier.



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MessageSujet: Re: [GROUPE 5] - Noble war begins   [GROUPE 5] - Noble war begins EmptyMer 4 Déc 2013 - 16:23


Prise d’otage – Elèves de Wynwood
J

e ne voyais plus qu’une seule et unique chose : Dany qui était blessée. J’étais à genoux à côté d’elle, en train d’appuyer légèrement sur sa blessure pour l’empêcher de se vider de son sang. Sauf que sa blessure était plutôt grande. Si on sortait dans trop longtemps de là, elle allait mourir. Je ne voulais pas la voir mourir. Pas maintenant. Pas alors que je lui avais dit des mots durs, que je regrettais. J’avais été tellement odieux avec elle, alors que dans le mot, je l’aimais depuis le début. Et malgré ses mensonges, je l’aimais encore comme un fou. Encore plus même depuis qu’elle avait été touchée par une balle pour nous protéger. Elle n’était pas parfaite, puisqu’elle m’avait caché la vérité pendant plusieurs semaines, qu’elle se comportait encore comme une ado et qu’elle n’était pas toujours responsable comme elle devait l’être. Mais là, elle avait juste été formidable. Parfaite. Une part de moi l’admirait, grosse part. Mais une petite part de moi lui en voulait d’avoir fait ça. J’étais sûrement égoïste, mais la voir comme ça me faisais souffrir, et j’aurais préféré qu’elle reste calme face à Trent. Je ne voulais pas que quelqu’un d’autre soit blessé à sa place, mais seulement qu’elle, elle ne le soit pas.

Tout en l’aidant à ne pas se vider de son sang, je lui avouai à quel point je l’aimais et à quel point j’avais besoin d’elle. Oui, j’exagérais. Je pétais carrément un câble. Ce genre de discours, on ne les voyait que dans les films. Je ne me rendais pas compte à quel point j’en faisais des tonnes pour « si peu ». Mais rien d’autre n’avait d’importance. Je m’en voulais tellement de lui avoir dit ce que je lui avais dit. J’avais été injuste avec elle. Comment avais-je pu croire qu’elle avait aussi menti sur ses sentiments ? C’était quelque chose qui ne trompait pas. Elle n’avait pas pu faire semblant. Mais la colère m’avait aidé. Et je regrettais tellement. C’était pour ça que je ne voulais pas la voir partir maintenant. Je voulais qu’elle me pardonne les horreurs que j’avais prononcées. Que j’avais osé penser le temps de quelques secondes, le temps de les dire.
Dany était une éternelle optimiste. Et étrangement, à l’instant, elle était plus qu’adulte. Elle était cette prof qui avait tout fait pour ses élèves et qui, même en train de mourir, les rassurait. Puisque c’était ce qu’elle était en train de faire. Me rassurer. Elle tenta de me calmer en m’assurant que ça allait aller. Bien sûr que non ! Elle avait une balle dans le corps, le chair meurtrie, elle souffrait, elle perdait son sang. Chaque goutte de sang était précieuse pour elle et sa survie. Ça n’allait pas. et ça n’irait pas bien tant qu’elle ne serait pas prise en main par des secours et qu’ils ne m’auraient pas assuré qu’elle allait vivre. Ensuite, elle m’avoua m’aimer aussi et s’excusa de m’avoir menti. Je ne lui en voulais plus. Ça, c’était plus qu’un détail. Une chose dont je ne voulais pas parler maintenant parce que je ne voulais pas qu’elle s’en veuille encore.

- C’est rien … C’est du passé, on oublie, d’accord ? Maintenant, tu dois penser à tout ce que tu veux faire en sortant de là. Et tu y penses très fort.

Sa main était sur ma joue. Je n’osais pas la toucher, de peur de lâcher un peu la pression sur sa blessure. Je profitais de ce contact, appuyant ma joue sur sa peau tiède. J’allais lui redire à quel point je l’aimais quand une ombre s’imposa devant moi. Je ne levais pas les yeux, je savais que personne ici ne nous voulait de mal, Trent était parti. Une main se posa sur mon épaule et je levai la tête vers celle qui venait nous porter secours.

- Hey, Joker, tu tiens le coup ? Laisse-moi t'aider, je t'en prie. Tu as trop peur de lui faire mal, tu n'appuies pas assez fort.

Sa remarque ne me vexa pas comme elle aurait pu le faire dans des conditions normales. Je rompis le contact de nos yeux pour regarder de nouveau Dany et sa blessure. J’acceptai silencieusement son aide, la remerciant d’un sourire en tournant de nouveau mon visage vers elle. Elle nous contourna et sa positionna de l’autre côté de la femme que j’aimais. Je l’entendis déchirer un morceau de tissu de sa robe et je retirai mes mains quand elle approcha les siennes, regardant Dany droit dans les yeux pour la rassurer. Elle était forte. Ce petit bout de femme était plus solide qu’elle en avait l’air. Je détournai mon regard d’elle pour observer la blonde quand elle se remit à parler. Elle lui expliqua qu’elle aurait plus mal, et qu’elle pouvait l’insulter si ça la soulageait. Dany avait laissé retomber sa main et quand la jeune fille appuya sur sa blessure, elle se mordit la lèvre et je la vis clairement chercher ma main dans le vide. Je m’empressai de la lui saisir et de la remonter jusqu’à mes lèvres pour y déposer un léger baiser rassurant. Je l’éloignai un peu de mon visage et y déposai ma deuxième main. Mes mains étaient pleines de son sang, et cette réalité me sauta aux yeux à ce moment. Encore plus que pendant toutes ces longues minutes à lui parler. Lorsque la blonde demanda à surélever sa tête, je me décalai pour la prendre sur mes genoux, passant ma main dans ses cheveux déjà imprégnés de sang.

- C’est bientôt fini, Daenerys. Dans pas longtemps, les secours viendront nous chercher, on t’emmènera à l’hôpital et tout ira bien.

Comme pour confirmer ce que je lui disais, de l’agitation parvint à mon cerveau. Je ne m’en préoccupais pas trop jusqu’à présent, mais là, je ne pouvais faire autrement : ils avaient réussi à ouvrir ou casser une fenêtre, je ne savais pas trop. Et celui qui était déguisé en Catain America demandait à ce qu’on fasse sortir Dany en premier. Je me relevai et la pris doucement dans mes bras, aidé par lui. Une fois devant la fenêtre, je la laissai entre les mains des secours. Je n’avais pas envie de la lâcher, mais ils devaient la faire descendre de là. Et quelques minutes plus tard, je me retrouvais moi aussi en bas, à quelques mètres d’une foule affolée.

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HRP : La suite sur le parking.
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