Wynwood University
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 C'est pas comme si je te traquais... Aya.

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MessageSujet: Re: C'est pas comme si je te traquais... Aya.    C'est pas comme si je te traquais... Aya.  EmptyLun 9 Déc 2013 - 14:26

La discussion d'Ayase avec Nobu en vint au fait que le jeune homme était fils unique. Ayase lui avoua donc qu'elle était aussi fille unique. Il demanda alors à la jeune femme si elle n'avait jamais eu envie d'avoir un frère ou une soeur. Elle devait avouer que durant toute son enfance, elle n'y avait jamais pensé étant donné que ses parents s'occupaient toujours d'elle, elle n'avait donc jamais vraiment l'occasion de se sentir seule, hors-mis en cours. Elle avait commencé à se sentir seule à partir du divorce de ses parents, à ce moment, elle aurait voulu un frère ou une soeur.

« Je n'y avais jamais pensé avant mes quatorze ans et le divorce de mes parents. Mais j'aurais bien voulu au moment du divorce » Dit-elle en souriant toujours.

Quand Nobu lui fit part du fait qu'il ne se mettait jamais torse nu, la jeune femme se souvient alors de ce que lui avait dit Ki sur la cicatrice de Nobu. Mais elle ne posa pas plus de questions étant donné qu'elle n'était pas censée savoir. Il lui demanda ensuite ce qu'elle aimait. Elle ne savait pas quoi répondre, elle lui dit alors qu'elle ne faisait rien à part écrire, enfin si, qu'elle était au Cooking Club et au club de théâtre. Le second club sembla surprendre le jeune nippon qui lui dit que ça le surprenait, mais qu'il l'imaginait bien à écrire des pièces de théâtre et qu'il serait curieux de lire une de ses pièces un jour.

« Eh bien, j'ai rejoins le club pour justement pouvoir écrire des pièces ensuite... » Dit-elle en souriant, mais un peu timidement.

Ça la gênait de parler de ses projets à quelqu'un. Elle retourna donc rapidement la question à Nobu qui réfléchit un peu avant de lui répondre qu'il aimait chanter, lire, la mode et d'autres choses. Ils avaient au moins une passion commune pour les livres. Elle n'eut pas le temps de répondre qu'il lui demanda si elle avait quelque chose à faire et si un karaoké, comme au Japon lui plairait. Bien-sûr cela lui aurait plus, mais elle devait se rendre au cooking club ce soir-là, elle n'avait pas malheureusement pas le temps d'aller au karaoké avec Nobu, mais elle voulait absolument y aller un autre jour avec lui.

« Je suis désolée Nobu-kun, je dois aller au Cooking Club aujourd'hui, mais on peut organiser ça pour plus tard si tu veux. »

La jeune femme et le jeune homme continuèrent ensuite à discuter tous les deux pendant quelques temps avant qu'Ayase doive s'en aller pour se rendre au cooking club. Les deux jeunes gens se séparèrent donc à ce moment-là.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: C'est pas comme si je te traquais... Aya.    C'est pas comme si je te traquais... Aya.  EmptyVen 6 Déc 2013 - 17:38

« Moi aussi je suis enfant unique » me dit Ayase, en souriant, comme à son habitude.

« Et ça ne t’a jamais fait envie, un frère ou une sœur ? » lui demandai-je avec une certaine curiosité.

Pour certaines personnes, la présence de leurs parents était bien suffisante. Étant petit, je n’avais pas vraiment eu droit à cela étant donné que mes parents étaient tous les deux dans les affaires. Hanazawa Corporation était sans doute une des trois plus grandes entreprises lors du passage en l’an 2000. Cette place de leader se ressentait considérablement sur la présence quasi nulle de mes parents à la maison. J’imagine que j’étais devenu infernal en partie pour attirer leur attention. Un autre enfant dans la famille m’aurait sans doute permis de relativiser, de me sentir bien moins seul. Enfin, le passé était la passé, et tout le monde n’avait pas vécu la même chose que moi. Je devais comprendre que tous les parents n’étaient pas comme les miens.
Quant à Aya-chan, il s’avéra qu’elle n’était pas curieuse puisqu’elle ne releva pas ce que je lui avais dit à propos de ne jamais me mettre torse nu. Je lui avais ouvert une porte que d’autres rêveraient sans doute ne serait-ce que de toucher – oui Ki, je parle de toi – et elle n’en avait pas profité. Tant pis, sans doute avait-elle peur de me forcer à lui dire quoi que ce soit. Ce n’était pas le cas, mais je ne lui en voulais pas. Après un petit moment de silence, je changeai de sujet en lui demandant ce que, elle, aimait.

« Eh bien... À part l'écriture, je ne fais rien... Enfin si, je suis au cooking club et au club de théâtre ».

Je ne masquai pas mon étonnement, quand elle me parla du Club de Théâtre. Une jeune femme aussi timide et discrète qu’elle, cela m’étonnait vraiment. Je lui souris, en réfléchissant au pourquoi de son inscription dans ce Club. C’était peut-être pour vaincre sa timidité ?

« Je suis surpris, Aya-chan. Jamais je n’aurais pensé que tu faisais du théâtre… en revanche, je t’imagine très bien de l’autre côté du rideau. Je serais curieux de voir une pièce écrite par toi » lui dis-je en appuyant ma joue sur ma main, sans la quitter des yeux.

« Et toi Nobu-kun, qu'est-ce que tu aimes ? » me demanda-t-elle à son tour.

Je réfléchis un instant, en observant son visage doux, aux traits fins et si apaisants.

« Hm… j’aime bien chanter dans une grande pièce vide. J’aime… entrer dans un monde différent du mien chaque fois que j’ouvre un bouquin. J’aime me sentir bien entouré, la mode, aussi… » lui dis-je, en balançant des choses un peu au hasard de ce qui me passait par la tête.

Cela n’avait aucune structure, mais tout cela, c’était ce que j’aimais. J’aimais Maeko, également… mais je suppose que je l’avais assez saoulée avec ça. Je souris à Aya et me levai, un peu subitement.

« Tu as quelque chose à faire, là ? Un bon vieux karaoké comme au Japon, ça ne te tente pas ? » lui demandai-je, un grand sourire aux lèvres… avant de me rendre compte que je la dérangeais peut-être. « Enfin… si tu n’as rien de prévu. Je suis désolé, je me suis un peu incrusté comme un malpropre ».
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MessageSujet: Re: C'est pas comme si je te traquais... Aya.    C'est pas comme si je te traquais... Aya.  EmptySam 26 Oct 2013 - 21:21

La jeune japonaise avoua à Nobu qu'elle n'était pas douée pour savoir ce que devait faire les gens avec leurs amis, elle lui dit aussi qu'elle se sentirait coupable si il lui disait son secret. Il lui répondit qu'elle n'avait pas à s'en faire pour ça, elle lui dit donc qu'elle n'était pas contre le fait d'en savoir plus sur lui, même si elle ne voulait savoir que des choses générales, rien de très personnel, sinon elle serait trop gênée. Elle s'excusa ensuite une nouvelle fois, à croire qu'elle ne savait faire que ça.

Nobu lui avoua ensuite qu'il était déjà venu dans la semaine et qu'il était tombé sur Shin qui l'avait vue en compagnie de Maeko alors qu'ils étaient censés être en couple Aya et lui, et que donc la jeune coréenne l'avait rembarré, mais gentiment. La nippone ouvrit alors de grands yeux surpris. Elle demanda alors à Nobu si ils parlaient bien de la même Shin, parce que la Shin qu'elle connaissait n'était pas du genre à se mettre en colère. Elle rit ensuite légèrement, elle n'arrivait vraiment pas à s'imaginer Shin en colère. Il lui expliqua alors comment la petite coréenne lui avait passé un savon tout en semblant garder son calme. Ayase était vraiment surprise venant de Shin, mais elle ne put s'empêcher de sourire un peu. Shin était une vraie amie, il n'y avait pas de doute là-dessus. L'Alpha Psi dit donc en souriant que Shin était vraiment adorable, chose qu'affirma Nobu.

Ils restèrent ensuite tout deux silencieux avant que Nobu prenne la parole. Il lui dit qu'il aimait le karaoké et qu'avant d'entrer en primaire, il rêvait d'avoir un frère ou une soeur parce qu'il se sentait seul et qu'il était différent de celui qu'il était aujourd'hui. La jeune femme sourit alors un peu. Elle n'était pas la seule à être fille unique alors, même si elle, elle n'avait jamais ressenti l'envie d'avoir un frère ou une soeur quand elle était jeune, sûrement, car elle voulait garder ses parents pour elle. Aujourd'hui elle regrettait d'être fille unique, elle n'avait eu personne avec qui parler de la douleur qu'elle ressentait au moment de la séparation de ses parents, personne pour la soutenir, ça avait été dur.

« Moi aussi je suis enfant unique » Avoua-t-elle en regardant Nobu, un léger sourire aux lèvres

Il avoua ensuite qu'il ne se mettait pas torse nu devant les gens. La jeune femme le regarda alors un instant, réfléchissant, elle se souvint alors que Ki lui avait parlé d'une cicatrice qu'avait Nobu sur le torse, elle se demanda si ça avait un rapport avec cette fameuse cicatrice... Elle décida cependant de ne pas poser de question, ça ne la regardait pas après tout. Puis, elle ne voulait pas que Ki ait des problèmes parce qu'il lui en avait parlé.

Il ne dit rien pendant quelques secondes, elle non plus. Il finit par rompre le blanc en lui demandant ce qu'elle aimait à part l'écriture. Là, elle devait avouer qu'elle ne s'était jamais vraiment posé la question, elle n'avait jamais testé autre chose que l'écriture. Enfin si... elle s'était inscrite au club de théâtre pour tester, mais elle ne savait pas si elle aimait vraiment ça.

« Eh bien... À part l'écriture, je ne fais rien.. Enfin si, je suis au cooking club et au club de théâtre » Dit-elle calmement.

Elle regarda le jeune homme en silence, elle ne savait pas quoi dire, elle aimait bien cuisiner, mais ça, elle venait de lui dire, elle n'avait donc pas besoin de le redire. Mais elle se rendit compte, qu'elle ne savait pas ce qu'aimait Nobu. Elle le connaissait depuis plusieurs mois maintenant, mais elle ignorait ceci, alors que c'était quelque chose qu'elle aurait normalement dut apprendre assez vite en le voyant régulièrement. Puis étant donné qu'il appartenait à aucune confrérie, elle ne pouvait pas faire de rapprochement.

« Et toi Nobu-kun, qu'est-ce que tu aimes ? »

Elle regarda le jeune homme en clignant légèrement des yeux. Elle tentait de ne pas se montrer trop curieuse pour ne pas gêner le jeune homme, surtout qu'elle lui avait dit qu'elle ne voulait pas savoir son secret, elle ne voulait pas poser une question qui aurait un rapport avec ce secret sans le savoir.
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MessageSujet: Re: C'est pas comme si je te traquais... Aya.    C'est pas comme si je te traquais... Aya.  EmptyJeu 24 Oct 2013 - 1:21


La nippone baissa doucement la tête, comme en pleine réflexion. Pour ma part, je l’observais avec attention. J’avais pris l’habitude de regarder les gens plus fixement, lorsque je leur parlais, depuis que j’avais appris en cours que le langage corporel est un immense indice concernant les intentions des gens, leur caractère, etc…

« Je ne suis pas très douée avec ce que devraient faire des amis je pense... mais si tu me dis ton secret, j'aurais l'impression de t'y avoir forcé... »

Je souris, sans la quitter des yeux. J’avais tellement de secrets, je pouvais bien lui en dire un peu plus sur moi, cela ne serait quand même que la plus petite partie de l’iceberg.

« Ne t’inquiète pas pour ça, Aya-chan ».

« Mais sinon je veux bien en savoir plus sur toi » me dit-elle en relevant la tête.

J’allais répondre, mais la jeune femme s’excusa une fois de plus concernant son attitude. Nous partîmes donc sur un autre sujet, mais je n’en oubliais pas pour autant qu’elle voulait en apprendre plus à mon sujet. J’étais donc déterminé à me découvrir un peu, sous ses yeux peut-être intrigués, sans doute étonnés… après tout, je pensais être un garçon assez mystérieux pour la plupart des gens. J’irais même jusqu’à dire que j’énervais certaines personnes, sans pouvoir l’affirmer avec certitude, mais presque. Ki, par exemple. Je voyais bien qu’il mourait d’envie de découvrir les zones d’ombres me concernant. Nous parlâmes ensuite de son amie Shin, qui m’avait gentiment rembarré lorsque j’étais venu voir Ayase en début de semaine. Cette dernière ouvrit de grands yeux étonnés, comme si elle ne pensait pas l’Alpha Psi capable d’une telle chose.

« Tu es sûr qu'il s'agissait bien de Shin-chan ? Elle n'est pas le genre de personne à se mettre en colère, elle est tellement gentille » me demanda-t-elle, incrédule, avant de rire avec légèreté.

« Certain, oui. Je ne dirais pas qu’elle était… réellement en colère. Disons que pour une asiatique, on voyait bien qu’elle était fâchée. Mais elle ne m’a pas hurlé dessus, en tout cas. Je ne pourrais même pas dire qu’elle a réellement haussé le ton, mais ses paroles laissaient clairement entendre qu’elle n’avait pas apprécié mon attitude de goujat ».

Je souris à ma compatriote, toujours installé sur ma chaise de bureau face à elle.

« Elle est vraiment adorable » laissa échapper la jolie japonaise, un doux sourire aux lèvres.

« C’est vrai » approuvai-je en me redressant et en passant une main dans mes cheveux pour les ébouriffer légèrement.

Mon esprit revint ensuite à ce que j’avais promis à Aya-chan, à savoir : lui en dire plus sur moi.

« Sinon, pour en revenir à ce qu’on disait avant que tu ne t’excuse une fois de plus : j’adore les karaokés ! » lui dis-je en laissant échapper un léger rire. « J’ai toujours rêvé d’avoir un petit frère ou une petite sœur, parce que j’étais très seul avant d’entrer en primaire et de rencontrer Junzo, notamment. A cette époque, je n’étais pas aussi poli et bien élevé que maintenant… mais j’ai quand même appris la cérémonie du thé ».

Je distillais les informations, en observant la jeune femme pour voir ce qu’elle avait l’air d’en penser.

« Je ne me mets jamais torse nu devant les gens » ajoutai-je ensuite, en intensifiant l’intensité de mon regard.

J’étais curieux de voir si elle oserait me demander pourquoi. Mes révélations dépendraient peut-être un peu d’elle, dans le fond. Suite à sa réponse, j’enchainai.

« Et toi, qu’est-ce que tu aimes, à part l’écriture ? »
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MessageSujet: Re: C'est pas comme si je te traquais... Aya.    C'est pas comme si je te traquais... Aya.  EmptyMer 16 Oct 2013 - 17:51

Alors qu'ils étaient en train de discuter et qu'Ayase s'excusait, expliquant à Nobu pourquoi elle le fuyait, le jeune homme proposa de lui avouer un secret le concernant afin que la gêne soit partagée et qu'elle arrête de le fuir. Ayase secoua alors la tête et lui dit qu'elle ne voulait pas qu'il se sente obligé de lui dire son secret. Elle lui dit aussi que ça allait finir par passer, qu'il fallait juste un peu de temps. Elle lui fit également un petit sourire pour tenter d'appuyer ses dires. Elle se sentirait encore plus coupable si il lui disait son secret parce qu'elle avait honte de ce qu'il savait. Elle aurait l'impression de l'avoir obligé et elle ne voulait pas ça. Il lui dit alors que ça ne le dérangeait pas et que se dire des choses sur eux était ce que faisaient les amis. Elle baissa alors un peu le regard avant d'hocher la tête.

« Je ne suis pas très douée avec ce que devraient faire des amis je pense... mais si tu me dis ton secret, j'aurais l'impression de t'y avoir forcé... » Elle releva le regard vers lui « Mais sinon je veux bien en savoir plus sur toi »

Elle marqua ensuite une petite pause avant de s'excuser de nouveau, elle promit également à Nobu de ne plus le fuir. Il lui répondit que ce n'était pas grave et qu'il était heureux d'avoir pu discuter avec elle. Elle lui sourit alors un peu. Un blanc s'installa ensuite quelques instants entre eux. Elle était légèrement soulagée d'avoir pu discuter ainsi avec Nobu, même si elle savait qu'elle aurait encore un peu de mal avec lui, ce qu'il savait été vraiment important pour elle, et pas dans le bon sens, mais elle finirait par s'y habituer, elle avait confiance en lui, il ne dirait rien, c'était sûr.

Nobu finit par briser le silence en avouant à Ayase qu'il était déjà venu plus tôt dans la semaine pour la voir et qu'il avait croisé Shin. Elle pencha un peu la tête sur le côté, elle n'était pas au courant qu'il était venu, en même temps elle n'avait pas croisé Shin cette semaine c'était sûrement pour ça. Il dit alors qu'elle n'avait rien dit à Shin sur leur faux-couple, même après tout ce temps. Elle secoua doucement la tête et sourit.

« J'ai promis de ne rien dire, donc je garderais le secret. »

Elle tenait toujours ses promesses et même si ils n'étaient plus ensemble, elle ne voulait pas trahir la confiance de son ami, elle garderait sûrement ce secret jusqu'à la tombe, quoique peut-être que la torture pourrait lui faire avouer, elle ne savait pas vraiment, mais bon, ce n'était pas comme si elle allait se faire torturer pour ça. Elle sortit de ses pensées en entendant Nobu dire que Shin l'avait vu avec Maeko alors qu'ils étaient censés être tous les deux ensembles. Et ce qui surprit vraiment Ayase c'est le fait que Nobu lui dise que Shin lui avait remonté les bretelles. Ils ne devaient pas parler de la même Shin.

La Shin qu'Aya connaissait était toute timide et toujours gentille, elle ne l'avait jamais vu se mettre en colère, même quand elle s'était prise un ballon en pleine figure. Elle ne pouvait donc pas croire qu'elle est pu s'énerver contre Nobu. Elle le regarda avec de grands yeux surpris. Elle se reprit vite avant de demander.

« Tu es sûr qu'il s'agissait bien de Shin-chan ? Elle n'est pas le genre de personne à se mettre en colère, elle est tellement gentille »

Elle fixa son ami encore quelques minutes son ami avant de se mettre à rire légèrement, s'était tellement surprenant qu'elle ne pouvait pas s'en empêcher. Il faudrait qu'elle aille voir Shin pour la remercier, c'était une véritable amie, elle en était persuadée.

« Elle est vraiment adorable »
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MessageSujet: Re: C'est pas comme si je te traquais... Aya.    C'est pas comme si je te traquais... Aya.  EmptyMar 15 Oct 2013 - 19:42


Je n’aimais pas voir les yeux d’Ayase aussi humides, j’avais l’impression qu’elle allait se mettre à pleurer d’un instant à l’autre et je redoutais vraiment une telle réaction de sa part. Je n’étais pas quelqu’un de vraiment tactile – sauf avec Junzo, il était l’exception qui confirmait la règle – et je ne me pensais pas être le mieux placé pour réconforter les gens. Ça, c’était plutôt le truc de Ginger… Moi, j’étais beaucoup trop froid, comme garçon. Je n’avais que mes belles paroles, pas vraiment la capacité de serrer quelqu’un contre moi chaleureusement. Du moins, je ne le pensais pas… même si Boo avait su me prouver le contraire, il fut un temps. Enfin, cette époque était révolue : elle était bel et bien partie, je redevenais un glaçon avec les gens que j’aimais. Même avec Maeko, je n’étais pas vraiment démonstratif. Elle ne me l’avait jamais reproché, parce que notre relation avait toujours été ainsi. Je me demandais d’ailleurs comment elle réagirait si jamais je me mettais à la coller en permanence, à lui réclamer des câlins et des bisous toutes les deux secondes,… Brrr, pas du tout mon genre !

« Je ne veux pas que tu te sentes obligé de me dire ton secret Nobu-kun... Je... je peux faire des efforts... ma gêne va bien finir par disparaitre... Ne t'en fais pas, ce n'est qu'une question de temps, ne t'en fais pas... » me répondit la jeune femme, ce qui me fit sourire tristement.

J’étais bien placé pour savoir à quel point le temps pouvait être précieux. Tout pouvait basculer du jour au lendemain, sans crier garde. C’était bien cela qui me faisait le plus peur, quand je constatais que je voyais moins mes amis. Qu’il arrive subitement quelque chose, que je n’aie pas eu le temps de leur dire au revoir, comme ça avait été le cas lors de la disparition de Sojiro. Enfin, j’avais promis à Maeko d’arrêter d’être parano, je voulais vraiment y arriver alors… je me forçai à mettre ces pensées de côté.

« Comme tu veux Aya-chan… mais sache que ça ne me dérangerait pas de t’en dire plus… sur moi. Je pense que c’est ce que font les amis ».

Je lui souris et passai une main dans mes cheveux. Valait-il mieux que je la laisse tranquille, à présent que j’étais rassuré quant au fait qu’elle ne me fuirait plus ?

« Je suis désolée de t'avoir inquiété Nobu-kun... Je... je ne te fuirais plus, ne t'en fais pas » me promit-elle.

« C’est pas grave… je suis content d’avoir pu avoir cette discussion avec toi. Et puisque tu me le demandes, je ne m’en fais pas… ne t’en fais pas » lui répondis-je en laissant échapper un léger rire.

La politesse des nippons était parfois tellement extrême qu’elle nous rendait un peu ridicules. Je chipotai à un de mes bracelets en baissant les yeux, songeur.

« Tu sais que je suis venu plus tôt dans la semaine, pour te voir ? J’ai croisé ton amie coréenne… Shin » dis-je alors à la jeune femme en relevant la tête vers elle. « Tu ne lui avais pas dit que nous étions un faux couple, même après tout ce temps ».

Je souris, c’était plus une constatation qu’une question.

« Elle pensait que je te trompais, elle m’a vu avec Maeko lorsque toi et moi on était soit disant ensemble. C’est une bonne amie… je me suis fait remonter les bretelles ».
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MessageSujet: Re: C'est pas comme si je te traquais... Aya.    C'est pas comme si je te traquais... Aya.  EmptyLun 14 Oct 2013 - 9:40

Quand Nobu lui dit qu'il pouvait disparaître de sa vie si elle le voulait, elle secoua la tête avant de lui dire qu'elle ne voulait pas, qu'il était son ami et qu'elle ne voulait pas le perdre pour ça, même si elle n'acceptait pas du tout son passé. Elle marqua ensuite une pause pendant laquelle aucun des deux ne parla. Elle reprit ensuite en s'excusant de réagir ainsi, mais se justifiant en disant qu'elle ne pouvait s'empêcher d'être gênée. Il lui répondit qu'elle n'avait pas besoin de s'excuser et qu'il continuait de la voir comme il la voyait avant cette histoire. Il lui demanda aussi comment il pouvait faire pour qu'elle se sente moins mal avec cette histoire.

Elle ne savait pas elle-même. Elle ignorait comment faire pour "oublier" que Nobu était au courant. Elle baissa donc le regard, totalement gênée et se sentant idiote, elle avait l'impression que sa réaction était idiote. Si sa réaction était idiote, elle devait encore plus faire des efforts pour se comporter avec Nobu comme si de rien n'était, même si c'était difficile pour elle. Elle s'essuya donc les yeux, qui commençaient à devenir humide à cause des larmes, puis elle releva la tête vers Nobu, souriant légèrement pour ne pas l'inquiéter plus.

Elle lui dit ensuite qu'elle ferait des efforts et elle précisa que ce n'était pas du tout contre lui. Elle continua ensuite de s'excuser, lui disant une nouvelle fois que ce n'était pas du tout contre lui, mais que c'était juste de sa faute, qu'elle n'acceptait pas ce qu'elle était avant ses 14 ans. Il lui répondit qu'il la comprenait et qu'il serait sûrement dans le même état s'il lui était arrivé la même chose. Il dit ensuite que tout le monde avant des choses à cacher, des choses que l'on voulait oublier. Quand il dit ceci, elle hocha la tête. Elle ne pouvait qu'être d'accord avec lui, il y avait toujours des passages de sa vie que l'on voulait oublier.

Il la fixa ensuite un instant dans les yeux avant de lui dire qu'il pouvait lui confier quelque chose qu'il voulait que personne ne sache. Elle le regarda alors d'un air interrogateur, il comptait lui dire quelque chose qui le gênait pour qu'ils soient sur le même pied d'égalité, selon lui. Il lui dit que c'était car il ne pouvait pas faire disparaitre la gêne qu'elle ressentait donc il fallait qu'il partage cette gêne avec elle. Elle secoua alors la tête. Elle ne voulait pas qu'[b]il lui dise un secret et elle ne voulait pas non plus qu'il disparaisse de sa vie.

« Je ne veux pas que tu te sentes obligé de me dire ton secret Nobu-kun... Je... je peux faire des efforts... ma gêne va bien finir par disparaitre... Ne t'en fais pas, ce n'est qu'une question de temps ne t'en fais pas... » Elle lui fit un léger sourire.

Elle avait confiance en lui, elle savait qu'il ne dirait rien et elle savait aussi que la photo était supprimée, mais rien que de savoir que deux personnes étaient au courant la gênée, tout comme le fait que l'identité de la deuxième personne était inconnue et qu'elle pouvait envoyer la photo à quelqu'un d'autre. Elle en vint à penser l'horreur que ce serai si la photo était envoyée à Ki ou à Shin ou à n'importe quel ami qu'elle avait ici... Elle ne s'en remettrait pas et quitterait sûrement Wynwood.

« Je suis désolée de t'avoir inquiété Nobu-kun... Je... je ne te fuirais plus, ne t'en fais pas. »

Elle était sincère, elle devait faire des efforts et pour ça, elle devait arrêter de fuir son ami. Elle commençait même à penser que son idée de fuir Nobu était totalement idiote et qu'elle n'aurait jamais dû faire ça.
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MessageSujet: Re: C'est pas comme si je te traquais... Aya.    C'est pas comme si je te traquais... Aya.  EmptyVen 11 Oct 2013 - 23:38

Mes paroles semblèrent la faire réagir, puisqu’Ayase secoua la tête de gauche à droite, l’air de les nier. Je me pinçai les lèvres et posai mes coudes sur mes genoux, tout en me penchant un peu en avant. Je voulais vraiment qu’elle comprenne qu’elle n’avait pas à être gênée que j’ai vu cette photo, mais je pouvais – en me mettant à sa place – comprendre que ça ne lui plaisait pas que j’en apprenne sur son passé. Après tout, comment aurais-je réagi à sa place si elle avait reçu un message disant que celui qu’elle connaissait sous le nom de Nobu Soma était en fait un jeune homme de 18 ans – et non 20 comme je le prétendais – appelé Sojiro Hanazawa ? D’un numéro inconnu, qui plus est, ce qui devait sans doute l’inquiéter plus que moi.

« Je... je ne veux pas que tu partes et qu'on ne se voit plus... Tu es mon ami, mais... je... je n'accepte pas cette part de mon passé que maintenant tu connais... même si tu dis que ça ne change rien pour toi, ça change tout pour moi... j'ai honte Nobu-kun... je ne pensais pas que cela ressortirait un jour, c'est... c'est tellement gênant ! C'était une période de ma vie que je regretterais toujours... je ne voulais pas que quelqu'un ici sache un jour... je te l'ai dit, j'ai trop honte... » commença-t-elle par dire.

Je hochai doucement la tête. J’étais content qu’elle me dise qu’elle voulait continuer à me fréquenter, mais je ne voyais pas vraiment de solution au problème, puisqu’elle était mal à l’aise que je le sache. Je ne pouvais pas… lobotomiser une partie de ma mémoire pour l’oublier, après tout. Je n’y pensais absolument jamais, pour moi Aya-chan restait cette personne charmante que j’avais sous les yeux, et que j’avais appris à apprécier.

« C'est pour ça que je ne voulais pas te croiser... parce que tu sais... je ne peux pas m'empêcher d'être gênée maintenant... Mais je veux que l'on reste amis... Je suis désolée Nobu-kun... c'est ma faute... »

« Aya-chan, ne t’excuse-pas, je comprends ce que tu ressens. Moi, je n’y pense à vrai dire jamais, je ne te vois pas comme tu étais avant, mais uniquement comme tu es aujourd’hui. Si je pouvais tout effacer de ma mémoire, je t’assure que cela serait déjà fait. Malheureusement, c’est impossible… je ne sais pas ce que je peux faire pour que tu te sentes moins mal vis-à-vis de cela ».

La jolie nippone passa sa main sur ses yeux et releva son joli visage vers moi en m’offrant un doux sourire, auquel je répondis, désolé de la voir dans un état pareil. Surtout que je ne pouvais pas faire grand-chose pour elle. Du moins, je ne le pensais pas.

« Je... je ferai des efforts Nobu-kun... mais ne penses pas que c'est contre toi... c'est juste que je ne supporte pas tout ce qui a un rapport avec ma jeunesse avant mes 14 ans... Ce n'est pas du tout contre toi... ce n'est pas vraiment toi que je fuis... Je suis désolée si je t'ai fait penser que c'était contre toi... » ajouta mon amie.

« Oui, je comprends… je suppose que je serais dans le même état que toi s’il m’arrivait la même chose. Après tout, on a tous des choses à cacher, ou que l’on préfère oublier » soufflai-je d’un air las.

Je plongeai ensuite mes yeux dans les siens et l’observai en silence de longues secondes. Je savais que je pouvais faire confiance à Ayase, elle me l’avait déjà prouvé en jouant le rôle de ma fausse petite-amie, et ce à la perfection. Même à ses amies proches, elle n’avait pas raconté que c’était de la comédie. J’en avais eu la preuve en croisant Shin, qui m’avait un peu agressé sur la question.

« Et si… si je te confiais moi aussi quelque chose que je préfèrerais que personne ne sache ? Je sais que je peux te faire confiance, tout comme tu peux me faire confiance… est-ce que cela te mettrait moins… je ne sais pas, mal à l’aise, que l’on soit sur le même pied d’égalité ? Parce que je ne vois pas ce que je peux faire pour t’aider, à part ça ou disparaître totalement de ta vie… ce dont je n’ai pas envie, je te l’avoue ».
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MessageSujet: Re: C'est pas comme si je te traquais... Aya.    C'est pas comme si je te traquais... Aya.  EmptyLun 7 Oct 2013 - 18:06

Nobu expliqua à la jeune femme que son meilleur ami d'enfance était chez les Alpha Psi et qu'il s'agissait de Junzo. Elle ne le connaissait pas et ne l'avait encore jamais croisé, mais elle était un peu heureuse de savoir qu'il y avait un autre japonais dans la confrérie. Quand il lui dit qu'il dansait très bien et que ça valait le coup de le voir, elle hocha légèrement la tête. La jeune femme pouvait voir qu'il comptait beaucoup pour Nobu, elle était heureuse pour lui. Il lui demanda ensuite si elle allait bien. Elle hocha la tête avant de répondre que ça allait et qu'il ne la dérangeait pas qu'elle aurait bien dû le croiser à un moment.

Elle resta ensuite muette quelques instants, elle ne savait pas quoi dire et apparemment, c'était la même chose pour Nobu car il ne disait rien. Elle finit cependant par demander à Nobu comment s'était passé son voyage en Corée avec Ki. Il lui dit que ça c'était bien passé et que Ki avait rencontré Junzo, il lui dit aussi qu'ils avaient pu discuter tous les deux, il était plutôt vague, comme si quelque chose le perturbait. Elle enchaîna donc avec une question, cherchant à savoir si ça allait mieux avec Maeko depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vu. Il lui dit qu'elle était aussi japonaise et il lui expliqua l'histoire de Maeko. La jeune femme le regarda un instant et ne répondit pas. Pour elle, c'était une Chinoise, elle n'avait pas reçu une éducation japonaise. Enfin, elle préférait ne pas se lancer sur ce sujet avec Nobu, ça ne se faisait pas de critiquer la petite-amie d'un ami.

Alors qu'elle ne disait rien, de nouveau, Nobu lui demanda si ça la dérangeait réellement qu'il ait reçu cette photo. Il lui rappela aussi que cela ne changeais rien à ce qu'il pensait d'elle. Elle le savait, mais elle n'y arrivait pas, c'était bien plus qu'un complexe qu'elle avait sur son passé. Elle ne le supportait pas, tout simplement. Il enchaîna en lui disant qu'il avait l'impression que ça la dérangeais qu'il soit là, parce qu'elle avait dit plus tôt qu'elle aurait été obligée de le croiser à un moment. Il lui dit ensuite qu'il ne voulait pas s'imposer et que si ça la dérangeais vraiment, et qu'il la mettait mal à l'aise, il partirait et elle n'entendrait plus parler de lui. Elle secoua alors légèrement la tête. Il était son ami malgré tout et elle ne voulait pas qu'ils ne se voient plus.

« Je... je ne veux pas que tu partes et qu'on ne se voient plus... Tu es mon ami, mais... je... je n'accepte pas cette part de mon passé que maintenant tu connais... même si tu dis que ça ne change rien pour toi, ça change tout pour moi... j'ai honte Nobu-kun... je ne pensais pas que cela ressortirait un jour, c'est... c'est tellement gênant ! C'était une période de ma vie que je regretterais toujours... je ne voulais pas que quelqu'un ici sache un jour... je te l'ai dit, j'ai trop honte... » Elle marqua une pause, devant se retenir pour ne pas craquer « C'est pour ça que je ne voulais pas te croiser... parce que tu sais... je ne peux pas m'empêcher d'être gênée maintenant.... Mais je veux que l'on reste ami... Je suis désolée Nobu-kun... c'est ma faute... »

Elle respira profondément avant de tenter de calmer sa respiration, elle ne voulait pas craquer devant Nobu, elle ne devait craquer devant personne. Elle passa rapidement une main sous ses yeux puis releva le regard vers Nobu lui faisant un petit sourire. Elle savait qu'elle devait faire des efforts parce qu'elle savait que Nobu ne la jugerait pas, mais c'était difficile pour elle, qui rejetait en bloc tout ce qui avait un rapport avec son enfance et la vie qu'elle menait avant d'avoir son année noire.

« Je... je ferais des efforts Nobu-kun... mais ne pense pas que c'est contre toi... c'est juste que je ne supporte pas tout ce qui a un rapport avec ma jeunesse avant mes 14 ans... Ce n'est pas du tout contre toi... ce n'est pas vraiment toi que je fuis.... Je suis désolée si je t'ai fait penser que c'était contre toi... »

Elle fuyait plus ce que savait Nobu que Nobu lui-même. Le seul qui connaissait ceci et qu'elle ne fuyait pas c'était Soma, parce qu'ils se connaissaient depuis des années et qu'elle s'était faite depuis longtemps à l'idée qu'il sache et... il l'avait connu à cette période, donc ce n'était pas pareil.
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MessageSujet: Re: C'est pas comme si je te traquais... Aya.    C'est pas comme si je te traquais... Aya.  EmptyDim 6 Oct 2013 - 21:22


« Je vois, tu as donc un espion chez les Alpha Psi » me dit la nippone en relevant à peine la tête vers moi, juste le temps de me lancer un sourire.

« Oui, tu as peut-être même fait sa connaissance : Junzo Matsuda, c’est mon meilleur ami d’enfance. Il est japonais, tout comme nous. C’est un danseur hors-pair, si tu as l’occasion d’observer un jour, ça vaut le détour ».

Lorsque je parlais de Jun’, j’avais tendance à sourire. J’étais vraiment plus qu’heureux de le retrouver, et sa présence me faisait le plus grand bien. Nous avions retrouvé notre complicité d’antan très rapidement, lui et moi. Il était d’ailleurs la seule personne – sans compter Maeko, évidemment – avec qui je m’autorisais à être tactile. Bref, je reprochai ensuite gentiment à Aya-chan de m’éviter, et elle ne me fit aucun commentaire. J’enchainai en lui demandant comment elle allait, et si ça ne l’ennuyait pas trop que je me pointe dans sa chambre sans prévenir.

« Je vais bien... et ne t'en fais pas, ça ne me dérange pas que tu sois là... j'aurais bien été obligée de te croiser à un moment » me répondit-elle, ce qui me laissa perplexe.

Je ne savais pas trop comment je devais le prendre, à vrai dire. Sa réponse me donnait un peu l’impression de gêner, je me pinçai les lèvres en la retournant dans tous les sens pour essayer de comprendre où elle voulait en venir. Elle aurait été obligée de me croiser… du coup, elle m’évitait vraiment mais voulait continuer à le faire ? Me voir était si pénible que cela ? C’était un peu – voir très – blessant, mais connaissant Ayase, j’avais l’impression que ça ne pouvait pas vouloir dire une chose pareille, étant donné qu’elle prenait toujours grand soin de peser ses mots. Cependant… je ne voyais pas ce que ça aurait pu être d’autre. Si bien que, oui, j’étais un peu sur le cul. L’ancien moi se serait levé, aurait renversé sa chaise en hurlant et serait parti en promettant de faire regretter des paroles pareilles à la personne qui avait osé les prononcer. Heureusement pour la japonaise, je n’étais plus ce garçon complètement immature.

Un silence lourd de sens s’était installé, ce fut elle qui le rompit : « Ki-kun m'a dit que tu étais allé le voir en Corée. Ça c'est bien passé entre vous ? »

« Oh… oui, très bien. Il a fait la connaissance de Junzo et puis on a pas mal discuté » répondis-je vaguement, en haussant les épaules.

Ce qu’elle avait dit juste avant me trottait toujours en tête.

« Et avec ta Ch... avec Maeko, ça va mieux ? » enchaina l’Alpha Psi, en se rattrapant au dernier moment, ce qui m’arracha un faible sourire.

« Ça va, oui… et tu sais, elle est japonaise elle aussi » dis-je alors à Aya-chan en soupirant. « Sa mère a fuit le Japon pour s’installer en Chine, Maeko a été adoptée là-bas par des américains et elle a par conséquent toujours cru qu’elle était chinoise, jusqu’à récemment ».

Je ne sais pas trop pourquoi j’avais expliqué ça à la jeune femme, qui devait s’en moquer comme de sa première culotte. Peut-être parce que l’idée que quelqu’un pouvait ne pas apprécier Maeko ne me plaisait pas ? Bref, j’avais toujours une petite gêne par rapport à ce qu’elle m’avait dit, je décidai donc de briser la glace… quitte à mettre les pieds dans le plat.

« Dis-moi… excuse-moi de revenir là-dessus, mais est-ce que ça te dérange à ce point-là que j’aie reçu cette photo de toi, Aya-chan ? Je t’ai dit que ça ne changeait rien pour moi, mais je n’ai peut-être pas assez fait attention à ce que toi, tu pouvais ressentir » lui dis-je. « Tu as dit tout à l’heure que tu aurais bien été obligée de me croiser un jour ou l’autre… et j’ai vraiment l’impression que je te gêne. Je ne veux pas m’imposer, si vraiment tu… enfin, si ça te met mal à l’aise à ce point-là… tant pis pour moi, je partirai et tu n’entendras plus parler de moi. Et si ça t’inquiète : je l’ai effacée dès que tu l’as vue, je n’en parlerai à personne – pas même à Maeko – alors n’hésite pas à me dire ce que tu ressens vraiment. Je comprendrai ».
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MessageSujet: Re: C'est pas comme si je te traquais... Aya.    C'est pas comme si je te traquais... Aya.  EmptyDim 6 Oct 2013 - 20:29

En voyant que la personne qui venait de frapper à sa porte était Nobu, elle fut surprise. Elle ne s'attendait pas du tout à le voir dans sa confrérie et encore moins à ce qu'il connaisse le numéro de sa chambre. Une fois l'effet de surprise passé, elle le salua puis l'invita à entrer. Quand il fut dans la chambre, elle referma la porte. Adam n'était pas là et elle le regretta un peu, si il avait été là, elle aurait peut-être trouvé une excuse pour partir. Elle proposa à Nobu de s'asseoir sur la chaise qu'elle lui tendit et elle, elle s'assit sur son lit.

Elle le regarda un instant puis lui demanda si il allait bien depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus au Japon. Il lui répondit qu'il allait mieux. "Mieux" ? Il avait eu un coup de blues ? Elle commençait à s'en vouloir de l'avoir évité pendant aussi longtemps, elle n'avait même pas pu lui venir en aide alors qu'il n'allait pas bien et elle n'avait pas été au courant de ceci... Elle baissa légèrement le regard s'en voulant. Elle n'osait rien dire jusqu'à ce qu'il lui reproche gentiment de l'éviter et qu'il lui dise qu'elle lui manquait. Elle sourit légèrement et releva la tête pour le regarder.

« Je vois, tu as donc un espion chez les Alpha Psi » Dit-elle en souriant un peu.

Elle lui sourit légèrement et le regarda dans les yeux, comme il le faisait depuis le début. Il lui demanda ensuite comment elle allait et si ça ne la dérangeait pas qu'il soit venu dans la confrérie. Elle secoua alors légèrement la tête et eut un petit sourire, elle était encore un peu hésitante sur sa manière de parler, elle était toujours gênée par rapport à ce qu'il s'était passé au Japon et ce qu'elle savait que Nobu connaissait d'elle.

« Je vais bien... et ne t'en fais pas, ça ne me dérange pas que tu sois là... j'aurais bien été obligée de te croiser à un moment » Dit-elle de manière hésitante.

Elle resta silencieuse quelques instants, baissant alors légèrement le regard. Elle ne savait pas quoi dire, trop gênée. Elle finit cependant par relever le regard vers lui, elle se souvenait que Ki lui avait dit que Nobu était allé le voir en Corée après qu'Aya l'ai prévenu du départ du jeune homme.

« Ki-kun m'a dit que tu étais allé le voir en Corée. Ça c'est bien passé entre vous ? » Demanda-t-elle en le regardant.

Elle n'était jamais allé en Corée, le seul pays où elle était partie hors de son pays, c'était les États-Unis pour les études à Wynwood. Elle n'avait jamais eu les moyens de voyager, mais elle savait que Nobu avait les moyens lui, ce ne devait donc as être la première fois qu'il y allait, mais bon.

« Et avec ta Ch... avec Maeko, ça va mieux ? » Elle s'était rattrapée, sachant qu'il pourrait mal prendre le faite qu'elle appelle Maeko par son pays d'origine.

Elle savait qu'appeler les gens par leurs origines était plutôt mal vu et elle ne voulait pas se disputer avec son ami pour ceci, elle n'aimait pas les chinois c'était personnel, elle savait que ce n'était pas le cas de Nobu.
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MessageSujet: Re: C'est pas comme si je te traquais... Aya.    C'est pas comme si je te traquais... Aya.  EmptySam 5 Oct 2013 - 15:57

Aya-chan sembla surprise de me voir. Après tout, je n’avais rien à faire chez les Lambdas et sans Junzo, quelqu’un l’aurait sans doute appelée en me faisant patienter sur le pas de la porte ou dans la salle commune. Elle aurait donc pu faire croire qu’elle n’était pas là… ce que je voulais absolument éviter. J’avais de la chance d’avoir un meilleur ami pas du tout concerné par les règles de savoir vivre au sein d’une Confrérie ! Ma compatriote japonaise me dévisageait en silence, comme si elle doutait réellement qu’il aurait pu s’agir de moi. Pourtant, à part la couleur de mes cheveux, je n’avais pas vraiment changé. Et encore, quand nous « sortions ensemble » ils étaient noirs aussi. Je lui souris, patient. Je comprenais qu’elle ne veuille pas me voir après ce que je lui avais montré. A moi de lui prouver que c’était dommage de faire une croix sur notre camaraderie – pour ne pas dire amitié –, parce que cela ne changeait strictement rien à mes yeux. Passé ce moment de surprise, la petite brune s’inclina légèrement et me salua, en japonais puisque nous parlions le plus souvent dans notre langue maternelle, lorsque nous étions tous les deux.

« Bonjour Nobu-kun... Oui... Ça fait longtemps... » me dit-elle, avant de se pousser un peu sur le côté pour me laisser passer. « Tu peux rentrer, ne reste pas dans le couloir... »

« Merci » lui répondis-je en souriant, conscient de m’imposer un peu, mais c’était pour la bonne cause.

Je pénétrai dans sa chambre, tandis qu’elle refermait la porte derrière moi. Je ne me permis pas d’observer tout dans les moindres détails mais je notai la présence de sa peluche, Nobuki, dans un coin. Cela me fit sourire, en repensant à l’explication d’Ayase lorsqu’elle me l’avait montré. La jeune femme m’invita à m’installer sur sa chaise de bureau, ce que je fis tandis qu’elle s’asseyait sur son lit, face à moi.

« Tu vas bien... depuis la dernière fois ? » me demanda-t-elle d’une voix un peu mal à l’aise.

Du moins, c’est ce qu’il me sembla. J’avais l’impression qu’elle savait très bien pourquoi j’étais là, ce qui me confirma le fait qu’elle m’évitait depuis mon retour aux USA. Même si, honnêtement, cela n’avait pas été compliqué de le comprendre.

« Disons que… ça va mieux » répondis-je évasivement, préférant passer sous silence les quelques semaines de véritable déprime suite à notre rupture, à Maeko et moi.

Je croisai les bras sur ma poitrine et plongeai mes yeux dans les siens, cherchant à accrocher son regard avant d’enchainer.

« Par contre, je ne te cache pas qu’une certaine demoiselle me manque… C’est pour ça que j’ai du m’infiltrer dans son Bâtiment avec l’aide d’un complice, vu qu’elle m’évite depuis que je suis rentré ».

Je lui souris, j’avais dit ça sur un ton léger… parce que je ne lui en voulais pas. Je comprenais très bien, et cette compréhension m’aidait à ne pas lui en vouloir, même si cela me rendait un peu triste qu’elle ne me fasse pas confiance.

« Et toi, comment tu vas ? … tu ne m’en veux pas trop de me pointer ici comme ça ? »
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MessageSujet: Re: C'est pas comme si je te traquais... Aya.    C'est pas comme si je te traquais... Aya.  EmptySam 5 Oct 2013 - 12:53

Cela faisait déjà un certain temps que Nobu et la jeune femme s'étaient rencontrés au Japon et que Nobu avait montré cette photo à Ayase. Depuis, la jeune femme l'évitait le plus possible. Elle se sentait bien trop gênée quand elle était avec lui. Elle savait qu'elle ne tenait pas la promesse qu'elle lui avait faite de ne pas chercher à l'éviter, mais c'était plus fort qu'elle. En réalité, elle l'évitait surtout depuis qu'elle avait reçu le sms du jeune homme lui disant qu'il était de retour aux États-Unis. Enfin, le moment où Ayase avait commencé à éviter Nobu n'avait pas d'importance.

Le fait d'éviter Nobu était devenu plus simple depuis qu'Adam avait une copine. Cela permettait à Ayase de rester dans la chambre sans être dérangée par son colocataire qui continuait de chercher un moyen de l'énerver. C'est pourquoi le fait qu'il ait une copine était une bonne chose, surtout depuis qu'elle avait rejoint la confrérie. De cette manière, il n'était plus tout le temps dans la chambre et elle pouvait y rester. Elle était sûre de ne pas croiser Nobu si elle restait dans sa chambre.

Enfin, ça c'était sans penser au fait que Nobu avait une connaissance dans la confrérie et que donc il pouvait venir quand il le voulait, ou que son ami pouvait le faire rentrer. Le jour où allait s'en rendre compte, elle n'avait pas cours de l'après-midi et était dans sa chambre en train de lire un livre pour ses cours de littérature. Alors qu'elle était assise calmement sur son lit en train de lire, elle entendit quelqu'un frapper à la porte. Soit c'était cet idiot de colocataire qui avait encore oublié les clés de la chambre, soit c'était Ki ou Shin qui avait finis les cours et qui venait la voir. Elle ne voyait pas qui ça pouvait être d'autre et elle ne s'imaginait vraiment pas que cela puisse être Nobu.

Elle alla ouvrir la porte et en voyant son compatriote japonais devant elle, elle fit réellement surprise. Elle le dévisagea même pendant quelques instants croyants que c'était un rêve, après tout, comme il connaissait le numéro de sa chambre. Elle se reprit vite et s'inclina légèrement pour le saluer avant de lui répondre en japonais.

« Bonjour Nobu-kun... Oui... Ça fait longtemps... » Dit-elle toujours un peu surprise avant de lui laisser la place de rentrer. « Tu peux rentrer, ne reste pas dans le couloir... »

Une fois qu'il fut rentré, elle referma la porte. La discussion était désormais inévitable, elle ne pouvait pas s'enfuir. Elle devait donc être forte et faire face. Elle prit la chaise de son bureau et invita son ami à s'asseoir dessus. Elle, elle s'assit sur son lit et mit un marque-page à son livre avant de le poser un peu plus loin. Elle releva ensuite son regard vers Nobu.

« Tu vas bien... depuis la dernière fois ? »

Elle n'avait pas besoin de lui demander ce qu'elle pouvait faire pour lui, elle savait très bien pourquoi il était là, elle n'avait pas besoin qu'il le lui dise.
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MessageSujet: C'est pas comme si je te traquais... Aya.    C'est pas comme si je te traquais... Aya.  EmptyMer 2 Oct 2013 - 13:57


Cela faisait plusieurs semaines que j’étais rentré du Japon. Au début, cela n’avait pas été facile puisque Maeko avait décidé de me quitter. Je m’étais laissé aller à l’état de loque humaine, et je pèse mes mots. Ma vie sans la chinoise me semblait fade… surtout que Boo et Ginger étaient loin, toutes les deux. Junzo avait du mal, tout seul, à me sortir de ma léthargie. Finalement, le 14 septembre, un mauvais rêve m’avait fait comprendre que sans Maeko, ma vie était décidément inintéressante et que je pouvais la récupérer, lui prouver que j’avais changé et que je ne ferais plus les mêmes erreurs. J’avais été la voir chez les Nu Zeta, et – alors qu’elle m’avait dit vouloir mettre un terme à notre histoire – je l’avais trouvée dans un état comparable au mien. Vêtue d’un vieux tee-shirt m’appartenant, à peine coiffée, de gros cernes sous les yeux,… Me voir avait instantanément changé son visage. Le mien aussi, d’ailleurs… Et je lui avais proposé une soirée en tête à tête. Je l’avais invitée au restaurant, dans un de ceux que nous avions l’habitude de fréquenter tous les deux avant mon départ. Je lui avais prouvé par A + B que j’avais mis ma paranoïa de côté. J’avais aussi fait quelques gaffes, mais globalement la soirée avait été une réussite. Depuis, je me sentais revivre, même si j’avais toujours l’impression de marcher sur des œufs avec elle.

Petit à petit, j’avais commencé à reprendre contact avec quelques connaissances, puisque je me sentais beaucoup mieux. Mais l’une d’elle manquait à l’appel : Ayase. J’avais l’impression qu’elle m’évitait, depuis que je lui avais montré la photo que j’avais reçue sur mon portable, d’un numéro inconnu. La nippone ne répondait pas à mes appels, ni à mes textos. Je décidai donc, en ce début du mois d’octobre, de prendre le taureau par les cornes et de me rendre directement à sa Confrérie pour lui faire comprendre que non, cela n’avait aucune importance et que non, elle ne changeait pas à mes yeux, ni l’idée que je me faisais d’elle. Cela faisait partie de son passé, et je ne me sentais concerné que par la personne qu’elle était actuellement. Une personne qui commençait sérieusement à me manquer. J’avais déjà essayé de la croiser chez les Alpha Psi, mais l’unique fois où je m’y étais rendu, elle n’était pas là et j’étais tombé sur une de ses amies, Shin. Particulièrement remontée, la demoiselle… puisqu’elle m’avait croisé en ville avec Maeko, lorsqu’Ayase et moi étions en couple – façon de parler, mais Shin n’était bien entendu pas au courant, puisque c’était un secret, et elle avait cru que je trompais son amie –.

Bref, le surlendemain de cette petite altercation, je retournai chez les Alpha, en ayant cette fois demandé à Junzo de me prévenir quand Aya-chan serait là, histoire qu’elle ne puisse pas m’éviter une fois de plus. J’avais reçu un SMS de mon meilleur ami, qui me disait ceci : « L’oiseau est dans son nid, stop. Je répète, l’oiseau est dans son nid. A vous ! », le tout en japonais. J’avais donc attendu la fin de mon cours de chinois avec une impatience mal dissimulée et m’étais précipité suite à celui-ci vers le Bâtiment des Alpha Psi. Une fois là-bas, Jun’ m’avait ouvert avec ses grands yeux rieurs, sans doute amusé par sa ‘mission’.

« Merci pour ton texto, agent 007 » lui dis-je dans notre langue maternelle, en riant de bon cœur avec lui. « C’est lequel, son nid ? »

« Le 5ième, Caporal » me répondit-il en m’encourageant d’une tape dans le dos.

« Merci, on se voit ce soir ? »

« 22 heures dans ton antre, on partira de là » me suggéra mon meilleur ami, ce que j’approuvai.

Comme nous étions vendredi, Jun’ nous avait concocté une petite soirée où nous pourrions tranquillement picoler, entre mecs. Mais avant cela, je voulais savoir pourquoi la nippone m’évitait. Je montai donc à l’étage et arrivai devant la porte de la chambre numéro 5, à laquelle je toquai. Une fois de plus, je portais une tenue d’étudiant modèle. J’aimais bien ce look un peu BCBG : pantalon beige, chemise rose et blazer bleu marine. J’avais agrémenté le tout de divers bracelets, de ma montre et d’un nœud papillon. Aux pieds, je portais des chaussures de ville noires, celles que je mettais généralement pour aller en cours. Quant à mes cheveux, ils étaient eux aussi redevenus noirs, je m'étais rapidement lassé du brun. En revanche, mes mèches rouges commençaient à me manquer. J’attendis sagement que la porte s’ouvre, les mains dans les poches. Quand enfin la petite asiatique apparut dans l’encadrement de la porte, je lui fis un sourire et la saluai, en japonais.

« Bonjour Aya-chan ! Ça fait longtemps… »
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