Sujet: Re: Lâchage de pression urgente [Scarlett]-Terminé Mer 11 Déc 2013 - 11:07
Lâchage de pression urgente
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
Je gardais mon amie près de moi pour la réconforter, j'espérais vraiment pouvoir l'aider, ne serais-ce qu'un minimum. La voir dans cet état ne me plaisait vraiment pas. Je sentis Vicky me serrer un peu plus contre elle, je la laissais faire, la serrant doucement aussi en la sentant grelotter. Quand elle me remercia, je souris doucement, elle n'avait pas à me remercier, après tout, j'étais peut-être juste égoïste en cherchant à la réconforter parce que je n'aimais pas la voir triste. Le silence s'installa entre nous ensuite, je ne voulais pas la perturber, elle avait besoin de se calmer et pour ceci, il fallait que l'on soit calme.
Vicky finit par prendre mes mains et part les serrer doucement dans les siennes en me souriant. Est-ce qu'elle allait vraiment mieux ? Ou est-ce qu'elle souriait pour que j'arrête de m'inquiéter pour elle ? Je n'en avais aucune idée, mis je lui souris également. Elle essuya ensuite les ares qui coulaient encore le long de ses joues pales. Elle renifla ensuite et se redressa avant de me dire que l'on devrait partir d'ici. Elle avait raison, prendre l'air lui ferait sûrement le plus grand bien. J'hochais alors la tête en souriant toujours légèrement.
« Tu as raison. Tu as besoin de prendre un peu l'air. »
Elle se leva en première et tira sur mes mains pour m'aider à me relever. Je me relevais donc et garda ses mains dans les miennes pour qu'elle sache que j'étais là, qu'elle n'était pas seule. Elle finit par me prendre dans ses bras. Je passai donc également mes bras dans son dos et je la serrais doucement, un fin sourire aux lèvres, j'étais heureuse de voir qu'elle ne pleurait plus, qu'elle semblait aller un peu mieux que lorsque j'étais arrivée. Elle embrassa ensuite ma joue avant de remercier en Allemand.
« De rien » Lui dis-je en souriant.
Elle me proposa ensuite que l'on aille se promener et j'hochais la tête. Faire une petite sortie juste entre nous serait très plaisant. Après tout, on avait eu rarement 'occasion de se retrouver pour parler depuis que j'étais arrivée. Elle me parla alors du fait que j'avais un soupirant. Je me mis à rire légèrement, elle devait parler de Trevor. Il était vrai que j'avais aussi l'impression qu'il tentait de me draguer, mais est-ce que je l'aimais ? Je ne savais pas vraiment, qu'est-ce que je lui dirais si il me demandait de sortir avec lui ? Je ne savais pas.
Vicky s'accrocha à mon bras et on commença à marcher vers la sortie alors que je ne lui avais même pas encore répondu. J'eus alors un petit sourire amusé avant de lui répondre que j'avais bien un soupirant.
« Tu dois parler de Trevor. Je ne sais pas comment tu as fait pour savoir, je crois qu'il n'est pas à Wynwood. Mais oui, je crois que c'est un soupirant. Et toi ? Tu as quelqu'un qui te fait la cour ma belle ? »
On quitta ensuite l'atelier tout en discutant toutes les deux, ça faisait du bien de discuter comme ça. J'espérais que ça lui changerait les idées et qu'elle ne penserait plus à ceux qui avaient pu la critiquer.
made by pandora.
HRP:
Voilà, je pense que tu peux mettre terminé ^^
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Sujet: Re: Lâchage de pression urgente [Scarlett]-Terminé Dim 8 Déc 2013 - 20:44
La présence de Scarlett me réconfortait, ma peine et mes sanglot s'atténuaient à son contact. J'avais désespérément besoin de ce contact maternelle, celui que je n'osais plus demander à ma propre mère. C'était d'ailleurs pour ça, que j'adorais celle de Seb. Toujours à me prendre dans ses bras, à être heureuse de me voir, à me sourire en caressant ma joue. Elle l'était l'idéale dont j'avais toujours rêver. Plonger dans le creux de son cou, je pouvais sentir son parfum, il était doux, tout à son image. Je refermais mon étreinte autour d'elle, me serrant si fort en grelottant. Mes paupières étaient lourde, mon nez encombré, mon humeur fatiguée. J'adorais la bienveillance de l'allemande. Je ne pourrais jamais la remercier autant que je le voudrais. Je voulais lui raconter, lui raconter tout, pour qu'elle comprenne, qu'enfin quelqu'un comprenne ce qui me rongeait de l'intérieur, ce qui me renvoyait un reflet terne dans le miroir. Ce qui hantait chacune de mes nuits, sans me laisser le luxe de pouvoir me reposer correctement. Plongeant dans son regard doux, je me sentais déjà un peu mieux.
« Merci Scarlett. »
J'étais réellement prête à tout lui raconter, mais je réalisais à quel point ce vœux était égoïste. Mon fardeau ne devait pas être porter par une autre jeune fille, je ne méritais pas ce geste après tout. Six ans en arrière, j'avais été lâche, j'ai céder à la facilité, à l'envie de vivre. Je n'ai pas à alléger le poids de ma conscience pour une bousculade dans les couloirs du lycée. C'était un maigre prix à payer pour ce qui s'est passé dans ce souterrain.
Je pressais les mains de mon amie, esquissant un sourire, essayant de lui montrer que j'allais de mieux en mieux. J’essuie mes larmes du revers de mes mains. Mon nez et mes yeux cernés, étaient rouges. Rien d'étonnant. Je reniflais un bon coup et je redressais les épaules.
« On devrait peut-être partir d'ici ? »
Je frottais encore mon visage, toujours sous l'émotion. Ma culpabilité était toujours présente, mais pleurer à chaudes larmes m'avait fait énormément de bien. J'avais même sommeil, même si je craignais quels rêves m'était réservés cette nuit. C'était ma vie, elle était ainsi. En voyant le visage de Scarlett, je réalise à quel point, j'étais loin de faire partie de ce monde. Ma conscience s’estimait mille fois plus heureuse, dans mon monde imaginaire. Je vivais pas procuration dans mes romances et mes aventures. Liam apportait beaucoup d'idées à mon moulin, sa gentillesse me touchait, son look m'inspirait, sa présence m'attirait. Je me relève, en tirant les mains de Scarlett pour la relever avec moi. Je la prends dans mes bras, me serrant fortement, à nouveau, contre elle. J'embrasse sa joue.
« Danke » Dis-je en souriant. « Ca te dit de sortir d'ici et d'aller se balader dehors ? Je crois que je me suis assez enfermée comme ça pour la journée. Puis j'ai ouïe dire que tu avais un soupirant ? »
Je m'accroche à son bras, l'attirant doucement vers la sortie. Laissant derrière moi, la guitare hors de son étui, sachant pertinemment que j'allais revenir pour la ranger ou en jouer à nouveau.
[HRP : On peut clore le rp ici, si tu le souhaite, ou si tu veux répondre une dernière réponse, as you wish !]
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Sujet: Re: Lâchage de pression urgente [Scarlett]-Terminé Dim 17 Nov 2013 - 0:14
Lâchage de pression urgente
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
Alors que j'étais dans le bâtiment des Alpha Psi, j'étais tombée par hasard sur Vicky, dans l'atelier, qui ne semblait pas aller bien. J'étais donc allé vers elle et lui avait demandé ce qu'il se passait. Elle m'avait alors rapidement expliqué qu'elle avait craqué à cause de la pression et à cause des méchancetés que pouvaient dire les autres sur elle. J'avais alors essayé de la rassurer en lui disant que je ne comprenais pas que l'on puisse dire du mal d'elle et que ceux qui le faisaient n'étaient que des idiots, mais cela n'eut pas l'effet que j'attendais. Au lieu de la rassurer, cela sembla la rendre encore plus triste. Elle me dit alors qu'ils n'étaient pas idiots, que c'était elle qui n'était pas gentille. Là, je ne comprenais pas. Vicky était l'une des personnes les plus gentilles que j'avais rencontrées aux États-Unis, je ne pouvais donc même pas songée qu'elle puisse ne pas être gentille.
« J'ai beaucoup de mal à te croire, tu es tellement gentille, il est impossible que quelqu'un puisse penser le contraire. Même toi, je ne te laisserais pas penser ça de toi. »
Juste après, je vois qu'elle va encore plus mal, je la prends donc tout naturellement dans mes bras et la garde contre moi en silence pendant quelques instants. Je finis tout de même par briser le silence en lui demandant qui avait dit des méchancetés sur elle au point de la mettre dans cet état. Elle ne répondit pas tout de suite, jouant nerveusement avec ses ongles et évitant de croiser mon regard. Elle était visiblement gênée et mal à l'aise. Je ne pouvais pas lui en vouloir, je serais sûrement dans le même état, si quelqu'un me voyait alors que je déprimais en repensant à mon frère,qui ne me parlait toujours pas, et à mes parents. Je sortis de ma réflexion en l'entendant parler. Elle dit quelque mot avant de se taire quelques secondes, elle enchaîna ensuite m'expliquant. Elle me parla d'une certaine Inaya qui la prenait pour un monstre et d'un Charles chez les Sigma Mu qui, selon ses dires, s'amusait avec des choses qu'il croyait connaitre.
Je ne comprenais pas vraiment, pourquoi Inaya la prenait pour un monstre et ce que Charles croyait connaitre. Une chose était sûre cependant, c'était que ce Charles savait quelque chose sur Vicky et jouait avec ça. Je ne dis rien, réfléchissant un peu, lorsque Vicky me demanda si je me souvenais qu'elle m'avait avoué avoir eu une année difficile lorsqu'elle était enfant. J'hochais alors la tête, oui je m'en souvenais, quand elle me l'avait dit, je n'avais pas posé plus de questions pour ne pas la gêner et la forcer à m'avouer des choses qu'elle ne voulait pas forcément dire.
J'eu à peine confirmé m'en souvenir que je la vis trembler. Je pris donc ses mains dans les miennes avant de les lâcher pour la reprendre dans mes bras, tentant de la rassurer du mieux que je le pouvais par ma présence et je lui murmurais quelques mots réconfortant, en Allemand. Vicky me confia alors qu'elle n'avait pas été honnête et qu'elle n'était pas normale. Je fronçais alors un peu les sourcils, ne comprenant pas ce qu'elle voulait dire. Elle m'expliqua alors qu'elle avait toujours peur et qu'elle était bizarre, que tout le monde finissait par s'en rendre compte, que je ne serais pas une exception.
Elle se dégagea ensuite de mon étreinte pour poser ses mains sur ses tempes, elle semble vraiment souffrir et je ne savais pas quoi faire, je m'en voulais vraiment de ne pouvoir rien faire pour mon amie. Elle réussit tout de même à m'expliquer pourquoi elle avait toujours peur, elle me raconta ce qui lui était arrivé lorsqu'elle avait dix ans. Je ne pus m'empêcher d'être triste et désolée pour elle. Je posais doucement une main sur son épaule. Elle avait dû souffrir terriblement, enfin, ce n'était même pas une supposition, c'était sûr. Je comprenais parfaitement qu'elle soit encore traumatisée par ceci, n'importe qui le seraient à sa place. Même si elle ne m'avait pas dit ce qui lui était arrivé, plusieurs scénarios se formaient déjà dans mon esprit, tous étant traumatisant pour une enfant de dix ans qui ne savait pas si elle pourrait rentrer chez elle un jour et revoir ses parents.
Ma main toujours posée sur l'épaule de Vicky, je l'attirais à moi une nouvelle fois. Cette fois-ci, je tentais de la bercer en lui caressant les cheveux pour l'aider à se calmer. Je savais que lorsque je paniquais enfant, ma mère faisait toujours ça pour me calmer et ça marchait, j'espérais donc que ça marcherait aussi avec Vicky.
« Tu n'es pas obligé de me raconter Vicky, calme toi, tu es en sécurité à Wynwood » Dis-je calmement
Je la gardais ensuite encore quelques instants contre moi avant de m'éloigner un peu pour la regarder. Je posais mes mains sur ses joues et lui fit un léger sourire qui se voulait rassurant. Je n'avais pas de raison de la trouver bizarre après ce qu'elle venait de me dire, au contraire. Je l'aurais trouvée bizarre si elle m'avait parlé de ceci sans rien ressentir, comme si ce n'était pas grave.
« Je ne te trouve pas bizarre, même avec ce que tu viens de me dire. Au contraire, je trouve que ta réaction est normale. Si j'avais été enlevée enfant, je pense que je serais encore pire que toi aujourd'hui »
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Sujet: Re: Lâchage de pression urgente [Scarlett]-Terminé Dim 10 Nov 2013 - 21:30
J’aimais bien Scarlett car elle était une fille douce, jusque dans ses paroles. Son visage collait parfaitement à l’image que je m’étais faite d’elle. Je sentais en moi une boule de remord ronger mon estomac et sa présence suffisait pour l’alléger. C’était toujours dans ces moments que je regrettais de ne pas avoir mon père près de moi, ou Seb. Si j’avais besoin d’affection, ma mère n’était d’aucun secours. Mon père me prenait plus facilement dans ses bras, bien qu’en grandissant, la fréquence de ses étreintes se raréfiait. Non pas parce qu’il ne m’aimait pas, mais certainement parce qu’il devait se sentir impuissant face à mon comportement dérangé que j’adoptais en intimité. Consolé une gamine qui a vécu un cauchemar était simple, il y avait une raison. Six ans plus tard, n’était-il pas temps de la réveiller ? C’était ce que je me ressasser sans cesse, pire que la plus entraînante des chansons.
« Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais je t'assure que je ne comprends pas la personne qui a pu dire du mal de toi. Tu es une des personnes les plus gentilles que je connaisse. Si certains disent l'inverse ils sont idiots »
Je sais pertinnement que ses paroles sont là pour me rassurer, mon réconforter, mais j’étouffe un énorme sanglot, comme si elle venait de me poignarder en plein cœur. Je secoue la tête, je redeviens incapable de penser correctement.
-Ils… sont pas idiots… je ne suis pas gentille.
Un titan pesant des tonnes tambourines mes épaules et je m’affaisse sur moi-même, le poids de la culpabilité me rongeant de l’intérieur. Elle me prends dans ses bras et j’imagine une énergie lumineuse s’évader de son corps pour envahir le mien et calmé ma peine. Ce soir, je connaissais déjà qu’elle serait le sujet de mes cauchemars. Les filles seront là, elles vont me regarder, me pointer du doigt, crier contre moi, pleurer… L’horreur de mon imagination et de mes souvenirs me compresse les poumons.
« Qui a pu dire des méchancetés sur toi pour que ça te mette dans cet état ? »
Je regardais le sol sans pouvoir fixer ses yeux, me sentant pas vraiment la plus fière. J’arrachais les cuticules de mes ongles avec mes doigts comme un tic nerveux et tentait de reprendre une respiration simple, même si elle était parfois saccader de soupire nerveux.
-C’est juste que…
La voix des deux enfants habitant dans ma tête rigolent et cris à la fois.
-Les trucs usuels, Inaya me fait me sentir comme un monstre, Charles des Sigma Mu s’amuse avec certaine chose qu’il prétend connaitre…
Je lève les yeux vers elle, voyant clairement qu’elle n’y comprenait rien. Je fronce les sourcils, j’aurai bien du comprendre, qu’en la côtoyant réellement, et pas par simple courrier, j’allais devoir être honnête avec elle. Je me mords la lèvre et j’inspire profondément.
-Tu te souviens quand j’ai dit que j’avais eu une année difficile étant petite ?
Elle acquiesce et la peur fait trembler mes mains. Les filles hurlent encore, me culpabilisant d’avantage d’avoir survécu et pas elle. C’était horrible d’en parler, je ne m’étais pas rendu compte à telle point je n’avais fait aucun progrès. Entourée d’Ari, Seb et Zack toute mon enfance, je m’étais habitué à être protégée ou rejeter par les gens qui m’entouraient, sans que je n’ai besoin de raconter quoi que ce soit. Le psy, les voisins, les flics, mes parents, ma famille, tous connaissait mon histoire, que ce ne soit pas le bouche à oreille, ce foutu livre ou les infos. Mais jamais, jamais on ne m’avait demandé mon histoire hors de mon premier témoignage sur l’affaire. J’ai même été protégée du procès d’un homme maintenant mort.
- Scarlett, je n’ai pas vraiment été honnête avec toi. Tu sais sur les lettres c’est facile, mais en vrai je suis pas normale… J’ai constamment peur, je dramatise tout, j’imagine le pire et parfois je me mets aussi dans les pires situations. Je suis bizarre et les gens s’en rendent compte, tu vas t’en rendre compte.
Les rires d’enfants mêlés aux pleures reviennent et je presse mes tempes, agacée, consciente de ma propre crise de folie.
-Quand j’avais dix ans… j’ai suivi un homme dans sa voiture… On m’a retrouvé presque un an plus tard dans un vieux bunker en forêt…
Je sautais les détails sordide de mon histoire, mes sourcils froncés par le chagrin et le traumatisme de mon passé.
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Sujet: Re: Lâchage de pression urgente [Scarlett]-Terminé Dim 20 Oct 2013 - 23:53
Lâchage de pression urgente
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
Quand la musique s'arrêta, j'ouvris la porte et vit Vicky installée avec une guitare, qui pleurait. En la voyant, j'allais tout de suite la rejoindre. Je me mis accroupie devant elle je la questionnai sur ce qui lui arrivait et ce qu'il lui était arrivé pour qu'elle soit dans cet état. J'eu à peine finit de poser mes questions qu'elle craqua de nouveau et vint se blottir dans mes bras. Je passai mes bras autour d'elle et me mis à la bercer doucement pour la calmer tout en frictionnant son dos doucement. Elle semblait avoir vraiment besoin d'affection et de réconfort à ce moment-là et je voulais l'aider en la réconfortant du mieux que je pouvais, même si ce n'était pas grand-chose.
Après quelques instants, Vicky sembla se calmer, elle se libéra de mes bras et essuya les larmes qui avaient coulées le long de ses joues. Elle me remercia ensuite d'une voix cassée à cause des pleurs. Elle lui expliqua que c'était à cause de la pression qu'elle avait craquée. Je la repris alors dans mes bras et lui caressa doucement les cheveux pour l'aider à se calmer. J'avais envie de lui dire des mots réconfortants, mais en Anglais je n'en connaissais pas, ou plutôt, je ne savais pas comment les dire en Anglais de manière à ce qu'elle comprenne ce que je voulais dire.
« Calme toi, tout va bien, je suis là » Dis-je en Allemand, lentement.
Elle m'expliqua ensuite qu'elle avait l'habitude des rumeurs et des méchancetés à son sujet, mais qu'elle n'arrivait pas à s'y habituer. Je ne comprenais pas qui pouvait rependre des rumeurs sur elle ou même dire des méchancetés sur Vicky, c'était l'une des personnes les plus gentilles que j'avais rencontrées depuis que j'étais arrivée à Miami et même avant. Elle sourit ensuite, sûrement pour me rassurer, mais je restais inquiète. Je continuai de frotter doucement son dos pour l'aider à se calmer. Elle me dit ensuite qu'elle avait encore des efforts à faire au niveau de l'adaptation. Elle avait eu la délicatesse de parler lentement pour que je comprenne. Je lui souris un peu avant de répondre.
« Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais je t'assure que je ne comprends pas la personne qui a pu dire du mal de toi. Tu es une des personnes les plus gentilles que je connaisse. Si certains disent l'inverse ils sont idiots » Dis-je en employant quelques mots allemands.
Je la pris de nouveau dans mes bras avant de la serrer doucement. Je la lâchais ensuite et lui fit un léger sourire. Je n'étais pas douée pour réconforter les gens, mais je voulais faire de mon mieux pour la faire sourire et lui faire comprendre qu'elle était loin de mériter les méchancetés que l'on pouvait dire sur elle.
« Qui a pu dire des méchancetés sur toi pour que ça te mette dans cet état ? » Demandais-je.
Je voulais savoir afin de savoir quoi dire à peu près et aussi un peu par curiosité. Je voulais savoir qui avait pu mettre mon amie dans cet état. Je me répétais, mais je ne voyais pas du tout de raison de dire des méchancetés sur une personne comme elle. Pour les rumeurs, j'avais fait le rapprochement avec la voice, même si je n'étais pas tout à fait sûre.
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Sujet: Re: Lâchage de pression urgente [Scarlett]-Terminé Jeu 17 Oct 2013 - 21:42
Atelier ◈ Vicky & Libre
Lâchage de pression urgente
This parasite inside me, I forced it out, In the darkness of the storm
Mes doigts dansaient sur l’instrument, le cœur encore lourd, la respiration tremblante malgré le filet de voix que je donnais. Je chantais juste, peut-être même bien, mais j’étais loin d’être à mon maximum, je manquais d’air, je ne gérais pas du tout l’espace qu’occupait mes poumons, certain sons sonnait faux à mon oreille. Ma gorge était encore serrer, elle me faisait mal, mais plus je chantais, plus je me consolais. Je me sentais terriblement seule dans ce genre de moment. Je mourrais d’envie de retrouver les bras maternelle d’une femme et me souvenait que la mienne ne me les donnait que si j’étais sur le point de disparaitre. Elle souffrait tellement de mes larmes qu’elle me suppliait de les garder. Bien sûr qu’elle ne le disait pas ainsi, mais elle me le faisait comprendre. Lors de mes terreurs nocturnes et que je criais, elle avait cette voix effrayante, aigus et criarde, qui me hurlait d’arrêter, les larmes aux bords des paupières. J’ai cessé de l’aimer à l’instant où elle a parlé à ce journaliste, mais je voulais tellement qu’elle, elle m’aime. Je ne me comprenais pas moi-même. Je ne voulais pas qu’elle profite de mon histoire, je ne voulais pas, qu’elle fasse passer son bien-être avant le mien, je voulais qu’elle soit comme ces mères, que je voyais à la télé ou dans mes livres. Des femmes prêtent à se sacrifier pour la vie de leurs enfants. La mienne, me pleurera, à coup sûr, mais signera mon arrêt de mort sans hésiter si sa vie à elle était en péril, je le sentais, j’en étais persuadée.
Quelqu’un frappe à la porte à la fin de ma chanson. Je redresse la tête et essuie mes yeux, coupable. Je reconnais le minois de Scarlett, intérieurement j’étais heureuse de la voir, mais mon visage ne reflétait plus mes pensées, anesthésié par des litres d’endorphines. Je pouvais facilement m’écrouler de sommeil après de telles crises. Elle parle de ma voix et elle s’approche de moi alors que je suis encore assise par terre. J’esquisse un sourire timide, maladroit.
« Qu'est-ce qui t'arrive ? Il est arrivé quelque chose ? Tu peux tout me dire. »
Cette seule et unique phrase suffit pour me faire craquer à nouveau. Je sens à nouveau le flot de larmes envahir mes yeux, mon visage se crisper et instinctivement je me blottis dans ses bras en passant ses bras autour de ses épaules. J’avais un besoin d’affection horrible et je ne savais comment le combler. Je voulais parler, mais des sanglots agitait ma voix, m’empêchant de prononcer un seul mot cohérent et audible. Je la serre contre moi, serrant aussi fort que j’essaye d’apaiser cette nouvelle crise qui me secoue. Au fond de moi, je brûlais de rage contre moi-même, je détestais cette sensibilité extrême, ces mini-dépressions, sois disant post traumatique. J’étais entre la justification de mon comportement et le jugement sévère de mes propres agissements. Une dualité que j’étais loin d’assumer. Je m’écartais enfin, réussissant enfin à me calmer, mes mains se relayant pour balayer l’eau salé qui s’était installé sur mes joues. Ma vision était encore trouble mais je pouvais voir le regard inquiet de mon amie. Entre deux respirations saccadées, je tente de m’exprimer.
-Je…Je suis désolée… j’ai craqué à cause de la pression…
Je repense aux paroles blessantes de Charles, je m’en mordis la lèvre. Mêlant mes propres souvenirs et ma culpabilités à tout ça, je n’avais pas pu me contenir plus longtemps. Je renifle fortement, mon nez était bouché et remplis.
-J’ai beau avoir l’habitude des rumeurs et des méchancetés des autres, j’arrive jamais à m’y faire, dis-je en me frottant la joue du bout de ma manche.
Je lui souris, d’une moue triste, essayant de la rassurer sur mon état. Pleurer fait du bien, pleurer calme, à défaut de soigner. Je fais gratter mes doigts nerveusement sur la plus grosse corde de ma guitare. Avalant ma salive à travers une gorge douloureuse. J’avais maintenant honte d’être dans un état pareille devant elle.
-J’ai encore des progrès d’adaptation à faire je crois.
Je m’étais exprimé lentement, car je savais Scarlett encore peu adroite avec ma langue natale. Je voulais qu’elle me comprenne et qu’on puisse interagir comme dans nos lettres. Je me serais bien exprimé en allemand, mais mon accent était pire que tout, les autres ne comprenait jamais quand je tentais de parler dans la langue de Scarlett.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
J'avais commencé à voir régulièrement la psychologue Variola. En même temps, il fallait avouer que la dispute avec mon frère m'avait beaucoup perturbée et avait ramené la mort de mes parents dans mon esprit, me faisant de nouveau culpabiliser, quand je me disais que si je n'avais pas retenu mon frère par peur d'être seule, mes parents seraient sûrement encore en vie. J'essayais pourtant de me raisonner en me disant que peut-être serait-il mort en même temps et que du coup je lui avais sauvé la vie, mais ça ne fonctionnait pas et je continuais de culpabiliser, minant mon moral au maximum. Heureusement j'avais Trevor avec qui je m'entendais bien et qui réussissait à me faire sourire et oublier mes problèmes. Mais nous n'étions pas tout le temps ensemble et nous étions simplement amis donc je ne pouvais pas lui demander que l'on se voit beaucoup.
Aujourd'hui on ne s'était pas vu, mais étrangement, je ne pensais pas vraiment à tout ce qui me perturbait normalement, je ne savais pas pourquoi, mais j'en profitais. Je me promenais en ce moment dans les différents bâtiments de Wynwood. C'est par hasard que je me retrouvais prêt du bâtiment des Alpha Psi. Je savais qu'il s'agissait des artistes du lycée et j'étais assez curieuse de voir ce qu'ils avaient comme matériel dans leur bâtiment.
Les portes étaient ouvertes, je me permettais donc de rentrer. Je fis le tour des pièces de ce grand bâtiment. J'ouvrais chacune des portes du rez-de-chaussée afin de voir ce qu'elles contenaient. Après tout, sur aucune d'elle il n'était noté qu'il s'agissait d'une chambre et pour moi, les chambres étaient au premier étage. Apparemment, je n'avais pas tort, car je ne tombais sur aucune chambre. Je tombais sur une chambre noire, la salle commune, une salle d'enregistrement et une salle de projection. Ils avaient vraiment beaucoup de matériel, j'étais étonnée. En tout cas je savais maintenant que si je me mettais sérieusement à un art, je pourrais demander à venir travailler ici de temps en temps. Je me dirigeais vers la dernière porte du couloir. En y arrivant, j'entendis quelqu'un qui jouait de la guitare et qui chantait. Je restais quelques instants derrière la porte à écouter la personne qui chantait, ne voulant pas la déranger.
Elle chantait bien et jouais bien de la guitare. Enfin, mon jugement sur la musique n'était pas très bon étant donné que je n'étais pas une professionnelle de ce milieu. Je pouvais cependant dire que la personne avait une belle voix. Mais sa chanson semblait triste. Je ne pouvais pas vraiment le dire étant donné que je ne comprenais pas toutes les paroles. C'était dans ce genre de situation que je regrettais de ne pas être très douée en anglais. Je fermais les yeux et me laissais bercée par cette musique et cette voix. J'aimais vraiment beaucoup.
Quand la personne dans cette pièce eut terminé, sa chanson, je me permettais d'entrer après avoir frappé. Je passais d'abord ma tête pour vérifier que je ne gênerais pas la personne en ouvrant la porte. En voyant que ce n'était pas le cas, j'entrais dans la pièce. Je cherchais du regard la personne qui venait de chanter pour la féliciter de sa voix. C'est alors que je vis Vicky.
Je lui souris et allait vers Elle. Vicky et moi on s'était connu il y a longtemps, on s'était longtemps écrit, elle en Allemand, moi en Anglais, afin de s'améliorer chacune dans la langue de l'autre. C'était d'ailleurs elle qui m'avait poussé à venir ici à Wynwood et je l'avais poussé à venir également. Je me dirigeais vers elle en souriant, ne remarquant pas tout de suite ses yeux rouges.
« Vicky ! Je ne savais pas que tu chantais aussi bien » Dis-je en souriant.
Je vins à son niveau puis je m'accroupi pour être à son niveau étant donné qu'elle était assise. C'est à ce moment-là que je remarquais ses yeux rougie. Elle avait pleuré ? Qu'est-ce qui avait pu lui arriver pour qu'elle pleure ? Cela attisait ma curiosité mais également le fait que je veuille aider mon ami. Je prenais donc un air un peu plus sérieux, perdant mon sourire.
« Qu'est-ce qui t'arrive ? Il est arrivé quelque chose ? Tu peux tout me dire. »
Je la regardai sérieusement, elle faisait partit de mes amis et donc des personnes que je ne me forçais pas à aider. J'étais donc totalement sincère quand je lui disais qu'elle pouvait tout me dire. Je n'aimais pas voir mes amis tristes, elle ne faisait pas exception. Puis, j'allais bien aujourd'hui, je pouvais donc me permettre d'aider une amie qui en avait besoin.
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Sujet: Lâchage de pression urgente [Scarlett]-Terminé Mer 25 Sep 2013 - 21:52
Atelier ◈ Vicky & Libre
Lâchage de pression urgente
This parasite inside me, I forced it out, In the darkness of the storm
Journée horrible au paradis. Mon âme et ma conscience se glisse doucement dans la pénombre de ma folie post traumatique, agrémenté au fur à mesure de la journée de moqueries largement odieuses de la part d’Inaya et Charles. Si les frasques et la méchanceté de la première me donnent envie de fuir le lycée, les murmures et le rire narquois de l’autre, infiltre en moi, une sensation de dégout de moi-même, une culpabilité profonde qui me coupe l’appétit et toute envie de sortie. J’aurai aussi voulu me terrer sous ma couette, ne plus penser à rien jusqu’au lendemain matin, me réjouir de ma futur entrevue avec Liam et assister à l’entrainement de Zack et Seb tout en les dessinant jouer. Mais Savanah occupait la chambre et je ne me sentais pas d’affronter ses humeurs et son caractère si indépendant et imposant. Je voulais juste souffrir en silence, ronger ma culpabilité en silence, ruminer mes souvenirs bien cachée.
Jetant mon sac de cours sur mon lit, j’attrape la guitare sèche de mon père et je file dans la salle du piano. Souvent délaissé à cette heure-ci. La plupart d’entre nous sont partis manger et ça me laisser plusieurs quart d’heure de répits et de solitude. Je m’assois dans le recoin de la pièce, derrière le radiateur, l’immensité de l’espace devant moi me rassure, assise sur le radiateur imposant et surtout très inutile vu la chaleur qui m’accablait sous mon lourd t-shirt affublé d’un logo à fleur. J’effleure du bout des doigts les cordes de ma guitare, un son léger et flottant résonne doucement. Je cale l’instrument sur mes cuisses. Je fais chanter alors les notes en regardant le piano d’un air vide. Mes pensées défilent et ma gorge se serre. Ma colère remonte ainsi que ma honte. Les images de mes derniers jours dans ce bunker s’imbriquent avec les paroles de Charles. Les notes deviennent plus violentes et rapide et un sanglot s’empare de ma respiration. Je lâche mes pleures et m’arrête de jouer en serrant le manche de la guitare. Je meurs d’envie d’hurler, de dégager la soupape, mais l’on peut m’entendre, Charles connait mon histoire, je n’ai plus envie de me reprendre des rumeurs sur le dos. Mon cœurs s’emballe, je boue de l’intérieur. Mes larmes déferlent sur mes joues, rougit par la peine et la pression emmagasiné dans la journée. Alors que j’arrivais à peine à contrôler le son de ma voix en pleurant, je me mets à repenser au sourire de cet homme, au grognement qu’il faisait lorsqu’il était satisfait de moi, ma culpabilité explose et je perds totalement mon contrôle, je glisse sur le sol, laissant la guitare cogner le sol. Je suis agitée de violents sanglots et je mets désespérément ma main sur ma bouche pour me faire taire. Je manque de souffle, et je courbe le dos au-dessus du sol, posant mes mains sur le parquet comme vaincu par la peine. J’hurle en pleurant, je fais sortir toute mes tripes dans ces larmes et dans ma voix pour chasser ces souvenirs qui m’assaillent de tous les côtés. J’essaye d’ouvrir les yeux, mais tout ce que je vois, ce sont les gouttes salés formé une petite flaque devant moi. Je marmonne un « maman… » Lamentablement enfantin, sachant qu’elle n’était même pas la personne dont j’avais besoin. Je la haïssais dans ce genre de moment, me hurlant de me reprendre, me suppliant d’arrêter de la blesser ainsi, comme si c’était volontaire ce genre d’épisode. Je ne tins plus, explosant dans un nouveau sanglot terrassant à la remémoration de ces passages si représentatif de l’intérêt qu’elle me portait. Je cherchais, dans ma tête, désespéremment, un truc auquel me raccrocher, un souvenir tendre qui pourrait me pousser à m’arrêter. Instinctivement je pense à Seb, sournoisement, ma conscience me rappelle alors ma plus belle honte, ce moment où j’ai avoué l’aimer et qu’il ne m’a jamais répondu, à la honte que j’ai ressenti, à la douleur que j’ai senti lorsqu’il a ignoré ce que je lui avais dit. Je gémis, j’essaye de reprendre mon souffle, je m’appitoye sur mon sort et je marmonne, comme une prière, loin d’être silencieuse.
-Au secours, sortez-moi de cet état…
Impossible de m’arrêter, les flashs de ces horreurs dans ma tête continue encore et encore. Les câbles électriques dénudés rentrant dans ma peau, l’odeur de chair brulé rentrant dans mes narines, la terreur dans mes cris d’enfant, le regard désolé de l’autre fille qui, obligé, me le faisait subir. Et surtout, le regard fasciné de cet homme. L’obscurité, la peur, la faim, le froid, l’humidité, la saleté, l’inconfort, la faiblesse de nos corps décharnés. J’hurle, fort, aigue, je hurle pour chasser ces pensées de ma tête, je passe mes mains sur mes oreilles en me compressant le crane, recroquevillée sur moi-même. Je n’en peux plus, j’ai l’impression de mourir, je déteste ce genre de crises. Elles m’ont valus tellement de rumeurs, d’éloignement, m’ont cataloguée comme marginale et déséquilibrée. Je sens mon sens pulsé dans ma poitrine, dans mon crâne. Pourquoi ? Pourquoi je suis comme ça, pourquoi j’ai encore l’impression d’être coincé, pourquoi je crois qu’il peut revenir, pourquoi je me sens tellement mal quand on se moque de moi. Pourquoi je me sens aussi coupable, j’ai tout fait pour survivre, pourquoi je m’en veux d’être encore en vie.
Je m’épuise et mes sanglots ralentissent peu à peu alors que je m’affaisse sur moi-même, plié en deux, en boule, essoufflée comme si j’avais couru un bon sprint. Mes yeux s’ouvrent sur le sol, l’eau sur le sol ne m’échappe pas, ni même la tâche foncée qu’elle a faite sur mon jean. Je capte tous les détails, les rainures du bois vieillis, l’usure sur mon genou, le tissu menaçant de se trouer. Ma poitrine pulsant, faisant bouger mon vêtement de manière régulière et rapide. Ma tête s’étant complétement vidé aussi vite qu’un évier, un blackout complet, une sensation aussi calme, que l’œil d’un cyclone. Je pose mes mains mollement sur le sol et me redresse lentement, assise maintenant sur les genoux, regardant le calme de la salle avec une perplexité déconcertante. Seul les ridules salée et s’assêchant sur mes joues, sont les dernières preuves de ma crise précédente. La rougeurs de mes yeux et leurs gonflements ne me font pas défaut non plus. Je renifle allègrement, mon nez s’étant bouché en plus. Je tire le manche de ma guitare lentement et je la reprends contre moi pour rejouer quelques notes. La voix encore tremblante, je commence à accompagner de ma voix le son timide de mon instrument.
-I still remember the world… from the eyes of a child…
Dernière édition par Vicky Mc Fenry le Ven 13 Déc 2013 - 22:32, édité 2 fois
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Lâchage de pression urgente [Scarlett]-Terminé
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