Wynwood University
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 Colocation... alcoolisée. Kevin.

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MessageSujet: Re: Colocation... alcoolisée. Kevin.    Colocation... alcoolisée. Kevin.  EmptyDim 22 Déc 2013 - 13:55

Comment était-il possible de passer si vite de « Je vais bien, tout va bien » à « Oh mon Dieu, je vais gerber » ?! Toujours est-il que c’est avec un temps record que Rose avait senti monter son envie de vomir, ce qui l’avait obligée à abandonner coute que coute ce qu’elle avait commencé avec Kevin. Et au final… tant mieux, elle ne s’en rendrait compte que plus tard dans la nuit, mais elle avait failli tromper Matthew. En fait, non : elle l’avait trompé, en permettant à un autre de l’embrasser. En ressentant du désir pour cet autre, son colocataire en plus ! En fait, c’était même elle qui avait commencé, mais elle préférait l’oublier et jeter tous ses souvenirs dans le fond des cabinets, avec le trop plein d’alcool qu’elle avait bu. La jeune femme resta un long moment dans la salle de bain à vomir ses tripes – excusez l’image peu ragoutante et bon appétit bien sûr – mais quand elle eut finit, elle se sentit un peu mieux. La blondinette se redressa, tira la chasse et alla s’asperger copieusement le visage d’eau glacée. Elle avait mal au crâne, c’était infernal. Penchée au-dessus de l’évier, Rose se demanda vaguement ce que faisait Kevin… mais elle s’empressa de chasser cette pensée gênante en s’envoyant une nouvelle vague d’eau sur le visage. Finalement, elle se redressa et s’observa dans le miroir. Son teint était aussi pâle que celui d’un cadavre, elle avait des cernes sous les yeux et la pupille terne. Sans parler de ses cheveux, qui bataillaient n’importe comment autour de sa tête. Son mascara avait coulé, ce qui n’arrangeait rien. Rose soupira et attrapa sa brosse à dents. Elle glissa une noisette de dentifrice sur celle-ci, puis se mit à brosser ses dents, sans cesser d’observer son reflet dans le miroir. Elle ne reconnaissait pas la personne qu’elle avait en face d’elle. Ce n’était tellement pas dans ses habitudes, tout ça. L’alcool, les fêtes… elle se jura de ne plus y participer – mais comme toute bonne résolution de lendemain de guindaille, évidemment, elle ne s’y tint pas –. Elle se rinça la bouche, se redressa et jeta un dernier regard à son reflet. C’est à cet instant précis qu’elle le remarqua : le petit suçon laissé dans son cou par son colocataire. Rose ouvrit de grands yeux surpris et porta une main à son cou, histoire de frotter dessus et voir si ce n’était pas plutôt une tâche. Mais non, Kevin avait bel et bien laissé sa marque – discrète, certes – dans le cou de sa colocataire. La blondinette, encore nauséeuse, la tête lourde et le cœur battant, poussa la porte de la salle de bain et tituba jusqu’à la chambre de Kevin pour lui dire sa façon de penser.

Sauf que quand elle débarqua dans sa chambre, où gisait d’ailleurs la veste de Baptisée qu’elle avait envoyer sur le sol, Rose trouva son colocataire endormi, roulé en boule dans son lit. Elle s’arrêta sur le pas de la porte et soupira, en portant la main à sa nuque. Elle se sentait vraiment mal, et elle n’arrivait finalement plus à savoir si c’était à cause de tout ce qu’elle avait bu, ou à cause de ce qu’elle venait de faire avec l’asiatique. Elle s’avança prudemment dans la chambre et récupéra sa veste. La jeune femme allait partit… mais elle posa les yeux sur Kevin, et elle ne put s’empêcher de sourire en le regardant dormir. Doucement, elle s’approcha de son lit et s’accroupi à hauteur de son visage. Aussi délicatement que possible, elle passa sa main dans les cheveux presque blancs de l’adolescent… pour ce soir, elle conserverait la trêve. Elle resta à l’observer un bref instant, tout en lui caressant les cheveux… puis finalement, elle se décida à aller, elle aussi, rejoindre les bras de Morphée.

« Bonne nuit petit tigre » chuchota-t-elle, avant de poser ses lèvres sur la joue du jeune homme.

Elle se releva ensuite et gagna sa chambre. Sa veste retrouva sa place initiale : le porte-manteau baroque où elle pendait habituellement. Rose se laissa ensuite tomber sur son lit, mais il lui fallut de longues heures avant de sombrer elle aussi dans le sommeil. Elle essaya de se souvenir de la moindre chose qu’elle avait faite avec Kevin, puis s’appliqua à tout bien enfermer dans un coin de sa mémoire pour qu’au réveil, elle ait tout oublié et que la vie reprenne son cours normal.

• Terminé •
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MessageSujet: Re: Colocation... alcoolisée. Kevin.    Colocation... alcoolisée. Kevin.  EmptyDim 15 Déc 2013 - 6:39





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HRP: Je te laisserai clôturer ce rp à moins que tu préfères qu'on finisse sur mon post??


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MessageSujet: Re: Colocation... alcoolisée. Kevin.    Colocation... alcoolisée. Kevin.  EmptyJeu 5 Déc 2013 - 19:44

Allongée tout contre son colocataire, Rose se demanda tout haut pourquoi ils ne s’entendaient pas toujours, tous les deux. Elle répondit ensuite à sa propre question, métaphoriquement, sans même laisser le temps au jeune homme de lui répondre. Il était un tigre, elle une gazelle. Ce n’était pas pour rien qu’ils avaient, l’un comme l’autre, ces totems. Ils signifiaient quelque chose. La jeune femme déclara qu’à défaut, pour ce soir, elle serait une tigresse, elle aussi. Elle ne voulait pas se faire manger par Kevin. Parce qu’elle n’était pas d’humeur à se battre. Bien au contraire, elle avait envie de se réconcilier avec lui. Cette envie, bien que perdue au milieu d’un banc de brouillard plutôt épais causé par l’alcool, était bien là. Bien sûr, qu’elle aurait préféré bien s’entendre avec lui. Rentrer avec plaisir, le retrouver, partager leurs journées, des rires,… mais non, au lieu de cela, ils se fritaient à longueur de temps. Épuisant. La vérité est dans le vin, vous savez ce que disaient nos ancêtres romains. In aqua sanitas : qu’avait-elle de sain, leur dispute perpétuelle ? C’était ridicule, et avec un peu de chance, Rose s’en souviendrait le lendemain matin.

« Pourquoi tu me détestes, Rose ? » demanda soudainement son colocataire.

La jeune femme releva légèrement la tête vers lui, pour croiser son regard. Elle était étonnée qu’il lui pose cette question. Jamais elle ne lui avait dit le détester. Si… ? Non, elle ne le pensait pas. Et d’ailleurs, elle ne le détestait pas non plus. Mais il était vrai que son attitude avec lui pouvait laisser penser le contraire. A force de lui hurler dessus, elle s’y était sans doute habituée. Et si, le jour de leur première rencontre, elle avait été de bonne humeur ? Et si elle ne venait pas de passer une semaine infernale avec sa mère, en Sicile, à lui servir de poupée ? Aurait-ce était différent ? Leur relation aurait-elle été meilleure ? Personne ne pouvait le dire, sauf peut-être Dieu. Mais Rose n’avait pas tendance à croire en Lui, si bien qu’elle se contenta de fixer son coloc’ avec une certaine incompréhension mêlée de compassion.

« Je ne te déteste pas » lui répondit-elle d’un ton sérieux, bien loin de celui – tout guilleret – qu’elle employait un peu plus tôt.

Elle posa ensuite, avec délicatesse, ses lèvres sur la mâchoire du jeune homme. Un baiser, léger et doux comme les ailes d’un papillon. Juste un battement, et il disparaît déjà. Une sensation de bien-être, en partance directe de son bas-ventre, naquit en elle… et grisée par celle-ci, Rose se laissa aller à recommencer, en se redressant un peu plus sur son coude. La jeune femme reconnut les affres du désir, qui se répandaient en elle comme un poison. Malgré sa crainte de ressentir cela en présence de l’asiatique, la jolie blonde ne put s’empêcher d’apprécier. L’atmosphère changea du tout au tout. Rose se pinça les lèvres en glissant les yeux vers celles du blond. Elle savait, au fond d’elle, que c’était mal. C’est probablement ce qui rendait la chose si excitante. Et pourtant, elle n’avait fait que poser les lèvres sur sa mâchoire fine et bien dessinée. C’était anodin. Un geste affectueux. Ou pas… ? La bouche du blond remua, il lui parlait. Rose fit un effort pour comprendre ce qu’il lui disait, en relevant ses iris glacés pour le regarder dans les yeux.

« On dirait presque une vraie tigresse... presque » murmura le jeune homme, ce qui fit rougir sa colocataire.

Encouragée par les paroles du Rho Kappa – qu’elle prit presque comme un défi –, Rose se rapprocha encore, jusqu’à se coller à lui, et embrassa encore sa peau douce. Son cœur battait à toute allure sous la dentelle rose pâle de son soutien-gorge. Leurs regards se croisèrent, et la jeune femme distingua une lueur presque bestiale dans le regard de Kevin… ce qui provoqua en elle une nouvelle vague d’excitation.

« Pourquoi tu es aussi douce avec moi ? »

Elle mit quelques secondes à répondre, la proximité des lèvres du jeune homme la déconcentrait.

« Pourquoi pas… ? » chuchota-t-elle.

A son tour, le blond se redressa et, du bout des doigts, caressa la joue de la jeune femme, qui frémit à son contact. Lorsque leurs lèvres se rencontrèrent, elle fut surprise de la sensation que cela lui procura. Rose se fit alors violence pour ne pas réagir, alors qu’elle mourrait tout simplement d’envie de répondre à son baiser, et plus si affinités. Elle sentait le tissu de sa petite culotte en coton, signe de l’innocence même, s’humidifier et trahir ainsi de son excitation. Kevin se détacha d’elle et planta ses pupilles flamboyantes dans celles de la sportive, qui se demanda pourquoi il s’arrêtait en si bon chemin. Le blond reprit une position plus confortable et serra alors Rose contre son torse, avant de descendre ses lèvres dans la nuque de la blondinette. A nouveau, elle frémit, les yeux fermés. Un doux gémissement s’échappa de la barrière de ses lèvres, et elle se colla un peu plus à son colocataire – si seulement c’était possible –. Elle n’avait plus rien d’autre en tête que les sensations merveilleuses que Kevin provoquait en elle, et plus particulièrement dans son bas ventre. Doucement, elle posa sa paume sur le torse de l’adolescent, et descendit vers son bas-ventre, en suivant la ligne bien tracée de ses abdominaux. Arrivée à l’extrémité de son tee-shirt, la blondinette glissa sa main sous le tissu et caressa son corps à même sa peau. Elle avait l’impression de promener sa main sur une surface électrique, brûlante… Elle la glissa ensuite dans son dos et remonta vers sa nuque avec une sensualité toute nouvelle pour elle. Elle ne pouvait s’empêcher, lorsqu’elle fermait les yeux, d’imaginer la peau de… de Kevin – un flash rapide s’imposa à elle, sous ses paupières closes, mais que représentait-il au juste ? – frémir contre la sienne. Ses mains, glisser avec douceur le long de sa hanche, remonter jusqu’à son aine et lui écarter en douceur les cuisses. A cette pensée, une vague de chaleur emporta la jeune femme, qui se sentit rougir avec violence. Elle rouvrit les yeux, ôta sa main du dos de son colocataire et le poussa sur le côté, afin qu’il se retrouve sur le dos. D’autorité, elle prit la position dominante, si bien qu’ils se retrouvèrent allongés l’un sur l’autre comme un peu auparavant, si ce n’est que les rôles étaient inversés. Rose plongea son regard dans celui du blond, puis ses lèvres vers les siennes et lui vola un baiser ardent, qui témoignait à n’en point douter du désir qu’elle avait pour lui. Ses cheveux blonds glissaient dans sa nuque et venaient caresser les joues de Kevin, en rythme avec ses mouvements. A nouveau, Rose poussa un gémissement qu’elle ne put retenir. L’impériosité de son désir la surprenait, elle ne comprenait pas d’où cela sortait. L’alcool, bien entendu, qui accroit les sens, faisait là son œuvre.

Et elle en avait tellement bu… que l’alcool ne se contenta pas de décupler son désir avec une telle rage.

Rose avait glissé sa main sous le tee-shirt du jeune homme, elle l’embrassait avec passion… lorsqu’un nouveau besoin s’imposa en elle. Figée, la jeune femme se stoppa net. Elle se redressa, et il ne lui fallut qu’une seconde pour comprendre qu’elle allait vomir.

« Oh… » murmura-t-elle, en se rendant compte qu’ouvrir la bouche n’était pas une bonne idée.

Elle se jeta alors au bas du lit, se prit à moitié les pieds dans le bordel, se redressa de justesse et courut jusqu’à la salle de bain en claquant la porte derrière elle. Inutile de vous faire un dessin : la jeune femme rendit tout l’alcool qu’elle avait ingurgité au Seigneur-Canalisation. Amen.
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MessageSujet: Re: Colocation... alcoolisée. Kevin.    Colocation... alcoolisée. Kevin.  EmptySam 23 Nov 2013 - 15:10





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Hrp: désolé il  y a pleins de fautes  d'orthographe u-u"


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MessageSujet: Re: Colocation... alcoolisée. Kevin.    Colocation... alcoolisée. Kevin.  EmptyLun 11 Nov 2013 - 21:50

Lorsque la jeune femme glissa ses doigts dans les cheveux blonds de son colocataire, il ferma les yeux, mais elle ne comprit pas pourquoi il faisait ça. Bourrée, Rose ne se rendait pas compte qu’elle aurait très bien pu le gifler en d’autres circonstances. Mais sitôt que ses doigts fins s’enlacèrent aux cheveux du jeune homme, il rouvrit les yeux et elle lui sourit, en disant qu’elle – la moquette, sur laquelle il lui proposait de dormir – était de la même couleur que ses cheveux à lui, et qu’elle les aimait beaucoup. Mais ça, bien entendu, elle ne le lui avait jamais dit. En revanche, n’étaient pas rares les fois où la jeune femme s’était fait la réflexion qu’elle trouvait le style de son coloc’ vraiment sympa. Évidemment, elle l’avait toujours gardé pour elle. Pas question de faire des compliments à ce sagouin ! Enfin, l’alcool aidant, la question ne se posait plus.

« Qui ça "elle" ? » lui demanda le blond sans comprendre où elle voulait en venir, ce qui fit rire son interlocutrice.

« Mais ! La moquette ! » lui répondit-elle d’une voix guillerette, avant d’ajouter que ses cheveux étaient doux, en insistant bien puisqu’elle le répéta joyeusement.

« Tu trouves ? »

Kevin semblait perplexe. Rose hocha la tête, sans se départir de son sourire. Elle était vraiment d’une humeur excellente, elle avait envie de lui sauter au cou et de crier sa joie sur tous les toits de Miami, tant qu’à faire. En ce moment, rien ne clochait dans sa vie. Les petits soucis du quotidien ? Évaporés, grâce à l’alcool. Elle n’y pensait même plus, alors qu’en temps normal, rien que la présence de son colocataire était considérée comme un problème de taille. Mais ce soir, elle était heureuse. Pas de tracas majeur, elle avait une belle vie, de l’argent, étudiait dans une bonne école et logeait dans une bonne Confrérie. Elle avait des amis, sa maman et elle l’aimait malgré leur relation parfois conflictuelle. Et puis, pour parfaire ce tableau idyllique, il y avait Matthew. Tout allait bien, oui, dans le meilleur des mondes. La sportive déclara ensuite, tout de go, qu’elle allait dormir avec son colocataire, parce qu’elle aussi voulait être une tigresse – en référence au Totem de l’adolescent, que forcément elle connaissait –. Kevin commença par éclater de rire, ce qui eut pour effet de faire froncer les sourcils de Rose, tandis qu’elle poussait ses lèvres en avant dans une petite moue boudeuse des plus adorables et puériles.

« Toi, un tigre ».

« Hm hm » approuva la jeune femme en hochant doucement la tête, toujours avec sa moue de petite fille sur le visage.

« Tu es une proie Rose, une adorable gazelle qui servira à un être comme moi, à survivre l'espace d'une journée ».

Elle laissa à son tour échapper un petit rire, encore aurait-il fallut qu’il l’attrape, et la jolie blonde savait très bien que c’était peine perdue : il pouvait toujours courir ! Dans le vrai sens du terme, entendons nous : elle faisait de l’athlétisme depuis longtemps et s’était spécialisée dans la vitesse.

« Cependant, j'aimerais bien voir ça, il faudra que tu me montres... voir si, je reconnais un être de mon espèce » ajouta le blond… ce que Rose ne comprit pas vraiment, un peu trop saoule pour se faire.

A la place, elle préféra en revenir à son idée de base : le câlin. Elle souleva son buste et attrapa le jeune homme par le cou, puis se laissa lourdement retomber sur le dos en l’entrainant dans sa chute. Sans doute surpris, Kevin n’eut d’autre choix que de tomber avec elle, mais il eut le réflexe de mettre sa paume à côté du visage de la jeune femme, afin de ne pas l’écraser. Elle plongea ses grands yeux aciers dans ceux de son colocataire… puis parti dans un grand éclat de rire, et lui demanda de la porter, comme si elle était son bébé singe. N’importe quoi, vraiment ! Mais elle s’amusait comme une petite folle.

« Tu voulais pas devenir un tigre ? Ça a donc changé » la taquina l’asiatique, mais Rose ne le lâcha pas pour autant.

« Beh… les papas tigres, ‘y prennent leur petit par la peau du cou… tu veux me mordre ? » lui répondit-elle, prise d’une soudaine lueur de logique qui ne sortait d’on ne sait où.

Non, elle, elle ne voulait pas qu’on lui morde le cou ! D’ailleurs, ronde comme elle l’était, l’allusion lui échappait complètement. Notez, même sobre, elle n’aurait peut-être pas compris le double sens de sa phrase : c’est beau, l’innocence. La blondinette partit dans un nouvel éclat de rire, et ordonna à son confrère de se relever, en l’affublant au passage du surnom ridicule de Rafiki.

« Ça devrait être possible, tu es un poids plume ! Tu devrais manger tu sais ! » annonça le Rho Kappa, avant de se redresser en tendant tous les muscles – ou presque, hm ? – de son corps.

Une fois debout, il passa son bras sous les fesses de la jeune femme, qui ne protesta même pas, mais se contenta de poser son minois dans le cou de son colocataire, et d’annoncer qu’elle devait sans doute être saoule. Bravo, Einstein.

« Oui, et très fatiguée » approuva le sportif en se dirigeant vers sa chambre, la jeune femme dans les bras.

« Et toi… tu sens bon… tu sens comme mon shampooing à la banane ».

Rose ferma les yeux, lorsque le blond caressa avec douceur son dos, et ses cheveux. Elle se serait bien endormie dans ses bras, elle était bien, là. Ce subit moment de tendresse abattit toute sa fatigue sur ses épaules, elle n’avait plus tellement envie de dire des bêtises. Juste de rester là, calée dans les bras de son idiot de colocataire. Malheureusement, ils arrivèrent dans sa chambre, et Kevin la posa délicatement sur son lit. Rose ne remarqua même pas que le sien était dans la pièce d’à côté et que par conséquent, elle aurait très bien pu dormir dans sa chambre.

« Voilà bébé singe, Rafiki t'a porté » murmura le jeune homme, penché au-dessus de la Gazelle.

Elle lui sourit, en guise de remerciement, et ferma les yeux à nouveau quand le jeune homme replaça doucement une mèche de cheveux derrière son oreille. S’il lui avait caressé les cheveux quelques minutes, avec tendresse comme il était en train de le faire, Rose était sûre de s’endormir comme une masse. Elle ne le vit donc pas repousser son doudou sous l’oreiller.

« Tu devrais enlever ta veste de baptisée, ça sera plus confortable pour dormir. Surtout les badges, ça peut... 'fin tu comprends... c'est dangereux quoi ! Pas envie de t'emmener à l'hosto !!! » lui dit alors Kevin, ce qui fit rouvrir les yeux de la blondinette, qui se redressa en position assise pour lui obéir gentiment.

Elle se retrouva donc en mini-short et tee-shirt blanc bien trop grand pour elle, et envoya sa veste pleine de badges sur le sol de la chambre. Un peu plus de trucs dessus, ou un peu moins… on ne voyait de toute façon plus la moquette sous le bordel !

« Voiiilà » annonça-t-elle en levant les bras en l’air, fière d’avoir bien fait ce qu’on lui demandait, comme une brave petite fille sage.

Qu’elle était, soyez en sûrs. Rose commençait seulement à découvrir les « choses de la vie », au vu de sa relation avec Matt’. Et encore, ils n’avaient jamais été vraiment plus loin que les baisers – certes un peu chauds, mais rien de plus –. Elle resta assise un petit moment, en regardant le blond s’asseoir en tailleur face à elle, tranquillement.

« Alors "terrifiante tigresse", mon lit est-il à votre goût ? »

Excellente question ! Et pour le savoir… il fallait s’y coucher. Rose se laissa une fois de plus tomber en arrière, avec délicatesse cette fois, et posa sa tête sur les coussins. Elle remonta son bras droit et passa sa main sous l’oreiller, par réflexe. Elle dormait souvent dans cette position. Ses doigts rencontrèrent le doudou de Kevin, et elle se mit à jouer avec, sans vraiment s’en rendre compte. C’était tout doux et agréable, cela la fit sourire. Elle ramena un peu ses jambes sur le côté, si bien qu’elle frôla celles de l’asiatique.

« Je ne suis pas vraiment terrifiante, tu sais… » murmura-t-elle en l’observant avec attention, comme perdue dans ses pensées, « C’est juste pour me protéger que… ».

Elle sourit, mais ne termina pas sa phrase, et ferma les yeux. Sa main gauche vint frotter son œil, comme si elle allait vraiment s’endormir sur place. Que je t’agresse en permanence aurait pu être une fin acceptable, mais elle n’y pensait déjà plus.

« P'tain il est tard » fit remarquer le jeune homme en baillant. « Tu voulais pas un câlin "tigresse aux dents de lait" ? »

Elle rouvrit les yeux une fois de plus, et sourit quand elle vit son sourire, et ses bras tendus vers elle. Pourquoi est-ce qu’ils se disputaient sans arrêt, tous les deux ? Dans son esprit imbibé d’alcool, elle ne trouvait pas de réponse à cette question. Le bordel aurait pu être insignifiant… peut-être, s’il n’y en avait pas tant ? Dans l’état actuel des choses, Rose ne pensait même plus à ça, preuve qu’elle aurait très bien pu s’y faire, non ? A son tour, elle tendit sa main gauche vers Kevin et attrapa sa main pour l’attirer à elle. Sa main droite quitta l’oreiller, et elle entraina avec elle le doudou. Celui-ci s’agita entre eux quelques instants, tandis que Rose tendait les deux mains vers Kevin. Ses yeux animés d’une lueur inédite de sympathie se posèrent sur la petite chose, puis sur Kevin. Elle sourit.

« C’est mignon » ânonna-t-elle d’une voix endormie, puis elle tira la main du jeune homme pour qu’il vienne se coucher près d’elle.

Quand ce fut fait, Rose se déplaça un peu sur le côté et se glissa sous le bras de Kevin, de façon à poser sa joue dans le creux de son épaule. Sa main droite, qui tenait toujours la peluche, se posa sur le torse du blond. Ainsi blottie dans ses bras, elle se sentit à nouveau très bien, relaxée comme jamais. La tête lui tournait un peu, conséquence désagréable de la prise trop importante d’alcool un peu plus tôt dans la soirée.

« Tu es… confortable » souffla-t-elle, en relevant son visage fatigué vers le sien. « Pourquoi on s’entend pas toujours, toi et moi ? »

Elle soupira doucement, en observant les traits de son colocataire. Le mal de tête la guettait, tel un prédateur prêt à fondre sur sa proie.

« Parce que le tigre doit toujours manger la gazelle » finit-elle par dire tout bas, répondant elle-même à sa propre question, un sourire un peu idiot aux lèvres. « Alors ce soir, je suis une tigresse ».

Elle se redressa très légèrement, et posa ses lèvres rosées sur la mâchoire du jeune homme, très doucement. Ce geste, pourtant anodin, lui sembla… étrange. Rose sentit un sentiment nouveau naitre en elle, en partance direct de son bas ventre. Un sentiment tout à fait inédit, en présence de son colocataire. Elle l’avait déjà ressenti auparavant, certes… mais pas comme ça. Grisée, l’adolescente se laissa aller à recommencer : elle posa une fois de plus ses lèvres sur la mâchoire du blond, en se redressant un peu sur son coude. Juste, un tout petit peu, pour se rapprocher un rien de ses lèvres. Inconsciemment… ou peut-être pas. Aidée par l’alcool, en tout cas, c’était un fait établi !
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MessageSujet: Re: Colocation... alcoolisée. Kevin.    Colocation... alcoolisée. Kevin.  EmptySam 26 Oct 2013 - 16:58






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MessageSujet: Re: Colocation... alcoolisée. Kevin.    Colocation... alcoolisée. Kevin.  EmptySam 19 Oct 2013 - 18:27

Kevin venait d’apparaître dans l’embrasure de la porte, vêtu d’un jeans noir et d’un tee-shirt blanc imprimé sur lequel Rose distingua le mot « sex », ce qui la fit rire joyeusement. Elle releva les yeux vers le visage de son colocataire, qui n’osait visiblement pas approcher.

« Quoi ? »

La jeune femme tendit les bras vers lui et lui réclama un câlin, un grand sourire aux lèvres. Le nippon, alors sur le point de s’en aller, se stoppa et se tourna vers elle pour l’observer d’un air perplexe en se grattant le sourcil.

« Hein ? »

Un seul mot, ce n’était pas dur à comprendre. Le sourire de la blondinette se changea en une petite moue capricieuse. Elle abaissa un peu ses bras et les releva ensuite, comme pour insister.

« Câââlin, Kevin, je veux un câlin » lui dit-elle d’une voix boudeuse.

Il semblait vraiment perdu, ce qui n’était pas étonnant vu l’attitude de Rose en temps normal. Mais l’alcool fait parfois faire des choses étranges… La Rho Kappa n’était pas certaine que l’expression « in vino veritas, in aqua sanitas » pouvait réellement s’appliquer à elle, vu que Kevin l’insupportait habituellement. Mais après tout, s’il n’avait pas été aussi bordélique, elle aurait sans doute pu l’apprécier. Non ?

« Ah ouais ? et si je te touche tu vas crier au viol ! » lui dit le jeune homme, hésitant.

La blondinette laissa retomber ses bras et marmonna qu’il était un gros vilain – ou quelque chose qui ressemblait plus ou moins à ça – quand tout à coup elle le vit se pencher au-dessus d’elle. Kevin la fixa un instant en souriant, et elle attrapa le bas de son pantalon en souriant de même. Elle était contente qu’il ne l’ait pas laissée là à son triste sort.

« Dis-moi Rose t'as bu combien de verres ? » demanda-t-il alors.

La jolie sportive laissa échapper un rire guilleret et remonta sa main le long de la jambe de son colocataire, pour ensuite la lâcher quand son bras fut tendu en l’air.

« Juste… huit ou neuf » lui dit-elle d’une voix assommée, en lui indiquant un « 4 » avec les doigts de sa main tendue vers lui.

« J'espère que tu l'as gagné au moins ! »

Rose afficha une nouvelle mine, boudeuse cette fois.

« Nooooon, c’est Trey qui m’l’a volé ! » se plaignit-elle. « Il est méééchant ».

Nouveau bêlement, qui la fit rire. Kevin s’accroupit à côté d’elle, qui tourna lourdement la tête dans sa direction. Le doigt du jeune homme vint s’enfoncer dans la joue de sa colocataire, qui se laissa docilement faire. En temps normal, effectivement… si le blond avait essayé de la toucher, elle lui aurait hurlé dessus et aurait appelé ses puceaux en criant au loup, quelque chose dans ce genre-là. Dans le fond, il la connaissait peut-être mieux que ce qu’il ne le pensait !

« T'es toujours en vie ? Fais-moi pas un coma éthylique ! » s’assura le jeune homme, tandis qu’elle posait sur lui ses grands yeux vitreux, merci l’alcool.

Il agita ensuite sa main devant les yeux de la blondinette qui cligna des paupières, l’air dérangée par un mouvement si rapide devant ses yeux.

« Tu comptes dormir sur la moquette ? »

Rose leva la main vers le visage de son coloc’ et, tandis qu’un sourire idiot étirait de nouveau ses lèvres, elle passa une main dans ses cheveux blonds.

« Elle est de la même couleur que tes cheveux, hihi » s’amusa la jeune femme, « Je les aime bien, tu saiiiis ? »

Premier compliment qu’il devait entendre venait de la part de Rose, en espérant que ça ne le perturbe pas trop.

« Ils sont doux, tooooout doux ! » ria-t-elle en laissant retomber son bras.

Elle attrapa ensuite la main du jeune homme et planta ses yeux dans les siens.

« Je vais dormir… dans ton lit, je veux faire le tigre moi aussi ! Je veux plus être une ga…zelle. Je veux… je veux un câlin ! »

Allons bon, voilà que ça la reprenait. La demoiselle tira un peu la main du blond et redressa le buste, juste le temps de passer son bras libre autour du cou de son colocataire pour lui faire un câlin. Du moins, c’était l’idée… mais elle se laissa lourdement retomber sur le sol, en l’entrainant avec lui. Ce qui, bien entendu, la fit éclater de rire. Elle lâcha la main du Rho Kappa et enroula son deuxième bras autour du cou du jeune homme.

« Allez, relève toi ! » lui ordonna-t-elle alors, en riant à moitié. « Je vais faire comme les bébés singes et m’accrocher à toi ».

Joignant le geste à la parole, Rose enroula ses jambes autour de la taille de Kevin et se serra un peu contre lui, en riant gaiement.

« Allez, allez ! » l’encouragea-t-elle, « Debout Rafikiiii ».

Rafiki, comme le singe dans le Roi Lion, oui oui. Elle était complètement saoule, pas du tout consciente de ce qu’elle faisait et encore moins avec qui. Avec quelques verres de moins, l’alcool n’aurait pas été aussi joyeux et elle lui aurait simplement tiré la gueule, comme d’habitude. Avec quelques verres de plus, elle lui aurait vomi sur les chaussures. Kevin avait de la chance, ce soir. Intervention divine ou pas, Rose était d’excellente humeur. Bon, rien n’assurait que l’alcool – en se dissipant correctement dans son sang – ne la rendrait pas malade, mais tant que maintenant, ça allait.

« Je crois que je suis saoule » laissa-t-elle ensuite échapper, en posant sa tête au creux de l’épaule de son colocataire. « Et toi… tu sens bon… tu sens comme mon shampooing à la banane ».
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MessageSujet: Colocation... alcoolisée. Kevin.    Colocation... alcoolisée. Kevin.  EmptyMar 10 Sep 2013 - 14:56

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Une heure moins quart du matin. Rose était vêtue de son Oneness – aka sa veste de Baptisée, épinglée de divers insignes – qu’elle avait enfilée par-dessus un mini short en jeans foncé et un tee-shirt acheté lors d’une virée shopping avec son petit ami, Matthew. Il était blanc, large et on pouvait y voir le corps d’une jeune femme nue dessiné d’un trait léger et noir. Matt’ l’avait trouvé chouette et donc, elle l’avait acheté. Devant le miroir de sa chambre, la jeune femme s’observait. Elle portait des bas collants noirs sous son short et hésitait quant aux chaussures qu’elle allait associer avec cette tenue. Finalement, elle décida de mettre ses motardes noires cloutées et termina de se préparer en bouclant une ceinture en cuir brun à sa taille. En soupirant, elle passa une main dans ses longs cheveux blonds foncés. Personne, ici à la Confrérie, ne savait que Matt’ et elle étaient ensemble. Pour tout le monde, le brun était son Puceau et il devait rester uniquement cela. Une Baptisée, selon les lois Rho Kappiennes, n’est pas digne de sortir avec un Puceau ou un Initié… encore moins un Bâtard. Ce pourquoi les jeunes gens gardaient leur relation secrète, auquel cas elle se verrait dépouillée de sa belle chevelure. Elle attrapa un gloss que lui avait offert Ginger et en posa un peu sur ses lèvres, rehaussant ainsi leur couleur naturelle, brossa rapidement ses cheveux puis quitta son image dans le miroir pour rejoindre le rideau rouge sang qui les séparait, Kevin et elle.

On ne peut pas dire que les jeunes gens s’entendaient à merveille. C’était même plutôt l’inverse : la jeune sportive passait son temps à hurler après son colocataire pour qu’il arrête de laisser trainer ses affaires dans la pièce commune, qu’il jette ses déchets dans la poubelle et pas sur le sol ou encore pour qu’il utilise SES shampooings et pas ceux de Rose. Elle n’arrivait pas à passer outre le côté bordélique – et encore, le mot est faible – du japonais pour se concentrer sur sa personnalité et apprendre à l’apprécier. En fait, elle ne savait pas grand-chose de lui, puisqu’elle l’évitait le plus possible. Ils n’avaient jamais eu de vraie discussion tous les deux et c’était très bien ainsi. Elle préférait le détester, parce que de toute façon, il le méritait. Kevin aurait pu être la meilleure personne sur terre, le fait qu’il dérange tout l’horripilait au plus haut point.

« Kevin ? Je passe ».

Ses doigts fins et pâles attrapèrent le rideau et elle l’ouvrit doucement. Il fallait obligatoirement qu’elle passe par la chambre de l’asiatique pour quitter la sienne, ce qui était incroyablement mal foutu mais bon, elle n’était pas architecte et ne pouvait pas changer grand-chose à ça. Du coup, elle avait pris l’habitude de le prévenir, histoire de ne pas le trouver en train de faire quelque chose de gênant. On ne savait jamais, avec lui. Elle referma le rideau derrière et laissa errer son regard dans la chambre de son coloc’. L’océan d’immondices n’avait pas bougé d’un poil. Elle releva la tête vers le jeune homme et se força à lui sourire. Ils étaient baptisés tous les deux et étaient supposés s’entendre un minimum, puisque faisant partie de la même « famille ». Quelle blague.

« N’oublie pas la cérémonie » lui rappela-t-elle, en faisant quelques pas prudents vers la sortie. « J’y vais déjà, à tout à l’heure ».

Et hop, elle s’éclipsa. Voilà à quoi se résumaient leurs dialogues, quand elle n’était pas à ses trousses pour le faire ranger. La jeune femme gagna la chambre de Matthew, toqua 4 fois à la porte et attendit une réponse. Le brun lui ouvrit la porte après avoir toqué deux coups, ce qui signifiait qu’il était seul. Si on lui ouvrait la porte sans toquer, alors elle devait faire comme s’il était son Puceau. Il lui attrapa la main, l’entraina à l’intérieur et la plaqua contre la porte pour l’embrasser. Elle ressortit 5 minutes plus tard, se remit une touche de gloss et s’éloigna vers la salle commune, un doux sourire aux lèvres. Elle aimait bien Matthew, il était gentil avec elle – même s’il s’amusait à la taquiner vraiment souvent – et pour une première relation, cela se passait bien. Ne leur manquait que le côté officiel pour que tout soit parfait entre eux.

« Salut Rosy » fit une voix forte à son oreille, tandis qu’un bras épais enroulait ses épaules.

La jolie blonde releva les yeux vers Trey, l’ancien Chef de Confrérie revenu au bercail. Aujourd’hui, il assistait à sa première cérémonie depuis son retour et semblait d’excellente humeur.

« Tu m’as l’air motivé » lui dit-elle, un peu sur ses gardes parce qu’avec Seyton, mieux valait se méfier.

« Évidemment ! Tu sais que j’ai fait l’armée, ma petite Rose ? Le crâne rasé, ça m’connaît » répliqua-t-il en partant dans un grand éclat de rire.

La jeune femme supposa qu’il avait l’intention de partir à la pêche, ce soir, elle leva les yeux au ciel, blasée de constater qu’il n’avait pas changé. Surtout qu’Emer’ était encore plus con maintenant que son meilleur ami était de retour, ô joie. Elle se promit d’essayer de « sauver » la pauvre fille qui devait passer sur scène ce soir pour ne pas la laisser entre les griffes de ce taré. Une fois dans la salle commune, Trey la lâcha pour aller rejoindre Emeric et elle alla plutôt s’asseoir à côté de Moana.

La cérémonie commença. Effectivement, la fille était jolie et Rose devina que Trevor allait essayer de se la faire. Frustrée, la Rho Kappa se mordilla les lèvres tout du long, en remuant vivement le bout de son pied droit. Tic nerveux. Sur scène, la petite brune se vendait.

« Je suis ouverte et facile à combler, peu importe le mentor qui me choisira » conclut-elle finalement.

Rose posa une main sur son front et soupira. Même elle se rendait compte du double-sens évident des paroles de la brunette. Les enchères commencèrent tranquillement. Une, deux bières. Quatre, cinq… jusqu’à ce qu’Anko en propose sept. Tout le monde le regarda boire, cela glissait comme du petit lait. Le grand brun lança un regard satisfait à sa nouvelle pucelle, et Rose y vit une étincelle qui ne lui plut pas.

« Huit ! » cria-t-elle finalement, se surprenant elle-même.

Évidemment, c’était surprenant, tout le monde savait qu’elle arrivait difficilement à en boire six, alors huit… mais qui ne tente rien n’a rien. On lui apporta ses bières et elle commença lentement mais sûrement à les descendre, une à une. Arrivée à la sixième, Rose se sentait complètement écœurée, comme d’habitude. Elle attrapa la septième et commença à boire, encouragée par certains. Une grimace de dégoût accrocha ses lèvres lorsqu’elle reposa le verre vide. Plus qu’une. Soupir. Elle s’encouragea mentalement, tandis que Trey la regardait, les bras croisés sur son immense poitrine. Rose prit le dernier verre et commença une des choses les plus horribles au monde : boire quand on a vraiment plus soif. Le goût de la bière emplissait ses papilles et lui donnait envie de vomir. Le socle du verre claqua, il était vide. Et elle, complètement pleine… sa vessie ! A peine avait-elle posé le verre qu’une voix s’éleva, visiblement très amusée.

« Neuf ».

Si un Baptisé voulait surenchérir, il devait boire neuf bières… sans compter celles bues précédemment. Trevor venait de demander à en boire neuf, ce qui fit écarquiller les yeux de Rose. Sept avant, neuf maintenant ?! Sérieusement ? Elle était persuadée qu’il n’y arriverait pas. On posa ses verres devant lui, et il les but aussi rapidement que si c’était les premiers. Un énorme rot s’échappa d’entre ses lèvres quand il claqua son dernier verre, ce qui sembla amuser tout le monde mais énerva considérablement Rose, qui avait fait tout ça pour rien. Elle se leva et quitta la salle, de mauvaise humeur, en prétextant une envie pressante.

Elle fonça aux toilettes et évacua sa vessie, mais déjà les effets indésirables de l’alcool se faisaient sentir. Elle n’avait pas l’habitude de boire autant, si vite en plus… Son pouls battait plus vite, sa vue se brouillait un peu et un immense brouillard entravait ses cellules. Un léger rire lui échappa lorsqu’elle se rendit compte de ce qu’elle venait de faire, et pour quoi ? Rien du tout. Elle se redressa, tira la chasse et poussa la porte de sa cabine. Deux pas, elle vacilla. Nouveau rire, la jeune femme vint s’appuyer à l’évier et ferma un œil pour se voir en entier.

« C’que tu es bêêêêête hihi » dit-elle à son propre reflet, en imitant à moitié un bêlement de mouton, ce qui déclancha une fois de plus son hilarité.

De retour dans le couloir, elle se dirigea vers sa chambre en longeant les murs et poussa finalement sa porte, un sourire niais aux lèvres. Elle fit quelques pas à l’intérieur et trébucha sur une des nombreuses choses que Kevin avait laissé trainer là, ce qui la fit basculer en avant. Et ce qui devait arriver arriva : la jolie Rose se retrouva allongée sur le sol, étendue de tout son long sur la moquette. En tombant, elle avait poussé un cri visiblement amusé… La blondinette se retourna sur le dos et éclata de rire, sans se relever.

« Keeeeeeeeeeeviiiiiiiiiiiiin » cria-t-elle, hilare, « Kekeeeeeeeviviviiiiiiiin ?! Hihihihi, Ke-Ke-KEVIIIN ».

Elle chantait le prénom du garçon sur tous les tons, et cela semblait beaucoup l’amuser. Lorsqu’elle le vit apparaître dans son champ de vision, Rose tendit les bras vers lui, tout sourire.

« Câlin ! » réclama-t-elle, en riant de nouveau.
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