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 Un p'tit verre? [Gautier A. Hoffmann]

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MessageSujet: Re: Un p'tit verre? [Gautier A. Hoffmann]   Un p'tit verre? [Gautier A. Hoffmann] EmptyMer 13 Nov 2013 - 18:20




Un p'tit verre?


Treize janvier deux-mille neuf.
La neige tombait, les températures ne passaient pas au dessus de zéro, et j’étais la, emmitouflé sous mon plaid devant la télévision, une tasse de chocolat chaud dans les mains. Nous étions en week-end, les cours avaient repris en début de semaine après plus de deux semaines de repos à festoyer pour Noël, Nouvel An et l’Epiphanie. Réunions de familles groupées, repas dans la joie et la bonne humeur. J’aimais les fêtes de Noël, la magie qui en dégageait, les sourires plaqués sur tous les visages.

Le côté chaleureux de Noël, malgré la neige qui tombait, c’était justement ce sourire qui vous était adressé. Le bonheur qu’on éprouvait en cette période était telle, que même moi je me prêtais au jeu. C’était pour dire. En même temps, on retombait en enfance, on avait le baume au cœur, on était enclins à offrir des présents à nos proches de manière plus récurrente et sans raison particulière.

En même temps, je coulais des jours heureux, et cela faisait sept ans, jour pour jour, que j’étais marié à la plus extraordinaire des femmes, celle qui me faisait sourire, rire, et qui changeait mon caractère grincheux, froid et désagréable.

Je regardais un film, qui avait été rediffusé une quinzaine de fois à la télé ces vacances, mais que j’adorais tout particulièrement. Le Grinch. Jim Carrey était un acteur comique, le meilleur à mon sens. Bien qu’il y ait eu Charlie Chaplin, précurseur des films. Je me poilais devant ce film à chaque fois que je le visionnais, et je devais très certainement être capable de faire le sous-titrage s’il le fallait.

En somme, c’était un beau jour qui s’annonçait. Mais ma mère débarqua chez moi comme un boulet de canon. Il y avait une certaine noirceur dans son regard, et surtout elle était affolée. Heureusement que j’étais assis, puisqu’elle annonça ce qui brisa ma vie, et tout le reste. Elle avait vu Karen embrasser un autre homme, qui devait avoisiner les vingt ans. Salope.


C’est depuis ce jour que je ne peux voir les femmes en tableaux. Des menteuses, des manipulatrices, de vraies sorcières. Le diable à l’état pur, en fait. Comment leur faire confiance après ça. C’était sans doute la raison qui m’avait poussé à venir en aide à ce jeune homme dérangé par cette femme à l’attitude provocatrice et désagréable.

Heureusement mon acte fut bien vu, puisqu’il me remercia pour mon intervention. Je me rendis compte pour la première fois qu’il existait encore des jeunes hommes tout à fait respectables, qui comme moi ne faisaient pas attention au charme des femmes, et ne se laissait en rien faire. Souriant, et poli, en plus, je le trouvais vraiment agréable et sympathique. Première impression bonne. Et puis on dit toujours que la première impression est toujours la plus importante.

« - Gautier Hoffmann » Répondis-je en lui serrant sa main à mon tour.

Rarement j’avais encore l’occasion de me présenter ainsi, puisque j’étais un professeur, et que mon prénom n’était connu que de mes collègues, de mon employeur et de mon filleul. J’ignorais s’il en avait fait part à ses amis, mais vu notre relation tendue, je n’avais pas trop de soucis à me faire la dessus.

« - Vous n’êtes pas obligé vous savez, cela m’a fait plaisir de vous venir en aide. Mais si vous y tenez vraiment, je ne peux pas refuser. Merci. »

Sourire sincère à son encontre. Il fallait dire que sa politesse m’avait frappé en premier lieu, et j’admirais ce genre de personne. Peu faisait cet effort de nos jours, bien trop de jeunes insolents trainaient dans les rues de nos jours.

Suite à sa proposition forte aimable, je me permis de m’installer face à lui sur la chaise haute.

« - Je ne connaissais pas du tout ce bar avant, il est vraiment sympa. Ce qui en revanche est dommage, c’est justement qu’ils laissent leurs employés avoir ce genre de comportement indécent, vous ne trouvez pas ? »

Je ne voulais pas m’adonner à des questions banales pour une conversation, ce n’était pas dans mon habitude, et puis je ne savais pas comment m’y prendre pour débuter une discussion basique, puisque je n’en avais que rarement.

Code RomieFeather



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MessageSujet: Re: Un p'tit verre? [Gautier A. Hoffmann]   Un p'tit verre? [Gautier A. Hoffmann] EmptyLun 11 Nov 2013 - 15:53


Un p'tit verre?


Cette femme commençais vraiment à ennuyer Jonathan profondément, il n'était pas venu ici pour ce faire importuner. De derrière lui, il entendit une voix masculine, grave, surement un homme plus âgé que lui intervenir en sa faveur:

« - Vous n'avez pas entendu ce que ce jeune homme vient de vous dire ? Il n'est pas intéressé, pourquoi vous insistez ? »

Jonathan était surpris que quelqu'un viennent à son secours, en effet les personnes "normales" préféraient éviter ce genre de situation et se cache derrière leurs journaux ou bien faire mine d'être totalement absorbés par leur tasse de café en y plongeant leur nez dedans comme des idiots assoiffer. Mais le fait que quelqu'un le sorte de cette situation embarrassent le soulagea, d'autant plus que la jeune femme partie. L'homme vient vers Jonathan et ajouta:

« - Excuses mon comportement un peu déplacé, mais je ne pouvais pas rester assis là les bras croisés, en la voyant agir ainsi. »

Jonathan lui sourit et était ravi que celui soit intervenu, il n'avait pas à s'excuser, car sans lui, cette femme serait encore collée à lui comme une abeille sur un pot de miel. Quoique cette comparaison était encore trop flatteuse pour elle donc, plutôt collante comme une sangsue. Oui, ça correspondait tout de suite plus. Enfin bon, le temps n'était pas aux divagations de son esprit mais, plutôt au remerciement:

"-Ne vous excuser surtout pas, vous m'avez été d'une grande aide. A vrai dire je ne savais pas comment me défaire de cette situation embarrassant donc c'est plutôt à moi de vous remercier."

Ce genre de situation était arrivé plus d'une fois au jeune homme et il n'avait toujours pas compris la technique pour éloigner les femmes les plus tenaces. Jonathan se présenta tout de même:

" Je m'appelle Jonathan Brown. Enchanté"

Dit-il gaiement en tendant une main amicale à cet homme, à qui il proposa ensuite:

"Je peux vous offrir quelque chose à boire pour vous remercier?"
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MessageSujet: Re: Un p'tit verre? [Gautier A. Hoffmann]   Un p'tit verre? [Gautier A. Hoffmann] EmptyLun 28 Oct 2013 - 21:12


Un p'tit verre?

M
inuit. C’était l’heure affichée sur l’horloge accrochée au dessus de ma télévision. Installé sur la table du salon, ayant fait couler ma quatrième tasse de café –si ce n’est plus, je ne m’amuse pas à compter-, je me devais de terminer de rédiger mon cours pour les jours à venir.
Ne voulant pas me contenter de mes anciens cours, je m’amusais à tous les remanier, et avec mon côté perfectionniste, j’y passais parfois plus de deux heures pour une fiche. Si ce n’était pas parfait, cela ne m’allait pas, et j’étais incapable de présenter un cours de mauvaise qualité. Déjà qu’on prenait un malin plaisir à me juger, parce que oui qui serait trop con pour croire que nous les profs on est adulés… Personne. Alors je ne voulais surtout pas leur faire le plaisir de dire que mes cours étaient nuls. Oh ça non. Parce que pour être construits, ils l’étaient. Et même les plus imbéciles et insupportables d’entre eux me rendaient des devoirs corrects. Oui, oui, parce que même si je ne supporte pas un élève, je ne suis pas cette tête de bois qui note mal.
C’est sur, je suis un grand rancunier, mais je reste juste. Alors même si je ne vous apprécie pas, je note que vos capacités, et pas votre nom et votre tête qui m’exaspère. Sympa, au moins.
Baillant pour la énième fois, je me décidais enfin à aller me coucher. Heureusement le lendemain je n’avais pas cours, alors je ne risquais pas de croiser un élève. Une bonne journée, en somme.
Onze heures du matin. Je n’en croyais pas mes yeux en jetant un œil à mon radio réveil. Les yeux comme des soucoupes, je commençais à croire qu’un petit malin m’avait changé l’heure. Mais non, j’avais bien dormi jusqu’à onze heures. C’était rare. J’avais horreur de me lever trop tard, c’était une telle perte de temps. La journée dure vingt-quatre heures, et si pendant douze heures on est au lit… Ce n’est que du temps gaspillé.
N’étant pas très fier de moi, je me levais, me douchais et m'habillais . Une chemise, et un jean foncé. Basique, sobre, tout moi. M’accoutrer de couleurs voyantes comme beaucoup font de nos jours, ne m’arriverait jamais, sauf si j’étais bourré, ou pour un effort monumental. Mais n’y comptez pas trop. J’adopte bien souvent des couleurs neutres, gris, noir, blanc voire du bleu.
Dans ma cuisine, j’étais face au frigo, la porte ouverte, l’air désabusé. Il était vide. Cela m’apprendra à ne jamais faire les courses. Tant mieux, j’avais pas envie de cuisiner ce midi, ce pourquoi je m’autorisais une petite sortie en ville, en commençant par un petit bar tranquille.
Il était rare que je sorte de chez moi, ailleurs qu’au lycée ou chez des connaissances. En même temps, j’avais tellement peu de temps pour le faire. Attrapant les clés de ma voiture, mon portefeuille, et enfilant une veste en cuir, je partis en direction d’un bar que j’avais repéré en faisant le trajet pour mon boulot tous les matins. Pourquoi ne pas tenter ? Après tout il n’avait pas l’air trop miteux, et paraissait plutôt fréquentable. Fallait dire que l’image que je me faisais des bars était plutôt négative.
Lieu de débauche, ramassis d’ivres redécorant tout l’intérieur, pervers, agressions… Image négative, certes, mais en même temps par chez moi, les bars avaient droit à ce genre de remarques désobligeantes. Combien de fois j’avais lu dans le journal des jeunes, encore mineures en plus, qui étaient ramassés à moitiés morts sur la voie publique. Oui, je ne vivais pas dans le bon quartier…
Me stationnant en créneau, le long du trottoir, je sortis de la voiture, et avant d’entrer dans le pub, je m’allumais une cigarette. Par respect de la loi entrée en vigueur depuis plusieurs années, je me devais de rester en dehors d’un lieu public pour fumer. Ayant connu l’époque où nous pouvions fumer à l’intérieur, je trouvais injuste qu’on ait fait un tel projet de loi. Déjà qu’on nous disait que cette merde nous coûtait la vie, en plus ils nous laissaient crever de froid en hiver. Aller voir jusqu’où va la logique de la chose…
Il me fallut cinq minutes, tout au plus, pour l’achever et l’écraser sous mon pied avant de jeter le mégot dans la poubelle la plus proche. Vous avez cru que j’allais laisser trainer un cadavre de cigarette sur le sol ? Jamais. Y avait déjà bien assez de dégueulasses qui se permettaient de tout jeter partout. Combien de gobelets et sachets MacDo je voyais en conduisant…
Poussant la porte, j’entrais dans le bar, et me mis assis à une table du côté de la fenêtre. Histoire d’observer les gens passer, et m’occuper à les critiquer. Commère, oui, mais j’avais commencé à développer ce trait de caractère avec le temps. On s’amusait à me malmener, à dire des choses dans mon dos, alors à mon tour. Et puis j’y avais pris goût.
La serveuse m’apporta une bière, et partit plateau en main vers un jeune garçon non loin de là. Sans trop faire attention au début, je gardais l’oreille ouverte, ayant commencé à entendre des bribes de conversation.
Apparemment, celle-ci n’avait pas froid aux yeux et commençait même à le draguer ouvertement. Dégueulasse, répugnant. Vraiment les femmes c’étaient des garces qui usaient de leur charme pour vous avoir dans leur filet. Celui-ci lui fit très vite comprendre qu’il ne voulait rien savoir, mais elle insistait. C’en était trop.
Ouais, ce n’était pas mes affaires, et je n’avais certainement pas à m’en mêler, mais je n’allais pas laisser ce jeune comme ça. Cette sorcière essayait de lui faire du gringue, une vraie chaudasse, et j’avais vraiment horreur de ça.

« - Vous n’avez pas entendu ce que ce jeune homme vient de vous dire ? Il n’est pas intéressé, pourquoi vous insistez ? »

Je venais clairement de m’immiscer entre eux. Trouble fait, celui qui se mêle à tout, voilà pour quoi je passais, mais je ne tolérais pas ce genre de comportement indécent.
Celle-ci n’avait pas l’air trop heureuse qu’un « vieux » de mon âge débarque, et partit sans broncher, en poussant un petit grognement. Décidément, elle n’avait aucune retenue. Et pour quelqu’un censée bosser, elle faisait très mal son travail. Corruption pour avoir un pourboire généreux ? Ou être payée en nature ? Rien que d’y penser me rendait furieux, leur comportement de manipulatrice m’exaspérait au plus haut point. Au final, elles étaient toutes les mêmes… Je me retournais vers le jeune homme, celui-ci semblait soulagé.

« - Excuses mon comportement un peu déplacé, mais je ne pouvais pas rester assis là les bras croisés, en la voyant agir ainsi. »

D’habitude, j’étais plus le type qui restait assis et qui observait, le cul assis sur sa chaise, sans agir. En même temps, je me contrefichais bien du sort des autres, puisque personne n’avait été fichu de me prêter la moindre attention, et avoir de la compassion envers le garçon que j’étais, pourquoi devrais-je m’amuser à les plaindre ? Le monde extérieur et les gens qui le peuplait pouvaient être parfois si misérables, que j’étais parfois bien content d’être seul.
Mais là, cela concernait le sujet tabou : les femmes. Ne m’étant toujours pas remis du divorce, et de la souffrance éprouvée à cause de mon ex, je ne pouvais rester indifférent face à de tels agissements. En espérant que mon action ne soit pas considérée comme mal, quoique je m’en foute un peu. C’était fait, et je ne reviendrais pas en arrière.
Jonathan et Gautier
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MessageSujet: Un p'tit verre? [Gautier A. Hoffmann]   Un p'tit verre? [Gautier A. Hoffmann] EmptyDim 27 Oct 2013 - 17:49


Un p'tit verre?


Ce matin-là, Jonathan c'était levé très tôt, comme à son habitude, vers 06h00 du matin. Il avait pris un café noir sans sucre accompagner de sa première cigarette de la journée, sa préférée. Il était ensuite allé à la douche, s'était brossé les dents, coiffé et mis du parfum, le bleu de Chanel, son favori. En bref les petites choses quotidiennes. Suite à ça, il s'était habillé, il avait préparé ses vêtements la veille pour ne pas perdre de temps le matin, comme chaque soir. Le jeune homme avait opté pour un jean très simple, une ceinture D&G, un débardeur blanc, une veste de costume noire et des chaussures noires, qu'il avait acheté à l'occasion d'un mariage et qui finalement lui serais souvent ,car elles étaient très confortables. Après ça, il sortit de chez lui à 09h00.

Il était ensuite sorti à pied pour faire un tour en ville, à la bibliothèque plus précisément, où il arriva vers 09h30. Il était allé rendre les livres qu'il avait empruntés pour être sûr de les rendre à temps mais, entre temps, il s'était attardé à lire quelques ouvrages et n'avait pas vu le temps passer. Jonathan regarda sa montre, déjà 11h50, le temps lui avait semblé filer à une vitesse folle.

Ce midi, il n'avait pas faim, mais le jeune homme n'était pas contre une petite bière et décida donc de se rendre à un bar pas très loin où il avait l'habitude d'aller à ses sortis de bibliothèque.

En entrant, il alla s'installer au comptoir, il commanda une bière blonde à sa serveuse habituelle à qui il dit bonjour au passage. Jonathan commença donc à la boire tranquillement quand une jeune femme, vient s'asseoir à côté de lui. Il n'y avait pas beaucoup de monde et la plupart des places alentour était pourtant libre mais, non, il fallait qu'elle vienne à côté de lui.

La jeune femme était grande, blonde, maquiller comme une voiture volée, bref, ça n'était pas du tout son style. Cette inconnue demanda un Wisky, choix assez curieux vu l'heure, puis elle se tourna vers Jonathan et lui dit d'un air aguicheur:


-Salut beau gosse...

Jonathan leva les yeux en l'air, il n'avait vraiment pas besoin de cela. Il sortit de sa sacoche en cuir un livre de poche qu'il avait toujours sur lui: "L'île mystérieuse" de Jules Verne, pour faire comprendre à cette femme qu'il n'était pas intéressé. Mais celle-ci ne semblais pas baisser les bras, elle lui retira le livre des mains et le posa sur le comptoir en ajoutant:

-Allons chéri ne fait pas le timide.

Jonathan commençais à en avoir assez, il la regarda dans les yeux et lui dit:

-Je suis vraiment navré mademoiselle mais, je ne suis vraiment pas intéressé pour toutes relations que ce soient et j'aimerais, si cela ne vous dérange pas, pouvoir boire ma bière en toute tranquillité dans ce bar que j'affectionne tout particulièrement sans me faire importuné par une catin trop maquillé.

La jeune femme en face le se mit à le fixer comme si le jeune homme descendait d'une autre planète mais, encore une fois, ça ne lui suffit pas. Elle se rapprocha de Jonathan et continua comme si de rien n'était:

-Dit donc, tu causes comme un chef toi, tu sais que ça m'excite?

Le jeune homme avait mis les formes et essayais de garder son sang froid, mais là, c'était trop.
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