Wynwood University
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 Intéressant [Pv my amore] (- de 16 ans et à ne pas archiver)

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MessageSujet: Re: Intéressant [Pv my amore] (- de 16 ans et à ne pas archiver)   Intéressant [Pv my amore] (- de 16 ans et à ne pas archiver) - Page 2 EmptyMer 23 Oct 2013 - 18:51

AZRAËL

HRP : (Comme promis, je te réponds avant tout les autres. T'es ma priorité absolue maintenant e.e)

Lumière. La pute me grille la cervelle. Déjà que c'était vide là dedans. Le poisson rouge gis au fond du bocal. Ca fume par les oreilles. Douleur, et les étoiles toutes colorées qui m'éclatent devant les yeux. J'ai déjà tourné les talons, je tâche de retrouver mon chemin. On me fauche en pleine fuite, je manque me casser la figure. Et la pression sur mon bras, et la vague odeur de sang, et ma bouche assechée. Ca pique. Je lève la main à mon visage par reflexe, les yeux plissés comme ceux d'un petit chinois, tout éblouis que je suis, et tourne les yeux et le buste vers celui qui vient d’agripper mon bras. Je ne peux pas ignorer la présence de cette poigne là, qui m'a tout à fait stoppé dans mon élan. Ses doigts me brûlent.

Je le regarde sans rien dire une seconde. Cet enfoiré est plus grand que moi, et plus costaud. Mais ca, ce n'est pas vraiment très compliqué. Il a l'air viril. Je décrète à cet instant même qu'il est gay. Pourquoi ? Comment ? Je ne sais pas. Il me tient par là ou ca fait mal, il a le culot d'être plus grand, et en plus il nous la joue beau ténébreux, avec son physique de macho-men. Non, franchement... sa poigne puissante tombant pile, enserrant mon avant bras scalpé. Par un poil a l'endroit ou tu me tient, plus de peau non plus. Je grimace. SALAUD !

"Minute. T'as l'intention d'aller quelque part ?"

"Vous pourriez pas commencer par me lâcher ?"

Ok, c'était pas vraiment gentil-gentil comme ton. Mais je suis pas vraiment gentil-gentil alors osef. Mais en même temps, ce type, je lui ai rien demandé. Et j'ai jamais dit que je faisais don de mon sang. Lui en a plein la main. Ca avait a peu près séché, et maintenant ca pisse de nouveau. Franchement, bravo. Ca applaudit a tout va sous ma caboche.
Je le regarde avec mes yeux noirs de jeune malappris. Si je pouvais mitrailler d'un regard, ton corps serait une passoire, monsieur-le-médecin-scolaire.

Un grand singe en costume, voilà ce qu'il est. 40 ans bien tassé, le visage marqué. Elles sont lourdes tes rides du rire, celles qui encadrent tes yeux de type froid-et-constipé. T'as presque l'air d'avoir mal en posant ton regard sur moi. Mais j'peux comprendre, un balais dans le cul, ca doit faire mal. Ouais, voilà, le premier apercu, c'est ça. Le genre de type qui s'étouffe dans ses propres règles. Le genre de type que je méprise profondément. A dire de faire attention, ou je ne sais quel serait tes conseils. Je te tutoie naturellement, parce que dans ma tête, tu ne mérites pas mon respect. Sous m caboche, tu es chez moi, et chez moi, le respect et les notions courantes n'ont plus court. Je suis obligé de reconnaître qu'il n'est pas si moche que ça, et que s'il ne faisait pas "frigidaire" vu la tronche qu'il tire, je pourrais même admettre que ce type là a de beaux restes.  Un dandy des temps moderne, croque-mort tout en noir. J'ai envie pendant une breve seconde d'éssuyer mes mains constellées de peinture jaune, bleue, orange, rouge, constellées de peinture et de sang sur sa tenue immaculée, et trop sombre. C'est vrai quoi. Se fringuer en noir en pleine nuit, j'trouve ca suspect. Comme les rides au coin de ta bouche. A force de rire ou de tirer la tronche ? Ou peut être parce qu'au cours de ta vie de grand-père, t'es passé un peu trop souvent d'une expression à l'autre.

Il me fixe comme si j'allais me tirer en courant. Je ne suis pas débile, ou en tout cas pas totalement :maintenant que je sais qui tu es et toi aussi, se serait un peu stupide de se barrer. Je tiens pas à me faire étriper par mon parrain, merci bien. Dans ma secte mon groupe, je suis sûr qu'on pratique encore le fouet. Oh, peut être pas tout le monde, mais l'autre barge a l'air de ceux qui n'hésiteraient pas à faire un exemple. Merci mais non merci. On dirait qu'il a compris. Le petit sourire en virgule, là, le petit sourire sur le côté. Putain, je connais même pas ce type et j'imagine des trucs débiles. Ok, il m'a fait mal, sa gueule me revient pas mais j'ai même pas passé 20 secondes en sa présence, alors du calme.

Du calme, petit Jedaï. Son sourire fond comme neige au soleil. Tant mieux, j'aime mieux quand papy-coincé fait la tronche.

"Non parce que, si tu veux, je suis un peu là pour toi, alors tu vas faire demi-tour et m'accompagner pour que je te soigne, d'accord ? Histoire que je ne me sois pas levé pour rien."

Relax. Inutile de se mettre sur la tronche. L'administration a toujours raison après tout, même et surtout quand elle a tort. Et là pour le moment le seul tort c'est que ce type est surement un désaxé. Trop classe pour être honnête. Du genre à abuser des donzelles qui viennent le voir. Je me rend compte que je ne le pense même pas. Ce qui m'horripile, c'est son regard tellement froid, sa démarche à la limite sensuelle alors que je pourrais imaginer le balais qu'il a planté là ou il ne faut pas sans aucun souci. Ce type est une contradiction vivante. Il m'a fallu dix secondes pour m'en rendre compte. Généralement, ca me dérange pas. Là, si.

"Ça vaaaa, personne venait, j'me suis dit que je pouvais rentrer. Je suis venu parce que le surveillant à insisté. Navré que ça vous ai forcé à vous déplacer. Ça m'amuse pas plus que vous."

Je passe devant lui et retourne au pays infirmerie. Je suis vraiment navré, parce que là, je pense que je pourrais être déjà au pieu. Et ça, ca me ferait presque chialer. Ici, les continents sont blancs et chrome. Sur le mur, une grande fresque pleine de sang. J'observe mon oeuvre qui sèche déjà, à la lumière chiche des néons. C'est plus sympa a regarder quand on éteint. Je suppose que je vais écoper d'une punition pour ca. Pour le moment, ca ne m'importe pas vraiment.Bon a vrai dire je m'en balance comme de ma première pantoufle. Tant que c'est pas en sa présence. Une bizarre tension dans les épaules. Se type me revient pas.

Je m'assois là ou il me dit de le faire, j'écoute ce qu'il a a me dire. Quand son regard se porte sur mon dessin, une énième représentation des tours -pour changer-, mon regard le suit. J'aime pas trop qu'il regarde ca, finalement. Tout chez ce type me met mal à l'aise. Je veux pas qu'il regarde ça. Pas lui, ou en tout cas pas lui qui sait que ca vient de moi. Je fais comme si je m'en tapais. De toute façon ma punition va sans doute consister à effacer ça.

Mon mensonge est plutôt vrai quand on y pense. Je suis pas tombé de ma fenêtre, c'est un fait. Mais je suis quand même tombé en peignant. Quel blaireau. Je vais avoir honte pendant quelques jours. Ce qui me réconforte un peu, c'est que si les RK apprennent ca, ils se moqueront de moi, mais pas exactement pour la bonne raison. Se sera sans doute moins dur à supporter. J'ai arrêté de l'écouter et je sursaute violemment quand il m'attrape par le coude pour exposer la plaie à la lumière. Il inspecte tout ça, et je l'inspecte, parce que de 1 j'ai rien d'autre à foutre, et de deux, ça m'évite de penser que mon corps tout entier viens de se changer en planche. Raide comme la mort. On pourrait presque croire qu'il m'a refilé son balais, ce con.  

Il pose ses deux mains autour de mon visage pour me faire regarder en l'air et je me plie à l'exercice de mauvaise grâce. J'ai le temps de capter son regard, une brève seconde, pour voir qu'il est a peu près aussi à l'aise que moi.

"Vous auriez pu me dire de regarder le plafond."

Je dis plus rien, vu q'il a posé ses doigts de médecin là ou ca fait vraiment mal. Je me contente de serrer les dents, et je regarde les deux tours, pour penser à autre chose. Ca peut paraître étrange, de s'apaiser à coup de représentations d'explosion, à coup de représentation d'attentat. Mais tout est là dedans. Ma mère, mon père par voie de fait, et moi, coincé sous de quelconque décombres, dans le noir. Je range mon violon, et je regarde la grande Dame brune s'étirer derrière la fenêtre. Son oeil de cyclope sourit. Elle fait bouger sa chevelure et une des perles dévale la longue crinière de velours.

"Une étoile filante. Vous voulez faire un voeu ? ... C'est quoi votre nom ?"

Je sais pas pourquoi j'ai dit ça. C'est totalement con, et j'aurais mieux fait de la fermer. Mais la situation est gênante pour rien, ce type me met mal à l'aise et le silence m’oppresse. Je suis obligé de me faire soigner par lui, mais pas obligé de subir le bruit oppressant de son attirail. Après tout, c'est sur moi qu'il travaille, alors j'aime mieux en savoir le moins possible.


Dernière édition par Azraël Trophime le Jeu 24 Oct 2013 - 22:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Intéressant [Pv my amore] (- de 16 ans et à ne pas archiver)   Intéressant [Pv my amore] (- de 16 ans et à ne pas archiver) - Page 2 EmptyMar 22 Oct 2013 - 18:16

KYLE

De garde.

Ils m'avaient collé de garde. Depuis que j'étais entré à Wynwood, j'avais fait ce genre de choses peu de fois. La plupart du temps, cela concernait des lycéens atteints de maladie grave qui faisaient un malaise ou une rechute. Ma présence était alors requise lorsqu'il fallait les amener à l'hôpital pour transmettre le dossier et raconter comment se passait le suivi médical. Dans le cas présent, cela n'avait rien à voir avec une quelconque maladie ; un petit con, Rho Kappa (pléonasme) avait décidé de jouer aux pro de l'escalade sur le mur de l'établissement. On l'avait retrouvé avachi par terre, en sang. C'était un pion qui m'avait appelé. Les infirmières avaient toutes les deux pris leurs congés pour le week end, et malgré les appels répétés, il n'y avait que moi qui avait répondu. Qui plus est, il faudrait apparemment des soins assez délicats pour le gamin, même si le type n'était pas un expert. Je m'étais levé en grommelant, repoussant le bras griffu de ma copine qui me demandait en marmonnant d'une voix ensommeillée (donc grave et éraillée,c'était vraiment flippant) où j'allais. J'avais beau lui dire que le lycée m'appelait et que c'était urgent, elle ne me laissa partir que lorsque je la menaçais de me munir de morphine pour l'empêcher de me retenir. Elle s'était tournée en grognant. Eva n'était pas une facile, mais je l'aimais comme ça, après tout.

J'avais pris la voiture, direction Wynwood, en maugréant dans ma tête qu'il ne fallait quand même pas trop me prendre pour un con. J'étais la bonne poire de ce bahut, celui qui disait toujours oui. Pire encore, le pion m'expliqua que la raison de cette chute lui semblait purement et simplement vaseuse. Si le gamin était tombé pour rattraper un pinceau, il serait tombé tête la première, et on l'aurait sans doute retrouvé mort. Son avis à lui, c'était qu'il avait voulu grimper sur le toit et qu'une mauvaise prise l'avait fait glisser. Et bien sûr, ce petit con avait les mains colorées. De la peinture. ça collait avec le pinceau certes ; mais depuis quand les Rho Kappa étaient -ils sensibles à l'art, ces gros lourdeauds sans cervelle ? J'avais seulement affaire à un abruti qui avait décidé de faire chier le monde à deux heures du matin. J'avais bien l'intention de faire compter ça en heures supplémentaires. En arrivant, j'échangeais quelques mots avec le surveillant de nuit, devant l'infirmerie. Apparemment les blessures n'étaient pas très graves, même si c'était impressionnant. Il avait perdu pas mal de sang mais avait encore de l'énergie. Ce n'était pas très étonnant de la part de ce genre de type. Je me demandais bien ce qu'il foutait sur ce mur. Je ne croyais pas une seule seconde à l'excuse du pinceau. Et quand bien même ce serait vrai. Le pinceau, il était où ?

Je remerciais finalement le jeune homme à la torche, qui retourna tranquillement faire sa ronde, sans doute heureux de voir qu'il s'était passé quelque chose durant la nuit. Je le plaignais, le pauvre. Les heures ne devaient pas passer bien vite. Du reste, moi, j'étais encore sacrément dans le gaz ; j'étais à environ un bâillement toutes les deux minutes. Je savais le gosse allongé, sûrement endormi ; j'avais bien l'intention de me faire un petit café avant de voir de quel mal il était atteint. J'entrais dans l'infirmerie, baignée dans la pénombre. Je n'allumais pas la lumière, mes yeux était habitués au noir. Je n'avais pas envie de ce genre de réveil. D'abord un café, ensuite la lumière. Je passais rapidement devant la salle de repos...

...Pour me retrouver nez à nez avec quelqu'un qui me fonça littéralement dans le bide.

Le choc de l'impact me fit basculer en arrière. Je parvins cahin-caha à garder mon équilibre, encore à moitié endormi ; puis me décidais à allumer la lumière pour connaitre l'identité de ce qui m'était rentré dedans. Un petit coup sur l'interrupteur, et enfin le trublion m'apparut. Il s'était prestement écarté de moi et tentait déjà de se barrer en direction de la sortie. Le gamin qui était tombé du mur du lycée. En quelques pas (de course), je le rejoignis et l'attrapais par le bras. Lorsqu'il se retourna, je pus enfin voir un visage, enfin, derrière quelques croûtes de sang séché. Un petit brun au regard dur, qui me fixait un peu comme si j'étais un déchet accroché à son pantalon. Le genre de truc qu'on enlève d'une pichenette avec une grimace de dégout. Ce regard là ne me plut pas du tout ; et je m'étais levé du pied gauche. Mais ma réputation de grand calme me précédait, et il était hors de question que je me mette, sans raison, à gueuler après un môme, même si c'était le dernier des petits crétins. Une meilleure prise sur son bras, et j'y étais. Il avait une belle gueule. Tout à fait le genre à charmer de la nana. C'était à la fois fascinant et écoeurant. Je fronçais les sourcils, prêt à le trainer dans mon cabinet s'il le fallait.

"Minute. T'as l'intention d'aller quelque part ?"


Je relâchais la prise sur mon bras, en me disant que s'il se barrait, le pion n'aurait qu'à le cueillir dans sa piaule et à me le ramener. Avec punition chez Cannon en prime, et quelque chose me disait qu'il n'en avait pas franchement envie. Un petit sourire en coin apparut sur mon visage. Puis s'envola, aussi vite qu'il était venu. Il m'agaçait trop pour m'être sympathique, c'était un fait. Qui plus est, j'étais loin d'en avoir fini avec lui ; je risquait même d'y passer une nuit entière.

"Non parce que, si tu veux, je suis un peu là pour toi, alors tu vas faire demi-tour et m'accompagner pour que je te soigne, d'accord ? Histoire que je ne me sois pas levé pour rien."

Merci Dieu.
Ah le salaud ! Il n'existe pas !
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MessageSujet: Intéressant [Pv my amore] (- de 16 ans et à ne pas archiver)   Intéressant [Pv my amore] (- de 16 ans et à ne pas archiver) - Page 2 EmptyDim 20 Oct 2013 - 19:58

AZRAËL

Intéressant. La pièce toute blanche aux meubles chromés, la vague odeur de citron. In-té-ré-ssant. La lumière jaune du néon, qui repeint les murs de pisse. L'odeur vague de cours de biologie. In. Dedans. Dedans. Dans la salle, en dedans de moi-même, dans la douleur, les pupilles dilatées par la sensation. Ça fait mal. Je suis vivant. Vivant. En dedans et en dehors. C'est rouge, ça coagule vaguement. Non, ça pisse, je suis en train de repeindre l'endroit, et je trifouille là dedans. Ma main pleine de peinture et maculée de sang qui part sur le mur. Je tague. J'entends vaguement la voix du pion qui dit que ce n'est pas une bonne idée. Shooté à l'adrénaline.

Té. J'attends. On m'a dit "bouge pas". Je ne bouge pas. Il n'y a que mon doigt qui bouge, pour ajouter des détails, pour dire. J'ai quand même eu de la chance. J'ai toujours de la chance. Chaque bouffée d'air est une chance. Taie. La douceur de l'oreiller. Vaguement plastique, le contact contre ma joue. C'est poisseux comme un liquide. Sueur ou rouge parme. Ré. La raie du cul. Ok, ce jeu est con. Allons donc jusqu'au bout. Reste le "ssant". Sans cerveau, pour le surveillant qui m'a récupéré et a qui j'ai raconté que je me suis viandé en me penchant à la fenêtre de ma chambre pour rattraper un pinceau. Ça passe crème pourtant ! Destroy dans la pelouse, pris en flag par la lumière de la lampe de poche que cet enfoiré m'a mis dans la tronche. Un vrai lapin de garène. Le menton ouvert, les  bras rappés jusqu’à en avoir totalement oté la peau. Déraper et se casser la gueule sur 4 étages, ça n'aide pas. Contre le mur, essayant de m'attraper partout, rester en contact surtout, et le mur de crépis. Pourquoi on crépit les murs à une telle hauteur, sérieusement ? J'ai cru que mon bras allait se décrocher quand ma main c'est refermée sur un volet. Il me lance vaguement. Mon corps à claqué contre la balustrade du 5ème étage. Je me suis hissé comme j'ai pu. J'ai attendu là quelques minutes, le cœur en escalade, les sens à l’affût, la douleur s'étendant comme le poison d'un serpent qui à mordu.

Le retour, c'était les doigts dans le nez. L'escalade pour retourner sur le toit, l'escalier de service. J'ai terminé mon tag. C'est le bruit d'une fenêtre qui s'ouvre qui m'a fait trébucher pendant que je contemplait mon oeuvre. Mon menton à claqué contre le parapet, mes doigts se sont fracassés contre le béton, et la dégringolade. La façade d'un immeuble, c'est plein de trucs qui s'élancent en perpendiculaire, et taper dedans, ça pique.

Sans. Le haut tellement écharpé qu'il y a plus de trous que de tissu. Sans manche ! C'est un vêtement sans. Je me mets à rire. C'est comme pour les strings. Vous savez, ces petits morceaux de tissus indécents que portent les jolis morceaux de viandes dont les messieurs raffolent, ceux là qui moulent le sexe et rentrent entre les fesses, ces petites choses inutiles et tue-l'amour. Ceux-là coûtent plus cher qu'un vrai sous vêtement, tout en dentelle et transparence. 'Sur que mon haut à capuche et sans manches ferait sans doute fureur. Et ces traces de sang qui maculent l'ensemble, aucun doute que les émos se l'arracheraient. C'est épais sur mes doigts, comme de la peinture qui est en train de sécher.

La salle prend des aspects de film d'horreur. J'ai éteint la lumière, elle me détruisait les lieux. Il fait bleu sombre partout autour, les murs sont bleus, le sol aux allures de peinture à l'huile et ce qui macule les manches après tout, ce n'est que du noir. Un faux noir, vaguement brillant. Ca brûle et c'est froid tout à la fois. J'ai envie de rentrer chez moi. Même si la vision d'une infirmière sexy ne me rebute pas. Sauf que les infirmières sont rarement sexy. Surtout réveillées en pleine nuit. Et puis j'ai vu mon lot d'infirmières. Les vraies sont rondouillardes, vieillissantes, gentilles comme des foules de mères jalouses. On se fait houspiller, malmener, et couver jusqu'à ce que mort s'en suive. Et généralement, c'est encore ce qui fait le plus mal. Ces vieilles pies me manqueraient presque. Pourtant je ne suis pas le "client" le plus sympathique de tout les temps.

Les infirmières scolaires ça par contre... Ça pue. Je veux pas finir rafistolé par quelqu'un qui c'est fait recaler et qu'on a redirigé vers les écoles en se disant que ça irait très bien comme ça. J'ai évité l'heure de colle, le surveillant, sans être convaincu par ma version, n'ayant pas eu la grande idée de fouiller les buissons. qui m'environnaient. Mon sac à dos est resté bien planqué, lui et toutes ses bombes de peinture. Bon. Le pion s'est barré. Je tente une sortie. Regagner ma chambre, soigner tout ça rapidement, et dormir.  J'heurte un corps dur, du genre solide. Un mur au milieu du couloir. C'plutot bizarre. Mais j'y vois pas grand chose, j'ai du taper un angle sans faire gaffe. Je contourne l'obstacle pour tailler la route.
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