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 Tout est bruit pour qui a peur. Nobu&Trent

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Trent Walker

Trent Walker


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MessageSujet: Re: Tout est bruit pour qui a peur. Nobu&Trent   Tout est bruit pour qui a peur. Nobu&Trent EmptyVen 18 Oct 2013 - 13:07



Trent n’avais pas réfléchi le moins du monde lorsqu’il avait plaqué son ami, Nobu, contre le mur, le menaçant de son poing levé. La peur mélangée à l’adrénaline avait agies  à sa place et avant tout le reste. Parce qu’habituellement, Trent essayait de se contenir au maximum pour ne pas craquer, pour ne pas dire ou faire des choses qu’il regretterait certainement ensuite, comme cela avait pu lui arriver par le passé. La plupart du temps, ce n’était pas l’envie qui lui manquait, de craquer, d’hurler aussi fort qu’il le pourrait, tout ce qu’il ressentait, d’hurler au monde leur quatre vérités, de déverser toute sa colère sur le premier venu, contre un  mur, ou n’importe quel meuble. Mais au fond de lui, il savait pertinemment que cela ne ferait rien avancer. Tout au contraire.

Alors planté devant Nobu, qui lui, avait levé les bras comme pour lever le drapeau blanc, Trent se sentait légèrement bête quand il reconnut le jeune asiatique. Il pouvait compter ses « amis » sur les doigts d’une seule main, et voilà que maintenant il les menaçait. Voilà ce qu’on avait fait de lui, un véritable paranoïaque. « Trent, j’ai failli mourir de peur » Cette phrase ne faisait pas se sentir mieux le jeune homme qui se passait les mains sur le visage en balayant ses cheveux blond de devant son visage. « Désolé… J’avais pas vu que c’était toi… » Souffla-t-il, d’une voix basse et coupable en esquivant le regard de son camarade.  

En revanche, le savoir debout à cette heure-ci, le rassura sur la nature des bruits qu’il avait entendu, et qui l’avaient d’ailleurs fait sortir de sa chambre. On était loin du voleur de confrérie, ou des bourreaux qui seraient venu infiltrer l’internat à la recherche de victimes à kidnapper pour l’une de leurs cérémonies débiles. La suite ? Trent la devinait. Ils allaient certainement se demander mutuellement ce qu’ils faisaient là à une heure aussi avancée de la nuit, pour enfin rejoindre leurs chambres respectives en se souhaitant la bonne nuit poliment. C’était comme ça que cela fonctionnait entre les deux étudiants. Une relation saine et sans artifices.

« Ce n’est que toi, je suis soula… » Boum.  Ce même bruit dont on ne fait que parler depuis quelques lignes, et dont on croyait l’existence résolue, retentissait de nouveau. Trent tourna la tête rapidement en direction de l’entrée. Non il n’était pas fou, même son camarade l’avait perçu. « Tu as entendu ça ? » Le blondinet jeta un regard quelque peu inquiet à Nobu avant de mettre son index sur la bouche, se concentrant au maximum pour en discerner la provenance. Après seulement quelques secondes il reprit la parole, toujours à voix basse. « Ouais… C’est pour ça que je suis descendu à la base. J’sais pas d’où ça peut venir… »

Discrètement il se pencha le long du mur pour observer ce qu’il se passait le long du couloir d’où avait surgit Nobu, mais dans la pénombre, et malgré sa vue presque parfaite, il ne vit rien qui pouvait attirer l’attention. « Tu sais si quelqu’un d’autre est réveillé dans le bâtiment ? Sinon j’irais faire un tour… Juste pour m’assurer que c’est rien. Remonte si tu veux, tu as l’air crevé. J’ai l’habitude moi. » Ce n’était pas commun à sa routine de prendre soin des gens, ou même de s’inquiéter pour eux, puisque personne ne le faisait pour lui. Mais Nobu avait toujours été quelqu’un d’agréable avec lui, presque de rassurant. Il avait dit cette dernière phrase juste avant qu’un grincement se fasse entendre, plus longuement, mais beaucoup moins fort cette fois-ci.  
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MessageSujet: Re: Tout est bruit pour qui a peur. Nobu&Trent   Tout est bruit pour qui a peur. Nobu&Trent EmptySam 12 Oct 2013 - 3:19


Tout est bruit pour qui a peur


(Bill Watterson) ▽ Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars.
La lame du couteau aiguisé à la perfection brillait, éclairée par les faibles reflets de la lune, qui se faufilaient tant bien que mal à travers les carreaux brisés et si crasseux qu’on y voyait pas au travers. Les mains attachées dans son dos, derrière le dossier de la chaise sur laquelle il était retenu prisonnier, le jeune homme claquait des dents. La sueur perlait à son front, mais il avait l’impression que ses muscles s’engourdissaient sous l’effet néfaste du froid qui lui mordait la chair. Il était torse nu, sa peau était recouverte d’ecchymoses en tous genres, laissés par les coups qu’il avait reçus des mains de son bourreau. Cet homme, il ne le connaissait pas. Encagoulé, ce dernier le sommait depuis de longues heures de cracher des noms, ou des informations qui mèneraient à ses complices. Mais les lèvres du nippon restaient closes. Un nom résonnait à son esprit, celui de la femme qu’il aimait. Maeko. L’idée de ne plus jamais la revoir était sans doute ce qui lui faisait le plus mal. L’explication des sillons sur ses joues, tracés par des larmes qui s’étaient taries d’elles-mêmes. Ce qui lui permettait aussi de tenir le coup, sous la torture. Parce qu’il fallait la protéger à tout prix. La voix grave de l’homme encagoulé retentit aux oreilles de son prisonnier, qui ne relève même pas la tête vers lui. Il n’a le temps d’apercevoir qu’une étincelle, reflet de lune… avant que la lame ne s’enfonce dans sa chair tendre d’adolescent. Une douleur fulgurante lui traverse l’omoplate. Il voudrait crier mais sa voix s’étrangle, le son s’étouffe dans sa gorge, meurt sur ses lèvres gercées… La lame se couvre de sang et descend avec une lenteur calculée vers le ventre du garçon, en diagonale. Elle laisse derrière elle une nette coupure, hors de laquelle un liquide rouge, poisseux s’échappe. Lorsqu’elle quitte enfin la chair à vif, la brûlure est si intense qu’elle fait défaillir le jeune homme. La main de son bourreau s’écrase sur sa joue, il n’a d’autre choix que de reprendre pied dans cette réalité qu’il voudrait fuir. La douleur l’assaille, froide et si intense. Est-ce la mort ? Un éclair le traverse. Il a mal, si mal… ses lèvres s’entrouvrent, il voudrait crier.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! »

Ce cri, sorti de ma propre gorge, me réveilla et me tira enfin du cauchemar dans lequel j’étais plongé. Fébrile, le cœur battant à toute allure, transpirant de sueur, je me redressai dans mon lit en rejetant mes draps sur le côté. La respiration saccadée, je me pliai en deux, une main sur la poitrine. La cicatrice qui partait de mon épaule et trouvait sa fin tout contre mon bas-ventre me brûlait atrocement, comme si le rêve avait réveillé la douleur. Je passai mon autre main dans mes cheveux et repoussai les mèches sombres qui me tombaient sur le front. La voix ensommeillée de Dexter, mon colocataire, arriva jusqu’à moi. Je lui chuchotai de se rendormir, tout en m’excusant de l’avoir réveillé, et quittai la chambre que nous partagions, pieds nus, simplement vêtu d’un bas de pijama en coton gris. Si Boo avait encore été là, je me serais faufilé dans son lit pour la serrer contre moi et me rassurer. Mais non, ce n’était pas possible, la jeune femme était rentrée dans sa ville natale, bien loin de Miami. Je foulais la moquette en silence, perdu comme jamais entre ces 4 murs, et finis par déboucher dans la cuisine. Encore tremblant du cauchemar que je venais de faire, je me servis un grand verre d’eau. J’étais en train de le boire lorsque j’entendis un bruit étrange qui provenait – me semblait-il – de la salle commune. Mon sang ne fit qu’un tour et je sentis les poils se dresser sur mes bras. J’étais devenu paranoïaque. Malgré ce que j’affirmais à Maeko, la peur était toujours là, bien enfouie au fond de mon être. Si j’avais pu me coucher en boule sur le sol, me recroqueviller sur moi-même et disparaître, je l’aurais sans doute fait. Au lieu de cela, je posai mon verre vide sur l’évier et pris mon courage à deux mains pour traverser le couloir et allait voir d’où provenait ce bruit étrange. Bruit qui se reproduisit, me faisant presque sursauter. Le noir autour de moi m’oppressait, mais l’idée que peut-être, quelqu’un rôdait dans le noir, m’attendant… tapi dans l’ombre… Cela me dissuada d’allumer la lumière. Comme si, si je le faisais, je me ferais repérer. Je sortis dans le couloir et, à pas feutrés, avançai vers la salle commune. J’arrivais à hauteur des escaliers lorsque je sentis un vague courant d’air, puis des mains sur ma peau, qui me poussaient contre le mur le plus proche. Mon dos le heurta, je levai les bras par réflexe, le souffle coupé.

« Nobu… ? » chuchota alors une voix que je mis plusieurs secondes à identifier : celle de Trent.

Le soulagement s’empara de moi et je baissai les bras en même temps que lui, tandis qu’il me lâchait, me permettant ainsi de me redresser.

« Trent, j’ai failli mourir de peur » soufflai-je à mon tour d’une voix blanche. « Ce n’est que toi, je suis soula… »

Je m’interrompis subitement, sans finir ma phrase. Le bruit qui m’avait inquiété un peu plus tôt venait de se faire entendre à nouveau.

« Tu as entendu ça ? » murmurai-je en cherchant le regard de mon camarade, inquiet.

Cela faisait plus d’un an que nous nous fréquentions, chacun se délassant du silence de l’autre… et je n’avais jamais été si content de le voir que ce soir. Le fait d’être torse nu, cicatrice apparente – bien qu’il faisait actuellement assez noir pour qu’il ne discerne rien – face à lui ne me dérangeait même pas outre-mesure, parce que je préférais cela à être seul. En temps normal, je me serais inquiété de me retrouver ainsi à la vue de quiconque… mais mes pensées étaient encore accaparées par mon cauchemar, et à présent par ce bruit étrange, qui se répéta une fois de plus.
(c) AMIANTE

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Trent Walker

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MessageSujet: Tout est bruit pour qui a peur. Nobu&Trent   Tout est bruit pour qui a peur. Nobu&Trent EmptyVen 11 Oct 2013 - 2:55


Comme chaque nuits, et cela depuis plusieurs années maintenant, il était impossible pour Trent de trouver le sommeil paisiblement. A chaque fois qu’il s’allongeait sur son lit, éteignait la lumière, et fermait les yeux, il entendait à nouveau ces cris de démences et les résonances des coups d’acharnements sur les portes blindées résonner dans son esprit. Le genre de cri qui vous glaçait le sang, qui vous perforait de part de part. Même la musique n’arrivait pas à adoucir ces bruits qui le hantaient. Il ne suffisait pas de quelques mois pour oublier. Pourtant, son entourage le plus proche, qui se composait de ses psychiatres, de son avocat, et du corps enseignant de l’école, lui avaient assuré qu’ici, il ne craignait rien. C’était d’ailleurs par mesure de précaution pour lui, et surement également pour les autres, que l’on ne lui avait pas assigné de colocataire.

Alors ces nuits-là, Trent n’insistait plus pour tenter de chasser ses vieux démons, il ne cherchait d’ailleurs plus du tout à trouver le sommeil, ce qui lui valait des cernes qui faisaient tout, sauf lui adoucir le visage. Il savait néanmoins comment occuper ces longues heures d’obscurité en attendant que le petit matin daigne montrer le bout de son nez pour sonner l’heure des cours. Assis en tailleur sur son lit, vêtu d’un simple tee-shirt noir et d’un pantalon de la même couleur, Trent mâchouillait le bout de son crayon de papier, sous la petite et faible lumière qui était installée au-dessus de son matelas. Il fixait la feuille de dessin blanche durant plusieurs secondes sans cligner des yeux, comme hypnotisé. Il lui suffisait juste de trouver l’inspiration.

Et d’un simple geste, la feuille commençait à se noircir petit à petit. Laissant place à un jeune homme masqué et capé. Le crayon ne quittait plus la feuille, dansant au rythme des gestes gracieux de la main du jeune homme. La mise en scène se mettait en place au fur et à mesure que les heures passaient. Rien n’aurait pu tirer le blondinet de sa « transe » de créativité. C’était l’un de ses passe-temps favoris, l’un qui lui permettait d’évacuer tous ces sentiments de frustrations enfouis depuis bien trop d’années. Il tenait tellement à ses dessins, que parfois, il se mettait à croire que son héros sorti tout droit de son imagination pouvait exister quelque part… Et qu’il viendrait l’aider à sortir de ce trou dans lequel il était tombé à ses dépens.

Et quelque chose troubla soudainement sa concentration. Comme un bruit lointain, un bruit qui semblait venir des murs, s’apparentant à de la ferraille sur laquelle ont travaillerait. Trent releva la tête doucement et colla son oreille contre le mur. Mis à part le semblant de ronflement de son voisin, il ne savait d’où pouvait provenir ce bruit dont le rythme et la tonalité n’était pas régulière. Dans un premier temps intrigué, il retourna rapidement à son activité, avant que ce fameux bruit ne reprenne de plus belle. Lui remontant des souvenirs par la même occasion. Il lâcha son crayon et se leva doucement de son lit, prenant bien soin d’éteindre la lumière. Il ouvrit tout doucement la porte pour ne pas la faire grincer, et se faufila dans le couloir sur la pointe des pieds.

Si ses camarades d’internat le voyaient faire, il le prendrait pour plus fou qu’il n’y parait déjà. A parcourir le couloir, l’oreille collée contre les murs. Mais rien n’y faisait, il n’arrivait pas à trouver d’où pouvait provenir la source principale du bruit. Jusqu’à ce qu’un son bien plus amplifié se fasse entendre au rez-de chaussé. Le blondinet dévala les escaliers presque quatre à quatre pour foncer dans l’entrée. A l’affut de la moindre petite chose suspecte, Trent vit arriver du coin de l’œil une ombre à sa droite. Sans réfléchir, la panique installée dans son corps, il attrapa la silhouette par le col pour le pousser contre le mur, levant son poing au cas où… Mais son regard noir se plissa soudain, croyant identifier…

« Nobu… ? » chuchota-t-il en se rapprochant et en baissant son poing et en espérant que son camarade, l’un des seules avec qui il entretenait une relation « saine », le reconnaîtrait et donc ne le prendrais pas en grippe à son tour.
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