Don't touch my girl. ∞ Dwight

E

n temps normal, je ne réagissais pas de la sorte lorsque quelqu'un avait des vues sur Nina. Enfin, c'était tellement fréquent que j'en avais pris l'habitude. Cela faisait partie des raisons pour laquelle j'étais fier d'être le petit-amie de l'Eta Iota. Cela me plaisait de savoir que plein de gars en bavaient parce qu'elle était prise avec moi.  Mais bon, il y avait plus que ça dans notre relation. Parce que s'il n'y avait eu que cette façon de penser, notre couple n'aurait pas fait long feu. Tout avait commencé par un jeu de séduction entre nous deux, puis Nina m'avait appelé pour la sauver de son accident. Depuis, notre lien était devenu plus fort que nous l'aurions cru. Il y avait eu le voyage à Bimini Island, où le jeu là-bas s'était vraiment joué. En tout cas, depuis que nous avions quitté l'île, je me rendais compte que j'avais failli à la plupart de mes promesses. 

Toutefois, je possédais trop un grand ego et tenais à ma réputation de chef des Pi Sigma pour avouer à Dwight que j'avais réellement des sentiments pour Nina. De toute façon, je n'avais rien à lui prouver. Que je l'aime ou pas, le Pi Sigma devait se faire à l'idée que l'adolescente était loin d'être libre et que c'était son chef qui l'avait. 

« Il est mignonnn ... Décidément tu touches le fond McCoy. Je ne m'intéresse pas à Nina parce qu'elle est la fille la plus populaire de ce bahut, contrairement à toi ... Ou alors elle n'est la que pour préserver ta réput' ? J'espère pour elle que c'est pas le cas sinon j'en suis bien navré, je la plains limite la pauvre. Déjà que t'es pas un cadeau du ciel ... T'en fais pas j'ai rien à gâcher, tu n'es pas aussi populaire que tu le crois, redescends d'un cran et ouvre tes yeux, tu as plus d'ennemi qu'autre chose. »

J'avais bougé pour m'appuyer contre le mur près de la porte de sortie, croisant mes bras contre mon torse. Je roulai des yeux à sa remarque, qui ne fit sûrement pas l'effet souhaité. Pour l'instant, je préférais rester passif et écouter tout ce qu'il avait à me dire. Il disait n'importe quoi, évidemment que j'étais un cadeau du ciel. Ce n’était pas facile de m'avoir, alors Nina aurait dû sauter de joie en apprenant qu'elle avait réussi. Pour ce qui en était de mes ennemis… Il se foutait de ma gueule ou était vraiment dans les patates ? Les ennuis, je les cherchais, alors c’était normal que plusieurs personnes ne m’aiment pas. De plus, la plupart des mes amis étaient des faux, alors j’étais pertinemment au courant que des amis, je n’en avais que très peu. De toute façon, ils ne servaient à rien à part pourrir ma vie.

« Je vois pas ce que ça peut te foutre, de toute façon. Tu sais aussi bien que moi que dans notre monde, on se fait constamment jugé. Tu fais un faux pas et tu plonges. Alors désolé, mais la réputation est super importante pour moi. »

Mais en fin de compte, Dwight avait fini par me provoquer, alors il était hors de question de rester passif. Je l’avais plaqué contre le mur, le retenant par le col de sa chemise. Et mon geste avait été loin de lui plaire. L’adolescent commença à me crier dessus comme une petite fillette énervée, j’avais tellement envie de rire de lui en pleine figure. Ce que je ne tardai pas à faire. Dwight voulait vraiment se déchaîner, car il ajouta un coup de poing à son monologue. Le connard, le salaud. Mais au lieu de le tabasser à mon tour, je n’en fis rien, me contentant de lâcher un énième rire. J’étais vraiment furieux par la situation, sauf que c’était exactement ce que le jeune homme souhaitait. Alors, je ne laissais rien paraître. Je massai un peu l’endroit qui venait de recevoir un coup de poing, ça brûlait ma parole.

« Maintenant dégage d’ici ! Chef de confrérie ou pas j’en ai rien à foutre ! »

Il fallait vraiment avoir énormément de culot pour me faire ça, mais c’était ce qui rendait les choses plus intéressantes. S’il croyait que j’allais le laisser me frapper sans agir, eh bien Dwight se trompait amèrement. Ma vengeance serait beaucoup plus pire qu’un simple coup de poing. N’avions-nous jamais appris que la souffrance psychologique était la pire désolation qui soit ? Et j’étais expert dans ce domaine.

« Calme-toi, vieux, t’es pire qu’une fille qui est dans sa semaine. » 

Il voulait mon départ, et je n’allais surtout pas me faire prier deux fois. Je lui avais fait passer mon message, Young avait intérêt à faire plus attention avec Nina dorénavant.

« Tu fais le fort en ce moment, mais tout le monde sait qu’en réalité, t’es qu’un faible qui se fait foutre par le peuple. Même tes sentiments pour Nina sont très loin d’être réciproques. »

J’ouvris la porte de la maison, puis fis un pas à l’extérieur. Juste avant de quitter l'endroit, je lançai mes dernières paroles.

« Ah et une dernière chose : je n’ai pas peur de toi. Alors, fais ce que tu veux, je serais là pour me moquer de toi lorsque tu réaliseras à quel point t’es pathétique. Sur ce, bonne soirée. »


HRP : désolée pour cette réponse médiocre x.x J'ai fait en sorte de clore le Rp, mais tu peux y répondre :P

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J

e n'avais pas beaucoup d'affinités avec ceux qui s'approchaient trop près de ma Nina. Cela arrivait malheureusement vu sa grande popularité au sein de la gente masculine. Je n'avais qu'à me tenir à ses côtés pour éloigner tous les vautours. Seulement, Dwight ne voulait pas lâcher l'affaire. Je n'aurais jamais dû les mettre ensemble au Pi Sigma Club. Le pire était qu'apparemment, ils s'étaient déjà rencontrés auparavant. Je ne comprenais pas les personnes qui restaient toujours accrochées à leur passé. Le Pi Sigma aurait juste pu l'oublier et passer à autre chose.  Mais bien sûr que non, c'était trop facile sinon. Il avait décidé de courir après elle encore une fois.  

Voilà que maintenant,  j'avais en tête d'agir. De façon directe cette fois-ci. Peut-être comprendrait-il mieux après mon passage chez lui. Mais enfin, pourquoi essayer d'avoir une fille alors que l'on sait qu'elle est déjà prise ? Si c'était par un garçon autre que moi, j'aurai compris s'il n'avait pas une très grande réputation. Cependant, c'était loin d'être le cas, j'étais même son chef en plus ! Il devait vraiment être désespéré. C'était Nina de toute façon, tout le monde le serait. Sauf qu'elle était à moi et tout le monde devait accepter cette idée.

« Qui te dit que ce n'est pas elle qui me tourne autour ? Tu devrais mieux te renseigner avant de parler Mc Coy. Surtout la dessus. Et fait attention à ta façon d'agir envers moi, ça ne me plait pas. »

Je reportai mon attention vers Dwight. J'arquai un sourcil en entendant ses paroles. J'aurai voulu rire, mais ma raison me forçait à me taire. N'importe quoi. Je connaissais très bien Nina, elle ne me lâcherait pas pour ce gars. J'étais dix millions de fois plus intéressant que lui. Et puis ça serait marqué sur le visage de l'Eta Iota qu'elle était intéressée par lui. Hélas ! ce n'était pas le cas. J'étais certain de ma conviction. Je m'apprêtai à lui lancer une réplique digne de ce nom, mais on me coupa net. « Mais c'est étrange que toi en tant que chef des PS tu viennes trouver un de tes confrères pour une histoire de gonzesse. On serait amoureux peut être ? Tu sais que c'est pas bien pour ton image ça ... Que vont penser tes groupies ? Mais t'as raison de te méfier ceci étant .. » La seule chose que je ne voulais pas attendre. Son sourire. J'avais envie de le tabasser. Il espérait pouvoir m'avoir avec ces paroles ? C'était le cas, mais jamais il ne le saurait. Mon comportement serait jugé inacceptable chez les Pi Sigma, sauf qu'on ne pouvait jamais prévoir les surprises du temps. S'il se croyait intelligent en me sortant ça, il se trompait. « Tu te trompes, mon cher. On sait tous les deux que Nina est la fille la plus populaire du lycée. Maintenant qu'elle est avec moi, je compte bien garder ma réputation. Et ce n'est surtout pas toi qui va me la gâcher. » Je fus outré en remarquant Dwight qui se foutait complètement de moi. Le salud, il avait eu le culot de m'ignorer. Les nerfs à vif, je m'approchai de lui avant d'empoigner le collet de sa chemise. « Écoute-moi bien, Dwight Young. Je ne sais pas pour qui tu te prends, mais arrête de te foutre de ma gueule ou tu pourrais le regretter. » À mes mots, je le lâchai en le poussant loin de moi.

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« T

Une journée bien chiante venait de se terminer, j'avais les nerfs bien à vifs, Maman Palmer venait de m'en faire baver pendant son cours d'économie. "Monsieur Young veuillez répondre à la question suivante s'il vous plaît. Monsieur Young veuillez cice, veuillez cela." Purée si c'était pas la mère de Nina et la meilleure amie de ma mère, j'aurais fait un carnage depuis longtemps. Ceci étant je devais m'y attendre et ce n'est que le début de l'année. D'ailleurs en parlant des Palmers on ne peut pas dire que Nina me laisse indifférent non plus, comme d'hab, je ne comprends d'ailleurs toujours pas ce qu'elle foutait avec ce nain de Mc Coy. D'ordinaire je m'entends plutot bien avec mon chef de confrérie, on est dans la même équipe de foot, on sort ensemble, on rigole, ouais c'est un bon pote ! Sauf que c'est le mec de la nana dont je suis amoureux. OUi vous avez bien entendu "amoureux". J'ai enfin accepté ce fait depuis notre épisode au pleasure Sigma et je dois me rendre à l'évidence cette fille me rends dingue et je n'en veux pas une autre. Les autres sont fades, sans intérêt, tout l'inverse de Nina. Ceci étant plus le temps avance et moins j'envisage quelque chose avec elle, bien que nos rapports se soient grandement améliorés.

Pas qu'un peu d'ailleurs, c'est même je pense, étrange... Enfin rentrant chez moi de cette dure journée je n'étais pas allé à l'entrainement des Cannonballs car j'avais une visite médicale à faire, le coach étant au courant il n'y avait pas de souci. Posé dans ma chambre j'entendais alors la sonnette de la maison et je me rendais donc à l'entrée. Ouvrant la porte je fus surpris de voir Nathan ici. Je le regarde et la il me lâche ce que je prends pour un "coup de pression". La mes yeux s'assombrissent et on voit apparaître sur mon front un trait de colère. Je fixe mon chef de confrérie des ténèbres de mes yeux avant de lâcher, acerbe mais avec un sourire en coin.

"Qui te dit que ce n'est pas elle qui me tourne autour ? Tu devrais mieux te renseigner avant de parler Mc Coy. Surtout la dessus. Et fait attention à ta façon d'agir envers moi, ça ne me plait pas."

Je le regarde, croisant les bras avec un sourire narquois maintenant.

"Mais c'est étrange que toi en tant que chef des PS tu viennes trouver un de tes confrères pour une histoire de gonzesse. On serait amoureux peut être ? Tu sais que c'est pas bien pour ton image ça ... Que vont penser tes groupies ? Mais t'as raison de te méfier ceci étant ..."

Sortant alors mon portable de ma poche après l'avoir entendu vibrer, je claviotait sur celui-ci quand me vint une idée soudaine. Un sourire intérieur, diabolique, apparu en moi. Je tapais sur la machine avant de la remettre dans ma poche et fixer le Pi Sigma sans aucune once de respect.

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« T

ic, tic, tic, tac. »

Salle de classe, dernière période. J'entendais des bruits bizarres à côté de moi et c'était énervant. Sinon, le seul bruit présent était le tapotement des doigts de l'enseignante sur le tableau interactif. J'empoignai un crayon noir permanent et me mis à dessiner sur mon bureau. Je commençai d'abord par un cercle, faisant exprès d'un peu le gâcher. Je traçai deux autres petits ronds qui d'office étaient les yeux. La professeur lança un coup d'oeil vers moi et je regardai ailleurs, mine ne rien. Lorsqu'elle continua sa leçon au tableau, je repris mon art. Loin d'être doué, j'adorais faire des caricatures un peu exagérés des professeurs que je trouvais nuls. Mon enseignante de math était loin d'être sexy, comme on le montrait si bien dans les films. La jeune fille avait une voix si aiguë qu'elle énervait tout le monde. Je ne savais même pas comment on arrivait à supporter ce supplice.

« Tic, tac, tic, tac. »

Je sentis quelque chose frapper mon épaule. Je me retournai, surpris, avant de remarquer un bout de papier trainer sur le sol. Voyant les grands bras de mon ami s'agiter comme un attardé à l'autre bout de la salle, je sus que c'était l'auteur. Je me penchai pour ramasser avant de l'ouvrir, curieux de savoir ce qu'on me voulait. « Hier soir, j'ai vu ta petite-amie avec un autre et ils avaient l'air d'être super proches. Tu devrais faire attention. » Je roulai des yeux. Nick était connu pour toujours exagérer les faits, alors on ne devrait pas se fier à ses paroles. Toutefois, cela avait éveillé ma curiosité. « C'était qui, le gars ? » Je lançai dans les airs le papier et fus étonné que la professeur n'ait pas remarqué le manège. Je reçus une réponse quelques secondes plus tard. « Dwight, si je dis pas n'importe quoi. » Je froissai la feuille. Nick ne me disait pas n'importe quoi. Je savais que Dwight tournait autour de Nina. Je m'en serais foutu normalement, mais n'aurai jamais dû le laisser faire. Des moucherons autour de ma fille, je n'en avais pas besoin.

« Tic, tac... »
« La ferme, bon sang ! »

Je retournai chez moi ce soir et justement, la maison de Dwight n'était qu'un petit détour. Après mon entraînement avec les Cannonballs, je pris tout de suite la route. Dix minutes plus tard, ma voiture se stationna dans l'allée. Par la suite, la sonnette retentit et j'attendis une réponse. Dès que la porte s'ouvrit, je m'engouffrai à l'intérieur. « Salut je ne fais que passer en fait. Je voulais te demander d'arrêter de tourner autour de Nina, elle est déjà prise. »

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